person:stéphane hessel

  • Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ? - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/02/pourquoi-faut-il-que-les-etats-payent-600-fois-plus-que-les-banques_1624815_

    Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? « Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé », affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l’écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l’espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?

  • Indignez-vous ? Révoltez-vous ! - CNT AIT TOULOUSE #ANARCHOSYNDICALISME ! n°126
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article472

    La plaquette « Indignés-vous ! » de Stéphane Hessel a connu un réel succès de librairie. Certains diront que c’est grâce à son faible nombre de pages –elle se lit effectivement en peu de temps. Plus sérieusement, son succès repose sur un certain nombre de confusions –dont la «  confirmation  » par un texte de ce genre, porté au pinacle dans les médias, n’est pas sans dangers. Voici donc en réponse quelques critiques, extraites d’un fascicule à paraître dans la collection des CAS (Cahiers de l’Anarchosyndicalisme) dont nous reproduisons ici l’essentiel de l’introduction et de la conclusion.

  • Le retour des luttes d’émancipation | Jean Zin (Jean Zin)
    http://jeanzin.fr/index.php?post/2011/10/20/Le-retour-des-luttes-d-emancipation

    Pour toutes sortes de raisons le mouvement des indignés ne semble pas prendre pour l’instant en France. C’est pourtant de là que l’impulsion est partie, à la grande surprise du merveilleux Stéphane Hessel qui n’y est pas pour grand chose et a dû essuyer par ici de nombreuses critiques injustifiées. Ce n’est pas si grave et n’empêchera pas ce premier mouvement révolutionnaire mondial d’être irréversible et de marquer le retour des luttes d’émancipation après des années de soumission à l’économisme le plus sordide. Bien que le caractère social des revendications soit manifeste, facteur premier des mobilisations, il faut insister sur le fait que ce ne sont pas simplement des revendications matérielles et des luttes catégorielles mais tout autant des luttes d’émancipation qui visent à étendre les droits de l’individu contre le système et de se libérer de la dictature économique (...) Source : Jean Zin

  • La démocratie parle aux Indiginés : tu l’as vue ma grosse bombe lacrymo ? | kitetoa
    http://reflets.info/la-democratie-parle-aux-indigines-tu-las-vue-ma-grosse-bombe-lacrymo

    Reflets a déjà longuement disserté sur la manière dont les pouvoirs démocratiques répondaient aux légitimes interrogations pacifistes des Indignés. Alors qu"ils se pressaient pour être sur la photo avec Stéphane Hessel, alors qu’ils saluaient les aspirations à plus de liberté, plus de démocratie des mouvements du printemps arable, les mêmes politiques ont rapidement envoyé les forces anti émeute « régler » le « problème » des Indignés lorsqu’ils ont débarqué dans leurs villes. A Paris, Nicolas Sarkozy à fait donner la charge contre quelques personnes qui marchent de Madrid à Bruxelles, à New York, la police gaze et tabasse des manifestant pacifistes, de préférence des femmes. #toutvabien. A force d’agir de la sorte, ils vont finir par énerver les gens. Remember Tahrir... En attendant ce moment, Reflets vous propose une petite sélection de vidéos que vous ne verrez probablement pas au journal télévisé. A Paris, les Indignés marcheurs se sont fait accueillir avec

  • Les indignés : écart ou sur-place ? Désobéissance, résistance et insubordination - Temps critiques
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article283

    7 – L’indignation remplace la conscience politique

    Du moins du point de vue historique, la conscience morale a longtemps été déterminée par les canons de l’Église et de l’aristo­cratie puis elle s’en est émancipée au sein d’une philosophie critique des « Lumières » propice au processus de l’individualisation bourgeoise, mais le peuple n’y a pas trouvé son compte. Si les révoltes ou les révolutions ont toujours été la conséquence d’une mise en action d’une conscience morale (« Liberté, égalité, Fraternité »), elles reposaient aussi sur la conscience d’intérêts communs, la conscience d’une opposition avec les dominants ou les exploiteurs, bref d’une conscience politique ou d’une conscience de classe que le mouvement ouvrier puis le syndicalisme devait accélérer à partir de la révolution industrielle.

    Le problème, c’est qu’aujourd’hui cette conscience de classe se réduit comme peau de chagrin à la mesure du déclin numérique et qualitatif (l’impossible affirmation actuelle d’une identité ouvrière) du prolétariat. Sa croissance dans les pays émergents n’est pas une solution de rechange car il s’y développe en dehors de toute perspective de classe, en dehors de tout projet socialiste.

    La conscience morale resurgit donc sur ce déclin de la conscience de classe et aussi sur le fait que la révolte ou la révolution ne peuvent plus se produire au titre d’une classe suffisamment unifiée mondialement qui concentrerait tous les torts du capitalisme et non pas un tort particulier comme le disait la célèbre formule de Marx, mais seulement à titre humain car le processus de totalisation du capital a fait que ce dernier a étendu considérablement son champ de domination.

    Mais cette conscience morale qui prend aujourd’hui la forme médiatique de l’opuscule à succès de Stéphane Hessel en reste à « l’indignation » et à la dénonciation de ce qui est vraiment exagéré comme si cet exagéré n’était pas le produit d’une logique générale. Certes, tous les moyens sont bons pour faire pièce à la domination et au pouvoir, mais on sait très bien que l’indignation peut conduire à toutes sortes de comportements protestataires ou récriminatoires, y compris à voter ps ou fn en France, Liga en Italie ou à revendiquer de quitter l’ue et le retour à la drachme en Grèce.

    #indignés #désobéissance

  • 16 - French Revolution : allons-y ! Pourquoi ?

    J’ai envie, après une dizaine de jour, de faire le point et de publier quelques réflexions sur les perspectives ouvertes par le mouvement French Revolution, dit aussi « Les Indignés ».

    Ce dans quoi je me reconnais

    o la connexion avec les mouvements espagnol, grec, l’attention à ce qui se passe en Tunisie, en Syrie
    o l’appel pour chaque citoyen à « prendre la place » et à renouveler la démocratie
    o le rejet de l’autoritarisme et des lois liberticides (Hadopi, Loppsi) : le travail fait depuis plusieurs années par les défenseurs des libertés numériques et au-delà trouve son prolongement dans le mouvement des indignés, c’est tout sauf anodin
    o le refus du système bipartisan, qui bloque tout changement réel, et la demande de changements constitutionnels
    o la référence à Stéphane Hessel, dont je ne partage pas les choix électoraux (PS, EELV), mais qui fait partie, avec Raymond Aubrac et d’autres, de ceux qui font connaître aux jeunes générations le programme du Conseil National de la Résistance :
    + sécurité sociale
    + statut des fonctionnaires
    + nationalisations
    + indépendance de la presse

    Ce qui me convient moins ou pas du tout

    Dès les premiers jours, une des questions les plus débattues sur le forum Réelle Démocratie était la suivante : « Que revendiquer, seulement la démocratie ou aussi du social ? ». Les premières réponses allaient clairement dans le sens d’une restriction au champ institutionnel. Je ne suis évidemment pas d’accord avec cette option. D’autant plus que chacun y va de sa recette miracle :
    o prise en compte du vote blanc
    o remplacer l’élection par le tirage au sort
    o référendum d’initiative citoyenne
    Ce dernier est probablement intéressant, toutefois il est loin de répondre à la situation. Est-il besoin de rappeler ce que nous vivons d’extraordinaire :
    o une crise financière mondiale du niveau de celle de 1929 avec la perspective de pays européens en défaut de paiement
    o un hold-up sur la démocratie en Europe (pacte pour l’euro plus) et plus particulièrement en Grèce où la troïka (UE, BCE, FMI) impose directement, sans même passer par le gouvernement en place, un programme inouï de privatisations et de coupes budgétaires
    En arrière-plan, l’avênement de l’économie numérique et les possibilités qu’elle ouvre en matière de développement humain, par la création de biens communs, par le partage des connaissances, par la circulation des idées, nous contraignent à poser en termes inédits la question de la propriété des moyens de production et de l’usage qui en est fait.

    a. Pourquoi cette réticence à évoquer la situation économique et sociale ?

    Naïveté ou peur du changement ? Les deux sans doute. On a tellement répété que les choix économiques faits ses trente dernières années étaient les seuls possibles que beaucoup n’osent plus imaginer d’autres choix. Ou ne veulent pas les imaginer, parce qu’ils ont opté pour l’individualisme et un prétendu apolitisme masquant des choix politiques et qu’au fond la société actuelle leur convient sous réserve de quelques aménagements à la marge.

    Plus gravement, la crise extraordinaire que nous vivons est grosse de toutes les possibilités, les meilleures comme les pires. Les officines fascistes savent que cette crise leur ouvre un boulevard. Elles ne manqueront pas, elles ont déjà commencé, de chercher à s’infiltrer dans toutes les agitations populaires pour tenter de les diriger. Leur stratégie est d’appuyer sur le « Tous pourris », sur l’antiparlementarisme, pour contrer toute revendication sociale. C’est ce que leur demandent leurs financeurs.

    D’autres, plus ou moins proches d’eux, peuvent partager la même stratégie, je pense aux ultralibéraux rêvant d’un gouvernement « apolitique », « technique », chargé de mettre en oeuvre les réformes qu’ils prônent et dont les peuples ne veulent décidément pas. Mais aussi, tout simplement aux sarkozystes de base, qui ont tout intérêt à faire passer le message selon lequel tous les partis se valent. Ce qui va dans le sens de l’abstention ou de la reconduction du sortant.

    Pour faire bonne mesure, on ajoutera des sectes et des conspirationnistes et on aura une idée de ceux qui cherchent à tirer parti du mouvement des indignés.

    Bien sûr, il s’agit là de minuscules minorités, mais elles ont une stratégie, et elles sont dangereuses.

    b. Un point particulier sur la question du revenu de vie

    De nombreux indignés, parmi ceux dont je me sens le plus proche, font du revenu de vie un incontournable. Certains m’ont proposé de l’ajouter à mes propositions du 8 Prairial. Je ne l’ai pas fait pour deux raisons :
    1. d’une part, et ce n’est pas la raison de fond, parce que cette revendication peut peut difficilement aboutir dans des délais raisonnables, contrairement à l’augmentation des salaires et des retraites. Rappelons qu’en juin 1968 le SMIC a été augmenté de 30%.
    2. mais surtout parce que, comme Bernard Friot, je préfère revendiquer un salaire à vie plutôt qu’un revenu de vie.

    * C’est bien pour toutes ces raisons qu’il ne faut pas rester spectateurs

    Prendre notre place dans le mouvement des indignés, participer à la French Revolution, sur les places de nos villes et villages, sur les réseaux sociaux, est une nécessité. La crise est là. Elle est gravissime.

    Les choses bougeront de toutes façons. En pire ou en mieux. En mieux si nous savons tenir compte d’une situation économique exceptionnelle et nous inspirer du programme du CNR. Nous sommes à mon avis dans un de ces moments-charnières où il faut prendre ses responsabilités.

    Mettons du social, des revendications précises et chiffrées, dans la French Revolution5 pour en faire une French Franche Revolution !

    16 Prairial 219
    #frenchrevolution

  • Paris : Un nouveau squat de harragas sans logis sous expulsion - IMC Nantes
    https://nantes.indymedia.org/article/23777

    Paris : Un nouveau squat de harragas sans logis sous expulsion

    Depuis le 16 mai, plusieurs dizaines de harragas de Lampedusa sans logis occupent un immeuble vide rue Bichat à Paris-10e. Son propriétaire, l’AFTAM (gros gestionnaire de foyers, dont justement plusieurs de migrants) le laissait vide depuis quelques mois.

    Hier soir, jeudi 26 mai, vers 19h40, des dizaines de flics (dont 6 cars de gendarmes mobiles) ont tenté de rentrer en force dans l’immeuble, malgré tous les documents administratifs (assurance, EDF,…) démontrant qu’il était occupé depuis près d’une semaine par ses occupants.
    Sur le moment, l’AFTAM a lâché une vague promesse d’entamer une procédure, tout en refusant de « communiquer » sur la question avant vendredi. En tout cas, cette nuit, le bâtiment était toujours cerné par les flics (rue Bichat barrée des deux côtés).

    L’AFTAM veut-elle se rendre complice du ministère de l’Intérieur en expulsant les occupants harragas pour les remettre à la merci des rafles ? Son slogan proclame « donner les moyens de l’autonomie », est- ce que ce serait par hasard en livrant une cinquantaine de harragas à la police ?
    L’AFTAM doit prendre ses responsabilités, et ce n’est pas en se cachant derrière une possible procédure express qu’elle pourra garder les mains propres !

    Un foyer autogéré pour les harragas !
    Des papiers pour tous !
    Ni police ni charité !

    Des harragas sans-logis de Lampedusa et leurs voisins solidaires,
    jeudi 26 mai 2011, minuit

    Le site de l’AFTAM : http://www.aftam.fr
    on y découvre que le fondateur en est Stephane Hessel.

    #bolivar51 #réfuigiés #tunisiens #lampedusa #
    #botzaris36

  • Pierre Assouline vous prie de bien vouloir comprendre qu’il ne vous recommande pas du tout le « Indignez-vous » de Stéphane Hessel :
    http://passouline.blog.lemonde.fr/2011/01/04/a-t-on-le-droit-de-ne-pas-sindigner-avec-stephane-hessel

    Long billet pour en arriver au dernier paragraphe dans lequel, enfin, on comprend que ce qui ne lui (vraiment) pas plu, c’est la critique d’#Israël. Ah ben ça alors.