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  • Réseaux sociaux, sucre... les Occidentaux accros à la dopamine, propos recueillis par Stéphane Foucart, Le Monde science et techno, 30.01.2018

    Pour le médecin américain Robert Lustig, cette quête du plaisir, fondée sur la dopamine, est l’ennemie du bonheur, qui dépend, lui, de la sérotonine.

    Cette fugace piqûre de bien-être, cette satisfaction éphémère, ce goût de ­reviens-y… De l’utilisation des réseaux sociaux à la consommation de sucre et d’aliments transformés, le plaisir bon marché n’a jamais été aussi pervasif, suscité en permanence par une multitude de nouveaux produits et de services, marketés comme autant de conditions sine qua non au bonheur.
    Plaisir, bonheur : ces deux mots sont au centre de The Hacking of the American Mind (Penguin, 2017, non traduit), le dernier livre du pédiatre et neuroendocrinologue américain Robert Lustig, tout juste paru aux Etats-Unis. Célèbre pour ses travaux académiques sur le sucre – détaillés dans un ouvrage qui vient d’être traduit (Sucre, l’amère vérité, Thierry Souccar éditions, 400 pages, 19,90 €) –, le professeur de l’université de Californie à San Francisco (Etats-Unis) y expose une réflexion scientifique saisissante, aux implications majeures pour la société occidentale.

    Non seulement le bonheur n’est pas la conséquence naturelle de l’accumulation du plaisir, explique-t-il, mais la recherche effrénée de celui-ci pourrait au contraire inhiber le sentiment de plénitude et de contentement.
    Robert Lustig exploite la littérature scientifique récente sans faire mystère de la difficulté à, parfois, établir avec certitude certains liens de causalité entre des comportements et certaines réactions biochimiques. Mais il n’en développe pas moins un ­argumentaire révélant l’un des plus graves malentendus de notre temps, en montrant que le plaisir peut être l’ennemi du bonheur. Entretien.

    Pour de nombreuses personnes, la recherche du plaisir est un préalable au bonheur, ou l’une de ses conditions. Pourquoi penser que ­bonheur et plaisir sont à ce point différents ?

    Le bonheur et le plaisir ne sont en effet pas identiques. Ce sont des phénomènes distincts, très dissemblables, et si nous ne le percevons pas, c’est ­essentiellement parce que l’industrie vend ses produits ou ses services en faisant passer l’un pour l’autre. Je compte sept grandes différences entre les deux, que chacun peut comprendre aisément.
    Le plaisir est de courte durée, le bonheur de longue durée ; le plaisir est viscéral, le bonheur est spirituel ; le plaisir s’obtient en prenant, le bonheur a plutôt à voir avec donner ; le plaisir peut s’obtenir seul, le bonheur est généralement ­atteint au sein d’un groupe social ; le plaisir peut s’obtenir grâce à des substances, mais ce n’est pas le cas du bonheur. Le plaisir extrême peut conduire à l’addiction – c’est par exemple le cas pour l’alcool, la cocaïne, la nicotine et d’une manière générale pour les comportements susceptibles de procurer un plaisir ­ immédiat comme l’utilisation des réseaux ­sociaux ou des jeux vidéo, le shopping, le jeu, la pornographie… Pour tout cela, il existe une forme d’addiction, mais il n’y a rien qui ressemble à une addiction au bonheur.
    Enfin, la septième et dernière différence est que plaisir et bonheur dépendent de deux neurotransmetteurs distincts : dopamine pour le plaisir, sérotonine pour le bonheur. Le plaisir et le bonheur sont localisés dans deux sites distincts du cerveau, mobilisent deux modes d’action différents, deux types de récepteurs différents…

    Pourquoi la dopamine peut-elle conduire à l’addiction ?

    Pour comprendre, il faut savoir qu’un neurotransmetteur, une fois qu’il a été libéré par un neurone, franchit la synapse et se fixe sur un récepteur du neurone suivant. Là, il peut agir de deux ­façons : soit il excite le neurone qui le reçoit, soit il l’inhibe.
    La dopamine est un neurotransmetteur exclusivement « excitateur ». Bien sûr les neurones sont faits pour être excités – et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont des récepteurs ! Mais ils aiment être chatouillés, pas brutalisés : lorsqu’un neurotransmetteur excitateur est fourni à des hautes doses chroniques, il devient neurotoxique.
    Lorsqu’un neurone est chroniquement sur-stimulé, il a donc tendance à mourir. La dopamine, à des hautes doses chroniques, tue les neurones post-synaptiques – c’est le nom qu’on donne aux neurones qui reçoivent l’information. Mais ceux-ci, pour éviter de mourir, peuvent aussi activer un mécanisme d’autodéfense en régulant leurs récepteurs. En gros, lorsqu’un neurone se trouve sous les assauts constants d’un neurotransmetteur, il peut « éteindre » certains de ses récepteurs pour atténuer son ­excitation et éviter la mort.
    Du coup, pour produire le même effet, il faut une quantité supérieure de neurotransmetteurs. C’est un mécanisme universel, appelé « tolérance », qui est propre à de nombreux types de cellules et pas uniquement aux neurones. Dans le cas particulier de la dopamine, en termes humains, cela ­signifie qu’il faut toujours plus de ce qui procure du plaisir pour obtenir la même satisfaction. Il en faut toujours plus pour produire le même effet. C’est ainsi que le plaisir intense et chronique conduit à l’addiction.

    Mettre sur un même plan tout ce qui procure du plaisir – le sexe, l’alcool, le shopping, le sucre ou les réseaux sociaux – est plutôt contre-intuitif…

    Toutes ces activités provoquent en effet des sensations différentes, parce qu’elles passent par des voies différentes. C’est pour cela que nous ne faisons pas le lien. Mais le cerveau, lui, ne s’y trompe pas. Il les interprète et les comprend de la même manière, comme une ­« récompense ». Or la clé du « circuit de la récompense », c’est la dopamine. C’est un mécanisme fondamental, essentiel à la survie de notre ­espèce : il est impliqué dans la motivation, le moteur de nos actions.
    Le titre de mon livre fait référence au « piratage » [hacking en anglais] de notre esprit : c’est précisément ce mécanisme de la récompense qui a été « piraté » par les industriels, pour induire toujours plus de consommation… le tout en organisant, grâce au marketing, la confusion entre plaisir et bonheur (happiness en anglais). Il suffit de lire les slogans publicitaires : « Happy Meal » pour McDonald’s, « Open Happiness » pour Coca-Cola, « Happy Hour » lorsque vous entrez dans un bar…

    Mais en quoi tout cela peut-il entraver ­l’accès au bonheur ?

    Le neurotransmetteur impliqué dans le sentiment de plénitude et de contentement, la sérotonine, a un fonctionnement beaucoup plus complexe que la dopamine. Néanmoins, il est possible de mettre en avant un certain nombre de ­mécanismes par lesquels le niveau de sérotonine dans le cerveau est susceptible de baisser.
    Par exemple, la synthèse de sérotonine ne se fait, dans les tissus cérébraux, qu’à partir d’une brique élémentaire, un acide aminé appelé tryptophane. Or deux autres acides aminés, la tyrosine et la phénylalanine, sont les briques élémentaires de la dopamine et sont en compétition avec le tryptophane pour être, eux aussi, transportés dans le cerveau.
    Pour schématiser : plus les transporteurs d’acides aminés sont occupés à amener les briques élémentaires de la dopamine dans le cerveau, moins ils sont disponibles pour y acheminer le tryptophane… Il y a donc là une sorte d’antagonisme biochimique potentiel entre ­dopamine et sérotonine.
    Il y a d’autres voies de réduction potentielle de la sérotonine. Par exemple, lorsque vous avez une interaction sociale avec quelqu’un, l’échange de regards avec cette personne active vos neurones dits « miroirs » – les neurones de l’empathie. Ce type d’interaction induit la synthèse de sérotonine. Mais si cette interaction se fait par le biais d’un réseau social comme Facebook, à travers les « likes » par exemple, elle active le circuit de la récompense, mais l’absence de contact visuel laisse les neurones miroirs de marbre… D’où, là encore, une baisse potentielle des niveaux de sérotonine et une moindre capacité au contentement.

    D’autres phénomènes conduisent-ils à une baisse de la sérotonine ?

    Oui. C’est en particulier le cas du stress chronique, associé à l’omniprésence de certaines technologies, en particulier le téléphone… Le stress se manifeste par la libération de cortisol. Cette hormone est nécessaire mais lorsque les niveaux de cortisol sont élevés en permanence, le fonctionnement du cortex préfrontal est inhibé.
    Or il s’agit de la zone du cerveau qui vous permet de faire des arbitrages et des choix raisonnés. En gros, c’est ce qui vous empêche de faire n’importe quoi… En ­situation de stress, vous êtes ainsi plus enclin à ­céder face à la tentation du plaisir et vous êtes plus vulnérable à l’addiction. Attention toutefois : l’addiction et la dépression ne sont pas identiques. Des personnes souffrant de dépression ne souffrent pas nécessairement d’addiction, mais ­disons qu’il y a une forte superposition entre ces deux phénomènes. Il est fréquent que les personnes souffrant d’addiction soient déprimées.
    En outre, des expériences sur les animaux ont montré que le niveau de cortisol baisse lorsqu’on s’élève dans la hiérarchie d’un groupe. Plus vous êtes au bas de l’échelle, plus vous êtes stressé. Des recherches indiquent que chez des singes auxquels on laisse la possibilité de s’autoadministrer de la cocaïne, les individus hiérarchiquement inférieurs deviennent plus probablement accros que les mâles « alpha ».
    On retrouve des indices de cela dans les populations humaines : ce sont généralement les plus #pauvres qui souffrent le plus des maladies chroniques associées à certaines addictions alimentaires (obésité, diabète de type 2…). Stress chronique et dopamine : voilà ce qui a le plus changé dans les sociétés modernes au cours des quarante dernières années.

    Vous avez surtout travaillé jusqu’à présent sur l’alimentation et le sucre, pourquoi vous êtes vous penché sur cette question, bien plus vaste, des liens entre plaisir et bonheur ?

    J’ai commencé à travailler il y a longtemps sur les liens entre sérotonine et dopamine. C’était au début de ma carrière et il y avait surtout des données animales. Le temps a passé, j’ai beaucoup travaillé sur le sucre et les addictions alimentaires, et j’ai vite réalisé que nous avions aujourd’hui autant, sinon plus, de données sur le lien entre le régime alimentaire et la santé mentale qu’entre le régime alimentaire et la santé physique ! Mais il fallait remettre ensemble toutes les pièces du puzzle.

    Et puis, en 2014, j’ai visité les installations d’une université et la personne qui organisait la visite était une ancienne héroïnomane. Elle avait arrêté. Je lui ai demandé ce que cela voulait dire, pour elle, d’être clean. Elle m’a fait une réponse que je n’oublierai jamais tant c’était étonnant. Elle m’a dit : « Quand je me droguais j’étais heureuse, mais ma nouvelle vie me donne du plaisir. » Elle avait tout faux. Dans son esprit, tout était inversé. Elle confondait le plaisir avec le bonheur, et le bonheur avec le plaisir. C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il fallait écrire ce livre.

    #médecine #marketing #dopamine #réseaux_sociaux #sérotonine #cerveau #addiction #dépression #plaisir #bonheur #stress #hiérarchie

  • Réseaux sociaux, sucre... les Occidentaux accros à la dopamine
    http://abonnes.lemonde.fr/sciences/article/2018/01/29/reseaux-sociaux-sucre-l-occident-sous-dopamine_5248802_1650684.html

    Plaisir, bonheur : ces deux mots sont au centre de The Hacking of the American Mind (Penguin, 2017, non traduit), le dernier livre du pédiatre et neuroendocrinologue américain Robert Lustig, tout juste paru aux Etats-Unis. Célèbre pour ses travaux académiques sur le sucre – détaillés dans un ouvrage qui vient d’être traduit (Sucre, l’amère vérité, Thierry Souccar éditions, 400 pages, 19,90 €) –, le professeur de l’université de Californie à San Francisco (Etats-Unis) y expose une réflexion scientifique saisissante, aux implications majeures pour la société occidentale.

    Non seulement le bonheur n’est pas la conséquence naturelle de l’accumulation du plaisir, explique-t-il, mais la recherche effrénée de celui-ci pourrait au contraire inhiber le sentiment de plénitude et de contentement.

    Robert Lustig exploite la littérature scientifique récente sans faire mystère de la difficulté à, parfois, établir avec certitude certains liens de causalité entre des comportements et certaines réactions biochimiques. Mais il n’en développe pas moins un ­argumentaire révélant l’un des plus graves malentendus de notre temps, en montrant que le plaisir peut être l’ennemi du bonheur. Entretien.

    #Dopamine #Médias_sociaux

  • « Les faux aliments ont colonisé jusqu’à 50% de nos supermarchés »
    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20171227.OBS9840/les-faux-aliments-ont-colonise-jusqu-a-50-de-nos-supermarches.ht

    Ingénieur agronome, spécialiste de la science des aliments et de la nutrition, Anthony Fardet, qui se dit « chercheur dans l’âme », estime que la Recherche publique doit être « au service de l’humain » : « Après tout, je suis payé par les impôts des Français, il est normal qu’ils aient un retour sur investissement », écrit-il en préambule de l’ouvrage brillant qu’il publie aux éditions Thierry Souccar. Dans « Halte aux aliments ultra-transformés », il démontre que les produits industriels déversés depuis les années 1980 dans les petites et grandes surfaces sont responsables des épidémies contemporaines comme le diabète ou l’obésité. Et il explique très clairement pourquoi.

    Depuis quelque temps, ce scientifique était gêné par l’idée qu’en dépit de 150 ans de sciences en #alimentation, les Occidentaux sont de plus en plus malades et leur espérance de vie en bonne #santé de plus en plus basse. On vit plus vieux, mais moins bien. Vingt-et-un ans de santé dégradée, puis ultra-dégradée : c’est le destin désormais classique du Français passé les 60 ans. Est-ce une fatalité ? Non. Alors il a écrit un livre pour le dire. Un grand livre sur la #nutrition. Entretien.

    #agro-alimentaire

  • #decodex donc,

    http://www.lemonde.fr/verification/source/la-nutrition

    La Nutrition

    Un site animé par le journaliste scientifique Thierry Souccar, [...]

    Notre avis :
    Ce site peut être régulièrement imprécis, ne précisant pas ses sources et reprenant des informations sans vérification. Soyez prudent et cherchez d’autres sources. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

    Références :
    http://www.conspiracywatch.info/Qui-sont-vraiment-
    les-conspirationnistes-anti-vaccination_a47...

    Et quand tu cherches la fiabilité de http://www.conspiracywatch.info

    Notre avis :
    Nous n’avons pas encore étudié ce site. Pour en savoir plus, cherchez d’autres sources et remontez à l’origine de l’information.

  • Qui sont vraiment les conspirationnistes ’’#anti-vaccination'' ?
    http://www.conspiracywatch.info/Qui-sont-vraiment-les-conspirationnistes-anti-vaccination_a472.htm

    Ils s’appellent Christian Cotten, Marc Vercoutère, Sylvie Simon ou Jean-Jacques Crèvecoeur. Ils dénoncent les noirs desseins de "l’élite mondiale". Leurs vidéos, vues et commentées par des centaines de milliers d’internautes, ont mis le web francophone en ébullition. Qui sont vraiment ces croisés de l’anti-vaccination ?

    C’est une vidéo postée sur YouTube et déjà visionnée près de 750 000 fois. On y voit des "experts" sentencieux nous mettent en garde contre les dangers de la vaccination. Une certaine Rauni-Leena Luukanen-Kilde, présentée par la vidéo comme rien moins que l’« ancienne ministre de la Santé de la Finlande », nous explique que « l’objectif de l’élite mondiale est de réduire la population mondiale de 2/3 » et que « le vaccin est toxique » ! Les Finlandais seraient-ils tombés sur la tête ? En réalité, Rauni-Leena Luukanen-Kilde n’a jamais été ministre dans son pays. Depuis un accident de voiture en 1986, la pauvre femme, titulaire d’un diplôme de médecine, prétend que les extra-terrestres lui ont sauvé la vie. Le seul domaine dans lequel elle soit vraiment experte, c’est la théorie du complot.

    Apparaissant dans la même vidéo, Christian Cotten n’hésite pas à faire un rapprochement entre le personnel médical mobilisé à la faveur de la campagne de vaccination et les conducteurs de train réquisitionnés par le régime de Vichy pour déporter des Juifs vers les camps de la mort. Cette image, il l’affectionne tout particulièrement. En 2001, sur un plateau de télévision, ce psychothérapeute de formation comparait déjà la liste des sectes dressée par une mission d’enquête parlementaire avec les listes de Juifs mises en place sous l’Occupation... Cotten est en fait le responsable d’un obscur parti, Politique de vie, et du site internet éponyme. Candidat aux dernières élections européennes sur la liste de Dieudonné et d’Alain Soral, Cotten est un pourfendeur du « Nouvel Ordre Mondial », l’un des thèmes privilégiés du conspirationnisme contemporain. Persuadé que le 11 septembre 2001 ou les attentats de Madrid (2004) ont été fomentés par les « Sionistes », ce « militant de la paix, de l’amour et de la liberté » (sic) répand tous les poncifs de la théorie du complot grippal, y compris celui selon lequel la vaccination servirait à greffer des puces électroniques sous-cutanées permettant de contrôler la population. Il y a quelques mois, lors d’une conférence de presse de la « Liste antisioniste », Cotten avait évoqué « la fausse épidémie de grippe » H1N1 et l’avait même rebaptisée la « grippe Sanofi ». Le 6 novembre dernier, Cotten a tenté de se faire remarquer en déposant une plainte contre X avec constitution de partie civile pour « tentative d’empoisonnement et mise en danger de la vie d’autrui ». Considérant les adjuvants contenus dans les vaccins comme « hautement toxiques », il reproche aux « autorités » de « vouloir injecter à tout prix [le vaccin] à l’ensemble de la population ».

    Dans une autre vidéo alarmiste, intitulée « L’imposture de la grippe A (H1N1) dévoilée » (vidéo postée par un internaute dont le compte Dailymotion a pour devise « Fuck Zionism »), Christian Cotten apparaît aux côtés du Dr Marc Vercoutère. Vercoutère a une formation d’homéopathe. Il préside l’association C.R.I-Vie et est associé avec Mirella Carbonatto (voir infra) dans l’opération « Le Cri pour la Vie : NON A LA VACCINATION ! », dont le site internet publie, notamment, un « APPEL TRES URGENT pour la Prévention d’un crime de génocide ». Contacté par Conspiracy Watch, le Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantique est formel : « M. Vercoutère, [bien que] titulaire du diplôme de docteur en médecine, n’a pas l’autorisation d’exercer la médecine. Il n’est pas inscrit au Tableau de l’Ordre des médecins » (voir le courriel adressé à la rédaction). Pour autant, C.R.I-Vie n’oublie pas de faire des affaires : l’association vend 12 euros sa « brochure d’information » sur la grippe A… Vercoutère et Cotten semblent bien se connaître. Tous deux sont partie prenantes d’une ronflante « Cellule de Crise Sanitaire Citoyenne », une initiative de Frédéric Morin, l’éditeur du journal Morpheus (qui a pour devise : « Sortir du sommeil de plomb de la pensée unique. Opinions censurées, réalités occultées, information alternative »). Cotten, Vercoutère et Morin ont même publiés un texte commun autour de la grippe A. Texte où l’on retrouve la signature de Smaïn Bedrouni, du site islamiste Stcom.net (« La Voix des Opprimés »). En janvier 2007, Bedrouni a été condamné par la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour propos antisémites (« les juifs dehors ! ») et menaces de mort à l’endroit de Mouloud Aounit, le président du MRAP.

    Sylvie Simon met également en garde contre les dangers de la vaccination : « Nous sommes obligés d’être vaccinés et donc nous sommes dans un régime dictatorial comme il y en a dans tous les pays africains » assène-t-elle à son auditoire. « Ecrivain et journaliste », Sylvie Simon a tenu, le 16 avril dernier, une conférence en compagnie du fameux blogueur conspirationniste LeLibrePenseur, un dentiste marseillais proche de l’association d’Alain Soral, Egalité & Réconciliation. Elle se défend pourtant de verser dans la théorie du complot : « Je ne discuterai pas ici de l’exactitude des déclarations concernant le gouvernement mondial et ses intentions à notre égard, là n’est pas la question. Dans l’immédiat, il est surtout nécessaire de rallier le plus de "résistants" possible, car il s’agit bien de résistance à des consignes liberticides. Mais pour gagner dans ce combat, nous ne devons employer que des arguments scientifiques et médicaux et non des notions "conspirationnistes" qui rebutent nombre de gens qui se dissocient alors de notre action. (...) Cette crise représente une chance inespérée de mettre enfin à jour les mensonges qui entourent la vaccination, nous ne pouvons risquer de la gâcher ». Sylvie Simon est l’auteur de plusieurs livres aux titres éloquents : Les dix plus gros mensonges sur les vaccins (éd. Dangles, 2005) ; Ce qu’on nous cache sur les vaccins (éd. Delville, 2006) ; La nouvelle dictature médico-scientifique (éd. Dangles, 2006) ; Les dix plus gros mensonges sur les médicaments (éd. Dangles, 2007) ; Vaccins, mensonges et propagande (Thierry Souccar Editions, 2009). Récemment, elle a également publié un livre sur la métempsycose, Réincarnation. Quant les expériences rencontrent la science (éd. Alphée, 2008) et un autre relatif aux prophéties apocalyptiques, 2012, le rendez-vous (éd. Le Serpent à plumes, 2009) qui lui a valu d’être invitée sur la chaîne Direct 8 dans La Grande soirée du paranormal, spécial 2012, ou d’intervenir dans un sujet diffusé au journal télévisé de France 2.

    A l’instar de Sylvie Simon, Jean-Pierre Petit est un habitué des plateaux de télévision. Cet astrophysicien reconverti dans l’ufologie et la théorie du complot tous azimuts prête également sa voix au mouvement anti-vaccination : « Quand la campagne de vaccination aura démarrée, des équipes mobiles, s’affranchissant de tous les avis médicaux émanant de médecins de famille, opéreront directement dans les établissements scolaires. Ce qui revient à dire que si des parents éprouvent des doutes sur le caractère opportun de cette campagne et souhaite soustraire son ou ses enfants, elle devra carrément les garder à la maison ! ». Jean-Pierre Petit pense que l’implantation de puces RFID à travers la campagne de vaccination « correspond à des projets parfaitement réalistes ». Il ajoute : « On pourrait même dire que c’est inéluctable, si ce n’est déjà fait. (…) Les puces implantables ne sont qu’une partie de la panoplie ubuesque que nos ingénieurs en mort violente ou en asservissement automatisé, sont en train de nous concocter ».

    Le tableau ne serait pas complet sans évoquer le cas du conférencier belge Jean-Jacques Crèvecoeur. « Exilé » au Québec, Crèvecoeur aurait une formation d’homéopathe. Il n’a jamais fait aucune étude de médecine. Sur son site, lancé début octobre 2009, il entend « mettre en garde contre la folie entourant la grippe A H1N1 ». Mais ne nous méprenons pas. La « folie », pour Crèvecoeur, c’est la vaccination. Un « mensonge » qui, selon lui, « se perpétue depuis 140 ans ». Depuis le mois d’août, Crèvecoeur inonde nos boîtes e-mails de messages dénonçant une « arme bactériologique déguisée en vaccin » et accusant le gouvernement américain de préparer un véritable « génocide » : « Pourquoi des centaines de milliers de cercueils sont-ils entreposés dans tous les Etats américains et pourquoi des fosses communes ont été creusées dans chaque district ? » demande-t-il. Lors d’une conférence « pour la liberté de choix en santé » tenue à Montréal le 12 septembre 2009, Crèvecoeur fait l’apologie de la « courageuse » Jane Burgermeister (la journaliste autrichienne ayant porté plainte contre l’OMS pour « génocide » - NDLR) et de son amie Sylvie Simon. Dans la salle, où se massent près d’un millier de participants, l’atmosphère oscille entre la légéreté et la gravité. L’humour bon enfant de Crèvecoeur contraste avec ses discours apocalyptiques. La diatribe anti-vaccination se transforme rapidement en tribune politique. Et Crèvecoeur d’accuser le président Barack Obama d’être « aussi pourri que les autres ». L’actuelle administration américaine « est la même équipe que Bush, en pire » explique-t-il. Embrassant une autre théorie du complot très répandue au sein de l’extrême droite américaine , le conférencier précise qu’Obama « n’a pas la nationalité américaine », qu’il a été « mis en place » par quelque puissance occulte. Jugeant que « la censure est partout » et ironisant sur les « sociétés secrètes », Crèvecoeur n’hésite pas à verser, également, dans la théorie du complot sur les attentats du 11-Septembre. Plaisantant, devant son public, sur son sens inné des affaires, Crèvecoeur affirme, d’un air entendu : « Non mais attendez ! Ma grand-mère était juive ! »... ce qui ne manque pas de provoquer l’hilarité générale de la salle.

    Crèvecoeur est en fait le disciple d’un médecin allemand, Ryke Geerd Hamer (dont LeLibrePenseur fait également l’éloge). Grand prophète de la « Médecine Nouvelle » selon laquelle les médecines « alternatives » sont plus efficaces pour soigner le cancer que les médicaments ou les traitements fondés sur la chimiothérapie, le docteur Hamer a été condamné pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d’autrui. Ses pratiques, qualifiées de déviances sectaires par la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), auraient conduit des patients à la mort selon le député Jean-Pierre Brard. Dénonçant une « conspiration sioniste » visant à le réduire au silence, le docteur Hamer prétend que les Juifs se soignent selon les préceptes de la « Médecine Nouvelle » tout en mettant en garde les non-Juifs de faire de même.

    Cette focalisation récurrente sur les Juifs, on la retrouve chez cette autre journaliste anti-vaccination , la Hollandaise Désirée Röver, selon laquelle c’est un groupe d’individus maléfiques descendants des Khazars (les Khazars sont généralement présentés comme étant les ancêtres des Juifs d’Europe centrale et orientale - NDLR) et ayant pour nom Rothschild ou Kissinger, qui seraient à l’origine de la pandémie.

    Au rayon des originaux qui se sont engouffré dans la brèche du conspirationnisme anti-vaccination, on trouve enfin Pierre Jovanovic, un « écrivain et journaliste » dont la notoriété se fonde sur les ouvrages qu’il a consacré aux anges gardiens et aux secrets de Fatima. Il faut également citer la niçoise Mirella Carbonatto, présidente d’une association dénommée SOS-Justice qui a saisi le Parquet afin d’alerter la population sur les dangers de la vaccination. Carbonatto a indiqué à la presse qu’elle était « déjà sur écoute » et que les Illuminatis étaient « à [ses] trousses ». Le naturopathe Jacques Paltz, président d’Artémisia Collège et du site éponyme, parle quant à lui de la pandémie comme d’une « farce organisée » : « L’évolution rapide des événements nous oblige à prendre ces dispositions [la fermeture du site - NDLR]. En effet, il est clair que nous entrons dans un Etat ouvertement subdictatorial (...). Il faut dire que tout est bidonné, (...) toute l’opinion est manipulée, et ce n’est pas bien difficile avec une presse aux ordres et le gros des masses populaires qui refuse de voir la réalité, par lâcheté, toujours prêt à tout gober, à tout accepter, toutes les compromissions, du moment qu’on ne lui retire pas son foot, ses magazines peoples et autres attrapes gogos ! (...) Nous allons devoir prendre des mesures en fonction de la situation, et songer à nous protéger. Des heures sombres nous attendent, une sorte de Stasi puissance 10 (avec les moyens des années "2000"), et surtout, mondialisée ».

    Ne perdant jamais une occasion de verser dans la théorie du complot, les sites de Michel Chossudovsky (Mondialisation.ca et GlobalResearch.ca), de Zeynel Cekici (Alter-Info.net) et de Mireille Delamarre (PlanèteNonViolence.org) se chargent évidemment de relayer cette propagande aussi paranoïaque que nauséabonde.

    Voir aussi :
    – Sur Conspiracy Watch :
    Un documentaire québecois sur les croisés de l’anti-vaccination
    Notre dossier : Grippe A(H1N1), le virus du soupçon
    – Sur le blog Imposteurs :
    Gilles Mercier, « Le demi savoir du docteur Wolfgang Wodarg », 13 janvier 2010.
    Olivier Chacornac, « Le Dr Marc Girard ou l’art de détourner l’information scientifique pour alimenter la propagande anti-vaccin », 16 novembre 2009.
    – Sur le site des Sceptiques du Québec :
    Georges-André Tessier, « Le complot Lanctôt », été 1995.
    Yves Casgrain, « Le Monde selon Guylaine Lanctôt », été 1995.

    (Dernière mise à jour : 03/12/2013)

  • Maladie de #Lyme : pourquoi nous sommes tous menacés | Thierry Souccar Editions
    http://www.thierrysouccar.com/blog/maladie-de-lyme-pourquoi-nous-sommes-tous-menaces

    Je rentre de Strasbourg où se tenaient les Journées sur les maladies vectorielles à tiques, organisées par la formidable équipe de Lyme sans Frontières. Il y a été question pendant 3 jours de la maladie de Lyme et des infections associées. Vous haussez les épaules ? Je peux comprendre. C’est une maladie méconnue du public, sous-estimée des autorités sanitaires, mal diagnostiquée et mal traitée. Mais une menace absolue pour nous, nos enfants, l’humanité, et je pèse mes mots.

    Il y a cinq ans, je ne savais que peu de choses sur Lyme. C’était une entité abstraite, improbable et marginale. Puis Judith Albertat, la courageuse présidente de Lyme sans Frontières, nous a fait l’honneur de nous soumettre son manuscrit pour publication. C’est l’histoire de l’énigmatique descente aux enfers d’une femme pleine de vie, qui dépérit sous l’œil tour à tour interloqué et indifférent des médecins qu’elle consulte. « C’est dans votre tête », s’entend-elle dire un jour. Avant qu’enfin un diagnostic soit posé : maladie de Lyme.

    Lyme est une maladie infectieuse transmise lors des morsures de tiques : une grande partie d’entre elles abrite des bactéries pathogènes appelées Borrelia, et bien d’autres encore. Ces tiques sont minuscules, si bien qu’on ne les voit pas toujours lors d’une promenade en campagne ou en forêt. Elles sont capables de franchir des distances de plusieurs mètres pour venir piquer un mollet, se laisser tomber sur un crâne découvert ou glisser dans un T-shirt.

    Les Borrelia bénéficient, pour infecter l’homme, d’un incroyable concours de circonstances. Primo, on ne sait pas diagnostiquer la maladie par des tests fiables contrairement à ce que clament les autorités sanitaires. Le test ELISA, supposé référent, passe à côté de la moitié des cas. Les patients repartent faussement rassurés. Ensuite, Lyme mime à peu près tous les symptômes et toutes les maladies connues. Vous vous plaignez de fatigue chronique ? Il y a des chances que ce soit Lyme. Vous avez des fasciculations (tressautements) à la paupière ou dans d’autres parties du corps ? Possiblement Lyme. Fibromyalgie ? Polyarthrite ? Troubles de la concentration ou de la mémoire ? Peut-être et encore Lyme. Même un diagnostic de sclérose en plaques doit y faire regarder à deux fois. Richard Horowitz, dont nous avons publié le livre magistral, nous disait samedi soir que, dans sa pratique, la plupart des soi-disant cas de sclérose en plaques sont en réalité des Lyme ! La panoplie des masques de Lyme donne le vertige : une étude récente relie la maladie d’Alzheimer à la piste infectieuse, dont les Borrelia.

    A Strasbourg, les médecins et les chercheurs valeureux comme Eva Sapi se sont succédé pour faire le point sur les traitements. Mais on quitte le congrès avec un immense sentiment d’impuissance. Les antibiotiques soulagent, améliorent, mais ne guérissent peut-être pas totalement le Lyme chronique (ce que les autorités sanitaires persistent à appeler « syndrome post-Lyme »). Car les Borrelia sont passées maîtresses dans l’art du camouflage et de la survie. Face à une agression par les antibiotiques ou le système immunitaire, elles sont capables de changer de forme, se cacher au fond des cellules ou derrière des biofilms pour se réveiller brutalement lors d’une baisse de l’immunité. Voilà pourquoi les patients qui ont des symptômes de Lyme ne devraient jamais prendre de corticostéroïdes et d’autres médicaments qui affaiblissent l’immunité.

    Aujourd’hui, ce sont probablement des millions d’Européens et d’Américains qui sont infectés sans le savoir. On signale des tiques un peu partout. En Alsace, certes, mais aussi dans le Centre, maintenant dans les Pyrénées, comme nous le confiait l’un de nos auteurs, Bernard Doutres, dont le frère médecin dans les Pyrénées-Orientales fait face à de nombreux cas. L’épidémie pourrait se propager de manière fulgurante avec la hausse des températures. Les enfants sont particulièrement menacés. Chez eux, un Lyme peut ruiner un parcours scolaire, et bien plus encore. Lyme pourrait aussi se transmettre par transfusion, par voie sexuelle. Et la bactérie passe de la mère à son enfant.

    A Strasbourg, j’ai croisé des chercheurs formidables, des médecins pleins d’empathie et d’abnégation, pauvres petits soldats lancés, sans aucun soutien académique ni gouvernemental, à l’assaut de ce qui pourrait constituer dans les décennies à venir le challenge médical le plus ardu posé à l’humanité.

    A Strasbourg, j’ai écouté Richard Horowitz parler de ses patients, de son travail de détective médical, des traitements qu’il tente : des antibiotiques qui marchent ou qui sont en échec, d’autres antibiotiques qui feront renaître les malades à la vie, des plantes, du DMSA contre les métaux lourds... Je lui ai dit combien son travail mérite le respect, combien son livre, qu’il a mis quatre ans à écrire, est brillant et représente d’espoir pour les médecins et les malades.

    A Strasbourg, je les ai croisés, ces patients diminués mais dignes, ces malades en béquilles, ces adolescents en fauteuil. Au moment où j’écris ces lignes, j’ai une pensée pour eux et tous ceux qui suivront, victimes de l’ignorance ou de l’indifférence coupable des autorités de santé. Une guerre est déclarée. Contre les Borrelia, bien sûr, mais aussi contre ces mandarins des ministères qui refusent d’ôter leurs oeillères.

    Alors, si les autorités sanitaires restent muettes, voire hostiles, c’est à vous de faire passer le message. Ceux qui souffrent d’une myriade de troubles inexpliqués, qui continuent d’être une énigme pour leur médecin traitant, doivent envisager désormais sérieusement la piste infectieuse. Ceux qui sont en bonne santé doivent redoubler de précautions à l’extérieur, et même dans le jardin en tondant la pelouse ! Ceux qui ont des enfants dans les zones à risque doivent les examiner au retour des escapades, sous la douche ou dans le bain. Ceux qui soignent, qui nous soignent, doivent se former sans délai. Ceux qui décident, dans les ministères et ailleurs, seront bien obligés d’ouvrir les yeux.

    C’est dans ces moments que je me dis que mon équipe et moi-même sommes fiers d’être de ce nouveau combat.

    #santé

  • #Livre Soigner #Lyme et les maladies chroniques inexpliquées | Thierry Souccar Editions
    http://www.thierrysouccar.com/sante/livre/soigner-lyme-et-les-maladies-chroniques-inexpliquees-2114

    Le #Dr_Horowitz soigne et guérit depuis près de 30 ans des personnes atteintes de Lyme et d’autres maladies invalidantes transmises par les tiques. Ce livre rassemble toute son expérience. Objectif : mettre fin au calvaire de ceux qui souffrent.

    Vous avez eu un diagnostic de Lyme, mais vous ne guérissez pas malgré les traitements ? Vous trouverez une explication à vos troubles, des pistes pour évaluer le risque de co-infections, et des protocoles de traitement éprouvés, à partager avec votre médecin.

    Vous vous plaignez depuis des mois ou des années de symptômes qui déroutent les médecins ? C’est peut-être Lyme et ses co-infections. De très nombreux patients sont infectés sans le savoir car les tests biologiques ne sont pas fiables. Ce livre vous aidera à évaluer vos risques d’être infecté(e) et vous mettra sur la voie du diagnostic et des traitements adéquats.

    Vous avez reçu un diagnostic de fatigue chronique, de fibromyalgie, de pathologie auto-immune… ? Lyme mime toutes ces maladies. Le diagnostic différentiel en 16 points vous renseigne sur l’origine possible de ces troubles et les explorations complémentaires nécessaires.

    Vous êtes médecin ? Certains de vos patients ont à coup sûr Lyme. Améliorez votre capacité diagnostique, familiarisez-vous avec la médecine intégrative — de l’antibiothérapie à la phytothérapie en passant par les compléments antioxydants. Vous saurez réagir en cas d’échec d’un traitement, en explorant des pistes complémentaires, comme le dépistage d’intoxication par métaux lourds.

    Illustré de nombreux cas réels, écrit avec humour et humanité, ce livre est un passage de témoin, l’expérience inestimable d’un médecin interniste hors du commun. Ne ratez pas ce rendez-vous avec la connaissance et l’espoir.

    Titre original du livre : Why Can’t I Get Better ? Solving the Mystery of Lyme and Chronic Disease, traduit de l’américain par Anne Pietrasik.

    #santé

  • #Test #Lyme : le questionnaire symptomatologique du #Dr_Horowitz | Thierry Souccar Editions
    http://www.thierrysouccar.com/sante/info/lyme-le-questionnaire-symptomatologique-du-dr-horowitz-2181

    Dans Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées, le Dr Horowitz fournit un outil indispensable pour déterminer la probabilité d’un syndrome infectieux multisystémique (SIMS) et/ou d’une maladie de Lyme. Ce questionnaire qu’il fait remplir à ses patients, nous vous le proposons ici sous forme de « test ». Répondez aux questions et en quelques clics vous saurez si oui ou non il vous faut consulter votre médecin.

    #santé

  • Les maladies imaginaires, par Françoise Simpère
    http://fsimpere.over-blog.com/article-les-maladies-imaginaires-suite-121218704.html

    Mais alors, si tant de médicaments sont inutiles, comment améliorer la santé ?

    La réponse est apportée par le Pr Claude Béraud, professeur honoraire à l’université de Bordeaux, ancien médecin-conseil national de l’Assurance-maladie, qui préface le livre de Thierry Souccar :

    La #pauvreté est un facteur de risque majeur : elle raccourcit l’espérance de #vie et rend compte d’une grande partie des morts prématurées avant 65 ans. La lutte contre la pauvreté est la clé de l’efficacité d’une #politique de #santé publique car elle est la condition de l’amélioration de la qualité du logement, de l’hygiène, du chauffage, de l’éducation.