person:thierry discepolo

  • « Pour des assises de l’édition pauvre, où nous resterions debout ! » | Michel Valensi (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2012/03/02/Pour-des-assises-de-l-edition-pauvre,-ou-nous-resterions-debout

    Logiquement, donc, on associe l’indépendance à une certaine richesse, et la dépendance à une certaine pauvreté. Dans l’édition, ce n’est pas le cas. L’éditeur indépendant est, finalement, pauvre, ce qui explique ce phénomène étrange, que relève Thierry Discepolo dans son livre, à savoir que, dès lors qu’il perd son indépendance, ce même éditeur clame sur tous les toits qu’il n’a jamais été aussi libre, ce qu’il faut entendre finalement comme « Je n’ai jamais été aussi riche ». Si on concevait la pauvreté non plus comme « manque d’argent » mais comme choix de vie, on pourrait alors penser l’édition indépendante d’une tout autre manière. On assisterait aujourd’hui, non plus aux Rencontres de l’édition indépendante, mais plutôt celles de l’édition pauvre (...) Source : Agone

  • Fourniture en gros et mi-gros de la concentration éditoriale | Thierry Discepolo (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2011/09/21/Fourniture-en-gros-et-mi-gros-de-la-concentration-editoriale

    Les périodiques se font périodiquement les échos des cris d’orfraie du landerneau éditorial sur les dangers de la concentration éditoriale. Le bruit est sorti des pages spécialisées avec le rachat par Lagardère de Vivendi Universal Publishing, finalement cédé au fond d’investissement Wendel sous le nom d’Editis. Par la suite, plus discrètement, avant d’être revendu à la multinationale espagnole Planeta, Editis a gonflé de onze éditeurs. Depuis la même période, plus discrètement encore, ce sont douze maisons que la holding Actes Sud Participation a plus ou moins intégré complètement. Pourquoi s’étonner de pareilles réussites ? Préparées par les opérations de fusion et concentration qui les ont précédées, où éditeurs et auteurs y jouent leurs partitions. (...) Source : Agone

  • La Trahison des éditeurs, de Thierry Discepolo
    http://atheles.org/agone/contrefeux/latrahisondesediteurs/index.html

    La grande absente des analyses du rôle de l’industrie des relations publiques dans l’« éternel combat pour le contrôle des esprits » est sans doute l’édition. Pourtant, comme les autres médias, l’édition est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et elle remplit la même fonction dans le maintien de l’ordre idéologique. Suivant la même logique de croissance par acquisition qui prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l’existence d’un type d’acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d’organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre « groupe de communication » et « groupe éditorial » dissimule le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d’agir du plus grand nombre.

  • Mark Twain - La littérature est toujours propagande – autant savoir pour quoi | Thierry Discepolo (Agone)
    http://blog.agone.org/post/2011/08/27/La-litt%C3%A9rature-est-toujours-propagande-%E2%80%93-autant-savoir-pour

    extes anti-impérialistes et pacifistes composent le cœur des « écrits politiques » de Mark Twain, marqué par la critique morale et l’acharnement satirique contre le dernier arrivé dans la Grande Famille des Nations : les États-Unis, qui ont marchandé leur « place au dernier rang de l’auguste compagnie » à grands coups de politique expansionniste. Une attention particulière est accordée aux exactions du maître du Congo, le roi des Belges Léopold II. Mais on trouve aussi l’Angleterre, l’Espagne, la France, l’Allemagne et, en bonne place, la Russie – tous embarqués dans la « prodigieuse procession » des lamentables acteurs du XIXe siècle entrant dans le suivant à grand bruit (...)