person:thomas franck

  • Fish tales : Combating #fake_science in popular media - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0964569115000903

    Ocean & Coastal Management
    Volume 115, October 2015, Pages 88-91
    (article accessible)

    Abstract
    What role should scientist play in correcting bad science, fake science, and pseudoscience presented in popular media? Here, we present a case study based on fake documentaries and discuss effective social media strategies for scientists who want to engage with the public on issues of bad science, pseudoscience, and fake science. We identify two tracks that scientists can use to maximize the broad dissemination of corrective and educational content: that of an audience builder or an expert resource. Finally, we suggests that scientists familiarize themselves with common sources of misinformation within their field, so that they can be better able to respond quickly when factually inaccurate content begins to spread.

    Deux citations en exergue :

    1. Introduction
    A lie can travel halfway around the world while the truth is still putting on its shoes.
    ∼Almost certainly not Mark Twain.

    Falsehood will fly, as it were, on the wings of the wind, and carry its tales to every corner of the earth; whilst truth lags behind; her steps, though sure, are slow and solemn, and she has neither vigour nor activity enough to pursue and overtake her enemy.
    ∼Thomas Francklin, Sermons on Various Subjects, 1787

    Et les cas pratiques étudiés (et contrés) : la preuve de l’existence des sirènes et d’un complot gouvernemental pour la masquer suivie de la preuve de la survie d’un mégalodon (requin géant - jusqu’à 20 mètres, le plus grand prédateur marin, disparu au Miocène…)

    2. Mermaids and megalodons: the rise and fall of the fake discovery documentary
    In May, 2012, Animal Planet, a Discovery Communications property, released Mermaids: The Body Found. The fictitious documentary, which presents the case that mermaids are not only real, but that there is an active government conspiracy to hide their existence, aired with a minimal post-credit disclaimer and was proceeded by heavy promotional material suggesting that the program evidence-based. To project credibility, Mermaids featured actual government organizations, particularly the United States’ National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), implicating real scientists in a fake conspiracy. NOAA experienced a backlash from this production and issued a statement distancing itself from the show (NOAA, 2012). Several NOAA scientists reported being verbally accosted as a result of their perceived complicity in the “mermaid conspiracy” (personal communications to Shiffman and Thaler).

    Mermaids: The Body Found launched a new generation of fake documentaries, produced with the trappings of educational programming, including high production value, stunning visuals, and compelling narration. Since then, Discovery Communications’ networks have aired a follow-up to the initial fake mermaid documentary, which went on to become Animal Planet’s highest grossing show (ABC News, 2013), as well as two that promote the claim that the extinct Carcharocles megalodon (Pimiento and Clements, 2014) is extant and predating on humans. These fake documentaries followed a very particular style, weaving real science, natural history, and current events with fabricated images, CGI video, and interviews with actors playing experts, witnesses, and government officials. In each case, the fake documentaries created conflict by inserting real government agencies into the narrative as antagonists, and implicated working scientists in fictional conspiracies.

  • D’un retournement l’autre ou neuf mois sous un gouvernement « socialiste « « LES VREGENS
    http://cafemusique.wordpress.com/2013/02/10/dun-retournement-lautre-ou-neuf-mois-sous-un-gouvernement-soc

    Un ami me faisait récemment la remarque : je n’écris plus beaucoup. Il faut dire que j’ai pas mal donné, et que j’ai l’impression que tout a été déjà raconté, décortiqué, analysé, mieux que que je ne pourrais le faire, bref, pour le dire en peu de mots, je sèche un peu.

    J’ai aussi l’impression (justifiée ?) que nos indignations sont finalement très convenues, un peu comme les indiniais, gentiment rentrés chez eux, que « le carnaval ne coûte pas cher », comme le disait Slavoj Zizek.Vous pourrez lire avec profit l’article de Thomas Franck (l’auteur de Pourquoi les pauvres votent à droite) dans le Diplo de janvier : Occupy Wall Street, un mouvement tombé amoureux de lui-même.

    Bref, une fois l’indignation retombée, chacun retourne tranquillement dans ses pénates, parce qu’après tout, c’est la vie. Et que finalement, tout ça ne sert à rien.

  • Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts ? | Michael C.Behrent (Sciences Humaines)
    http://www.scienceshumaines.com/pourquoi-les-pauvres-votent-ils-contre-leurs-interets_fr_28625.htm

    «  Si l’on aide les plus pauvres, alors c’est moi qui vais me retrouver tout en bas  »  : selon des chercheurs américains, la «  peur de la dernière place  » 
expliquerait l’opposition des citoyens modestes aux politiques de redistribution. (...) Source : Sciences Humaines

    • En même temps, le sujet de cet article est loin d’être nouveau.

      Thomas Franck a écrit « Pourquoi les pauvres votent à droite »
      en 2008 : http://atheles.org/agone/contrefeux/pourquoilespauvresvotentadroite/index.html

      Serge Halimi analysait l’élection de Bush de la même manière, en 2004 : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/10/HALIMI/11549

      Autre article, ici : http://www.legrandsoir.info/Thomas-Frank-Pourquoi-les-pauvres-votent-a-droite-Marseille.html

      Cela dit, dans sa préface, Halimi a eu pleinement raison d’élargir le débat et d’expliciter le vote de droite des pauvres en France. Selon le directeur du Monde Diplomatique (et Frank, bien sûr), le pilonnage que subit la classe ouvrière du monde entier, la guerre de classes enclenchée par l’hyperbourgeoisie mondiale depuis une trentaine d’années ont fait se réfugier le prolétariat, et une bonne partie des classes moyennes, vers un nouvel opium du peuple, celui d’un “ univers moral ” complètement fabriqué par la superstructure. Les questions socio-économiques ont été laissées en déshérence parce que, de Bush à Ségolène Royal en passant par Blair ou les jumeaux réactionnaires qui gouvernent la Pologne, les dirigeants ont eu « l’habileté », explique Halimi, « de mettre en avant leur conservatisme sur le terrain des valeurs. » Pendant sa campagne électorale, Sarkozy a fait oublier qu’il était le représentant et l’agent des forces d’exploitation et a rassuré en faisant appel à de prétendues valeurs fondamentales, à de prétendus comportements anciens.

    • Et je rajouterais que la thèse des deux économistes sur la « peur de la dernière place » pour expliquer le vote conservateur me paraît « insuffisante ».

      Celle de Frank, d’Halimi, et surtout, de Jean-Claude Michéa, que j’invite tout le monde à lire, si ce n’est pas déjà fait, est beaucoup plus sérieuse et fondée.

      http://cafemusique.wordpress.com/2011/10/08/jean-claude-michea-le-complexe-dorphee%C2%A0-la-gauche-les-ge

      Citation de Jean-Claude Michéa :

      Il est absurde de penser que, dans le système politique qui est le nôtre, le pouvoir est réellement exercé par le peuple. Comme l’écrivait Debord, les droits dont nous disposons sont, pour l’essentiel, les droits de « l’homme spectateur ». En d’autres termes, nous sommes globalement libres de critiquer le film que le système a décidé de nous projeter (ce qui, pour un peuple frondeur, n’est pas un droit négligeable), mais nous n’avons strictement aucun droit d’en modifier le scénario, et cela que nous apportions nos voix à un parti de droite ou à un parti de gauche. L’affaire du référendum devrait avoir convaincu les derniers naïfs.