person:stephen harper

  • Il reste des obstacles à l’#avortement au #Canada, même s’il est légal | ICI Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1170587/avortement-canada-obstacles-financement-distance

    L’avortement n’est pas aussi accessible au Canada que certains pourraient le penser, notamment à cause des difficultés de financement et d’accessibilité aux cliniques, de même qu’en raison des différentes lois provinciales.

    Les gens confondent souvent la décriminalisation et l’accessibilité, estime Frédérique Chabot, directrice de la promotion de la santé à Action Canada pour la santé et les droits sexuels.

    • Il est étonnant que l’article ne mentionne pas le rôle extrêmement néfaste du long passage de #Stephen_Harper, conservateur bigot, au poste de Premier ministre du #Canada, pendant lequel il a systématiquement coupé les subventions de toutes les organisations de protection des droits des femmes, et en particulier de tout ce qui participait de près ou de loin à aider les femmes à avorter, y compris pour les victimes de viol dans un pays en guerre...

  • La crucifixion de Jeremy Corbyn. Les amis d’Israël demandent sa totale reddition – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/04/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-s

    Beaucoup pensent que la très visible domination des amis d’Israël sur certains aspects de la politique gouvernementale est un phénomène unique aux États-Unis, où les Juifs engagés et les sionistes chrétiens sont capables de contrôler à la fois les politiciens et le message médiatique relatif à ce qui se passe au Moyen-Orient. Malheureusement, la réalité est qu’il existe un « lobby israélien »dans de nombreux autres pays, tous dédiés à la promotion des agendas promus par les gouvernements israéliens successifs, quels que soient l’intérêt national du pays hôte. L’incapacité de confronter Israël à ses crimes contre l’humanité ainsi que de résister à ses diktats sur des questions telles que l’antisémitisme et le discours de haine a causé de terribles dommages à la liberté d’expression en Europe de l’Ouest et, plus particulièrement, dans le monde anglophone.

    Pour les États-Unis, cette corruption des médias et du processus politique par Israël a entraîné des guerres sans fin au Moyen-Orient ainsi que la perte des libertés civiles dans le pays, mais d’autres pays ont compromis leurs propres valeurs déclarées bien au-delà. L’ancien premier ministre canadien Stephen Harper a fait l’éloge, à tort, d’Israël comme étant une lumière qui « …brûle, brillante, soutenue par les principes universels de toutes les nations civilisées – liberté, démocratie, justice ». Il a également dit : « Je défendrai Israël à n’importe quel prix » pour le Canada, une affirmation que certains pourraient considérer comme très, très étrange pour un chef d’État canadien.

    Dans d’autres cas, Israël joue directement au dur, menaçant de représailles les gouvernements qui n’obéissent pas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a récemment averti la Nouvelle-Zélande que soutenir une résolution de l’ONU condamnant les colonies israéliennes équivaudrait à une « déclaration de guerre ». Il a pu le faire parce qu’il avait confiance dans le pouvoir du lobby israélien dans ce pays pour se mobiliser et produire le résultat souhaité.

    Certains seront peut-être surpris d’apprendre que la « Mère des parlement » en Grande-Bretagne est peut-être l’organe législatif le plus dominé par les intérêts israéliens, plus, à bien des égards, que le Congrès des États-Unis. Le Parti conservateur au pouvoir a un Groupe des Amis d’Israël dont plus de 80 % de ses parlementaires font partie. BICOM, le Centre de communication et de recherche de la Grande-Bretagne, est un clone situé à Londres de l’American Israel Political Action Committee (AIPAC). Il est bien financé et politiquement puissant, travaillant par l’intermédiaire de ses différents mandataires « Amis d’Israël ». Les Américains pourraient être surpris d’apprendre à quel point ce pouvoir est manifeste, y compris qu’en Grande-Bretagne, les organisations juives sont autorisées à patrouiller les quartiers juifs de Londres dans des uniformes de type policier tout en conduisant des véhicules de type policier. Des rapports font état de patrouilles menaçant les musulmans qui cherchent à entrer dans ces quartiers.

    La Premier ministre Theresa May veille à ne jamais offenser ni Israël ni la riche et puissante communauté juive britannique. Après que le secrétaire d’État John Kerry a décrit le gouvernement d’Israël comme étant « d’extrême-droite », le 28 décembre 2016, May s’est précipitée à la défense de Tel Aviv, en disant « nous croyons qu’il n’est pas approprié d’attaquer la composition du gouvernement démocratiquement élu d’un allié ». La réplique de May aurait pu être écrite par Netanyahou, et c’était peut-être le cas. Deux semaines plus tard, son gouvernement a émis des « réserves » au sujet d’une conférence de paix au Moyen-Orient parrainée par le gouvernement français à la mi-janvier et n’a pas signé de déclaration commune appelant à une solution négociée à deux États au conflit israélo-palestinien après que Netanyahou a condamné avec véhémence les procédures.

    Cette déférence existe en dépit de la récente et étonnante révélation d’al-Jazeera, qui a révélé comment l’ambassade d’Israël à Londres manigance avec des fonctionnaires du gouvernement pour « faire tomber » les parlementaires et les ministres du gouvernement qui sont considérés comme critiques à l’égard de l’État juif. On a également appris que l’ambassade d’Israël subventionnait et conseillait secrètement des groupes privés qui défendaient les intérêts israéliens, y compris des associations de députés.

    Le chef des travaillistes britanniques, Jeremy Corbyn, fait l’objet d’attaques incessantes en raison du fait qu’il est le premier chef d’un parti politique majeur à résister au fait qu’on exige de lui qu’il place Israël sur un piédestal. Corbyn est en effet un homme de gauche qui s’est toujours opposé au racisme, au nationalisme extrême, au colonialisme et à l’interventionnisme militaire. Le crime de Corbyn est de critiquer l’État juif et d’appeler à « mettre fin à la répression du peuple palestinien ». Du coup, il est poursuivi sans pitié par les juifs britanniques, même ceux de son propre parti, depuis plus de deux ans.

    L’invective lancée par certains juifs britanniques et Israël a dernièrement monté en puissance, probablement parce que le gouvernement conservateur de Theresa May est perçu comme étant faible et qu’il y a une nette possibilité que le chef du Parti travailliste soit le prochain Premier ministre. Le fait qu’un premier ministre britannique puisse être compatissant au sort des Palestiniens est considéré comme tout à fait inacceptable.

    Le mois dernier, la parlementaire travailliste de droite, Margaret Hodge, a haussé les enchères, qualifiant Corbyn de « putain d’antisémite et de raciste ». Elle a ensuite écrit dans le Guardian que le Parti travailliste est « un environnement hostile pour les juifs ». Le Guardian, traditionnellement libéral, a en fait été à l’avant-garde de la critique juive de Corbyn, dirigée par son rédacteur en chef Jonathan Freedland, qui considère que « son identité juive est intimement liée à Israël, et qu’attaquer Israël, c’est l’attaquer personnellement (…) il exige le droit exclusif de contrôler les paramètres des discussions sur Israël ». Le mois dernier, il a publié dans son journal une lettre attaquant Corbyn, signée par 68 rabbins.

    Toutes ces attaques ont été plus ou moins orchestrées par le gouvernement israélien, qui soutient directement des groupes qui se sont unis pour faire tomber Corbyn. Cet effort pour détruire le leader travailliste inclus l’utilisation d’une application diffusant des messages via les médias sociaux accusant Corbyn d’antisémitisme. L’application a été développée par le ministère des Affaires stratégiques d’Israël, qui « dirige les efforts secrets d’Israël pour saboter le mouvement de solidarité avec la Palestine, dans le monde entier ».

    La campagne « se payer Corbyn » a deux objectifs principaux. La première est de le retirer de la direction du Parti travailliste, garantissant ainsi qu’il ne sera jamais élu Premier ministre, tout en éliminant du parti tous les membres qui sont perçus comme étant « trop critiques » à l’égard d’Israël. Dans la pratique, cela signifie toute personne critiquant Israël. Deuxièmement, il s’agit d’établir un principe juridique établissant que l’infraction de « crime de haine » antisémite soit spécifiquement définie de manière à inclure la critique d’Israël, ce qui fait qu’il sera criminel d’écrire ou de parler du comportement raciste d’Israël envers sa minorité musulmane et chrétienne tout en rendant impossible de discuter librement de ses crimes de guerre.

    Le principal argument utilisé contre Corbyn est que le Parti travailliste est inondé par l’antisémitisme et que Corbyn ne fait rien, ou pas assez, pour s’y opposer. Certains des coups les plus brutaux portés contre lui sont venus du groupe habituel aux États-Unis. Andrew Sullivan a récemment fait remarquer dans le New York Magazine que « lorsqu’il est apparu que Naz Shah, une nouvelle députée travailliste, avait donné son avis sur Facebook avant d’être élue pour qu’Israël soit transféré aux États-Unis, et que l’ancien maire de Londres, Ken Livingstone, l’a soutenue en soutenant que les nazis avaient initialement favorisé le sionisme, Corbyn n’a pas fait beaucoup d’histoires ». Sullivan a ensuite écrit : « Il est alors apparu que Corbyn lui-même avait souscrit à divers groupes pro-palestiniens sur Facebook où un antisémitisme de base s’est épanoui » et qu’il avait même « … assisté à une réunion sur la Journée commémorative de l’Holocauste en 2010, intitulée ‘Plus jamais pour personne : ‘D’Auschwitz à Gaza’, assimilant les Israéliens aux nazis ».

    En d’autres termes, Corbyn aurait dû être responsable de la qualité des points de vue personnels de Shah et Livingstone, qui ont par la suite été suspendus du Parti travailliste et Livingstone a fini par démissionner. Il aurait également dû éviter les commentaires des Palestiniens sur Facebook parce que des antisémites présumés contribuent occasionnellement à donner leurs opinions et ne devraient reconnaître en aucune façon les crimes de guerre israéliens commis quotidiennement à Gaza.

    Corbyn doit donc accepter le fait qu’il doit être un antisémite, comme le discernent Andrew Sullivan de ce côté-ci de l’Atlantique et une foule de soutiens Israéliens en Grande-Bretagne. Mais le pire crime du dirigeant travailliste qui est considéré comme une « menace existentielle » pour le peuple juif partout dans le monde est sa résistance à la pression exercée sur lui pour qu’il endosse et adopte la définition précise et multidimensionnelle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) de ce qui constitue l’antisémitisme. La définition de base de l’antisémitisme de l’IHRA est suffisamment raisonnable, y compris « une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer sous forme de haine envers les Juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme s’adressent à des individus juifs ou non-juifs et/ou à leurs biens, aux institutions communautaires juives et aux installations religieuses ».

    Le Parti travailliste et Corbyn ont accepté cette définition mais se sont opposés à onze « exemples contemporains d’antisémitisme » également fournis par l’IHRA, dont quatre n’ont rien à voir avec les Juifs et tout à voir avec Israël. Ces exemples sont :

    Accuser des citoyens juifs d’être plus loyaux envers Israël, ou envers les prétendues priorités des Juifs dans le monde entier, qu’envers les intérêts de leurs propres nations.
    Priver le peuple juif de son droit à l’autodétermination, par exemple en prétendant que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste.
    Établir des comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des nazis.
    Appliquer deux poids deux mesures en exigeant d’Israël un comportement qui n’est pas attendu ou exigé d’une autre nation démocratique.
    On peut observer que beaucoup de juifs – pas tous ou même la plupart – mais beaucoup ont une double loyauté dans laquelle l’allégeance à Israël est dominante. Je citerai à titre d’exemple l’actuel ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, qui passe une grande partie de son temps à défendre Israël. Et il y a aussi les juifs américains qui ont espionné pour Israël, y compris Jonathan Pollard et les membres de l’AIPAC, Steven J. Rosen et Keith Weissman, qui ont obtenu des informations classifiées de Lawrence Franklin et ont ensuite transmis ce qu’ils avaient obtenu aux services de renseignements israéliens.

    Et oui, Israël est une « entreprise raciste ». Jetez un coup d’œil à la récente loi sur la nationalité adoptée par la Knesset qui déclare qu’Israël est un État juif. Elle n’accorde l’autodétermination qu’à ceux qui vivent à l’intérieur de ses frontières et qui sont juifs. Et si l’utilisation de distinctions raciales pour une citoyenneté à part entière tout en bombardant des hôpitaux et des écoles, tout en faisant la queue pour tirer sur des milliers de manifestants palestiniens non armés, n’est pas un comportement nazi, alors qu’est-ce que c’est ? Israël et son chef sont parfois comparés aux nazis et à Adolf Hitler parce qu’ils se comportent comme les nazis et Adolf Hitler.

    Et enfin, il y a la définition qui remet en question toute remise en question du fait qu’Israël ne se comporte pas comme les autres nations démocratiques. Eh bien, tout d’abord, Israël n’est pas une démocratie. C’est une théocratie ou une ethnocratie ou, si vous préférez, un État policier. D’autres pays qui se disent démocratiques ont des droits égaux pour tous les citoyens. D’autres démocraties n’ont pas des centaines de milliers de colons qui volent la terre et même les ressources en eau de la population indigène et la colonisent au profit d’un seul segment de sa population. D’autres démocraties ne tirent pas régulièrement sur les manifestants morts et non armés. Combien de démocraties pratiquent actuellement le nettoyage ethnique, comme le font les Juifs israéliens envers les Palestiniens ?

    Corbyn cédera-t-il aux demandes de l’IHRA pour sauver sa peau en tant que chef de parti ? Je pense qu’il le fera, comme il le fait déjà régulièrement en concédant des points et en s’excusant, en rendant publiquement l’obéissance requise à l’Holocauste comme étant « le pire crime du XXe siècle ». Et chaque fois qu’il essaie d’apaiser ceux qui veulent l’attraper, il s’affaiblit. Même s’il se soumettait complètement, les soutiens israéliens qui sont chauds pour l’attraper, ayant le contrôle significatif des médias comme aux États-Unis continueront à attaquer jusqu’à ce qu’ils trouvent le point précis qui le fera tomber. Le Conseil exécutif national du parti travailliste se réunira en septembre pour voter sur la pleine acceptation de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA. S’ils s’agenouillent, comme il est probable, devant cette force majeure, ce sera la fin de la liberté d’expression en Grande-Bretagne. Critiquer Israël et vous irez en prison.

    C’est exactement la même chose qui se passe aux États-Unis. La critique d’Israël ou la protestation contre Israël sera tôt ou tard criminalisée. Je me demande parfois si le sénateur Ben Cardin et les autres qui font la promotion de cette loi sur la haine comprennent vraiment ce qui sera perdu lorsqu’ils sacrifieront la Constitution américaine pour défendre Israël. Une fois que la liberté d’expression aura disparu, elle ne reviendra jamais.

    Philip Giraldi

    Traduit par Wayan, relu par Cat, vérifié par Diane pour le Saker francophone                                                                                                                                    lesakerfrancophone.fr/la-crucifixion-de-jeremy-corbyn-les-amis-disrael-demandent-sa-totale-reddition

  • Indigenous Women Have Been Disappearing for Generations. Politicians Are Finally Starting to Notice.

    https://theintercept.com/2018/05/31/missing-and-murdered-indigenous-women

    Aux États-Unis comme au Canada

    Women on the Yakama Indian Reservation in Washington state didn’t have any particular term for the way the violent deaths and sudden disappearances of their sisters, mothers, friends, and neighbors had become woven into everyday life.

    “I didn’t know, like many, that there was a title, that there was a word for it,” said Roxanne White, who is Yakama and Nez Perce and grew up on the reservation. White has become a leader in the movement to address the disproportionate rates of homicide and missing persons cases among American Indian women, but the first time she heard the term “missing and murdered Indigenous women” was less than two years ago, at a Dakota Access pipeline resistance camp at Standing Rock. There, she met women who had traveled from Canada to speak about disappearances in First Nations to the north, where Prime Minister Justin Trudeau’s administration launched a historic national inquiry into the issue in 2016.

    #nations_premières #états-unis #canada #féminicide

    • #NotInvisible: Why are Native American women vanishing?

      The searchers rummage through the abandoned trailer, flipping over a battered couch, unfurling a stained sheet, looking for clues. It’s blistering hot and a grizzly bear lurking in the brush unleashes a menacing growl. But they can’t stop.

      Not when a loved one is still missing.

      The group moves outside into knee-deep weeds, checking out a rusted garbage can, an old washing machine — and a surprise: bones.

      Ashley HeavyRunner Loring, a 20-year-old member of the Blackfeet Nation, was last heard from around June 8, 2017. Since then her older sister, Kimberly, has been looking for her.

      She has logged about 40 searches, with family from afar sometimes using Google Earth to guide her around closed roads. She’s hiked in mountains, shouting her sister’s name. She’s trekked through fields, gingerly stepping around snakes. She’s trudged through snow, rain and mud, but she can’t cover the entire 1.5 million-acre reservation, an expanse larger than Delaware.

      “I’m the older sister. I need to do this,” says 24-year-old Kimberly, swatting away bugs, her hair matted from the heat. “I don’t want to search until I’m 80. But if I have to, I will.”

      Ashley’s disappearance is one small chapter in the unsettling story of missing and murdered Native American women and girls. No one knows precisely how many there are because some cases go unreported, others aren’t documented thoroughly and there isn’t a specific government database tracking these cases. But one U.S. senator with victims in her home state calls this an epidemic, a long-standing problem linked to inadequate resources, outright indifference and a confusing jurisdictional maze.

      Now, in the era of #MeToo, this issue is gaining political traction as an expanding activist movement focuses on Native women — a population known to experience some of the nation’s highest rates of murder, sexual violence and domestic abuse.

      “Just the fact we’re making policymakers acknowledge this is an issue that requires government response, that’s progress in itself,” says Annita Lucchesi, a cartographer and descendant of the Cheyenne who is building a database of missing and murdered indigenous women in the U.S. and Canada — a list of some 2,700 names so far.

      As her endless hunt goes on, Ashley’s sister is joined on this day by a cousin, Lissa, and four others, including a family friend armed with a rifle and pistols. They scour the trailer where two “no trespassing” signs are posted and a broken telescope looks out the kitchen window. One of Ashley’s cousins lived here, and there are reports it’s among the last places she was seen.

      “We’re following every rumor there is, even if it sounds ridiculous,” Lissa Loring says.

      This search is motivated, in part, by the family’s disappointment with the reservation police force — a common sentiment for many relatives of missing Native Americans.

      Outside, the group stumbles upon something intriguing: the bones, one small and straight, the other larger and shaped like a saddle. It’s enough to alert police, who respond in five squad cars, rumbling across the ragged field, kicking up clouds of dust. After studying the bones, one officer breaks the news: They’re much too large for a human; they could belong to a deer.

      There will be no breakthrough today. Tomorrow the searchers head to the mountains.

      _

      For many in Native American communities across the nation, the problem of missing and murdered women is deeply personal.

      “I can’t think of a single person that I know ... who doesn’t have some sort of experience,” says Ivan MacDonald, a member of the Blackfeet Nation and a filmmaker. “These women aren’t just statistics. These are grandma, these are mom. This is an aunt, this is a daughter. This is someone who was loved ... and didn’t get the justice that they so desperately needed.”

      MacDonald and his sister, Ivy, recently produced a documentary on Native American women in Montana who vanished or were killed. One story hits particularly close to home. Their 7-year-old cousin, Monica, disappeared from a reservation school in 1979. Her body was found frozen on a mountain 20 miles away, and no one has ever been arrested.

      There are many similar mysteries that follow a pattern: A woman or girl goes missing, there’s a community outcry, a search is launched, a reward may be offered. There may be a quick resolution. But often, there’s frustration with tribal police and federal authorities, and a feeling many cases aren’t handled urgently or thoroughly.

      So why does this happen? MacDonald offers his own harsh assessment.

      “It boils down to racism,” he argues. “You could sort of tie it into poverty or drug use or some of those factors ... (but) the federal government doesn’t really give a crap at the end of the day.”

      Tribal police and investigators from the federal Bureau of Indian Affairs serve as law enforcement on reservations, which are sovereign nations. But the FBI investigates certain offenses and, if there’s ample evidence, the U.S. Department of Justice prosecutes major felonies such as murder, kidnapping and rape if they happen on tribal lands.

      Former North Dakota federal prosecutor Tim Purdon calls it a “jurisdictional thicket” of overlapping authority and different laws depending on the crime, where it occurred (on a reservation or not) and whether a tribal member is the victim or perpetrator. Missing person cases on reservations can be especially tricky. Some people run away, but if a crime is suspected, it’s difficult to know how to get help.

      “Where do I go to file a missing person’s report?” Purdon asks. “Do I go to the tribal police? ... In some places they’re underfunded and undertrained. The Bureau of Indian Affairs? The FBI? They might want to help, but a missing person case without more is not a crime, so they may not be able to open an investigation. ... Do I go to one of the county sheriffs? ... If that sounds like a horribly complicated mishmash of law enforcement jurisdictions that would tremendously complicate how I would try to find help, it’s because that’s what it is.”

      Sarah Deer, a University of Kansas professor, author of a book on sexual violence in Indian Country and member of the Muscogee (Creek) Nation, offers another explanation for the missing and murdered: Native women, she says, have long been considered invisible and disposable in society, and those vulnerabilities attract predators.

      “It’s made us more of a target, particularly for the women who have addiction issues, PTSD and other kinds of maladies,” she says. “You have a very marginalized group, and the legal system doesn’t seem to take proactive attempts to protect Native women in some cases.”

      Those attitudes permeate reservations where tribal police are frequently stretched thin and lack training and families complain officers don’t take reports of missing women seriously, delaying searches in the first critical hours.

      “They almost shame the people that are reporting, (and say), ’Well, she’s out drinking. Well, she probably took up with some man,’” says Carmen O’Leary, director of the Native Women’s Society of the Great Plains. “A lot of times families internalize that kind of shame, (thinking) that it’s her fault somehow.”

      Matthew Lone Bear spent nine months looking for his older sister, Olivia — using drones and four-wheelers, fending off snakes and crisscrossing nearly a million acres, often on foot. The 32-year-old mother of five had last been seen driving a Chevy Silverado on Oct. 25, 2017, in downtown New Town, on the oil-rich terrain of North Dakota’s Fort Berthold Reservation.

      On July 31, volunteers using sonar found the truck with Olivia inside submerged in a lake less than a mile from her home. It’s a body of water that had been searched before, her brother says, but “obviously not as thoroughly, or they would have found it a long time ago.”

      Lone Bear says authorities were slow in launching their search — it took days to get underway — and didn’t get boats in the water until December, despite his frequent pleas. He’s working to develop a protocol for missing person cases for North Dakota’s tribes “that gets the red tape and bureaucracy out of the way,” he says.

      The FBI is investigating Olivia’s death. “She’s home,” her brother adds, “but how did she get there? We don’t have any of those answers.”

      Other families have been waiting for decades.

      Carolyn DeFord’s mother, Leona LeClair Kinsey, a member of the Puyallup Tribe, vanished nearly 20 years ago in La Grande, Oregon. “There was no search party. There was no, ’Let’s tear her house apart and find a clue,’” DeFord says. “I just felt hopeless and helpless.” She ended up creating her own missing person’s poster.

      “There’s no way to process the kind of loss that doesn’t stop,” says DeFord, who lives outside Tacoma, Washington. “Somebody asked me awhile back, ’What would you do if you found her? What would that mean?’... It would mean she can come home. She’s a human being who deserves to be honored and have her children and her grandchildren get to remember her and celebrate her life.”

      It’s another Native American woman whose name is attached to a federal bill aimed at addressing this issue. Savanna LaFontaine-Greywind, 22, was murdered in 2017 while eight months pregnant. Her body was found in a river, wrapped in plastic and duct tape. A neighbor in Fargo, North Dakota, cut her baby girl from her womb. The child survived and lives with her father. The neighbor, who pleaded guilty, was sentenced to life without parole; her boyfriend’s trial is set to start in September.

      In a speech on the Senate floor last fall, North Dakota Democrat Heidi Heitkamp told the stories of four other Native American women from her state whose deaths were unsolved. Displaying a giant board featuring their photos, she decried disproportionate incidences of violence that go “unnoticed, unreported or underreported.”

      Her bill, “Savanna’s Act,” aims to improve tribal access to federal crime information databases. It would also require the Department of Justice to develop a protocol to respond to cases of missing and murdered Native Americans and the federal government to provide an annual report on the numbers.

      At the end of 2017, Native Americans and Alaska Natives made up 1.8 percent of ongoing missing cases in the FBI’s National Crime Information Center database, even though they represent 0.8 percent of the U.S. population. These cases include those lingering and open from year to year, but experts say the figure is low, given that many tribes don’t have access to the database. Native women accounted for more than 0.7 percent of the missing cases — 633 in all — though they represent about 0.4 percent of the U.S. population.

      “Violence against Native American women has not been prosecuted,” Heitkamp said in an interview. “We have not really seen the urgency in closing cold cases. We haven’t seen the urgency when someone goes missing. ... We don’t have the clear lines of authority that need to be established to prevent these tragedies.”

      In August, Sen. Jon Tester, a Montana Democrat, asked the leaders of the Senate Committee on Indian Affairs to hold a hearing to address the problem.

      Lawmakers in a handful of states also are responding. In Montana, a legislative tribal relations committee has proposals for five bills to deal with missing persons. In July 2017, 22 of 72 missing girls or women — or about 30 percent — were Native American, according to Montana’s Department of Justice. But Native females comprise only 3.3 percent of the state’s population.

      It’s one of many statistics that reveal a grim reality.

      On some reservations, Native American women are murdered at a rate more than 10 times the national average and more than half of Alaska Native and Native women have experienced sexual violence at some point, according to the U.S. Justice Department. A 2016 study found more than 80 percent of Native women experience violence in their lifetimes.

      Yet another federal report on violence against women included some startling anecdotes from tribal leaders. Sadie Young Bird, who heads victim services for the Three Affiliated Tribes at Fort Berthold, described how in 1½ years, her program had dealt with five cases of murdered or missing women, resulting in 18 children losing their mothers; two cases were due to intimate partner violence.

      “Our people go missing at an alarming rate, and we would not hear about many of these cases without Facebook,” she said in the report.

      Canada has been wrestling with this issue for decades and recently extended a government inquiry that began in 2016 into missing and murdered indigenous women. A report by the Royal Canadian Mounted Police concluded that from 1980 to 2012 there were 1,181 indigenous women murdered or whose missing person cases were unresolved. Lucchesi, the researcher, says she found an additional 400 to 500 cases in her database work.

      Despite some high-profile cases in the U.S., many more get scant attention, Lucchesi adds.

      “Ashley has been the face of this movement,” she says. “But this movement started before Ashley was born. For every Ashley, there are 200 more.”

      Browning is the heart of the Blackfeet Nation, a distinctly Western town with calf-roping competitions, the occasional horseback rider ambling down the street — and a hardscrabble reality. Nearly 40 percent of the residents live in poverty. The down-and-out loiter on corners. Shuttered homes with “Meth Unit” scrawled on wooden boards convey the damage caused by drugs.

      With just about 1,000 residents, many folks are related and secrets have a way of spilling out.

      “There’s always somebody talking,” says Ashley’s cousin, Lissa, “and it seems like to us since she disappeared, everybody got quiet. I don’t know if they’re scared, but so are we. That’s why we need people to speak up.”

      Missing posters of Ashley are displayed in grocery stores and the occasional sandwich shop. They show a fresh-faced, grinning woman, flashing the peace sign. In one, she gazes into the camera, her long hair blowing in the wind.

      One of nine children, including half-siblings, Ashley had lived with her grandmother outside town. Kimberly remembers her sister as funny and feisty, the keeper of the family photo albums who always carried a camera. She learned to ride a horse before a bike and liked to whip up breakfasts of biscuits and gravy that could feed an army.

      She was interested in environmental science and was completing her studies at Blackfeet Community College, with plans to attend the University of Montana.

      Kimberly says Ashley contacted her asking for money. Days later, she was gone.

      At first, her relatives say, tribal police suggested Ashley was old enough to take off on her own. The Bureau of Indian Affairs investigated, teaming up with reservation police, and interviewed 55 people and conducted 38 searches. There are persons of interest, spokeswoman Nedra Darling says, but she wouldn’t elaborate. A $10,000 reward is being offered.

      The FBI took over the case in January after a lead steered investigators off the reservation and into another state. The agency declined comment.

      Ashley’s disappearance is just the latest trauma for the Blackfeet Nation.

      Theda New Breast, a founder of the Native Wellness Institute, has worked with Lucchesi to compile a list of missing and murdered women in the Blackfoot Confederacy — four tribes in the U.S. and Canada. Long-forgotten names are added as families break generations of silence. A few months ago, a woman revealed her grandmother had been killed in the 1950s by her husband and left in a shallow grave.

      “Everybody knew about it, but nobody talked about it,” New Breast says, and others keep coming forward — perhaps, in part, because of the #MeToo movement. “Every time I bring out the list, more women tell their secret. I think that they find their voice.”

      Though these crimes have shaken the community, “there is a tendency to be desensitized to violence,” says MacDonald, the filmmaker. “I wouldn’t call it avoidance. But if we would feel the full emotions, there would be people crying in the streets.”

      His aunt, Mabel Wells, would be among them.

      Nearly 40 years have passed since that December day when her daughter, Monica, vanished. Wells remembers every terrible moment: The police handing her Monica’s boot after it was found by a hunter and the silent scream in her head: “It’s hers! It’s hers!” Her brother describing the little girl’s coat flapping in the wind after her daughter’s body was found frozen on a mountain. The pastor’s large hands that held hers as he solemnly declared: “Monica’s with the Lord.”

      Monica’s father, Kenny Still Smoking, recalls that a medicine man told him his daughter’s abductor was a man who favored Western-style clothes and lived in a red house in a nearby town, but there was no practical way to pursue that suggestion.

      He recently visited Monica’s grave, kneeling next to a white cross peeking out from tall grass, studying his daughter’s smiling photo, cracked with age. He gently placed his palm on her name etched into a headstone. “I let her know that I’m still kicking,” he says.

      Wells visits the gravesite, too — every June 2, Monica’s birthday. She still hopes to see the perpetrator caught. “I want to sit with them and say, ‘Why? Why did you choose my daughter?’”

      Even now, she can’t help but think of Monica alone on that mountain. “I wonder if she was hollering for me, saying, ‘Mom, help!’”

      _

      Ash-lee! Ash-lee!! Ash-lee! Ash-lee!!

      Some 20 miles northwest of Browning, the searchers have navigated a rugged road lined with barren trees scorched from an old forest fire. They have a panoramic view of majestic snowcapped mountains. A woman’s stained sweater was found here months ago, making the location worthy of another search. It’s not known whether the garment may be Ashley’s.

      First Kimberly, then Lissa Loring, call Ashley’s name — in different directions. The repetition four times by each woman is a ritual designed to beckon someone’s spirit.

      Lissa says Ashley’s disappearance constantly weighs on her. “All that plays in my head is where do we look? Who’s going to tell us the next lead?”

      That weekend at the annual North American Indian Days in Browning, the family marched in a parade with a red banner honoring missing and murdered indigenous women. They wore T-shirts with an image of Ashley and the words: “We will never give up.”

      Then Ashley’s grandmother and others took to a small arena for what’s known as a blanket dance, to raise money for the search. As drums throbbed, they grasped the edges of a blue blanket. Friends stepped forward, dropping in cash, some tearfully embracing Ashley’s relatives.

      The past few days reminded Kimberly of a promise she’d made to Ashley when their mother was wrestling with substance abuse problems and the girls were briefly in a foster home. Kimberly was 8 then; Ashley was just 5.

      “’We have to stick together,’” she’d told her little sister.

      “I told her I would never leave her. And if she was going to go anywhere, I would find her.”


      https://apnews.com/cb6efc4ec93e4e92900ec99ccbcb7e05

    • Missing and Murdered Aboriginal Women: A National Operational Overview

      Executive summary

      In late 2013, the Commissioner of the RCMP initiated an RCMP-led study of reported incidents of missing and murdered Aboriginal women across all police jurisdictions in Canada.

      This report summarizes that effort and will guide Canadian Police operational decision-making on a solid foundation. It will mean more targeted crime prevention, better community engagement and enhanced accountability for criminal investigations. It will also assist operational planning from the detachment to national level. In sum, it reveals the following:

      Police-recorded incidents of Aboriginal female homicides and unresolved missing Aboriginal females in this review total 1,181 – 164 missing and 1,017 homicide victims.
      There are 225 unsolved cases of either missing or murdered Aboriginal females: 105 missing for more than 30 days as of November 4, 2013, whose cause of disappearance was categorized at the time as “unknown” or “foul play suspected” and 120 unsolved homicides between 1980 and 2012.
      The total indicates that Aboriginal women are over-represented among Canada’s murdered and missing women.
      There are similarities across all female homicides. Most homicides were committed by men and most of the perpetrators knew their victims — whether as an acquaintance or a spouse.
      The majority of all female homicides are solved (close to 90%) and there is little difference in solve rates between Aboriginal and non-Aboriginal victims.

      This report concludes that the total number of murdered and missing Aboriginal females exceeds previous public estimates. This total significantly contributes to the RCMP’s understanding of this challenge, but it represents only a first step.

      It is the RCMP’s intent to work with the originating agencies responsible for the data herein to release as much of it as possible to stakeholders. Already, the data on missing Aboriginal women has been shared with the National Centre for Missing Persons and Unidentified Remains (NCMPUR), which will be liaising with policing partners to publish additional cases on the Canada’s Missing website. Ultimately, the goal is to make information more widely available after appropriate vetting. While this matter is without question a policing concern, it is also a much broader societal challenge.

      The collation of this data was completed by the RCMP and the assessments and conclusions herein are those of the RCMP alone. The report would not have been possible without the support and contribution of the Canadian Centre for Justice Statistics at Statistics Canada.

      As with any effort of such magnitude, this report needs to be caveated with a certain amount of error and imprecision. This is for a number of reasons: the period of time over which data was collected was extensive; collection by investigators means data is susceptible to human error and interpretation; inconsistency of collection of variables over the review period and across multiple data sources; and, finally, definitional challenges.

      The numbers that follow are the best available data to which the RCMP had access to at the time the information was collected. They will change as police understanding of cases evolve, but as it stands, this is the most comprehensive data that has ever been assembled by the Canadian policing community on missing and murdered Aboriginal women.

      http://www.rcmp-grc.gc.ca/en/missing-and-murdered-aboriginal-women-national-operational-overview
      #rapport

    • Ribbons of shame: Canada’s missing and murdered Indigenous women

      In Canada, Jessie Kolvin uncovers a shameful record of missing and murdered Indigenous women and girls. Examining the country’s ingrained racism, she questions whether Justin Trudeau’s government has used the issue for political gain.
      In 2017, Canada celebrated its 150th birthday. The country was ablaze with pride: mountain and prairie, metropolis and suburb, were swathed in Canadian flags bearing that distinctive red maple leaf.

      My eye was accustomed to the omnipresent crimson, so when I crossed a bridge in Toronto and saw dozens of red ribbons tied to the struts, I assumed they were another symbol of national honour and celebration.

      Positive energy imbued even the graffiti at the end of the bridge, which declared that, “Tout est possible”. I reflected that perhaps it really was possible to have a successful democracy that was progressive and inclusive and kind: Canada was living proof.

      Then my friend spoke briefly, gravely: “These are a memorial to the missing and murdered Indigenous* women.”

      In a moment, my understanding of Canada was revolutionised. I was compelled to learn about the Indigenous women and girls – believed to number around 4,000, although the number continues to rise – whose lives have been violently taken.

      No longer did the red of the ribbons represent Canadian pride; suddenly it signified Canadian shame, and Indigenous anger and blood.

      At home, I Googled: “missing and murdered Indigenous women”. It returned 416,000 results all peppered with the shorthand “MMIW”, or “MMIWG” to include girls. The existence of the acronym suggested that this was not some limited or niche concern.

      It was widespread and, now at least, firmly in the cultural and political consciousness.

      The description records that her sister, Jane, has “repeatedly called for a national inquiry into missing and murdered aboriginal women.”

      The oldest is 83, the youngest nine months. A random click yields the story of Angela Williams, a mother of three girls, who went missing in 2001 and was found dumped in a ditch beside a rural road in British Columbia.

      Another offers Tanya Jane Nepinak, who in 2011 didn’t return home after going to buy a pizza a few blocks away. A man has been charged with second-degree murder in relation to her disappearance, but her body has never been found.

      The description records that her sister, Jane, has “repeatedly called for a national inquiry into missing and murdered aboriginal women.”

      According to the Royal Canadian Mounted Police, Native American women constitute just 4.3% of the Canadian population but 16% of homicide victims. It isn’t a mystery as to why.

      Indigenous peoples are less likely than white Canadians to complete their education, more likely to be jobless, more likely to live in insecure housing, and their health – both physical and mental – is worse.

      Alcoholism and drug abuse abound, and Indigenous women are more likely to work in the sex trade. These environments breed vulnerability and violence, and violence tends to be perpetrated against women.

      Amnesty International has stated that Indigenous women in particular tend to be targeted because the “police in Canada have often failed to provide Indigenous women with an adequate standard of protection”.

      When police do intervene in Indigenous communities, they are often at best ineffectual and at worst abusive. Indigenous women are not, it appears, guaranteed their “right to life, liberty and security of the person” enshrined in the Canadian Charter of Rights and Freedoms.

      It didn’t take me long to realise that many of these problems – Indigenous women’s vulnerability, the violence perpetrated against them, the failure to achieve posthumous justice – can be partly blamed on the persistence of racism.

      Successive governments have failed to implement substantial change. Then Prime Minister Stephen Harper merely voiced what had previously been tacit when he said in 2014 that the call for an inquiry “isn’t really high on our radar”.

      If this is believable of Harper, it is much less so of his successor Justin Trudeau. With his fresh face and progressive policies, I had heralded his arrival. Many Native Americans shared my optimism.

      For Trudeau certainly talked the talk: just after achieving office, he told the Assembly of First Nations that: “It is time for a renewed, nation-to-nation relationship with First Nations peoples, one that understands that the constitutionally guaranteed rights of First Nations in Canada are not an inconvenience but rather a sacred obligation.”

      Trudeau committed to setting up a national public inquiry which would find the truth about why so many Indigenous women go missing and are murdered, and which would honour them.

      https://lacuna.org.uk/justice/ribbons-of-shame-canadas-missing-and-murdered-indigenous-women
      #disparitions #racisme #xénophobie

  • Les détenus canadiens ne mangent pas à leur faim 1 novembre 2017 - Hélène Buzzetti

    L’enquêteur correctionnel juge que de petites portions risquent d’engendrer de gros problèmes de sécurité

    « Le fait de jouer avec la nourriture de personnes affamées et frustrées peut avoir des conséquences néfastes involontaires », écrit l’enquêteur correctionnel Ivan Zinger.
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/511776/gastronomie-carcerale
    Les prisonniers fédéraux ont faim. C’est du moins la conclusion à laquelle arrive l’enquêteur correctionnel du Canada, qui montre du doigt la refonte des cuisines carcérales effectuée sous le régime conservateur de Stephen Harper. La centralisation de la préparation des repas a certes réduit le coût des portions, mais celles-ci sont également réduites, moins soutenantes et moins goûteuses.

    L’insatisfaction a tellement augmenté qu’elle a conduit, dans le cas le plus extrême, à une émeute mortelle en Saskatchewan.


    Le Service correctionnel du Canada (SCC) a mis progressivement en place, dans le cadre du plan de réduction du déficit du précédent gouvernement, un système de « cuisson refroidissement » . La nourriture consommée dans l’établissement n’est plus préparée sur place par les détenus eux-mêmes. Elle est plutôt apprêtée, jusqu’à deux semaines d’avance, dans des cuisines centralisées régionales, puis congelée et distribuée dans les établissements qui la réchaufferont. Le coût quotidien de la nourriture fournie à chaque détenu ne doit pas dépasser 5,41 $.
     
    Chaque détenu reçoit un total de 2600 calories par jour, ce qui correspond, selon le Guide alimentaire du Canada, à l’apport recommandé pour un homme peu actif de 31 à 50 ans. L’apport recommandé pour les hommes de 18 à 30 ans varie plutôt de 2450 à 3300 calories, selon leur niveau d’activité. Or la moyenne d’âge dans les prisons canadiennes est de 37 ans, et les hommes de moins de 30 ans composent « la majeure partie de la population », selon l’enquêteur correctionnel.
     
    Résultat : le niveau de tension a augmenté dans les établissements. « Le fait de jouer avec la nourriture de personnes affamées et frustrées peut avoir des conséquences néfastes involontaires », écrit l’enquêteur correctionnel Ivan Zinger, qui signe ici son premier rapport annuel depuis sa nomination en janvier.
     
    « La nourriture […] est essentielle à la santé et à la sécurité dans le milieu carcéral. » Elle a été, écrit-il, « un des facteurs » qui ont fait éclater l’émeute au pénitencier de la Saskatchewan en décembre 2016. Cette émeute avait duré trois heures et demie et s’était soldée par la mort d’un détenu. Les prisonniers se plaignaient de la taille des portions de nourriture et du trop faible apport en protéines.
     
    De manière plus générale, note l’enquêteur, cette réforme a entraîné « des centaines de plaintes et a créé de la tension dans tous les pénitenciers ». Le Service correctionnel estime que la transformation a généré des économies de 6,4 millions de dollars.
     
    En Grande-Bretagne, note M. Zinger, son homologue a conclu que la mauvaise qualité de la nourriture servie et la petitesse des portions pourraient « servir de catalyseur d’agressions et de dissidences ». M. Zinger recommande au SCC de mener une étude pour comparer le prix des portions et leur taille avant et après le changement. La réforme est pleinement en vigueur depuis environ deux ans, indique-t-on.
     
    Port-Cartier fait exception  
    Le pénitencier à sécurité maximale de Port-Cartier, sur la Côte-Nord, est exempté de cette réforme culinaire, comme quelques autres établissements trop isolés. Or, note l’enquêteur, la prison a réussi à respecter le budget alloué par prisonnier tout en fournissant une nourriture plus appréciée. On y cuisine le pain et les muffins, par exemple. Selon les témoignages entendus, des prisonniers refuseraient de se faire transférer vers des établissements à sécurité intermédiaire afin de ne pas être soumis au nouveau régime.
     
    « C’est un peu renversant, quand on sait les restrictions à la liberté qui existent dans un pénitencier à sécurité maximale, que les détenus préfèrent rester dans cet environnement plutôt que de bénéficier de moins de restrictions simplement à cause de la nourriture », a lancé M. Zinger en conférence de presse.
     
    Cette centralisation culinaire a aussi affecté négativement la formation professionnelle des prisonniers en réduisant le nombre d’emplois disponibles (entre 300 et 400 emplois de moins, selon le bureau de l’enquêteur) et la qualité de ceux-ci.
     
    « Ce sont de grandes marmites et les détenus ne font qu’y déverser des contenants avec des codes barres, des aliments pré-pesés. Ils font tout bouillir. Que ce soit poulet, boeuf, porc, tout est bouilli pendant 45 minutes ou une heure et demie. Au fond des marmites, il y a un gros boyau qui déverse le liquide dans des sacs de plastique avec des codes barres. […] Ce genre de travail requiert très peu d’habiletés ou de compétences comparativement au système d’avant ou comme à Port-Cartier, où on pense même à introduire un programme de formation professionnelle de cuisinier. »

    #faim #prison #rétention #carcéral #Canada #détenus #cuisson_refroidissement #beurk #alimentation

  • I am an Arctic researcher. Donald Trump is deleting my citations | Victoria Herrmann | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/mar/28/arctic-researcher-donald-trump-deleting-my-citations

    Just three years ago, Arctic researchers witnessed another world leader remove thousands of scientific documents from the public domain. In 2014, then Canadian prime minister Stephen Harper closed 11 department of fisheries and oceans regional libraries, including the only Arctic center. Hundreds of reports and studies containing well over a century of research were destroyed in that process – a historic loss from which we still have not recovered.

    These back-to-back data deletions come at a time when the Arctic is warming twice as fast as the global average. Just this week, it was reported that the Arctic’s winter sea ice dropped to its lowest level in recorded history

    (...) It is hard enough for modern Arctic researchers to perform experiments and collect data to fill the gaps left by historic scientific expeditions. While working in one of the most physically demanding environments on the planet, we don’t have time to fill new data gaps created by political malice.

    So please, President Trump, stop deleting my citations.

    Antarctica and the strategic plan for biodiversity
    http://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.2001656

    #arctique #research #data

  • Les scientifiques américains entrent en résistance contre l’administration Trump

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/01/28/aux-etats-unis-la-science-en-resistance-contre-l-administration-trump_507048

    Les agences fédérales liées à la recherche sont réduites au silence ou soumises à un contrôle politique tatillon. Une Marche pour la science est prévue bientôt à Washington pour protester.

    Si l’initiative s’avère couronnée de succès, l’histoire retiendra qu’elle a commencé comme une simple conversation sur le site Internet Reddit. Le 21 janvier, quelques internautes discutent, sur ce réseau social, de l’organisation d’une Marche pour la science – à l’image de la Marche des femmes, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de manifestants à Washington, au lendemain de l’investiture de Donald Trump.

    Six jours plus tard, vendredi 27 janvier, le mouvement avait son logo et son site, comptait près de 230 000 abonnés à ses comptes Facebook et Twitter, et annonçait que la date de la manifestation serait arrêtée dans les prochains jours.

    En une semaine, l’administration qui s’est installée à Washington a largement contribué à cette mobilisation des scientifiques. Plusieurs événements ont mis le feu aux poudres.
    Dès le 23 janvier, des informations de presse ont fait état du gel des financements accordés par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) – contributions aux travaux de recherche soutenus par l’agence, bourses de thèse, participation à des projets de dépollution, etc.

    Gel des subventions

    L’institution – à la fois agence d’expertise et ministère de l’environnement – doit être confiée à Scott Pruitt. Lorsqu’il était procureur général de l’Oklahoma, ce dernier, climatosceptique déclaré, a poursuivi à quatorze reprises l’agence dont il doit prendre la tête, selon le décompte du New York Times. A chaque fois, il contestait les décisions de l’EPA lors de ses contentieux avec des industriels.
    En attendant le vote du Sénat confirmant l’arrivée de M. Pruitt à la tête de l’EPA, un mémo interne obtenu par le Huffington Post indique que la direction de la communication de l’agence a promulgué des restrictions drastiques à son personnel. Et ce, « jusqu’à ce que des directives soient reçues de la nouvelle administration » : « Aucun communiqué de presse ne sera publié vers l’extérieur », « aucune publication sur les réseaux sociaux ne sera publiée », ni « aucun billet de blog », « aucun nouveau contenu ne sera déposé sur aucun site Web » maintenu par l’agence, etc.

    Le mémo ajoute qu’un « conseiller en stratégie numérique rejoindra [l’agence] pour superviser les médias sociaux », précisant que « le contrôle des comptes » des personnels de l’agence « devrait être plus centralisé » à l’avenir. Les comptes Twitter officiels de l’EPA sont muets depuis le 19 janvier.


    Myron Ebell, chargé par Donald Trump de superviser la transition à la tête de l’EPA, prévoit des coupes dans les effectifs et le budget de cett agence.

    Selon Myron Ebell, haut responsable du Competitive Enterprise Institute (un think tank financé par des intérêts industriels) et chargé par Donald Trump de superviser la transition à la tête de l’EPA, un tel gel des subventions accordées par l’agence n’est pas sans précédent. « Ils essaient de geler les choses pour être sûrs qu’il ne se produit rien qu’ils ne veulent pas voir se produire, a-t-il déclaré à ProPublica. Ils veulent être sûrs de pouvoir viser les réglementations en cours, les contrats, les subventions, les embauches avant qu’ils ne soient effectifs. »

    Contrôle étroit

    Pour peu que ce gel soit temporaire, il serait « une pratique similaire à ce que des administrations précédentes ont fait pendant la période de transition », confirme le physicien Rush Holt, patron de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), la société savante éditrice de la revue Science. « Cependant, ajoute-t-il, le niveau d’anxiété est tel qu’il faut faire éclater les ballons d’essai, avant qu’ils ne deviennent une politique permanente. »

    Tout au long de la semaine écoulée, d’autres institutions fédérales étroitement connectées au monde de la recherche se sont révélées soumises à un contrôle étroit. Un mémo interne des National Institutes of Health (NIH), révélé le 24 janvier par une société savante (l’American Society for Biochemistry and Molecular Biology), précise que les employés de l’institution de recherche biomédicale ne sont en outre pas autorisés, jusqu’à nouvel ordre, à répondre aux sollicitations de parlementaires.

    Des départements du ministère de l’agriculture (USDA) dévolus à la recherche agronomique ont également été sujets à de semblables contraintes, mais l’USDA a déclaré que le mémo interne dévoilé par la presse avait été envoyé par erreur.

    En une semaine, une dizaine de comptes Twitter ont ainsi été créés pour remplacer les comptes des agences fédérales réduites au silence ou à un contrôle politique tatillon. Le compte « alternatif » de l’EPA (@altUSEPA), créé le 25 janvier, comptait 185 000 abonnés deux jours plus tard ; le compte « renégat » de la NASA (@RogueNASA), créé le même jour, avait de son côté 625 000 abonnés. Impossible, toutefois, de savoir si ces fils Twitter sont bel et bien, comme ils prétendent l’être, alimentés par des employés de ces agences fédérales entrés « en résistance ».

    Des sociétés savantes sortent de leur réserve

    Le 24 janvier, la découverte que des Tweet anodins sur le changement climatique, émis par le compte du parc national des Badlands (Dakota du Sud), avaient été effacés a suscité un émoi considérable sur les réseaux sociaux. Mais, selon des sources internes au parc, citées par le Washington Post, la suppression de ces messages aurait été décidée en interne, sans pressions extérieures.

    D’autres révélations ont jeté plus de trouble encore. La veille, le Washington Post révélait que, deux semaines plus tôt, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) annulaient discrètement et sans explications une conférence internationale prévue pour se tenir en février à Atlanta, sur le thème du changement climatique et de la santé…

    Mais une société savante, l’American Public Health Association, a déclaré, le 27 janvier, qu’elle prendrait le relais des CDC et organiserait l’événement sans recourir à des fonds fédéraux. Les CDC n’ont pas répondu aux sollicitations du Monde.

    Plusieurs grandes sociétés savantes sortent ainsi de leur réserve. Le 26 janvier, Christine McEntee, directrice exécutive de l’American Geophysical Union (AGU) qui rassemble 60 000 chercheurs internationaux en sciences de la terre, écrivait à la direction intérimaire de l’EPA (nommée en attendant la validation de M. Pruitt par le Sénat) son « inquiétude à propos des directives de l’agence pour faire cesser les communications avec le public ». « Nous sommes préoccupés par le fait que ces directives bafouent les principes d’intégrité et de transparence de la recherche, poursuivait Mme McEntee. Cela pourrait même violer les règles d’intégrité scientifique de votre propre agence. »
    « La communauté scientifique hautement préoccupée »

    Outre la liberté de communiquer leurs résultats, des scientifiques employés par des agences ou des laboratoires fédéraux craignent surtout pour la sauvegarde de données scientifiques cruciales à la poursuite de leur activité de recherche.

    « Peu après l’élection de novembre 2016, des scientifiques ont commencé à télécharger et à archiver une variété de données sur le changement climatique, et à les stocker sur des sites d’archivage comme WayBackMachine », raconte Rush Holt. Selon lui, l’inquiétude est telle que des entreprises de fourniture de gaz ou d’électricité archivent elles aussi, « par prudence extrême », de telles données de crainte qu’elles ne soient bientôt plus accessibles.

    Jusqu’à présent, rien n’a semble-t-il été effacé des serveurs tenus par des agences fédérales. « Le Canada a récemment montré que des bases de données scientifiques pouvaient être détruites, dit le patron de l’AAAS. En 2014, le gouvernement [de Stephen Harper] a fermé un grand nombre de bibliothèques scientifiques et a détruit les archives qu’elles contenaient. C’est à cause de ces précédents que la communauté scientifique est hautement préoccupée des premières mesures de l’administration Trump et de ce qu’elles signifient pour l’intégrité future de l’information scientifique. »

  • North American summit dominated by Brexit fallout and geopolitical rivalries - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2016/06/30/nasu-j30.html

    President Barack Obama, Mexican President Enrique Peña Nieto and Canadian Prime Minister Justin Trudeau met in Ottawa yesterday for the long-delayed North American Leaders’ Summit.

    The meeting of the heads of government of the three North American countries, which through the North American Free Trade Agreement (NAFTA) form an economic bloc, was originally slated for February 2015. But former Canadian Prime Minister Stephen Harper put it off due to ongoing tensions with the US, principally related to the Keystone XL oil pipeline and frictions with Mexico over Canadian visa restrictions on Mexican citizens. Initiated in 2005, the North American Leaders’ Summit is supposed to be an annual event, but yesterday’s was the first to be hosted by Canada in almost a decade.

    #états-unis #géopolitique #géostratégie

  • Nine years of censorship
    http://www.nature.com/news/nine-years-of-censorship-1.19842

    The crackdown on government scientists in #Canada began in 2006, after Stephen Harper of the Conservative Party was elected prime minister. [...] For decades before the Harper administration, reporters had been free to call up government researchers directly for interviews. But suddenly, all requests for interviews had to be sent to government communications offices, which then had to get approval from multiple tiers of bureaucrats higher up. “It was an incredible rigmarole to try and get the most innocuous bit of information to media or the public,” says Diane Lake, who was a communications officer with the DFO at the time.

    [...] Although the approval ‘rules’ were unwritten, Lake says it became clear over time what stories were likely to be permitted. Under Harper, government-science stories, “could only reflect economics, and what you could sell, not what you could save or conserve”, she says.

    #censure #sciences #recherche

  • Bombing Hospitals Is a War Crime, Even When Your Friends Do It | The Tyee
    http://thetyee.ca/Opinion/2016/03/19/Bombing-Hospitals-Is-War-Crime

    Just the other day, Trudeau said, “Regardless of how we may feel about a previous government, the fact is they were democratically elected. They signed on to a contract and we are bound to respect that contract.”

    But any prime minister who respects a contract with a government that commits war crimes might as well turn himself in to the International Criminal Court in The Hague for complicity in those crimes.

    Ten years ago, the brand new Conservative government of Stephen Harper faced (and failed) a similar challenge when Israel went to war with Hezbollah in Lebanon.

    #crimes_de_guerre #canada

  • LES LARMES DE CROCODILE - 30 janvier 2016 Manon Cornellier
    « citation »

    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.
    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.

    La réaction des conservateurs ? Celle attendue de tout parti quant à l’exposition d’une injustice aussi criante. « Nous pensons que les enfants des Premières Nations devraient avoir les mêmes droits, accès aux services et possibilités que tous les autres enfants canadiens » , a fait savoir par voie de communiqué la députée conservatrice Cathy McLeod. Elle n’a toutefois soufflé mot des tactiques de son gouvernement ni exprimé de regrets.
     
    Depuis l’élection du 19 octobre, l’ancienne équipe de Stephen Harper se retrouve forcée de réagir aux décisions des libéraux, et parfois des tribunaux qui taillent en pièces le legs conservateur. Rétablissement du recensement long, mise sur pied d’une enquête publique sur les femmes autochtones assassinées ou disparues, fin du musellement des scientifiques fédéraux, abandon de procédures d’appel dans des dossiers d’immigration et j’en passe.
     
    Sans que cela les gêne, les conservateurs virent capot, gardent le silence ou font comme si leurs décisions n’avaient pas eu de conséquences. Parfois, ils nient les faits ou promettent sans complexe d’utiliser leur majorité au Sénat pour bloquer des mesures gouvernementales.
     
    Un seul, l’ancien ministre Tony Clement, a reconnu avoir commis une erreur, celle d’abandonner le recensement long. Sinon, on se dit soudainement favorable à l’enquête publique sur les femmes autochtones ou disparues ou on affirme sans sourciller que le gouvernement Harper a laissé un surplus aux libéraux.
     
    Cela ne peut suffire à tourner la page, car ces décisions ont des conséquences. L’absence de recensement long en 2011 a privé pour toujours le Canada de données précieuses. On ne pourra jamais combler ce vide de cinq ans et ce sont les institutions publiques, les provinces, les municipalités qui se retrouvent actuellement dépourvues d’outils essentiels pour la planification de leurs programmes et politiques.
     
    Le refus obstiné du gouvernement conservateur de tenir une enquête publique sur les femmes autochtones tuées ou disparues a provoqué beaucoup de détresse parmi les familles des victimes. Il fallait voir les larmes et l’émotion des femmes, parents et amis qui ont assisté à l’annonce de l’enquête juste avant Noël. Cette souffrance-là, les conservateurs n’en ont rien dit lorsqu’ils ont donné leur appui. Comme si le passé pouvait s’effacer d’un coup de crayon.
     
    Parlons de la vente de véhicules blindés légers canadiens à l’Arabie saoudite. Il y a deux semaines, M. Clement a invoqué l’évolution de la situation au Moyen-Orient pour demander au gouvernement de rendre publique l’étude d’impact de ce contrat sur les droits de la personne dans ce pays. Les conservateurs refusaient pourtant de le faire, même après l’intervention militaire de l’Arabie saoudite au Yémen en mars 2015. Cette conversion conservatrice est bienvenue, mais il aurait mieux valu ne pas autoriser la transaction.
     
    Quant à l’état des finances publiques, les conservateurs, Mme Ambrose en tête, affirment avoir laissé un surplus que les libéraux ont gaspillé. Pourtant, le ministère des Finances a indiqué dans sa mise à jour économique et budgétaire de l’automne qu’avant même la prise en considération des promesses libérales, le déficit pour l’année en cours serait de 3 milliards et celui pour l’an prochain, de 3,9 milliards.
     
    Les conservateurs disent vouloir défendre la démocratie canadienne et syndicale, mais laissent entendre qu’ils pourraient s’en remettre à leur majorité au Sénat, des non-élus, pour contrecarrer la volonté de la Chambre. Ils veulent empêcher l’abrogation promise par les libéraux de deux lois visant les syndicats et forcer la tenue d’un référendum sur la réforme du mode de scrutin. Rappelons qu’en 1988, les libéraux ont ainsi forcé le gouvernement Mulroney à tenir une élection sur le libre-échange avec les États-Unis.
     
    Les conservateurs sont fidèles à leur credo et cohérents dans une foule d’autres dossiers : fiscalité, politique étrangère, commerce, économie et environnement. Leur expérience du pouvoir les sert aussi. Ils se sont interrogés dès le départ sur la capacité d’accueillir aussi rapidement autant de réfugiés syriens parrainés par le gouvernement. Ils ont vu juste, à voir les ratés survenus dans plusieurs villes.
     
    Mme Ambrose s’est démarquée de son prédécesseur Stephen Harper, chroniquement absent des Communes, et a donné des rôles clés à plusieurs femmes de son caucus. Mais qu’elle le veuille ou non, elle porte un héritage lourd à défendre qui parfois la réduit au silence ou la force à faire des pirouettes.

    source : http://www.ledevoir.com/politique/canada/461628/les-larmes-de-crocodile

    #enfants_autochtones #indigénes #peuples_autochtones #enfants #discrimination #génocide_culturel #violence_d'état #Canada #enfance #néo_libéraux #gros_sous #dividendes #conservateurs #stephen_harper #justice #ledevoir #premiéres_nations #genocide

    • (Juste petite remarque, quand on suit ton fil @bce_106_6 : sais-tu que tu peux entourer les textes qui viennent d’autre part de gros guillemets ? Soit avec le bouton « citation » au-dessus du champ, soit avec le raccourci Maj+Tab. Cela permet de générer un vrai bloc de citation, et donc cela permet aux lecteurices de différencier immédiatement ce qui vient vraiment de toi, de ce qui est une citation d’ailleurs. #seenthis_police :D)

    • Merci Rasta, je vais essayer de le faire.
      Tout ce qui est dans ces articles sont des citations.
      Seule la compilation est de moi.
      J’ai rajouté la mention « citation »
      Ce qui s’est passé au Canada, avec les autochtones est immonde et le rôle de la police montée canadienne a été trés important.
      Bon, la France n’a pas de leçon à donner pour ce qui est du traitement des autochtones, et par exemple les premiers à bombarder la Syrie par avion, ce furent les français.

  • Racisme et sexisme : au Canada, les femmes autochtones doublement marginalisées - Les Nouvelles NEWS

    http://www.lesnouvellesnews.fr/sexisme-racisme-canada-femmes-autochtones-marginalisees

    Une semaine après l’annonce d’une enquête nationale sur les 1 200 femmes autochtones disparues ou assassinées au Canada depuis les années 80, l’association Femmes Autochtones au Québec publie un rapport inédit. Explications avec Alana Boileau, une de ses auteures.

    Le 8 décembre, le gouvernement canadien annonçait le lancement d’une enquête nationale sur les 1 200 femmes autochtones disparues ou assassinées depuis les années 80. « L’inaction est terminée », déclarait alors Carolyn Bennett, la ministre des Affaires autochtones et du Nord. Jusqu’ici le gouvernement conservateur de Stephen Harper refusait toute investigation mais Justin Trudeau, le nouveau Premier ministre libéral, en avait fait une promesse électorale. « Nous avons fait de cette enquête une priorité pour notre gouvernement parce que ceux qui ont été touchés par cette tragédie nationale ont suffisamment attendu », déclarait le Premier ministre devant les chefs des Premières nations réunis.

    #femmes #canada #peuples_premiers #féminicide #discrimination #inégalités

  • Les réfugiés, un défi d’image pour le « nouveau » Canada de Justin Trudeau - Le Temps

    http://www.letemps.ch/monde/2015/11/17/refugies-un-defi-image-nouveau-canada-justin-trudeau

    Après une décennie d’un pouvoir conservateur peu enclin à accueillir des réfugiés, le nouveau gouvernement libéral veut changer l’image du Canada. Non sans difficulté

    C’est peut-être la photo qui a perdu Stephen Harper lors des élections du 19 octobre dernier. Aylan Kurdi, le petit Syrien de 3 ans mort sur une plage turque et dont la photo a fait le tour du monde. Les Canadiens ont été émus. Ils ont surtout eu honte de leur pays, de plus en plus fermé aux réfugiés. « Il est temps que cela cesse », a alors titré le très influent The Toronto Star.

    #canada #réfugiés

  • La France plus sévère qu’Israël : des citoyens condamnés car ils veulent appliquer le droit français/international ?

    Appels au boycott : la France aujourd’hui plus répressive qu’Israël (Electronic Intifada)

    Ali Abunimah
    Le 20 octobre [2015], la chambre criminelle de la plus haute juridiction de France a confirmé la condamnation d’une dizaine de militants de la solidarité avec la Palestine pour avoir appelé publiquement au boycott des produits israéliens.

    Cette décision de la Cour de cassation en ajoute aux préoccupations déjà croissantes concernant la répression sévère de la liberté d’expression, soutenue par le Président français François Hollande, depuis les assassinats de journalistes dans les bureaux du magazine Charlie Hebdo en janvier.

    Elle fait aussi de la France, avec Israël, le seul pays à pénaliser les appels à ne pas acheter les produits israéliens.

    Mais la loi française qui prévoit des sanctions pénales est probablement plus sévère que celle d’Israël, laquelle autorise de poursuivre les partisans du boycott pour dommages financiers, mais pas de les emprisonner.

    « Un triste jour »

    « Cette décision est une mauvaise nouvelle concernant le respect de la liberté d’expression dans notre pays » déclare la Ligue des Droits de l’Homme, organisation centenaire de défense des droits humains. "Elle constitue un des aboutissements de la volonté de faire taire toute critique de la politique des gouvernants israéliens et tout acte d’opposition aux graves violations des droits de l’Homme dont ils se rendent coupables." (1)

    Pour le groupe de la campagne BDS France, la décision marque un "triste jour pour la démocratie française où l’appel au boycott d’un Etat criminel qui viole les droits humains ne va plus de soi", et où le gouvernement peut "détourner l’esprit de la loi dès qu’elle s’attaque à un partenaire politique".

    Le CRIF, groupe leader du lobbyisme pro-Israël en France s’est réjoui de la décision.

    Les organisations françaises anti-palestiniennes soutiennent activement cette répression judiciaire – sous le couvert de la lutte contre l’antisémitisme – avec l’espoir qu’elle mettra un terme à la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

    Criminalisation d’une protestation pacifique

    En 2009 et 2010, des dizaines de militants BDS étaient entrés dans des supermarchés dans l’est de Mulhouse, où ils ont crié des slogans, distribué des tracts et porté des vêtements appelant au boycott des produits israéliens.

    Leur but, explique BDS France, était « d’informer les consommateurs des problèmes éthiques que pose l’achat de produits provenant d’Israël », et notamment que leur production « est indissociable de la situation d’apartheid vécue par le peuple palestinien, de la spoliation de ses terres (et) du refus du droit au retour des réfugiés »

    Mais en 2010, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Justice, avait donné comme instruction aux procureurs de poursuivre les militants BDS à travers le pays.

    En décembre 2011, les militants de Mulhouse ont été relaxés pour les accusations portées par les procureurs locaux, mais en 2013, la cour d’appel les en a déclarés coupables sur la base de la loi de 1972 qui prévoit jusqu’à un an de prison et d’importantes amendes pour quiconque aura « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Les militants ont été condamnés à des amendes et aux dépens pour un montant de 30 000 €.

    La Cour de cassation vient de confirmer la condamnation de 2013.

    « La nation israélienne »

    Les militants ont été reconnus coupables de propos appelant à une « discrimination » contre des producteurs et fournisseurs de produits en raison de leur appartenance à la « nation israélienne ».

    Dans une suprême ironie, apparemment pas appréciée par les juges français, la Haute Cour d’Israël elle-même a rejeté en 2013 l’existence de toute « nation israélienne ».

    Israël ne reconnaît que la nationalité juive, et aussi d’autres catégories ethniques et sectaires dans lesquelles il range des citoyens et des non-citoyens contre leur volonté.

    Le magistrat français Ghislain Poissonnier fournit le contexte et l’analyse juridique de l’affaire de Mulhouse dans un article pour l’AURDIP (http://www.aurdip.fr/pour-la-cour-de-cassation-la.html), une organisation d’universitaires qui soutient les droits palestiniens.

    Il y écrit que la loi de 1972, un amendement à la loi française sur la presse de 1881, a été conçue pour lutter contre « les discriminations dont sont victimes les personnes physiques, et en aucun cas pour interdire les appels pacifiques au boycott de produits issus d’un État dont la politique (est) critiquée ».

    Poissonnier ajoute que la Cour de cassation a violé les principes établis dans le droit français et le droit européen, et que sa décision est d’autant plus contestable vu l’abondance des appels, ces dernières années, aux boycotts des produits venant d’États accusés de violer les droits de l’homme.

    Les juges, dit-il, n’ont pas tenu compte de faits majeurs : les actions sur les supermarchés sont totalement pacifiques et les gérants de magasins ne portent aucune accusation ; il n’y a aucune ingérence dans la liberté de commercer ; le but des militants était d’amener au respect du droit international ; et souvent les produits israéliens portent des étiquettes falsifiées pour cacher qu’ils proviennent des colonies qui sont illégales en vertu du droit international. Les militants – et la campagne BDS en France – sont, en outre, engagés publiquement contre toute formes de discrimination raciale et religieuse, dont l’antisémitisme.

    Autre ironie, le gouvernement français est à l’heure actuelle en train de pousser fortement en faveur de nouvelles règles à l’échelle européenne pour que soient étiquetés clairement les produits des colonies, probablement pour que les consommateurs puissent les boycotter.

    Suppression de la liberté d’expression

    Le journaliste et militant pour la liberté d’expression Glenn Greenwald s’est montré particulièrement virulent à propos de l’hypocrisie de la France pour la liberté d’expression, avec sa marche de Paris après le massacre à Charlie Hebdo, qui était « conduite par des dizaines de dirigeants du monde entier, dont beaucoup emprisonnent, voire tuent des gens, parce qu’ils ont exprimé des opinions interdites ».

    Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s’était joint aux leaders mondiaux à Paris, dans la marche du 11 janvier pour la liberté d’expression, incluant le droit des dessinateurs français à représenter le prophète Mahomet d’une manière bestiale. (Philippe Wojazer – Reuters)
    S’exprimant dans The Intercept, Greenwald affirme que « l’absurdité d’une France qui s’honore elle-même pour la liberté d’expression » est clairement mise en évidence avec la condamnation des militants BDS.

    « Pensez combien c’est pernicieux. Il est parfaitement légal de recommander des sanctions contre l’Iran, ou la Russie, ou le Soudan, ou pratiquement n’importe quel autre pays », observe Greenwald. « Mais il est illégal – criminel – de préconiser des boycotts et des sanctions contre un pays : Israël ».

    Il note que les dirigeants des organisations anti-palestiniennes en Europe veulent que la répression par la France serve de modèle aux autres pays, objectif partagé par le puissant groupe de lobby pro-Israël aux États-Unis, l’AIPAC.

    Le gouvernement conservateur canadien du Premier ministre sortant, Stephen Harper, a déjà menacé d’utiliser des lois contre les discours haineux afin de pouvoir cibler les militants BDS.

    Compte tenu de son bilan en attaques contre les militants BDS et de son rapprochement avec Israël, ces derniers jours, il y a peu de raisons d’espérer que le Premier ministre entrant du Parti libéral, Justin Trudeau, soit moins intolérant.

    Pour ce qui est de la France, même le groupe de réflexion Freedom House, du Département d’État US, manifeste son inquiétude devant les restrictions grandissantes à la liberté d’expression.

    Dans son dernier rapport annuel sur la liberté sur Internet, la France se voit dégrader sérieusement. Freedom House affirme que le gouvernement et la police sont passés en « surmultipliée » depuis les meurtres à Charlie Hebdo, poursuivant des gens pour des choses qu’ils ont dites en ligne et votant des décrets donnant aux ministres le pouvoir de bloquer des sites.

    De telles mesures, déclare Freedom House, « menacent la liberté sur Internet dans le pays ».

    L’un des cas cités par le rapport est celui du lycéen arrêté pour avoir publié une caricature ironique sur Facebook.

    Invaincu

    Ghislain Poissonnier déplore qu’avec la décision de la Cour de cassation, « notre pays devient le seul État au monde – avec Israël – à pénaliser les appels citoyens à ne pas acheter de produits israéliens ».

    Il espère que les militants feront appel de leurs condamnations devant la Cour européenne des droits de l’homme.

    Sa jurisprudence, dit-il, est « traditionnellement plus protectrice de la liberté d’expression » que celle du système judiciaire français et ainsi, elle « donne des raisons d’espérer à tous ceux qui sont choqués par une décision qui isole totalement la France ».

    BDS France demande qu’il soit mis un terme aux poursuites des militants basées sur le décret Alliot-Marie de 2010, et il affirme son soutien aux personnes condamnées pour leur expression.

    Invaincu par la répression du gouvernement, BDS France « appelle toutes les personnes, en France comme partout dans le monde, à continuer de mettre en œuvre la décision du peuple palestinien : promouvoir une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre l’État d’Israël, jusqu’à ce qu’il respecte le droit international et les principes universels des droits humains.

    « Pour tout citoyen de conscience, soucieux des droits et de la dignité des peuples, BDS est non seulement un droit, mais aussi un devoir moral ! »

    Ali Abunimah

    Traduction : JPP pour BDS France

    Source : Electronic Intifada : https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/france-now-more-repressive-boycott-calls-israel

  • ‘Targeted for extermination’: Harper says prioritizing Christian and religious minority refugees isn’t discriminatory

    OTTAWA — Conservative Leader Stephen Harper says his government’s policy of prioritizing certain refugees, primarily Christians and other religious minorities, isn’t discriminatory.

    http://news.nationalpost.com/news/canada/canadian-politics/targeted-for-extermination-harper-says-prioritizing-christian-and
    #religion #discrimination #islamophobie #Canada #asile #migrations #réfugiés #accueil_différencié

  • Vente de VBL canadiens à l’Arabie Saoudite : « des véhicules de transport » dit Harper :

    « Malgré les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans le pays, nous devons avoir le commerce et nous devons créer des emplois pour nos travailleurs ici »

    https://www.45enord.ca/2015/10/vente-de-vbl-a-larabie-saoudite-des-vehicules-de-transport-dit-harper

    Attaqué il y a plusieurs jours lors du débat des chefs à Radio-Canada sur la vente de 14 milliards $ en équipement militaire à l’Arabie Saoudite, le Premier ministre sortant Stephen Harper avait déclaré que malgré les nombreuses atteintes aux Droits de l’Homme dans le pays, « nous devons avoir le commerce et nous devons créer des emplois pour nos travailleurs ici ».

    #canada #arabie_saoudite #cynisme #obscénité

  • Vente d’armes à l’Arabie saoudite : les emplois d’abord, dit Harper | Élections Canada 2015 | ICI.Radio-Canada.ca

    http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-canada-2015/2015/09/25/020-vente-armes-arabie-saoudite-harper-emplois-contrat.shtml

    Le chef conservateur, Stephen Harper, a été forcé de s’expliquer de nouveau vendredi sur la vente d’armes à l’Arabie saoudite, un pays qui bafoue les droits de la personne.

    « C’est le plus grand contrat d’exportation de l’histoire du pays. Ça donne des emplois directs à 3000 Canadiens dans la région de London [en Ontario]. Alors, c’est naturel pour notre pays de dénoncer les politiques de l’Arabie saoudite, mais en même temps nous devons avoir le commerce et nous devons créer des emplois pour nos travailleurs ici », a-t-il soutenu en point de presse à Rivière-du-Loup.

    M. Harper a réaffirmé qu’Ottawa exprimait son désaccord « de temps à autre » à l’Arabie saoudite sur la question des droits de la personne. « Mais je ne pense pas que cela est sensé de se retirer d’un contrat, d’une manière qui ne ferait que punir les travailleurs canadiens plutôt que d’exprimer dans les faits notre indignation », a-t-il ajouté, reprenant la même formule que la veille.

    #arabie_saoudite #canada #droits_humains #badawi

  • A bord du brise-glace qui n’a plus de glace à briser

    http://blogs.afp.com/makingof/?post/climat-canada-cap-sur-l-arctique-qui-fond

    C’est triste un brise glace au chômage... #arctique #climat

    KUGLUKTUK (Canada), 21 septembre 2015 - C’est le fleuron de la Garde côtière canadienne et un laboratoire scientifique flottant à la pointe des recherches sur le réchauffement de la Terre : le brise-glace CCGS Amundsen vogue chaque été depuis douze ans à travers l’Arctique canadien, en quête d’indices mesurant l’évolution du climat. Ce sera mon véhicule de reportage jusqu’au 1er octobre.

    • D’ordinaire quasi-coupée du monde, Kugluktuk est bien populaire ces jours-ci : après deux bateaux de croisières il y a dix jours, deux pétroliers mouillent actuellement dans sa baie, ainsi que deux navires de la Garde côtière canadienne, le Terry Fox et le Louis Saint-Laurent. Ces derniers sont de retour d’une expédition au Pôle Nord afin d’en #cartographier les fonds marins. Le gouvernement conservateur de Stephen Harper espère en revendiquer la souveraineté auprès de l’ONU.

      Et l’histoire des ours rencontrés en pleine mer brise le cœur.
      http://blogs.afp.com/makingof/public/arctique/00049-1.mp4

  • UPDATED: Cree Woman Wins Beauty Pageant, Immediately Turns Spotlight to Stephen “Missing and Murdered Women Not a Priority” Harper | Elle Beaver
    http://ellebeaver.com/2015/09/01/cree-woman-wins-beauty-pageant-immediately-turns-spotlight-to-stephen-mi

    After first striking a blow for representation of Indigenous women in the mainstream media, the newly crowned Mrs. Universe, from Cree Enoch First Nations in Alberta, made politics her first order of business.

    Canada’ s new crush – the first First Nations and Canadian woman to ever win the Mrs. Universe pageant – set the political sphere ablaze when she called
    on Indigenous people to vote out Prime Minister Stephen Harper.

    #amérindiens #miss_univers #canada #politique

    • En texte, Ashley Callingbull :

      Really? People think I’m too political for my first day as Mrs Universe. Did you really think I was going to just sit there and look pretty? Definitely not. I have a title, a platform and a voice to make change and bring awareness to First Nations issues here in Canada. I’m getting all this media attention and I’m going to use it to the best of my ability. I’m not your typical beauty queen. Look out... I have a voice for change and I’m going to use it!

    • http://canadaam.ctvnews.ca/a-perfect-platform-canadian-mrs-universe-on-embracing-first-nations

      The Alberta First Nations woman who won this year’s Mrs. Universe pageant wants to use her title as a platform to speak about the kinds of physical and sexual abuse she experienced as a child.

      Ashley Burnham, 25, says she survived physical and sexual abuse during her childhood by embracing her Cree heritage, rather than turning to drugs or alcohol.

      “I pushed myself into my culture, into my beliefs and my traditions, and I used that to find myself and to heal,” Burnham told CTV’s Canada AM on Monday.

      She also used her beliefs and traditions to help win the Mrs. Universe pageant in Belarus on Saturday.

      In the traditional costume segment of the competition, for example, Burnham wore a jingle dress like the one she often wears at powwows, customized in shiny red, white, and silver colours, with maple leaves sewn onto it. And in the talent competition, Burnham wore a buckskin dress and performed a traditional dance.

      “I basically tried to showcase my culture throughout the whole pageant, because in Europe, they don’t really see that. They just see whatever is in the mainstream,” Burnham said.

      Burnham says she was drawn to the competition this year, because of its domestic violence theme.

      “I thought, this is a perfect platform for me because I’m relatable to people, I’ve experienced this myself and I’m able to speak about it,” she said. “I’m glad I’m able to use this title as a way to speak for others that can’t speak for themselves.”

      Cette femme #Cree dénonce le #viol, la #pédophilie, la #culture_du_viol qui se perpétue au canada, plus spécifiquement contre les femmes autochtones.

  • Comment assimiler les écologistes aux terroristes : la leçon du Canada - Reporterre
    http://www.reporterre.net/Comment-assimiler-les-ecologistes

    Au nom de la lutte antiterroriste, le gouvernement canadien de Stephen Harper utilise depuis des années l’appareil policier pour museler le mouvement écologiste qui conteste ses projets pétroliers. La méthode inspire discrètement les gouvernements européens.

    Pour qualifier ces nouvelles cibles, l’ISU et les agences gouvernementales ne disposaient pas d’outils “théoriques”. Il leur fallu donc inventer un terme assez large et imprécis pour rassembler sous une même bannière préoccupations environnementale, sociale et indiennes. Le vocable forgé au début des années 2000 par ces organisations fut “multi issue extremists”, soit “extrêmistes à motivation multiple”.

    Entre mai 2005 et janvier 2010, Walby et Monagham prennent connaissance de 25 rapports de renseignement mentionnant ce terme tandis qu’Al-Qaeda et les organisations terroristes reconnues en disparaissent progressivement. Plus préoccupant, cette terminologie finit de lever les barrières entre terroriste, extrêmiste et activiste pour les tisser en une matrice de menaces indéfinies, comme nous l’expliquait Kevin Walby :

    "Au départ, le terme MIE avait été fabriqué pour les JO mais il leur a survécu et a muté en un terme “attrape-tout”, qui recouvre désormais les activistes natifs de “Iddle no more” comme les activistes anti-pipelines."

    Le mode d’action violent n’étant plus le critère pour juger des terroristes et des non-terroristes, la surveillance peut cibler n’importe quel opposant. Non content de redéfinir les personnes, les services de sécurité canadiens vont jusqu’à redéfinir les actes de terrorisme. Selon d’autres documents du CSIS (les services de renseignement canadiens), le blocage de route ou de l’accès à des immeubles apparaît désormais comme “des formes d’attaque” aux yeux des forces de l’ordre.

    #écologisme #répression

  • Le Canada sur le point de criminaliser les manifestants comme en Espagne
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/le-canada-sur-le-point-de-criminaliser-les-manifestants-comme-en-espagne.h

    Photo : Amru Salahuddien / Anadolu Agency / Getty Images

    Avec le Parti conservateur à sa tête, le Canada est visiblement, de plus en plus, sur le chemin de la dictature.

    C’est que Wai Young, membre du caucus de Stephen Harper, a déposé le projet de loi C-639, qui veut criminaliser l’atteinte à « une infrastructure essentielle » ; donc de punir – avec possiblement une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans – quiconque « empêche, interrompt ou gêne l’emploi, la jouissance ou l’exploitation légitime d’une partie d’une infrastructure essentielle », dont fait justement partie le réseau routier, qui sert « au transport ».

    Il est toutefois noté qu’il faut que cela « cause un danger réel pour la vie des gens », mais la subjectivité judiciaire étant ce qu’elle est, ne pas pouvoir atteindre un point B alors qu’on est (...)

  • Nancy Huston, grande écrivaine et essayiste, même si elle a récemment écrit des conneries sur le féminisme et le racisme dans les journaux, sort un nouveau livre (Bad Girl) et elle est donc interviewée sur France Inter ici :
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=991922

    Je vous l’envoie surtout pour les 6 première minutes de l’interview où elle est vraiment très claire sur le Canada, son colonialisme, les minières (elle mentionne le livre Noir Canada), l’engagement du Canada dans toutes les guerres récentes, Stephen Harper, les sables bitumineux et, pour finir, les derniers attentats qu’elle refuse de qualifier de terroristes et qu’elle replace dans un contexte de violence générale dans le monde, à laquelle le Canada participe et dont elle paye aussi le prix... Bravo !

    NB : Le dieu pétrole dévore le Canada
    Nancy Huston, Le Monde, le 14 juin 2014
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/14/le-dieu-petrole-devore-le-canada-par-nancy-huston_4438049_3232.html

    #Nancy_Huston #Canada

  • « Terroriste » ou « déséquilibré » la personnalité trouble du tireur d’Ottawa
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/10/26/terroriste-ou-desequilibre-la-personnalite-trouble-du-tireur-d-ottawa_451254

    En fait, un acte de déséquilibré doit être traité de terroriste s’il s’avère qu’il s’est converti à l’islam.

    Dans la soirée consécutive à l’attaque, qui a valu à la capitale canadienne plusieurs heures de confusion et de confinement, le premier ministre Stephen Harper a immédiatement qualifié les faits d’acte « terroriste ». Quelques jours après les faits, la presse nord-américaine dresse toutefois un portrait en profondeur du tireur qui vient questionner ses intentions.

    « C’était un solitaire. Un toxicomane. Un criminel. Un homme à la dérive. Et, depuis peu, un islamiste radical » , énumère ainsi le New York Times (NYT), dans le portrait qu’il lui consacre. L’examen du passé de celui qui a très vite été qualifié de « terroriste » révèle, selon le quotidien, le portrait d’un homme « troublé, mentalement instable, qui s’est tourné vers la religion non pour des raisons politiques, mais pour tenter de donner du sens à une vie qui était en train de partir en morceaux ».

  • Découverte d’un navire de l’expédition Franklin | Découvertes
    http://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201409/08/01-4798334-decouverte-dun-navire-de-lexpedition-franklin.php

    « Bien que nous ne sachions pas encore s’il s’agit du navire royal (HMS) #Erebus ou du HSM #Terror, nous possédons assez d’informations pour confirmer l’authenticité du navire. Nous avons confirmé sa découverte le dimanche 7 septembre 2014 à l’aide d’un véhicule sous-marin autonome », a annoncé mardi le premier ministre canadien, Stephen Harper.

    Sous le commandement de Sir John Franklin, avec le capitaine Francis Crozier, les deux navires avaient quitté l’Angleterre le 19 mai 1845 avec 134 hommes d’équipage pour découvrir le Passage du Nord-Ouest, qui permet de relier l’Atlantique au Pacifique par l’océan Arctique.

    « Ces #expéditions (...) ont jeté les bases de la #souveraineté du #Canada dans l’#Arctique », a rappelé M. Harper, dont le gouvernement a fait de cette question l’une de ses priorités depuis son arrivée au pouvoir en 2006.

    via @baroug ; cette histoire est racontée dans le #roman Terreur, un des meilleurs de Dan Simmons (#livre)

    d’ailleurs je me rends compte que j’ai raté la sortie début 2014 de Abominable, une histoire de yéti dirait-on… je vous tiens au courant :)

  • Les #femmes indigènes défient le premier ministre canadien | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/09/09/indignees-les-femmes-indigenes-defient-le-premier-ministre-c

    Chacune d’entre elles tient entre les mains une affiche sur laquelle est inscrite cette question : « Am I next ? » ("Suis-je la prochaine ?") Les femmes indigènes qui publient sur les réseaux sociaux leur portrait accompagné de cette interrogation s’adressent en particulier au premier ministre canadien, Stephen Harper, à qui elles demandent l’ouverture d’une enquête sur le sort de celles d’entre elles assassinées ou portées disparues. Ce qu’il a refusé cet été.

    Aboriginal women ask Stephen Harper: Am I next?
    http://www.pressprogress.ca/en/post/aboriginal-women-ask-stephen-harper-am-i-next

    That’s the question aboriginal women are asking Prime Minister Stephen Harper in a new online campaign to renew pressure on his government to call a national inquiry into murdered and missing indigenous women.

    Coming on the heels of Harper’s “sociological phenomenon” blunder, the campaign is the brainchild of Holly Jarrett. She’s the cousin of Loretta Saunders, a 26-year-old Inuit student at Saint Mary’s University who was murdered earlier this year. At the time of her death, Saunders was working on her thesis on murdered and missing aboriginal women.

    “She had come through a lot of the same kind of struggles that a lot women affected by colonialism and residential school stuff,” Jarrett told PressProgress Friday, a day after launching the Am I Next campaign.

    http://www.pressprogress.ca/sites/default/files/styles/media_full/public/images/screen_shot_2014-09-06_at_12.19.17_am.png?itok=ikhpH3ak


    #féminicide #peuples_premiers #résistance

  • #Am_I_Next ?’ Campaign Aims To Push Harper On Missing, Murdered Aboriginal Women

    Online activists pushing for an inquiry into missing and murdered aboriginal women have a simple question for Prime Minister Stephen Harper.

    “Am I next?”

    They’re spreading their message by posting photos of themselves on social media with signs that ask that very question, according to Press Progress.

    http://www.huffingtonpost.ca/2014/09/06/am-i-next-campaign-harper_n_5777178.html

    #aborigènes #peuples_autochtones #femmes #genre #meurtre #campagne #portrait
    cc @reka