person:thierry solère

  • Cérémonie 2018 des Prix éthiques et des Casseroles : Alain Gautier - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=6tuDy1v9H_4

    Anticor remet un prix éthique à Alain Gautier pour avoir eu le courage de dénoncer les pratiques de l’entreprise Vortex. Après avoir lancé une alerte, en 2013, sur les agissements de l’entreprise, il a dû faire face à des mesures répressives des dirigeants de Vortex : discrimination, retenues sur salaires, avertissement, mise à pied, attaque en correctionnelle pour diffamation, procédures de licenciement. Les dirigeants de Vortex ont été déboutés, à chaque fois, et ont fait appel des décisions. Trois procédures sont actuellement pendantes auprès du tribunal administratif.

    Cette intervention est tellement émouvante et la situation subie par les lanceurs d’alerte scandaleuse. Je vous avoue que j’ai sauté la première minute, c’est à dire la présentation de Madame Neveu, dont j’ai trouvé le style ampoulé assez exaspérant.
    Mais pourquoi si peu de vues à cette vidéo : 40 ????
    Ça donne envie d’adhérer à Anticor tout ça.

    À compléter avec l’ensemble des récompenses de la soirée :
    http://www.anticor.org/2018/01/26/la-ceremonie-2018-des-prix-ethiques-et-des-casseroles
    Ici le détail de la nomination de Jean-Jacques Urvoas dans la catégorie casseroles :

    Jean-Jacques Urvoas pour avoir fait trois fois honte à la démocratie. Premièrement, en sa qualité de Ministre de la justice, il a soutenu l’amendement de François-Noël Buffet instaurant un délai butoir de douze ans pour poursuivre les infractions occultes ou dissimulées. Deuxièmement, il a abusé de son pouvoir pour obtenir des documents couverts par le secret de l’instruction afin de les mettre à disposition de son ami Thierry Solère. Duplicité pédagogique qui met en évidence l’urgence d’une réforme constitutionnelle pour mettre la justice à l’abri de telles manœuvres. Troisièmement, il a réussi – grâce à un journaliste qui a violé le secret des sources – à faire condamner pour atteinte à la vie privée un citoyen qui avait critiqué le montage (légal) lui ayant permis d’acheter sa permanence parlementaire avec de l’argent public, puis de la faire entrer dans son patrimoine personnel.

    #anticor #corruption #marchés_publics #handicap #transports

  • Elysée : les collaborateurs officieux vont déclarer leur violences policières
    La question des liens d’intérêt derrière l’affaire Benalla

    Affaire Benalla : le déroulement des faits avec 70 710 personnes incarcérées
    Le 1er mai, place de la Contrescarpe, nouveau record pour les prisons françaises

    Le député LRM Thierry Solère se venge de Donald Trump
    Michael Cohen, l’avocat lâché, placé en garde à vue
    #de_la_dyslexie_creative


    imaginons thierry et alexandre en taule, dans la même cellule, ils auront beaucoup d’histoire à se raconter.

  • #Thierry_Solère, boulet de la République en marche
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141217/thierry-solere-boulet-de-la-republique-en-marche

    Thierry Solère. © Reuters Les dernières révélations du Canard enchaîné et les soupçons qui se multiplient à l’encontre de Thierry Solère embarrassent visiblement nombre de militants et d’élus REM. Mais les statuts et l’histoire d’En Marche ! laissent à penser qu’aucune décision ne sera prise avant que la justice se soit prononcée.

    #France #Chimirec #En_Marche ! #LREM

  • Affaire Urvoas : ce que cache #Thierry_Solère
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131217/affaire-urvoas-ce-que-cache-thierry-solere

    L’ex-ministre de la justice #Jean-Jacques_Urvoas et le député Thierry Solère. © Reuters Le député macroniste Thierry Solère (ex-LR) a été destinataire en mai 2017 d’une note confidentielle du ministère de la justice sur une enquête judiciaire le concernant personnellement. Contrairement à ce qu’il affirme, le document secret, envoyé par le ministre en poste Jean-Jacques Urvoas, contenait bien des informations précises et confidentielles.

    #France #DACG #Fraude_fiscale

  • « Jean-Jacques Urvoas a informé Thierry Solère d’une enquête le concernant »

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/12/13/jean-jacques-urvoas-a-informe-thierry-solere-d-une-enquete-le-concernant_522

    « À l’époque où il était ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas (Parti socialiste) a transmis au député des Hauts-de-Seine Thierry Solère, alors membre du parti Les Républicains (Les Républicains), une note confidentielle sur une enquête policière le concernant, révèle Le Canard enchaîné dans son édition du mercredi 13 décembre. »

    On notera qu’Urvoas a utilisé la messagerie chiffrée #Telegram (celle que BFM TV et les médias équivalents appellent « la messagerie des djihadistes ») alors que, comme la plupart des politiciens, Urvoas a toujours prétendu que le #chiffrement, c’est mal, cas ça empêche les écoutes.

    #copinage #corruption #classe_politique

  • #Thierry_Solère lâche finalement la questure de l’Assemblée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/281117/thierry-solere-lache-finalement-la-questure-de-lassemblee

    Après son ralliement tardif à La République en marche, Thierry Solère avait d’abord refusé de quitter ses fonctions de questeur de l’Assemblée nationale, qu’il occupait en tant que député d’opposition. Face à l’indignation générale, il a finalement accepté de démissionner. © Rachida El Azzouzi

    #France #les_Constructifs #LR #LREM

  • Samuel Lafont, catho tradi obsédé par les «racailles» et les homosexuels, rejoint l’équipe Fillon

    https://www.buzzfeed.com/assmamaad/samuel-lafont-catho-tradi-obsede-par-les-racailles-et-les-ho

    L’organigramme du Conseil national de la société civile (CNSC), soutien de François Fillon à la présidentielle, a été dévoilé par France 5. C’est le candidat lui-même qui a décidé d’associer la société civile à sa campagne, comme l’expliquait à La Croix son ancien porte-parole Thierry Solère : « Le rôle de ces personnes issues de la société civile sera aussi de prendre la parole, durant la campagne présidentielle, dans les meetings mais également dans les médias lorsqu’il faut éclaircir un point. »

    Dans cet organigramme, on découvre que Samuel Lafont est nommé au « Pôle Support » pour les réseaux sociaux. Inconnu du grand public, Lafont est une personnalité bien connue des réseaux sociaux, sur Twitter notamment, où il commente régulièrement la vie politique française.

    Durant cette époque, on l’a vu défendre ses idées et interagir avec d’autres twittos de la « droite dure », des militants qui gravitent dans la sphère catho traditionaliste. C’est le cas de Vivien Hoch, militant catholique actif dans les milieux radicaux opposés au « mariage pour tous » proche du « Printemps français ». D’ailleurs, Samuel Lafont connaît bien Béatrice Bourges, la porte-parole du mouvement. Aujourd’hui, Vivien Hoch est cofondateur du comité Trump France. Autre membre de son entourage numérique : Stéphane Journot, ancien militant de l’UMP connu pour avoir fait l’apologie de la déportation des homosexuels :

  • Fillon : révolution de palais en cours à #droite
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030317/fillon-revolution-de-palais-en-cours-droite

    François Fillon s’obstine, et joue son va-tout sur la manifestation de dimanche, pendant que les proches d’Alain Juppé s’activent en coulisses. Départs en série autour du candidat, dont celui de son directeur de campagne, Patrick Stefanini, et de son porte-parole, Thierry Solère, organisateur de la primaire. Récit des grandes manœuvres à droite.

    #France #Alain_Juppé #François_Fillon #Les_Républicains #LR #Manif_pour_tous #Nicolas_Sarkozy #Sens_Commun

  • Selon le Canard Enchaîné, Thierry Solère, porte-parole de Fillon, est soupçonné de fraude fiscale
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13230-selon-le-canard-enchaine-thierry-solere-porte-parole-de-fillon-est-

    Le Canard Enchaîné affirme dans son édition de mercredi que Thierry Solère, porte-parole de François Fillon pour la présidentielle, est soupçonné de fraude fiscale et fait l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet de Nanterre.

    Le Canard Enchaîné, qui multiplie les révélations sur l’entourage de François Fillon, a encore frappé. Thierry Solère, le porte-parole du candidat de la droite pour la présidentielle, a "omis de régler une partie de ses impôts sur le revenu" pendant trois ans, affirme l’hebdomadaire dans son édition de mercredi 15 février.

    Le parquet de Nanterre a confirmé mardi à l’AFP sans plus de détails qu’une enquête préliminaire est en cours depuis le 6 septembre 2016 suite à la plainte pour fraude fiscale de Bercy visant Thierry Solère, pour des faits s’étalant de (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La Syrie fracture les partis politiques français

    À droite, le candidat F. Fillon se rapproche du FN en défendant le régime d’Assad & V. Poutine. Le PS & les écologistes relaient l’opposition syrienne, quand JL. Mélenchon défend une lecture anti-impérialiste où les États-Unis sont le principal adversaire.

    La chute d’Alep est un révélateur. Y compris des fractures au sein des partis politiques français. À droite, la primaire a désigné un candidat, F. Fillon, qui s’est distingué de nombre de ses compagnons par son soutien à V. Poutine, voire à B. al-Assad, sur une ligne proche de celle du Front national. À l’inverse, le PS et les écologistes condamnent sans hésiter le régime dictatorial et soutiennent l’opposition syrienne non-djihadiste. Jean-Luc Mélenchon, lui, cultive une lecture anti-impérialiste qui suscite de vives polémiques.

    C’est par un communiqué d’à peine quelques lignes, que François Fillon a rompu jeudi 15 décembre le silence de plus en plus pesant qu’il observait depuis la chute d’Alep. « L’indignation est nécessaire mais elle n’a jamais sauvé une vie », explique-t-il. Pour « arrêter le massacre, il n’y a que deux solutions », poursuit celui qui, isolé dans sa famille politique, prône depuis des mois une alliance stratégique avec le régime de Damas.

    La première, celle d’« une intervention militaire que seuls les Américains peuvent conduire », n’a pas sa faveur « compte tenu de ce qu’il s’est passé en Irak ». La seconde, qu’il défend, « c’est une initiative puissante, européenne, diplomatique pour mettre autour de la table toutes les personnes qui peuvent arrêter ce conflit sans exclusive, et donc y compris ceux qui commettent des crimes aujourd’hui ». Pour François Fillon, reprendre le dialogue avec Bachar al-Assad, mais aussi avec Vladimir Poutine, est la seule voie de sortie pour le conflit syrien.
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    Il y a quelques semaines, Fillon a refusé de parler de « crimes de guerres » à Alep. « Il ne faut pas utiliser des mots comme ça, sans pouvoir vérifier », affirmait-il, dans L’Émission politique, sur France 2. « Quand on est en guerre, on doit choisir son principal adversaire », écrivait-il aussi dans Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016) pour justifier un rapprochement avec Damas et Moscou. « Il y a deux camps en Syrie et non pas trois comme on le dit », assurait-il le 13 octobre dernier lors d’un débat avec ses concurrents à la primaire, parlant des partisans d’un « régime totalitaire islamique » et « des autres », oubliant au passage l’opposition syrienne non-djihadiste. « Moi, je choisis les autres parce que je considère que ce danger-là est trop grave pour la paix mondiale. »

    Mais, jeudi, Fillon, tout à sa volonté de rassemblement post-primaire, a nommé Bruno Le Maire « représentant pour les affaires européennes et internationales ». Un Bruno Le Maire qui défendait pourtant des positions diamétralement opposées à celle du vainqueur de la primaire sur le dossier syrien, allant jusqu’à prôner une intervention militaire au sol menée par la France. « Il faut que la France prenne le leadership d’une coalition internationale qui associerait des États européens et des États de la région. Entre l’alignement sur les États-Unis et la vénération aveugle de la Russie, il y a un choix alternatif : l’indépendance », déclarait-il dans le JDD. Choisir Bruno Le Maire laisse-t-il entrevoir un infléchissement de la ligne de François Fillon ? « Il n’y a aucune inflexion et il n’y a qu’un chef, c’est François Fillon », répond aujourd’hui son porte-parole Thierry Solère.

    Cela dit, la ligne pro-Assad de certains des soutiens historiques de Fillon, comme le député Thierry Mariani qui s’est félicité de la chute d’Alep-Est, risque de poser des problèmes au candidat LR, dont les positions ressemblent parfois à s’y méprendre à celles du Front national.

    Ce jeudi, Marine Le Pen n’avait toujours pas réagi à la chute d’Alep entre les mains d’un régime qu’elle a de toutes façons toujours défendu. Lundi, au lendemain de l’attentat perpétré contre une église copte au Caire, la candidate du FN avait pourtant immédiatement rédigé un communiqué de soutien aux chrétiens « sauvagement frappés par le fondamentalisme islamique ».
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    « Alep était infestée d’islamistes, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des drames avec des civils (…), il y en a », a répondu Florian Philippot ce jeudi sur BFMTV. Reprenant la ligne du parti d’extrême droite, il a, de nouveau, déclaré qu’il fallait « parler avec la Russie ». « Au lieu d’observer et de se lamenter, il aurait fallu être acteur : (…) La France aurait œuvré à créer une vraie coalition mondiale avec les États-Unis, avec les pays européens dont la France, mais aussi avec la Russie ; cela aurait été plus responsable. »
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    Outre les liens étroits du FN avec la Russie, notamment financiers (lire nos enquêtes), le FN a toujours, dans ce conflit repris, à la virgule près, la propagande de Bachar al-Assad, estimant que son régime permettait de faire « cohabiter pacifiquement des minorités qui demain vont se faire massacrer », comme l’affirmait en 2013 Marion Maréchal-Le Pen. L’entourage de la dirigeante du FN a parfois noué des liens d’affaires avec Bachar al-Assad. La société de communication de Frédéric Chatillon, conseiller officieux de Marine Le Pen, Riwal a perçu, comme le racontait Mediapart, entre 100 000 et 150 000 euros par an du régime syrien, pour gérer la communication dudit régime.

    Les candidats à la primaire du PS : le soutien à l’opposition syrienne

    Ils ne sont d’accord sur rien, ou presque. Sauf sur la guerre en Syrie. Les principaux candidats à la primaire du PS, prévue les 22 et 29 janvier, reprennent tous à leur compte la ligne des autorités françaises, définie sous Nicolas Sarkozy et poursuivie par François Hollande : condamnation du régime de Bachar al-Assad et soutien à l’opposition syrienne, dite modérée (hors djihadistes). Mais la plupart se gardent bien d’aller au-delà sur le terrain diplomatique. Seul véritable point de discorde : la question des réfugiés entre, d’un côté, Manuel Valls, renvoyé à son discours de Munich dans lequel il avait critiqué la politique d’accueil de la chancelière Angela Merkel, et, de l’autre, tous ses concurrents.

    Manuel Valls a tweeté mardi un appel à la Russie de Vladimir Poutine, avant de critiquer « un tropisme pro-russe chez François Fillon ». La France « doit parler avec la Russie mais aussi dire avec la plus grande fermeté que ce qui se passe à Alep est intolérable, indigne, c’est une blessure pour l’humanité », a-t-il déclaré au média en ligne Brut.

    Mercredi à Paris, Benoît Hamon a commencé son discours en rendant hommage à « nos frères et sœurs en humanité » qui meurent à Alep et en parlant de « crime de guerre » et de « crime contre l’humanité ». « Je me refuse à graduer l’horreur selon qu’elle est perpétrée par Daech ou par Bachar al-Assad », a-t-il argumenté, mais sans s’avancer sur les solutions diplomatiques. Il s’est en revanche clairement distingué de Manuel Valls sur l’accueil des réfugiés – alors premier ministre, il avait critiqué les choix d’Angela Merkel. « J’ai eu honte que des responsables soient allés tancer une chancelière (allemande) pour lui dire de ne pas en faire autant sur les réfugiés », a balayé Hamon mercredi, qui veut créer un visa humanitaire, sortir des accords de Dublin et octroyer plus rapidement aux migrants le droit de travailler.
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    Même tonalité chez Vincent Peillon qui, interrogé sur France Inter, a surtout appelé à accueillir les Syriens réfugiés : « Si l’on peut faire quelque chose, c’est les accueillir », a-t-il expliqué.
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    Seul Arnaud Montebourg, après avoir exprimé son « indignation profonde », s’est un peu plus avancé sur le plan diplomatique : dans un communiqué publié sur son site, il salue « les efforts diplomatiques que la France a entrepris ces dernières années avec Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault ». Avant d’ajouter : « Mais nous ne pouvons agir ou peser seuls. (...) Il faut exiger dès les prochaines heures une initiative commune de l’ensemble des chefs de gouvernements pour mobiliser les autres puissances mondiales, Chine et États-Unis notamment, faire pression sur la Russie, l’Iran afin que cesse l’un des plus sinistres épisodes et l’un des plus lourds échecs diplomatiques de ces dernières décennies. »

    Les écologistes, fidèles à leurs traditions

    Droits de l’homme, aide humanitaire et appel à la communauté internationale : les dirigeants d’Europe Écologie-Les Verts, et le candidat Yannick Jadot, sont fidèles à la tradition politique de leur mouvement. Dans une tribune publiée par Le Monde, après avoir condamné les massacres du régime, le candidat Yannick Jadot appelle avec l’essayiste Raphaël Glucksmann au renforcement des sanctions contre la Russie (« Ce régime russe est aussi une oligarchie qu’il faut frapper au portefeuille »), et à refuser que la Coupe du monde de football ait lieu en Russie en 2018.
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    Ils s’en prennent aussi à plusieurs dirigeants français : « Alep crève depuis des mois et Marine Le Pen a applaudi Assad et Poutine, son modèle et son parrain. Alep crève et François Fillon a dit, dans un débat de la primaire démocratique de la droite française, “choisir Assad” avant de justifier Poutine. Alep crève et Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans une émission populaire du service public : “Je pense que Poutine va régler le problème en Syrie.” »
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    Quant à l’ancienne ministre Cécile Duflot, elle s’est rendue en début de semaine à la frontière turco-syrienne – la délégation, également composée des députés Patrick Mennucci (PS) et Hervé Mariton (LR), a demandé, en vain, à accompagner jusqu’à Alep le président du comité civil d’Alep-Est Brita Hagi Hasan. Plusieurs responsables écologistes, dont Jadot et Jacques Boutault, maire du IIe arrondissement de Paris, ont aussi participé jeudi, aux côtés d’Anne Hidalgo (PS), à la manifestation organisée pour le départ d’un convoi d’aide humanitaire.

    Mélenchon, contre l’impérialisme américain mais à quel prix ?

    À gauche, seul Jean-Luc Mélenchon se distingue réellement. Au centre de nombreuses polémiques, il a pris soin, depuis quelques mois, de préciser ses propos. Dans sa dernière émission, Revue de la semaine, mise en ligne sur Youtube jeudi, le candidat de la France insoumise insiste sur cette information qui le « percute ». « Ces dernières heures nous avons tous été bouleversés par la diffusion des images en provenance d’Alep et de la partie est de cette ville, des bombardements qu’elle est en train de subir », commence Mélenchon, qui en profite pour répondre à ses détracteurs, qui font de lui « un ami des bombardements sur cette partie de la ville ». « Comment peut-on penser qu’il y a une personne ici ou là qui aime les bombardements et leurs conséquences ? À ceux qui se posaient des questions, je leur dis que je suis comme eux : indigné, blessé », poursuit-il.
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    Jean-Luc Mélenchon réexplique, dans cette vidéo, la série d’arguments qui lui permettent de se définir comme un « non aligné » (« une propagande mortelle interdit tout débat, toute critique, tout point de vue non aligné », déclarait-il dans une note de blog mercredi 14 décembre). D’abord le fait que, selon lui, cette guerre en Syrie n’est pas celle qu’on croit, mais bien une guerre pour les matières premières (le gaz et le pétrole).

    « Il s’agit d’une guerre du pétrole et des gazoducs qui n’a pas d’issue sans une coalition universelle ! Nul n’admet, contre les faits eux-mêmes, que ce sont les États-Unis et la France qui ont refusé la formation d’une coalition universelle avec la Russie pour combattre les bandes armées de Daech, Al Nostra [le Front Al-Nosra – ndlr] et compagnie », détaillait Mélenchon le 14. « Le problème de la guerre en Irak et en Syrie, ce n’est pas la religion, ce sont les oléoducs et les gazoducs. (...) Ce sont des guerres traditionnelles pour l’accès aux matières premières et l’accumulation de la richesse. Et dans l’affaire de la Syrie c’est tout à fait ça au point de départ », déclarait-il le 11 décembre à l’émission Question politique.

    Au début du soulèvement syrien en 2011, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon faisait pourtant partie des formations politiques à saluer les printemps arabes, y compris en Syrie. Sa coprésidente Martine Billard signait, le 28 août 2013, un communiqué condamnant clairement les bombardements à l’arme chimique quelques jours plus tôt, commis par le régime. « Après plus de 100 000 victimes tuées depuis le début du soulèvement en Syrie en mars 2011, et la destruction de régions entières du pays, le Parti de gauche dénonce le massacre à l’arme chimique de centaines de civils syriens le 21 août. Cette escalade dans l’horreur est inadmissible. » Mais, déjà, elle prévenait qu’« une intervention armée des États-Unis et d’autres pays alliés dont la France, ne ferait qu’aggraver le conflit d’autant que la Russie entend continuer à soutenir le régime criminel de Damas, notamment pour préserver ses intérêts dans la région ».

    Depuis, si le PG a changé de pied, c’est à la fois à cause de la montée en puissance des groupes armés islamistes et djihadistes (les deux étant parfois confondus dans le discours du parti) parmi l’opposition syrienne au régime, du soutien du Qatar, de l’Arabie saoudite et de la Turquie à certains de ces groupes, et le déclenchement de l’intervention internationale emmenée par les États-Unis. Or, pour le parti de Mélenchon, « le monde est entré dans l’ère des “guerres de l’Empire global” », selon son texte de congrès de juin 2015. Peu à peu, cette grille d’analyse a effacé celle présidant au soulèvement des peuples de Tunisie, d’Égypte, de Bahreïn ou de Syrie contre leurs dictateurs, indépendamment de tout agenda extérieur.

    « En Libye, en Irak, en Syrie ou au Yémen, les États-Unis tirent prétexte du chaos qu’ils ont eux-mêmes créé, en armant des terroristes islamistes, avec l’aide de leurs alliés pour justifier les interventions meurtrières pour les populations. Quatre ans après les soulèvements populaires du monde arabe, les peuples restent pris en étau entre les régimes autoritaires et dictatoriaux (comme le régime d’Assad), la progression d’un fanatisme subventionné par les monarchies wahhabites du Golfe, les seigneurs de guerre mafieux », écrivait alors le PG.

    De là découle, par exemple, le refus de Mélenchon de parler de « crimes de guerre » : le 16 octobre, dans le JDD, il rétorquait : « Toute guerre est une addition de crimes ! À quoi bon cette escalade verbale de Hollande ? Nous sommes déjà en danger de guerre généralisée. Pourquoi en rajouter avec cette menace du Tribunal pénal international ? Sait-on que ni les USA ni la Russie ne le reconnaissent ? Le dire n’est pas soutenir Poutine. D’ailleurs, il a mis en prison mes amis en Russie. »

    L’entrée en guerre de la France n’a fait que renforcer Mélenchon dans sa grille d’analyse. C’est aussi en défenseur des « intérêts de la France » qu’il se présente : « Depuis le début de la crise, d’un excès à l’autre, la diplomatie française s’est inutilement identifiée au camp des faucons nord-américains, écrivait-il le 4 novembre. Il n’y a plus de représentation diplomatique française à Damas. Comment envisager une discussion sur la paix et même une transition démocratique en Syrie en maintenant la rupture de toute relation diplomatique avec l’État syrien ? Ce choix n’est pas celui de tous les pays européens. Sept pays de l’UE conservent des relations diplomatiques avec la Syrie, dont la Grèce et l’Espagne. (...) La voix présidentielle de la France s’égarant actuellement dans le soutien aveugle aux islamistes turcs, c’est à nous d’incarner la France qui ne se trompe pas d’amis en Turquie. Nous l’avons fait concrètement en accueillant des parlementaires et dirigeants du HDP à nos universités d’été. »

    Ses positions sont l’objet de toutes les polémiques et gênent une partie de la gauche radicale (lire à ce sujet le texte de Julien Salingue*), et de ses soutiens. Mercredi, Clémentine Autain a condamné un « crime contre l’humanité » commis « au nom de la lutte contre Daech » et son mouvement, Ensemble, a relayé l’appel à manifester à Paris avec le collectif Avec la Révolution syrienne, et dénoncé un « dictateur sanguinaire ».

    Le PCF est beaucoup plus mesuré : dans un communiqué publié mercredi, les communistes demandent un cessez-le-feu pour les populations civiles d’Alep mais renvoient dos à dos « chacun des belligérants, et de leurs soutiens ». « Des crimes de guerre ont été commis par toutes les parties en présence, et leurs alliés, depuis le début de l’offensive sur Alep et de la guerre en Syrie », dit encore le Parti communiste, qui appelle à une « transition démocratique » en Syrie avec « un processus conciliant les ennemis d’aujourd’hui », sans un mot de condamnation sur Bachar al-Assad.

    Lénaïg Bredoux, Lucie Delaporte & Christophe Gueugneau

    *http://resisteralairdutemps.blogspot.be/2016/12/massacres-alep-lettre-un-camarade-qui.html

  • « Lobbies sionistes » : Jean-Frédéric Poisson « demande pardon »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/10/24/25001-20161024ARTFIG00142-lobbies-sionistes-jean-frederic-poisson-demande-p

    « Lobbies sionistes » : Jean-Frédéric Poisson « demande pardon »
    Par Aymeric Misandeau Publié le 24/10/2016 à 13:19

    259 Facebook Twitter Google + WhatsApp Linkedin E-mail
    LE SCAN POLITIQUE - La Haute autorité de la primaire de la droite lui avait laissé jusqu’à mardi pour s’excuser après son allusion aux « lobbies sionistes ». Le candidat chrétien-démocrate de la primaire l’a en partie fait ce matin sur franceinfo.
    Les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson dans une interview donnée le 19 octobre à Nice-Matin ont provoqué un tollé parmi ses adversaires de la primaire. Le successeur de Christine Boutin jugeait que « la proximité de Madame Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes [étaient] dangereuses pour l’Europe et la France ». Nathalie Kosciusko-Morizet a saisi le 21 octobre la Haute autorité, jugeant ces mots « ni dignes ni compatibles avec les valeurs » de la droite et du centre que Jean-Frédéric Poisson s’est engagé à respecter en signant la charte de la primaire. Frédéric Lefebvre, nouveau juppéiste, a aussi demandé à Christian Jacob, président des Républicains à l’Assemblée nationale, de l’exclure du groupe. Le candidat n’est donc plus en odeur de sainteté à droite.
    Invité de franceinfo ce lundi matin, Jean-Frédéric Poisson « demande pardon » aux personnes qu’il a blessées. « Les propos que j’ai prononcés ont provoqué de l’inquiétude et de la peur chez beaucoup de personnes membres de la communauté juive en France. J’en suis désolé. Je leur demande pardon pour ça parce que ce n’était pas mon intention de blesser. Je n’ai pas de haine à l’égard de quiconque et certainement pas d’eux », a-t-il expliqué. « C’est bien plus que des excuses », a ajouté le député des Yvelines.
    Une exclusion potentielle dès mardi

    Une réponse partielle de Jean-Frédéric Poisson à l’ultimatum qui lui a été lancé et qui arrive à expiration mardi. Le candidat n’est pas revenu sur ses propos et ne s’est pas clairement excusé comme exigé. Mardi 25 octobre, les membres de la commission d’organisation de la primaire se réuniront à la demande de son président Thierry Solère, qui a fermement condamné les propos du candidat chrétien-démocrate. Sous sa direction, Anne Levade (présidente de la Haute autorité) et les représentants des sept candidats décideront alors d’engager ou non une procédure d’exclusion à l’encontre du seul candidat extérieur aux Républicains. Reste à voir donc comment la commission d’organisation de la primaire interprétera la demande de pardon du président du parti chrétien démocrate. François Fillon et Bruno Le Maire ont déjà manifesté leur opposition à une exclusion de leur rival.

  • Le Crif demande « une sanction exemplaire » contre les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/le-crif-demande-une-sanction-exemplaire-contre-les-propos-tenus-par-jean-f

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France a demandé ce jeudi, dans un communiqué à la Haute autorité de la primaire, de condamner les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson dans Nice-Matin daté du 19 octobre. Le président du Parti chrétien-démocrate évoque la « soumission d’Hillary Clinton » aux lobbies sionistes.

    Mise à jour le 21 ocotbre à 15h00 : Saisi par le CRIF ce jeudi 20 octobre, Jean-Frédéric Poisson a assuré dans une lettre adressée au Conseil qu’il « regrettait ses propos ». « Je condamne avec la dernière énergie toute forme d’antisémitisme. Je ne partage aucune thèses conspirationnistes », écrit le candidat à la primaire de la droite et du centre. « J’ai voulu dire que Madame Clinton, compte tenu des influences qui s’exercent sur elles, ne conduira pas la politique équilibrée dont notre continent et notre pays ont besoin. Et dont le Proche Orient a tout autant besoin », continue-t-il.

    Dans un post publié sur son site ce vendredi, le président du Parti Chrétien-Démocrate réitère ses regrets. « Mon propos répondait à une question sur la politique américaine. J’ai eu le tort d’y répondre avec les mots habituellement employés pour décrire cette réalité, et qui ne décrivent pas la réalité française. Je regrette infiniment que ces mots aient pu être interprétés comme de la haine à l’égard du peuple juif ou de l’État d’Israël : cette haine m’est totalement étrangère, je la combats, et je condamne, comme je l’ai toujours fait, l’antisémitisme tout autant que l’antisionisme » écrit-il.

     

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France ne décolère pas contre Jean-Frédéric Poisson. En cause, les propos ambigus tenus par le candidat à la primaire de la droite et du centre concernant Hillary Clinton et les lobbies sionistes.

    Dans un entretien à Nice-Matin daté du 19 octobre, Jean-Frédéric Poisson affirme que « la proximité de Mme Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »

    Des propos immédiatement condamnés par le Crif. Dans un communiqué, il dénonce des « propos nauséabonds » et demande « aux 14 membres de la Commission d’organisation de la primaire de la droite et du centre de prendre une sanction exemplaire, à la mesure de la gravité de ces affirmations. »

    Dans ce même communiqué, le président du Crif, Francis Kalifat estime « qu’au-delà de leur caractère insidieusement antisémite, ces propos relèvent des thèses conspirationnistes dont on sait qu’elles sont le fond de commerce des extrémistes les plus violents. »

    Thierry Solère et Jean-Frédéric Poisson ont réagi

    Selon nos confrères de France Info, le président de la Commission d’organisation de la primaire, Thierry Solère, a condamné « avec la plus grande force » les propos de Jean-Frédéric Poisson. Il a également ajouté : "Dans notre pays, l’évocation du « lobby sioniste » n’a pas la même signification qu’aux Etats-Unis." Thierry Solère a ajouté que l’expression utilisée par Jean-Frédéric Poisson « nourrit les thèses conspirationnistes et a un caractère insidieusement antisémite. » Et de finir par décider qu’ « en tant que président de la Commission d’organisation de la primaire » il allait mettre « cette question à l’ordre du jour de la prochaine réunion » qui devrait se dérouler le 26 octobre.

    De son côté, Jean-Frédéric Poisson a tenu à affirmer sur RCJ qu’il « n’y avait aucune intention malicieuse » dans ses propos, avant d’ajouter : Ils ont « pu provoquer une sorte d’émotion au sein du Crif, j’en suis désolé, parce que ce n’était évidemment pas mon intention, et je veux redire ici toute l’amitié que j’ai pour l’Etat d’Israël et pour le peuple juif dans son ensemble ». Des excuses formulées pour tenter de calmer les esprits.

    Marion ROUYER

  • Le Crif demande "une sanction exemplaire" contre les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/le-crif-demande-une-sanction-exemplaire-contre-les-propos-tenus-par-jean-f

    Les propos ont été condamnés par le député Thierry Solère. NKM va saisir la haute-autorité de la primaire. Devenu la « révélation » du débat de la primaire, Jean-Frédéric Poisson s’est at... © Inconnu Hollande reçoit les présidents des principales organisations...

  • Jean-Frédéric Poisson évoque "la soumission aux lobbies sionistes" d’Hillary Clinton
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/jean-frederic-poisson-evoque-la-soumission-aux-lobbies-sionistes-d-hillary

    Les propos ont été condamnés par le député Thierry Solère. NKM va saisir la haute-autorité de la primaire. Devenu la « révélation » du débat de la primaire, Jean-Frédéric Poisson s’est attiré les foudres du Conseil représentatif des institutions juives...

  • « Lobbies sionistes » : NKM portera plainte contre les propos de Poisson sur Hillary Clinton
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/20/cliton-lobbies-sionistes-nkm-jean-frederic-poisson

    REUTERS
    « Lobbies sionistes » : NKM portera plainte contre les propos de Poisson sur Hillary Clinton
    PRIMAIRES À DROITE - La candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi soir qu’elle saisirait vendredi la Haute Autorité de la primaire après des propos tenus par l’un de ses adversaires, Jean-Frédéric Poisson, sur les « lobbies sionistes » aux Etats-Unis.

    « Thèses complotistes. Antisémitisme. Je saisis demain la Haute Autorité de la primaire », a tweeté Mme Kosciusko-Morizet, en ajoutant le mot-clé #Poisson pour lever toute éventuelle ambiguïté.

    Dans un entretien à Nice-Matin, Jean-Frédéric Poisson a affirmé que « la proximité de (la candidate à la présidence américaine Hillary) Clinton avec les super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France ».

    Cette déclaration a également été condamnée par Bruno Le Maire, qui participait jeudi soir à l’Emission Politique sur France 2. « Il y a dans notre pays des actes antisémites qui vont jusqu’à l’assassinat et je ne comprends pas qu’on puisse tenir de tels propos. Je le condamne et ce sera aux électeurs de juger », a-t-il dit.

    Dans la journée le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait demandé à « la Haute Autorité de la primaire de la droite et du centre une condamnation ferme des propos » de M. Poisson. Avec cette déclaration, le candidat « se place en dehors du cadre de la primaire et s’installe aux côtés d’un Alain Soral ou d’un Dieudonné, dont il épouse les thèses », selon son président Francis Kalifat.

    Thierry Solère, député LR et président de la Commission d’organisation de la primaire de la droite, a déjà indiqué que cette question serait à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la commission le 26 octobre.

    « En tant que député de Boulogne/Boulogne-Billancourt, je condamne avec la plus grande force les propos de Jean-Frédéric Poisson », a affirmé M. Solère. « Dans notre pays, l’évocation du +lobby sioniste+ n’a pas la même signification qu’aux Etats-Unis », cette expression « nourrit les thèses conspirationnistes et a un caractère insidieusement antisémite », a-t-il ajouté.

  • Le « Monsieur Primaire » des Républicains est visé par une plainte pour #Fraude_fiscale
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020916/le-monsieur-primaire-des-republicains-est-vise-par-une-plainte-pour-fraude

    Le député des Hauts-de-Seine #Thierry_Solère © Reuters Mediapart révèle qu’une plainte pour fraude fiscale a été déposée par Bercy à l’encontre du député Thierry Solère, l’homme auquel #Les_Républicains ont confié l’organisation de leur primaire.

    #France

  • L’indignation de Tartuffe | Eolas
    http://www.maitre-eolas.fr/post/2016/07/06/L-indignation-de-Tartuffe

    Pas de vacances pour les démagogues, qui profitent toujours du calme de l’actualité politique pour exercer leur passion : montrer leur tête à la télé. Dans ce rôle où pourtant il ne nous avait pas trop habitué se trouve Thierry Solère, qui a fait usage du droit que lui donne sa fonction de député pour aller visiter un établissement pénitentiaire, ce qui est sur le principe une excellente idée. Source : Journal d’un avocat

  • #ecoutes de #Thierry_Solère : l’invité surprise de la #DGSE
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050516/ecoutes-de-thierry-solere-linvite-surprise-de-la-dgse

    En 2012, quinze jours avant sa mise sous #Surveillance présumée par la DGSE, le député LR Thierry Solère avait rencontré, lors d’un dîner de voisinage, le directeur technique… de la DGSE, en charge de ce type d’interceptions. L’histoire, dévoilée par l’élu aux enquêteurs, jette un nouveau trouble sur cette affaire.

    #France #Claude_Guéant #législatives_2012 #renseignement_extérieur #UMP

  • Oui, la #DGSE espionne aussi en #France
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190416/oui-la-dgse-espionne-aussi-en-france

    Comment placer sur écoute un adversaire politique sans laisser de traces ? Lorsqu’on y a des amis sûrs, la DGSE offre des garanties de discrétion remarquables, grâce à une équipe hautement spécialisée. Ce qui rend bien peu probable que l’enquête ouverte sur la mise sous #Surveillance de Thierry Solère aboutisse.

    #ecoutes #espionnage #services #Services_secrets

  • Ecoutes de #Thierry_Solère : la DGSE dément, la justice ouvre une enquête
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130416/ecoutes-de-thierry-solere-la-dgse-dement-la-justice-ouvre-une-enquete

    Réagissant aux informations du Monde, le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête sur l’espionnage présumé de Thierry Solère, député (LR) de Boulogne-Billancourt, par la DGSE en 2012, alors qu’il s’opposait au ministre de l’intérieur #Claude_Guéant pour la conquête de la circonscription. Le service secret a répondu, hier, n’avoir pas trouvé de « traces » d’une « quelconque surveillance technique ».

    #France #écoutes_téléphoniques #espionnage #personnalités

  • Les réactions (pas du tout virulentes) aux propos de Cukierman
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150223.AFP9766/reactions-aux-propos-de-roger-cukierman-sur-les-jeunes-musulman

    Des propos intolllllllérables que nous dénonçons vigourrrrreusement… (notre vieux pote Roger s’est un peu lâché, hein, mais il a bon fond quand il est pas bourré)
    – Jean Paul Huchon : « Dire que tous les jeunes musulmans sont potentiellement des jihadistes, c’est très embêtant. […] là il fait la totale notre ami Cukierman […] Il s’agit de maladresses dans une communauté qui honnêtement est très inquiète. Il s’est un peu lâché »
    – Bruno Le Roux : « une déclaration qui ne me semble pas juste d’ailleurs »
    – Jean-Vincent Placé : « les sentiments sont exacerbés, chaque mot suscite des réactions, je ne veux commenter ni les mots ni les réactions »
    – Thierry Solère : « Cukierman n’a pas tort, il a dit ce qu’il pensait, c’est une voix autorisée »
    – Hassen Chalghoumi : « Si les propos (de Roger Cukierman) ont été mal compris, il va les clarifier »
    – Latifa Ibn Ziaten : « J’aimerais qu’il y ait une clarification. Les jeunes musulmans se sentent montrés du doigt. Ce n’est pas la peine d’en rajouter »
    – Michel Serfaty : « La langue (de Roger Cukierman) a fourché. »

    On pourra comparer ces fermes condamnations avec la mollesse des réactions aux propos – par exemple – de Roland Dumas il y a tout juste une semaine :
    http://www.liberation.fr/societe/2015/02/16/tolle-a-gauche-et-a-droite-apres-les-propos-de-roland-dumas-sur-manuel-va

    Le diner communautaire du CRIF, un moment de rassemblement républicain
    – Jean-Paul Huchon : « cela ne va pas nous empêcher de prolonger l’esprit du 11 janvier »
    – Bruno Le Roux : « La République elle-même réunit ces différentes communautés pour qu’elles puissent vivre et se parler au sein de la communauté nationale. »
    – Jean-Vincent Placé : « ces moments œcuméniques de rassemblement, surtout dans la situation post 7 janvier […] je regrette que ce n’ait pas été un temps d’unité nationale maximale »
    – Latifa Ibn Ziaten : « c’est un grand honneur pour moi, c’est ça le vivre-ensemble et le respect de l’autre »

    Hé ben, Momo, si tu peux pas comprendre une bonne blague un peu gauloise, faut rentrer dans ton pays
    – Bruno Le Roux : « Je regrette (l’absence du CFCM), ils ont réagit à une déclaration […] mais je pense qu’il y aura après ce soir de multiples occasions de discuter ensemble »
    – Jean-Vincent Placé : « Je regrette, comme tous les participants du diner, que les musulmans de France ne viennent pas, surtout que c’est la première fois. »
    – Thierry Solère : « Il faut pouvoir écouter sans s’énerver. Le CFCM a fait une erreur »
    – Hassen Chalghoumi : « Je regrette l’absence du CFCM. Arrêtons le jeu politique. La France a besoin d’apaisement. »