person:tony blair

  • Les leçons de la réélection de J. Corbyn Jacques Sapir · 25 septembre 2016
    http://russeurope.hypotheses.org/5291

    La réélection triomphale de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste samedi 24 septembre est une nouvelle importante. Elle montre ce qu’est une véritable démocratie, à mille lieux des « primaires » qui sont organisées en France, tant à droite qu’à « gauche ». Mais, cette réélection met Jeremy Corbyn au pied du mur. Il devra impérativement clarifier sa position sur le « Brexit » sous peine de se voir laminer tant par un parti conservateur qui semble rompre avec l’héritage thatcheriste que par l’UKIP, le parti souverainiste, qui a prouvé à de nombreuses reprises qu’il est en mesure de contester aux travaillistes leur base populaire et ouvrière.

    La mort du blairisme
    La réélection de Jeremy Corbyn a marqué la défaite irréfutable de la tendance « blairiste » au sein du parti travailliste. Corbyn a rassemblé sur son nom 61,8% des suffrages, soit 313 209 voix contre 193 229 voix à son adversaire, M. Owen Smith. Le nombre de participants, plus de 500 000, est en lui-même significatif. Il montre que 77% des adhérents ont voté, un taux de participation qui ferait les choux gras de n’importe quel dirigeant aujourd’hui. Cela montre que Corbyn a été réélu par 45,6% du corps électoral du parti travailliste, ce qui confère à cette élection une très grande légitimité. Owen Smith, son adversaire, avait pourtant le soutien de la majorité des parlementaires et des élus du parti, et il était parfaitement représentatif de ce que l’on a appelé le « neo-Labour » dont Tony Blair fut l’apôtre. C’est ce courant qui semble en voie de liquidation par le vote qui a renouvelé à Jeremy Corbyn la confiance de son parti.

    Il est vrai que l’étoile de Tony Blair a bien pâli dans son pays, alors qu’il est encore présenté comme un modèle par certains milieux dits « de gauche » en France. Outre la critique de sa politique économique et sociale, ses responsabilités dans le déclenchement sur la base de mensonge de l’invasion de l’Irak pèse désormais sur lui. Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’il ait à répondre de cet acte devant un tribunal dans les mois qui viennent. Si ce devait être le cas, ce serait un exemple et aussi un signal pour tous ces dirigeants qui ont menti effrontément pour engager leur pays dans des opérations militaires, et l’on pense ici à la Libye. En effet, un rapport parlementaire britannique expose que l’intervention de la Grande-Bretagne et de la France fut déclenchée sur la base d’informations fausses, de mensonges parfaitement connus des dirigeants de l’époque. Que ce soit M. David Cameron ou MM. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé (ce dernier en tant que Ministre des Affaires étrangères), ces personnes ont quelques soucis à se faire.

    La démocratie contre les « primaires »
    La réélection de Jeremy Corbyn est aussi importante car elle montre bien la différence entre un processus réellement démocratique et des processus qui n’ont de démocratique que l’apparence, comme c’est le cas des « primaires » en France. Dans le vote pour la désignation du chef du parti travailliste seuls votaient les adhérents. Il n’était pas possible à des gens ayant voté conservateur, ou pour quelque autre parti de venir, moyennant la signature d’une vague « charte des valeurs » de venir choisir le chef du parti travailliste qui sera, dans le cas d’une victoire aux élections législatives, automatiquement désigné comme Premier ministre. On voit toute la différence avec le processus des « primaires » adopté en France qui n’est qu’une caricature de démocratie, ou, pour plagier le mot de Clemenceau à propos de la justice, qui n’est à la démocratie que ce qu’est la musique militaire à la musique.

    Car, dans les « primaires » qui auront lieu en France, on voit très bien que des électeurs de « gauche » iront voter à la primaire de la droite et du centre pour favoriser Alain Juppé au détriment de Nicolas Sarkozy, au risque de priver les adhérents des « Républicains » et de l’UDI de leur véritable choix. De même, lors de la primaire « socialiste », il est très probable que des électeurs de droite se déplaceront pour voter pour Emmanuel Macron, ce candidat qui en bien des points leur ressemble. On voit bien que le mécanisme des « primaires » n’a été inventé que pour permettre à certains groupes de fausser le résultat d’une véritable démocratie. De ce point de vue, il est assez logique qu’il se soit imposé en France, un pays dont les élites ont montré, à propos du référendum de 2005 sur le projet de constitution européenne, comment ils savaient se moquer de la démocratie. Le mécanisme des « primaires », cette forme « Canada Dry » de la démocratie, n’a pas d’autres buts que d’assurer la victoire des appareils sur les militants et les adhérents, soit l’exact contraire des élections qui se sont tenues ce samedi au parti travailliste. Alexis Corbière l’a d’ailleurs parfaitement dans son livre Le Piège des primaires[1]. La démocratie, il convient toujours de le rappeler, implique toujours une délimitation précise du corps politique, c’est à dire des frontières.
    . . . . . . .
    [1] Corbière A., Le Piège des primaires, Paris, Ed. du Cerf, coll. « Le poing sur la table », août 2016.

  • MPs attack Cameron [and Sarkozy] over Libya ’collapse’ - BBC News
    http://www.bbc.com/news/uk-politics-37356873

    the criticism is weighty: the government’s poor intelligence about the threat to civilians in Benghazi, its lack of awareness of Islamist elements among the rebels, the policy drift from saving lives to getting rid of Gaddafi, and David Cameron’s lack of strategy for what should happen next.

    The subtext is that the lessons of Iraq were ignored.

    (...)

    Crispin Blunt, chairman of the committee, told the BBC: "We were dragged along by a French enthusiasm to intervene, and the mission then moved from protecting people in Benghazi, who arguably were not at the kind of threat that was then being presented...

    “Indeed, on the basis of the evidence we took, the threat to the people of Benghazi was grossly overstated.”

    The committee said “political options” were available once Benghazi had been secured - including through ex-PM Tony Blair’s contacts with Gaddafi - but the UK government “focused exclusively on military intervention”.

    #Libye #crimes #ISIS #Sarkozy #Cameron

    • Pour mémoire, le prénom Crispin, soit en français Crépin n’est pas exactement un prénom neutre. En effet le saint se fête, avec son copain co-martyr Crépinien, le 25 octobre.

      Sa popularité, à partir de 1415, doit beaucoup au fait que la bataille d’Azincourt s’est déroulée le jour des Saints Crépin et Crépinien…

  • « La haine ne porte pas toujours de hidjab . Ni de burkini. Un article au vitriol du Daily Mirror | « Mounadil al Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2016/08/25/la-haine-ne-porte-pas-toujours-de-hidjab-ni-de-burkini-un-articl


    Chère France : s’il te plaît, arrête de fabriquer de nouveaux terroristes en arrachant les foulards des femmes

    The Daily Mirror (UK) 24 août 2016 traduit de l’anglais par @mounadil Djazaïri

    (...) Une des meilleures méthodes pour amener quelqu’un à ressentir l’humiliation totale est de lui ordonner de se déshabiller devant d’autres personnes.

    Les Nazis procédaient ainsi avec leurs prisonniers dans les camps de concentration. Les Khmers Rouges faisaient ainsi avec les gens qui portaient des lunettes [réputés être des intellectuels, NdT]. Daesh le fait avec ses otages.

    C’est mal [en français dans le texte], d’accord ?

    Et c’est pourquoi, mes petites chums [amies en parler du Québec] françaises, c’est incroyablement stupide de dire aux personnes dont vous pensez qu’elles sont des terroristes potentielles d’être plus dénudées qu’elle ne le veulent..

    C’est encore plus stupide quand vous considérez le fait que les dames en question :

    Ne sont pas des terroristes
    Ne cachent pas d’armes dans leurs manches [l’auteur fait un jeu de mot intraduisible qui joue sur le fait qu’en anglais le mot « arm » a le sens de bras ou d’arme selon le contexte].
    Et qu’à la base, porter un chapeau, un T-shirt et des leggings qui sont, d’après ce que j’ai pu constater moi-même la dernière fois, sont exactement le genre de vêtements que portent aussi vos agents de police, les habitants de votre pays et les touristes quand ils sont à la plage. (...)

  • De Nice au Moyen-Orient : le meilleur moyen de combattre Daesh
    par Ramzy Baroud - 19 juillet 2016 - Middle East Monitor - Traduction : Info-Palestine.eu - Lotfallah
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16121

    Les 25 années qui ont précédé 2008 ont vu 1840 attaques-suicide, selon les données compilées par des experts du gouvernement américain et citées dans le Washington Post. De toutes ces attaques, 86% ont eu lieu après les invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak. En fait, entre 2001 et la publication des données en 2008, 920 attentats suicides ont eu lieu en Irak et 260 en Afghanistan.

    Une vue plus complète a émergé en 2010 avec la publication d’une étude commanditée et plus détaillée menée par l’University of Chicago’s Project on Security and Terrorism.

    « Plus de 95% de tous les attentats suicides sont en réponse à l’occupation étrangère, » y est-il dit.

    « A partir du moment où les États-Unis ont occupé l’Afghanistan et l’Irak ... le nombre des attentats-suicides dans le monde a augmenté de façon spectaculaire - d’environ 300 dans la période de 1980 à 2003, à 1800 entre 2004 et 2009 », a écrit Robert Pape dans Foreign Policy.

    Fait révélateur, il a également été conclu que « plus de 90% des attentats-suicides sur l’ensemble de la planète sont maintenant anti-américains. La grande majorité des attaquants-suicides sont originaires des régions sous domination de troupes étrangères, ce qui explique pourquoi 90% des kamikazes en Afghanistan sont des Afghans. »

    Lors de ma visite en Irak en 1999, « al-Qaïda » était simplement un nom dans les bulletins d’information de la télévision irakienne, faisant référence à un groupe de militants qui opéraient principalement en Afghanistan. Créé pour fédérer les combattants arabes contre la présence soviétique dans ce pays, ceux-ci n’ont guère été considérés à l’époque comme une menace potentielle à la sécurité mondiale.
    (...)
    Quand un chauffeur de camion français-tunisien a percuté une foule célébrant [le 14 juillet] dans les rues de Nice, la police française a rapidement établi des liens entre lui et Daesh, ou tout autre groupe militant. Aucun indice n’a été immédiatement révélé, mais, étrangement, le président François Hollande n’a pas tardé à déclarer son intention d’une réplique militaire.

    Quelle inanité et quelle myopie ! Quel objectif a donc atteint l’aventurisme militaire de la France ces dernières années ? La Libye s’est transformée en une oasis de chaos - où Daesh contrôle désormais des villes entières - et l’Irak et la Syrie restent les lieux d’une violence débridée.

    Qu’en est-il du Mali ? Peut-être que les Français ont-ils plus de chance là-bas ?...

    Écrivant pour Al Jazeera, Pape Samba Kane décrit la terrible réalité que vit le Mali à la suite de l’intervention française en janvier 2013. Leur ainsi-nommée « Opération Serval » a été transformée en « Opération barkhane » et le Mali n’est en rien devenu un endroit paisible, et il n’est plus question que les forces françaises quittent le pays.

    Les Français, selon Kane sont maintenant des occupants, pas des libérateurs, et malgré toutes les justifications fournies - comme celles soulignées ci-dessus - nous savons tous ce que signifie dans la réalité une occupation étrangère.

    « La question que les Maliens doivent se poser est la suivante », écrit Kane, « Est-ce qu’ils préfèrent avoir à lutter contre les djihadistes pendant une longue période, ou avoir leur souveraineté bafouée et leur territoire occupé ou partitionné par un ancien état colonialiste, afin de satisfaire une caste alliée à la puissance coloniale ? » "

    Pourtant, les Français, comme les Américains, les Britanniques et d’autres, continuent de vouloir à leur propre péril occulter cette réalité évidente. En refusant de reconnaître le fait que Daesh n’est qu’une composante d’une montée beaucoup plus grande et inquiétante de violence directement enracinée dans les interventions étrangères, ils permettront à la violence de se perpétuer, et de façon généralisée.

    Battre Daesh exige aussi que nous soyons capables de réfléchir aux conditions qui ont conduit à sa création : pour vaincre la logique des George W. Bush, Tony Blair et John Howard de ce monde.

    Quelle que soit la façon dont les membres ou sympathisants Daesh sont violents, c’est en définitive un groupe d’hommes en colère, aliénés, radicalisés qui cherchent à échapper à leur situation désespérée par de méprisables actes de vengeance, même si cela implique de mettre fin à leur propre vie.

  • Un million d’Irakiens morts plus tard : le mea culpa des hypocrites du gouvernement de Blair
    http://www.brujitafr.fr/2016/07/un-million-d-irakiens-morts-plus-tard-le-mea-culpa-des-hypocrites-du-gouve

    John Prescott, numéro deux du gouvernement de Tony Blair lorsque Britanniques et Américains ont envahi l’Irak en 2003, a déploré le 10 juillet une guerre « illégale ». « Je vivrai le restant de mes jours avec la décision d’entrer en guerre et ses conséquences...

  • Les regrets de l’homme qui avait attaqué la statue de Saddam - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/995108/les-regrets-de-lhomme-qui-avait-attaque-la-statue-de-saddam.html

    L’Irakien filmé en 2003 en train de s’attaquer au marteau à une statue de Saddam Hussein lors de la chute de Bagdad aux mains des troupes américaines estime aujourd’hui que l’Irak allait mieux à l’époque du dictateur et que George W. Bush et Tony Blair devraient être traduits en justice pour avoir ruiné ce pays.

    Kadhim Hassan al-Djabouri a fait ces déclarations mercredi alors qu’en Grande-Bretagne était publié le rapport de la commission présidée par John Chilcot sur la décision du Royaume-Uni et de son Premier ministre d’alors d’entrer en guerre aux côtés des Américains contre l’Irak en 2003.
    « Je regrette d’avoir donné des coups contre la statue », dit Djabouri, chiite qui a perdu plus de dix membres de sa famille sous la dictature de Saddam Hussein, lequel appartenait à la minorité sunnite.

    (...) « J’aimerais que Saddam revienne. Il avait exécuté un bon nombre de membres de ma famille mais malgré cela, il vaut mieux que ces politiciens et dignitaires qui ont plongé l’Irak dans l’état où il se trouve », dit-il en faisant allusion aux partis politiques chiites qui dominent la vie politique du pays depuis le renversement de la dictature.

    (...) Pour Djabouri, Blair et Bush « doivent être traduits devant la justice, car avec leurs mensonges, ils ont acculé l’Irak à la ruine. Il s’est avéré qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive ».

    D’autres Irakiens, qui ont souffert sous Saddam, affichent un point de vue différent et disent leur reconnaissance envers Washington et Londres d’avoir mis fin à la dictature baassiste. « Renverser le régime de Saddam était un rêve qui s’est réalisé grâce aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne, et tous ceux qui sont d’un autre avis sont des menteurs », estime un ancien prisonnier politique, Faris Mohammed, âgé de 46 ans, qui purgeait une peine de réclusion à perpétuité à Bassorah lorsque l’invasion a eu lieu.

    Pourquoi ne peut-on pas s’empêcher de penser à la #syrie ?

  • Le rapport Chilcot accable Tony Blair mais pas l’illégalité de la guerre en Irak
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2863

    La guerre intentée en Irak en 2003, à partir de mensonges des Etats-Unis, est certainement le fait le plus marquant, dans la politique internationale. Il a débuté le nouveau millénaire comme pour désigner encore l’avenir du Monde, après la chute du Mur de Berlin et l’emprise impérialiste. Complètement controversé dans la diplomatie, cette agression américaine d’Irak a démontré l’hégémonie violente de la première puissance ainsi que l’impuissance de l’ONU… Nombreux pays ont participé aux côtés des USA pour (...)

    diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique internationale, rapports,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #Irak,_prison,_pétitions,_chiite,_sunnite,_journaliste, fait divers, société, fléau, (...)

    #diplomatie,présence,_officiels,_relations,_échanges,_politique_internationale,_rapports, #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition

  • Chilcot’s judgment is utterly damning – but it’s still not justice - George Monbiot
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/jul/06/chilcot-judgment-damning-not-justice-tony-blair-crime-aggression

    The Chilcot report, much fiercer than almost anyone anticipated, rips down almost every claim the Labour government made about the invasion and its aftermath. Two weeks before he launched his war of choice, Tony Blair told the Guardian: “Let the day-to-day judgments come and go: be prepared to be judged by history.” Well, that judgment has just been handed down, and it is utterly damning.

    Blair, along with his government and security services, Chilcot concludes, presented the severity of the threat posed by Iraq’s supposed weapons of mass destruction with “a certainty that was not justified”: in other words they sexed up the evidence. Their “planning and preparations for Iraq after Saddam Hussein were wholly inadequate”. They ignored warnings – which proved to be horribly prescient – that “military action would increase the threat from al-Qaida” and “invasion might lead to Iraq’s weapons and capabilities being transferred into the hands of terrorists”.

    Blair’s claim that the catastrophe he caused in Iraq could not have been anticipated was demolished with a statement that could serve as the motif for the whole report: “We do not agree that hindsight is required.” All the disasters that came to pass were “explicitly identified before the invasion”.

    But the most damning and consequential judgment of all was the one with which Chilcot’s statement began: “We have concluded that the UK chose to join the invasion of Iraq before the peaceful options for disarmament had been exhausted. Military action at that time was not a last resort.”

    This is as clear a statement as Chilcot was permitted to make that the war was illegal. The language he used echoes article 33 of the charter of the United Nations, which lays out the conditions required for lawful war. He has, in effect, defined the invasion of Iraq as a crime of aggression, which was described by the Nuremberg tribunal as “the supreme international crime differing only from other war crimes in that it contains within itself the accumulated evil of the whole”.

  • Chilcot delivers crushing verdict on Blair and the Iraq war
    https://www.theguardian.com/uk-news/2016/jul/06/chilcot-report-crushing-verdict-tony-blair-iraq-war

    https://www.youtube.com/watch?v=KD5r0MYqN9o

    It concludes:

    • There was no imminent threat from Saddam Hussein.

    • The strategy of containment could have been adopted and continued for some time.

    • The judgments about the severity of the threat posed by Iraq’s weapons of mass destruction – WMDs – were presented with a certainty that was not justified.

    • Despite explicit warnings, the consequences of the invasion were underestimated. The planning and preparations for Iraq after Saddam were wholly inadequate.

    • The government failed to achieve its stated objectives.

    It report also sheds fresh light on the private discussions between Blair and the US president, George W Bush, in the run-up to war.

  • The Terrorists the Saudis Cultivate in Peaceful Countries
    http://www.nytimes.com/2016/07/03/opinion/sunday/the-terrorists-the-saudis-cultivate-in-peaceful-countries.html?smid=fb-shar

    Whenever there is a terrorist attack by Muslim extremists, we look to our enemies like the Islamic State or Al Qaeda. But perhaps we should also look to our “friends,” like Saudi Arabia.

    For decades, Saudi Arabia has recklessly financed and promoted a harsh and intolerant Wahhabi version of Islam around the world in a way that is, quite predictably, producing terrorists. And there’s no better example of this Saudi recklessness than in the Balkans.

    Kosovo and Albania have been models of religious moderation and tolerance, and as the Clinton statue attests, Kosovars revere the United States and Britain for averting a possible genocide by Serbs in 1999 (there are also many Kosovar teenagers named Tony Blair!). Yet Saudi Arabia and other Gulf countries poured money into the new nation over the last 17 years and nurtured religious extremism in a land where originally there was little.

    Bien noter que ce n’est pas comme si l’opinion de Kristof m’intéresse en elle-même… en revanche, ce qui m’intéresse, c’est que même Kristof écrit des choses aussi rageuses à propos de nos amis Séoudiens dans le New York Times.

  • Outrage as war crimes prosecutors say Tony #Blair will not be investigated over Chilcot’s Iraq war report – but British soldiers could be
    http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/02/outrage-as-war-crimes-prosecutors-say-tony-blair-will-not-be-inv

    Prosecutors at the International Criminal Court will examine the Chilcot report for evidence of abuse and torture by British soldiers but have already ruled out putting Tony Blair on trial for war crimes, The Telegraph can disclose.

    The decision has outraged families of troops killed in Iraq who blame Mr Blair for engineering the war.

    Sir John Chilcot’s report will finally be published on Wednesday and is expected to strongly criticise Mr Blair’s role in the US-led invasion of Iraq in 2003.

    But in an official statement to the Telegraph, the International Criminal Court (ICC) said its prosecutors would comb through the 2.3 million word report for evidence of war crimes committed by British troops but that decision to go to war remained outside its remit.

    Fatou Bensouda ou pas, c’est pareil,
    http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160602.OBS1810/pourquoi-bush-n-a-t-il-pas-ete-juge-devant-la-cour-penale-intern

    #CPI #parodie #justice #crimes #complicité

  • Un vote sans #légitimité contre Corbyn
    http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/06/28/le-chef-des-travaillistes-britanniques-jeremy-corbyn-perd-la-confiance-de-so

    « J’ai été démocratiquement élu à la tête de notre parti pour une nouvelle politique, avec 60% des membres et sympathisants du Labour, et je ne les trahirai pas en démissionnant », a-t-il réagi mardi dans un communiqué. Et d’ajouter :

    « Le vote des députés, aujourd’hui, n’a pas de légitimité au regard des statuts »

  • Comme Mandela, Ghannouchi risque tout pour la réconciliation et la démocratie | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/comme-mandela-ghannouchi-risque-tout-pour-la-r-conciliation-et-la-d-m

    « Certains prédicateurs religieux sont membres de notre parti, a déclaré Ghannouchi. Une fois élus au Parlement, ils devront désormais choisir entre être au Parlement et cesser leur activité d’imam, ou rester imams et ne pas aller au Parlement. » Il a précisé que cet édit s’appliquerait aussi bien à lui-même – il est un prédicateur réputé – qu’à tout autre militant du parti.

    Nous lui avons demandé s’il s’agissait d’une « clause IV », c’est-à-dire une décision aussi importante que celle que Tony Blair a prise en 1994 à Blackpool en faisant pression en faveur de la suppression de la clause qui liait le Parti travailliste à la propriété de l’État sur les moyens de production et en lançant le New Labour.

    Ghannouchi a acquiescé : « Oui, nous souhaitons promouvoir un nouvel Ennahdha, renouveler notre mouvement et le placer dans la sphère politique, en dehors de toute implication avec la religion. Avant la révolution, nous nous cachions dans des mosquées, des syndicats, des organismes de bienfaisance, parce que l’activité politique réelle était interdite. Mais aujourd’hui, nous pouvons agir ouvertement en tant qu’acteurs politiques. Pourquoi devrions-nous faire de la politique dans les mosquées ? Nous devons faire de la politique ouvertement au sein du parti. »

  • La loi El Khomri en France et le manifeste Schröder-Blair
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/scbl-m30.shtml

    Les travailleurs français luttent contre un gouvernement qui se veut de « gauche » et « socialiste. » Ceci n’est ni un accident ni un malentendu. Ces quinze dernières années, ce furent principalement les sociaux-démocrates – avec l’appui des syndicats, des partis communistes et de leurs successeurs comme de nombreux groupes de la pseudo-gauche – qui ont mis en vigueur les réformes structurelles contre les travailleurs.

    Dans ce contexte, il est utile de reconsidérer le manifeste commun publié en 1999 par deux chefs de gouvernement sociaux-démocrates, le premier ministre britannique Tony Blair et le chancelier allemand Gerhard Schröder. Pratiquement toutes les attaques sociales qui ont eu lieu depuis en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Europe méridionale et en Europe de l’Est, en Grèce et actuellement en France y sont définies.

    Le manifeste de Schröder et Blair, intitulé « La voie en avant pour les sociaux-démocrates d’Europe, » appelle à transformer le « filet de sécurité des droits en tremplin vers la responsabilité individuelle. »
    Comme nous l’écrivions à l’époque sur le WSWS, le manifeste était « une liste d’atrocités sociales qui est devenue depuis le répertoire classique de la politique économique, financière et sociale européenne. Les auteurs prennent soin d’en invoquer chaque cliché : réduction des dépenses publiques ; critères d’efficacité, compétitivité et performance dans les services publics ; ajustement du système de sécurité sociale ; promotion des groupes industriels ; réduction des impôts sur les sociétés et les biens ; flexibilité… et encore plus de flexibilité. »

    Le chapitre « Une politique active du marché du travail pour la gauche » exigeait, comme l’avait résumé le WSWS, que « tous les moyens sociaux et politiques soient mis en oeuvre pour encourager la responsabilité individuelle. Le système d’imposition et les versements de prestations sociales doivent être réorganisés afin de ‘veiller à ce qu’ils fonctionnent dans l’intérêt des gens’. L’‘emploi d’insertion’ faiblement rémunéré devrait être subventionné par le gouvernement et tous ceux recevant des prestations sociales doivent être évalués selon leur capacité de subvenir à leurs propres besoins. Bref, le manifeste préconise une pression massive de l’Etat pour faire accepter les emplois à bas salaire qui, à leur tour, serviront à faire baisser les salaires en général. »

  • End of an Era: Is the British Jewish Vote for Labour in Terminal Decline? -

    The party’s current anti-Semitism crisis and the collapse of community support means it’s easy to forget that decades ago most British Jews felt that Labour was their natural home. What happened?
    Colin Shindler May 06, 2016 11:28 AM

    http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.718288

    Many Labour Jews voted for Sadiq Khan as Mayor of London with a heavy heart. Khan’s past association with unsavory Islamists who were not shy about peppering their views with anti-Semitic tropes undoubtedly jarred. Yet during the election campaign Khan went out of his way to court the Jewish community and instantly denounced the view of his predecessor, Ken Livingstone, that “Hitler supported Zionism.” However, the feeling lingers – if he changed his views once, could he now do it again when in office?

    Fifty years ago, it was all very different. Most British Jews felt that Labour was their natural home. The Conservatives, it was argued, had a streak of snobbish English anti-Semitism running through their veins. As the Conservative prime minister, Neville Chamberlain, pointed out after Kristallnacht: “No doubt the Jews aren’t a loveable people. I don’t care about them myself, but that is not sufficient to explain the pogrom.” In contrast, the British Left, together with the Jews, fought the local fascists in London’s East End in the 1930s.

    Labour leader Harold Wilson was regarded as “a friend of Israel” and even sent his son to Kibbutz Yagur to learn Hebrew. The parliamentary Labour Party boasted of between 30 and 40 Jewish members of the House of Commons – a hugely disproportionate number, given the small number of Jews in Britain (around 400,000, less than 1% of the population). Gerald Kaufman, currently “Father of the House of Commons” (its most veteran member) and now a virulent critic of Israel, was Wilson’s intermediary with the Israel Embassy, admirer of Ben-Gurion and all-round uber-Zionist.

    Wilson had been a follower of Aneurin Bevan, the acknowledged leader of the Labour Left (but never PM) in post-war Britain and the revered founder of the National Health Service. Bevan was a dyed-in-the-wool Zionist and threatened to resign from Atlee’s government because of British policy in Mandate Palestine in the 1940s. Bevan’s wife, Jennie Lee, a politician in her right and founder of Britain’s Open University, wrote after their visit to Israel in 1954:

    “They gather in their own from every kind of area, none so humble, so diseased, so illiterate, so despised and downtrodden that they are not welcome. This is the kind of passion that socialist workers everywhere who have had their own experience of victimization and of exile through poverty, should particularly understand.”

    The further left that was travelled, the more sympathetic to the Zionist experiment. Labour politicians such as Tony Benn were enthralled at the prospect of building socialism in Israel. They were deeply aware that the Allies may have won the war, but the Jews had certainly lost it. The survivors had crawled out of the camps and were constructing something unique in a promised land.

    Today’s Labour leader, Jeremy Corbyn, and indeed Livingstone himself, were members of the succeeding generation. A “New Left” that had not experienced the Shoah or lived through the rise of Israel came of age during the post-war period of decolonization. They understood the nascent Palestinian national movement in the context of other national liberation movements – and this mindset was in place before Israel’s settlement drive after the Six-Day War. The establishment of West Bank settlements merely exacerbated this outlook. The New Left was often indifferent to the right of the Jews to national self-determination. For them, Zionism was wrong, not different.

    Such a view of Israel has moved from the political periphery in the 1960s to the center of the Labour Party in 2016. Corbyn has not been a mediator in the past in bringing Israelis and Palestinians together, but a facilitator of Palestinian hasbara. Like Sadiq Khan, he has shared platforms with reactionaries and looked the other way when anti-Zionism has tipped over into anti-Semitism.

    One feature that has gone largely unnoticed in this current controversy has been the willingness of many Jewish liberals to now publicly attack the Labour Party. This would have been unthinkable a short time ago.

    While many on the Jewish Right would say “I told you so,” it is clear that there have been profound changes in the Labour Party during the last five years. For example, the pejorative term “Zios” is a recent introduction. Yet the comprehensive academic survey of the attitudes of British Jews towards Israel a few months ago indicated that an overwhelming 93% identified in some fashion with Israel. Who then are the “Zios” if not practically every British Jew?

    The Britain of 2016 is very much an operating multi-cultural society. Many of the post-war and newer immigrants identify with an anti-colonial ethos. Moreover, just as a majority of British Jews look to Israel, a majority of British Muslims identify with the Palestinians. The Muslim population of the UK is seven or eight times as large as the Jewish population and thus far more electorally significant. It’s no surprise that all political parties, especially during election campaigns, take note of this.

    The trade unions (a faction of the party with significant voting power) parachuted Ed Miliband into the Labour leadership in 2010 over the wishes of both local constituencies and the parliamentary party (who preferred his brother David). His disastrous tenure was marked by a new system of party membership which enabled an influx of hundreds of thousands. Many were young people who wished to rid Labour of the men in blue suits and return the party to its traditional values on behalf of working people. For others, this was a subtle form of entryism such that many members of the far Left found a new home. The unlikely figure of Jeremy Corbyn on Labour’s most peripheral Left was carried on a wave of messianic fervor to the leadership.

    Operation Protective Edge in 2014 was a turning point. The large number of Palestinian civilian casualties blotted out any rational explanation of the conflict. It was accentuated by instant and blanket media coverage in Britain and became a cause célèbre on the Left. The election of Corbyn last year was a psychological green light to what had been bubbling up below to overflow publicly. Social media acted as a loudspeaker. Ken Livingstone’s outburst, reminiscent of the mutterings of the white working-class far-right, was the spark that ignited the fire – and persuaded many Jewish Labour supporters to think twice about voting for Sadiq Khan.

    While undoubtedly Jews have moved to the Right as a result of a growing affluence, and the philo-Semitism of Margaret Thatcher’s long tenure, there is also a widening schism between Labour-voting Jews and the party. Anti-Semitism is a live issue now for British Jews and Jeremy Corbyn is seen as an albatross around Labour’s neck. Some two-thirds of Jewish Labour voters have deserted Labour since Tony Blair’s period in office. A Survation poll for the Jewish Chronicle which was conducted this week indicates that only 8.5 percent of British Jews would vote Labour if a general election was held tomorrow.

    Accusations of anti-Semitism and covert racism are an ideological dagger pointed at Labour’s heart, and it shouldn’t be a problem only for British Jews. While some members are being suspended and an inquiry has been established, will this be successful? Is it a political environment that is the problem or simply the opinions of a few individual members?

    Perhaps the victor in this controversy is the depth of ignorance about the Israel-Palestine conflict among party members and an indifference to inappropriate and racist language – when it’s targeted at Jews. Education doesn’t only start with the young, but also with the ignorant.

    Colin Shindler is an emeritus professor at SOAS, University of London. His book Israel and the European Left was published by Century/Bloomsbury.

  • Blair advised Kazakh leader how to present worker deaths | The Times

    http://www.thetimes.co.uk/tto/news/uk/article4734573.ece?CMP=OTH-gnws-standard-2016_04_17

    Le délicieux Tony Blair conseille le dictateur tueur d’ouvriers.

    #beurk

    On a distant stretch of Caspian Sea coastline in western Kazakhstan, the plans for a tourist resort called Kenderli are nothing if not ambitious.

    Local officials envisage 22 hotels, three golf courses, a water park, shopping centres and a marina for luxury yachts, catering for 600,000 people a year, in as little as five years’ time.

    #blair #kazakhstan

  • Gaddafi warned Blair his ousting would ’open door’ to jihadis | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2016/jan/07/gaddafi-warned-blair-of-threat-from-opening-door-to-al-qaida

    Muammar Gaddafi warned Tony Blair in two fraught phone conversations in 2011 that his removal from the Libyan leadership would open a space for al-Qaida to seize control of the country and even launch an invasion of Europe.

    The transcripts of the conversations have been published with Blair’s agreement by the UK foreign affairs select committee, which is conducting an inquiry into the western air campaign that led to the ousting and killing of Gaddafi in October 2011.

    In the two calls the former British prime minister pleaded with Gaddafi to stand aside or end the violence. The transcripts reveal the gulf in understanding between Gaddafi and the west over what was occurring in his country and the nature of the threat he was facing.
    Bomb kills dozens at Libyan police training centre
    Read more

    In the first call, at 11.15am on 25 February 2011, Gaddafi gave a warning in part borne out by future events: “They [jihadis] want to control the Mediterranean and then they will attack Europe.”

    In the second call, at 3.25pm the same day, the Libyan leader said: “We are not fighting them, they are attacking us. I want to tell you the truth. It is not a difficult situation at all. The story is simply this: an organisation has laid down sleeping cells in north Africa. Called the al-Qaida organisation in north Africa … The sleeping cells in Libya are similar to dormant cells in America before 9/11.”

    Utile rappel de RT espagnol ce matin.

    #libye

  • Manuel Valls monte au créneau pour soutenir l’écrivain Kamel Daoud
    http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/03/02/manuel-valls-monte-au-creneau-pour-soutenir-l-ecrivain-kamel-daoud_4875380_1

    Le collectif d’universitaires lui avait notamment reproché de véhiculer des « clichés orientalistes éculés » en réduisant les musulmans à une entité homogène et « d’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme ».

    Manuel Valls dénonce mercredi le « réquisitoire » dressé par ces intellectuels, qui « au lieu d’éclairer, de nuancer, de critiquer » condamnent « de manière péremptoire ». A l’inverse, le premier ministre salue la réflexion « personnelle, exigeante et précieuse » de l’écrivain algérien, auteur du livre primé Meursault contre-enquête.

    « Entre l’angélisme béat et le repli compulsif, entre la dangereuse naïveté des uns – dont une partie à gauche – et la vraie intolérance des autres – de l’extrême droite aux antimusulmans de toutes sortes –, il nous montre ce chemin qu’il faut emprunter », juge M. Valls.

    Curieusement, la « montée au créneau » de Valls en faveur de Kamel Daoud n’a pas été signalée sur SeenThis.

    Je suggère au Premier ministre de s’en prendre également aux quatre universitaires (des femmes en plus, c’est à n’y rien comprendre !) qui persistent et resignent dans cette abominable « #culture_de-l'excuse » qu’est le #sociologisme !

    http://www.jadaliyya.com/pages/index/23967/the-taharrush-connection_xenophobia-islamophobia-a

    We are scholars who have been analyzing and participating in activism on public sexual violence in Egypt and xenophobia in Europe over the past ten years. This article is born out of a deep concern regarding these media and official portrayals of sexual harassment and assault, using Cologne as a specific case. Beginning 10 January 2016 media portrayals of the Cologne sexual harassment and assaults deployed the notion of taharrush (“harassment” in Arabic) to establish a connection between these attacks and the collective sexual assaults against women protesters in Egypt since 2011. The term taharrush has been widely used by Western media and German authorities to portray collective sexual violence as a practice that originates from the Middle East and North Africa and is thus foreign to German and European culture. By connecting Cologne with Egypt in a highly misrepresented way, the media has been able to justify a racist platform against the continued acceptance of migrants and refugees coming to Europe.

    (...) This culture of sexual violence is purportedly underpinned by a “great paradox” in this region, where sex “determines everything that is unspoken” yet “desire has no outlet,” as Kamel Daoud notes in his 12 February New York Times op-ed, “Sexual Misery in the Arab World.” Accordingly, the resulting misery “descend[s] into absurdity and hysteria,” which positions Middle Eastern and North African populations as exhibiting an unruly hypersexuality that ostensibly helps to explain the events of Cologne on New Year’s Eve.[2]

    The connection made between the sexual assaults in Cairo and Cologne as a practice imported from the Middle East and North Africa into Europe by an undifferentiated refugee mass found further traction in the Charlie Hebdo cartoon claiming that Aylan Kurdi, the three-year-old Syrian refugee whose family was seeking asylum in Europe and whose body washed ashore in Turkey after their boat capsized in the Mediterranean, would be a “groper” had he lived. Through the body of the male Syrian refugee, and by rendering indistinguishable the Egyptian and the Syrian contexts, the media not only presented an essentialized image of Arab/Muslim men but also promoted the more troublesome idea of an inherent biological compulsion among such men to become sexual deviants.

    (...) The framing of sexual harassment in Europe as imported by immigrant populations and as linked to some generalized notion of Arab culture is powerful. It makes possible the kind of racist rhetoric that reproduces and reinforces a European sense of self as defender and protector of human rights (notably women’s rights and the rights of minorities). Meanwhile, it also projects an image of Europe as distinct from, and superior to, the culture of the migrants and refugees now flooding its borders seeking asylum from conflicts and structural inequalities resulting from decades of western interventions in the Middle East and North Africa. Here, Europe is positioned as a civilized site of tolerance and freedom, an idea underpinned by elements of the ideology that supports the “war on terror:” the notion that Muslim women need to be saved from a misogynistic culture imposed by “dangerous” Muslim men.[5]

    The idea of European superiority and of oppressive Arab men has helped to legitimize imperialist military interventions like the war in Afghanistan, exemplified in statements likeLaura Bush’s orCherie Blair’s, who justified this war as a fight for the rights and dignity of women. In similar fashion, with the increase in migration from predominantly Muslim countries, European women are also positioned as under threat from ‘dangerous’ Arab men, made all the more explicit in the recent publication on 16 February of the Polish right-wing magazine wSieci with the cover title “Islamic Rape of Europe” and illustrated with an image of a woman wrapped in the European flag, her blond hair pulled and her white body grabbed by brown hands. In particular, since the summer of 2015, stories of sexual violence and forced prostitution in refugee shelters and of sexual assaults in German towns, all of them supposedly perpetrated by refugee men, have circulated in online media, echoed by far-right blogs and news pages. This representation ignores that many refugees are escaping from wars in Afghanistan and Iraq, in which successive European and American governments have been the primary aggressors, and which Tony Blair has admitted played a role in the rise of ISIS. Culturalist explanations of these sexual assaults therefore help to further legitimize, but also to conceal, violent and exclusionary foreign/domestic policies in relation to people from the Middle East and North Africa.

    (...) Conclusions

    The Cologne sexual harassment and assaults can never be excused, regardless of the origins of their perpetrators. However, it is imperative to deconstruct the racist rhetoric that has singularly ascribed such forms of sexual violence to Middle Eastern and North African men, highlighting the politics this rhetoric obscures. Sexual violence has been both decontextualized and instrumentalized in Egypt and Germany in parallel ways, through slightly different means but with similar ends. In both contexts, the underlying intent of the politicization of sexual violence has been to deter and discredit either protesters in the case of Egypt, or migrants and refugees in the case of Germany and Europe. This politicization of sexual violence allows particular political actors, parties and movements to exclude those they denote as “other.” Instead of creating an environment free of impunity for sexual violence, such politicization continues to silence the voices and struggles of women whose experiences and activism are rendered invisible in the political arena. Therefore, it becomes far more important to pay attention to the forms of sexual violence that women across Europe regularly suffer and the daily struggles of groups seeking to combat such violence. Only then might it be possible to better understand and more appropriately respond to the sexual harassment and assaults that occurred in Cologne and other locales in Europe.

    In addition, there is a critical need to discuss how the Cologne incidents have elided the very complex and long-standing situation of discriminations faced by migrant and refugee populations in Europe. More nuanced and detailed analyses are required to better understand Europe’s insecurities with respect to its minority populations and the deployment of technologies for constructing knowledge and policing that continually position migrants and refugees as a potentially criminal entity prone to such collective sexual assaults. Within this context, the politicization of sexual violence is not concerned with women, per se, but is singularly geared toward obscuring the voices of migrants and refugees that have long been making their way into Europe. It invalidates their experiences of poverty and war, obfuscates their need for assistance as a result of the role that Europe–as well as the US–have played in generating the politico-economic conditions and conflicts that precipitate im/migration, and dehumanizes them as people deserving opportunities to live safe and fulfilling lives.

    #migrants #réfugiés #cologne #culture_du_viol

    • Il reconnaît enfin l’existence de l’#islamophobie !

      « Entre l’angélisme béat et le repli compulsif, entre la dangereuse naïveté des uns – dont une partie à gauche – et la vraie intolérance des autres – de l’extrême droite aux antimusulmans de toutes sortes –, il nous montre ce chemin qu’il faut emprunter. »

  • Les dix casseroles de Vinci, bétonneur de Notre-Dame-des-Landes
    http://reporterre.net/Les-dix-casseroles-de-Vinci-betonneur-de-Notre-Dame-des-Landes

    Il est le deuxième groupe de BTP au monde. Et champion français du béton, concessionnaire d’autoroutes, de parkings, de stades, d’aéroports. Il veut saccager la zone humide de Notre-Dame-des-Landes. Mais Vinci, c’est aussi une liste, non exhaustive, de dossiers destructeurs de l’environnement. Et de juteux arrangements financiers. Source : Reporterre

    • Le lobby des majors du BTP est le principal initiateur et défenseur du partenariat public-privé (PPP). En France, plus 90 % des PPP de plus de 40 millions d’euros sont partagés par Bouygues, Vinci et Eiffage qui, par ces partenariats, renforcent également leur présence à l’international.

      Depuis 2004, ce partenariat, initié et porté essentiellement par les « libéraux », est présenté comme la solution idéale pour réaliser des grands projets de travaux publics lorsque l’État ou les collectivités locales n’ont pas les moyens de leur financement, de leur construction, de leur entretien et de leur maintenance.

      Ce partenariat concerne aussi bien les stades, les piscines, les universités, les musées, l’éclairage publique, les canaux, les lignes ferroviaires, les autoroutes que les ministères, les hôpitaux, les prisons, etc.

      L’État, ou la collectivité, paye un loyer sur un long terme au groupement privé attributaire du contrat. Et si une entreprise privée est prête à s’engager dans un PPP sur le long terme, c’est que ce partenariat n’est pas intéressant pour la collectivité.

      Des projets pharaoniques, mégalomaniaques voire inutiles, des bâtiments surdimensionnés, des contrats mal négociés, des clauses dissimulées, des formules juridiques contraignantes et des financements aléatoires, des procédures d’attribution onéreuses, des risques réels d’entente et de collusion, des coûts sous-évalués ou dissimulés, des recettes surestimées, des frais financiers élevés, des marges importantes et l’absence d’une réelle concurrence, une rentabilité incertaine, des imprévus à la charge des collectivité, un remboursement sur des dizaines d’années avec les risques que comporte un engagement sur le long terme avec des sociétés privées, une facture qui revient souvent au double - voire au triple de l’investissement réel, un endettement masqué, la main-basse sur des services essentiels à la population, des impôts locaux en augmentation, des investissements futurs hypothéqués... voici quelques unes des joies cachées de l’opaque partenariat public-privé initié à l’origine par les gouvernements de la très libérale Thatcher et le travailliste Tony Blair.

      Vinci et Notre-Dame-des-Landes :

      Un aéroport inutile pour l’agglomération de Nantes à deux heures de Paris en TGV. Un coût de 550 millions d’euros et un loyer versé par l’État au groupe VINCI pendant de nombreuses années. La grande question : qui a défini les besoins pour cet aéroport ?

      L’aspect le plus surprenant de cette convention, car il est inhabituel dans ce genre de concession, c’est la subvention versée par l’État et les collectivités locales : 246 millions d’euros soit près de 44 % du montant total (plate-forme aéroportuaire, tour de contrôle et accès routier). Dans ce genre de partenariat, le concessionnaire ne reçoit généralement aucune subvention car il se rémunère sur les usagers (taxes d’aéroport, loyers des commerces, parkings). Vinci ne pouvait-il pas se payer tout seul cet aéroport ? Une broutille pour un groupe qui fait des milliards de chiffre d’affaires chaque année. On est en droit de se demander pourquoi il a fallu lui apporter une aide pour mener ce projet. Est-ce un signe que le groupe habitué à de tels investissements n’imagine pas celui-ci rentable ?
      Pour faire passer la pilule auprès des élus, notamment PS et PC, une clause de « retour à meilleure fortune » a été ajoutée. Si d’aventure Vinci arrivait à dégager un bénéfice de l’exploitation du futur aéroport, il reverserait alors aux collectivités locales une partie de cet excédent brut d’exploitation. Celui-ci étant basé sur des prévisions de trafic et de bénéfices très élevées, il y a peu de chance que les collectivités revoient la couleur de leur argent... NPA

      Quant à la rentabilité dégagée dans le cadre de ce contrat de concession, elle permettrait de rémunérer les actionnaires à 12 %.
      En cas d’arrêt des travaux de l’aéroport, Corinne Lepage signale que :

      le coût pour l’Etat serait la totalité de la rémunération prévue jusqu’à la fin de la concession avec une actualisation. Il semblerait d’après le plan de financement que la rémunération des actionnaires soit de l’ordre d’onze millions d’euros par an, selon les calculs de Mediapart.

      > Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Un contrat en béton pour Vinci - NPA
      https://npa2009.org/node/36172

      > Notre-Dame-des-Landes : l’Etat coincé par ses concessions à Vinci, par Corinne Lepage
      http://rue89.nouvelobs.com/blog/corinne-lepage/2012/12/18/notre-dame-des-landes-letat-coince-par-ses-concessions-vinci-229218

      > Attac 16 : Notre Dame des Landes : un PPP juteux pour VINCI
      http://local.attac.org/attac16/spip.php?article65

      >D’autres exemples de PPP : PPP... Le bonheur est dans le prêt
      http://zec.hautetfort.com/archive/2014/12/09/ppp-le-bonheur-est-dans-le-pret-5507015.html

      #Partenariat_Public-Privé #PPP #Notre-Dame-des-Landes

  • Isis: In a borderless world, the days when we could fight foreign wars and be safe at home may be long gone

    Isis was quick to understand a truth the West must now confront: that the national borders imposed by colonial powers 100 years go are becoming meaningless, says Robert Fisk

    What really manifested itself that year, I now believe, was a much more deeply held Arab conviction; that the very institutions that we in the West had built for these people 100 years ago were worthless, that the statehood which we had later awarded to artificial nations within equally artificial borders was meaningless. They were rejecting the whole construct that we had foisted upon them. That Egypt regressed back into military patriarchy – and the subsequent and utterly predictable Western acqiescence in this – after a brief period of elected Muslim Brotherhood government, does not change this equation. While the revolutions largely stayed within national boundaries – at least at the start – the borders began to lose their meaning.

    Isis has weirdly replicated this gruesome policy. However many atrocities in Europe have been committed by men who have supposedly been “radicalised” in Syria, the killers have usually been local proxies; British Muslims in the UK, French Muslims who were citizens of France or residents of Belgium. The significance of this – that Isis clearly intends to provoke a civil war within Europe, especially between France’s huge Algerian-origin Muslims and the police and political elite of France – has been spoken of in whispers. Indeed, much of the media coverage of the Paris massacres has often avoided the very word Muslim.

    But that’s what George W Bush and Tony Blair told us before marching into the graveyard of Iraq in 2003. We are always declaring ourselves “at war”. We are told to be merciless. We must invade “their” territory to stop them invading ours. But the days are long gone when we can have foreign adventures and expect to be safe at home. New York, Washington, Madrid, London, Paris all tell us that. Perhaps if we spoke more of “justice” – courts, legal process for killers, however morally repugnant they may be, sentences, prisons, redemption for those who may retrieve their lost souls from the Isis midden – we would be a little safer in our sceptered continent. There should be justice not just for ourselves or our enemies, but for the peoples of the Middle East who have suffered this past century from the theatre of dictatorships and cardboard institutions we created for them – and which have helped Isis to thrive.

    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/isis-in-a-borderless-world-the-days-when-we-could-fight-foreign-wars-
    #Etat-nation #ISIS #EI #Etat_islamique #Etat_national #frontières #post-colonialisme #colonialisme #nations_imaginaires #justice
    cc @reka

    • Pourvu qu’il n’ait pas raison...

      The significance of this – that Isis clearly intends to provoke a civil war within Europe, especially between France’s huge Algerian-origin Muslims and the police and political elite of France – has been spoken of in whispers

      #guerre_civile