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  • « Mokusatsu », l’erreur de traduction qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/91073/mokusatsu-erreur-traduction-seconde-guerre-mondiale

    Il s’en est fallu d’un rien pour que la bombe atomique ne soit pas larguée sur Hiroshima, précipitant la capitulation du Japon, le 2 septembre 1945. D’un mot, pour être précis. Souvent présentée par les linguistes comme la plus grave erreur de traduction de tous les temps, l’interprétation du terme « Mokusatsu » est au coeur d’un des pires carnages du XXe siècle.

    Il y a presque 70 ans, le 2 septembre 1945, le Japon signait officiellement son acte de capitulation à bord de l’USS Missouri, mettant ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale. Meurtri par deux bombes atomiques, amputé d’Hiroshima et de Nagasaki, le pays du Soleil-Levant déposait officiellement les armes, 39 jours après que les Alliés l’eurent exigé dans la Déclaration de Potsdam.

    Au-delà des nombreuses concessions qu’elle faisait au Japon, cette Déclaration, signée le 26 juillet par le président américain Harry S. Truman, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le président chinois Tchang Kaï-chek était pourtant claire sur la tempête de feu qui s’annonçait :

    « Nous appelons le gouvernement du Japon à prononcer aujourd’hui la capitulation sans conditions de toutes les forces armées japonaises. [...] Sinon, le Japon subira une destruction rapide et totale. »

    Les adjectifs n’ont pas été choisis au hasard. La titanesque Opération Downfall (débarquement terrestre programmé pour le 1er novembre) n’était plus la seule option américaine : Truman savait alors depuis dix jours que sa bombe atomique était opérationnelle. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’il ordonnerait de la lâcher sur Hiroshima, le 6 août, puis Nagasaki, le 9 août.

    Sa décision finale était suspendue à la réaction des autorités nippones. Mais alors que l’ultimatum allié avait le mérite de la clarté, le Japon choisira d’y faire une réponse pleine d’ambiguïtés : « Mokusatsu ». Un mot qui sera trop vite traduit par « ignorer avec mépris ». Un mot qui lui coûtera très cher.

    • Comme le rappelle très bien le professeur Tsuyoshi Hasegawa dans un article fascinant du Asia-Pacific Journal, le rôle de la déclaration de guerre russe (le 8 août) dans la capitulation nipponne est injustement minimisé. Malgré le choc psychologique considérable qu’elles ont provoqué, aucune des deux bombes atomiques n’a conduit à une véritable inflexion stratégique du côté japonais, juste à une prise de conscience. Historiquement, c’est l’ouverture du front russe en Mandchourie qui, en mettant fin à tout espoir de médiation et en rendant la situation stratégique du Japon intenable, a conduit l’Empereur à capituler.

  • 19 octobre 1935 - Fin de la Longue Marche | ART...

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4009510419/19-octobre-1935-fin-de-la-longue-marche?hash=6e82d3a7-795a-47e0-b559-79588ab22

    19 octobre 1935 : fin de la Longue Marche - Les communistes chinois fuient devant les troupes de Tchang Kaï-chek et de son parti, le Kuomintang.

    « Après une épopée de douze mille kilomètres à travers la Chine, les communistes se réfugient au Chen-si (ou Shaanxi). Dans cette province montagneuse isolée du nord-ouest, ils échappent aux attaques du parti rival du Guomindang (ou Kuomintang) et de son chef, Tchang Kaï-chek. Mais de 130.000 au départ, un an plus tôt, ils ne sont plus que 30.000. La faim et la lutte contre les troupes du Kuomintang ont eu raison des autres.

    C’est au cours de la Longue Marche que Mao Zedong s’impose comme le leader des communistes chinois. Il se fait élire président du Comité central du Parti Communiste Chinois en février 1935. (...) »

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