person:stephanie mcmillan

  • Un album de coloriage à offrir à M. Macron
    https://reporterre.net/Un-album-de-coloriage-a-offrir-a-M-Macron

    Dans « Mort au capitalisme ! » Stephanie McMillan propose avec des coloriages une introduction ludique au capitalisme et expose avec simplicité l’absurdité et le caractère destructeur du système consumériste devenu planétaire.

    (Juste que le mot “ludique” me gêne un peu aux entournures. J’aurais préféré “introduction au capitalisme sur le ton de l’humour noir” ou “Le Capitalisme Pour Les Nuls”)

    On peut également trouver l’édition originale de #Stéphanie_McMillan, “Capitalism Must Die! A Basic Introduction to Capitalism: What It Is, Why It Sucks, and How to Crush It”
    https://stephaniemcmillan.org

    Stéphanie Mc Millan, en 2007, a également coécrit avec #Derrick_Jensen une bande dessinée : As the World Burns: 50 Simple Things You Can Do to Stay in Denial"
    Two of America’s most talented activists team up to deliver a bold and hilarious satire of modern environmental policy in this fully illustrated graphic novel. The U.S. government gives robot machines from space permission to eat the earth in exchange for bricks of gold. A one-eyed bunny rescues his friends from a corporate animal-testing laboratory. And two little girls figure out the secret to saving the world from both of its enemies (and it isn’t by using energy-efficient light bulbs or biodiesel fuel). As the World Burns will inspire you to do whatever it takes to stop ecocide before it’s too late.

    • Je viens de recevoir le bouquin mentionné plus haut. Il y est plus question de #greenwashing et d’#activisme sur des thèmes développés ces dix dernières années que de théories économiques. Mais pour marquer certains esprits, pourquoi pas : on peut s’autoriser à pratiquer l’art du slogan, hein ... De même que le blondinet en costard cravate qui revient sur les pages de façon récurrente a comme un faux air de #Macron.

      Bon je ne sais toujours pas si ce bouquin est la fidèle transposition de celui de Stephanie McMillan. Voilà ce qu’on peut lire sur la page 4 :

      Traduction et mise en page : Jessica Aubin

      La couverture et les illustrations sont tiréesdu livre Capitalism Must Die ! Coloring Book ! de Stephanie McMillan.

      Des textes et des illustrations additionnels ont été sélectionnés dans le livre Capitalism Must Die ! A Basic Introduction to Capitalism : what it is, why it sucks and how to crush it ...

      A mon avis, Stephanie McMillan a publié deux ouvrages, dont l’un a été adapté du premier (le plus volumineux et le plus développé) en album à colorier.
      Du coup j’avais projeté d’acheter l’édition originale (l’œuvre graphique, pas les coloriages). mais en me rendant sur la page pour y passer commande, je m’aperçois que les livraisons se font uniquement pour les États-Unis ... C’est ballot.

  • Ecologie en résistance : stratégies pour une terre en péril (vol. 1) – Editions LIBRE

    http://editionslibre.org/produit/ecologie-en-resistance-strategies-pour-une-terre-en-peril-vol-1-2

    Si vous vous intéressez aux trois questions suivantes, ce livre est pour vous : « Peut-on résister ? Pourquoi résister ? Comment résister ? ».

    La #civilisation industrielle est en train de détruire la Terre ; le nier, c’est subir la domination d’une idéologie dont l’ambition est d’annihiler le vivant ou de le réduire en esclavage. Ce recueil de discussions porte sur le changement de stratégie et de tactiques qui doit se produire si nous voulons construire une résistance efficace. Il y est question d’interposer nos corps et nos existences entre le système industriel et toute vie sur la planète. Il y est question de contre-attaque.

    Dans ce premier volume, vous trouverez des textes et discours de Vandana Shiva, Derrick Jensen, Stephanie McMillan, Lierre Keith et Aric McBay. Livre de poche, 148 pages. 10 euros.

    #écologie #anticiv

  • Pourquoi les #ONG sont un problème (par Stephanie McMillan) – Le Partage
    http://partage-le.com/2016/01/pourquoi-les-ong-et-le-complexe-industriel-non-lucratif-de-gauche-sont-u


    Lundi, au supermarché, j’ai justement croisé Jérémy, le petit soldat de l’#humanitaire dont j’avais écrit le portrait (http://blog.monolecte.fr/post/2010/01/14/limposture-humanitaire ). Il a laissé tombé cette vocation, parce qu’il en arrive au même constat : quoi que l’on fasse, les ONG sont structurellement nuisibles et il est impossible de travailler directement avec les bénéficiaires des programmes humanitaires et de les aider à s’organiser pour qu’ils décident réellement de ce qu’ils ont besoin et non pas de ce que nous décidons qu’ils ont besoin.
    Du coup, il bosse dans son coin et il bricole des trucs…

    Les soi-disant agences “d’aide” financées par les gouvernements capitalistes et impérialistes ont récupéré les fonctions des États dans les pays dominés, qui ont été forcés à couper les prestations sociales comme condition des crédits de la part de ces États impérialistes. Conflit d’intérêt, un peu, non ?

    Au cœur de l’empire comme en sa périphérie, les ONG prennent en charge les responsabilités de l’État pour répondre aux besoins sociaux. La « déliquescence » des programmes sociaux d’État ne signifie pas que les états capitalistes s’affaiblissent (désolé, chers anarchistes et libertaires). Cela signifie simplement qu’ils peuvent allouer une part plus importante de leurs ressources à la conquête, à la répression et à l’accumulation, et moins à la prévention et gestion de la populace pour éviter les soulèvements de masse liés au mécontentement.

    Nous sommes désormais conditionnés afin que nos besoins soient comblés par des cliniques bon marché, des banques alimentaires et une myriade d’autres agences de la « société civile ». Les soins médicaux, la nourriture, l’eau, le logement, les soins aux enfants et une activité ayant du sens sont les nécessités fondamentales de la vie humaine. Toute société décente devrait prodiguer tout cela, mais on nous fait nous sentir comme des mendiants humiliés tandis que nous pataugeons à travers la paperasse bureaucratique et que nous nous disputons avec des fonctionnaires. C’est foutrement n’importe quoi. Nous avons droit à des vies décentes. Nous devons nous organiser et lutter pour ça, ensemble.

    #capitalisme #impérialisme

    • J’ai bien aimé le papier qui m’a aussi permis d’aller lire un de tes papiers de 2010 que j’avais loupé mais que j’ai bien aimé également.
      Par contre, en plein désaccord avec pratiquement tous les commentaires (comme celui de FIL par exemple).
      Une citation amusante :

      Les ONG servent à saper, à détourner et à remplacer les luttes de masse.

      Une autre dans laquelle si tu remplaces « activistes » par « antifas » cela devient ...troublant :

      Lors de ce genre de mobilisations, lorsqu’une personne auparavant inorganisée est repérée, elle se retrouve encerclée comme de la viande fraiche par une bande de hyènes, instantanément dévorée par des activistes cherchant à atteindre leur quota de recrutement. La prochaine fois que vous verrez ces nouveaux conscrits, ils porteront le t-shirt violet, rouge, orange ou vert citron de la marque d’organisation à laquelle ils ont été vendus.

      Enfin, il ne faut pas exonérer le « gauchiste » moyen (ou le bobo ou l’écolo car aujourd’hui c’est pareil) de tout ce b*$@# car *c’est plus simple d’aller manifester pour secourir les autres à l’étranger que d’aller manifester pour virer ceux qui font qu’on a besoin d’aller secourir les autres #je_suis_OG

    • Je suis en train de lire un bouquin d’enquête sur la Fondation Gates qui valide l’essentiel de la critique (j’y reviendrai dès que j’ai fini). Mais puisqu’on m’interpelle, je copie-colle ça m’évitera la redite :

      Fil
      14 janvier 2010 at 17 h 05 min

      Article intéressant mais qui, à mettre tout le monde dans le même sac pour tirer ensuite la chasse, ne fait que conforter le système.

      Je connais des tas de gens qui sur le terrain agissent ET militent ; filer du fric aveuglément, c’est certes bête. Mais au nom d’un « on me la fait pas » gauchiste et primaire, laisser tomber des gens comme tac en afrique du sud, ou pih.org en haiti, c’est criminel.

    • Savais pas si c’était « un » Fil ou @fil , c’est plus clair.

      Ouais @fil, t’as raison, y’a des tas de gens qui agissent et militent de bonne foi sur le terrain et de plus, qui pourrait leur en vouloir ? Personne, et surtout pas moi.

      Pour le fric aussi je partage, et qui pourrait être contre, là aussi ? Surtout pas moi.
      Enfin, le fait d’aider des êtres humains dans la super merde, là aussi qui pourrait être contre ?

      Mais le problème n’est pas là @fil, le problème c’est que d’un côté on file du fric « aveuglément » et c’est sympa et de l’autre les mêmes boivent un café au bistrot à 1,4 € ou profitent de leur bagnole ou de leur électricité bon marché et ça sur le dos des mecs pour lesquels on s’est déculpabilisé « aveuglément » en filant la pièce.

      Nous avons un « vie facile » parce qu’en Afrique ils en chient pour que nos matières premières ne nous coûtent rien, parce qu’on installe et on garde au pouvoir dans les pétromonarchies des or*%@# assoiffées de sang, parce que sous couvert d’interventions humanitaires on va conforter tous les fachos de la terre, parce qu’on aime bien quand même nos amis américains qui ont sur les mains les pires ignominies don monde, etc.

      Les ONG existent parce que t’as de la misère chez les autres, et t’as de la misère chez les autres parce que t’as les gvt qu’on a, et ces gvt c’est ceux qui filent la pièce « aveuglément » qui les mettent en place « démocratiquement ».

      La solution c’est pas la pièce, et pas de faire des manifs pour qu’on file la pièce. La solution c’est de foutre dehors ceux qui cachés derrière leur masque de gauche (ou de droite c’est pareil) ou de démocrate, font que t’as peur maintenant quand tu vois un beur ou un voile et que bientôt on ne pourra plus poster ça sur seenthis.

      La solution c’est d’apprendre à nos gosses ce que c’est que l’universalisme et ce que n’est pas l’universalisme. Nos gvt ne sont pas l’universalisme, notre je_suis_taratata n’est pas de l’universalisme, tout ça c’est la défense de ce qu’on aime et qu’on ne veut surtout pas changer.

      C’est utopique peut-être, mais c’est un chemin difficile, très difficile et certainement plus difficile que celui qui consiste à être je_suis_machin ou à donner la pièce, même (et j’allais écrire surtout) quand c’est fait de bonne foi et avec compassion.

      Je crois que c’est seulement en suivant ce chemin très difficile que tu ne confortes pas le système et que t’as aucune chance d’être un jour invité chez Drucker. Le système, quand tu l’emmerdes il t’écarte, il ne te met pas aux 20h.

      Je pense que notre désaccord vient du fait que pour toi le gauchiste est celui qui remet en cause le fait de filer la pièce (du style « tous pourris donc fô pas »), alors que moi je crois que le gauchiste c’est celui qui file la pièce et qui regarde benoitement Besancenot à la tv après avoir fait sa BA.