person:stéphane fouks

  • « Michel Rocard est toujours resté ambivalent entre gauchisme et #social-libéralisme »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070716/michel-rocard-est-toujours-reste-ambivalent-entre-gauchisme-et-social-libe

    Michel Rocard © REUTERS/Philippe Wojazer L’historien Pierre-Emmanuel Guigo, qui finit sa thèse sur l’ancien premier ministre, revient dans un entretien à Mediapart sur la complexité de l’héritage rocardien et son évolution politique et stratégique au fil des décennies.

    #France #Culture-Idées #deuxième_gauche #François_Mitterrand #GAUCHE_S_ #Michel_Rocard #PS #PSU

    • On peut effectivement distinguer différentes générations rocardiennes, liées à la segmentation de différentes couches définies par les vécus successifs de Rocard. La première génération est issue du PSU, de la contestation de la guerre d’Algérie et on y retrouve les vieux routiers, aujourd’hui décédés ou très âgés, comme Jean Daniel, Daniel Frachon, Tony Dreyfus, Patrick Viveret…

      La deuxième génération est issue de Mai-68, en particulier Jean-Paul Huchon, qui a d’ailleurs écrit, avec Rocard et sous le pseudonyme savoureux de Daniel Lenègre, un livre intitulé Le Marché commun contre l’Europe, dans lequel il n’était pas l’européiste béat comme on le regarde parfois. On trouve aussi des gens comme Jean-François Merle ou Christian Blanc.

      La troisième génération est celle des années 1970, du Rocard qui est passé au PS, mais s’oppose à la stratégie de Mitterrand faisant des concessions au PCF tout en promettant, selon la fameuse formule, de « plumer la volaille communiste ». On y trouve Jean-Pierre Cot, Gilles Martinet, le fondateur de France-Observateur, Alain Bergounioux qui vient du CERES, Jean-Luc Petitdemange et même Pierre Mauroy, même s’il a un rapport plus complexe et distant à Rocard.

      La quatrième génération est enfin celle arrivée avec le pouvoir, pendant laquelle on va voir monter de nombreux jeunes énarques sous la houlette de Jean-Paul Huchon. Se distinguent des hommes comme Yves Lyon-Caen, Guy Carcassonne, et bien sûr le « trio infernal » Stéphane Fouks, Alain Bauer et Manuel Valls. Ils n’ont pas eu la socialisation des autres rocardiens, notamment autour de la guerre d’Algérie ou de Mai-68 et cela se ressent.

  • Document sans titre
    http://www.strategies.fr/content/actualites/print.php?id_actualite=235078W

    Attention à l’effet boomerang de la communication politique de crise. Marion Bougeard, conseiller du ministre du Budget Jérôme Cahuzac, comme Stéphane Fouks (qui ne veut plus parler de cette histoire qui le « fait chier », ayant renoncé au conseil aux politiques soit « 1% de ses revenus et 99% des emmerdes ») l’ont appris à leurs dépens. Le documentaire – comme le livre – remonte le dispositif anti-Mediapart, lorsque le site accuse le ministre chargé de traquer l’évasion fiscale d’avoir un compte en suisse. On retrouve là toutes les ficelles du spin doctor-mister Hyde : pression sur l’informateur via ses confrères, qui ironisent sur l’absence de preuves et en arrivent à accabler l’accusateur. Un article du Canard enchaîné, favorisé par l’intervention de Laurent Obadia (Véolia), ami d’Anne Hommel, reprend ainsi le discours d’Havas selon lequel Jérôme Cahuzac serait en réalité la victime d’un divorce qui se passe mal. Anne Hommel mettra ensuite en scène l’aveu sur le blog autocontrôlé de Cahuzac, puis lors d’une interview comique avec Jean-François Achilli sur BFM TV (les élements de langage sur la "part d’ombre" ont beaucoup fait rire lors de la projection du documentaire au Forum des images).

  • Euro RSCG et ses multiples clients : let’s ./Rebuild.sh reality | kitetoa
    http://reflets.info/euro-rscg-et-ses-multiples-clients-lets-rebuild-sh-reality

    Dans la com, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et surtout, s’il a un portefeuille bien rempli, tout le monde il peut devenir un client. Reflets, un peu intrigué par l’apparition d’un floodeur fou sur les sites des opposants à l’Hadopi, se révélant utiliser une IP de l’agence H, elle-même auteur de la campagne de PURification du Net, a voulu en savoir plus sur Euro RSCG. Vous allez voir, c’est passionnant. On apprend ainsi dans Marianne, que les patrons de l’agence sont prudents. L’un (Séguéla) se prononce pour Sarkozy en 2012, tandis que d’autres (Stéphane Fouks), votaient pour Dominique Strauss-Khan. Pas bête car, avant les soucis de l’ex-patron du FMI au Sofitel de New York, l’Agence était sûre d’avoir une personne redevable à l’Elysée en 2012. Père, gardez-vous à gauche... Euro RSCG s’est beaucoup démenée pour aider Dominique Strauss-Khan, l’ex candidat de droite gauche. Le Monde, Bakchich, L’Express, le Nouvel Observateu