person:sylvie pierre

  • En 2017, rien n’a changé, les pubs valorisent le cerveau des h
    http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/dans-les-publicites-televises-les-hommes-sont-des-experts-les-femmes-sont-s

    Mais surtout, comme sur les plateaux télévisés, les rôles d’experts, c’est-à-dire « les personnes occupant la position du ’sachant », sont largement occupés par des hommes, à 82 % contre 18 % d’expertes.

    Les femmes, inactives et dénudées

    Les femmes sont ainsi des « consommatrices », des spectatrices de la publicité, « des personnages occupant des rôles esthétiques ou inactifs sont en majorité des femmes », résume le CSA.

    Et pour couronner le tout, elles sont souvent dénudées et sexualisées. « Les deux tiers des publicités présentent des personnages avec une sexualisation mettent en scène des femmes », indique l’autorité indépendante. Ainsi, les femmes dans les publicités adoptent des comportements tels qu’une « attitude très suggestive, une simulation d’acte sexuel » ou sont sujettes à des « cadrages insistant particulièrement sur certaines parties intimes du corps ».

    « Des stéréotypes d’un autre âge »

    Est-ce grave ? Oui. Car ces publicités, vues par des millions de Français, participent à l’objectivation des femmes. « La force des images, le poids des mots, le choc d’une formule en faveur d’un produit peuvent véhiculer des stéréotypes d’un autre âge et contribuer à figer un état d’esprit en décalage avec le mouvement de la société », explique Sylvie Pierre-Brossolette chargée de l’égalité au CSA. Pour faire évoluer ce milieu, l’autorité va bientôt mener des enquêtes auprès des entreprises du secteur, les supports de diffusion ou encore les annonceurs pour qu’ils prennent des engagements.

    #Publicité #Sexisme

  • Audiovisuel : des états-majors très mâles et très blancs
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/audiovisuel-des-etats-majors-tres-males-et-tres-blancs-923492.htm

    Les femmes sont bien représentées dans les instances dirigeantes de l’audiovisuel public, mais restent ultra-minoritaires dans le privé. Tandis que la diversité ethnique est quasi-inexistante.

    « Il faut impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public. Honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change [pour qu’il y ait] des femmes, des jeunes, toutes les origines », déclarait Delphine Ernotte le 23 septembre sur Europe 1. La nouvelle patronne de France Télévisions a joint la parole aux actes, en nommant un état-major composé à parité d’hommes et de femmes -une première à France Télévisions.

    Delphine Ernotte se veut d’autant plus exemplaire qu’elle sait que le fait qu’elle soit une femme a été un atout important dans sa nomination par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). En effet, plusieurs membres du CSA -à commencer par celle chargée de l’audiovisuel public, Sylvie Pierre-Brossolette- étaient outrés par la portion congrue réservée au sexe faible dans l’équipe précédente, et la rudesse avec laquelle ont été remerciées les rares femmes présentes (Emmanuelle Guilbart, Sandrine Roustan...). 

    Précédemment, les PDG de Radio France Mathieu Gallet et de France Médias Monde Marie-Christine Saragosse avaient, eux aussi, fait un effort important, en s’entourant d’un état-major paritaire.

    Hélas, l’audiovisuel privé a beaucoup plus de mal à accorder de la place aux femmes. On est à des années lumière de la parité. Au mieux, on compte une femme. Et au pire zéro, comme chez Lagardère, Vivendi ou Canal Plus. A la chaîne cryptée, le nouveau patron Vincent Bolloré a même remercié trois des quatre femmes de l’ancien comité de direction, pour les remplacer par des hommes... 

    Toutefois, on trouve un peu plus de femmes quand on descend à l’étage du dessous. Ainsi, Lagardère souligne que le comité exécutif de sa branche audiovisuelle (Lagardère Active) compte 40% de femmes. Canal Plus met en avant que les comités ad hoc animés par les membres du directoire comportent un tiers de femmes (15 sur 46).

    Et bien sûr, on trouve aussi plus de femmes à l’étage du dessus, c’est-à-dire au conseil d’administration ou au conseil de surveillance. Hélas, ce n’est nullement par féminisme, mais parce qu’il s’agit d’une obligation légale...

    Sylvie Pierre-Brossolette conclut : « Il serait d’autant plus légitime que les femmes soient largement représentées dans les états-majors des médias que les journalistes femmes sont souvent majoritaires, que les téléspectatrices aussi, et que les cibles visées par les publicitaires sont très largement féminines... »

    Si la place accordée aux femmes est réduite, celle accordée à la diversité ethnique est quasi-inexistante. Tous les groupes de médias français ont des états-majors totalement blancs, à quelques exceptions près. A Lagardère, le porte-parole et directeur des relations extérieures, Ramzi Khiroun, est né en France d’un père algérien. Et l’on trouve deux femmes d’origine iranienne chez NRJ (la n°2 Maryam Salehi) et France Télévisions (la directrice de la communication Nilou Soyeux).

    On relèvera aussi Nadim Callabe (directeur général adjoint de Radio France chargé de la réhabilitation), Guillaume Charles (directeur général adjoint de M6 Publicité, d’origine asiatique), Souad el Tayeb (directrice de Monte Carlo Doualiya, d’origine marocaine), et Marc Saikali (directeur de France 24, d’origine libanaise).

    A titre de comparaison, parmi les 18 membres de l’état major de News Corp, on trouve deux noires et deux asiatiques. 

    Certains sont bien conscients des problèmes posés par cette monochromie : « mes prédécesseurs n’étaient pas racistes. Mais on avait une radio d’hommes blancs, qui a reproduit pendant des années une radio d’hommes blancs. On reproduit le même modèle implicite de reproduction », admettait le président du directoire de Lagardère Active Denis Olivennes lors d’un colloque sur la diversité.

  • Sylvie Pierre-Brossolette au CSA : la #discrimination des minorités au pouvoir ! » Plume de presse
    http://www.plumedepresse.net/sylvie-pierre-brossolette-au-csa-la-discrimination-des-minorites-au-p

    C’est d’ailleurs dans les colonnes du Point qu’elle a pondu ce paragraphe immortel, à propos de l’affaire du Sofitel de Dominique Strauss-Kahn : « Quelle image donnons-nous au monde quand les télévisions de la planète entière montrent un prestigieux Français pénétrer dans le tribunal de New York, piteux, mal rasé et toujours menotté, pas mieux traité que les malfrats de couleur déférés avant et après lui devant le juge ? C’est ravageur. » Tellement ravageur que cet extrait lui a valu un mérité Y’a bon award, « récompense » qui « épingle le #racisme ordinaire dans les médias », comme le résume Télérama.

    Et devinez la meilleure, puisque meilleure il y a ? La mégère est nommée, en remplacement de Rachid Arhab, « au poste particulièrement dévolu à la promotion de la diversité dans les médias ».

    bref, ça ne s’arrange pas