person:thierry mandon

  • Procédures « bâillons » : la cour d’appel de Paris au soutien de la liberté d’expression des chercheurs

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/10/03/procedures-baillons-la-cour-d-appel-de-paris-au-soutien-de-la-liberte-d-expr

    La société Chimirec a perdu, vendredi 28 septembre, le procès en appel qu’elle avait intenté à l’universitaire Laurent Neyret pour diffamation, à la suite d’un article publié dans une revue juridique

    En publiant dans une revue juridique, en juin 2014, un commentaire de cinq pages sur le jugement de condamnation rendu par le tribunal de Paris à l’encontre de la société Chimirec, pour diverses pratiques contraires à la réglementation sur le traitement des déchets, l’enseignant-chercheur Laurent Neyret n’imaginait pas qu’il allait se retrouver à son tour devant la justice. Spécialiste du droit de l’environnement – il est notamment à l’origine de la notion de « préjudice écologique » entrée dans le code civil en août 2016 –, Laurent Neyret analysait dans la première partie de cet article les charges retenues par le tribunal à l’encontre de la société et des dirigeants de Chimirec, accusés d’avoir indûment perçu des subventions publiques pour dépollution, livré des huiles polluées et falsifié des documents administratifs, ainsi que les peines d’amendes prononcées d’un montant de 100 000 euros à 180 000 euros.

    Laurent Neyret développait, dans une seconde partie, une argumentation en faveur d’un alourdissement des sanctions en cas d’infractions environnementales en considérant que celles-ci n’étaient pas suffisamment dissuasives. L’article titré « Trafic de déchets dangereux : quand les dépollueurs se font pollueurs » lui ayant fortement déplu, la société Chimirec décidait de poursuivre le juriste pour « diffamation » devant le tribunal correctionnel de Paris.

    Bonne foi

    L’affaire avait suscité l’émoi de la communauté des chercheurs, de plus en plus souvent confrontée à une forme d’intimidation judiciaire de la part de certaines entreprises, l’objectif poursuivi étant de décourager les travaux de recherche en faisant planer sur leurs auteurs le risque de poursuites. Devenue familière de ces procédures dites « bâillons », la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, juge des libertés publiques, se montre particulièrement attentive.

    Par un jugement du 13 janvier 2017, elle a débouté la société et les dirigeants de Chimirec, en reconnaissant l’excuse de la bonne foi à Laurent Neyret. Elle a surtout considéré que la procédure intentée était abusive et a condamné les plaignants à verser respectivement 12 000 et 8 000 euros de dommages et intérêts à l’auteur de l’article et à la revue juridique qui l’avait publié. Dans son jugement, le tribunal relevait que Chimirec et ses dirigeants avaient fait preuve d’une « particulière témérité » dans l’exercice de leur droit « en choisissant d’agir en diffamation contre le commentaire d’une décision de justice par un enseignant en droit, alors même qu’il apparaît que ledit article s’est à l’évidence basé factuellement sur la motivation même de cette décision ».

    « Liberté d’expression »

    La société Chimirec a fait appel de cette condamnation civile. A l’appui de sa demande, elle a notamment fait valoir qu’elle avait été entre-temps relaxée partiellement de certains délits qui lui étaient reprochés. Mais dans son arrêt, rendu jeudi 28 septembre, la cour d’appel de Paris confirme le jugement prononcé et va plus loin que le tribunal dans la protection du chercheur. Elle considère que « dès lors que sont ni établies, ni même évoquées, une animosité personnelle de l’auteur [à l’égard de Chimirec et de ses dirigeants] ou l’existence de propos étrangers à la question de droit traitée, le seul fait d’examiner le caractère diffamatoire d’un article tel que celui rédigé par Laurent Neyret est une atteinte à sa liberté d’expression ».

    La cour ajoute que cette liberté doit être d’autant plus préservée que l’analyse des décisions judiciaires demandées à un professionnel du droit « n’a pas pour objet d’être seulement didactique mais doit nourrir le débat sur les orientations de la jurisprudence, qu’il s’agisse d’y adhérer ou de proposer des évolutions souhaitées ». Les juges de la cour d’appel relèvent au passage, et non sans ironie, que l’arrêt qui relaxe partiellement Chimirec, mérite « à son tour d’être commenté ».

    La vigilance des juges face à ce type de procédures ne rassure toutefois pas complètement les universitaires. Comme le soulignait le professeur de droit Denis Mazeaud en février 2017 dans la revue La Gazette du Palais au lendemain du jugement de relaxe de Laurent Neyret, « ce qui doit retenir l’attention, c’est le message subliminal adressé à tous les enseignants-chercheurs qui n’ont pas peur de déranger, de s’engager, de faire leur métier (…) et d’exprimer leurs opinions sans concession en toute liberté et en parfaite indépendance. Attention, leur est-il dit, il pourrait vous en coûter très cher et pas seulement en frais d’avocat ! »

    La protection des universitaires

    À la suite de deux poursuites intentées contre des universitaires, dont Laurent Neyret, le ministère de l’enseignement supérieur a adressé au printemps 2017 une circulaire aux universités sur la protection fonctionnelle des chercheurs et enseignants-chercheurs attaqués en diffamation. Cette initiative de l’ancien secrétaire d’Etat Thierry Mandon, destinée à « attirer l’attention sur la question des libertés publiques » faisait suite au rapport de la commission sur les procédures dites « bâillon », présidée par le juriste Denis Mazeaud. La circulaire rend « quasi-automatique » la protection fonctionnelle pour les enseignants-chercheurs visés par une procédure en diffamation, sauf en cas de « faute lourde. » Elle précise également les modalités de prise en charge des frais d’avocat. Le rapport Mazeaud suggérait d’inscrire cette protection dans la loi.

  • #Thierry_Mandon : « Ce qui craque sous nos yeux, c’est l’architecture du pouvoir »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/061116/thierry-mandon-ce-qui-craque-sous-nos-yeux-c-est-l-architecture-du-pouvoir

    Thierry Mandon à l’Assemblée © Reuters/Charles Platiau Le secrétaire d’État à la recherche et à l’enseignement supérieur estime que le #livre « Un président ne devrait pas dire ça… » est le « symptôme » de la crise des #institutions de la #Ve_République. Il propose une réforme, allant du rôle du président de la République à la fabrique de la loi, en passant par la haute administration.

    #France #Elysée #François_Hollande #gouvernement

  • Communiqué de presse – Thierry Mandon et le CNNum invitent l’ensemble des acteurs à contribuer au cycle de design participatif sur la transformation numérique de l’Enseignement supérieur – Conseil National du Numérique
    http://cnnumerique.fr/cpcycledesignparticipatif

    Le Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, et le Conseil national du numérique (CNNum) lancent un cycle de design participatif autour du référentiel de transformation numérique. Une dizaine d’ateliers seront organisés d’octobre à décembre 2016, notamment avec les 3 grandes conférences de l’Enseignement supérieur et de la recherche (CPU, CGE, CDEFI).

  • Comment va être renforcée la #sécurité dans les #universités ?
    http://www.francetvinfo.fr/monde/terrorisme-djihadistes/comment-va-etre-renforcee-la-securite-dans-les-universites_1805083.html

    Chanceux, les étudiants seront les derniers à faire leur rentrée. Mais ils ne seront pas oubliés en termes de sécurité, assure le gouvernement, qui insiste sur la vigilance nécessaire face aux risques d’attentat.

    La ministre de l’Education nationale, Najat Valaud-Belkacem, et le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, Thierry Mandon, ont annoncé, jeudi 1er septembre, plusieurs mesures pour les universités.
    Un fonds exceptionnel de l’ordre de 30 millions d’euros va être débloqué par le ministère , a déclaré sur Twitter Najat Vallaud-Belkacem.
    Cet argent, selon Europe 1, sera destiné à couvrir les « frais de gardiennage ». Les agents de sécurité, qui contrôlent les sacs et les cartes des étudiants, sont en effet de plus en plus sollicités par les universités.
    Dès le lendemain des attentats du Bataclan, le 14 novembre 2015, rappelle Le Monde, le ministère de l’Education nationale avait fait « parvenir ses consignes aux établissements scolaires et universitaires, parmi lesquelles un filtrage de l’accès aux établissements limité aux étudiants, enseignants et personnels administratifs ainsi qu’un contrôle des sacs ».
    Mais certaines universités avaient fait savoir que « sans une aide de l’Etat, elles ne pourraient pas financer la sécurisation de leurs sites ». L’enveloppe constituerait une réponse en permettant aux universités (au budget autonome) de ne pas piocher dans le budget des ressources pédagogiques ou de la recherche pour assurer la sécurité.

    30 millions d’euros pour 2144 établissements d’#enseignement_supérieur publics (source : http://www.data.gouv.fr/fr/datasets/etablissements-denseignement-superieur) soit 13 992,5 € pour sécuriser chaque établissement ou encore 18,8 € par étudiant inscrit à l’#Université ou 11,8 € pour les 2 550 000 étudiants de l’ensemble de l’enseignement supérieur.

    C’est mieux que les 780 € alloué pour les établissements scolaires d’après les calculs du Canard enchaîné de cette semaine.

  • Proton Radius Puzzle Deepens With New Measurement | Quanta Magazine
    https://www.quantamagazine.org/20160811-new-measurement-deepens-proton-radius-puzzle

    The same group that discovered a curious discrepancy in measurements of the size of the proton, giving rise to the “proton radius puzzle,” has now found a matching discrepancy in measurements of a nuclear particle called the deuteron. The new finding, published in the journal Science, increases the slim chance that something is truly amiss, rather than simply mismeasured, in the heart of atoms.

    The puzzle is that the proton — the positively charged particle found in atomic nuclei, which is actually a fuzzy ball of quarks and gluons — is measured to be ever so slightly larger when it is orbited by an electron than when it is orbited by a muon, a sibling of the electron that’s 207 times as heavy but otherwise identical. It’s as if the proton tightens its belt in the muon’s presence. And yet, according to the reigning theory of particle physics, the proton should interact with the muon and the electron in exactly the same way. As hundreds of papers have pointed out since the proton radius puzzle was born in 2010, a shrinking of the proton in the presence of a muon would most likely signify the existence of a previously unknown fundamental force — one that acts between protons and muons, but not between protons and electrons.
    […]
    Still, Pohl is highly skeptical that the puzzle is evidence of new fundamental physics.

    His personal guess is that physicists have misgauged the Rydberg constant, a factor that goes into calculating the expected differences between atomic energy levels. While it is considered one of the most accurately measured constants, a small error could account for the proton and deuteron radius puzzles.

    To test this possibility, physicists in Toronto are attempting to measure the proton radius in a way that sidesteps the Rydberg constant. Other experiments are under way to test alternative hypotheses, mundane and exciting alike. Pohl’s group is diving into muonic helium, a system in which the effects of a new force, if it exists, should be enhanced, since there are two protons. We’ll keep you posted.

    accédé après la frustration du #paywall du Monde

    Le mystère du proton qui rétrécit
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/08/22/le-mystere-du-proton-qui-retrecit_4986388_1650684.html

    • Le mystère du proton qui rétrécit

      En physique, pour percer les secrets de la nature, il y a la manière forte et la manière douce. La forte consiste à entrechoquer violemment des particules élémentaires dans l’espoir d’en faire apparaître de nouvelles. C’est ce que fait l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) de Genève dans son accélérateur géant, le LHC.

      La manière douce vise, au ­contraire, à préserver au mieux les particules pour espérer observer des comportements déviants par rapport à ce qui serait attendu. C’est ce que vient de publier une équipe internationale dans Science du 12 août en observant à la loupe l’une des plus simples briques élémentaires de la matière, le proton, qui compose chacun des noyaux de nos atomes. Ils ont confirmé que cette boule est ­extrêmement petite. Il faudrait en enfiler un milliard pour atteindre un collier d’un micromètre seulement. Surtout, la valeur est 4 % plus faible que prévu. A l’aune d’un tour detaille, l’écart peut sembler ridicule, mais pour des physiciens habitués à des mesures de haute précision, c’est colossal. Intrigant et obsédant. La preuve peut-être d’une défaillance de nos théories fondamentales actuelles.

      Mécanique quantique

      En fait, l’équipe enfonce ici le clou. En 2010, elle avait déjà conclu à un rétrécissement du proton. Mais cette fois, elle a analysé de nouvelles données issues de la même expérience réalisée à l’Institut Paul-Scherrer (Suisse) et confirmé ses conclusions. « Cela ne change pas le tableau général, mais ça renforce le mystère. Cela réduit la chance qu’il y ait un problème dans la première conclusion », estime Jan Bernauer, chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui n’a pas participé à ce travail.

      Comment mesurer la taille d’un objet si minuscule ? En faisant tourner quelque chose autour de lui. Par exemple un électron, puisque c’est naturellement ce qui se passe dans l’atome d’hydrogène constitué seulement de ces deux particules. Comme on est en ­mécanique quantique, la rotation de l’électron autour du proton n’est pas comme la Lune autour de la Terre. L’électron peut « sauter » sur une orbite plus lointaine, par exemple, ou bien être délocalisé un peu partout. Y compris au milieu du proton ! En étudiant par des lasers ces sauts, reliés notamment à la taille du proton, les chercheurs en déduisent le rayon désiré.

      D’autres techniques envoient des électrons sur une cible de protons et observent leur déviation, elle aussi reliée au rayon du proton. L’équipe de Jan Bernauer a ainsi mesuré une taille cohérente avec les techniques dites de spectrométrie par laser.


      Karsten Schuhmann et Aldo Antognini dans la grande halle d’expérimentation de l’Institut Paul-Scherrer, à Villigen (Suisse).

      Au milieu des années 1990, des physiciens avaient proposé une autre idée. Au lieu de faire tourner un électron autour d’un proton, opter pour un muon, une particule identique à l’électron mais 200 fois plus lourde. Elle valse plus près du proton, les effets observés sont donc plus faciles à mesurer. « Au milieu des années 2000, nous commencions à désespérer car nous ne voyions rien après des ­années d’effort », se souvient Paul Indelicato, membre de cette collaboration au Laboratoire Kastler-Brossel, à Paris (et par ailleurs ­conseiller scientifique de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à la ­recherche). C’est que pour tenter de faire « sauter » le muon, les chercheurs se basaient sur les mesures précédentes. Et n’y arrivaient pas. En considérant un plus petit proton, ils ont fini par réussir.

      Deux solutions

      Leur nouvelle expérience utilise toujours le muon, mais en rotation autour d’un duo compact formé d’un proton et d’un neutron. « En utilisant dans nos calculs la taille du proton trouvée précédemment, on explique nos résultats expérimentaux », souligne Randolf Pohl, professeur à l’université de Mayence (Allemagne) et leader de la collaboration baptisée Crema.

      Quelque chose ne tourne donc pas rond autour du proton. Grosso modo, il n’y a que deux solutions pour résoudre l’énigme. Soit les mesures utilisant les électrons (par laser ou par diffusion) ont un problème. Soit il y aurait un effet physique différent pour le muon et l’électron, ce qui serait radicalement nouveau. D’autant qu’une autre propriété du muon, liée à son interaction avec un champ magnétique, montre aussi une différence avec l’électron.

      « On rêve que ce soit un indice d’une nouvelle physique. Mais je n’y crois pas. La réalité est sans doute quelque chose qui nous échappe avec les mesures laser sur l’hydrogène, estime Randolf Pohl. Ces ­efforts nous aideront de toute ­façon à mieux comprendre le proton. Cette énigme fait réfléchir et stimule. » « C’est interdisciplinaire. Nous allons dans des conférences de physique des hautes énergies, habituellement hors de notre champ », apprécie Paul Indelicato.

      « Cette année, lors d’un congrès, nous avons fait un sondage au ­résultat clair : il faut plus de données ! », ajoute Jan Bernauer. Pour cela, certains refont les essais en spectrométrie de l’hydrogène. D’autres, comme Bernauer, ont lancé MUSE pour étudier la diffusion des muons sur des protons. Crema continue ses explorations avec des noyaux plus lourds ­(hélium, lithium, carbone…). Une dizaine de projets sont recensés pour ôter enfin ce tout petit caillou dans la chaussure.

  • « Bibliothèques Ouvertes » : découvrez les 21 projets retenus
    http://www.studyrama.com/vie-etudiante/s-informer-toute-l-actualite-etudiante/les-dernieres-news-du-monde-etudiant/bibliotheques-ouvertes-decouvrez-les-21-projets-102634

    Afin de franchir une nouvelle étape dans l’amélioration de l’accueil des étudiants en bibliothèques universitaires, Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont engagé le 1er février 2016 le plan pluriannuel « Bibliothèques ouvertes » de 2016 à 2019 pour élargir les horaires d’ouverture le soir, le weekend et pendant les vacances et améliorer la qualité des services des BU aux usagers. Voici les 21 projets retenus :

  • Heureusement, il y a des socialistes moins cons que d’autres… #Mandon
    https://gauchedecombat.net/2016/05/22/heureusement-il-y-a-des-socialistes-moins-cons-que-dautres-mandon

    Il est fort peu probable que l’on note l’événement dans la gauchosphère… Et pourtant. Voilà une réaction qui m’apparait particulièrement intéressante. Il s’agit de l’interview de Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les gauchistes rejetteront forcément, de manière générale, sa parole sous prétexte qu’il appartient à un gouvernement si […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • L’IRD va proposer aux autorités guyanaises un protocole d’accord conjoint pour le partage des avantages issus du brevet SkE - Institut de recherche pour le développement (IRD)
    http://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/cp-2016/l-ird-va-proposer-aux-autorites-guyanaises-un-protocole-d-accord-conjoint-pour-l

    L’opposition formée par France Libertés à l’encontre du #brevet déposé en 2009 par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) sur la molécule #SkE identifiée à partir de la plante Quassia amara a récemment suscité un débat médiatique. Cette action ne prend pas en compte le fait que ce brevetage est la condition du développement éventuel d’un nouveau médicament antipaludique, ne préjugeant en rien des conditions qui pourraient être négociées dans le cadre d’un partenariat public/privé visant à une exploitation commerciale.

    Afin de faire progresser ce débat, et dans un esprit d’anticipation de la loi pour la reconquête de la #biodiversité, de la nature et des paysages en cours d’adoption, il a été décidé suite à une réunion de travail ce jeudi 4 février entre le Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Monsieur Thierry Mandon, et le président-directeur-général de l’IRD, le Professeur Jean-Paul Moatti, que l’IRD proposerait aux autorités guyanaises un protocole d’accord conjoint garantissant :

    – un partage égalitaire des résultats de la recherche et de toute retombée économique et financière découlant de l’exploitation de ce brevet.
    – un engagement à l’information et à la sensibilisation des communautés d’habitants à la démarche scientifique à la base de ce projet de #recherche, son évolution et ses enseignements.
    – un engagement commun de garantir des conditions logistiques et de prix permettant l’accès des populations concernées à un éventuel nouveau médicament #antipaludique qui serait issu de ce brevet.

    Ce protocole d’accord pourrait être signé lors d’un prochain déplacement en Guyane du Secrétaire d’Etat.

    #savoirs @rumor

  • PDF 2015 : de la communication gouvernementale au réchauffement climatique
    http://www.internetactu.net/2015/06/29/pdf-2015-de-la-communication-gouvernementale-au-rechauffement-climatiq

    Le Personal Democracy Forum de 2015 qui s’est tenu le 12 juin à la Gaité Lyrique, était plutôt tourné vers les formes classiques de l’action politique que ce soient celles adoptées par les gouvernements, les partis ou les groupes militants. Le forum a été ouvert par Thierry Mandon, à l’époque secrétaire d’État chargé de la Réforme de l’État et de…

    #écologie #egov #politiques_publiques

  • "La start-up est un champ sémantique et symbolique mis en avant par Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat en charge de la Réforme de l’Etat et de la Simplification, comme modèle de fonctionnement à suivre. Certains projets s’en revendiquent déjà. Cette inspiration dans l’air du temps a ses limites si l’on analyse ce que recouvre vraiment le terme."

    http://www.lagazettedescommunes.com/292977/letat-start-up-nest-il-quun-slogan

  • Avec le numérique, le gouvernement prépare la fin du guichet physique | la machine à fabriquer des chômeurs s’emballe
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140917trib000849399/avec-le-numerique-le-gouvernement-prepare-la-fin-du-guichet-physique.html

    L’objectif est ambitieux. Pour simplifier les relations entre les administrations et les citoyens mais aussi - surtout - pour permettre aux finances publiques de réaliser des économies substantielles, Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat souhaite que 100 % des démarches concernant l’Etat qui ne requièrent pas de présence au guichet soient réalisables en ligne dans un délai d’un an. Ce programme s’inscrit dans le cadre du choc de simplification lancé par François Hollande, le président de la République en janvier.

    Sa méthode a été présentée en Conseil des ministres ce mercredi. Le ministre compte tout d’abord amplifier le processus de dématérialisation déjà enclenché. C’est déjà le cas pour un certain nombre de données sociales et fiscales. Il mise aussi sur le déploiement des services en ligne, notamment via le mobile, qui sera encouragé. Pour évaluer les effets de cette politique, un baromètre de l’usage des services publics numériques sera régulièrement publié pour « mesurer les progrès réalisés et ce qu’il reste à accomplir », explique le ministère qui peut « également compter sur les premières expériences déjà lancées pour mener ce chantier à bien ».

  • Suite au « fail » de la DILA, Regards Citoyens publie un guide sur l’Open Data
    http://t.co/SvyI83XBh1

    En cause, notamment, une licence de réutilisation « maison » trop restrictive pour être considérée comme conforme à l’esprit de l’Open Data. La suite est désormais connue : en fin de semaine dernière, trois des jeux de données juridiques dont la réutilisation est dorénavant gratuite (sur onze au total) ont finalement été placés sous licence ouverte. Le tout « grâce à l’intervention en dernière minute du ministère de tutelle [celui de Thierry Mandon, ndlr] » selon Regards Citoyens.

    #c

  • Conseil de la simplification pour les entreprises
    http://sites.google.com/site/ouestgest/actualites/conseildelasimplificationpourlesentreprises

    Le 8 janvier dernier, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a signé le décret 2014-11, créant le Conseil de la simplification pour les entreprises, placé sous l’autorité du Premier Ministre pour une durée de 3 ans.Il est co-présidé par Thierry Mandon et Guillaume Poitrinal.Plus de détail sur notre blog : http://blog.ouestgest.com/2014/02/conseil-de-la-simplification-pour-les.html

    #announcement

  • Comment simplifier les coups de bâton

    Publié par Charlie Hebdo le 29 janvier 2014

    Les socialos veulent abattre au nom de la simplification des normes des pans entiers de la protection par la loi. Dans le viseur, les (vrais) écolos et le code du travail. Vivement la gauche !

    Ami lecteur, peut-être auras-tu entendu parler de la grande entreprise nationale connue sous le nom de #simplification. Elle a été confiée au député Thierry Mandon, qui suivra la réalisation de 200 mesures, dont la disparition de certaines régions. Mais ça, c’est l’écume. Reste la vague, et par précaution, sache qu’une calculette te sera utile pour lire la suite. Nous prendrons aujourd’hui le cas du porc, qui est un animal très chieur. Or la Bretagne en « fabrique » 14 millions par an, soit 57 % du total national sur 5 % du territoire. Oui, ça pue.

    Sachant que les pollutions provoquées par un seul animal équivalent à celles de trois humains, sachant que le caca des cochons produit chaque jour au moins 133 millions de milliards de bactéries E.coli (1), et que pour le moment on balance tout dans les champs et donc dans les rivières, sauras-tu aider François Hollande à libérer l’entreprise entravée ?

    Jean-Marc Ayrault, qu’on prenait pour une simple andouille, est en fait un grand travailleur. Pendant que l’on festoyait d’huîtres et de champagne, le Premier ministre faisait passer en loudecé (JO du 28 décembre 2013) un décret qui permet d’ouvrir une porcherie de 2 000 têtes sans enquête publique ni étude d’impact. La veille au soir, il ne fallait pas dépasser 450 porcs.

    Voilà un exemple de grand progrès explicitement présenté comme une réussite exemplaire de « simplification » des procédures. Mais avant d’entrer dans le détail, signalons de suite que le projet n’est pas né des dernières emmerdes de Hollande avec son scooter. Première sortie en public de ces messieurs avec le rapport Boulard-Lambert. Dès décembre 2012, Hollande demande à Jean-Claude Boulard, maire socialo du Mans, et à Alain Lambert, ancien ministre divers droite du budget, un beau texte sur « l’inflation normative ».

    À première vue, il s’agit d’enfoncer une porte ouverte, car il y a vraiment trop de #normes inutiles, confuses, contradictoires. Comme on en parle depuis Balzac et peut-être même Homère, personne ne prête attention à ce qui est, d’évidence, un plan. Le rapport Boulard-Lambert laisse entrevoir sa vérité profonde en racontant « l’histoire édifiante du scarabée pique-prune, de l’hélianthème faux alyson et de l’escargot de Quimper ». Pour ne rappeler que le premier, la présence du scarabée a retardé un chantier d’autoroute pendant dix ans. Nos deux compères s’en prennent directement à « l’intégrisme normatif » des associations écolos, soutenus par les Dreal, c’est-à-dire l’#administration d’État. Aux chiottes l’État !

    Depuis cette date, pas une semaine ne passe sans une déclaration martiale. Le 2 janvier, loi sur la « simplification et la sécurisation des entreprises », qui crée des « zones d’intérêt économique et écologique » sous l’autorité des préfets. Il s’agit de réduire et si possible interdire tout recours contre une installation industrielle en confiant au passage à l’entreprise le soin de faire le plan d’aménagement. Avis sans frais à ceux de Notre-Dame-des-Landes ou de la Ferme des 1000 vaches.

    Et puis Mandon. Personne n’a trop fait gaffe, mais dans sa conférence de presse du 14 janvier, Hollande a commencé par citer Ayrault, puis très vite derrière Thierry Mandon, jusqu’ici obscur député de l’Essonne. Ce dernier est chargé de piloter des ateliers de simplification en compagnie d’un certain Guillaume Poitrinal, patron bon teint. Ce n’est pas insulter Poitrinal que de rappeler sa belle carrière entrepreneuriale chez Morgan Stanley, une banque d’affaires américaine poursuivie en justice pour son comportement dans la crise des subprimes.

    Rien à voir ? Évidemment ! Mais pour se rassurer complètement, on conseillera le visionnage d’un petit film où l’on voit les deux amis sur le plateau de BFM Business (2). Comme la journaliste, enthousiasmée par ses invités, demande à Poitrinal s’il compte s’en prendre au code du travail, celui-ci répond avec une prudence très méditée : « On cherche tous les points de complexité ».

    L’association patronale Entreprise et Progrès – 120 membres, dont l’Oréal -, les a déjà trouvés. Elle organisait le 18 novembre passé un petit-déjeuner de presse sur le sujet. Commentaire du président, Denis Terrien, piqué à l’hebdo Challenges : « Le code du travail, c’est 4 000 articles illisibles et impraticables ». On croirait du Thierry Mandon dans le texte.

    (1) Les chiffres sont officiels : http://www.bretagne-environnement.org/Eau/Les-pollutions-et-menaces/Origines-des-pollutions/Les-pollutions-agricoles

    (2) http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/grand-journal/thierry-mandon-guillaume-poitrinal-grand-journal-09-01-3-4-169292

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    Un traité qui arrange bien François Hollande

    Cet excellent M.Hollande est au moins raccord avec l’Amérique. Et comme il doit rencontrer Barack Obama à la Maison-Blanche le 11 février, cela tombe bien. Car il se négocie en ce moment, dans une opacité complète, la zone de libre-échange transatlantique (transatlantic Free Trade Area, TAFTA), désormais connue sous le nom de Traité transatlantique. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la philosophie de la « simplification » rejoint étrangement celle du traité.

    De quoi s’agit-il ? D’un accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe qui, s’il était signé, comprendrait dans un premier temps 46 % du PIB mondial. Dans un article du Monde Diplomatique (http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803) qu’il faut lire et faire lire, l’Américaine Lori Wallach, combattante historique depuis les lointaines négociations du Gatt, détaille le menu, qui craint comme jamais.

    Il ne s’agit pas d’un simple cri, mais d’une déconstruction argumentée de cette immense opération politico-commerciale. Si ces gens gagnent, des transnationales pourront traîner en justice des États qui ne respecteraient pas les normes définies par elles-mêmes. Aussi stupéfiant que cela paraisse, des lobbies à l’américaine, sans aucun complexe, mènent le bal, dans un secret imposé par eux. Wallach cite parmi d’autres la Chambre américaine de commerce et BusinessEurope, d’une puissance inconnue de ce côté de l’Atlantique.

    Que cherchent-ils ? Abaisser ou détruire des normes essentielles dans la sécurité alimentaire, l’#écologie, le droit du travail. Que promettent-ils ? De la croissance, un peu plus de croissance, de télés, de bagnoles, de cancers. Hollande est pour. La croissance. Mais vouloir l’une, c’est avoir les autres. Il est pour.

  • Quand le football prend des allures d’enjeu politique

    Mais que l’équipe de France se comporte mal, et la voilà supposée représenter tous les travers de la société française. Le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, fait ainsi le parallèle entre l’attitude des Bleus et l’état d’esprit du pays : « C’est une défaite du nous. On ne joue pas collectif, on n’arrive pas à se situer par rapport aux autres. Les Bleus pensent qu’ils sont meilleurs que l’Ukraine. Il n’y a aucune remise en cause. À l’image de la France, qui n’arrive pas à se situer dans la mondialisation. On a un tel regard sur notre valeur absolue qu’on a un vrai problème avec notre valeur relative. »
    Quoi qu’il en soit, ces contre-performances alourdissent encore le climat général, déjà tendu. « Les emmerdes, ça vole en escadrille », sourit le député PS Christophe Caresche, s’inspirant de Jacques Chirac. « Ce n’est pas bon pour le moral, ajoute un conseiller ministériel. Tout le monde se dit : “Ben voilà, on est des loosers” ». Au lendemain de la défaite contre l’Ukraine, deux conseillers ministériels se sont lamentés au téléphone : « Tu te rends compte, on se fait même battre par l’Ukraine ! Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… » L’un d’eux ajoute : « Il faut voir le bon côté des choses : s’ils perdent, la taxe à 75 % passera comme une lettre à la poste dans l’opinion. Les gens diront : “Bien fait ! Ils n’avaient qu’à se bouger”. »

    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/11/18/01002-20131118ARTFIG00571-quand-le-football-prend-des-allures-d-enjeu-polit
    #lol

    Je rigole, mais je suis ça avec intérêt.. Ce qui se passe dans le football est un laboratoire passionnant pour comprendre les humains...

    #chauvinisme
    #orgueil
    #patriotisme

  • Les cadeaux fiscaux aux entreprises se multiplient en Europe - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-cadeaux-fiscaux-aux-entreprises-se-multiplient-en-europe_407

    Le budget 2014 du gouvernement, dont l’examen a commencé ce mardi à l’Assemblée, suscite de vifs débats en France : l’opposition dénonce un matraquage fiscal, la majorité s’inquiète pour le pouvoir d’achat des classes modestes et moyennes. Au coeur de la polémique : quelque 10 milliards d’euros d’impôts supplémentaires pour les ménages l’an prochain, tandis que les entreprises bénéficieront d’une baisse équivalente de leurs impôts grâce au crédit d’impôt compétitivité.

    >> En savoir plus : Budget 2014 : des hausses d’impôts évidentes, des cadeaux fiscaux peu visibles

    « Le budget 2014 sera encore dur pour les Français, reconnaît Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée. Les entreprises sont favorisées et cela nous pose problème. C’est le choix du gouvernement de faire un effort sur l’offre productive. Mais c’est le dernier budget aussi favorable aux entreprises au détriment des ménages que nous accepterons de voter », prévient le député de l’Essonne.

    La France n’est pas la seule à mener une politique fiscale favorable aux entreprises. Le gouvernement italien a adopté mardi soir un projet de budget pour 2014 prévoyant une baisse de la fiscalité sur le travail afin de soutenir la reprise économique espérée vers la fin de l’année : 5 milliards d’euros d’allègements fiscaux sur trois ans pour les travailleurs et 5,6 milliards pour les entreprises.

    #économie
    les #cadeaux-fiscaux aux #entreprises se multiplient en #Europe
    #impôt sur les #sociétés