person:thierry meyssan

  • Les deux visages de Etienne Chouard, chantre du référendum d’initiative citoyenne, Adrien Sénécat, Les Déconants,de L’imMonde
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/21/les-deux-visages-d-etienne-chouard-chantre-du-referendum-d-initiative-citoye

    Ancienne figure du « non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, cet enseignant est à la fois loué pour son travail sur la démocratie citoyenne et critiqué pour certaines de ses positions.[...]

    Désormais, on trouve des élus pour soutenir sa grande idée, de la gauche radicale à l’extrême droite. Et même le gouvernement lui entrouvre la porte. « Je ne vois pas comment on peut être contre son principe », acquiesçait ainsi Edouard Philippe dans un entretien aux Echos, lundi 17 décembre. Le lendemain, le député de La France insoumise (LFI) François Ruffin lui a rendu un vibrant hommage à l’Assemblée nationale : « Le référendum d’initiative citoyenne a fleuri. Oh, il n’a pas fleuri par hasard. Il a fleuri parce que des hommes de conviction – nommons-les, Etienne Chouard et ses amis – ont semé, ont arrosé depuis des années. »

    Seulement voilà, le cas #Chouard divise. Vibrant défenseur de la démocratie citoyenne et chantre du « non » au référendum français de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe pour certains, l’auteur du « Blog du plan C » (pour Constitution) est décrié par d’autres, qui dénoncent sa complaisance avec des théoriciens d’#extrême_droite, voire des conspirationnistes. « Je suis évidemment en phase avec la proposition pour le RIC, mais j’avoue [que] je n’aurais pas pris en modèle Etienne Chouard, a écrit sur Twitter la députée Clémentine Autain. Mais sans doute suis-je trop sensible aux dérives rouge-brun… »

    En 2014, il qualifiait Alain Soral de « résistant »
    L’intéressé s’en souviendra peut-être. Comme il se souvient de l’auteur de ces lignes, qui l’avait déjà interrogé en 2014 pour L’Express. « J’ai plein de warnings allumés. Je ne sais pas pourquoi vous faites ça, mais vous n’êtes pas honnête », nous a-t-il lâché d’emblée lorsque nous l’avons appelé, jeudi 20 décembre. Il y a quatre ans, déjà, l’enseignant se débattait face à des accusations de proximité avec l’extrême droite. Notamment parce qu’il avait côtoyé l’idéologue d’extrême droite et judéophobe revendiqué Alain Soral, ainsi que des membres de son association, Egalité et Réconciliation.

    Etienne Chouard nous avait fait cette confidence : « Mon curseur politique est simple, c’est celui de la révolution. Celui qui soutient le peuple qui veut se soulever contre ses maîtres est à gauche. A droite, il y a la défense des privilèges. » Il poursuivait : « Pour moi, Alain Soral est à gauche parce qu’il se bat contre les privilèges. C’est un résistant. » Une déclaration parmi d’autres qui lui a valu de nombreuses critiques, l’amenant à se déjuger en partie dans un article sur son blog par la suite. Ce qu’il n’a jamais digéré depuis.

    « Vous me cognez dessus pour décrédibiliser l’initiative »

    Reconnaissons-le d’emblée : le promoteur du référendum d’initiative citoyenne est probablement sincère lorsqu’il écrit qu’il ne veut pas plus de la « dictature éclairée » prônée par #Alain_Soral que « de n’importe quelle dictature, évidemment ». Il l’est aussi sans doute lorsqu’il revendique une certaine ouverture d’esprit. En revanche, affirmer qu’il ignorait la propension du même Soral à tenir des propos homophobes, antisémites (ce pour quoi il a été condamné à plusieurs reprises) ou tout simplement injurieux peut interpeller : soit Etienne Chouard était mal renseigné, soit il a relégué ces considérations au second plan.

    Malgré des « désaccords », qu’il a détaillés sur son site, en 2013, François Ruffin estime désormais que « Chouard a mis fin à ses étranges liens » avec des personnalités d’extrême droite, écrivant sur Twitter qu’il se refuse à « traiter les hommes en pestiférés ». Etienne Chouard, quant à lui, s’estime victime d’une cabale : « On m’accuse publiquement sans me donner la parole. J’ai prononcé des millions de phrases et vous m’attaquez en boucle sur trois phrases ! » Bref, « c’est cousu de fil blanc. Vous m’associez au référendum d’initiative citoyenne et vous me cognez dessus pour décrédibiliser l’initiative », estime-t-il.

    Références conspirationnistes et théories douteuses

    A écouter l’enseignant et ses soutiens, les critiques à son égard n’émaneraient que de personnes malveillantes se focalisant sur un ou deux détails. Les références douteuses sont pourtant récurrentes sur son site et sa page Facebook.

    Parmi elles, on trouve #Thierry_Meyssan, qui défend des théories conspirationnistes sur le 11-Septembre, refusant d’en attribuer la responsabilité aux terroristes d’Al-Qaida. Etienne Chouard a, à plusieurs reprises, salué « le sérieux de son travail » et « la finesse de ses analyses ». « Je ne comprends pas pourquoi vous m’emmenez sur ce sujet-là, nous rétorque-t-il. Thierry Meyssan, je l’ai rencontré il y a longtemps, il est calme… Qu’est-ce que ça peut faire ? » Qu’il s’agisse d’un homme qui a pu diffuser des théories conspirationnistes sur la base d’éléments erronés n’est, selon lui, pas si grave : « Il se trompe ? Et alors ? C’est criminel ? »

    Dans la même veine, le « Blog du plan C » a diffusé plusieurs analyses signées par Paul Craig Roberts, un Américain qui a notamment accusé le gouvernement américain d’avoir orchestré l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo en 2015.

    Sur le fond, Etienne Chouard a aussi repris à son compte plusieurs théories douteuses. Il a ainsi reproduit un appel du militant écologiste Stéphane Lhomme à résister contre les « mouchards Big Brother » des compteurs électriques Linky – sur la base d’affirmations exagérées, voire farfelues. Autre mythe qu’il a repris à son compte : le fait que la loi « Pompidou-Giscard-Rothschild » de 1973 aurait créé la dette française. L’intéressé reconnaît désormais aujourd’hui que cette présentation des faits était erronée, sans remettre en cause l’interprétation qu’il en tire.

    En cela, l’univers d’Etienne Chouard est comparable à celui de Maxime Nicolle, alias « Fly Rider ». Ce porte-parole des « #gilets_jaunes », prolixe sur Facebook, s’est autant illustré par ses revendications démocratiques, comme le référendum d’initiative citoyenne, que par des affirmations douteuses, comme lorsqu’il a repris des théories d’extrême droite sur le « pacte de Marrakech » de l’Organisation des Nations unies sur les #migrations. Les deux hommes se sont d’ailleurs rencontrés récemment.

    Les journalistes ? Des « traîtres », des « kapos »

    Toutes ces références douteuses et théories sont-elles des errements isolés ? Ou le symptôme d’une pensée qui vire au « rouge-brun », comme l’estime Clémentine Autain ? Une chose est sûre : dans l’esprit d’Etienne Chouard, « nous ne sommes pas en démocratie ». Le suffrage universel est défaillant car il « donne le pouvoir aux meilleurs menteurs, donc on a affaire à des professionnels, les meilleurs, les champions du mensonge », affirmait-il sur Russia Today, le 10 décembre. A l’arrivée, les « 1 % qui se gavent » sortiraient toujours vainqueurs de cette mascarade dont l’issue est prévue d’avance.
    « Les élus détestent ceux qui contestent l’élection. Je me trompe peut-être, mais je conteste la procédure de l’élection, nous explique-t-il. J’estime que les citoyens devraient voter eux-mêmes leurs lois, ce n’est pas fasciste de dire ça. »

    Ce sombre tableau est à l’origine de tous les combats du professeur. Le « non » au traité constitutionnel européen de 2005, le tirage au sort des élus, le référendum d’initiative citoyenne… A ses yeux, le RIC est d’autant plus nécessaire qu’il est la manière la plus sûre de pouvoir renverser la table à la faveur d’un vote sur la sortie de l’Union européenne. Fervent partisan d’un « Frexit », Etienne Chouard a de longue date affiché sa sympathie à l’égard de l’eurosceptique britannique Nigel Farage, qu’il dépeignait dès 2011 en « remarquable résistant à la tyrannie mondialiste ».

    Là encore, notre remarque l’irrite : « Vous allez me traquer jusqu’à ce que je sois mort ? Enfin, c’est fou ça, vraiment… Vous vous rendez compte, c’est incroyable. C’est du #racisme [sic,ndc] . Ça veut dire quoi ? (…). Vous me réduisez à une parole dite un jour. Tous les jours je me bagarre pour émanciper les peuples ! »

    François Asselineau, « le seul vrai résistant »

    Côté français, « j’aime bien Jean-Luc Mélenchon et François Asselineau », assurait-il en mars 2017 dans une vidéo publiée sur YouTube. Et surtout le second, car c’est « le seul qui dise que la priorité absolue c’est de sortir de ce truc-là [l’Union européenne] ». Le champion du « #Frexit » a été boudé par les médias traditionnels, sur ordre du « système », selon lui. Cela légitime, à ses yeux, une dénonciation radicale, voire outrancière, des médias :

    « C’est pas des journalistes, c’est juste des traîtres, comme les kapos au moment de la guerre. Les kapos, c’étaient des juifs qui acceptaient de maltraiter leurs frères juifs pour être moins maltraités. (…) Eh ben les journalistes qui cachent Asselineau, qui le taisent, qui ne lui donnent pas la parole, c’est comme des kapos. [Ce sont] des gens qui font le jeu du système de domination en cachant le seul vrai résistant. »

    Ne verse-t-il pas dans l’outrance quand il se livre à des comparaisons de ce type ? « Pourquoi ?, rétorque-t-il. Oui, c’est sûrement excessif de dire “kapos”, mais en même temps il y a quelque chose de désespérant dans la complicité de beaucoup de journalistes par rapport au système de domination. Excusez la victime, excusez l’opprimé de crier trop fort ou de griffer trop fort pour résister aux gens qui la violent, qui la maltraitent. Vous n’avez pas l’impression de chercher la petite bête ? »

    Tous les journaux traditionnels sont coupables à ses yeux d’appartenir aux « milliardaires ». Alors parmi les rares antennes qu’il juge audibles, on trouve la chaîne financée par le pouvoir russe RT France (ex-Russia Today) – un « service public de résistance ». Cette aversion à l’égard des médias traditionnels peut aussi expliquer la propension du nouveau parrain des « gilets jaunes » à consulter des sources « alternatives », y compris les plus douteuses.

    #conspirationisme #complotisme #confusionisme

    • Au passage, le Monde fait passer le message autour des opposant-e-s à Linky :

      Sur le fond, Etienne Chouard a aussi repris à son compte plusieurs théories douteuses. Il a ainsi reproduit un appel du militant écologiste Stéphane Lhomme à résister contre les « mouchards Big Brother » des compteurs électriques Linky – sur la base d’affirmations exagérées, voire farfelues.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce Samedi 8 décembre 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/15348-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien, je vous passe rapidement la méga Revue de Presse de Gâchette, moi je me réveille....

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette / Doudou / Gâchette

    La Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l’actualité française et internationale du 8 décembre 2018 vues par notre Contributrice Gâchette .

    « Notre société est déjà morte. » Un clip coup de poing qui nous appelle au sursaut. (VIDÉO) - Dressant l’implacable bilan d’une civilsation au bord du gouffre, Simon Puech nous invite à sauver ce qui peut encore l’être... Puissant. Lire l’article ...

    MIGRATION CE QUI VOUS ATTEND

    Finalité du Pacte mondial sur les migrations, par Thierry Meyssan - Alors que sept États ont déjà refusé de signer (...)

  • Ardisson ne dérape jamais, par Jean Birnbaum – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/20/ardisson-ne-derape-jamais-par-jean-birnbaum

    On s’est indigné des propos tenus par le journaliste dans l’émission « Salut les Terriens », sur Canal+, mais bien peu ont dénoncé la façon dont ce « dérapage » a été mis en scène par Thierry Ardisson.                                                 

    Dès l’école, on nous apprend à analyser les textes, à décrypter leurs enjeux, leurs non-dits. Chacun sait qu’un discours n’est jamais neutre, qu’il charrie des idées, voire de l’idéologie. Pour ce qui est des images, en revanche, personne ne nous a enseigné à poser sur elles un regard critique.

    Dans un bel essai intitulé Le Pouvoir esthétique (Ed. Manucius, 140 p., 15 €), la philosophe Baldine Saint Girons souligne d’ailleurs que cette absence d’éducation nous » livre, pieds et poings liés, aux apparences, aux images et à ceux qui les manipulent « . Face aux manipulateurs en question, nous nous trouvons désarmés.

    De cette distorsion entre vigilance textuelle et complaisance visuelle, la récente « affaire Zemmour » offre un bel exemple. On s’est indigné des propos tenus par le journaliste dans l’émission « Salut les Terriens », sur Canal+, mais bien peu ont dénoncé la façon dont ce « dérapage » a été mis en scène par Thierry Ardisson.

    Surtout, alors qu’on a cité les nombreuses provocations qu’Eric Zemmour a égrenées dans le passé, personne n’est venu rappeler qu’Ardisson, lui, a toujours été le roi du dérapage planifié : année après année, c’est de façon parfaitement maîtrisée qu’il orchestre le grand show du prétendu « politiquement incorrect ». Le multirécidiviste, c’est lui.

    Quelques belles âmes se sont donc émues qu’un animateur de télévision ait pu laisser dire de telles choses sans réagir. Or la marque de fabrique des talk-shows façon Ardisson, c’est justement que le maître de cérémonie n’y « laisse »rien au hasard : loin de la spontanéité et de la liberté qu’il revendique, ses émissions se distinguent par une technique de montage implacable. Nulle improvisation, zéro happening : les séquences qui sont données à voir, l’animateur les a sélectionnées. Mieux : il les met en valeur par des rictus entendus et des mines suggestives.

    C’est le cas, aujourd’hui, quand Zemmour affirme que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes », et qu’on aperçoit l’animateur prenant un air d’indignation gourmande, l’air de dire « Hou, la, la ! Comme il y va… ». Mais c’était le cas aussi, naguère, sur le plateau de « Tout le monde en parle », l’émission qu’Ardisson animait sur France 2 jusqu’en 2006.

    A l’époque, il propulsait Thierry Meyssan, l’homme qui nie la réalité des attentats du 11-Septembre, sur le devant de la scène médiatique (émission du 16 mars 2002). Il installait Dieudonné dans le rôle du grand réprouvé, de l’artiste maudit, l’orientant sur le chemin du délire paranoïaque et lui faisant répéter jusqu’à la nausée ses formules les plus antisémites (11 décembre 2004). Il proposait une interview baptisée « Fin de phrase », au cours de laquelle un invité devait compléter les propos que lui-même ne faisait qu’amorcer : « Le vrai problème, avec les Juifs, aujourd’hui, c’est… », « On dit que les Arabes sont des voleurs, c’est faux… », « Je rêve d’une France nettoyée de… « (25 juin 2005). Bref, au milieu des paillettes et dans l’éblouissement des projecteurs, Ardisson faisait du frisson raciste et antisémite, mais aussi sexiste ou homophobe, le véritable clou de son spectacle. En toute impunité.

    Voilà pourquoi il faut savoir gré à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) d’avoirmis en ligne les archives de « Tout le monde en parle ». Il y a là un matériau exceptionnel. En s’y plongeant, chacun peut s’entraîner à déjouer la perversion des images, et d’abord l’illusion du faux direct. Parce que Ardisson est passé maître en la matière, je vous recommande d’aller y voir. Exercez-vous à repérertelle coupe grossière, tel recadrage démagogique, tel tour de passe-passe idéologique. Bien sûr, ce n’est pas facile. Au début, vous serez un peu isolés. Vos amis vous demanderont : pourquoi perdre ton temps avec de telles vulgarités ? Vous n’aurez qu’à leur répondre ceci : quand la vulgarité est au pouvoir, il est temps de la prendre au sérieux.                                                                                                                     LE MONDE MAGAZINE | 02.04.2010 à 19h48 |Par Jean Birnbaum                   https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/04/02/ardisson-ne-derape-jamais-par-jean-birnbaum_1328185_3232.html

  • Désormais bloqué par @nidal qui joue à confondre les dealeurs en complotisme et leurs clients, une réponse rapide à https://seenthis.net/messages/642685
    Oui, j’ai confondu bd Voltaire qui n’avait pas à être cité ici avec le réseau Voltaire. Ce dernier ne semble cité nulle part sur seenthis, sauf par son propre compte, en 2011, @ reseau_voltaire.

    A moins que ce soit de notoriété publique et tu seulement ici, que Jean-Louis Robert ai relu le manuscrit de cette BD et en soit remercié n’indique absolument pas qu’il sache que Raphaël Meyssan travaille pour le réseau Voltaire, depuis des années. Ce n’est pas ou plus le cas des lecteurs du seen précité.
    Sur le réseau Voltaire, organisation complotiste et manipulatrice, je le maintien, il suffit de lire la fort diplomatique (...) notice wikipédia pour savoir combien de gens de gauche y ont participé au départ. Ça n’a surement pas plus d’importance ou de signification que son hébergement et son financement ultérieur par la Syrie.
    C’est sûrement l’amour... de la BD qui rend aveugle.

    #complotisme

    • Je n’ai pas découvert ces faits sur R.M sur gogole comme tu le dis, @unagi, [edit quant à « la pureté en politique », c’est aussi m’imputer une positon à la fois débile et néfaste, passons], je l’ai signalé, suite à un tweet des éditions Libertalia qui avait recommandé son livre, tout comme je l’avais stupidement fait grâce à seenthis .
      Plutôt furieux d’avoir recommandé le livre d’un tel personnage grâce à seenthis , j’ai cherché à vérifier la chose et une source primaire que l’on doit à R.M lui même a permis de le faire. C’est pas difficile, j’y insiste à nouveau, c’est pas du gogole décérébrant contrairement à ce que tu dis, c’est pas des tiers malintentionnés ou une intox c’est ce qu’affirme R.M sur son propre site professionnel lorsqu’il cite le réseau Voltaire parmi ses « références ».
      http://www.editorial-design.org
      Parmi ces « références » on trouve d’ailleurs d’autres entreprises ou organes de presse liés à ce « Réseau Voltaire » : Intelligencia (Liban) par exemple, et pour le reste je laisse aux connaisseurs le soin de regarder, sachant que la mention de Syria Alghad vient de disparaître de cette liste de « références »... Ménage et lustrage en cours semble-t-il.

      Faut dire qu’une version bien plus sympatoche est en cours d’officialisation (on le voit ici même, comme dans la presse mainstream)
      http://www.meyssan.com/Biographie-de-Raphael-Meyssan
      « Ses clients sont des personnes qui ont des choses à dire et non à vendre : artistes, chercheurs, psychanalystes, archivistes... (...) Son écriture haletante s’inspire de certaines séries télé d’investigation » dit-il de lui même.

      Un exemple local et récent des positions politique de ce réseau, pour Thierry Meyssan, Nuit debout c’est la CIA
      https://seenthis.net/messages/479203

      Un exemple en milieu scolaire d’une difficulté à appréhender les théories conspirationnistes que l’on pouvait penser moins prégnante sur seenthis
      https://seenthis.net/messages/462719#message462753

      De cette participation au Réseau Voltaire de @raphael il ne doit pas être question puisque ici sous peine d’ostracisme, on est tous d’accord : "on sait tout de même qui est Raphaël" (@nidal).

      #senthis_arnaque
      #conspirationnisme #manipulation

    • En 2000
      http://transfert.net/Archives-en-ligne-le-FN-deboute

      Président de l’association Réseau Voltaire, Thierry Meyssan manifestait son désappointement à la sortie de l’audience. Mercredi 6 décembre, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l’a relaxé du délit de diffamation à l’égard de Karl Lang. Elle a également rejeté les poursuites du secrétaire général du Front National contre Raphaël Meyssan, fils de Thierry et #webmestre du site du Réseau Voltaire.

      et aujourd’hui ? et il y a un ou deux ans ?
      On peut toujours lui envoyer un message par l’entremise du site du réseau machin
      http://www.voltairenet.org/email14.html?lang=fr
      webmestres et lecteurs de BD de tous bords unissez vous ?

    • En 2002 (merci @unagi je finis par faire ce que tu m’imputais, regarder sur gogole)

      Les complotistes tissent leur toile
      https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-internet/20090203.RUE8178/les-complotistes-tissent-leur-toile-1-2-de-meyssan-a-loose-change.html

      Le 10 février 2002, le fils de Thierry Meyssan, Raphaël, publie sur un site internet qu’il dirige, Asile.org, un « jeu des sept erreurs » sur le Pentagone. Le but ? Alerter les lecteurs « de manière ludique et dédramatisante », selon Raphaël Meyssan. Le site, habitué à quelques centaines de visiteurs quotidiens, en reçoit plus de 80 000 par jour, toujours d’après son fondateur. Un succès rapidement interprété par les journalistes comme un coup de pub. Un mois plus tard, le 11 mars 2002, sort le livre de Thierry Meyssan, « L’Effroyable Imposture »,

      Une entreprise qui marche : La désinformation par le net ?
      https://www.clicanoo.re/node/361014

      Le mardi 12 mars, alors que ni la thèse du Réseau Voltaire ni asile.org n’ont bénéficié de relais dans la presse, ce site culmine à 85 000 visites selon les mesures de son hébergeur, Gitoyen. Largement plus que beaucoup de sites de la presse écrite française. Et « environ deux tiers de nos connexions viennent des États-Unis », assure Raphaël Meyssan.

      Une belle success story qui vaut qualification.
      Sur son site : http://www.editorial-design.org :

      « Nous concevons des journaux, tant imprimés que sur Internet. Notre recherche pour mettre à profit les nouvelles technologies dans une logique éditoriale s’est avérée fructueuse, en France et en Amérique latine. »

      Le sens du buzz, et un réseau « libertaire » (si si)
      http://www.technikart.com/heros-malgre-lui

      Olivier se rend au bureau, la vie prend un tout nouveau jour. Il prend contact avec le Réseau Voltaire, une officine libertaire qui lutte pour la liberté d’expression sur le Net.
      Samedi 14 avril (début d’après-midi). Thierry Meyssan (fondateur du Réseau, mais moins drôle que Voltaire), débarque au bureau avec trois acolytes et quelques dossiers déjà préparés. Raphaël Meyssan, le fils de Thierry : « C’est génial, tu es assigné ! »

      Une fidélité au père et à ses âneries à toute épreuve ?
      Internet véhicule une rumeur extravagante sur le 11 septembre
      http://pascalfroissart.online.fr/2-presse/2002-lemonde.pdf

      Mais, le 10 février, le site L’Asile utopique (asile.org), géré par le fils de Thierry Meyssan, Raphaël, publie une version allégée de cette thèse. La présentation, courte et scandée, exhibe des photos de l’attentat contre le Pentagone, toutes reprises de sites officiels américains. Une minute suffit à parcourir ce montage, agrémenté de légendes au ton badin et énigmatique, qui stigmatisent l’absence de débris sur les lieux de l’attentat mais ne démontrent pas la théorie du complot. Dans cette sélection sur asile.org, la photo d’Associated Press (AP), montrant un morceau de fuselage gisant à une centaine de mètres du Pentagone, n’y figure toutefois pas. « On nous raconte que l’avion s’est complètement désintégré (...), mais on retrouve à plusieurs dizaines de mètres de l’explosion un morceau de carlingue tordu, mais pas calciné », rétorque Raphaël Meyssan.

      En août 2011, R.M donne des nouvelles de son père
      http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-il-y-a-eu-des-coups-de-feu-a-l-interieur-de-l-ho

      On peut changer de position, mais dans ce cas là, j’ai beau chercher, rien ne le montre. Si quelqu’un en sait quelque chose parmi ceux qui savent bien qui est R.M ou d’autres, j’aimerais être tenu au courant, je me sentirais moins berné que je ne l’ai été.

    • @touti, je le redit, le problème n’est pas la filiation (sauf peut-être pour R.M. lui même). J’indiquais juste après l’avoir mentionné que "Ce Raphaël Meyssan est le graphiste du Réseau Voltaire" ce que personne ici n’a jusqu’alors démenti.

      Le problème est l’activité de R.M., "la situation de Raphaël", selon l’euphémisme de @nidal toujours des plus imprécis sur cette dimension ("on sait tout de même qui est Rapaël"). Quant aux #, chercher à faire croire comme le fait @nidal qu’ils sont employé ad hominem alors qu’ils concernent le RV, c’est se moquer du monde. Ce genre de réponse qui ne dit rien ou cherche à discréditer mon propos par des moyens controuvés n’a donc rien de convaincant. Je comprends même pas comment il se fait que ce ne soit pas relevé.

      La question n’est pas non plus, @rastapopoulos, que R.M continue de revendiquer sa participation au RV (cf son site), car pour ce qui est de cet aspect de son passé, il serait fort difficile à cacher, mais bien que pour ce qui est du présent, personne ici parmi ceux qui savent (?), dont @raphael et @fil, n’en dit rien.
      Que la mention de Syria Alghad ait disparu de la liste de « références » de R.M. laisse penser en revanche que ce qui craint mais n’a pas fait l’objet d’articles (comme son implication dans le RV) est en train d’être dissimulé...

      On peut se gourrer dangereusement, ne plus être d’accord avec le RV par exemple, et ne pas le cacher mais au contraire l’expliquer. Jusqu’à plus ample informé il ne semble pas que R.M. en soit là (si c’était le cas, sans doute aurait-il fait supprimer la page du site de RV qui permet de prendre contact avec lui). On serait devant le scénario devenu un classique du/des confusionnisme/s (cf Soral, Philippot), un conspirationniste qui s’approprie un pan de la culture "de gauche" ou révolutionnaire (La Commune) et se fait sa pub depuis ça ?

      Je n’ai nulle part dit que cette BD ne serait pas "remarquable", j’ai tout au contraire relayé l’annonce de cette publication, ce pourquoi je ne suis pas indigné mais furieux d’avoir été berné (oui, @de_quels_droits_, j’ai dans ce cas "colporté de travers"). La mauvaise foi et le déni se sont ensuite manifesté à plein tube (un des multiples exemples en plus de ceux déjà cité : non je ne compares R.M. à un troll facho, le cas parait bien différent) sans dire quoi que ce soit de l’implication de R.M. dans le RV.

      Seenthis est aussi un outil supposé relever des cas de #désinformation, ces derniers ne sont pas toujours d’origine mainstream. Que -jusqu’à plus ample informé- quelqu’un ici travaille pour le RV ne poserait pas problème puisqu’il n’en parle pas ici, ne véhicule rien depuis cette provenance et que personne n’en parle ici ?

      Pour ma part, au vu des non réponses, la fiabilité et l’intégrité de #seenthis sont en cause. Et c’est grave emmerdant.

    • Bien qu’il y ait ici des gens bien plus qualifiés que moi pour conduire de telles recherches, personne ne donne de précisions. Je continue à en chercher, maladroitement certes, et sachant que sur une échelle de 1 à 10 mon degré de confiance dans la confrontation des infos ici a du dégringoler de 7 à 3 (sur ce Raphael, ça chute à -5).

      Un rappel : Syrie, été 2006. De gauche à droite : Ahmed Moualek, du site Labanlieuesexprime, Dieudonné, Thierry Meyssan du Réseau Voltaire, Alain Soral et Frédéric Chatillon


      Dans « Comment un ancien du GUD fait la promo de la Syrie » (2009)
      http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2009/12/18/comment-un-ancien-du-gud-fait-la-promo-de-la-syrie

      Sur Syria Alghad (la mention effacée des références de R.M sur son site) voilà ce que je trouve (citation ne vaut pas accord, il s’agit d’un papier geek sur les moyens de com du RV)
      Le réseau voltaire et la Syrie (2012)
      http://pixellibre.net/2012/03/le-reseau-voltaire-et-la-syrie

      Le réseau voltaire dispose également d’une antenne en Syrie, à Damas pour être précis, elle s’appelle Syria Alghad. C’est une radio (le 104.4) et le réseau avait (et a encore) pignon sur rue dans Damas et en Syrie.

      On trouve aussi, une mention, spécial panier de crabes, selon une source très française (...) dans : Conspirationnisme : Thierry Meyssan, le maître à fausser (2015)
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/conspirationnisme-thierry-meyssan-le-maitre-a-fausser_1672294.html

      A Damas, Thierry Meyssan forme des cadres du régime au sein de l’institut de recherche politique Syria Al-Ghad (Syrie Demain). (...) Depuis le déclenchement de la guerre civile syrienne, en 2011, notre « journaliste en exil » assure, en vidéo, le service après-vente de la propagande du régime de Bachar el-Assad.

      Ailleurs je lis que T.M. s’était vanté d’avoir par le passé, travaillé avec les services israéliens, ou ensuite négocié la libération d’otages... Ça grenouille entre agent d’influence, espionnage (réel et/ou imaginaire). Ce type est un jobard, qui semble décidé depuis l’enfance à jouer un « rôle important » (faire de la politique, faire l’espion, influencer), passé selon un chemin tortueux (responsabilités chez les radicaux de gauche,etc) d’une éducation en secte catho charismatique à un autre #antisémitisme.

      « La galaxie Dieudonné : Pour en finir avec les impostures » (Syllepses), cite de nombreuses fois TM et le RV.
      https://books.google.fr/books?id=hmSYAgAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=journal+Syria+Alghad+réseau+v

      Ce livre comporte une note 64 -dont je ne sais à quelle partie du texte elle se rattache, celle-ci n’étant pas accessible en ligne - j’imagine au titre des publications liées au RV ou auxquelles le RV a vendu ou offert son « expertise » (oui, c’est ténu, mais je vais pas commander le livre ni même le chercher en bibliothèque, si quelqu’un l’a merci de préciser et de démentir le cas échéant cette hypothèse si elle est fausse) ,en gras les publications cités parmi les « références » media de RM :

      Agencia Cubana de Noticias (Cuba), Agencia Nacional de Communicacion (Argentine), Agenca Informe de Prensa Internacional (Pérou), Contralinea (Mexique), Fortuna (Mexique), Horizon et Débats (Suisse), Opcion (Equateur), Syria Alghad (Syrie), New Orient News (Liban)

      Parmi les références media de R.M., la mention de Syria Alghad a disparu il y a quelques jours (qu’en diraient ceux qui « connaissent la situation de RM » ?). Ces références sont quoi qu’il en soit incomplètes, plus précisément, R.M. occulte certaines de ses activités, passées ou présentes (?), préférant citer des contributions plus neutres ou plus flatteuses, par exemple Periódico de las Madres de Plaza de Mayo, et se faire admettre/admirer pour sa BD.
      http://www.editorial-design.org

      Agencia Informe de Prensa Internacional (Pérou), Agencia nacional de comunicación (Argentine), Alia2 (Venezuela), Altercom (Équateur), Bolpress (Bolivie), Contralínea (Mexique), Desde Abajo (Colombie), Éditions des Arènes (France), El Juguete Rabioso (Bolivie), El Sucre (Équateur), Federación Latinoamericana de Periodistas (Mexique), Fortuna (Mexique), Intelligencia (Liban), Observatorio de Medios (Argentine), Opción (Équateur), Periódico de las Madres de Plaza de Mayo (Argentine), Punto Final (Chili), Question (Venezuela), Réseau Voltaire (France), Unión de Trabajadores de Prensa de Buenos Aires (Argentine).

      Blanchot est passé de l’extrême droite à tout autre chose. Ça arrive aussi dans ce sens là, fort heureusement. Mais où en est donc aujourd’hui cet homme de média et dessinateur là ?

      #çarenifle

    • La recherche « Raphaël Meyssan » sur seenthis donne une réponse étonnante
      https://seenthis.net/recherche?recherche=raphaël+meyssan

      502 Bad Gateway
      nginx

      Bug technique ou volonté de sucrer cette référence des résultats de moteurs de recherche ?
      Si c’est la seconde hypothèse, les admins ont mon mel, il me semble. Si d’aucun estiment que des explications publiques n’ont pas à être données, il aurait été possible de m’indiquer que je fais fausse route avec ces questions. Le cas échéant j’aurais pu supprimer mes posts à ce sujet. Drôle de gestion.

      Par ailleurs, je viens de voir
      https://seenthis.net/messages/31388
      ou, en août 2011, @seenthis écrivait

      « Nos nouveaux camarades de jeu aujourd’hui : (...) @ reseau_voltaire, (...). Bienvenue sur Seenthis ! »

      ce qui me surprend aussi, comment ignorer ce qu’était le RV en 2011 ?

      Pour finir, sauf erreur de ma part, rares sont les comptes ici qui citent TM ou le RV sans aucune distance ou critique :
      brujitafr
      caucasecircassie
      florencio1
      folamour
      jacqueschapman
      roger_g

      Mes seens à ce propos gâchent l’ambiance, c’est ballot. Mais j’ai décidé de ne pas m’exclure de moi même comme le consensuel silence sur ces questions y incite. Après tout j’ai des archives ici, et puis j’aimerais pouvoir encore apprécier seenthis.

    • @fil j’accuse réception de ta réponse
      https://seenthis.net/messages/642685#message658665
      ici car je ne peux le faire sur la page d’origine...
      pour t’en remercier, grâce à cela je comprend mieux ce qui s’est passé.
      Survolté je l’ai été effectivement car il aura fallu un mois, et que ce soit moi qui joue le mauvais rôle (grâce à une sollicitation extérieure) pour en savoir davantage. Au départ, j’avais considéré que les trois avis positifs de seenthisiens auxquels j’accordais a priori une certaine confiance suffisaient. Ce n’est pas toi que je considérais comme un garant personnel (je crois pas aux sauveurs, ni que des individus puissent endosser à eux seuls de telles responsabilités dans un processus collectif) mais bien le fonctionnement de seenthis (avis croisés, coopération de fait).
      Sinon, je crains de n’avoir ni le temps ni l’envie de m’impliquer dans un collectif de gestion de seenthis dont je ne connais d’ailleurs ni les tâches, ni les prérogatives. D’autant que le cas Lacroix Riz, la bienveillance et/ou l’adhésion dont bénéficient ici ses textes
      https://seenthis.net/messages/657577
      me font encore davantage relativiser la valeur et l’intérêt de ce que l’on trouve ici.
      L’invocation du/des complotisme/s par des dominants qui savent bien inventer, par exemple, des « armes de destruction massive » irakiennes pour servir leur politique ne me fera pas pour autant admettre - sauf erreur- des thèses complotistes, infondées et/ou mensongères de débris de la gauche ou de quoi que ce soit qui se présente comme critique, différent, alternatif, dissensuel, etc.

    • Je note la mention « la façon de jouer sur l’anti-impérialisme pour appâter des “gens de gauche” », idée d’une telle idiotie que je n’arrive toujours pas à comprendre comment elle parvient à, justement, convaincre des gens politiquement engagés.

      https://seenthis.net/messages/642685#message655313

      Il ne s’agit pas d’une idée mais d’un constat. J’ai vu manoeuvrer des négationnistes du génocide des juifs par les nazis qui ont appâtés et même ferré des « gens de gauche », de collectif de lutte, d’anti-impérialistes, de luttes d’immigrés.

      L’exemple le mieux connu du côté de l’anti-impérialisme est celui de Serge Thion, issu comme Pierre Guillaume, qui a oeuvré du côté de l’extrême droite, de la Vieille Taupe.

      C’est bien parce qu’il ne ya pas de pureté en politique (sauf selon quelques idéologies) qu’il est utile de savoir de quelles « impuretés » on cause.

      #redwashing

    • RAPHAËL MEYSSAN, DU RÉVISIONNISME POST-11-SEPTEMBRE À LA MÉMOIRE DE LA COMMUNE
      https://www.conspiracywatch.info/raphael-meyssan-du-revisionnisme-post-11-septembre-a-la-memoire-de

      Raphaël Meyssan n’interviendra plus dans les médias sur le sujet. Mais, dans l’ombre de son père, il continue à prendre une part active à la cause. Le jeune graphiste est en effet derrière plusieurs autres sites conspirationnistes. Comme le révèle la page d’accueil de ses pages personnelles hébergées sur raphael.meyssan.net, il n’est pas seulement le concepteur d’asile.org et de Réseau Voltaire ; il l’est également des sites 911investigations.net, Red Voltaire (version hispanophone du Réseau Voltaire), Le Pentagate (vitrine de présentation du livre éponyme de Thierry Meyssan), L’Effroyable imposture (idem) ou encore du blog de Silvia Cattori, une figure incontournable de la complosphère francophone.

      Raphaël Meyssan est toujours le webmaster du Réseau Voltaire lorsque son père est reçu par la direction du Hezbollah libanais à l’automne 2002. Son nom apparaît dans la lettre de démission de Perline du Conseil d’administration du Réseau Voltaire en janvier 2003 : l’ex-administratrice se plaint notamment de l’impossibilité « de savoir combien ont été payées les prestations informatiques (sans appel d’offre) [de Raphaël Meyssan]. »

      Raphaël Meyssan est toujours le webmaster du Réseau Voltaire en février 2005 lorsque trois autres membres du Conseil d’administration quittent à leur tour l’association, dénonçant « une dérive antisémite latente au sein de l’équipe de direction. »

      Raphaël Meyssan est encore le webmaster du Réseau Voltaire lorsque Issa el-Ayoubi, hiérarque d’une formation fasciste libanaise, le PSNS, devient le vice-président du Réseau Voltaire ou encore lorsque Claude Karnoouh, qui s’était illustré au début des années 1980 par des propos ouvertement négationnistes, rejoint pour quelques semaines le Conseil d’administration de l’association.

      Il est toujours le webmaster du Réseau Voltaire lorsque Thierry Meyssan visite la Syrie et le Liban en 2006 en compagnie d’Alain Soral, Frédéric Chatillon et Dieudonné, ou lorsqu’il donne une interview à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol en 2011.

      En juin 2011, lorsque le site du Réseau Voltaire fait peau neuve, c’est toujours Raphaël Meyssan qui est à la manœuvre. Du reste, la page d’accueil de son entreprise de conception de site internet, Editorial Design, mentionne explicitement le Réseau Voltaire parmi ses références.

      Capture d’écran du site du Réseau Voltaire (31/03/2021).

      Aujourd’hui ne demeure plus en ligne sur le site du Réseau Voltaire qu’un seul article signé du nom de Raphaël Meyssan. Il est daté de 1997, soit avant la dérive de l’association. Les autres textes de Raphaël Meyssan datés des années 2005 et 2006 ont, eux, complètement disparu (il y déplorait que « la totalité des grands médias a cru à un 11 septembre organisé par un Oussama ben Laden ennemi de l’Occident » ).

      A l’approche du vingtième anniversaire des attentats du 11-Septembre, Raphaël Meyssan est-il toujours convaincu par la thèse de la manipulation ? Le temps écoulé depuis lors a-t-il modifié le regard qu’il portait sur cet événement ? Au-delà de ses liens de parenté avec Thierry Meyssan, sa collaboration professionnelle avec le Réseau Voltaire est-elle toujours active ?

      Contacté par Conspiracy Watch, celui qui se présente désormais uniquement comme « auteur et réalisateur » botte en touche. Refusant de nous parler, il nous invite par sms à envoyer un mail à son père, arguant n’avoir pas d’autre véritable centre d’intérêt aujourd’hui que l’histoire de la Commune de Paris.

      Nous avons archivé la page du Réseau Voltaire indiquant qu’il avait réalisé la nouvelle maquette du site. La précaution n’était pas vaine : la page concernéee a purement et simplement disparu du site quelques heures après que nous nous soyons manifestés à Raphaël Meyssan.

    • C’est un projet que j’ai commencé il y a six ans et pour lequel j’ai utilisé Seenthis comme bloc-note. Quand j’ai commencé mes recherches dans les archives sur mon voisin communard, j’ai pris des notes que j’ai souvent mises en ligne ici. Le thème qui les rassemblait était #a_la_recherche_de_lavalette. Et c’est ce thème qui est devenu le titre de ce premier livre.

      (Hum, oui... J’ai commencé il y a longtemps et j’avais prévu de ne faire qu’un seul livre... mais j’ai tellement de matière que j’ai écrit cette première partie de près de 150 pages et que deux autres vont suivre... Je suis loin d’avoir terminé !)

      #les_damnes_de_la_commune #a_la_recherche_de_lavalette #commune_de_paris #commune_de_paris_de_1871 #bande_dessinée #bd #roman_graphique #livre

    • Je l’ai acheté tout à l’heure et dévoré dans la foulée ! J’ai beaucoup aimé le travail sur les images, le rythme que tu donnes à ces gravures, en recomposant une maquette très dynamique, très BD. Est-ce que tu peux en parler ? J’ai aussi bien aimé l’histoire du petit Maspero.

    • Je l’offre autour de moi pour les fêtes de fin d’année :-) J’ai adoré.

      L’Histoire de la Commune de Paris devrait faire l’objet de semaines entières de cours au Collège et au Lycée, parce que cette période est un condensé de tout ce qu’un pouvoir illégitime peut faire pour s’accrocher et gérer son peuple à la façon d’une ferme de « 1000 vaches »...

      Trop souvent, on enseigne les deux guerres mondiales en omettant d’évoquer la guerre de 1870... quel point aveugle, quel parti pris sidérant !

    • Merci @fil ! Merci @biggrizzly ! Ça fait très plaisir.

      J’ai utilisé une multitude de gravures de l’époque, mais je ne pouvais évidemment pas faire comme une BD normale dans laquelle on voit le personnage principal revenir de case en case. Je n’ai en effet aucune gravure de mes personnages principaux. De temps en temps, j’ai pu le faire, comme dans la planche avec Napoléon III. Mais généralement, il fallait trouver d’autres idées.

      Certains auteurs conçoivent leurs planches avec un « gaufrier » : des cases régulières à l’intérieur desquelles ils concentrent toute leur attention de dessinateurs. D’autres jouent également avec la forme des cases pour construire une narration. C’est cette option que j’ai choisie. Cela m’a permis à la fois de raconter des chose directement avec la forme de certaines cases et de jouer sur les rythmes de l’histoire.

      J’ai fait une page pour expliquer comment j’ai travaillé les planches, avec plusieurs exemples :
      http://www.meyssan.com/a10

      Ceci dit, je pense que le plus important, ce n’est pas la case, ou le dessin dans la case, mais la narration. C’est elle qui, tout d’un coup, donne du sens à une case ou à un dessin.

      Je cherche des images qui peuvent se prêter au jeu de ce que je veux raconter. Mais lorsque je n’en trouve pas vraiment, cela peut quand même fonctionner si elles s’inscrivent dans une grande narration. Alors, l’image, quelle qu’elle soit, prend du sens. Et si elle est différente de ce qu’on attendait (moins figurative), alors ce sens s’enrichit.

      C’est ce que je trouve le plus intéressant : notre capacité à créer du sens, à faire des liens entre des choses apparemment sans rapport, notre imagination infinie.

      Le petit passage sur François Maspero est dans cette veine. J’imagine des liens, je crée des rapprochements, je montre une continuité. Avant, il semblait ne pas y en avoir. Pourtant, une fois que c’est raconté, cela parait évident.

      François Maspero dit être resté dans son cœur cet enfant de douze ans et demi, profondément marqué par l’arrestation de ses parents par la Gestapo. Le petit crieur de journaux qu’il s’était donné pour symbole de sa maison d’édition a douze ans et demi (n’est-ce pas évident ?). Il aura toujours cet âge, à travers les époques, de livre en livre, des éditions Maspero aux éditions La Découverte...

      Ici, il y a une image, une seule, et toute un histoire.

      Le livre fonctionne parce qu’il raconte une histoire et qu’on a envie d’y croire.

    • Comment sais-tu @colporteur si @raphael est LE graphiste du réseau voltaire, sur le site du réseau il y a juste une référence à un de ses bouquin qui date de 1997 : « Raphaël Meyssan est graphiste et auteur de bande dessinée » ? ¨Être le fils ou la fille de machin machine ne veut rien dire, moi je n’ai pas les mêmes idées que mes parents.

    • S’agit évidemment pas de dire que la filiation supposerait accord (moi aussi j’ai un père, moins grave quand même heureusement).
      J’ai lu ça là :
      https://twitter.com/LibertaliaLivre/status/944963443890819072
      [edit Twist devenu indisponible depuis...]
      Il a écrit un article en 1997 pour le réseau Voltaire
      http://www.voltairenet.org/auteur14.html?lang=fr
      Il cite ce « réseau » parmi ses « références »
      http://www.editorial-design.org

      Nous utilisons la puissance d’Internet et celle de l’imprimé pour mener des campagnes de « marketing viral » mobilisant les internautes/lecteurs. Plusieurs de ces campagnes ont connu un important succès. L’une d’elles a été étudiée par les spécialistes d’image et de situation de crise de grandes entreprises [?]. Deux autres ont fait l’objet de très nombreuses reprises dans les médias internationaux.

      Je n’en sais pas plus mais ayant manqué offrir l’album, je me demande ce qu’il en est de la fiabilité de seenthis. Ne sommes nous pas ici supposés ne pas avaler ou recommander n’importe quoi ?

    • @colporteur : la BD dont on parle n’évoque ni les petits gris, ni le grand Satan. Quant à son auteur, je ne trouve pas d’écrits sur SeenThis où il expliquerait que Poutine est l’avenir de l’Homme... Par contre, quand je relis ses posts sur SeenThis et découvre les dates de ces posts, j’admire qu’on puisse passer autant de temps sur une œuvre dessinée.

    • Logique circulaire :

      – si je ne cite le réseau Voltaire pour parler de cette bande dessinée (pas plus que Fil et BigGrizzly), alors qu’on sait tout de même qui est Raphaël, c’est bien parce qu’on pense qu’il s’agit d’un boulot remarquable et que rigoureusement rien dans son contenu n’a de rapport avec le RV. C’est une information qui n’est pas pertinente pour parler de l’ouvrage et qui, à l’inverse, fera illico dévier la discussion – alors que, encore une fois, ce serait injuste par rapport au boulot effectué par Raphaël. (Ainsi tu débarques illico avec un hashtag « Extrême-droite », histoire d’être certain d’enterrer son boulot.)

      – de la même façon, si autant de gens écrivent dans les journaux que cette BD est remarquable et que sa façon d’aborder la Commune est très pertinente, peut-être est-ce parce que c’est une BD remarquable qui aborde le sujet de manière pertinente. Et non par défaut d’information sur l’identité de son auteur. (Et à l’inverse, avec un auteur portant ce nom, peut-être tout de même que, si la BD avait contenu quelques signes troublants, ils auraient percuté.)

      – toujours sur ce mode de pensée circulaire (i.e. paranoïaque) : on est sur l’internet, et aucun de nous n’est tombé de la dernière pluie. « Bien se garder de dire un mot », sur un réseau social, ça n’a aucun sens, parce qu’on sait bien qu’il y aura toujours une gentille andouille pour nous rappeler les élégances. Je n’oublie pas qu’on m’a un jour rétorqué ici que Chomsky était le précurseur du confusionnisme ; alors quand je conseille une BD de Raphaël Meyssan, je n’ai aucun doute sur le fait qu’une bonne âme viendra exposer le secret des choses qu’on nous cache (ne serait-ce que parce que c’est ce qui est arrivé à chaque fois ces dernières semaines sur Twitter et Youtube). Alors m’accuser au motif que « je me garde bien de dire un mot » alors que je sais comment fonctionne un réseau social, ça n’a de sens que dans une logique circulaire (i.e. il est mal intentionné parce qu’il est mal intentionné).

      – même topo pour son flux Seenthis (l’un des premiers ici). Dans un autre fil de discussion, tu le trouves tellement insupportable que tu le compares à un troll facho qui sévit ici en pourrissant chaque discussion qu’il peut avec de détestables petits messages provocateurs. Or, Raphaël, lui, de ce que j’en vois, interviens ici essentiellement sur des sujets techniques/graphiques, ou sans rapport avec les thèmes de Voltaire, sans jamais référencer quiconque de hum-hum, et il intervient systématique sur un ton mesuré et poli. Donc pour faire valoir ton point de vue, tu excuses le comportement systématiquement trollesque d’un provocateur faf en dénonçant ad hominem quelqu’un dont le comportement sur Seenthis est difficilement critiquable. Et tu t’autorises à mettre des hashtags « #confusionisme » pour ça ?

    • N’ai parlé ni « petits gris, ni grand Satan » (je sais pas ce que c’est mais merci pour la diversion...), ni « comparé à un troll facho » mais reposé ailleurs sur une page concernant le fonctionnement et les usages sur seenthis
      https://seenthis.net/messages/653239#message654798
      ma question, posée en des termes des plus objectifs, car personne ne répondait ici :

      On se demande ici quoi faire d’un troll, mais comment se fait-il que seenthis puisse accueillir, relayer et faire relayer le graphiste du réseau Voltaire Raphaël Meyssan depuis 2011 sans que personne ne bronche ?


      C’est de vous, c’est de seenthis que je parle, de ceux du « ’on sait tout de même qui est Raphaël » et qui n’en tiennent aucun compte, le taise (ça c’est très très poli, mais pour le moins injuste pour qui lit vos posts), de ceux qui n’accordent aucune importance et aucune signification au fait qu’il taffe pour ce « réseau ».
      Oui, je n’ai nulle part évoqué la qualité de la bd mais le fait est que, trop confiant, j’avais taggué ce post, recommandé ce livre et manqué l’acheter pour offrir alors que j’ai pas une thune et ne veux pas contribuer au revenu d’un stipendié de tels réseaux. Je me suis fait avoir. Voilà ce qui me fâche.

      Je me fous des intentions mais je ne vois pas ce qui empêchait de dire "bien qu’il ai la mauvaise idée de travailler pour le « réseau chose, R.M montre avec cet album très bon ceci et cela » ou toute autre formule ne reposant pas sur l’omission d’un tel fait.

      Illusion certainement, un petit quelque chose de #seenthis_c'est_bon_mangez_en parce qu’ici les choses sont supposées dites, recoupées à plusieurs depuis des avis, des sources et des connaissances différentes. Les réseaux « sociaux » c’est pourri, et même cet endroit qui parait exceptionnel n’échapperait pas à la règle. Voilà ce qui me fâche.

      #consommation_culturelle #complaisance

      edit mes post semblent contribuer à faire connaître davantage cette bd ici. une suggestion : l’emprunter en bibliothèque, l’acheter d’occase, cela ne génère pas de droits d’auteur.

    • @colporteur : Je ne lis pas le Réseau Voltaire et n’ai pas d’opinion particulière sur ces gens : je n’ai jamais pris le temps de m’en faire une. Je n’étais pas au courant à propos d’un lien éventuel entre l’auteur de cette BD et le Réseau Voltaire. Je note l’information, merci de nous avoir fait part de tes recherches. Tu juges qu’il faut l’ostraciser. Je n’ai pas ta capacité à juger aussi directement et crument.

    • @biggrizzly je ne sais si il faut ostraciser R.M., tout ce que je sais c’est qu’il m’aura fallut un mois pour savoir qu’il taffait pour le réseau Voltaire puis qu’il est le fils de T.M (pourtant pas rare d’être en désaccord politique avec son père). Je n’ai pas fait de recherche, la mauvaise nouvelle m’est tombée dessus. C’est après que j’ai du chercher. Le lien n’est pas « éventuel », il est revendiqué sur le site pro de R.M.
      http://www.editorial-design.org
      Connaisseur ou pas, tu as taggué ici même un seen relayant ce « réseau » (bd Voltaire) dont je découvre aujourd’hui l’existence
      https://seenthis.net/messages/596310
      Laissons de coté tous les perdus qui cherchent des causes et des raisons, tous ceux que l’impuissance conduit à adopter des analyses qui puissent tenir lieu de vérité, d’explication, tous ceux que la toute puissance des manipulateurs... rassurent, laissons de côté ce qui fait le succès du complotisme.
      Le propre des complotistes organisés ce n’est pas seulement de dénoncer des complots imaginaires mais de comploter et manipuler.
      Je ne suis pas en mesure de retracer le parcours de ces gens depuis que leur regroupement existe. Je sais en revanche que ce sont des complotistes et des manipulateurs, de mémoire, cela apparaissait d’ailleurs déjà avant le 11 septembre 2001, y compris dans la façon de jouer sur l’anti-impérialisme pour appâter des « gens de gauche ». Puis T.M s’est fait connaitre en publiant « La grande imposture » selon lequel les attentats du 11 septembre ont été perpétrés par une une dissidence terroriste au coeur de l’appareil militaire américain. La notice wikipedia ne dit que peu de l’avant 2001, ce qui exonère les « gens de gauche » qui ont marché dans la combine promotionnelle de ce qui n’était d’abord aune lettre d’information vendue très cher sous prétexte d’infos relevant pour ainsi dire du secret défense.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_Voltaire
      Depuis les choses sont devenues fort claires, si on peu dire ainsi d’un tel panier de crabes, et leur style, leur façon de brouiller les cartes sur l’héritage révolutionnaire ou « le social » aura inspiré Soral comme le FN.
      Thierry Meyssan et les théories du complot - La horde
      http://lahorde.samizdat.net/2015/02/06/thierry-meyssan-et-les-theories-du-complot
      Les impostures du Réseau Voltaire
      https://www.politis.fr/articles/2015/02/les-impostures-du-reseau-voltaire-29938

      Une source « autochtone »...
      Pourquoi Réseau Voltaire France ?
      http://www.alain-benajam.com/article-pourquoi-reseau-voltaire-france-112029740.html

      [2007] Le bureau du Réseau Voltaire s’installa à Damas, puis à Beyrouth, puis de nouveau à Damas et nous dispersâmes les serveurs de par le monde. Le Réseau Voltaire devint (...) un réseau de presse international avec échange d’articles.

      Et je lis parmi les références de R.M sur son propre site qu’il a aussi travaillé pour Syria Alghad (Syrie), organe dont je ne sais rien si ce n’est qu’il est syrien, pays qui ne brille pas particulièrement je crois pour le pluralisme, de sa presse comme de toute sphère de la vie sociale, politique et culturelle.

      Il me semble que @raphael Meyssan serait bien mieux placé que je ne le suis pour répondre à ces questions.

    • T’es juste en train de nous faire chier avec le Réseau Voltaire de Thierry, alors qu’on parle d’une BD de Raphaël, sur laquelle il bosse depuis des années, dont il a posté la recension de ses recherches au fur et à mesure sur Seenthis, et qui vient par exemple de recevoir une revue enthousiaste dans l’Huma, par un des historiens spécialistes de la commune, Jean-Louis Robert :
      https://www.humanite.fr/bande-dessinee-le-paris-graphique-de-la-commune-647426
      Historien que je vois dans les remerciements de la BD, pour avoir relu le contenu avant publication. Encore un qui, apparemment, fait la part des choses et n’a pas trouvé que ça aurait été une bonne idée d’expliquer dans le journal que c’est un bon livre à condition de se boucher le nez (puisque c’est bien à cela que tu veux que j’arrive).

      Ton nouveau message semble confondre Réseau Voltaire et Boulevard Voltaire. Quant au terme « relayé », est-ce que tu as pigé que Davduf avait tenu ici un compte « L’infiltré » référençant toutes ses sources pour son « serious game » à propos du (« contre le ») Front national aux dernières présidentielles ?

      Quant à ton histoire de complotistes (“organisés” en “regroupement”) qui complotent et manipulent, là je pense que tu viens de nous pondre le plus chouette paradoxe de la semaine. (Je suppose que ce complot-là n’est pas imaginaire.)

      Je note la mention « la façon de jouer sur l’anti-impérialisme pour appâter des “gens de gauche” », idée d’une telle idiotie que je n’arrive toujours pas à comprendre comment elle parvient à, justement, convaincre des gens politiquement engagés. Ça semble une des foutaises dans l’air du temps, un temps où il n’existerait pas grand chose avant les indignations obligées du Web et les recherches Google à charge (où tout ce qu’on semble savoir de Chomsky, c’est la lettre sur Faurisson, où l’antisionisme c’est l’antisémitisme, et l’anti-impérialisme un attrape-gogo complotiste).

      On va arrêter là cette « discussion », tu iras poster tes hashtags insultants ailleurs si tu veux bien.

    • Raphael Meyssan, recherche google.
      Résultats de la recherche en 0,21 secondes.
      Troisième occurrence de la première page de résultats
      « Raphaël Meyssan [Réseau Voltaire]
      Fonction policière et Institutions européennes-28 juillet 1997 ».
      Dans le genre complotiste j’ai déjà vu mieux.
      Il en est, pour certains, de la pureté en politique comme de la pureté de la race.
      Bravo colporteur (ironie pour les mal comprenants).

    • Michèle Audin qui, pour moi est une référence,recommande à la recherche de Lavalette , le premier volume des damnés de la commune avec un lien direct vers le site des éditions Delcourt.

      un beau « roman graphique », ou livre d’images…dont l’auteur, Raphaël Meyssan, n’a dessiné aucune : ce ne sont que des « citations » (graphiques), des illustrations d’époque. Grâce auxquelles il raconte sa recherche d’un membre du Comité central de la garde nationale, #Lavalette, dont, au début, il ne connaît même pas le prénom, mais dont il sait qu’il a vécu dans l’immeuble de Belleville où lui, #Raphaël_Meyssan, habite aujourd’hui. Les lecteurs de Comme une rivière bleue se douteront que j’ai apprécié, en particulier, les aspects « géographiques » de cette recherche. De même, c’est une excellente idée de cadeau !

      https://macommunedeparis.com/2017/12/16/vient-de-paraitre
      Pour celleux qui n’aimeraient pas la #BD de @raphael Michèle Audin propose une liste très fournie sur son blog :
      https://macommunedeparis.com/liste-de-livres
      et bien plus encore...

    • Sans parler de hashtags insultants, je ne serais pas aussi catégorique dans un sens comme dans l’autre (le mec mou). Et ça n’a vraiment rien à voir avec la filiation de qui que ce soit. Vraiment peu importe les noms.

      (Et @unagi à aucun moment @colporteur n’a parlé de contribution au site, mais d’être le graphiste d’une organisation pas super cool, et de continuer de le revendiquer. Donc ne mélangez pas les arguments, ça n’a rien à voir.)

      Je veux dire, prenons un exemple fictif. Imaginons qu’une super BD sorte sur 1789 vu du côté du peuple ou sur la révolte des Canuts, ou je ne sais quoi. Et que l’auteur soit « le graphiste d’E&R », ou « le graphiste de dieudo.com », et que ce n’est pas un vieux travail caché du passé mais qu’il continue de le lister sur son site pro. C’est bien de l’avoir en tête non ? C’est sensiblement pareil pour le RV.

      Après, le contenu propre à la BD peut être très très bien, mais c’est compréhensible que certaines personnes, suivant leurs opinions politiques, n’aient pas envie de donner de l’argent une fois qu’elles savent ce détail. Ça n’a pas forcément à être le cas de tout le monde, personne ne parle d’interdire quoi que ce soit, mais je comprends tout à fait la réflexion (et encore plus quand on n’a vraiment pas beaucoup d’argent et qu’on choisit avec soin ce qu’on achète ! ce qui est mon cas aussi) que des gens soient contents de savoir cette info et n’aient pas envie de donner de l’argent à une personne qu’elles ne trouvent pas correct, même si elle a publié une œuvre super.

      On peut parfaitement trouver un livre génial, un album de musique magnifique, une peinture très belle, mais ne pas avoir envie de financer son auteur⋅ice si on a des reproches à lui faire. Je ne vois pas trop ce qu’il y a de compliqué à comprendre là-dedans.

      (Quant à tenter d’argumenter contre le fait que le RV fasse partie de la mouvance complotiste et soit bien plus que tendancieux… euh.)

    • Tu continues de propager une argumentation d’homme de paille en faisant dire des choses qui n’ont jamais été dites. Comme je le dis précédemment, il n’y a strictement aucun rapport avec la filiation et les noms. On parle d’être le graphiste d’un organisme précis, et de continuer de le revendiquer, sans que ce soit une scorie du passé. Je veux dire, s’il y a 15 ans tu avais fait le site internet de Dieudonné et que tu avais changé d’opinion entre temps, tu continuerais de le revendiquer là en 2017 ?
      (Oui c’est à mettre au même niveau, la comparaison n’est ni hasardeuse, ni exagérée. On parle d’une organisation qui a produit un communiqué il n’y a encore pas si longtemps, parfaitement publique, pour défendre le « Shoananas » de l’autre.)

      Je comprends que trop bien le dilemme de choisir à qui on donne ses rares sous quand on n’en a pas beaucoup, et de n’être pas content si on s’aperçoit qu’on les donne à des gens à qui on ne voulait pas.

      Pour moi cette BD a l’air très bien depuis le début, et je prévois (prévoyais ? je ne sais pas encore) de l’offrir à mon père pour son anniv.

      Mais se mettre à argumenter pour dire que le Réseau Voltaire serait recommandable… sérieusement ? Really ? On ne parlait pas de ça au départ et tu veux vraiment partir là dedans ? C’est finalement pire que ce qui était reproché au départ du débat (ce qui était reproché était de masquer plus ou moins cette information, au moins pour que les gens choisissent d’acheter ou pas en connaissance de cause).

    • J’avoue que souligner seulement d’un malgré sa filiation ou quelque chose du genre eu suffit à renseigner un minima, mais certainement pas s’absoudre avec un on le sait tous . J’estime que les nouveau·x venu·es sont en droit de connaitre cette info, de faire leurs propres recherches et de juger par eux même…
      #liberté_d'expression

    • @touti : oui, et c’est pour cela que je n’ai pas réagi au premier message de Colporteur (malgré les hashtags), puisque justement il donnait une info qui lui semblait pertinente. Puis je considère qu’il se monte le chou tout seul, s’indignant bruyamment qu’une information qu’il venait de donner n’avait pas été donnée (ce qui était la teneur de mon premier message : c’est le principe prévu d’un réseau social comme Seenthis), et qu’on tolérait n’importe qui ici et notre crédibilité-tout-ça (toujours sur le ton de l’indignation instantanée et formatée, et l’immédiate défiance pour les gens qu’il fréquente ici).

      (Et, non, je n’ai pas écrit « on le sait tous » ; j’ai dit que Fil et moi – et donc, désolé, pas BigGrizzly – avons recommandé initialement cette BD en connaissant la situation de Raphaël (le même « on » dans la seconde partie de la phrase désigne : « on pense qu’il s’agit d’un boulot remarquable », ce n’est donc évidemment pas un « on » générique). Je reconnais tout à fait que ça peut se discuter, j’ai donné mes arguments, mais comme les hashtags initiaux et les messages successifs contenaient illico le jugement de valeur final – « confusionnisme », « extrême-droite », « relayer », « comploter et manipuler » –, et Colporteur persistant à confondre Raphaël avec son père et les dérives du RV – que, dois-je vraiment le faire remarquer ? je n’utilise ni ne conseille jamais comme source ou référence dans mon propre flux –, il n’y a pas tellement de place à la discussion.)

    • Pour ma part j’étais en vacances et j’en ai profité pour suivre vos échanges avec une certaine distance.

      Je n’ai pas employé l’expression « notre Raphaël » et je ne m’y associe pas, pas plus qu’aux autres commentaires de @nidal d’ailleurs.

      Ma réponse personnelle est d’expliciter ma démarche : j’ai trouvé le bouquin à la librairie de Vendôme où Raphaël était venu le présenter et m’avait invité (j’avais raté sa présentation). J’ai jeté un œil, puis acheté et lu, et je l’ai trouvé étonnamment touchant et réussi. Dans la foulée, je me suis adressé à son auteur et à ce propos, sans me dire que ça allait être lu par d’autres comme une prescription d’achat.

      @colporteur je peux comprendre que tu estimes qu’il s’agit d’une faiblesse voire d’une faute politique de ma part, dont acte. Y voir une opération de réhabilitation confusionniste du RV me paraît un peu survolté — et en tout cas, si opération il y avait, elle a bien capoté ;)

      Il m’arrive de faire des erreurs d’appréciation, en étant parfois trop sectaire, ou à l’inverse (et je crois plus souvent) en accordant trop facilement le bénéfice du doute. Le rappel à l’ordre de @colporteur et la remarque de @touti sont dans ce sens bienvenues. Mais je ne suis ni l’avocat ni le procureur au procès de @raphael, qui s’exprimera s’il en a envie sur sa position actuelle. Amusant tout de même que personne ne lui pose directement la question, et si jamais il était en train d’essayer de sortir du système RV, je crois qu’il peut mesurer combien ça ne va pas être facile.

      Puisque @colporteur tu dis que cet épisode te laisse un doute sur « seenthis » dans son ensemble, je réitère quand même ceci : seenthis n’est largement plus notre créature ni à @arno ni à moi : ça fait plusieurs mois qu’un collectif de gestion essaie de se mettre en place et qu’on a ôté les mains du volant. Je pense que tu trouveras sans peine comment t’impliquer dans ce collectif et j’espère que tu en auras envie.

      J’espère que vous regarderez mes messages avec plus de circonspection désormais. Vu le nombre de trucs que je recense sur seenthis et ailleurs, j’espère aussi que vous ne me tiendrez pas responsable de l’ensemble des turpitudes de chacun·e de leurs auteur·es, que je ne précise que rarement, même quand j’en ai connaissance et que c’est dans le sujet. Je suis tout à fait prêt à en discuter, au cas par cas ou de manière globale, mais ce n’est en général pas parce que je trouve quelque chose intéressant à noter/conserver/commenter que je valide la source, l’auteurice et l’ensemble de son œuvre, et je ne compte pas m’imposer l’obligation ni d’avoir ni de donner un avis sur tout et tout le monde.

      Mais je retiens la leçon : un train peut en cacher un autre.

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • About “Right Before Our Eyes” | Thierry Meyssan
    http://www.voltairenet.org/article195690.html

    On the occasion of the publication of his book, "Right Before Our Eyes. From September 11 to Donald Trump”, Thierry Meyssan granted this interview via the Internet.

    Thierry Meyssan: Again, you take things upside down. The Director General of Homeland Security, Patrick Calvar, told a parliamentary committee that he knew who had sponsored these attacks, but that he would not say. It is in fact not his job to say, but is is the job of the President of the Republic, François Hollande.

    As I explain in “Under Our Eyes”, Alain Juppé and François Hollande made secret international commitments that they could not keep. Duped, Recep Tayyip Erdoğan sponsored this attack and that of Brussels for which he congratulated himself in advance. These two operations were conducted by separate commandos, with the exception of Mohamed Abrini of the British MI6 who participated in both.

    Our successive governments have made such abject decisions that they do not dare admit them. I have addressed this situation in my articles, but only in covert terms. This situation can no longer hold. I can no longer bear to see our compatriots die at the Bataclan and on the terrace of the cafes. I wrote this book to unpack the dirty laundry, all the dirty laundry, and that we may change.

  • Trump : le 11-Septembre, ça suffit ! | Thierry Meyssan
    http://www.voltairenet.org/article195013.html

    Donald Trump a refusé d’endosser les habits présidentiels de ses prédécesseurs et a consacré son discours d’investiture à brocarder le Système et à annoncer un changement de paradigme. Il a constitué son équipe de Sécurité autour de deux thèmes : l’éradication de Daesh et l’opposition au 11-Septembre ; deux caractéristiques qui visent à mettre un terme au processus de globalisation.

  • Usaa – La communication selon le président Trump
    http://vilistia.org/archives/13294

    La communication selon le président Trump par Thierry Meyssan Alors que notre site, Voltairenet.org, prouve qu’il est possible depuis longtemps déjà de communiquer sur des sujets politiques en passant outre les anathèmes des grands médias, Donald Trump s’est engagé sur la voie que … Lire la suite →

    #USA_TRUMP

  • Guerre impérialiste en Syrie : Washington cherche le bouc émissaire de sortie…
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/guerre-imperialiste-en-syrie-washington-cherche-le-bouc-emissaire-de-sorti

    A la recherche du bouc émissaire Thierry Meyssan 20 octobre 2016 url de l’article original : http://www.voltairenet.org/article193805.html À Berlin, l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine ont tenté de débloquer les conflits ukrainien et syrien....

  • Daesh et les homosexuels, par Thierry Meyssan
    http://www.voltairenet.org/article188535.html

    Revenant sur la tuerie d’Orlando, Thierry Meyssan rappelle que le conflit entre Daesh et la République arabe syrienne est d’abord une lutte entre deux formes de sociétés, dominée par les hommes pour la première, égalitaire en droits pour la seconde. C’est aussi l’occasion pour lui de souligner que la civilisation syrienne a une longue histoire méconnue d’intégration des homosexuels que Daesh tente de détruire.

    Bon, c’est du Tierry Meyssan et le site Voltairenet, je vais donc me faire allumer !... Mais ce texte sur les gays dans le Moyen-Orient arabe est loin d’être inintéressant...

  • A photo from the past
    http://www.voltairenet.org/article171580.html

    A photograph from the 80’s has caused a stir in Washington after its publication by several media outlets. It was erroneously assumed that it was Jalaluddin Haqqani shown with President Ronald Reagan.
    ...
    Even if it’s not Haqqani in the photo unearthed from the Getty Image archives, it is nevertheless instructive. President Ronald Reagan is seen receiving at the White House a hero of the anti-communist struggle, Yunus Khalis, who just happened to be a mentor to Haqqani. To the left of the photo is famous CIA operative Zalmay Khalilzad, then presidential Asia adviser. Subsequently, George W. Bush named his neocon aide ambassador to Afghanistan, Iraq and the United Nations.

    And yet, the George W. Bush administration accused Yunus Khalis in 2001 of having organized Osama bin Laden’s escape during the battle of Tora Bora.

  • Propositions pour une pédagogie anticonspirationniste (Aggiornamento hist-geo)
    http://aggiornamento.hypotheses.org/3182

    Qui n’a jamais expérimenté l’exercice de l’enseignement serait tenté de croire qu’il suffit de démentir, point par point, les limites et les incohérences pointées par les conspirationnistes. De nombreux médias s’y sont essayés, expliquant patiemment le rapport variable à la lumière de rétroviseurs chromés ou l’impréparation de terroristes qui, après avoir cherché les locaux de Charlie Hebdo au mauvais numéro, pouvaient bien avoir aussi oublié leur carte d’identité dans leur véhicule. Ce serait bien trop simple.

    Car ce qu’on appelle de façon globale les « théories du complot » dispose d’un réel pouvoir d’attraction, qui discrédite d’emblée les réfutations les plus cartésiennes […].

    #éducation #théorie_du_complot #Histoire_Géographie #EMC #second_degré #conspirationnisme

    • En effet, –et c’est selon moi le principal enseignement à tirer de cette séquence– les élèves sont largement incapables de donner du sens à ces positionnements médiatiques, qu’ils s’inscrivent dans la logique du dévoilement/complot, ou qu’ils le dénoncent. La séance sur les sites complotistes fut à cet égard un moment pédagogique difficile, durant lequel, parce que je ne voulais pas produire ce « prêt à penser » injonctif et vertical si contre-productif lorsqu’il s’agit de construire sa capacité critique, j’ai d’abord dû observer que les élèves ne saisissaient pas le sens politique de symboles aussi forts que Jeanne d’Arc ou le drapeau tricolore sur le site d’Egalité et réconciliation, ou le fait que Thierry Meyssan vive désormais en Syrie. Et si les plaintes récentes déposées contre Alain Soral les ont éclairé sur la violence intrinsèque de ce personnage, ils n’étaient pas capables, sans que je les y invite par un complément de recherche sur les symboles relevés, d’identifier et de situer les idéologies nationalistes et antisémites véhiculées par ces sites. Pour le dire autrement, aucun de mes élèves ne parvenait à voir le lien entre l’extrême-droite et les sites défendant les théories dites du complot, parce qu’aucun d’entre-eux n’était capable de dire ce qu’était l’extrême-droite, mais aussi la droite ou la gauche, et même de se situer politiquement alors que, et c’est essentiel, tous expriment en réalité des idées politiques sans en avoir conscience.

    • Le grand gagnant de la Coupe du Monde du Djihad est…
      Par Pepe Escobar – Le 6 juin 2015 – Source : Russia Today

      Nous pouvons déjà commencer à compter les multiples permutations des retours de flamme que pareil scénario trouble ne manquera pas de susciter. L’Empire du Chaos excelle dans l’art de fomenter (évidemment !, sinon quoi d’autre ?) le chaos. Quant à la destruction qui en découle, c’est aux habitants locaux d’en supporter le fardeau, pendant que l’Empire reste sur la touche.

      Il demeure important de rappeler que les milices tribales sectaires qui ont été lâchées en Irak puis, des années plus tard, en Syrie, étaient une conséquence directe de la politique Made in USA de diviser pour mieux régner, mise en œuvre après la destruction initiale de l’État irakien.

      Bref, le chaos prévaudra encore. EIIS/EIIL/Da’ech poursuivra son avance en Syrie, hors d’atteinte de la puissance de feu du Pentagone. Mais une contre-attaque efficace est cependant possible en Irak, non pas grâce à la puissance de feu du Pentagone, mais plutôt des milices chiites. C’est cela que le Département d’État définit comme une stratégie gagnante.

  • Moyen Orient : Le chaos n’est pas un accident, c’est le but.
    http://www.brujitafr.fr/2015/05/moyen-orient-le-chaos-n-est-pas-un-accident-c-est-le-but.html

    La cécité de l’Union européenne face à la stratégie militaire des États-Unis par Thierry Meyssan Les responsables de l’Union européenne se trompent complètement sur les attentats islamistes en Europe et les migrations vers l’Union de gens fuyant les guerres....

  • Thierry Meyssan et les théories du complot
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/06/thierry-meyssan-et-les-theories-du-complot

    Le site Cerises a publié récemment une interview de Gilles Alfonsi, l’un des administrateurs du Réseau Voltaire avant que celui-ci ne bascule dans le complotisme, dans le sillage de son fondateur Thierry Meyssan qui s’est encore fait récemment remarquer en expliquant, au lendemain de l’attentat de Charlie hebdo, qu’il s’agissait d’un coup monté par la CIA. La preuve ? Les [&hellip

    #Non_classé #Repères

  • Quelques #complots après #Charlie_Hebdo (liste non définitive)
    http://www.liberation.fr/societe/2015/01/20/intox-l-attaque-contre-charlie-etait-attendue-un-journaliste-avait-un-gil

    – « L’attaque contre « Charlie » était attendue : un journaliste avait un gilet pare-balles »
    – « Les frères Kouachi ont volontairement “oublié” une carte d’identité »
    – « Le policier [#Ahmed] n’est pas vraiment mort »
    – « Les rétroviseurs de la voiture des frères Kouachi changent de couleur »
    – « Amedy Coulibaly était menotté au moment de l’assaut contre l’Hyper Cacher »

    Aussi :

    – les classiques : Mossad & CIA, notamment Thierry Meyssan (Réseau Voltaire) pour qui l’interprétation djihadiste était impossible car des membres d’Al Qaida auraient « d’abord détruit les archives du journal » et « achevé leur mission ». Conclusion : « Les commanditaires les plus probables de la tuerie sont à Washington ».
    – Le mystérieux « suicide » du policier chargé de la connexion Charlie Hebdo-Jeannette Bougrab sur E&R
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-mysterieux-suicide-du-policier-charge-de-la-connexion-Cha

    D’autres, bien plus crédibles :


    https://twitter.com/cchalancon/status/555400099594244096


    http://hyperbate.fr/fatras/2015/01/21/charlie-hebdo-le-complot-2

    #conspirationnisme

  • Les suites de l’attaque de Charlie Hebdo : l’inquiétude monte mais quelles solutions ?
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/les-suites-de-l-attaque-de-charlie-hebdo-l-inquietude-monte-mais-quelles-s

    Quelles solutions quand on voit que de nouvelles attaques se sont déroulées ? La tension monte, certes, et comme l’a expliqué Thierry Meyssan dans son dernier billet, tout ceci aurait un but peu avouable, celui de faire monter la tension en France afin que « cela pète » une bonne fois pour toute ! Et c’est ce qui serait en train de se passer au vu des derniers événements ? Pour l’attaque d’hier, les arrestations se multiplient, les deux frères suspectés étant toujours dans la nature, reste à savoir si les citoyens vont réclamé des mesures sécuritaires dans le pays qu’ils auraient refusé en temps normal… Car si l’on regarde bien, d’où vient le terrorisme généralement ? Pas vraiment des islamistes, mais là, c’est un autre débat…

    Le seul risque, c’est que cela dégénère et que la violence continue, encore et encore… (...)

  • Un 11-Septembre français ? Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo ?
    http://www.brujitafr.fr/2015/01/un-11-septembre-francais-qui-a-commandite-l-attentat-contre-charlie-hebdo.

    Alors que de nombreux Français réagissent à l’attentat commis contre Charlie Hebdo en dénonçant l’islamisme et en manifestant dans les rues, Thierry Meyssan souligne que l’interprétation jihadiste est impossible. Alors qu’il aurait tout intérêt à dénoncer lui aussi une opération d’Al-Qaïda ou de Daesh, il envisage une autre hypothèse, beaucoup plus dangereuse.

    Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 7 janvier 2015

  • #Les_Chemins_de_Damas (en espérant que ça incite @nidal à poursuivre ses commentaires de lecture)

    Pages 285 à 288 du bouquin de Chesnot et Malbrunot : fin février 2012 dans le quartier de Homs, Bab Amr, tenu par des brigades de l’ASL, encerclé et bombardé par l’armée régulière, deux journalistes occidentaux, Edith Bouvier (blessée à la jambe) et Daniel Williams, sont coincés. LA DCRI essaie d’utiliser ses bonnes relations avec Ali Mamlouk (chef des services syriens) pour que l’armée syrienne cesse ses bombardements le temps que le Croissant Rouge les exfiltre de là puis les transfère à l’ambassade française à Damas. Mamlouk accepte.

    Mais certains rebelles proches des journalistes retenus leur ont dit que c’était un piège et qu’il ne fallait pas y aller.

    Et les journalistes refusent. Dans le dos de l’ambassadeur Chevallier et de la DCRI, la DGSE s’appuie, elle, sur les soutiens libanais de brigades de l’ASL, Ashraf Rifi et les F.S.I. libanaises, pour tenter de les exfiltrer sans passer par Damas. Car :

    En fait, si les journalistes ne veulent pas sortir, c’est parce qu’ils ne sont pas seuls. Dans Homs, sous les bombes, un petit groupe de mercenaires français est présent, aux côtés des rebelles, le groupe Abou Baqir. L’information nous a été confirmée par la DCRI , et les renseignements syriens. […] Journalistes et mercenaires quitteront Homs séparément via Al-Qoussayr et le Liban où les services de renseignement les recueilleront. Leur sortie a été négociée par la DGSE et les services libanais, selon Bernard Squarcini, avec l’aide de l’Armée syrienne libre précisera Etienne Mougeotte.

    Une note de bas de page précise :

    Hormis certains sites, personne en France ne parla de ces hommes engagés aux côtés des rebelles.

    Comme dans tout le livre, il y a ce que balancent C. et M. (la présence de « mercenaires » français à Bab Amr et le double jeu de la DGSE). Il y a ce qu’ils sous-entendent sans le dire (ces barbouzes sont liées au COS ou à la DGSE, et le sont forcément avec l’aval d’autorités françaises supérieures). Et il y a ce qu’ils taisent : qui sont « ces sites français » qui ont évoqué l’affaire à l’époque, et qu’est-ce que cela implique ? S’agit-il de Mediapart, de Rue89 ? Non, il s’agit en fait de Thierry Meyssan, via le réseau Voltaire, présent à Damas. Le jour même où Edith Bouvier allait être blessée (22 février 2012), Meyssan écrivait : http://www.voltairenet.org/article172861.html

    Lors de la prise du bastion insurgé dans le quartier de Bab Amr, à Homs, l’armée syrienne a fait plus de 1 500 prisonniers, dont une majorité d’étrangers. Parmi ceux-ci, une douzaine de Français ont requis le statut de prisonnier de guerre en déclinant leur identité, leur grade et leur unité d’affectation. L’un d’entre eux est colonel du service de transmission de la DGSE

    Du coup comment C. et M. peuvent-ils se contenter de cette affirmation un peu sibylline de Mamlouk ?

    Nous ne savions pas s’il s’agissait de civils ou de militaires nous assura Ali Mamlouk. Nous n’avons pas conclu d’accord avec la France les concernant. L’arrangement a été noué entre la DGSE et les Libanais qui ont aidé à faire sortir tout ce beau monde de Bab Amr.

    Car si Meyssan savait (quoique de manière un peu confuse), comment Mamlouk n’aurait-il pas su ? Par la suite Meyssan prétendra avoir joué un rôle dans la négociation (ratée) et quelques jours après leur libération (3 mars 2012), il donnera sa version des évènements. Il y fait de Bouvier une probable agent de la DGSE et n’oublie pas d’évoquer … Malbrunot :
    http://www.voltairenet.org/article172956.html

    Il n’est pas surprenant que la journaliste se fasse la porte-parole d’Alain Juppé. Elle a été engagée au groupe Le Figaro par Georges Malbrunot. Selon les autorités syriennes, ce dernier était dans les années 80 l’agent de liaison de la DGSE avec les Frères musulmans. Il fut arrêté à Hama, puis restitué aux autorités françaises à la demande expresse du président François Mitterrand.

    Dans ce même article, Meyssan – dont il est toujours difficile d’évaluer la qualité des informations - parle par ailleurs d’un accord sous le manteau entre la France et Assef Chawkat :

    En définitive, je découvris qu’un accord avait été négocié par le général Assef Chawkat avec une haute personnalité française de ses amis pour trouver une solution politique à cet imbroglio. Les Forces loyalistes ont ouvert leurs lignes pour laisser passer nuitamment les conseillers militaires français et les journalistes vers le Liban. Au petit matin, l’Armée « syrienne » libre a découvert leur fuite. Comprenant qu’ils étaient abandonnés, les mercenaires décidèrent de se rendre, abandonnant leur propre arsenal, tandis que les islamistes refusèrent les dernières sommations.

    • Pour info, Chesnot et Malbrunot donneront une conférence à Lyon

      Organisée par le GREMMO

      Mardi 9 décembre 2014 - de 18h à 20h - grand Amphi - Sciences Po Lyon - rue Appleton - Lyon 7e

      La conférence sera précédée par une dédicace de l’ouvrage par les auteurs.

    • Ben donc quoi ? C’est donc une personne qui chaque année, plusieurs fois par an, conseille de bonnes lectures de livres d’extrême droite en disant que c’est super, et donne des interviews à des médias d’extrême droite.

      Ça ne veut pas dire que c’est un grand méchant qui veut tuer tout le monde. Juste qu’il n’est pas vraiment à prendre très au sérieux si on est dans une recherche d’émancipation sociale.

    • Oui, il a un problème de confusion. Mais il faut bien dire que beaucoup de ces types avancent masqués, et recyclent des thèmes de gauche pour brouiller les pistes, voire même, se réclament de penseurs de gauche tout en régurgitant de la pensée bien fasciste. Comme disait ma grand-mère : « ils bouffent le bon Dieu en entrant et chient le Diable en sortant », pour désigner les hypocrites de sa chère religion.

      Parce que je l’ai vu il y a 15 jours et qu’on a beaucoup discuté, je continue à penser qu’Étienne se fourvoie sur certains points, mais avec sincérité. Ce qui n’est pas du tout le cas de ses petits copains.
      C’est le souci des critiques antisystème ou antisociété. Les fachos utilisent exactement le même point de départ (la critique d’une société inégalitaire), mais selon un point de vue très différent (en général, ce n’est pas le principe des inégalités qui les emmerde, mais bien qu’elles ne soient pas en faveur de leurs intérêts bien particuliers) et surtout avec des solutions et des objectifs radicalement incompatibles avec la gauche.

      Donc, on me dira qu’il suffit de creuser un peu pour voir le loup et partir en courant.
      Sauf que, justement, en discutant, je me suis rendu compte qu’ils sont bien plus hypocrites que cela et sachant qu’une bonne part de leur programme est totalement invendable (en résumé : poussez-vous de là, que je m’y mette), ils pompent carrément dans les programmes NPA FdG et consorts, mais en les tordant dans la logique des causes et des effets.
      Et ça, je peux vous le dire, c’est bien la merde à détecter dans le feu d’une conversation. Et encore plus à démonter.

      C’est une stratégie que je trouve redoutable et qui marche comme une valse à trois temps :
      -- en t’appropriant les thèmes de ton ennemi (en l’occurrence, pour eux, les gauchistes humanistes égalitaristes et tout le bordel), tu commences par vider leur corpus idéologique par contamination.
      -- Tu brouilles les repères de la plupart des gens qui n’arrivent plus à s’y retrouver entre les antisystèmes de gauche et les antisystèmes de droite (d’autant qu’en fait, tout le monde se garde bien de te dire de quel système et de quelle manière on en parle). C’est d’autant plus efficace que le #confusionnisme politique est actuellement le truc le plus répandu, y compris dans la classe politique mainstream : Holllande = socialisme, par exemple...
      -- Tu affaiblis tes ennemis en les divisant entre ceux qui voient le loup et les autres et tu remportes la timbale à l’arrivée.

      C’est très exactement ce qui est en train de se passer.

      La contremesure la plus utilisée est le cordon sanitaire. Dès qu’un mec de gauche est contaminé par les rouges bruns, hop, on le black-liste et on prévient les autres qu’ils ont intérêt à prendre leur distance s’ils ne veulent pas subir le même sort. C’est peut-être efficace, mais ça dépouille progressivement les rangs des gauchistes et on peut se retrouver avec de véritables Politburos qui émergent et décident eux-mêmes où placer le curseur.
      Pour moi, le principal souci, c’est que les gens black-listés, on les abandonne à un seul son de cloche... et à priori, ça ne va pas arranger leur clarté d’esprit à la longue. Et puis, à ce rythme-là, un jour, on va se retrouver avec un radeau de 3 Stals sur un océan de fascisme et on l’aura dans l’os.

      L’autre possibilité est de conserver le dialogue avec les confus et de s’attacher à démonter les sophismes des fachos.
      Je ne suis pas certaine que ça marche, mais je me dis qu’il faut qu’ils conservent l’accès à d’autres argumentations et visions du monde pour ne pas se retrouver dans une immersion totale à la TF1. Si les fachos ont réussi à distordre leur vision du monde, serions-nous tellement plus cons qu’eux que nous ne pourrions inverser le processus ?
      Je crois qu’au contraire nous devons savoir de quelle manière ils procèdent. D’abord, dans un sain exercice d’autodéfense intellectuelle. Et ensuite dans une vision de long terme où nous sommes capables de reprendre des points, des positionnements, des thèmes confisqués.

      Depuis le début, je me tiens plutôt à l’écart des questions du Moyen-Orient, parce que je ne pense pas avoir les billes pour faire la part des choses.
      Mais je me rends compte à l’usage que c’est l’une des portes d’entrée des confusionnistes. Ils opèrent par glissement : État => peuple => ethnie => religion => race => complot, ce qui fait qu’en partant de la politique de la classe dirigeante Israélienne, ils arrivent tranquillou à réécrire l’histoire des religions puis l’histoire tout court et en brassant bien. Et comme tout le monde joue plus ou moins à touiller dans tous les sens, ça passe comme un suppo dans le tunnel sous la Manche.

      Le problème, c’est comment arriver à prouver que nous ne sommes pas nous-mêmes en train de distordre la réalité selon notre bon plaisir (peut-être en commençant par admettre que c’est déjà un concept relatif...) et être plus convaincants que les manipulateurs ?

      Je n’ai pas de réponse.
      Mais chaque fois qu’au cours de mes discussions j’ai reniflé une distorsion réactionnaire, j’ai décidé de contreargumenter et de ne surtout pas lâcher le morceau... ce qui m’a filé immédiatement une réputation d’emmerdeuse, mais tant pis.
      Parce que le confusionnisme est partout, vraiment. Surtout à travers les inversions de causalité.

      « Les femmes utilisent leur statut de victime pour dominer les hommes », « les accusations de viol, c’est pour faire du chantage aux hommes », « les Juifs ont choisi de se mettre à part des autres par orgueil et pour conserver leur cohésion interne », « les pauvres devraient être responsabilisés, quand même ! », « Je connais des chômeurs qui abusent de leur état », « On ne peut pas donner un revenu universel à tout le monde, mais seulement à ceux qui le méritent... », etc.

      Pour finir — et même si c’est confus — juste dire qu’hier je me suis retrouvée comme une conne à soutenir une action de sans-dents... jusqu’à ce qu’un troll (mais un vrai troll, je vous jure, un qui crie et insulte tout le monde) me fasse remarquer que c’était une copie d’une autre action, mais que cette copie venait de la Manif pour tous et de ses potes.
      Donc, il m’a fallu surmonter mon aversion des trolls pour comprendre le fait que je m’étais fait avoir comme une bleue.
      Pour me rendre compte ensuite que le troll était un socialiste qui soutenait Hollande... tout en gerbant sur les immigrés.

      Putain... un crotale n’y retrouverait pas ses petits !

      Le seul truc que j’en garde, c’est qu’en ce moment, tout le monde a l’air salement en colère, que le fond de l’air sent la baston et que les fouteurs de merde et de troubles prospèrent comme des fous dans ce merdier.

      Sur ceux, je vais lire des livres.
      Voilà !

    • La citation complète de la première copie d’écran. Dans un article sur…

      Jacques Cheminade, authentique sentinelle du peuple, maltraité depuis longtemps par les chiens de garde de l’oligarchie - Blog du plan C, pour une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens
      http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/05/25/126-jacques-cheminade-authentique-sentinelle-du-peuple-maltrait

      Je crois même que ce choix stratégique de lutte prioritaire contre les banques privées est précisément LA raison réelle qui leur vaut tous ces mauvais traitements : les chiens de garde du système, —prétendus journalistes, en fait subordonnés serviles des multinationales de la finance et de l’armement— accaparent les micros pour répéter ad nauseam leurs calomnies et désinformations contre les plus dangereux de leurs adversaires : ainsi, les citoyens résistants qui prennent le mal social à la racine en visant prioritairement les cartels (les multinationales) et les banques, comme Jacques Cheminade, Thierry Meyssan, Alain Soral, Annie Lacroix-Riz, Maurice Allais, Fabrice Nicolino, Denis Robert et autres intellectuels authentiquement subversifs et libres, font-ils l’objet d’un traitement médiatique particulièrement malhonnête.

      (Remarque : ces penseurs libres, sur certains sujets parfois aux antipodes les uns des autres, n’aimeraient peut-être pas être rapprochés comme je le fais ci-dessus, je le comprends et ce rapprochement n’engage que moi : c’est moi qui les mets ensemble, dans ma tête (sans être d’ailleurs d’accord en tout avec eux), en considération de la radicalité de leur analyse, de leur indépendance d’esprit et leur courage.)

      Ce qui est étonnant, en cette occurrence précise, c’est que des militants de gauche —des gens sincèrement humanistes et généreux— ajoutent leurs morsures à celles des chiens de garde oligarchiques… Je trouve ça consternant de bêtise : on se déchire entre nous, pendant que les banquiers se goinfrent en se marrant.

    • Elle est pas mal cette vidéo, c’est bien fichu. L’auteur a ajouté ça après coup quand même :

      Si j’avais à refaire cette vidéo sur Chouard, je changerais certainement deux ou trois trucs.

      Ce qu’on m’a fait remarquer sur les réseaux sociaux, à raison, c’est qu’il y avait tout de même une différence significative entre Chomsky et notre étrange spécimen :
      – le linguiste engagé défend une conception radicale de la liberté d’expression sans pour autant soutenir Faurisson
      –Chouard, lui, fricote activement avec Egalité et Réconciliation, au point d’aller jusqu’à qualifier leur gourou de « résistant ».

    • Le truc, c’est qu’il y a une différence assez importante entre :
      – affirmer que ces gens (E&R, Dieudo, etc) ont le droit de s’exprimer, qu’il ne faut pas interdire leur parole, et à la limite que même peut-être certains sujets qu’ils abordent sont vraiment des sujets à aborder (sans pour autant être d’accord avec leurs réponses bien sûr)
      – et d’un autre côté promouvoir leurs livres, inviter à aller à leurs réunions, publier des textes d’eux, etc.

      C’est-à-dire une différence entre accepter leur parole, et les aider dans cette parole et sa diffusion.

    • Oui, je suis d’accord, @rastapopoulos, c’est pour cela que je parle de confusionnisme. Quand Étienne s’est fait étrillé pour sa conception de l’ouverture des échanges, il s’est retrouvé très isolé et surtout très fragilisé. Ne pensez surtout pas que l’on peut subir des attaques de cette sorte et les laisser glisser comme l’eau sur les plumes du canard.
      C’est psychologiquement violent. Et à cette période, les seuls qui lui ont tendu la main, ce sont les calculateurs dont tu parles. Du coup, il était forcément plus réceptif à leur son de cloche, surtout que c’était le seul qu’il entendait. Ça, ça m’a foutu en rogne contre la politique du cordon sanitaire qui consistait, finalement, à le jeter dans les bras des fachos.

      Ça m’a beaucoup rappelé les techniques des Témoins de Jéhovah, que j’ai pu observer in vivo. Si la plupart des adeptes prosélytes sont sincères, je doute sérieusement de celle de leurs dirigeants. Il y a toute une stratégie d’approche qui est enseignée pour aller apporter soutien et réconfort aux personnes dans l’affliction.
      C’est de la psychologie sociale élémentaire : les gens qui subissent des traumatismes (maladie, deuil, licenciement, divorce) sont nettement plus fragiles qu’en temps normal et leurs défenses intellectuelles plus facilement contournables. Une gentillesse bien calibrée au bon moment te retourne n’importe qui. D’où le principe universel du méchant et du bon flic.

      Je trouve même qu’Étienne a plutôt bien résisté, même si, manifestement, il y a des tas d’aspects de la pensée de Soral et ses potes qu’il occulte. Mais comme je le disais, ils sont loin de se revendiquer clairement pour ce qu’ils sont : racistes, misogyne, élitistes, voire monarchistes pour certains. C’est emballé avec soin dans de bonnes grosses idées de gauche.
      Ils ne disent pas : la place des gonzesses, c’est au fourneau à pondre des gosses (mais ils le pensent, ça transpire de partout !). Ils disent : il faut libérer la femme du fardeau du travail. Comme le disent également certains progressistes de gauche, mais pas dans la même optique finale.

      Là où ils sont forts, les cochons, c’est dans leur stratégie antisystème. Ils disent que le système ment pour asseoir sa domination - ce qui est une analyse largement partagée à gauche - et qu’il faut donc relire l’histoire en sachant qu’elle est écrite par les vainqueurs.

      On est parfaitement d’accord.
      Et c’est pourtant là que ça part en couille.
      Je lis Caliban et la sorcière qui est une relecture féministe de l’histoire. Je lis aussi Shlomo Sand qui réécrit celle des Juifs. Mais je me demande où est la frontière de la réécriture. Ok, les manuels d’histoire sont partiaux et écrits majoritairement selon la vision des hommes blancs capitalistes, mais chaque déconstruction introduit la vision de quelqu’un d’autre. Comment je mesure les intentions de chacun ? Comment je m’y retrouve dans la quête de la réalité historique ? Qui tient le projecteur ?

      Quand j’ai travaillé sur mon mémoire sur l’antisémitisme, le Centre d’Études juives de la Sorbonne m’a ouvert ses ressources documentaires. Ils avaient tout un rayon sur l’histoire des génocides. Un gros rayon. Avec vraiment plein de génocides. Là, rien sur le féminicide des sorcières, mais plusieurs pavés sur le génocide commis par les Français à Madagascar.

      Je n’en avais jamais entendu parlé et pourtant, j’avais un oncle qui avait servi là-bas à la bonne période. Pas un mot dans les manuels d’histoire, rien, nada.
      J’avais un copain qui vivait avec un artiste malgache à l’époque. Le gars s’est foutu de ma fiole. Il m’a raconté ce qui se transmettait chez lui. Il m’a surtout envoyé au visage sa colère et à travers lui, celle de son peuple.

      20 ans plus tard, je n’ai pas l’impression que les manuels d’histoire soient à jour. Même pour l’Algérie, ça traine des pieds.

      Alors voilà : qui croire ? Comment trier ? Comment ne pas se faire contaminer à la marge quand tout le monde travestit les faits à son avantage ?

      Au final, il me reste quoi ? Le fait qu’Étienne est un copain. Que le gros de sa pensée est plus sain que celle de la plupart de mes concitoyens qui regardent vraiment trop la télé. Et que je ne lâcherai pas un pouce de terrain aux fachos le concernant.

    • @monolecte, dans cette interview Etienne Chouard réfute cette réputation de facho qui lui est faite et même la retourne complètement ... Pas mal comme défense, je trouve. Vidéo découverte « par hasard » sur un site ami avec les idées du Plan C (le wiki des gentils virus : http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Accueil ).

      http://www.dailymotion.com/video/x12x42y_etienne-chouard-a-la-radio-parle-des-pseudo-antifa_news

    • Les derniers textes de DeDefensa http://seenthis.net/messages/293895 au sujet du référendum écossais sont intéressants, en ce qu’ils illustrent totalement l’effet dissolvant du système sur tous les principes structurants... pour parler comme l’auteur. Cette dissolution explique tous les téléscopages actuels, où des fachos diffusent des idées gauchistes, et inversement. Quand les principes sur lesquels les communautés humaines se soudent sont sapés à la base, par force, elles se retrouvent toutes unies pour tenter de les préserver. Et on se retrouve à se renifler les aisselles idéologiques pendant que les fondations principielles continuent de s’effondrer. Aucune solution à proposer... Juste je constate. Et autour de nous, les hyènes rodent (la Horde, les Soraliens, même processus d’#infantilisation...).

    • @aude_v , je pense que tu as clairement raison sur les points que tu évoques. Notamment concernant le titre évocateur de la vidéo - titre que je n’avais même pas remarqué - et le compte qui l’héberge (Vive la France libre) - que je n’avais pas vu non plus . Et j’aime bien ton idée qu’il faut apprendre à développer son odorat politique pour sentir là où ça pue.

      @nicolasm, j’ai pensé à ce que tu dis ; en fait il faudrait savoir qui tient le micro et de quel bord politique il se situe.

      Sinon si je dis pas de conneries le mouvement Vive la France libre se sert de cette vidéo (mais ça n’est peut-être pas exact de dire qu’il se sert directement d’Etienne Chouard), pour lancer le message « les antifa, vous voyez que vous êtes aussi fachos que nous les fachos ».

      Sur la démocratie directe, lorsque le système sera par terre je pense que ce sera possible. :)

    • Donc il persiste et signe sur la pire personne de toute la liste de départ. Difficile d’être plus clair là… il n’y a plus rien d’implicite ou de naïveté, de choses non-comprises. Soral est absolument explicite sur plein de sujets, ce n’est pas quelqu’un qui se cache, donc le défendre et continuer d’en parler comme ça…

      Ça va être difficile de dire qu’il se fourvoie avec sincérité là @monolecte, non ?

    • Merci @thibnton. Enfin, je vais pouvoir mieux me positionner, moi qui était très mal à l’aise sur Chouard, souhaitant permettre à quelqu’un de chercher sa vérité. Passionnant de voir comment il pose les choses en disant d’une part que les fascistes ce sont Hollande et les partis politiques (mouiiii, pourquoi pas...) mais que Soral est un résistant qui a permis au FN de basculer à gauche ! Et que Lepen n’est pas un danger, bah oui, elle n’est pas dans un parti et elle ne cherche pas le pouvoir !!! Le tout noyé dans un blabla avec bien sûr quelques vérités et même quelques positions brillantes. Du pur #confusionnisme...

    • En tout cas y a un bel exemple de stratégie des dominos avec le FN qui est contaminé par Soral qui est contaminé par l’#Iran et la #Syrie, qui sont donc des états totalitaires et fascistes. Je trouve ce procédé très mesquin parce que pour le coup l’interviewé doit maintenant expliquer pourquoi il pense que deux états pourris par les médias et qui sont donc des « méchants » (et c’est facile à voir, y a le régime de Téhéran d’un côté et le régime de Damas de l’autre) ne sont pas ceci ou cela, ce qui est autrement plus compliqué, et fait jouer des notions de souveraineté nationale, de non alignement, de politique étrangère locale à la région, etc.

      Pourtant y aurait moyen de pourrir rapidement Soral rien qu’en prenant ce qu’il dit sur les femmes par exemple, mais soit les personnes qui critiquent Soral ne l’écoute pas (eh oui, cordon sanitaire oblige), soit ce n’est pas disqualifiant de cracher sur les femmes.

    • @nicolasm : tu répands vraiment un paquet de bêtises à chacune de tes interventions… Personne ne pourrit spécifiquement Soral sur tel ou tel aspect. La critique de son masculinisme a été faite également, ainsi que de son antisémitisme, qui le pousse à des alliances type Assad. Au passage, Chouard trouve la critique du sionisme faite par Soral « intéressante » (un antisémitisme viscéral qui le pousse à rééditer les pires crevures de l’histoire). T’inquiètes, y’a des gens qui écoutent Soral et qui savent repérer ses perroquets.

      @aude_v : le manque d’argumentations dans le domaine de la participation aux décisions (la démocratie), notamment chez les anars qui s’en remettent grosso modo aux lendemains autogérés dans une grande assemblée ou à des syndicats qui gèreront la vie est catastrophique.

    • @ari : ta réponse à @aude_v est hallucinante, et effectivement, tu chouardises un chouillat (nouveau verbe pour décrire l’action de dire n’importe quoi alors qu’on a toutes les données en tête pour ne pas le faire...)
      Je t’invite donc à 1/ venir aux AG de Notre-Dame-des-Landes 2/ lire Constellations ... pour découvrir par toi même à quel point les anars influencent, expliquent, disent, et même agissent une fois un consensus obtenu... mais effectivement, si tu cherches des personnes qui se disent anar ou font du prosélytisme, forcément, tu dois pas en voir beaucoup ;)

    • @nicolasm : quelle histoire de « domino » ?

      D’après cet entretien (et ce qui est montré depuis un moment) Chouard trouve Soral totalement fréquentable, ainsi que le FN ou l’ensemble des conspirationnistes type Asselineau. Sur Soral, Chouard est précis : il apprécie sa « critique » d’Israël (son « antisionisme ») et son « anti-impérialisme » qui n’a strictement rien d’original par rapport au reste de l’extrême droite (soutien aux régimes forts par rapport aux puissances occidentales, quels qu’ils puissent être).

      Perso, les gens comme Chouard (et leurs adeptes) je les combats tout autant que la police, les patrons, les banquiers, les homophobes, les antisémites ou les dictateurs comme Assad (et d’ailleurs Chouard précise qu’il pense que les antiracistes font le jeu des « banksters », que les « banquiers se frottent les mains » de ce genre de polémique entre extrême droite et extrême gauche).

      Le confusionnisme des crétins comme ça sert à limer les différences entre une extrême gauche émancipatrice et une extrême droite réactionnaire, en sélectionnant les combats qui sont supposés pouvoir être communs (même si voir l’extrême droite défendre la démocratie, ça fait quand même sérieusement rigoler). Il me semble que les conclusions à en retirer sont assez simples.

      @val_k : je ne comprends pas ton agressivité. J’étais certainement pas assez clair. J’ai un mail si besoin, tu le connais.

      Je voulais parler de l’absence de points de vue sur ce qui constitue l’espace « démocratique » réel avec d’autres que les anars ou les militants, i.e. en dehors d’espaces extrêmement spécifiques comme ceux que tu évoques. J’ai pas dit qu’il n’y avait rien, loin de là ! Mais ça reste souvent dans une sphère « idéale ». Qui s’intéresse par exemple à la disparition progressive de la gestion communale vers des intercos, voire des intercos géantes de 200 000 habitants ? Ou celle des départements (qui reste à une taille relativement humaine) vers des régions énormes ? Pas pour dire forcément qu’il y aurait quelque chose à sauver des différentes institutions, mais pour effectivement noter des évolutions dans la gestion du parc humain par l’Etat ?

      Sans parler effectivement de l’opacité de l’administration européenne, mais après on peut effectivement poser que la démocratie n’existe ni à l’échelle locale ni ailleurs mais qu’après la révolution tout ira mieux… :)

      La meilleure critique de Chouard, c’est peut-être encore de s’intéresser à ces questions de participation de la population aux décisions (ou son évolution depuis la Révolution française), et même si elle a toujours été imparfaite et largement critiquable. Bref, à un jour.

    • Il ne dit pas qu’ils sont fréquentable, il dit qu’ils ont certains aspects intéressants et qu’ils ont droit au débat. Si à partir de là il faut plus écouter ce qu’il dit sur certains sujets, c’est juste n’importe quoi.

      Maintenant j’ai des « thèses craignos », comme par magie. Ça doit encore faire partie de l’effet domino, je suis pas dans le sens du poil sur Chouard alors du coup ça me relie à Soral et Assad ?

    • Dire que Soral a des opinions intéressantes dans des perspectives émancipatrices, c’est dire qu’il est fréquentable.

      Dire que Soral est intéressant à étudier car il représente quelque chose, une mouvance, une tendance, et qu’il est intéressant en tant que ça dans la sphère d’extrême droite, ce n’est pas du tout la même chose que de dire qu’il dit des choses intéressantes en elles-mêmes dans notre perspective de vivre mieux, plus émancipé⋅e⋅s, plus autonomes, etc.

      Il y a quantité de gens (relative certes, mais quand même) qui disent des choses intéressantes sur les sujets du sionisme, de la (non) démocratie, de la relation avec l’islam, etc, SANS pour autant être de vils personnages explicitement dégueulasses. Et ce n’est pas excessivement compliqué de les trouver, de les lire, de débattre avec celleux qui sont vivants, etc. Donc si pour tel ou tel sujet c’est Soral qu’on met en avant et dont on parle plutôt que ces autres gens, c’est qu’on le fait en connaissance de cause et qu’on veut lui faire de la pub à lui.

      Donc oui, clairement Chouard dit que Soral est fréquentable. En toute connaissance de cause.

    • @ari : ne t’étonnes pas de mon agacement face à une phrase aussi peu nuancée, définitive et critique que : « le manque d’argumentations dans le domaine de la participation aux décisions (la démocratie), notamment chez les anars qui s’en remettent grosso modo aux lendemains autogérés dans une grande assemblée ou à des syndicats qui gèreront la vie est catastrophique. »
      M’enfin ;)
      Après, non, je n’ai pas envie d’argumenter, là, maintenant, comme ça. C’est pour ça que je te renvoyais aux expériences de terrain que tu considères comme limitées, mais qui sont celles qui plantent des graines, voire font reculer des aéroports quand elles peuvent travailler à la place qui est la leur, ni sur une estrade, ni sur le ban de touche.
      Et puis les choses ne sont pas aussi sectorisées, surtout. Rejeter la responsabilité sur un groupe, tu sais bien ce que ça provoque...

    • @val_k : bon, pas grave si on se comprend pas, je maintiens ;)

      Ce n’est pas que les initiatives de terrain soient limitées, elles sont souvent très riches. Le souci, c’est que leur objet n’est pas le même que la gestion d’une collectivité, locale ou plus importante.

      C’est par l’absence de discours ou même de questionnement sur ces questions (parce qu’on estime que les questions de « démocratie » ne nous concernent pas grâce à quelques mots magiques comme « démocratie directe ») que les mecs comme Chouard squattent le débat public. On en reste à la mise en valeurs d’expériences datées (la Commune, la République espagnole) sans nous interroger concernant les évolutions de la « démocratie » actuelle (et comment on pourrait imaginer d’autres solutions).

      Alors que pour bien des sujets on ne s’en remet pas uniquement au Grand soir (pour la lutte contre le sexisme, pour l’amélioration des conditions de vie ou de travail, etc.), il me semble qu’il y a un impensé sur cette question. A part quelques rares exceptions comme le municipalisme libertaire de Bookchin (qui pose pas mal de questions),
      http://ecorev.org/spip.php?article469 ou http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Pour-un-municipalisme-libertaire.html

      ou des expériences comme celle des zapatistes ou en Kabylie, difficilement transposables.
      http://www.article11.info/?Echos-de-la-commune-libre-de#pagination_page

      Et je m’inclus bien évidemment dans la critique :) Tout ça pour dire que je comprends l’intérêt pour les sujets mis en valeur par #Chouard, mais qu’il faut impérativement que d’autres personnes les portent car il fait partie des ennemis.

      #yakafaukon ;)

    • @ari : ha bah voilà on est d’accord : #yakafaukon !
      J’en ai vu un beau spécimen ce week-end, qui arrive la bouche en cœur et le sourire satisfait de celui qui a tout compris, et se met à expliquer devant une assistance médusée ce qu’il faut faire, bien sûr... Inutile de te dire qu’on l’attend au tournant. Pas méchamment, hein, au contraire, si son ramage se rapporte à son plumage, on va se marrer ;)

    • Lorem Ipsum : http://seenthis.net/messages/285854 !

      Et après ça, on entend certaines personnes nous dire que la #lutte_des_classes n’existe plus, alors que notre conception de la liberté d’expression prouve à elle toute seule qu’elle est belle et bien toujours autant d’actualité, mais voilà, la libération de la parole raciste a permis de créer des ennemis uniques, tentaculaires, qui s’insinuent dans les esprits, et à force d’en entendre parler tous les jours sur les Internets, les gens finissent par oublier le visage de leur vrai ennemi : le pouvoir déjà en place, celui qui les asphyxie déjà et les endort à grands coups de Pernaud et de #chiffres sur l’insécurité

      un long texte intéressant avec plein de liens, contre le #conspirationnisme et le #confusionnisme qui bourgeonne en ligne, pour une « #Europe des régions autonomes », mais je ne comprends pas l’intérêt de commencer ainsi en amalgamant quelques #personnalités d’#extrême_droite ("Dieudonné, Soral, Chouard, Zemmour et Cie") au partisans du Non au traité constitutionnel :

      Cela fait neuf ans que les partisans du Non au traité établissant une constitution pour l’Europe continuent de mener leur guerre contre le projet européen, à l’aide de gourous politiques qui arrivent à faire croire à une frange grandissante de la population que l’Europe des régions est un diabolique #complot juif, nazi ou judéo-maçonnique – si ce n’est extraterrestre – visant à nous transformer en transsexuels métisses.

      à noter aussi la volonté de #communication_guérilla sur les #réseaux_sociaux :

      Alors peut-être devrions-nous utiliser Internet pour y faire de l’éducation populaire, et pour faire en sorte que des ados ne partent plus faire le djihad au nom d’un ennemi imaginaire. Écrire sur des blogs ou piquer les textes écrit par les copains sous licence Creative Commons, pour éventuellement les traduire ; rejoindre les groupes Facebook dans lesquels ils sont contaminés par les #théories_du_complot et les bombarder de commentaires pour essayer de leur faire comprendre qu’ils font fausse route. Eux se préparent depuis un petit moment, et comme on le voit ici ils maîtrisent plutôt bien les nouvelles technologies. Rares sont les groupes Anonymous francophones présents sur Facebook à n’avoir pas viré du côté obscur, et rares sont les adultes qui essaient de changer les choses en les rejoignant, et si encore il n’y avait que ces groupes… les Indignés se méfient souvent de Facebook et utilisent des mailing lists, mais y a moyen de les infiltrer aussi, il suffit de s’y inscrire. Oui Facebook c’est le mal, on sait, en attendant, c’est là qu’ils sont les jeunes Français pour la plupart, et c’est bien parce qu’ils y sont livrés à eux-mêmes qu’ils en viennent à parler de reptiliens et de chemtrails à leurs profs.

    • Ouah ! 50 commentaires !

      J’ai encore du mal avec les arguments (même visuels) se basant sur la maxime « les amis de mes enemis sont mes enemis ».

      Par ailleurs, placerai d’avantage Michel Collon parmi les communistes que les fascistes. Le titre du visuel est donc érroné.

    • Juste après le référendum de 2005, j’avais eu des échanges avec Chouard sur sa façon de gérer les trolls, et en fait, sur son incapacité à les ignorer. Il n’avait pas compris ce que je tentais de lui expliquer.

      Le gars, il est gentil, mais il a du yaourt à la place de la cervelle. On peut être indulgent un moment, parce qu’on a apprécié son travail de découverte du TCE.
      Mais quand il se plante systématiquement sur les sujets clivants, qu’il préfère papoter avec les gentils fachos respectueux, plutôt que de débattre avec les méchants anars désagréables... euh... ben... faut lâcher l’affaire.

      Si vous voulez perdre du temps, allez lire ses dénégations suite à son dernier tweet pourri là, encore une fois, il joue l’ingénu. Il ne grandit jamais ? Je pense sincèrement que mon image laitière est la bonne. Il est limité.

  • John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife | Thierry Meyssan
    http://www.voltairenet.org/article185073.html

    Chacun a remarqué la contradiction de ceux qui qualifiaient récemment l’Émirat islamique de « combattants de la liberté » en Syrie et s’indignent aujourd’hui de ses exactions en Irak. Mais si ce discours est incohérent en soi, il est parfaitement logique au plan stratégique : les mêmes individus devaient être présentés comme des alliés hier et doivent l’être comme des ennemis aujourd’hui, même s’ils sont toujours aux ordres de Washington. Thierry Meyssan révèle les dessous de la politique US à travers le cas particulier du sénateur John McCain, chef d’orchestre du « printemps arabe » et interlocuteur de longue date du Calife Ibrahim.