person:thierry michel

  • Le programme des Grands débats en février dans l’Eurométropole
    https://www.rue89strasbourg.com/programme-grands-debats-fevrier-eurometropole-strasbourg-148266

    Après une première rencontre organisée lundi 21 janvier par Thierry Michels, les rendez-vous du Grand débat national à Strasbourg et dans l’Eurométropole se multiplient : 12 sont prévus pour le mois de février. Sylvain Waserman, le député de la deuxième circonscription du Bas-Rhin rejoint celui de la première et propose ses propres réunions. Le conseil de développement de l’Eurométropole, des organisations patronales, une association et même trois citoyens font de même. (lire l’article complet : Le programme des Grands débats en février dans l’Eurométropole)

  • Grand débat national à Strasbourg : un éléphant dans la pièce
    https://www.rue89strasbourg.com/grand-debat-national-a-strasbourg-gco-147961

    C’est donc le député Thierry Michels qui a essuyé les plâtres du Grand Débat national à Strasbourg. Le Grand contournement ouest (GCO) a été évoqué plusieurs fois, sans susciter de commentaire de l’élu. Le chantier semble bien parti pour rejoindre l’ISF en zone sanctuarisée… (lire l’article complet : Grand débat national à Strasbourg : un éléphant dans la pièce)

  • Grand débat national : on est allé à la thérapie de groupe de Thierry Michels
    https://www.rue89strasbourg.com/grand-debat-national-on-est-alle-a-la-therapie-de-groupe-de-thierry

    Une première édition du Grand débat national à Strasbourg s’est tenue à l’école d’ingénieurs de l’environnement dans la soirée de lundi. Thierry Michels, député « En Marche » de Strasbourg, a écouté pendant deux heures les 53 propositions en provenance d’un public sage. Il s’est bien gardé de répondre, ce qui a donné à la soirée les allures d’une thérapie collective plutôt que d’un débat politique. (lire l’article complet : Grand débat national : on est allé à la thérapie de groupe de Thierry Michels)

  • Grand débat à Strasbourg : la mairie tergiverse, Michels se lance en solo
    https://www.rue89strasbourg.com/grand-debat-a-strasbourgnbsp-la-mairie-tergiverse-michels-se-lance-

    Un premier débat sur la transition écologique et énergétique se tiendra lundi 21 janvier à 19h30. Thierry Michels, député de la majorité, prend ainsi de vitesse la mairie où l’organisation d’un débat est toujours en discussion. (lire l’article complet : Grand débat à Strasbourg : la mairie tergiverse, Michels se lance en solo)

  • Métamorphose d’une gare
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-decembre/brik/article/metamorphose-d-une-gare

    Thierry Michel, 2010, BE, VO FR ,80’

    Confiée à l’architecte espagnol Santiago Calatrava au milieu des années 90, la transformation de la gare de Liège-Guillemins s’achèvera en 2009 au terme d’un chantier pharaonique de 9 ans. Et voilà Liège, avec ses 200.000 habitants, disposant de la plus grande gare TGV d’Europe ! Thierry Michel a suivi cette épopée titanesque. Manifestement sensible à sa dimension de rêve, d’aventure humaine et de défi technologique, le documentariste semble être tombé sous le charme du projet, qu’il a suivi pendant 9 ans. Sa caméra a capté les doutes, les ambiguïtés, les conflits, les contradictions, les retards. Le spectateur pourra y déceler tous les éléments absurdes dont fut jalonné ce projet démesuré, mais le réalisateur s’est bien gardé de porter lui-même toute critique (...)

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
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      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • RDC : Kinshasa lève l’interdiction du documentaire sur le Dr Mukwege - Afrique - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20151020-rdc-autorisation-diffusion-film-mukwege/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_afrique&ns_campaign=email&

    Le gouvernement autorise finalement la diffusion du film L’Homme qui répare les femmes, consacré à l’œuvre du célèbre chirurgien congolais #Denis_Mukwege qui vient en aide aux #femmes violées dans l’est de la République démocratique du Congo. Réalisé par le cinéaste belge Thierry Michel et sa compatriote journaliste Colette Braeckman, le film a reçu plusieurs prix internationaux, mais il était jusque-là interdit de diffusion en #RDC.

    #youpi merci @reka #viols_de_guerre #viols

  • République du Congo : « L’homme qui répare les femmes » restera interdit - News Monde : Afrique - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/monde/afrique/L-homme-qui-repare-les-femmes-restera-interdit/story/13663801

    « L’Homme qui répare les femmes » a été réalisé par Thierry Michel et sa compatriote journaliste Colette Braeckman.

    Sur son blog, cette dernière explique qu’elle a voulu trouver une « solution à l’amiable » avec Kinshasa, où elle s’est même rendue, afin que « nul ne perde la face et surtout que la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu ».

    Elle souligne qu’un « échec était parfaitement envisageable » parce que la RDC avait peut-être d’autres motifs pour justifier l’interdiction, mais accuse M. Michel d’avoir « torpillé une négociation qu’il savait imminente et délicate, en faisant connaître les conclusions de ses propres traducteurs et en interpellant maladroitement le ministre de l’Information ».

    #Denis_Mukwege #viols_de_masse #censure #femmes #film #rdc

  • Congo ’shutting down debate on rape’, says director of banned film | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2015/sep/03/congo-shutting-down-debate-on-says-director-of-banned-film

    A leading filmmaker has accused the Democratic Republic of the Congo (DRC) of shutting down the debate on the widespread rape, abuse and torture of women by soldiers after it banned a documentary about one of the country’s most renowned doctors.
    City of Joy: New hope for Congo’s brutalised women
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    Thierry Michel was due to fly to Kinshasa, the Congolese capital, this weekend to present his film L’Homme Qui Répare les Femmes (The Man Who Mends Women), when he was told all screenings had been cancelled by government order.

    Lambert Mende, the DRC communications minister, said the documentary contained “unjustified attacks” on soldiers who had fought and died for their country.

    Je mets à jour #viols_de_masse

  • Comment les viols de guerre sont devenus des armes de terreur | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/200815/comment-les-viols-de-guerre-sont-devenus-des-armes-de-terreur

    Parmi d’autres crimes, les viols commis par les combattants de l’État islamique (Daech) frappent l’esprit public. Retour sur ces violences sexuelles devenues stratégies d’épouvante à l’encontre de populations ennemies, qu’étudient les historiens depuis un quart de siècle. Entretien vidéo avec Julie Le Gac et Fabrice Virgili : de la guerre de Troie à la Syrie, en passant par les campagnes napoléoniennes et la Bosnie.

    #paywall bouhou, je référence quand même #viols #viols_de_guerre

    • Suffit de demander gentiment et ça vient :

      http://www.dailymotion.com/video/x2yrhxq_la-femme-comme-champ-de-bataille_news

      https://www.youtube.com/watch?v=kUks-m9ody4

      Comment les viols de guerre sont devenus des armes de terreur

      20 août 2015 | Par Antoine Perraud

      Parmi d’autres crimes, les viols commis par les combattants de l’État islamique (Daech) frappent l’esprit public. Retour sur ces violences sexuelles devenues stratégies d’épouvante à l’encontre de populations ennemies, qu’étudient les historiens depuis un quart de siècle. Entretien vidéo avec Julie Le Gac et Fabrice Virgili : de la guerre de Troie à la Syrie, en passant par les campagnes napoléoniennes et la Bosnie.

      Le 13 août 2015, un reportage du New York Times a montré à la face du monde qu’en Irak et en Syrie, les combattants de l’État islamique (Daech) violent des femmes, parfois pré-pubères, dont la religion n’est pas l’islam : « Une théologie du viol », titrait le quotidien nord-américain, mâtinant d’élans doctrinaires une monstruosité dont l’Histoire n’est pas avare. Et qui revient aujourd’hui tel un serpent de mer, vingt ans après un précédent qui avait secoué les consciences.

      On se souvient de la tuerie de Srebrenica perpétrée du 11 au 13 juillet 1995 et présentée comme le « pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale » : plus de 8 000 hommes et adolescents musulmans de Bosnie assassinés par des milices nationalistes serbes. Mais il ne faut pas perdre de vue un phénomène lancinant quoique massif : les quelque 20 000 femmes et adolescentes violées durant la guerre en ex-Yougoslavie.

      Une anthropologue française, Véronique Nahoum-Grappe, avait étudié ce fait contre lequel elle s’était insurgée ; alertant l’opinion publique, écrivant des articles, participant à des rencontres et débats. L’évocation de Véronique Nahoum-Grappe sert d’amorce dans la vidéo ci-dessous, réalisée avec notre partenaire depuis cinq ans : le CHS (Centre d’histoire sociale du XXe siècle : Paris I-CNRS). Nous avons tenté de cerner, de contextualiser, de problématiser la question des viols de guerre, avec l’historienne Julie Le Gac et l’historien Fabrice Virgili.
      Lire aussi

      Matéi Visniec : le dramaturge, le journaliste et la mémoire

      Par Antoine Perraud

      À partir de la pièce de Matéi Visniec, La Femme comme champ de bataille (Ed. Actes Sud-Papiers), l’échange commence par examiner le conflit bosniaque. Celui-ci, entre 1992 et 1995, fit en effet redécouvrir non pas un phénomène marginal ou collatéral, mais bien une arme de guerre : les viols et la terreur qu’ils inspirent – aujourd’hui en Syrie et en Irak, hier au Rwanda (4’30). Il existe une organisation à grande échelle de la violence sexuelle (6’30), qui n’est pas sans suites – enfants nés des viols.

      Peut-on expliquer comment, au cours de l’Histoire, le viol, de débordement des soldats ou d’économie du butin, se transforme en arme de guerre (à 8’00) ? Le viol n’est ni marginal ni invariant a-historique, comme on peut le constater en étudiant la question : de la période mésopotamienne aux guerres napoléoniennes, en passant par les guerres de religion en France (11’30).

      Le passage à l’acte – effet d’aubaine furtif de la troupe ou punition de l’ennemi conçue par le commandement – ne permet pas toujours de bénéficier de sources croisées (victimes, bourreaux, encadrement – même si les codes militaires donnent de précieuses indications : à 14’00). Différences entre le passage de l’armée napoléonienne en Pologne (alors rayée de la carte) et l’expérience menée en Espagne (qui voit naître les techniques de guérilla). Cas de la Première Guerre mondiale (16’30), où il s’agit de faire de l’autre le barbare. Puis de la Seconde Guerre mondiale, où des violences sexuelles sont commises sur tous les théâtres d’opération, de bout en bout du conflit : du viol de Nankin à l’entrée des troupes soviétiques en Allemagne (les exactions y furent commises à très grande échelle), voire aux quelques dérapages des troupes américaines en France – rappel du clivage entre Noirs et Blancs au sein de l’armée US (à partir de 18’15). Arrêt sur image à propos d’une « violence intermédiaire » lors des tontes épuratrices de femmes dans la France libérée (20’30).

      Comment l’historiographie s’est-elle saisie du cas des martyriseurs et autres perpétuateurs (à partir de 22’00) ? Qu’est-ce qui permet et rend possibles de tels gestes de violence, marqués par l’effet de groupe ? Obligé de forer dans l’intime, l’historien se voit de temps en temps reprocher de franchir les limites du voyeurisme…

      Les victimes, qui portent parfois l’enfant du viol, subissent l’opprobre (à partir de 26’30) : situations en Italie ou en Allemagne à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Ou en Algérie lors du conflit colonial : évocation de Mohamed Garne (à 28’45) – dont l’expérience a fait l’objet d’une émission de télévision, Secret de famille (France 2). La réponse juridique a connu de multiples recours, partant d’abord du principe que quiconque ne saurait porter plainte pour être né…

      Le sperme de l’ennemi prend des proportions politiques et fantasmagoriques considérables dans les sociétés construites sur le modèle biologique (30’00), alors que l’absorption des enfants du viol s’avérait moins problématique dans la France marquée par le messianisme républicain au XXe siècle… La question des réparations (32’00) est examinée à la lumière du cas italien et des conventions juridiques au sortir de 1945. Existe également une question d’ordre mémoriel, avec excuses à la clef.

      L’émission se termine (à partir de 34’30) sur quelques précisions concernant les réticences de la France, ou en tout cas du site du Quai d’Orsay, à rendre publique la résolution des ministres des affaires étrangères du G8, en 2013 à Londres, sur la « prévention des violences sexuelles dans les conflits » (déclaration à lire ici).

      Le film d’Angelina Joly, Au pays du sang et du miel (2011) est cité. Aurait pu être cité un autre film, consacré au gynécologue congolais Denis Mukwege : L’Homme qui répare les femmes (2015) de Thierry Michel et Colette Braeckman

  • Viols en temps de guerre, le silence et l’impunité - par Agnès Stienne
    http://visionscarto.net/viols-en-temps-de-guerre

    Fin juillet 2015, Zainab Bangura, représentante spéciale des Nations unies dans la lutte contre la #violence_sexuelle en période de conflit s’indignait, lors d’une rencontre internationale à Québec, de la persécution systématique des femmes par le groupe armé État islamique (EI) sur tous les territoires que celui-ci assiège. Les conflits ont pour causes les ressources naturelles, le pouvoir, politique ou religieux, mais c’est sur les femmes et les filles, utilisées comme armes de guerre, que les combats se déchaînent. Cette synthèse historique et géographique dresse un état des lieux des #crimes_de_guerre contre les #femmes et l’efficacité des instruments juridiques censés les protéger.
    par @odilon

    #cartographie #viols #culture_du_viol #droit_des_femmes #guerre #conventions_internationales #conflits_armés

  • « L’Affaire Chebeya » : la réalité plus forte que la fictionhttp://www.courrierinternational.com/article/2012/04/04/l-affaire-chebeya-la-realite-plus-forte-que-la-fiction

    Le 1er juin 2010, Floribert Chebeya, militant historique des droits de l’homme, est retrouvé mort après une convocation chez le chef de la police. Fin connaisseur de la RDC, le réalisateur belge Thierry Michel a filmé le procès qui a suivi. Collaboratrice du Soir de Bruxelles et spécialiste du Congo, Colette Braeckman salue la qualité de son film.

    Lorsque, le 1er juin 2010, les Congolais apprennent que le corps sans vie de Floribert Chebeya a été retrouvé abandonné dans sa voiture à 30 kilomètres de son domicile, personne ne croit la version officielle, un décès suite à une affaire de sexe. Bien au contraire : l’absurdité, la vilenie de cette version aiguise plus encore l’indignation générale. Tout de suite, la police est dans le collimateur : Chebeya ne s’était-il pas rendu au siège de la police pour y rencontrer son chef, le tout-puissant général John Numbi, originaire du Nord-Katanga – l’homme qui, à l’époque, était considéré comme l’un des hommes forts du pays ?

    #RDC