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  • LES OUVRIERS “JETABLES APRÈS USAGE” DE FUKUSHIMA | FAICMFSF

    LES OUVRIERS “JETABLES APRÈS USAGE” DE FUKUSHIMA, ou comment on nous prend pour des cons !

    Selon les informations tirées du Fukushima Blog de Tomohiko Suzuki, le 18 décembre 2011, le gouvernement japonais vient de décréter l’arrêt à froid des réacteurs de Fukushima. Tomohiko Suzuki, journaliste de terrain, s’est fait embaucher à la centrale de Fukushima comme ouvrier par l’intermédiaire d’une filiale de Toshiba. (j’ajoute au passage que j’ai enfin reçu ma batterie et que j’en suis ravie, économisant ainsi 4 heures d’électricité par jours) Il a donc pu enquêter à l’intérieur même du site du 13 juillet au 22 août 2011. Ses révélations portent notamment sur la disparition de dizaines, hum !…de centaines d’ouvriers des listes administratives de la centrale nucléaire.

    Tout d’abord, les déclarations de Tomohiko Suzuki sont à l’opposé de la communication officielle qui clame que tout est sous contrôle. (Ah ben dis donc, ça c’est une révélation !) Selon lui, seuls des travaux de façades ont été effectués pour faire croire que tout va bien, circulez, il n’y a rien à voir ! (Les particules fines, elles, s’en tapent et continuent à s’échapper par la toiture). L’installation de la tente de protection du réacteur n°1 et le nettoyage de la façade sud du réacteur n°4 ne sont que des leurres pour donner une image de maîtrise de la situation. Mais rien n’est réglé pour autant !

    Dressons dans la joie une petite liste non exhaustive

    1) On ne sait toujours pas quoi faire de l’eau contaminée par le refroidissement des réacteurs et les réservoirs installés sur le site peuvent contenir 106’000 tonnes d’eau contaminée. Sans la pression de l’opinion public, TEPCO aurait déjà relâché cette eau dans la mer.

    2) Les 6 piscines des réacteurs et la piscine commune nécessitent un refroidissement constant car elles renferment ensemble 1964 tonnes de combustible. Ces piscines sont très très dangereuses qui ne servent à rien sinon à dépenser du fric pour leur surveillance et leur entretien les dizaines d’années à venir.

    3) Les coriums des réacteurs 1, 2 et 3, soit environ 257 tonnes de combustibles, ne sont toujours pas localisés. (Alors pour le corium, j’avais déjà donné une explication de ce qu’est-ce dans un de mes articles sur FAICMFSF et, dans mon infinie bonté, je vais la redonner, vu que je ne la retrouve pas. Le corium est un magma de saloperies fondues en fusion qui est tellement chaud que ça traverse tout. On le connaît plus vulgairement sous le nom de « syndrome chinois »)

    Pour Tomohiko, il fallait évacuer une zone de 80 km autour de la centrale : « Des gens vivent dans des zones qui devraient être évacuées. Ici, c’est comme s’ils vivaient à l’intérieur d’une centrale nucléaire. Et sans accès aux piscines, en plus ! ».

    Aujourd’hui, les idées des ingénieurs sont repoussées car il n’y a plus de pognon, d’où la précipitation du gouvernement et de TEPCO pour annoncer un « arrêt à froid » des réacteurs. Cette news permet uniquement de réduire drastiquement le budget alloué à la résolution de la crise, et tout cela aux dépens de la santé des travailleurs qui, pour la plupart, ne sont pas prévenus des dangers des radiations, évidemment ! (Sans compter qu’il fait froid, que les Japonnais se les gèlent, qu’ils doivent réduire leur consommation de chauffage et qu’il faut remettre tous les réacteurs nippons en fonction sinon, les entreprises vont délocaliser !)

    http://www.faicmfsf.org/2011/12/27/les-ouvriers-jetables-apres-usage-de-fukushima

  • Les disparus de Fukushima (Le blog de Fukushima)
    http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html

    Alors que le gouvernement japonais vient de décréter l’arrêt à froid des réacteurs de Fukushima (comme s’il y avait encore des « réacteurs » à Fukushima !), un journaliste japonais indépendant, Tomohiko Suzuki, a donné vendredi une conférence de presse très instructive. Cet homme courageux, journaliste de terrain, s’était fait embaucher à la centrale de Fukushima Daiichi comme ouvrier par l’intermédiaire d’une filiale de Toshiba. Il a pu ainsi enquêter à l’intérieur même du site du 13 juillet au 22 août 2011, assigné à une tâche liée au retraitement de l’eau contaminée. Ses révélations décapantes nous amèneront à nous interroger une nouvelle fois sur la disparition de dizaines, voire de centaines d’ouvriers sur les listes administratives de la centrale nucléaire. (...) Source : Le blog de Fukushima

  • Les disparus de Fukushima - Le blog de Fukushima

    Alors que le gouvernement japonais vient de décréter l’arrêt à froid des réacteurs de Fukushima (comme s’il y avait encore des « réacteurs » à Fukushima !), un journaliste japonais indépendant, Tomohiko Suzuki, a donné vendredi une conférence de presse très instructive. Cet homme courageux, journaliste de terrain, s’était fait embaucher à la centrale de Fukushima Daiichi comme ouvrier par l’intermédiaire d’une filiale de Toshiba. Il a pu ainsi enquêter à l’intérieur même du site du 13 juillet au 22 août 2011, assigné à une tâche liée au retraitement de l’eau contaminée. Ses révélations décapantes nous amèneront à nous interroger une nouvelle fois sur la disparition de dizaines, voire de centaines d’ouvriers sur les listes administratives de la centrale nucléaire.

    http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html