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  • Rebondissement dans l’affaire qui éclabousse Lula au Brésil
    ATS - Publié lundi 10 juin 2019 - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/rebondissement-laffaire-eclabousse-lula-bresil

    Le site « The Intercept » a publié dimanche des informations explosives sur la manière dont les responsables de l’enquête anticorruption Lavage express ont tenté d’empêcher l’ex-président Lula de revenir au pouvoir

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    How and Why The Intercept Is Reporting on a Vast Trove of Materials About Brazil’s Operation Car Wash and Justice Minister Sergio Moro
    Secret Brazil ArchivePart 1
    Glenn Greenwald, Leandro Demori, Betsy Reed -
    June 9 2019,
    https://theintercept.com/2019/06/09/brazil-archive-operation-car-wash

    Secret Brazil Archive Part 2
    Glenn Greenwald, Victor Pougy - June 9 2019
    https://theintercept.com/2019/06/09/brazil-car-wash-prosecutors-workers-party-lula

    A massive archive exclusively provided to the Intercept confirms long-held suspicions about the politicized motives and deceit of Brazil’s corruption investigators.

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    Glenn Greenwald
    ‏@ggreenwald - 19:03 - 9 juin 2019
    https://twitter.com/ggreenwald/status/1137827553618608129
    #Brésil #Lula

  • Bruxelles en mouvements n°300 - Mai-juin 2019
    http://www.ieb.be

    Ce numéro a été coordonné par Gautier Briade, Sarah De Laet, Maud Marsin et Andreas Stathopoulos. Illustrations de Philippe Meersseman.
    • Introduction : 286 + 300 = 40 ans d’histoire et de luttes urbaines
    • Planification urbaine & rapports de force sociopolitiques
    • Le Carré des Chardons restera-t-il un espace vert ?
    • Protéger et valoriser l’îlot industriel Citroën à la place de l’Yser
    • Le goût du G ?
    • La guerre des tours
    • Bruxelles, la marque qui tue la mort !
    • Le capitalisme vert est-il une bonne affaire du point de vue social ?
    • IEB et les mobilisations citoyennes : le Quartier Midi
    • La Cityvision, un choix citoyen
    • Réapproprier les espaces publics : pour mieux dominer ?
    • Voyage au centre commercial : la bulle financière

    Éditorial
    • Le journal de l’A-bruxellisation !

    DOSSIER : Il était 300 fois
    Dans ce numéro anniversaire, nous vous proposons de (re)découvrir une série de textes parus au cours de ces deux décennies. Ces textes nous paraissent intéressants par leur actualité persévérante, par l’éclairage qu’ils peuvent apporter à des processus actuels, ou encore pour ce qu’ils peuvent nous dire de l’évolution d’Inter-Environnement Bruxelles (IEB), fédération de comités de quartier et de groupes d’habitants.
    C’est aussi la preuve par 300 que le travail mené par les habitant·e·s et les associations – même s’il s’apparente parfois à celui de Sisyphe et qu’il est parsemé de réussites ou d’échecs –, se révèle bien nécessaire pour préserver la qualité de vie des Bruxellois·e·s et donner forme à une ville qui répond aux besoins de toutes et tous.

    Liste des points de dépôt De bonnes adresses
    Bruxelles en mouvements est distribué dans une série de lieux bruxellois.
    Anderlecht
    • Bibliothèque communale, rue du Chapelain, 1-7.
    • Centre culturel Escale nord, rue du Chapelain, 1-7.
    • Campus CERIA, avenue Emile Gryson, 1.
    • Ecole Ouvrière Supérieure, route de Lennik, 808.
    • Boutique culturelle, rue Van Lint, 16.
    • Centre d’entreprises Euclides, rue du Chimiste, 34-36.
    • CuroHall, rue Ropsy Chaudron, 7.
    • Les Pissenlits, chaussée de Mons, 192.
    • Union des locataires, Chaussée de Mons, 213.
    • Syndicat des locataires, square Albert Ier, 22.
    • Cosmos, rue Docteur de Meersman, 14.

    Bruxelles-Ville – Laeken
    • Bibliothèque Bockstael, boulevard Emile Bockstael, 246.
    • Maison de la Création, place Bockstael.
    • Maison de Quartier Espace S, rue de la Comtesse de Flandre, 4.
    • Maison de Quartier Mellery, rue Mathieu Desmaré, 10.
    • Cité Modèle - Maison de Quartier, avenue des Citronniers, 61.
    • Maison de la Création / Centre culturel BXL Nord, rue du Champ de l’Eglise, 2.
    • Maison de Quartier Willems, chaussée de Wemmel, 37.
    • Bruxelles BRAVVO, rue Moorslede, 54.
    • Parckfarm, parc de Tour et Taxis.

    Bruxelles-Ville – Neder-Over-Heembeek
    • Maison de la Création NOH, place Saint-Nicolas.
    • Maison de Quartier Rossignol, chemin du Rossignol, 18-20.

    Bruxelles-Ville – Pentagone
    • Point-Culture, rue Royale, 145.
    • Facultés universitaires Saint-Louis, boulevard du Jardin Botanique, 43.
    • Bozar, rue Ravenstein, 23.
    • NOVA, rue d’Arenberg, 3.
    • A la Mort Subite, rue Montagne-aux-Herbes-Potagères, 7.
    • Tropismes, Galerie du Roi, 11.
    • HOB, place de la Monnaie, 6.
    • Quartier Latin, place des Martyrs, 13.
    • El Metteko, boulevard Anspach, 88.
    • Le Coq, rue Auguste Orts, 14.
    • Halles Saint-Géry, place Saint-Géry.
    • Centre culturel des Riches Claires, rue des Riches Claires, 24.
    • Bibliothèque, rue des Riches Claires, 24.
    • Fin de siècle, rue des Chartreux, 9.
    • Den Teepot, Rue des Chartreux, 66.
    • Ligue des Droits de l’Homme, rue du Boulet, 22.
    • Onthaal Café, rue du Vieux Marché aux Grains, 5.
    • Passa porta, rue Antoine Dansaert, 46.
    • De Markten, Rue du Vieux Marché aux Grains, 5.
    • Centre Dansaert, rue d’Alost, 7.
    • Micromarché, quai à la Houille, 9.
    • KVS – Koninklijke Vlaamse Schouwburg, KVS Box, quai aux Pierres de Taille, 9.
    • Bruxelles Nous Appartient, rue de Laeken, 119.
    • Théâtre National, boulevard Emile Jacqmain, 111.
    • La Ferme du Parc Maximilien, quai du Batelage, 2.
    • Café Boom, rue Pletinckx, 7.
    • Académie des Beaux-Arts, rue du Midi, 144.
    • Centre Bruxellois d’Action Interculturelle – CBAI, avenue de Stalingrad, 24.
    • Bruxelles Laïque, avenue de Stalingrad, 8.
    • Pêle-mêle, boulevard Lemonnier, 55.
    • IHECS, rue de l’Etuve, 58.
    • Au Soleil, rue du Marché au Charbon, 86.
    • Recyclart, rue des Ursulines, 25.
    • Marché bio, rue des Tanneurs, 58-62.
    • Archives de la Ville de Bruxelles, rue des Tanneurs, 65.
    • Il est une fois, rue du Chevreuil, 20.
    • Chaff, place du Jeu de Balle, 21.
    • L’imaginaire, place du Jeu de Balle.
    • Warm water- L’eau chaude, rue des Renards, 25.
    • Pianocktail, rue Haute, 304.
    • Le 88 asbl, rue Haute, 88.

    Etterbeek
    • Bibliothèque néerlandophone, avenue d’Audergem, 191.
    • Atelier 210, chaussée Saint-Pierre, 210.
    • ATD Quart-Monde Belgique asbl, avenue Victor Jacobs, 12.
    • Centre culturel Senghor, Chaussée de Wavre, 366.
    • Bibliothèque Hergé, avenue de la Chasse, 211.
    • Maison Médicale Maelbeek, rue de l’Etang, 131.
    • Habitat et Rénovation, rue Gray, 81.
    • Maison de quartier Chambéry, rue de Chambéry, 24-26.

    Forest
    • Brass, avenue Van Volxem, 364.

    Ixelles
    • Horloge du Sud, rue du Trône, 141.
    • Bibliothèque Mercelis, rue Mercelis.
    • CIVA, Rue de l’Ermitage 55.
    • Le Pantin, Chaussée d’ixelles 355.
    • Mundo-B, rue d’Edimbourg, 26.
    • Varia, rue du Sceptre, 78.
    • ERG, rue du Page, 80.
    • Peinture fraîche, place de la Trinité.
    • Pêle-mêle, chaussée de Waterloo, 566.
    • Ecole AS IESSID, rue de l’Abbaye, 26.
    • Point Culture - Médiathèque ULB, Campus du Solbosch.
    • ULB - PUB, avenue Paul Héger, 42.
    • Gracq, rue de Londres, 15.
    • Maison des Solidarités, rue du Viaduc, 133.
    • La Cambre, place Eugène Flagey, 19.
    • Bike paradise, rue Américaine, 101.
    • Maison de la Paix, rue Van Elewyck, 35.
    • Point Culture - Médiathèque ULB, Campus de la plaine.
    • La Cambre, Abbaye de la Cambre.
    • La Cambre, avenue Louise.

    Jette
    • Centre Armillaire, boulevard de Smet de Naeyer, 145.
    • Bibliothèque Mercier, place Cardinal Mercier, 10.
    • Café Excelsior, rue de l’Eglise Saint-Pierre, 8.
    • Rouf-Ressourcerie Textile , chaussée de Wemmel, 37.
    • Maison médicale Antenne Tournesol, rue Henri Werrie, 69.
    • Maison médicale Esseghem, rue Esseghem, 24.

    Molenbeek-Saint-Jean
    • Maison des Cultures, rue Mommaerts, 4.
    • Centre communautaire Maritime, rue VandenBoogaerde, 93.
    • La Raffinerie, rue de Manchester, 21.
    • La Fonderie, rue Ransfort, 27.
    • Café de La Rue, rue de la Colonne, 30.
    • Centrum West asbl, rue de Menin, 42.
    • La Rue, rue Ransfort, 61.
    • Buurthuis Bonnevie, rue Bonnevie, 40.
    • Maison de quartier Heyvaert, quai de l’Industrie, 32.
    • Maison médicale Norman Béthune, rue Piers, 68.
    • RBDH (Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat), quai du Hainaut, 29.

    Saint-Gilles
    • Les 3 frères, place Morichar.
    • La Boule d’Or, avenue du Parc, 116.
    • Brasserie de l’union, Parvis de Saint-Gilles, 55.
    • Brasserie Verschuren, Parvis de Saint-Gilles, 11.
    • Maison du livre, rue de Rome, 24.
    • Centre culturel J. Franck, chaussée de Waterloo, 94.
    • Manuka, rue du Fort, 1.
    • De Piano Fabriek, rue du Fort, 35A.
    • Smart , rue Émile Féron, 70.
    • Cafétéria Village Partenaire, rue Fernand Bernier, 15.

    Saint-Josse
    • Radio Panik, rue Saint-Josse, 49.
    • Amazone asbl, rue du Méridien, 10.
    • Bibliothèque communale de Saint-Josse, rue de la Limite, 2.
    • GSARA, rue du Marteau, 26.
    • FABRIK , rue de la Commune, 62.
    • Filigranes, avenue des Arts.
    • Théatre de la vie, rue Traversière, 45.
    • Ateliers Mommen, rue de la charité.
    • Haecht 51-53, chaussée de Haecht, 51-53.

    Schaerbeek
    • Ecole de promotion sociale, rue de la Poste, 111.
    • CVB, rue de la Poste, 111.
    • L’âne vert - L’âne fou, rue Royale Sainte-Marie, 11.
    • Halles de Schaerbeek, rue Sainte-Marie, 13.
    • Bar du Gaspi, Chaussée de Haecht, 309.
    • Le Barboteur, avenue Louis Bertrand, 23.
    • Les idées à la pelle, avenue Louis Bertrand, 25.
    • Centre Culturel de Schaerbeek, rue de Locht, 91/93.
    • Soleil du Nord, place Gaucheret, 20.
    • Maison médicale Le Noyer, avenue Félix Marchal, 1a.

    Uccle
    • Candelaershuys, avenue Brugmann, 433.
    • Bibliothèque communale, rue du Doyenné, 64.
    • La Roseraie, chaussée d’Alsemberg, 1299.
    • Bibliothèque communale flamande, rue de Broyer, 27.
    • Ecole des Arts, avenue De Fré, 11.
    • Coté Village, chaussée d’Alsemberg, 895.
    • Centre culturel d’Uccle, rue Rouge, 47.
    • ISTI, rue J. Hazard, 34.
    • Centre Montjoie, chaussée de Waterloo, 935.

    Watermael-Boitsfort
    • Espace Delvaux, rue Gratès, 3.
    • Bibliothèque communale, rue des Trois-Tilleuls, 32.
    • Psylophone, rue de l’Hospice communal, 90.
    • La Vénerie, place Antoine Gilson, 3.

    Woluwe-Saint-Lambert
    • Cook & Book, avenue Paul Hymans, 251.
    • Le 75, avenue J.-Fr. Debecker, 10.
    • Chantier du Temps Libre, cours Paul Henri Spaak, 1.

    Abonnez-vous à Bruxelles en mouvements

    http://www.ieb.be/Abonnez-vous-a-Bruxelles-en-mouvements

    Vous pouvez souscrire à un abonnement annuel en nous faisant parvenir vos coordonnées.
    Le montant annuel de l’abonnement pour les particuliers est de 24 euros à verser sur notre compte : IBAN BE33 2100-0902-0446 / BIC GEBABEBB .
    L’abonnement comprend, si vous le souhaitez, l’envoi chaque semaine par courrier électronique, de l’« Inventaire des enquêtes publiques en Région de Bruxelles-Capitale ».
    Offres valables en Belgique. Pour les autres types d’abonnement, nous contacter : Inter-Environnement Bruxelles.

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  • Fekhar – La mort qui donne à voir – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/06/08/fekhar-la-mort-qui-donne-a-voir

    Qui sait ? que savons-nous ? sur notre horizon sombre, 

    Que la création impénétrable encombre 

    De ses taillis sacrés, 

    Muraille obscure où vient battre le flot de l’être, 

    Peut-être allons-nous voir brusquement apparaître 

    Des astres effarés. [Victor Hugo] 

    Il y a des arbitraires qui crient plus fort que d’autres, parce qu’ils préviennent contre des dérives et des arbitraires beaucoup plus grands. La mort de Fekhar est de ces morts qui, par leur irruption, chaque Algérien doit gémir à fendre l’âme, parce qu’elle révèle les obstacles et les résistances à accepter encore le changement ; mais elle révèle en même temps les raisons profondes pour lesquels nous devons inexorablement inventer un nouveau « jeu politique », à partir de ces capacités collectives nouvelles dont ce mouvement est l’expression. 

    Ce changement, Fekhar l’a voulu jusqu’à la fin. Aujourd’hui, Fekhar est mort, sans aucun doute, mais sa mort nous invite à conjurer la fatalité : le temps est venu pour nous débarrasser des vieilleries du fatalisme pour construire un Etat de droit, un pays viable, débarrassé de ses vieux démons. Le fatalisme n’a pas d’autre sens, dans pareilles circonstances, que celui de la « complicité ». Entre ceux qui ont peur du changement et ceux qui ne veulent pas de changement du tout, la distance est très mince. 

    Nous n’avons pas besoin des discours qui s’inspirent des mécaniques de pensée qui, une fois reçues, ne font que perpétuer la situation dans laquelle nous nous trouvons. Avec ces idées ordinaires, ordinairement construites, l’on se retrouvera fatalement dans des conflits éternels. Nous avons besoin de poser les vrais problèmes ; nous n’avons pas besoin de ressasser les évidences. Les Algériens ont payé de lourds tributs, depuis des décennies, dans l’espoir de connaître un jour le parfum de la liberté et de la démocratie, pour accepter de revenir fatalement à la case départ comme un éternel retour. 

    La mort de Fekhar était un mal évitable, qu’importe à chacun ce qu’il aurait pu/dû faire pour l’éviter. S’il y a quelque chose qu’elle nous fait revivre aujourd’hui comme une sempiternelle ritournelle, c’est bien cette image familière des « morts faciles », des étincelles de vie et des passions éteintes par un coup de décision. Mais elle nous montre le chemin pour construire un vrai Etat de droit dans lequel aucune mort ne doit être indifférente, aucune revendication, aussi petite soit-elle, ne doit passer inaperçue. Elle nous rappelle cependant que la force d’un Etat ne se mesure pas à la force de la répression, mais à la force de ses institutions sociales dont la justice est leur première qualité. Si le monopole de la « violence symbolique » légitime est le propre d’un État, elle ne doit pas être dirigée sciemment contre le citoyen pour l’atteindre dans ses droits civiques, ses libertés. Ce citoyen doit avoir une protection assurée (fondée sur la justice) contre toutes les formes d’exactions, parce qu’être libre dans une société juste, c’est aussi avoir le droit de ne pas être d’accord avec les idées de l’autre, qu’il soit chef d’Etat, président d’un parti ou imam. 

    Ces indications suffisent normalement pour poser le problème crucial de la justice qui s’invite au centre de cette problématique cruciale du changement comme une erreur dans un processus de raisonnement. Car aucune société n’est organisée si elle n’est pas fondée pour assurer le bien-être de la communauté, sur les principes de la justice qui arbitrent les conflits et les différentes visions de ses membres. Il faut donc laisser les prophétismes aux prophètes et chercher plutôt à construire un vrai Etat de droit, en construisant une problématique à partir des vrais problèmes de la réalité politique, économique et sociale (comme celui de la justice). Les analyses politiques ne travaillent pas les évidences, mais les problèmes et les paradoxes.

    par Hakim Hessas*

    *Docteur en sciences du langage, de l’EHESS, Paris – Chercheur au Laboratoire 3L.AM-ANGERS | UPRES EA 4335 – Langues. Littérature. Linguistique des universités d’Angers et du Mans 

    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5277580

  • Premiers chiffres économiques publiés par la Banque centrale vénézuélienne depuis 2017.
    • PIB divisé par 2 en 3 ans
    • importations divisées par 4 en 6 ans
    • prix à la consommation : +862,6% en 2017
    +130 060% en 2018
    +1 047% de janvier à avril 2019_

    BCV : Inflación acumulada de 2019 es de 1.047 % - Diario Primicia
    https://primicia.com.ve/economia/bcv-inflacion-acumulada-de-2019-es-de-1-047

    El Banco Central de Venezuela (BCV) informó que la inflación acumulada entre enero y abril de 2019 es de 1.047 %.

    El ente publicó las cifras oficiales de la economía del país este martes.

    La última vez que lo hizo fue en 2017.

    Según los datos, hubo una caída en las importaciones del 77,5 % durante el periodo 2012-2018, mientras que el Producto Interno Bruto (PIB) bajó 47,1 % entre el III Trimestre de 2015 y el III Trimestre del año 2018.

    En tanto, la variación del Índice de Precios al Consumidor (Inpc) culminó el 2017 en 862,6 % y 130.060 % al cierre de 2018.

  • Zabou Breitman : « Dès que ça devient trop sérieux, j’ai toujours envie de déconner »
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/05/26/zabou-breitman-des-que-ca-devient-trop-serieux-j-ai-toujours-envie-de-deconn

    Comédienne, réalisatrice, metteuse en scène, Zabou Breitman, 59 ans, multiplie les projets au théâtre et au cinéma. Son premier film d’animation, Les Hirondelles de Kaboul, d’après le roman de Yasmina Khadra, coréalisé avec Eléa Gobbé-Mévellec, vient d’être présenté au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard. Parallèlement, son spectacle enchanteur, Logiquimperturbabledufou, est actuellement repris au théâtre du Rond-Point. A la rentrée, Zabou Breitman mettra en scène La Dame de chez Maxim, de Feydeau, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Elle fait aussi partie des cinq candidats à la succession d’Irina Brook à la direction du Théâtre national de Nice.


    Je ne serais pas arrivée là si…

    Si je n’avais pas eu des parents si particuliers, si atypiques. Un papa très cultivé, issu d’une famille bourgeoise de médecins originaire de Russie, devenu comédien et scénariste. Une mère originaire du Québec, issue d’une famille pauvre de onze enfants, qui a eu une éducation catholique raide, dure, et avait un désir de se sauver, un désir de liberté. C’était une révoltée. Elle rêvait d’être comédienne, a été premier prix de conservatoire à Québec. Lui, après la guerre, avait envie de voyager. Il est parti au Canada, est tombé amoureux et s’est marié avec ma mère. Tous deux étaient en rébellion contre leur famille, ils se sont échappés. Et tous deux étaient très féministes. Mon père me disait tout le temps : « Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas faire les mêmes trucs qu’un garçon. » Grâce à lui, je sais fabriquer plein de choses et j’ai tout lu.

    Tout ?

    Tous les genres : de la science-fiction à la bande dessinée, de Gotlib, Hara Kiri, Charlie Hebdo à la comtesse de Ségur, Les Trois Mousquetaires, Jules Verne, Victor Hugo. Mon père me répétait : « Ce qui compte, ce n’est pas ce que tu lis, mais que tu lises. » Je ne serais pas arrivée là si je ne m’étais pas énormément ennuyée. On avait quitté Paris, je me suis retrouvée dans un prieuré du XIIIe siècle, enfant unique, avec personne. Alors je lisais beaucoup. J’ai tellement lu que je n’arrive plus à lire. Mes parents m’ont fabriquée de tout ce qu’ils étaient : lui plutôt Courteline, Feydeau, Hugo, Racine, Shakespeare, elle, plutôt Goldoni et Tchekhov.

    Lors de votre discours à la cérémonie des Molières en 2018, vous avez dit, en parlant de vos parents, que « le métier les avait abandonnés »…

    Parce que je ne serais pas arrivée là si, après le grand succès qu’ont connu mes parents avec le feuilleton télévisé Thierry la Fronde – écrit par mon père et dans lequel ma mère jouait le rôle de la compagne du héros –, il n’y avait pas eu leur échec. Oui, ils ont été abandonnés. Et cet échec a été fondamental dans ma construction.

    Que s’est-il passé ?

    En 1968, ils ont été extrêmement actifs. A tort ou à raison, ils étaient purs et durs. Ma mère suivait, un peu dans la soumission. Enfant, j’ai baigné dans l’engagement politique. Des organisations comme Secours rouge, Comité Gavroche… J’ai pleuré quand ma mère m’a annoncé que la Sorbonne avait été reprise. Cet élan était beau, mais, quand vous voyez vos parents détruits par ça et que, pour finir, parce qu’ils n’ont plus de travail, vous vous retrouvez à vivre dans un truc pas chauffé, il y a une désillusion. Ils ont lâché et ont été lâchés. Mais je n’en souffrais pas vraiment. Pourtant il y avait des Noëls où il n’y avait rien. J’étais plus triste pour eux que pour moi.

    Ces parents si particuliers, qu’est-ce qu’ils vous ont le plus appris ?

    Mon père me disait : « Ce qui compte, c’est l’histoire horizontale. Quand tu as une date, regarde ailleurs dans le monde à la même date ce qui s’est passé. C’est comme cela que tu comprendras l’histoire. » Ma mère, elle, était plus en retrait. Comme tous les gens qui ont été brimés dans leur enfance, elle ne se sentait pas légitime. Sa beauté était son garde-fou, son arme. Elle me parlait des femmes, lisait les romancières. Je ne me rendais pas compte qu’il fallait lutter, ça m’est apparu bien plus tard. Elle me disait régulièrement : « Tu as de la chance. » Et cela m’exaspérait. Mais oui bien sûr, j’ai de la chance d’avoir toujours été autorisée et libre. Mais je ne l’ai pas compris avant qu’elle meure dans la misère, détruite.

    Quelles étaient vos envies durant votre jeunesse, vous projetiez-vous dans un univers artistique ?

    Non, pas du tout. J’ai été une bonne élève jusqu’à 13 ans, puis j’ai lâché l’affaire. Je m’emmerdais lors des dissertations. Grâce à ma mère, qui gardait tout, j’en ai retrouvé une, dont le sujet était : « Partir, c’est mourir un peu. » A la fin de mon devoir, j’avais écrit une histoire drôle : au Moyen Age, on laissait les gens dans les cachots, on les torturait, et ces martyrs finissaient par mourir, se décomposer. Moralité : « Martyr, c’est pourrir un peu ! » Cela amusait mon père ! Ma mère, c’était plutôt : « Quand même, tu exagères. » Mais j’ai toujours aimé les histoires drôles. Parce que j’adore la disjonction. Dans tout ! La disjonction permet de jouer avec le lecteur ou le spectateur, elle suscite la connivence. Dès que ça devient trop sérieux, j’ai toujours envie de déconner. On a le droit, c’est l’esprit humain.

    Pourquoi être allée passer cette audition pour une émission pour enfants, « Récré A2 » ?

    Parce que je n’avais pas d’argent. J’étais en fac, il me fallait un petit boulot. Une dame qui avait participé à Thierry la Fronde et qui travaillait sur Antenne 2 a dit à mon père que Jacqueline Joubert (directrice de l’unité jeunesse) recrutait. Donc j’y suis allée. Le surnom de Zabou vient de Récré A2. Mes parents l’utilisaient souvent et comme il y avait déjà une Isabelle dans l’émission, on a opté pour Zabou, persuadés que cela plairait aux enfants. Je m’amusais beaucoup à écrire mes sketchs.

    C’est grâce à la télé que vous allez faire du cinéma ?

    Jacky, avec qui je travaillais dans Récré A2, était copain avec Ramon Pipin du groupe Odeurs. C’est lui qui m’a incité à passer l’audition du film Elle voit des nains partout ! (1982). Mais je ne me suis jamais dit que j’avais trouvé ma voie. Tout n’est qu’une succession de choses, tout le temps.

    Mais il y a eu quand même un moment capital, votre rencontre avec Roger Planchon. Ce rôle d’Angélique qu’il vous a donné dans « George Dandin », de Molière, a été, avez-vous dit, un « détonateur »…

    Je ne pense pas qu’il existe de détonateur. Il n’y a que des choses qui font écho. Ce que disait Planchon m’inspirait tellement ! Rétrospectivement, il a été capital. Planchon était venu me voir jouer La Vie à deux, de Dorothy Parker, adaptée par Agnès de Sacy. Après le spectacle, il me propose un rôle. Je lui dis : « Oui, mais c’est pour quoi ? » Il m’explique qu’il s’agit d’Angélique dans George Dandin. Je lui réponds : « Pardon, mais on peut tellement s’emmerder dans le classique, on ne comprend pas toujours ce qui s’y dit. » J’étais totalement inconsciente ! Il me sourit et réplique, la main sur le cœur : « Alors on va faire en sorte de ne pas s’emmerder. » Quelle classe ! Ensuite, j’allais à toutes les répétitions, même celles où je ne travaillais pas. Juste pour l’écouter. Quand je n’y arrivais pas, il me disait : « Ce n’est pas grave, ce n’est pas encore passé au cœur. Laisse faire. » Je comprends encore mieux aujourd’hui à quel point tout ce qu’il disait était fondamental.

    Isabelle Breitman, Zabou et finalement Zabou Breitman, pourquoi avez-vous décidé d’ajouter votre patronyme à votre nom de scène ?

    Mon père avait choisi Jean-Claude Deret, du nom de sa mère, ce que faisaient beaucoup d’acteurs à l’époque. Et puis, au sortir de la guerre, Jean-Claude Deret, cela faisait moins juif que Breitman. En 1983, alors que je tourne l’ineffable Gwendoline, de Just Jaeckin, je fais des photos sur le tournage, et, sur les conseils d’un ami, je les vends à France Soir magazine. Jean-Marie Cavada, alors responsable de Parafrance, le distributeur du film, m’appelle et m’explique qu’il y avait une exclusivité avec une agence photo. Catastrophée, je m’excuse mais il me dit à plusieurs reprises : « Vous avez fait ça pour l’argent. » Je réponds non et je sens un petit venin arriver. Il ajoute : « Ça ne m’étonne pas, c’est quoi votre vrai nom déjà ? » J’ai senti comme un poison dans le corps, j’ai eu mal au ventre. J’ai refusé direct d’être victime, j’ai repensé à mon grand-père paternel juif, mais profondément laïque. Jamais je ne m’étais vue juive, sauf ce jour-là. J’ai rétorqué : « Pardon ? ! » Il a poursuivi : « Je me comprends très bien. »

    Je ne voulais pas en parler. Cela a mis dix ans avant que je le raconte, lors d’une interview, à André Asséo. Quand l’article est paru, Cavada a fait un scandale, des démentis. Je m’en fous. Je sais ce qui s’est passé, ce qui s’est dit très exactement. Et j’ai repris mon nom : Zabou Breitman. Cela a été un acte volontaire, la décision la plus forte que j’ai prise. La première fois que j’ai vu mon nom écrit entièrement sur une affiche a été pour La Jeune Fille et la mort, d’Ariel Dormant.

    Votre carrière est très éclectique, il est difficile de vous ranger dans une case. Est-ce assumé ?

    C’est assumé et involontaire. J’aime faire plein de choses, je n’y peux rien. Au lieu de rester à « ce serait bien de faire ça », je le fais ! Je suis toujours partante et fonctionne beaucoup à l’instinct. Pourquoi ne ferions-nous pas ce qu’on a envie de faire ? Mais le syndrome de la bonne élève, rendre un beau truc, reste très fort. Je lutte et travaille pour y arriver. Je suis bordélique dans ma vie mais obsessionnelle dans le travail.

    « Des gens », « Se souvenir des belles choses », « Logiquimperturbabledufou », d’où vous vient votre attirance pour ces histoires aux êtres fragiles, empêchés ?

    C’est peut-être dû au rythme de ma vie. J’ai eu une enfance extraordinaire, puis la fracture épouvantable vécue par mes parents a sans doute laissé des traces. Par exemple, ce qui me rend dingue, c’est l’approximation dans l’exécution, que les gens ne soient pas extrêmement appliqués à faire bien quelque chose. Parce qu’à ce moment-là on est dans le cynisme, dans l’absence de l’être humain. Pourquoi s’appliquer autant alors qu’on va tous crever ? Mais parce que, précisément, on peut le faire. Le gâchis me lamine. Au « bon, ben, tant pis », je réponds tout le temps, « non, tant pis pas ». J’adore me dire « si, c’est possible » et me battre pour faire les choses.

    Votre premier film en tant que réalisatrice, « Se souvenir des belles choses », vous l’avez écrit avec votre père et avez obtenu le César de la meilleure première œuvre…

    Avec mon père, on a toujours écrit ensemble. Mais quand j’ai reçu le César, je ne l’ai même pas nommé, même pas remercié. Je m’en suis voulu. J’en suis encore malade. Peut-être est-ce parce qu’il disait souvent « Ah, tu es bien ma fille », comme si je ne faisais rien par moi-même. Peut-être ai-je voulu lui mettre une petite pâtée, lui rendre la monnaie de sa pièce !

    En 2012, vous bousculez, avec Laurent Lafitte, l’antenne de France Inter avec l’émission parodique sur la santé « A votre écoute, coûte que coûte ».

    Avec Laurent, on a fait Des Gens, pièce tirée de deux documentaires de Raymond Depardon. Je l’avais repéré lors d’un tournage avec Gilles Lellouche. Il avait beau avoir un tout petit rôle, je me disais : « Mais il est dingue cet acteur ! » Puis il a fait son one-man-show extraordinaire, Laurent Lafitte, comme son nom l’indique. On est devenus très amis et un jour, Philippe Val, alors directeur de France Inter, voit son spectacle et lui propose une carte blanche. Mais Laurent avait une idée autour d’une émission de service et me la propose. Nous avons commencé à écrire. On s’est tout permis ! On a tellement ri ! Le standard a explosé plusieurs fois !

    Avez-vous toujours ce besoin de mener un projet ?

    Oui, absolument. Mon père disait toujours : « Si on n’a pas de projet, on meurt. » A chaque projet, je pense très fort à lui. Particulièrement pour Logiquimperturbabledufou, il aurait adoré.

    Que ce soit contre l’homophobie ou contre les violences conjugales, vous n’hésitez pas à vous engager. Qu’est-ce qui vous pousse ?

    Quand j’étais petite, mon père m’expliquait : « Tu noteras toujours que la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie et la misogynie ont les mêmes ressorts d’intolérance. » Cela m’a marquée. Si je peux faire quelque chose, il faut être là. Mais à cause de ce que j’ai vécu enfant, confrontée à la politique beaucoup trop jeune, j’aborde les choses différemment. L’engagement c’est aussi jouer, faire un film. Tout compte, tout est politique. L’engagement, c’est une attitude générale.

  • Victoria Nuland, US midwife to Maidan-2014, denied visa to Russia — RT World News
    https://www.rt.com/news/460124-victoria-nuland-denied-visa-russia

    Former US diplomat Victoria Nuland, best known for distributing cookies to protesters during the US-backed 2014 Maidan coup in Ukraine, has found out she was on a visa blacklist as she sought to enter Russia.

    The former US ambassador to NATO and assistant secretary of state for Eurasia is best known for supporting the coup that ousted the government in Kiev, and dismissing the concerns of Washington’s European allies about meddling in Ukraine (“F*** the EU”) in the same conversation she mentioned bringing then-VP Joe Biden to “midwife this thing.”

  • Nanterre, du bidonville à la cité
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2019/05/12/nanterre-du-bidonville-a-la-cite-par-victor-collet

    Le livre de Victor Collet n’est pas une énième narration des conditions de vie dans les bidonvilles, c’est une étude socio-historique qui s’attaque à des pans jusque-là négligés : comment la présence des bidonvilles a-t-elle contribué à redéfinir la ligne du PCF sur l’immigration ? Quelles ont été les actions des groupes locaux militants de gauche ? Collet retrace une histoire de luttes et de rencontres en une balade urbaine jalonnée d’archives inédites et de photographies.

    #Claude_Guillon #Victor_Collet #Agone #livre #mémoires_sociales #banlieue #Nanterre

  • Les Antilles françaises enchaînées à l’esclavage (3/4) : Un passé qui ne passe pas
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/les-antilles-francaises-enchainees-a-lesclavage-34-un-passe-qui-ne-pas


    "Nous avons l’impression d’emmerder les Français avec notre histoire..." Jacqueline Jacqueray, présidente du Comité International des Peuples Noirs. Malgré la politique de l’assimilation, le traumatisme de l’esclavage perdure.
    Mémorial du Morne de la Mémoire,1480 noms donnés à des esclaves libérés après 1848

    Il y a une méconnaissance totale de l’#esclavage aujourd’hui, parce que dès l’#abolition, on a mis en place un mécanisme de l’#oubli. Ce qui prend le relais entre 1848 et 1946, c’est le thème de l’#assimilation. C’est-à-dire nous sommes français depuis 300 ans. René Bélénus

    Le 23 mai 1998, 40 000 Martiniquais, Guadeloupéens, Africains, Guyanais et Réunionnais défilaient de la République à la Nation. Une date qui ouvrait, 150 ans après le décret d’abolition de Victor Schoelcher, un début de prise de conscience en France. Au même moment, Lionel Jospin prononçait son fameux « Tous nés en 1848 », qui jetait le trouble au sein d’une #communauté_antillaise meurtrie par des décennies de silence...

    Pendant la grande marche de 1998, le mot d’ordre était : penser à nos parents qui ont vécu le martyr de l’esclavage colonial. Nous avons fait cette marche silencieuse et nous étions 40 000. Emmanuel Gordien

    Il faudra attendre 2001 pour que la traite négrière soit reconnue comme un #crime_contre_l'humanité (#loi_Taubira) et 2006 pour qu’une journée commémorative (le 10 mai) voit le jour... Mais face à l’étendue du crime, les stèles et les journées du souvenir ne suffisent pas...

    Lorsque vous dites à quelqu’un qu’il est esclave, vous lui supprimez sa généalogie et son histoire. Nous ne sommes pas des descendants d’esclaves, nous sommes des descendants d’africains réduit en esclavage et qui ont été déportés et ça c’est fondamental, ça change tout. Jacqueline Jacqueray

    Les séquelles, tant du côté des descendants d’esclaves qu’au sein de la société antillaise, sont toujours bien vivaces...

    #Antilles #Antilles_françaises #racisme

  • L’idole du crépuscule | castagne
    http://hyperbate.fr/castagne/2019/04/18/juan_branco_idole_du_crepuscule

    Je me suis un peu moqué de la paranoïa du sémillant journaliste-avocat-activiste2, et franchement, ce dernier donne le bâton pour se faire battre, avec des révélations comme celle qui est contenue dans le tweet qui suit : si les médias parlent du subit regain de succès du Notre Dame de Paris de Victor Hugo, juste après l’incendie de la cathédrale du même nom, ce n’est pas parce que c’est intéressant, c’est un prétexte pour ne pas parler du succès de son livre à lui, Crépuscule. Dans le patois de ma région on appelle ça « avoir le melon ».

    #livre #Juan_Branco

  • Impact cosmique majeur il y a 12 800 ans
    Les preuves géologiques et paléontologiques découvertes dans le sud du Chili appuient la théorie selon laquelle un impact cosmique majeur s’est produit il y a environ 12 800 ans.

    Lorsque James Kennett, professeur émérite de géologie à l’Université de Santa Barbara, et ses collègues ont entrepris il y a plusieurs années d’examiner les signes d’un impact cosmique majeur survenu vers la fin du Pléistocène, ils ignoraient l’ampleur de l’effet climatique projeté.

    « C’est beaucoup plus extrême que ce que je pensais quand j’ai commencé ce travail », a noté Kennett. « Plus le travail a été fait, plus il semble être extrême. »

    Il parle de l’hypothèse du « Younger Dryas Impact », qui postule qu’une comète fragmentée s’est écrasée sur la Terre il y a près de 12 800 ans, provoquant des changements climatiques rapides, des extinctions de mégafaune, une diminution soudaine de la population humaine et des changements culturels ainsi que des incendies de forêt étendus. L’hypothèse suggère un mécanisme possible de déclenchement des changements brusques du climat à cette époque, en particulier un refroidissement rapide de l’hémisphère Nord, appelé Younger Dryas , au milieu d’une tendance générale au réchauffement naturel et à la fonte des inlandsis, mise en évidence par des changements dans les fossiles. et record de sédiments.

    Controversée dès le moment où elle a été proposée, cette hypothèse continue encore à être contestée par ceux qui préfèrent attribuer le renversement final du Pléistocène à des causes terrestres. Mais Kennett et ses fidèles piliers de l’hypothèse d’impact du Younger Dryas Boundary (YDB) ont récemment reçu un élan important : la découverte d’un très jeune cratère d’impact de 31 km de large sous la calotte glaciaire du Groenland. ils croient peut-être être l’un des nombreux fragments de comètes qui ont touché la Terre au début du Younger Dryas .

    Maintenant, dans un article publié dans la revue Nature Scientific Reports, Kennett et ses collègues, dirigés par le paléontologue chilien Mario Pino, présentent une nouvelle preuve d’un impact cosmique, cette fois très au sud de l’équateur, qui conduirait probablement à la combustion de biomasse, au changement climatique et extinctions de mégafaunales il y a près de 13 000 ans.

    « Nous avons identifié la couche YDB aux hautes latitudes de l’hémisphère sud, à près de 41 degrés au sud, près de la pointe de l’Amérique du Sud », a déclaré Kennett. Il s’agit d’une extension majeure de l’événement de la BDY. "La grande majorité des preuves à ce jour, at-il ajouté, a été retrouvée dans l’hémisphère Nord.

    Selon Kennett, cette découverte a débuté il y a plusieurs années lorsqu’un groupe de scientifiques chiliens étudiant les couches de sédiments d’un site paléontologique et archéologique du Quaternaire bien connu, Pilauco Bajo, a reconnu les changements connus pour être associés à un événement d’impact de la YDB. Ils comprenaient une couche de « tapis noir », vieille de 12 800 ans, qui coïncidait avec la disparition des fossiles de mégafaune du Pléistocène sud-américain, un changement brusque de la végétation régionale et une disparition des artefacts humains.

    « Parce que la séquence de ces événements ressemblait à ce qui avait déjà été décrit dans les documents de YDB pour l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest, le groupe a décidé d’analyser les mandataires liés aux impacts à la recherche de la couche YDB », a déclaré Kennett. Cela a donné la présence de sphérules microscopiques interprétées comme ayant été formées par fusion en raison des températures extrêmement élevées associées aux chocs. La couche contenant ces sphérules présente également des concentrations maximales en platine et en or, et des particules de fer natif que l’on trouve rarement dans la nature.

    « Parmi les sphérules les plus importantes figurent celles qui sont riches en chrome », a expliqué Kennett. Les sphérules du site Pilauco contiennent un taux inhabituel de chrome, élément non présent dans les sphérules à impact YDB de l’hémisphère Nord, mais en Amérique du Sud. « Il se trouve que les roches volcaniques du sud des Andes peuvent être riches en chrome, et ces roches ont fourni une source locale pour ce chrome », a-t-il ajouté. « Ainsi, les objets cométaires doivent avoir également frappé l’Amérique du Sud. »

    Kennett a noté que d’autres éléments de preuve, qui concordaient avec la documentation antérieure et actuelle de la région par les scientifiques chiliens, indiquaient une « très grande perturbation de l’environnement à environ 40 degrés de latitude sud ». Celles-ci comprenaient un événement de combustion de la biomasse important mis en évidence, entre autres, par du micro-charbon de bois et des signes de combustion dans des échantillons de pollen prélevés au niveau de la couche d’impact. « C’est de loin le plus grand événement de brûlure dans cette région que nous voyons dans cet enregistrement qui s’étend sur des milliers d’années », a déclaré Kennett. De plus, a-t-il poursuivi, l’incendie coïncidait avec le moment des principaux incendies liés à la BDY en Amérique du Nord et en Europe occidentale.

    Les couches sédimentaires de Pilauco contiennent un précieux récit de pollen et de graines qui montrent un changement de caractère de la végétation régionale, preuve d’un climat en mutation. Cependant, contrairement à l’hémisphère Nord, où les conditions sont devenues plus froides et plus humides au début du Dryas plus jeune, l’inverse s’est produit dans l’hémisphère Sud.

    « Les assemblages de plantes indiquent que la végétation est passée de conditions humides et froides à Pilauco à des conditions chaudes et sèches », a déclaré Kennett. Selon lui, les ceintures climatiques zonales atmosphériques se sont déplacées « comme une bascule », avec un mécanisme synergique, apportant le réchauffement de la planète.

    dans l’hémisphère nord alors même que l’hémisphère Nord a connu un refroidissement et une expansion de la glace de mer. Selon Kennett, la rapidité - dans quelques années - du changement climatique est mieux attribuée aux changements des systèmes atmosphériques liés aux impacts, plutôt qu’aux processus océaniques plus lents.

    Entre-temps, l’impact avec ses principaux effets sur l’environnement, y compris le brûlage, aurait contribué à l’extinction de la mégafaune locale du Pléistocène sud-américain - y compris des paresseux géants, des chats à dents de sabre, des mammouths et des gomphotheres semblables à des éléphants - ainsi que la fin de la culture semblable à la culture Clovis dans le nord, at-il ajouté. La quantité d’os, d’artefacts et de champignons associés à la mégafaune qui étaient relativement abondants dans le sol du site de Pilauco a décliné précipitamment au niveau de la couche d’impact, indiquant une perturbation locale majeure.

    La distance de ce site YDB récemment identifié - à environ 6 000 kilomètres du site bien étudié le plus proche d’Amérique du Sud - et sa corrélation avec les nombreux sites de l’hémisphère Nord « étend considérablement l’ampleur de l’impact de la YDB », a déclaré Kennett. Les preuves sédimentaires et paléo-végétatives recueillies sur le site de Pilauco sont conformes aux précédentes études séparées menées par des scientifiques chiliens, qui indiquent une brûlure généralisée et des changements climatiques soudains dans la région aux alentours du début de la YDB. Cette nouvelle étude renforce encore l’hypothèse selon laquelle un impact cosmique aurait déclenché les conditions atmosphériques et océaniques du Dryas plus jeune, a-t-il déclaré.

    « C’est une preuve supplémentaire que le début du climat du Dryas plus jeune est un événement mondial extrême, avec des conséquences majeures sur la vie animale et la vie humaine de l’époque », a déclaré Kennett. « Et cette section Pilauco est conforme à cela. »

    Sedimentary record from Patagonia, southern Chile supports cosmic-impact triggering of biomass burning, climate change, and megafaunal extinctions at 12.8 ka | Scientific Reports
    https://www.nature.com/articles/s41598-018-38089-y

    #Préhistoire #12800BP #Météorite #Climat

    Mario Pino, Ana M. Abarzúa, Giselle Astorga, Alejandra Martel-Cea, Nathalie Cossio-Montecinos, R. Ximena Navarro, Maria Paz Lira, Rafael Labarca, Malcolm A. LeCompte, Victor Adedeji, Christopher R. Moore, Ted E. Bunch, Charles Mooney, Wendy S. Wolbach, Allen West, James P. Kennett. Sedimentary record from Patagonia, southern Chile supports cosmic-impact triggering of biomass burning, climate change, and megafaunal extinctions at 12.8 ka. Scientific Reports, 2019; 9 (1) DOI: 10.1038/s41598-018-38089-y

  • L’adieu aux cathédrales
    http://www.dedefensa.org/article/ladieu-aux-cathedrales

    L’adieu aux cathédrales

    L’historien américain Victor Davis Hanson, un conservateur activiste et “musclé” (il fut un temps proche des neocons, lors des premières aventures de l’Irak et de l’Afghanistan), donne quelques appréciations sur l’incendie de Notre-Dame et surtout sur les perspectives de reconstruction. Hanson est un spécialiste de l’histoire militaire et culturelle, avec un grand intérêt pour l’Antiquité et les périodes marquées par une forte affirmation de la tradition (notamment le Moyen-Âge, et par conséquent “le Temps des Cathédrales”). Ce sont quelques mots mais ils ont le tranchant et le vif des pensées les plus audacieuses et les plus vraies par conséquent, – puisque, dans notre temps d’extraordinaire conformisme à la bienpensance (“conformisme du conformisme” si l’on veut), “la sagesse, c’est (...)

  • CppCast Episode 195: fmt with Victor Zverovich
    http://isocpp.org/feeder/?FeederAction=clicked&feed=All+Posts&seed=http%3A%2F%2Fisocpp.org%2Fblog%2F2

    Episode 195 of CppCast the first podcast for C++ developers by C++ developers. In this episode Rob and Jason are joined by Victor Zverovich to discuss the fmt modern formatting library and the proposal to bring it to C++20.

    CppCast Episode 195: fmt with Victor Zverovich by Rob Irving and Jason Turner

    About the interviewee:

    Victor Zverovich is a software engineer at Facebook working on the Thrift RPC framework. Before joining Facebook in 2016, he worked for several years on modeling systems for mathematical optimization. He is an active contributor to open-source projects, an author of the fmt library and the ISO proposal P0645 to add a new formatting facility to (...)

    #News,Video&_On-Demand,

  • fmt with Victor Zverovich
    http://cppcast.libsyn.com/fmt-with-victor-zverovich

    Rob and Jason are joined by Victor Zverovich to discuss the fmt modern formatting library and the proposal to bring it to C++20. Victor Zverovich is a software engineer at Facebook working on the Thrift RPC framework. Before joining Facebook in 2016, he worked for several years on modeling systems for mathematical optimization. He is an active contributor to open-source projects, an author of the fmt library and the ISO proposal P0645 to add a new formatting facility to C++. News eclipsecon: Docker Container Build/Run/Debug Support for C/C++ Projects Professional, zero-cost setup for C++ projects (1 of N) In-Editor Documentation for Cmake in Visual Studio Understanding when not to std::move in C++ Announcing CPPP - Paris 2019 Victor Zverovich @vzverovich Victor Zverovich’s (...)

    http://traffic.libsyn.com/cppcast/cppcast-195.mp3?dest-id=282890

  • Sagas, épopées, récits fondateurs : de Gilgamesh à Njáll le Brûlé (2/3) : Légendaires, héroïques ou familiales : les #sagas_islandaises
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/emission-speciale-consacree-a-notre-dame-de-paris


    Quand les sagas islandaises ont-elles été écrites ? Pourquoi leur écriture s’interrompt-elle brutalement au XIVe siècle ? Comment et par qui ont-elles été portées à notre connaissance ? Voici quelques unes des questions qu’Emmanuel Laurentin et Victor Macé de Lépinay posent à François Emion, maître de conférences en études nordiques à l’Université Paris-Sorbonne, spécialiste de la Scandinavie médiévale, Marie Mossé, professeure agrégée de lettres et Hanna Steinunn Thorleifsdottir, maîtresse de conférences en langue, littérature et civilisation islandaises à l’Université de Caen Normandie.

    #histoire #fabrique_de_l'histoire

  • #Notre-Dame : après les flammes, la reconstruction - France Culture
    https://www.franceculture.fr/dossiers/notre-dame-les-flammes-et-les-larmes

    Un énorme incendie a dévoré la cathédrale Notre-Dame de Paris, dans la soirée de lundi 15 avril. Après l’intervention de plus de 400 pompiers, les autorités ont annoncé que la structure était « sauvée et préservée dans sa globalité ». Mais les dégâts, encore à évaluer, sont considérables. Monument historique, monument symbolique, la cathédrale est un emblème de la France, qui a inspiré architectes, écrivains -et pas seulement Victor Hugo- et cinéastes. Ce désastre pose aussi la question de la gestion du #patrimoine et de l’ambition de la #politique_culturelle. Dossier .

    #architecture #art #histoire_de_l'art

    Quelques liens du dossier :
    Avant Notre-Dame, 4 destructions par les flammes de #chefs-d'oeuvre du patrimoine
    https://www.franceculture.fr/histoire/avant-notre-dame-4-destructions-par-les-flammes-de-chef-doeuvres-du-pa

    Notre-Dame : faut-il reconstruire la #cathédrale à l’identique ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/notre-dame-faut-il-reconstruire-la-cathedrale-a-lidentique

    La #science au secours de Notre-Dame
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-mardi-16-avril-2019

    Le patrimoine est-il le parent pauvre de la politique culturelle ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/du-grain-a-moudre-emission-du-mardi-16-avril-2019

  • Notre-Dame : déferlement de cléricalisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/michel-pinault/blog/160419/notre-dame-deferlement-de-clericalisme

    Le dramatique incendie de Notre-Dame à peine maîtrisé, nous assistons à un déferlement -prévisible - de cléricalisme. Les journalistes médiatiques, le plus souvent sans faire preuve d’une once de culture historique, et les éditorialistes commentateurs triés sur le volet, du Figaro à Challenge, rivalisent : l’occasion est trop belle !

    Derrière eux, les Arnaud et les Pinault annoncent des « dons » prodigieux - on peut parier qu’Auteuil-Neuilly-Passy vont se mobiliser - pour contribuer à la « grande souscription nationale » aussitôt annoncée par Jupiter soudain converti en Saint-Louis, bâtisseur de cathédrales.

    Le journal Le Monde va jusqu’à écrire : « La cathédrale a résisté aux nazis, elle ne va pas nous lâcher maintenant » ! Drôle de façon de réécrire l’histoire.

    Comme on le sait, Notre-Dame n’a pas résisté aux nazis et l’Église catholique a été depuis le début et jusqu’à la dernière heure, pétainiste à fond.
    Le cardinal Suhard, archévêque de Paris, anti-communiste et anti-gaulliste, était résolument du côté du régime de Vichy, il était opposé à toute forme de résistance contre l’occupant. Le 26 août 1944, il lui a été interdit d’accueillir le général de Gaulle à Notre-Dame, lors de la messe de Te Deum. Il a été consigné dans ses appartements. C’est tout dire !

    Ce cardinal-archevêque avait accueilli la tournée triomphale de Pétain en avril 1944, et avait également présidé aux obsèques nationales du collaborateur en chef, Philippe Henriot, antisémite notoire, fondateur de la Légion et dirigeant de la Milice, exécuté en juin 1944 par la Résistance.
    Il avait négocié avec l’amiral Darlan, le ministre de l’Éducation nationale, Jérôme Carcopino1 et le ministre de l’Intérieur, Pierre Pucheu, un système de financement de l’école privée catholique, par des subventions de l’État (juillet 1941). Ces subventions étaient réparties par les préfets, dans chaque département. Un horaire commode d’enseignement religieux facultatif fut aussi instauré dans l’enseignement public.

    Le cardinal Baudrillard voyait dans "la noble entreprise" menée par l’Allemagne nazie une "nouvelle croisade". Comme l’archevêque de Paris, il a condamné « les appels à la violence et les actes de terrorisme, qui déchirent aujourd’hui le pays, provoquent l’assassinat des personnes et le pillage des demeures » (appel des évêques de février 1944).

    Aucun prélat n’a rallié Londres pendant la guerre. Si certains d’entre eux ont couvert des actes de Résistance ou même appuyé la Résistance, si bien sûr des catholiques ont été des résistants (Témoignage chrétien a été créé dans la Résistance), l’Église dans son ensemble est restée fidèle à Pétain jusqu’au bout.
    Inutile d’évoquer, en plus, le rôle bien connu du Pape Pie XII pendant la Seconde Guerre mondiale....

    Laisser entendre que Notre-Dame ait résisté aux nazis, laisse rêveur…

    Tout le siècle précédant ces épisodes avait été marqué par les luttes entre l’Église et la République. Monarchiste tant que cela a été possible, hostile à la démocratie, l’Église a dénoncé et combattu l’esprit et le projet de la Révolution française.
    Elle a tout fait pour préserver son emprise sur les jeunes esprits, obtenant des régimes conservateurs successifs (Restauration, Second Empire) le rétablissement et la préservation de ses privilèges en matière d’enseignement, elle a combattu de toutes ses forces l’enseignement laïc, public et obligatoire ; elle s’est opposée à l’éducation des filles. Elle s’est constamment opposée à toutes les formes d’émancipation, suffrage universel, luttes des prolétaires contre le patronat « de droit divin », droits des femmes, divorce, contraception, interruption de grossesse. J’en passe.

    Quand on dit « l’Église », il faut préciser le clergé, depuis la tête – le Pape – jusqu’à chaque curé de chaque paroisse, en passant par les ecclésiastiques (évêques, archevêques, cardinaux), les ordres et les congrégations, le catéchisme, l’immense presse confessionnelle, le culte des saints (Sainte-Vierge, Jeanne d’Arc, Bernadette Soubirous, Thérèse de Lisieux), les processions publiques, les cérémonies officielles. D’où le nécessaire anticléricalisme républicain, d’où le combat jamais achevé pour la laïcité et pour la séparation de l’Église et de l’État, comme condition de la libération de la population vis à vis de la tutelle religieuse.

    La réaction reste, en France, alignée sur ce que l’Église a de plus conservateur. Celle-ci reste, pour les élites privilégiées, l’ultime garant de l’ordre moral et social - comme l’armée et, de nos jours, les médias dominants qui se moquent comme d’une guigne que la majorité des Français sont sans affiliation religieuse. Pour ces raisons, pour les progressistes, plus que jamais, « l’anticléricalisme, c’est l’asepsie », comme on disait, dans les milieux républicains qui n’étaient pas encore majoritaires et se mobilisaient dos au mur, dans les années 1900.

    Notre-Dame, cette enclume plantée au cœur de l’île de la Cité, a longtemps symbolisé le pouvoir ecclésiastique aussi bien que le pouvoir royal. Quoi qu’il en soit de sa beauté architecturale portant l’empreinte du génie de ses constructeurs et du travail des milliers d’ouvriers qui l’ont édifiée, quoi qu’il en soit de l’œuvre de Victor Hugo qui a voulu magnifier sa dimension populaire, son caractère symbolique écrasant - qu’on a si bien su imiter et renouveler en édifiant le Sacré-Cœur - ne se laisse pas ignorer. Elle reste un lieu dont les puissants qui viennent s’y faire consacrer - souvenons-nous de la messe pour Mitterrand - usent et abusent pour signifier qu’ils restent les maîtres.

    • « Tout va au grand corps qui est là et qui brûle sous nos yeux. »

      https://www.youtube.com/watch?v=hg1QscTzwLo

      Athées ou croyants, Notre-Dame est notre cathédrale commune. Le vaisseau, la nef qui nous porte tous sur le flot du temps. Et je crois que nous l’aimons de la même façon. Il y a ceux pour qui la main de Dieu est à l’œuvre dans l’édification de ce bâtiment. Mais ils savent que si elle y parait si puissante, c’est sans doute parce que les êtres humains se sont surpassés en mettant au monde Notre-Dame. Et d’autres, ceux qui connaissent le vide de l’Univers privé de sens et l’absurde de la condition humaine, y voient par-dessus tout cette apothéose de l’esprit et du travail de milliers de femmes et d’hommes durant deux siècles et depuis plus de huit cent ans. Ils ressentent ce que la cathédrale a signifié depuis sa première heure, quand elle n’était encore qu’un plan, et à l’instant où fut planté le clou d’or d’où seront tirées toutes les lignes et commencés tous les calculs.

      Bien sûr, Notre-Dame accueille tout le monde, et la foi catholique l’anime. Mais elle n’appartient à personne ou bien seulement à tout le monde, comme les pyramides du plateau de Gizeh. Tout le monde, c’est-à-dire la cohue sans fin des générations qui se sont mise les unes sur les épaules des autres jusqu’au sommet des tours, des flèches, et ne se sont jamais arrêtés en chemin vers le ciel, l’espace, la lune, les planètes, les étoiles ! Du premier calcul pour faire tenir debout une voute de 33 mètres de hauteur à celui qui a permis à la sonde Rosetta et son émissaire Philae de parvenir jusqu’à l’astroïde Tchouri, la patate glacée dans l’espace, c’est tout un. Et avant la cathédrale, je dirai que le temple d’Apollon qui se trouvait là visait de même. Que le bâtiment soit un édifice religieux n’empêchera jamais qu’il soit l’incarnation de la victoire de nos anciens contre l’obscurantisme.

      Des croisades, on ramena les sciences mathématiques, physiques et chimiques que l’Orient avait conservées. Elles germèrent dans les esprits. Elles y mirent un terrible dilemme. Il n’a jamais quitté notre civilisation. Il a pris successivement mille visages. Il hante encore l’esprit de chacun tout entier dès qu’il pense. Le voici : il y a la vérité révélée, celle qui vient de l’extérieur, qui est affirmée par la coutume ou la religion et qui s’impose avec le visage rassurant de l’évidence. Et il y a celle que l’on trouve avec son propre cerveau, d’après sa propre enquête, ses propres calculs, celle que la science approche chaque jour d’un peu plus près. Toute la dignité de l’être humain est dans cette tension qui le pousse à décider par raison davantage que par instinct, par réflexion indéterminée plutôt que par le comportement programmé de son espèce.

      Notre-Dame est le signal d’un temps nouveau qui commençait. Il symbolise la douleur du savoir qui doute de lui-même pour avancer, l’inébranlable confiance dans l’esprit et dans sa victoire possible contre l’ombre qui masque, la mort qui soustrait et l’ignorance qui trompe. Notre-Dame est un message universel. Le peuple de France ne s’y est pas trompé. Tous ses grandes heures y ont transité. Des premiers États Généraux à la victoire sur les nazis, la nef a accueilli toutes nos clameurs libératrices. Je me dis qu’elle ne brûlera jamais tout à fait. Il en restera toujours un morceau qu’un être humain voudra continuer vers le ciel.

  • Notre-Dame entamait des décennies de travaux | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/notre-dame-entamait-des-decennies-de-travaux-1009595

    Quand tu apprends la ruine de Notre Dame bien avant l’incendie et que tu comprends que les prédateurs millionnaires qui ne cessent de spolier les richesses vont adorer passer pour des sauveurs

    Les travaux incessants que réclame son entretien sont un puits sans fonds pour l’Etat et le denier du culte. Sur les 11 millions d’euros qu’exigeaient les quatre ans de restauration de la flèche, la puissance publique n’a pu dégager que 4 millions, le reste venant de mécènes français et américains sollicités par l’Eglise. La seule construction du gigantesque échafaudage de 100 tonnes a pris 6 mois depuis avril 2018, pour toiser le monument de 100 mètres de haut. Et 2 millions d’euros.

    Et combien ça rapporte le #tourisme ?

    • Sauveurs ? Mécènes ? Ca leur coute pas un rond, puisque ça réduit leur fiscalité, à nos frais.

      L

      e mécénat est un dispositif permettant à une entreprise de verser un don, sous forme d’aide financière ou matérielle, à un organisme pour soutenir une œuvre d’intérêt général ou de se porter acquéreur d’un bien culturel déclaré trésor national. En contrepartie, elle peut bénéficier d’une réduction fiscale.
      https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22263

      – Don à une œuvre d’intérêt général (ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel où à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises)
      60 % du montant du don
      Dans la limite de 5 ‰ (5 pour mille) du chiffre d’affaires annuel hors taxe (plafond appliqué à l’ensemble des versements effectués) 

      – Versement en faveur de l’achat public de biens culturels présentant le caractère de trésors nationaux ou un intérêt majeur pour le patrimoine national
      90 % du montant du don
      Dans la limite de 50 % de l’impôt dû

      – Achat de biens culturels présentant le caractère de trésors nationaux
      40 % du montant d’acquisition
      La réduction est prise en compte dans le plafonnement global des avantages fiscaux

      En cas de dépassement du plafond, il est possible de reporter l’excédent sur les 5 exercices suivants. Mais les montants reportés ne peuvent s’ajouter aux dons effectués chaque année que dans la limite du plafond annuel.

      Pas de problèmes pour ce qui est du plafonnement des montants, une solution sera trouvée.

    • Quand tu vois que l’entretien de Notre Dame a été refusé par les pouvoirs publics depuis toutes ces années et que ces pourris pleurent maintenant « le symbole de la france » dont ils n’avaient rien à battre avant la catastrophe.

      Donc un an pour y poser un échafaudage quand dans le même temps poussent partout des immeubles de bureaux élevés entièrement en 3 mois, fais moi rire. Ça me rappelle les politiques américains qui (sans aucun cynisme bien sûr) qui tablaient sur les catastrophes pour se remplir les poches dans l’économie de la reconstruction, un peu comme Bouygues se frottait les mains à Beyrouth.

  • Votes for Women : A Portrait of Persistence | National Portrait Gallery

    https://npg.si.edu/exhibition/votes-for-women

    https://artsandculture.google.com/exhibit/2AKyZX3r7pZoJA

    Votes for Women: A Portrait of Persistence” will outline the more than 80-year movement for women to obtain the right to vote as part of the larger struggle for equality that continued through the 1965 Civil Rights Act and arguably lingers today. The presentation is divided chronologically and thematically to address “Radical Women: 1832–1869,” “Women Activists: 1870–1892,” “The New Woman: 1893–1912,” “Compelling Tactics: 1913–1916,” “Militancy in the American Suffragist Movement: 1917–1919” and “The Nineteenth Amendment and Its Legacy.” These thematic explorations are complemented by a chronological narrative of visual biographies of some of the movement’s most influential leaders.

    On view will be portraits of the movement’s pioneers, notably Susan B. Anthony and abolitionist Sojourner Truth, and 1848 Seneca Falls participants, including Elizabeth Cady Stanton and Lucy Stone. Other portraits of activists will represent such figures as Victoria Woodhull, the first woman to run for President; Carrie Chapman Catt, who devised successful state-by-state persuasion efforts; Alice Paul, who organized the first-ever march on Washington’s National Mall; and Lucy Burns, who served six different prison sentences for picketing the White House.

    Avec trois documents très intéressants dans cette remarquable exposition :

    Et cette carte thématique commentée

    #droits_civiques #droits_humains #droit_de_vote #droit_des_femmes #féminisme #états-unis

  • Pourquoi le mot « lesbienne » sur Google ne renvoie-t-il que vers des sites pornographiques ?
    https://www.numerama.com/politique/478663-pourquoi-le-mot-lesbienne-sur-google-ne-renvoie-t-il-que-vers-des-s

    Le mot « lesbienne » est considéré comme tabou par les grandes plateformes en ligne, qui prétextent la neutralité de leurs algorithmes. C’est pourtant une souffrance pour de nombreuses femmes homosexuelles. Des militantes proposent des solutions pour lutter contre ce traitement discriminant, notamment avec le hashtag #SEOlesbienne. Il suffit de faire une recherche Google pour se rendre compte du décalage. Le mot « lesbienne », qui désigne en français une femme homosexuelle, ne renvoie que vers des (...)

    #Google #GoogleSearch #algorithme #discrimination #LGBT

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/04/capture-decran-2019-04-05-a-13-33-39.png

  • #Musique_et_politique #Musique :

    Le groupe de funk politisé #Nat_Turner_Rebellion s’était formé à Philadelphie dans les années 1970 et avait enregistré des chansons, mais n’avait jamais sorti son album.

    L’Université de Drexel, Philadelphie, qui avait hérité des archives de la maison de disque, a décidé de le sortir, enfin... Laugh to Keep From Crying, dont ici l’extrait Tribute to a Slave :
    https://www.youtube.com/watch?v=3olPjrbVy4E


    –-------------------
    #Ariana_Grande et Victoria Monét sortent un clip (légèrement) anti-Trump le 1er avril 2019 : Monopoly
    https://www.youtube.com/watch?v=t0pryRrJvfI

    A mettre sur la #compilation de chansons anti-Trump
    https://seenthis.net/messages/727919

    #Donald_Trump

  • J’ai emménagé à Fontenay-sous-Bois en juillet 2003. Il y a presque seize ans donc. En passant devant au volant de la camionnette de location qui contenait une partie du déménagement, j’ai remarqué que le cinéma le plus proche était fort proche, une centaine de mètres de ma future maison, et qu’il avait un drôle de nom, Le Kosmos.

    Une fois que les cartons ont été déballés et que nous avons commencé à prendre nos marques, je suis allé une première fois au cinéma avec les enfants, à l’époque il n’y avait encore que Sarah et Emile, et nous sommes allés voir Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet et Nicolas de Crécy. C’était la première fois que les enfants, encore tout petits, trois et quatre ans, allaient au cinéma. Dans Les Triplettes de Belleville, il y a une scène dans laquelle le personnage principal regarde un vieux film à la télévision avec sa vieille maman et on voit disctinctement que le film n’est autre que : « Papa c’est Jour de fête ! » s’est écriée Sarah, dans le cinéma, Sarah, pas encore habituée au cadre du cinéma différent de celui du salon familial, la salle, sans doute cinéphile, a ri, je ne peux pas cacher que j’étais un peu fier de ma fille. Et attendri.

    En sortant j’ai pris avec moi le programme dépliant de la salle, le genre de gestes que l’on produit sans même y penser et sans savoir que celui-là de geste serait fondateur d’une véritable habitude de vie : aller au Kosmos. Et j’y suis allé un certain nombre de fois. D’ailleurs en 2013 il y a eu la mise en place des cartes de fidélité magnétiques qui permettent justement à Audrey, l’ancienne ouvreuse, de me dire un jour : « Ah tiens c’est la cinq centième fois que vous venez, bref j’ai du aller au Kosmos ». Donc en tout, ‘j’ai du aller au Kosmos un bon millier de fois.

    Pourtant, comme nous allons le voir je n’aime pas beaucoup le cinéma.

    Parmi les nombreuses animations du Kosmos, souvent orchestrées par mon désormais ami Nicolas Reyboubet, il y en a une que je ne manquerais pour aucun prétexte, ce sont les lundis soirs du ciné-club mensuel.

    Il y a quelques années Nicolas, pas très inspiré sur ce coup-là, avait confié la programmation de tout un cycle sur une année à Pacôme Thiellement. Alors autant le dire tout de suite, le thème choisi par Thiellement était fort intéressant, L’Enquête infinie et le choix des films remarquable, Otto y mezzo de Fellini, Mr Arkadyn de Welles, etc…, en revanche les longs monologues de Thiellement s’écoutant pisser sur les feuilles, pas du tout ma tasse d’Earl Grey, et même que je trouvais que c’était assez insultant de notre intelligence de devoir subir sans broncher les délires adolescents de Thiellement vous expliquant qu’Apostrophes de Frank Zappa est un projet Otto y Mezzo, j’en passe des bien pourries et des moins mûres que cela encore.

    La semaine suivante il y avait une autre projection avec rencontre dune partie de l’équipe de réalisation (je ne me souviens plus du film en question), le directeur du cinéma que je n’appelais pas encore Nicolas était là, j’ai décidé d’aller lui dire ma manière de penser à propos de ce Thiellement, Nicolas ne s’en est pas laisser conter et il m’a renvoyé dans mes 22, c’était propre rien à redire.

    En revanche une certaine intelligence sociale de Nicolas avait remarqué que je venais souvent au cinéma et que peut-être il y avait manière d’établir le contact avec le spectateur apparemment fort retors que nul doute je dois être, il faut dire aussi, à la différence de Nicolas, je n’aime pas beaucoup le cinéma. Par ailleurs Nicolas ne boude pas qu’il y ait un peu e contradiction dans la salle après une projection et c’est souvent qu’il me tendait le microphone, et quelques invités sans doute s’en souviennent encore, parmi lesquels Yves Angelo, Guillaume Brac ou encore Pierre Filmont, Nicolas lui, avait fini par me cornaquer efficacement, j’étais le dernier des situationnistes, bref des fois cela chauffait un peu pour les équipes de réalisation venues assurer une manière de promotion de leurs petits derniers.

    Sans doute Nicolas entend-il par là que quand je vais au cinéma, je ne débranche pas mon esprit critique, je ne me laisse pas avoir (impressionner) et que par ailleurs une certaine détestation de l’entre-soi (pratique terriblement courante dans le monde autocongratulatoire du cinéma), tout ceci faisant qu’en fait le cinéma, non je n’aime ça tant que ça.

    A l’automne dernier Nicolas qui venait déjeuner à la maison comme il fait parfois le mercredi midi m’a parlé du cycle qu’il était en train d’organiser pour la saison à venir, il avait la bonne idée de fêter les 40 ans du Kosmos en initiant un cycle de ciné-club sur le thème du cinéma de fiction parlant de lui-même depuis la cabine de projection. C’est ce qui nous a valu le plaisir insigne de voir Matinée de Joe Dante, L’esprit de la ruche de Victor Eric, ou encore Good-Bye Dragon Inn de Tsai Ming-liang. Nicolas en revanche m’a expliqué qu’il lui manquait un titre et j’ai répondu, un peu du tac au tac (c’est rare), tu devrais projeter Au Fil du temps de Wim Wenders.

    Nicolas ne connait pas encore Au Fil du temps, mais voilà bien Nicolas et son esprit d’ouverture, il s’est renseigné, a vu que la chose était possible, va pour Au Fil du temps et il me fait l’immense joie de me confier l’animation du débat d’après projection.

    A moi qui n’aime pas tant que cela le cinéma.

    C’est donc le lundi 8 avril à 20H, au Kosmos à Fontenay-sous-Bois (243 Avenue de la République, 94120 Fontenay-sous-Bois - Ligne 118 (château de Vincennes - Rosny-sous-Bois), arrêt André Tessier ). Et il n’est pas impossible, je vous le confirmerai que l’on se retrouve avant le film à la brasserie Outlaw qui brasse les meilleures ales qui soient. Bref c’est à ne pas manquer.

  • Défense russe : Paris et Bruxelles préparent une provocation à l’arme chimique en Syrie - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201903291040547317-france-belgique-preparent-provocation-syrie

    « Les services secrets de France et de Belgique préparent une provocation à l’arme chimique en Syrie afin d’accuser les forces aérospatiales russes d’avoir porté des frappes contre les civils », a déclaré vendredi aux journalistes le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général de brigade Victor Kouptchichine.

    « Les représentants des services secrets occidentaux ont déjà tenu une réunion appropriée avec les chefs de file des terroristes à Idlib », a-t-il indiqué.

    Selon des informations détenues par le Centre, les formations armées illégales qui déploient leurs activités sur le territoire de la zone de désescalade d’Idlib préparent des provocations en vue d’accuser les militaires russes et les troupes gouvernementales syriennes d’avoir employé des substances toxiques contre les civils, a noté le ministère russe de la Défense sur son site.

    « Pour organiser ces provocations, des représentants des services secrets français et belges sont arrivés à Idlib. Une rencontre s’est tenue sous leur direction avec des chefs de file des groupes terroristes Hayat Tahrir al-Cham* (anciennement Front al-Nosra*) et Tanzim Hurras ad-Din (ayant prêté allégeance à Al-Qaïda*), ainsi qu’avec des représentants de l’organisation soi-disant humanitaire des Casques blancs », a poursuivi Victor Kouptchichine.

    Il a ajouté que la réunion avait été consacrée à la mise en scène d’images appropriées « censées prouver que la Russie et la Syrie ont employé des substances toxiques contre les civils ».

    Toujours selon Victor Kouptchichine, chaque participant à la mise en scène de l’attaque chimique sera payé 100 dollars US (presque 90 euros).

    Il a fait remarquer également que les organisateurs de la provocation pourraient avoir recours à des gaz toxiques réels afin de garantir « l’authenticité » des photos et des vidéos.

    Dans ce contexte, le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a appelé les chefs des formations armées illégales à refuser toute provocation armée et à s’engager dans la voie d’un règlement pacifique dans les régions qu’ils contrôlent.

    #syrie #false_flag #faux-drapeau

  • A priori sauvage

    Un film de Romain André avec des fouines dedans. Et puis de la ville. Et puis de la nuit. Et puis de la douceur-douleur...

    https://www.arte.tv/fr/videos/077279-000-A/a-priori-sauvage

    La nuit, des fouines rôdent en ville. Jean-Marc, promeneur solitaire insomniaque, s’en inquiète auprès de la mairie. Aurélie, une employée municipale, tente de l’apaiser par voie électronique : elle prend cette histoire très à cœur.

    Si tu veux aller plus loin, y’a la rencontre de Arte avec Romain André (aka Victor Baton ailleurs) mais je te conseille de surtout pas la regarder avant : ça s’rait dommage !
    https://www.arte.tv/fr/videos/088581-000-A/rencontre-avec-romain-andre
    Y’a même une page facebook dédiée au film, mais je te laisse chercher, hein ;)

    #film #documentaire #animalier #sauvagerie #ce_qui_échappe_au_capitalisme

    • #fouine (Quand elles ont décidé de squatter votre grenier, c’est très difficile de les faire changer d’avis).

      Étonnant #court-métrage qui met en évidence le rapport pas forcément très sain que nous humains entretenons avec les animaux dits « sauvages ». L’histoire de cette rencontre entre un homme et « sa » fouine est une mise en abyme des relations qui s’établissent entre humains : inquiétude, curiosité, attachement puis ... fin de l’histoire. #Tragédie ?