person:sylvain maillard

  • « …travaille depuis des semaines… »

    Des députés veulent que l’antisionisme soit reconnu comme un délit au même titre que l’antisémitisme
    https://www.francetvinfo.fr/culture/alain-finkielkraut/des-deputes-veulent-que-l-antisionisme-soit-reconnu-comme-un-delit-au-m

    Des députés de tous bords proposeront, mardi 19 février, une résolution ou une proposition de loi pour que l’antisionisme soit reconnu comme un délit au même titre que l’antisémitisme, selon les informations recueillies par franceinfo lundi 18 février.

    « La haine d’Israël est une nouvelle façon de haïr les juifs »

    Ce « groupe d’études » travaille depuis des semaines sur le sujet. Son président, le député LREM de Paris Sylvain Maillard, estime que « la haine d’Israël est une nouvelle façon de haïr les juifs ». « On peut critiquer le gouvernement d’Israël, mais pas remettre en cause l’existence même de cet Etat. Personne ne remet en question l’existence de l’Etat français ou de l’Etat Allemand », explique-t-il.

    Et en conclusion de l’article, un comportement typiquement antisémite qui consiste à considérer les français juifs comme des ressortissants d’un pays étranger :

    Ils rendront leur décision mardi après-midi, avant le discours d’Emmanuel Macron au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) mercredi soir.

  • Nuit de maraude et d’errance en Ile-de-France - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/14/nuit-de-maraude-et-d-errance-en-ile-de-france_1629802

    Dehors ou en centre d’accueil, à Paris et dans le Val-de-Marne, « Libération » a rencontré des hommes et des femmes confrontés à la rue. Ils racontent les appels au 115, l’instabilité, préservant leur dignité entre retenue pudique et humour acide.

    Le gouvernement a beaucoup cafouillé sur sa politique relative aux sans-abri, accumulant maladresses et déclarations approximatives sur le nombre de personnes dormant dans la rue. Par « choix », ont soutenu Christophe Castaner, délégué général de LREM, et le député marcheur de Paris Sylvain Maillard, suscitant une avalanche de réactions indignées. Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a contribué à la confusion, en énonçant des chiffres contestés sur le nombre de SDF dormant dehors en Ile-de-France. Tout ça, alors que le candidat Macron avait promis qu’il n’y aurait plus personne à la rue avant la fin de 2017.

    « Nous n’avons pas réussi », a admis mardi soir le chef de l’Etat, qui s’exprimait devant la presse. Selon lui, la « pression migratoire forte en fin de trimestre » explique cet échec. Effectivement, les centres parisiens ouverts dans le cadre du plan grand froid hébergent de nombreux réfugiés arrivés récemment de zones de guerre. Fait curieux : alors que la Mairie de Paris organise dans la nuit de jeudi à vendredi un recensement inédit du nombre de #sans-abri pour mieux ajuster les politiques publiques, la préfecture (et donc l’Etat) s’est retirée de cette opération, sous prétexte de problèmes méthodologiques et de mobilisation des services étatiques pour le plan grand froid. Libération est allé à la rencontre de ces personnes sans abri : celles qui continuent à dormir dehors même en hiver, et celles qui acceptent d’aller dans les centres. Même pour quelques nuits.

    Dans le Val-de-Marne, avec la Croix-Rouge

    On tombe sur un « château » de SDF, mardi, vers 22 heures, à Nogent-sur-Marne, à l’est de Paris : un banc public, un sac de couchage pas trop vieux, deux épaisseurs de couvertures, le tout sous un kiosque à musique, place de l’Ancien-Marché. C’est lui qui pose les questions : « Ça va, vous ? » Ou qui les renvoie à l’expéditeur : « Un toit ? Vous voyez bien que j’en ai un. Un café chaud ? Ah non, pas à cette heure. Si j’ai chaud ? Oui, je m’en sors bien. Comment ils font, sans chauffage, les animaux dans la forêt ? » Alors que souffle un vent mouillé, que l’air est encore à la neige après une averse de flocons, il demande simplement un paquet de biscuits et un caleçon propre à l’équipe de la Croix-Rouge qui effectue une maraude. Pas question d’aller dans un centre d’accueil d’urgence. Il n’y est jamais allé. Cette nuit-là, il est content de discuter. Il dit, comme pour se rassurer : « En Sibérie, les gens n’ont pas peur du froid. Et c’est pas à cause de la vodka. D’ailleurs, un vrai Russe ne boit que de l’eau… » Au bout d’un quart d’heure, les quatre secouristes bénévoles s’en vont poursuivre leur maraude. « Bon courage ! » C’est le SDF qui le dit.

    Le refus d’une place d’hébergement n’est pas complètement un choix. Le premier obstacle vient de la procédure d’inscription hors d’atteinte : il faut disposer d’un téléphone pour appeler le 115, le numéro d’urgence, et les lignes sont souvent saturées. Quand le contact est établi, la Croix-Rouge vient chercher le sans-abri en camionnette. Autre frein, les centres n’ont pas toujours bonne réputation, même si leur état s’est amélioré dans l’ensemble, avec des dortoirs abritant jusqu’à 250 transats. Les peurs : chiens non admis, vols fréquents de portables, bagarres, nourriture qui détraque l’estomac. Ils sont nombreux à décliner un lit. « On ne peut pas forcer les sans-abri, souligne l’équipe de la Croix-Rouge, qui est passée de deux maraudes par semaine à une par jour depuis le 5 février avec le déclenchement du plan grand froid. Tout ce qu’on peut faire, c’est de leur donner la température extérieure. On leur dit que s’ils passent la nuit dehors, ils risquent de… » Mardi, sur dix SDF rencontrés par les secouristes bénévoles en Val-de-Marne, six n’ont pas voulu aller dans un centre.

    Gare RER de Maisons-Alfort : un homme avec une béquille dit qu’il fait « vraiment trop froid ». Il reçoit une soupe à la tomate. « C’est la gare qui a appelé le #115 pour moi. » Il s’inquiète : « Au fait, comment je reviens ici demain ? » Comme le centre d’hébergement d’urgence de Villiers-sur-Marne ne garde pas les SDF en journée, il devra marcher plus d’une quinzaine de kilomètres vers son lieu de campement, ou trouver un bus, un train. Et s’il veut à nouveau dormir au sec, il devra recommencer la procédure du 115 à zéro… Sur le chemin, il fait causette : « Johnny est mort, vous en aviez entendu parler ? Bon, moi, j’ai perdu tout le monde, ma mère, ma mère adoptive, mon père, mon grand frère, des copains. Pourquoi je suis encore là, moi ? Je pense que Dieu ne veut pas des alcooliques. » Il voudrait qu’on lui mette l’autoradio, alors il commence à chanter : « Non, rien de rien. Non, je ne regrette rien… »

    Au gymnase Paradis, dans le Xe arrondissement de Paris

    Ali Erfanullah repousse fébrilement sa barquette alimentaire et déplie sur la table une ordonnance médicale. Signée le jour même, avec le tampon de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Ali « a subi un traumatisme physique et mental », indique le papier. Les yeux dans le vague, le migrant évoque son passé. L’Afghanistan, les bombes… Comme les nombreux sans-abri qui peuplent le gymnase Paradis (Xe arrondissement de Paris), ce trentenaire a fui la guerre. « J’ai laissé derrière moi mes deux sœurs et ma mère. Je n’ai aucun contact avec elles. Je n’ai aucun contact avec personne », raconte-t-il dans un anglais hésitant. Sa voix tremble, comme ses doigts gourds. Le poisson pané distribué par l’Armée du salut - qui gère le gymnase mis à disposition par la Ville de Paris -n’a pas suffi à le réchauffer. Derrière lui, une centaine de lits de camp grincent quand les hébergés s’y allongent, épuisés.

    Dans ce centre d’accueil éphémère, tous sont arrivés le 5 février, au lancement du plan grand froid. Jusqu’alors, ils dormaient sous les ponts du canal Saint-Martin. Ils devront quitter le gymnase dès que la température remontera. Tous les migrants présents craignent d’être expulsés de France. Ils ont le visage fermé, parfois barré par une cicatrice. Ils viennent du Soudan et d’Afghanistan, principalement. « Ils sont très respectueux », affirme un gardien chargé d’effectuer le pointage à l’entrée du bâtiment. Le règlement est strict. « Les gars du 115 [le numéro du Samu social] nous préviennent : tant de personnes arrivent à telle heure. Puis, une fois le pointage fini, on envoie la liste des hébergés à la préfecture. A 23 heures, plus personne ne rentre », explique Camara, agent de l’Armée du salut. Après avoir grillé une cigarette dans la nuit glaciale, trois hommes originaires du Darfour se présentent à l’entrée. D’un geste de la main, le gardien les laisse accéder au bâtiment après avoir vérifié leurs cartes. Demain matin, ils devront avoir quitté les lieux avant 11 heures pour quitter les lieux. Certains, comme Osman, se rendront à la médiathèque Françoise-Sagan, en face du gymnase, pour apprendre les bases de la langue française.

    Au centre d’accueil pour femmes de l’Hôtel-Dieu

    Une autre histoire d’ordonnance : Mme Abdoun, 55 ans, douze médicaments en tout, pour une grippe, mais aussi pour le diabète et l’hypertension. « L’autre jour, j’ai fait une crise. Je suis restée trois semaines à l’hôpital Saint-Antoine. J’avais vingt de tension. » Avant l’ouverture du centre, Mme Abdoun vivait « dans la rue près de la gare du Nord ». De temps en temps, elle faisait des petits boulots au noir : garde d’enfant, ménage… « En échange, on me fichait la paix, je dormais sur le canapé. » Elle raconte ça dans un couloir de l’Hôtel-Dieu, un hôpital partiellement désaffecté, où les chambres portent des noms de fleurs. Une aile de ce bâtiment a été transformée en centre d’hébergement géré par l’association Aurore. Il est dédié aux femmes sans domicile fixe. Certaines sont enceintes. Maguette vient seulement de passer sa première échographie après huit mois de grossesse. C’est une fille. Elle n’a pas encore réfléchi au prénom.

    Dans une autre partie du centre, où des places supplémentaires ont été ouvertes dans le cadre du plan grand froid, changement d’ambiance. Les pompiers sont en pleine intervention : une femme est au plus mal. Fini les noms de fleurs, on dort sur des lits pliants dans des chambres numérotées. L’hébergement est sommaire. Les femmes, rencontrées dans la rue lors des maraudes, arrivent au fur et à mesure de la soirée. Elles passent en moyenne trois nuits dans cette halte, le temps d’être réorientées vers d’autres centres d’hébergement plus pérennes. La règle est simple, affichée noir sur blanc sur la porte d’entrée : s’absenter une nuit, c’est perdre sa place. Gina, passée par un centre d’hébergement de Nanterre (Hauts-de-Seine) après avoir vécu dans la rue à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), vient de faire son premier jour comme bénévole dans une association d’aide à l’enfance à l’extérieur. Quitte à ne pas être payée, elle préfère être active et se « rendre utile auprès des enfants, les aider à faire des activités, quelque chose ». Sa sœur, qui a un travail et un logement, lui prête sa carte de transport.

    Soumaya insiste pour ne pas être prise en photo : ses frères la recherchent après qu’elle a fui l’Algérie où sa famille voulait la marier à un homme beaucoup plus âgé. Ils l’ont déjà rattrapée une fois en Tunisie. En France, elle s’occupait d’une femme de 37 ans en fauteuil roulant, contre un bout de canapé. Quand ce boulot a cessé à la suite d’un conflit avec la famille, ses économies ont vite fondu. Et elle s’est retrouvée à la rue.

    Dans le tunnel sous le quartier des Halles

    Sous terre, les plus désespérés se créent un espoir. Creusé sous le quartier du centre Pompidou, le tunnel des Halles compte près d’une dizaine de lieux d’habitation de fortune. Les voitures qui passent font des bruits de train. L’obscurité, les lampes froides : rien ne distingue le jour de la nuit. Ici viennent ceux qui n’attendent plus rien de la société ou de ces hébergements d’urgence guère plus durables que la vie en sac de couchage. Dans ce lieu où tout le monde se rejette, on enlève aux pauvres leur liberté de s’effacer : des grilles hautes de deux mètres, brillante démonstration des dispositifs « anti-SDF », empêchent de déplier un duvet sous les sources de chaleur. Les sans-abri doivent se cacher encore plus dans le noir. On finit par en trouver dans les niches de sécurité qui servent aux automobilistes à se protéger en cas d’incendie. L’un(e) d’eux a mis des rideaux à sa cabine. Un(e) autre s’est glissé(e) dans un sarcophage de cartons. Aucun murmure. On dirait un colis abandonné. A vingt mètres de là, un parking souterrain à 9 euros de l’heure, interdit aux #SDF, diffuse une lumière douce et une mazurka de Chopin.
    Pierre Carrey , Paul Leboulanger , Nicolas Massol

    Article qui fout les boules… Le parking avec la mazurka de Chopin ça m’a tuée.
    #pauvreté #hébergement_d_urgence

  • Ce qu’il y a de bien, avec cette droite décomplexée, c’est qu’elle ressort les mêmes foutaises avec une régularité d’horloge suisse. SDF ? Parce que je le vaux bien.

    « L’immense majorité » des SDF dorment dans la rue « par choix », ose le député LREM Sylvain Maillard
    https://www.marianne.net/politique/video-pour-depute-lrem-syvlain-maillard-immense-majorite-sdf-dorment-dans-

    Sylvain Maillard ne s’arrête pas là dans l’audace argumentative. Faisant valoir qu’il est député de Paris, il assène cette leçon de terrain : « Je suis aussi un élu local parisien et ce qu’il faut savoir, c’est que même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri (…), c’est leur choix ». Décrivant jusqu’ici une réalité en effet parfois rencontrée par les associations au cours de leurs maraudes. Sentant néanmoins venir un second enfumage, le journaliste de RFI lui demande de préciser : « Est-ce qu’il y a aujourd’hui selon vous plus de 50 SDF en Ile-de-France qui dorment dans la rue malgré eux ? » "Nous le chiffre que l’on a, c’est 50 SDF par jour dorment malgré eux dehors dans le froid", répond l’élu.

    « Les autres, c’est parce qu’ils le veulent ? Tous les autres, c’est leur choix de dormir dans la rue ? », relance encore le journaliste, histoire d’être bien sûr de l’argument avancé pour justifier que la promesse d’Emmanuel Macron n’ait pas été tenue. Car en décembre, cette réponse similaire du patron de LREM Christophe Castaner au micro de BFMTV avait déjà scandalisé les associations d’aide aux sans-abri, la jugeant « indécente » : « Il y a des hommes et des femmes qui refusent aussi, dans le cadre des maraudes, d’être logés ». Et Syvlain Maillard de maintenir sans sourciller, dans une surenchère par rapport à la castânerie initiale : « L’immense majorité, c’est leur choix, oui ».

    C’est quoi, ton hashtag pour ça, @philippe_de_jonckheere ? #foutriquet ? #jean-foutre ?

  • Contrôle des chômeurs : le plan du gouvernement - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/controle-des-chomeurs-le-plan-du-gouvernement-26-12-2017-7472187.php

    Le gouvernement envisage de durcir certaines sanctions dans le cadre de la future réforme de l’assurance chômage. Une information du Canard enchaîné daté de ce mercredi qui cite une note confidentielle du ministère du Travail.

    Actuellement, en cas de recherche d’emploi insuffisante ou de refus de formation, un chômeur peut voir son allocation réduite de 20 % pendant deux à six mois. En cas de manquement répété, l’allocation baisse de moitié pendant deux à six mois, voire est supprimée définitivement.

    En cas de refus à deux reprises d’une offre raisonnable d’emploi, l’allocation est suspendue pendant deux mois. Si le refus se répète, elle peut être supprimée pendant deux à six mois, voire définitivement.

    Selon la note citée par l’hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d’emploi jugées raisonnables, entraînerait une réduction des allocations de 50 % pendant deux mois. En cas de récidive, elles seraient supprimées pour une durée de deux mois.

    Un rapport mensuel à remplir

    En outre, chaque demandeur d’emploi devra remplir un « rapport d’activité mensuel », listant l’ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l’emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.

    Pierre Gattaz, numéro un du Medef, avait suggéré en octobre un contrôle « journalier », « hebdomadaire » ou « mensuel » des demandeurs d’emploi, suscitant un tollé.

    La négociation sur la réforme de l’assurance chômage doit débuter le 11 janvier et s’achever mi-février. Les partenaires sociaux prévoient de négocier, entre autres, les modalités du contrôle des chômeurs, un sujet sur lequel le gouvernement souhaitait initialement garder la main.

    37 000 sanctions depuis 2015

    Dans le document d’orientation envoyé mi-décembre aux syndicats et au patronat pour cadrer la négociation, le ministère du Travail explique qu’il « proposera » une réforme « du barème et des modalités de sanctions dans les semaines qui viennent ».

    « Cette réforme permettra de moderniser les règles relatives à la proposition d’une offre raisonnable d’emploi. Elle sera génératrice d’une meilleure application des règles et d’un accompagnement plus efficace des demandeurs d’emploi », souligne la note.

    #chômeurs #allocations #contrôle #offre_raisonnable_d'emploi #rapport_d’activité

    • Les pistes du gouvernement pour durcir le contrôle des chômeurs
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/12/27/les-pistes-du-gouvernement-pour-durcir-le-controle-des-chomeurs_5234906_8234

      Emmanuel Macron avait annoncé la couleur dès la campagne présidentielle : en cas de victoire, proclamait-il à l’époque, l’assurance-chômage sera transformée en profondeur, ce qui se traduira – entre autres – par un renforcement du contrôle des demandeurs d’emploi. Les intentions sont en passe de devenir réalité. Comme le révèle Le Canard enchaîné dans son édition du mercredi 27 décembre, le gouvernement envisage de durcir les sanctions à l’égard des inscrits à Pôle emploi qui manquent à leurs obligations. Sollicité par Le Monde, le cabinet de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, n’a pas souhaité commenter ces fuites. Mais les scénarios évoqués par l’hebdomadaire satirique existent bel et bien, même s’ils sont incomplets. Et rien, à ce stade, n’est définitivement tranché. (...)

      Adapter « la nature et l’échelle des sanctions »
      Quant aux chômeurs non indemnisés, qui « snoberaient » leur correspondant à Pôle emploi, le régime pourrait être différent de celui appliqué aux demandeurs d’emploi percevant l’allocation : une radiation de quinze jours, la première fois ; d’un mois, la seconde.
      La réflexion en cours vise à adapter « la nature et l’échelle des sanctions », glisse une source gouvernementale en soulignant qu’une « absence à convocation est aujourd’hui plus sanctionnée qu’une insuffisance de recherche d’emploi » – la seconde se soldant par une radiation de deux semaines, dans la quasi-totalité des cas (Le Monde du 10 novembre).

      Le gouvernement va durcir le contrôle des chômeurs
      https://www.mediapart.fr/journal/economie/261217/le-gouvernement-va-durcir-le-controle-des-chomeurs?page_article=2

      Le président ne s’est jamais caché qu’il souhaitait plus contrôler la façon dont les demandeurs d’emploi cherchent du travail, et acceptent ou non les offres. Lors de sa campagne, il calculait que cette surveillance renforcée permettrait d’économiser un milliard d’euros par an . On peut donc anticiper de fortes vagues de #radiations d’inscrits à Pôle emploi, et notamment, si l’on en croit le programme de campagne, s’ils refusent deux offres d’emploi « crédibles » et « décentes ».

      #sanctions

    • Le député de La République en mache, Sylvain Maillard, a défendu la position du gouvernement suite aux révélations du Canard enchaîné, indiquant que l’exécutif réfléchit à durcir le contrôle des chômeurs. L’opposition dénonce une politique du chiffre qui ne fera pas baisser le chômage.

      https://www.latribune.fr/economie/france/controle-des-chomeurs-les-plans-du-gouvernement-font-polemique-762959.html
      Les commentaires de la tribune sont gratinés et pourquoi pas le rétablissement du STO ?


      http://secondeguerre.tableau-noir.net/pages12/sto.html

    • Il s’agit de fabriquer des « travailleurs pauvres » autrement appelés « chômeurs en activité à temps réduit ». Faire partie de cette catégorie, aux effectifs croissants et hétérogènes, lorsque l’on est au chômage et/ou au RSA c’est ne plus être tributaire du contrôle de la recherche d’emploi ou de l’exigence d’insertion imposée aux RSAstes. Il y a là deux manières de faire disparaître le chômeur, par radiation/sanction, ou « découragement » ou par intégration à cette catégorie qui n’a rien du chômeur « classique ».

    • 5,611 millions de chômeurs dont 3,712 millions de chômeurs « stricto sensu » cela donne 1, 899 millions de "chômeurs en activité à temps réduit
      http://lemonde.fr/emploi/article/2017/12/27/net-recul-du-chomage-en-novembre_5235037_1698637.html

      Le phénomène se maintient cependant à des niveaux élevés, surtout si l’on prend en compte les personnes qui recherchent un poste tout en exerçant par ailleurs une activité réduite (catégories B et C) : leurs effectifs, ajoutés à ceux qui n’ont aucun travail, se situent désormais autour de 5,611 millions dans l’Hexagone, soit un tout petit reflux de 0,1 % en un mois (-0,6 % sur un trimestre mais +2,6 % au cours des douze mois écoulés).

      Le chômage de longue durée prend de l’ampleur

      Si l’on resserre la focale sur les chômeurs stricto sensu – la catégorie A –, l’amélioration est indéniable sur les trois derniers mois : -2,4 % en métropole, -2,3 % pour l’ensemble du territoire français (outre-mer compris), à 3,712 millions. Ces tendances positives concernent toutes les tranches d’âge, en particulier les moins de 25 ans (-2 % en un mois en métropole, -6,8 % sur un trimestre). Les seniors (50 ans et plus) à la recherche d’un emploi sont également un peu moins nombreux (-0,4 % en un mois) mais cela ne compense pas la hausse observée sur la période antérieure (+2,5 % en un an). (...)

      Le gros point noir des données dévoilées mercredi porte sur le chômage de longue durée : il continue de prendre de l’ampleur, le nombre de personnes (relevant des catégories A, B et C) qui recherchent un emploi depuis au mois un an s’élevant désormais à 2,686 millions sur toute la France, soit un accroissement de 0,6 % en un mois et de 4,3 % en un an.
      La publication de ces chiffres intervient au moment même où Emmanuel Macron réitère son assurance d’obtenir des « résultats significatifs » sur le front du chômage : la baisse se produira « au bout de dix-huit à vingt-quatre mois » après la réforme du code du travail, a-t-il déclaré, mercredi, au quotidien espagnol El Mundo. « La première année du mandat est cruciale : c’est là qu’on met en place les transformations qui produiront les vrais résultats, sur l’emploi avant tout, dans les deux ans. C’est pour cela que j’ai voulu aller vite », a-t-il ajouté.

      #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit

    • L’échelle des sanctions des chômeurs « pas frappée au coin du bon sens », selon le directeur de Pôle emploi
      http://www.europe1.fr/societe/lechelle-des-sanctions-des-chomeurs-pas-frappee-au-coin-du-bon-sens-selon-le

      Transfert de compétence des préfets vers Pôle emploi. Une autre question doit être débattue, selon le directeur de Pôle emploi : celle d’un transfert de compétences des préfets vers Pôle emploi concernant les sanctions les plus lourdes. Aujourd’hui, Pôle emploi peut radier pour une durée déterminée les chômeurs, c’est-à-dire suspendre leurs droits, s’ils ne remplissent pas leurs obligations (chercher activement un emploi, se rendre aux rendez-vous avec Pôle emploi...). Une fois la période de radiation terminée, leur indemnisation reprend.

      Mais quand il y a des manquements répétés, des sanctions plus sévères existent, comme la suppression définitive d’une partie des droits à l’indemnisation. Mais celles-ci sont de la compétence des préfets. « Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple que Pôle emploi puisse mobiliser lui-même l’ensemble des sanctions », a estimé Jean Bassères. « Mais encore une fois, c’est une responsabilité du gouvernement », a-t-il conclu.

    • Si le préfet constitue aujourd’hui une institution administrative ancienne de la France (loi du 28 pluviôse an VIII, soit 17 février 1800), il n’en reste pas moins que le cadre dans lequel il agit a beaucoup changé. Ses pouvoirs ont donc logiquement évolué avec cet environnement.

      http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/pouvoirs-du-prefet-leurs-evolutions.html
      Par ici un monsieur qui a bien évolué, qui de préfet est passé directeur de cabinet du 8ème président de la Ve république Française : Monsieur flashball .
      https://seenthis.net/messages/598275#message600049

      Le préfet de tous les préfets en somme

      Mais quand il y a des manquements répétés, des sanctions plus sévères existent, comme la suppression définitive d’une partie des droits à l’indemnisation. Mais celles-ci sont de la compétence des préfets. « Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple que Pôle emploi puisse mobiliser lui-même l’ensemble des sanctions », a estimé Jean Bassères.

      ça va faire 4 mois que je ne recherche activement aucun emploi. Dans les réflexions actuelles, il est possible effectivement de se poser la question de savoir s’il ne serait pas plus simple de fusiller les chômeurs.es sur la place publique à titre d’exemple.

      https://www.youtube.com/watch?v=gtOpf-zNpVY


      #Euthanasie pour les...préfets !
      #OTH

    • Euthanasie pour les rockers
      OTH (1984)

      Parfois je me demande comment j’finirai ma vie
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      si j’aurai plein de pognon, mon dentier remis à neuf
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      je ne veux pas finir comme un rat d’égout
      comme un rat de dégoût.

      J’aurai peut-être un chien et un gosse et ma femme
      – Tu finira tout seul, finira tout seul !
      Le monde entier à mes pieds, mes chaussettes pas trouées
      – Tu finira tout seul, finira tout seul !
      heureusement il y aura la guerre
      je me sentirai moins seul

      Qu’est ce que j’en ai à foutre si je ne crois en rien
      Je peux vivre au coup par coup, en coups durs de plus en plus durs

      Si j’étais une terreur je pourrais finir #terroriste
      – Tu finiras zéro, finiras zéro
      foutre une bombe dans les chiottes d’un camping de touristes
      – Tu finiras zéro, finiras zéro
      Je ne suis pas de la race des tueurs
      pas de la race des saigneurs

      Je ne suis pas de la race des voraces
      je finirai clodo, finirai clodo
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      je finirai riche
      – Tu finiras clodo, finira clodo !
      et mon vieux chien aura sa niche

      Heureusement y’aura l’euthanasie pour les vieux rockers !
      Euthanasie pour les vieux rockers !

    • En outre, chaque demandeur d’emploi devra remplir un « rapport d’activité mensuel », listant l’ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l’emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.

      Franchement qu’ils aillent se faire foutre avec leur rapport d’activité. Je leur en filerai un quand j’aurai celui de Pénicaud et de cet enfoiré d’Alexis Kohler qui dilapident l’argent public puisqu’ils font un travail nocif pour la société.
      Quant aux offres d’emploi, ne JAMAIS les refuser, juste faire le ou la simplet·te de bonne volonté qui risque de mettre le bordel dans une équipe ^_^
      Faudrait faire une mini formation avant de s’inscrire à pôle emploi pour éviter de se faire avoir. En étant solidaires et en se faisant passer les bonnes infos, très peu de chances d’être radié·e·s.

    • tire-au-flanc c’est un métier @ninachani c’est pas pour me vanter mais j’ai acquis une certaine expérience de #tire-au-cul
      à force de me faire baiser. Du coup je ne fais jamais plus de six mois dans un boulot car je finis par être démasqué. Mais je manque jamais de refiler le filon aux plus jeunes. Je me suis fais des copains encore plus malin que moi. Bon beaucoup d’ennemis aussi, mais eux, je les emmerde !

    • https://stratocastors.bandcamp.com/track/p-le-caca


      #pôle_caca par stratocastors

      Marius, Danny, Seb et Jérôme écrivent ensemble des chansons qui leur ressemblent.
      Le message est lourd, les chansons parlent de la vie des quatre #chômeurs à Paris. Ils chantent en français,
      au grand dam de ceux qui ne comprennent pas la langue de Baudelaire.
      Ils pourront toujours danser, d’ailleurs tout le monde danse toujours.

      https://stratocastors.bandcamp.com