person:valérie boyer

  • Dans la Manche, un réfugié acquitté d’un viol car il n’avait pas « les codes culturels »
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/23/01016-20181123ARTFIG00310-acquitte-d-un-viol-car-il-n-avait-pas-les-codes-c

    C’est un verdict qui choque, embrase les réseaux sociaux et agite les politiques. Le 21 novembre, la cour d’assises de la Manche a acquitté un jeune réfugié d’origine bangladaise du viol d’une lycéenne de 15 ans à Saint-Lô, dans la Manche, fin 2015. Ce dernier a en revanche été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve pour l’agression sexuelle d’une autre jeune fille mineure, à quelques semaines d’intervalle, dans son logement au foyer des jeunes travailleurs de Saint-Lô. Le parquet peut encore faire appel de cette décision.

    Au procès, l’avocate de la défense a invoqué des difficultés d’interprétation de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise, selon un article de La Manche libre qui relate l’affaire.



    Le journal évoque aussi le témoignage du capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô devant la cour. « Lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses. Selon lui, l’accusé “considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur” », rapporte l’article.

    Quant aux experts, ils auraient décrit le réfugié comme « narcissique et égocentré » et empreint de la culture masculine de son pays d’origine où « les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel ».

    L’avocat de la plaignante qui affirme avoir subi un viol confirme l’exactitude de ce compte rendu. Mais non sans y apporter des précisions non négligeables. « L’origine de l’accusé n’a pas été un élément déterminant mais un élément parmi d’autres. Les débats ont tourné autour de la notion de consentement. Les jurés ont estimé que l’auteur n’avait pas pris conscience de l’absence de consentement de la victime au moment des faits, précise-t-il au Figaro. Après le verdict, le président de la cour d’assises a dit à ma cliente qu’on la croyait mais que la cour a considéré que les faits n’étaient pas suffisamment établis pour constituer l’infraction ».

    Selon le Code pénal, l’existence de la violence, contrainte, menace ou surprise sont nécessaires pour caractériser le viol. Or l’adolescente aurait exprimé par oral son refus mais, « en état de sidération », ne se serait pas opposée à l’acte. Dans un premier temps, sa plainte avait été classée sans suite. L’enquête a été rouverte lorsqu’une deuxième jeune fille a signalé une agression sexuelle. « Il aurait fallu d’autres investigations dès le début. Son dossier n’a pas été traité comme il aurait dû l’être », pointe son avocat.

    Reste que l’affaire a pris des airs de scandale à la veille de la marche du 24 novembre contre les violences sexistes et sexuelles, portée par le mot d’ordre « Nous toutes ». « Allons-nous laisser admettre qu’il existe une culture qui permet aux hommes de violer les femmes ? » s’est indignée la députée LR Valérie Boyer dans une lettre adressée au premier ministre. « Un migrant viole deux mineures et ressort libre, le tribunal considérant les “codes culturels” du criminel comme circonstance atténuante. Laxisme criminel d’une justice qui n’en a que le nom. Le silence des féministes toujours aussi assourdissant ! », s’est insurgé sur Twitter Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national. « Hallucinant », a également réagi Muriel Salmona, de l’association Mémoire traumatique : « Les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel mais ce n’est pas grave c’est juste culturel. »

    l’adolescente aurait exprimé par oral son refus mais, « en état de sidération », ne se serait pas opposée à l’acte. Dans un premier temps, sa plainte avait été classée sans suite. L’enquête a été rouverte lorsqu’une deuxième jeune fille a signalé une agression sexuelle. « Il aurait fallu d’autres investigations dès le début.


    EXPRIMER SON REFU A L’ORAL C’EST S’OPPOSE A L’ACTE ! On en est encore à punir les filles et femmes qui ont survécu au viol qu’on leur a infligé.

    #violophilie #culture_du_viol #fraternité #viol

    • Procès pour viol sur mineure dans la Manche : une enquête mal menée ?
      https://www.lamanchelibre.fr/actualite-619701-proces-pour-viol-sur-mineure-dans-la-manche-une-enque

      Mardi 20 novembre 2018 s’est déroulé devant la cour d’assises de la Manche à Coutances le deuxième jour du procès d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux mineures. Les policiers ayant mené l’enquête ont été auditionnés.

      Mardi 20 novembre 2018 s’est tenu devant la cour d’assises de la Manche à Coutances le deuxième jour du procès d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux lycéennes.

      Les 29 septembre et 10 décembre 2015, le mis en cause a entraîné deux jeunes filles de 15 et 16 ans dans son logement au Foyer des Jeunes Travailleurs de Saint-Lô. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement l’une d’entre elles qui a réussi à prendre la fuite et d’avoir violé l’autre. Il maintient que les deux étaient consentantes. Il encourt quinze ans de prison.
      Des manques dans l’enquête ?

      Le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô qui a enquêté sur la plainte de la première victime est celui qui a fait le lien entre cette affaire et la plainte pour viol de la deuxième victime qui avait été classée sans suite. Il révèle à la cour que lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses. Selon lui, l’accusé, « considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur. »

      Interrogé sur la raison du délai de quatre mois entre la première plainte et la mise en examen de l’accusé, le policier admet qu’il y a eu des carences dans les enquêtes. Il ajoute que parfois, une affaire se révèle par la multiplicité des faits.

      Le brigadier-chef qui a entendu la plainte de la deuxième plaignante est tellement embarrassé à la barre qu’il fait un malaise. Après avoir repris ses esprits lors d’une suspension de séance, il admet que les propos de la victime retranscrits dans le procès-verbal étaient des réponses à des questions fermées et que cela pouvait modifier l’impression générale. Selon lui, l’absence de consentement n’était pas exprimée ce qui a justifié le classement sans suite.

      Le président déplore un dossier où « on est un peu orphelin d’un certain nombre de diligences ». Il cite l’absence de confrontation, l’absence de perquisition et de saisie du téléphone et de l’ordinateur de l’accusé et une levée de garde à vue après seulement 39 minutes d’audition.
      « Des objets sexuels »

      Les experts qui ont examiné l’accusé s’accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et que dans la culture masculine du Bangladesh, son pays d’origine, « les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel ».

      L’avocat général requiert six ans de prison. Le verdict devrait tomber mercredi dans la journée.

  • Assemblée nationale : LR et FN réclament l’expulsion des fichés S
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14802-assemblee-nationale-lr-et-fn-reclament-l-expulsion-des-fiches-s

    Enfin un discours politique réaliste et responsable...

    Les députés LR et FN ont réclamé samedi l’expulsion de « tout étranger qui constitue une menace pour l’ordre public », dont les fichés S, déclenchant de vifs échanges notamment avec la majorité à l’Assemblée. Au sixième jour des débats, prolongés, sur le projet de loi asile et immigration, les élus de droite et du FN, encore en nombre, ont plaidé, comme Éric Ciotti (LR), une « nécessaire lucidité (...) à l’égard de ceux qui, accueillis sur le territoire national, y représentent néanmoins une menace ». Il a défendu « un principe de précaution pour mieux protéger notre nation », Valérie Boyer jugeant « totalement incompréhensible » de ne pas expulser des personnes condamnées pour des crimes.

    La présidente du FN, Marine Le Pen, a renchéri, estimant (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Axiom: «Ils ont cassé l’espoir. Il faut en prendre acte» - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201217/axiom-ils-ont-casse-l-espoir-il-faut-en-prendre-acte

    Moi, le soir des attaques contre le Bataclan, j’ai perdu dix amis qui se trouvaient au bar La Belle Équipe, rue de Charonne. Je devais être présent avec eux ce soir-là, mais je n’avais pas pu venir. Alors qu’on ne vienne pas nous bassiner avec les attentats comme si on devait quelque chose à qui que ce soit sous prétexte de nos origines ou nos religions. On est la cible tout autant que les autres et parfois plus d’ailleurs.
    J’ai dédié une chanson à l’un de mes amis morts ce soir là en protégeant une amie, Ludo. Mais Valérie Boyer préfère citer hors de son contexte une phrase tirée d’une de mes chansons dont n’importe qui comprendrait en l’écoutant qu’il s’agit d’une fiction. Mais non, cet essentialisme à deux balles fonctionne. Quoi qu’il arrive, nous sommes perdants. Ces réseaux ont encore une fois gagné.

    De quels « réseaux » parlez-vous ?

    Ce que nous avons vu à l’œuvre ces sept derniers jours, c’est une véritable ligue, allant de l’extrême-droite traditionnelle à cette sorte de gauche faussement laïcarde incarnée par Manuel Valls et le Printemps républicain. Sur Twitter, on a quand même pu voir l’annonce de l’éviction de Rokhaya tweetée par Caroline Fourest, elle-même retweetée par Manuel Valls et lui-même retweeté par Robert Ménard. Tout est dit.
    Cette ligue médiatique a des vrais réseaux et un agenda. Et celui-ci est clair. Il faut se rappeler qu’il y a eu, la même semaine, les attaques coordonnées contre Yassine Belattar. Je constate que ces deux tirs sont venus des mêmes réseaux.
    Que ce soit avec Yassine Belattar, Rokhaya Diallo ou même avec Karim Benzema, dès qu’un Noir ou un Arabe ose lever la tête, on voit cette même séquence se répéter, orchestrée par les mêmes réseaux. Leur message reste simple : si vous êtes noir ou arabe, si vous venez de certains quartiers, quand bien même vous seriez compétents, vous n’avez aucune chance d’y arriver.

    Ce message, je l’adresse à toutes les forces progressistes et aux quartiers. Nous n’occupons pas l’espace politique. Il faut que ça change. Il faut un retour de flammes.
    Ça suffit car on a des enfants. Eux aussi ils vont devoir vivre tout ça ? Toute leur vie on leur demandera de se justifier ? Je dis non. Mon grand-père a fait la guerre. Mon père était mineur, il a construit la France et a participé aux combats syndicaux de l’époque. Si mourir pour la France et la construire n’a pas suffi, que pouvons nous faire de plus ?
    Moi je suis un entrepreneur, je fais bosser dix-huit personnes, mon casier judiciaire est vierge. Et on me dit de me barrer ? En quoi sont-ils plus français que nous ? Je veux qu’on me l’explique. Je suis totalement d’accord pour débattre des notions de racisme d’État, racisme produit par l’État, racisme systémique… si nous ne sommes pas d’accord, discutons-en ! Mais qui a porté plainte contre Finkielkraut ? Pourquoi, lui, reste-t-il à l’Académie française. Pourquoi, encore une fois, ce sont toujours les mêmes qui sont écartés de la société ?

    Le numérique est un secteur sujet à de très nombreuses pressions potentielles. S’il n’est pas indépendant, qui protégera le CNNum, lorsqu’il travaillera par exemple sur les cryptomonnaie, des pressions des banques ? Quelle confiance peut-on avoir en une institution qui cède dès qu’un groupe de pression joue de la flûte ?

    #CNNum

  • Le CNNum explose à la figure du gouvernement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191217/le-cnnum-explose-la-figure-du-gouvernement?onglet=full

    Marie Ekeland a donc refusé de céder aux exigences du secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, qui lui avait demandé, mercredi dernier, de présenter une nouvelle liste de trente membres du CNNum excluant la militante féministe et antiraciste (lire notre précédent article ici). « Le projet que j’ai porté d’ouverture, d’indépendance de pensée et de diversité, a été mis à l’épreuve dès le démarrage, écrit l’ex-présidente dans un communiqué publié mardi matin sur le site du Conseil. Je ne vois pas aujourd’hui, comment continuer à le porter en maintenant son essence et de bonnes chances de réussite ».

    « Nous avons beaucoup travaillé de concert cette dernière semaine avec Mounir Mahjoubi et les membres du CNNum à trouver une solution qui permette d’en conserver son intégrité et son entièreté », précise Marie Ekeland. « Nous n’y sommes pas arrivés. J’ai donc présenté aujourd’hui ma démission à Mounir Mahjoubi afin de laisser la place à une autre vision au CNNum. »

    Mais pour le gouvernement, il s’agit en fait de céder à la droite raciste et anti-féministe.

    Le revirement de l’exécutif est intervenu le mercredi 13 décembre après 24 heures d’une polémique lancée tout d’abord sur Internet par une partie de la droite et du Printemps républicain. Le 12 décembre, le président du mouvement, Amine El-Khatmi, réagit ainsi sur Twitter à l’annonce de la nomination de Rokhaya Diallo : « Vous avez demandé le racisme d’État, ne quittez pas… »

    Le lendemain, la députée Les Républicains, Valérie Boyer, interpelle directement le premier ministre Édouard Philippe dans un courrier qu’elle publie sur Twitter. Dans celui-ci, la nouvelle secrétaire générale adjointe chargée des questions de société du parti de Laurent Wauquiez reproche plusieurs propos tenus par Rokhaya Diallo ces dernières années.

    L’élue rappelle notamment une interview accordée à la web-émission Regards par la militante féministe. « Je ne vois pas en quoi le fait de marquer la féminité par un voile, c’est plus sexiste que de le marquer par des talons aiguilles ou une minijupe », avait affirmé Rokhaya Diallo. Il existe un « déni extrêmement profond du fait qu’il y a une production du racisme qui est ancrée à gauche », poursuivait-elle.

    Les différents propos pointés par Valérie Boyer étaient déjà connus. Rokhaya Diallo, connue pour sa lutte contre l’islamophobie, est en effet une des cibles favorites de l’extrême droite et de certains mouvements laïcistes ou islamophobes. Ce qui est plus étonnant, c’est la célérité avec laquelle l’exécutif a cédé à leurs pressions alors qu’aucun élément nouveau n’est apparu.

    Du côté du secrétariat d’État au numérique, on assurait, la semaine dernière, que ce n’est pas la lettre de Valérie Boyer ni la mobilisation sur Internet, qui a conduit à l’éviction de Rokhaya Diallo. Les services de Mounir Mahjoubi auraient en effet reçu de nombreux messages de la part de personnes de « l’écosystème numérique ». On reconnaissait cependant avoir bien validé la composition du CNNum telle que présentée lundi. Et qu’à ce moment, elle ne posait aucun problème.

    Dans son communiqué annonçant sa démission, Marie Ekeland défend sa décision de nommer Rokhaya Diallo qui « déconstruit les mécanismes de la construction de la haine en ligne et défend les droits des afro-descendants et des minorités au sens large ». « Je ne renie rien, écrit-elle. J’ai été choquée par les caricatures auxquels Rokhaya Diallo et Axiom ont été réduits : elles n’ont rien à voir avec ce qu’ils sont vraiment. »

    L’exclusion de la militante est due, estime l’ex-présidente du CNNum, à « un emballement médiatique et politique violent, révélateur des tensions françaises et de la difficulté à les traiter sereinement. Nous en avons été les témoins impuissants », explique-t-elle.

    Le plus drôle vient quand même de la bouche du ministre

    Contacté par Le Figaro, Mounir Mahjoubi a assumé sa décision. « J’ai signé le décret, j’étais là à la nomination. Il n’y a eu aucune surprise. Le problème, ce sont les réactions et l’incapacité du CNNum à travailler dans la sérénité », affirme le secrétaire d’État. « Il ne s’agit pas d’une association, d’un parti politique ou d’un lobby. Le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter, et le gouvernement lui fait confiance sur ces sujets. Ce n’est pas une force d’opposition, même si conseiller peut signifier dire quand ça ne va pas. C’est cet équilibre subtil qui a été cassé », poursuit-il.

    La composition du nouveau CNNum devrait être prête au début de l’année 2018, précise encore Mounir Mahjoubi. Elle « sera faite d’experts du numérique. Elle aura aussi une plus grande représentativité des quartiers, de la ruralité ».

    ON va donc faire représenter les quartiers par des gens qui surtout ne font pas de vagues, ne sont ni activistes, ni rappeurs, peut être par exemple la nouvelle bourgeoisie de couleur du numérique... pourquoi pas ceux qui ont utilisé les ZRU et autres zones franches pour y mettre les click-travailleurs/ses ou des entrepôts de livraison amazoniens. Des experts du numérique qui surtout n’auront jamais l’idée d’utiliser le langage épicène. Des experts comme on les aime dans les cercles de pouvoir : experts en courbettes et génuflexions !

    Cela dit, je n’aimerais pas être à la place du futur nominé... Il ne s’agit plus d’avaler des couleuvres, mais bien des boas, des anacondas. Le CNNum est mort, mais ce n’est que le premier pas. Je ne veux plus voir une tête qui dépasse. Tiens, les honteux de l’audiovisuel comme Elise Lucet... ou les merdeux de SUD Education qui osent penser qu’il existe un racisme d’Etat. Mettez moi tout ça en ordre !

    #CNNUM #hypocrisie #Macronie

    • C’est pourtant clair, il suffit de lire les articles 1 des décrets successifs…

      • 2011-476 29/04/11 (Nicolas Sarkozy)

      Le Conseil national du numérique a pour mission d’éclairer le Gouvernement et de participer au débat public dans le domaine du numérique.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire susceptible d’avoir un impact sur l’économie numérique.

      Il formule également de sa propre initiative des recommandations en faveur du développement de l’économie numérique en France et contribue aux réflexions prospectives sur ce secteur.

      • 2012-1400 13/12/12 (François Hollande)
      (l’article 8 abroge le précédent décret)

      Le Conseil national du numérique a pour mission de formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l’économie.

      A cette fin, il organise des concertations régulières, au niveau national et territorial, avec les élus, la société civile et le monde économique.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire dans le domaine du numérique.

      • 2017-1677 8/12/17 (Emmanuel Macron)
      (l’article 8 abroge le précédent décret)

      Le Conseil national du numérique est chargé d’étudier les questions relatives au numérique, en particulier les enjeux et les perspectives de la transition numérique de la société, de l’économie, des organisations, de l’action publique et des territoires. Il est placé auprès du ministre chargé du numérique.

      Dans son champ de compétence, il a pour missions :
      1° D’informer et de conseiller le Gouvernement dans l’élaboration, la conduite et l’évaluation des politiques et de l’action publiques ;
      2° De contribuer à l’élaboration des positions de la France aux niveaux européen et international ;
      3° De formuler de manière indépendante et de rendre publics des avis et des recommandations.

      A cette fin, il organise des concertations régulières, aux niveaux européen, national et territorial, avec les pouvoirs publics, les élus, les secteurs économique, associatif et académique, et la société civile.

      Il peut être saisi pour avis par le Premier ministre, par le ministre chargé du numérique et, le cas échéant, conjointement avec les autres ministres concernés, ou par la majorité de ses membres de toute question entrant dans son champ de compétence. Dans ce cadre, il peut se voir confier des missions de prospective, d’expertise, d’étude et de consultation.

      Il peut être consulté par le Gouvernement sur tout projet de disposition législative ou réglementaire dans le domaine du numérique.

      Dans cette dernière version, l’#indépendance n’est invoquée que dans la troisième mission. Pour les autres, on s’imprègnera de la signification de « l’indépendance » pour le ministre…

      CNNum : Marie Ekeland démissionne
      https://www.linformaticien.com/actualites/id/46908/cnnum-marie-ekeland-demissionne.aspx

      Réaction de Mounir Mahjoubi : « le CNNum doit être proche du gouvernement pour nous orienter, et le gouvernement lui fait confiance sur ces sujets. Ce n’est pas une force d’opposition, même si conseiller peut signifier dire quand ça ne va pas. C’est cet équilibre subtil qui a été cassé » explique au Figaro le secrétaire d’État au Numérique. La polémique née des nominations aurait rendu le CNNum « inaudible ».

    • Un bel exemple du principe bien connu des juristes : lister restreint. Plus on énumère des missions, plus on restreint le champ d’action.

      La mission tient en une phrase dans la version 2, on retrouve bien cette même phrase dans la version 3, mais en troisième rang d’une liste de missions…


  • https://www.humanite.fr/ils-nont-pas-honte-les-deputes-lr-veulent-taxer-les-detenus-644934

    Des proches de #Wauquiez ont proposé, lors des discussions budgétaires, d’appliquer la #taxe_d’habitation aux cellules de prison.

    Quelle sera la droite Wauquiez ? L’examen du projet de la loi de finances, à l’Assemblée nationale, a permis de comprendre jusqu’où pouvaient aller ses soutiens. Huit députés #LR, dont six qui ont parrainé le président de la région Auvergne-Rhônes-Alpes à la présidence du parti, ont déposé un amendement pour soumettre les personnes détenues au paiement de la taxe d’habitation.

    L es « cellules au sein de prisons » doivent, selon eux, être considérées comme des lieux d’habitation comme les autres, et donc soumises à cet impôt. Cela instaurerait « une parfaite égalité de traitement entre tous les contribuables », arguent les cosignataires du texte, Aurélien Pradié, député LR du Lot, Damien Abad (Ain), Valérie Boyer (Bouches-du-Rhône), Arnaud Viala (Aveyron), Michel Vialay (Yvelines), Émilie Bonnivard (Savoie), Jean-François Parigi (Seine-et-Marne) et Thibault Bazin (Meurthe-et-Moselle). Mieux, cela aurait une vertu salvatrice pour les personnes incarcérées. « Le paiement de l’impôt marque l’appartenance, pleine et entière à la vie sociale. C’est donc un amendement qui vise à éviter la rupture sociale du détenu », osent ces députés qui ne savent plus quoi inventer pour mettre en scène leur délire répressif. Rappelons que les détenus travaillant en #prison gagnent en moyenne 337 euros par mois… à temps plein. Bien loin du seuil d’imposition de la taxe d’habitation à laquelle devraient échapper 80 % de la population, selon les projets du gouvernement. Mais c’est une obsession, dans cette frange de la droite, de matraquer les individus privés de liberté. En 2015, un amendement du député de l’Hérault élie Aboud, rappelle LCI, souhaitait faire porter le coût de la détention sur les détenus. Cette année, l’amendement n’a pas été défendu en commission par les huit députés signataires. Peut-être n’osent-ils pas aller au bout de leur logique inique… jusqu’à la victoire de Laurent Wauquiez ?

    « Ont-ils testé les cellules à quatre, avec matelas par terre ?
    Et, pour le mitard, ils prévoient une taxe sur les résidences secondaires ? » dixit *Le Canard Enchaîné* 8/11/2017

    Arrivé à un tel degré de connerie, ils en sont bien capable !

  • Ex-GUD, ex-FN, ex-MPF : le pedigree très réac de proches de Fillon

    https://www.buzzfeed.com/paulaveline/ex-gud-ex-fn-ex-mpf-le-pedigree-tres-reac-de-proches-de-fill

    Hervé Novelli a cofondé le GUD. Anne Méaux a milité au sein de groupuscules d’extrême droite. Gérard Longuet est un ex d’Occident. Valérie Boyer veut inscrire les « racines chrétiennes de la France » dans la Constitution.

    Une équipe de C dans l’air a pu filmer la garde rapprochée de François Fillon, le 21 novembre dernier, au lendemain du premier tour de la primaire. Une quinzaine d’élus et conseillers qui l’ont porté jusqu’à la victoire finale.

    Sur cette photo de famille, il y a des hommes et des femmes dont l’engagement politique s’est toujours inscrit dans la famille de la droite parlementaire et républicaine. Ils ne traînent pas de casseroles réacs derrière eux. On reconnaît Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise et porte-parole de François Fillon, Jean-François Lamour, député de Paris et ancien champion olympique, Gérard Larcher, président du Sénat, ou encore Bernard Accoyer, qui vient d’être nommé secrétaire général des Républicains. Il y a d’autres proches dont on connaît mal le parcours comme la plume de François Fillon, Igor Mitrofanoff, ou le patron Pierre Danon. Et puis il y a les figures les plus à droite du clan Fillon. Des hommes et des femmes qui s’illustrent par leur passé d’extrême droite ou par un positionnement ultra-réac. Voici qui ils sont.

  • Attendre du peuple qu’il n’agresse pas, ne viole pas, ne tue pas... et montrer l’exemple - Team Bagarre
    http://teambagarre.org/elus-agresseurs-montrer-exemple

    Des élus qui agressent en toute impunité

    L’affaire la plus récente met en scène Robert Rochefort, vice-Président du MoDem, député européen du Sud-Ouest. Ce personnage, qui, en tant que député, est supposé nous représenter nous, le peuple, a été coincé par le vigile d’un magasin de bricolage de Vélizy, dans les Yvelines, en pleine action – et merci à cet homme d’avoir eu un comportement normal, c’est-à-dire de ne pas avoir freiné des quatre fers et fermé les yeux sur les agissements de Robert, au prétexte qu’il était élu – vigile qui a prévenu le directeur qui a lui-même appelé la police. Robert s’est en effet allègrement masturbé à proximité de deux adolescentes. Pourtant Robert, en bon député qu’il est, n’ignore pas la loi : Selon l’article 222-32 du code pénal, l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. 
 On passe rapidement sur les médias, qui traitent cette affaire comme une petite rigolade sans gravité : la Dépêche titre quand même « exhibition sexuelle », même si dans l’article elle parle de « se faire plaisir à proximité de deux enfants », pour nous préoccuper de la sanction immédiate : 4 heures de garde à vue, des aveux : hop, Robert rentre dormir chez lui et évitera un procès. On réécrit en toutes lettres si vous n’avez pas bien suivi : ÉVITERA UN PROCES. ÉVITERA. UN. PROCES. Tout va bien. Donc, en gros, il y a forcément des témoins : le vigile, déjà. Mais on ne va pas l’entendre puisqu’il n’y aura pas de procès. Donc bon, finalement, Robert est revenu sur ses aveux, prendra un avocat, déclarera qu’il n’a rien imposé à la vue d’autrui puisque les adolescentes n’ont pas remarqué, qu’il a besoin de se masturber et que c’est une attitude tout à fait banale, blablabla et s’en tirera sans une égratignure, conservant ses fonctions de député.

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    Deuxième affaire : celle de Michel Rotger, Maire de Chevigny-Saint-Sauveur, qui lui a été condamné en juin 2016. Sa culpabilité a donc été reconnue par la justice – bon, pas trop quand même, un an de prison avec sursis ça ira bien –. Une employée de cantine de sa commune avait porté l’affaire devant la justice, expliquant que Michel lui avait imposé à 5 reprises, entre octobre 2013 et janvier 2014, des baisers sur la bouche et des caresses à caractère sexuel. Poursuivi pour harcèlement sexuel et agression sexuelle, et condamné, le Maire s’en tire donc sans prison. L’opposition a réclamé son départ, mais, soutenu par ses adjoint-e-s, Michel ne renonce pas à son poste. et reste ainsi employeur de sa victime… Jusqu’à ce que celle-ci quitte la commune, en très mauvais état psychologique. La condamnation à une peine avec sursis à permis aux habitant-e-s de mauvaise foi de continuer à doute de la véracité des propos de la victime, forçant cette dernière à fuir face aux insultes reçues.
    Ce qui est extrêmement grave dans cette affaire, outre le fait d’imposer à sa victime la présence d’un agresseur, ce n’est même pas que Michel n’ait pas la décence de démissionner, ni que son Conseil Municipal le soutienne : c’est qu’il PUISSE rester en poste. Que rien ne l’oblige à dégager de son poste. Que rien ne lui impose de ne pas approcher de sa victime. Comment est-ce possible ?

  • De l’importance de vérifier ses sources et de connaître ses classiques :

    « Une députée UMP confond Montesquieu et Le Pen »

    http://www.lepoint.fr/politique/une-deputee-ump-confond-montesquieu-et-le-pen-09-08-2013-1712871_20.php

    La citation est un art. Le 8 août, la députée UMP Valérie Boyer a voulu marquer son opposition au droit du sol en publiant sur Twitter une prétendue phrase de Montesquieu : « Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable. »

    Sauf que la phrase n’aurait jamais été prononcée par le penseur. En revanche, elle ressemble étrangement à une sortie de Jean-Marie Le Pen, en septembre 2012 : « Quand une chèvre naît dans une écurie, ce n’est pas pour cela qu’elle devient un cheval. »

    #Valérie_Boyer #Montesquieu #Le_Pen #racisme

  • « Croire aux photos retouchées tue », une proposition de loi pour prévenir l’anorexie - les nouvelles news
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/34-civilisation-categorie/101-croire-aux-photo-retouchees-tueq-une-proposition-de-loi-pour-pr

    doveFaudra-t-il, un jour, inscrire sur les images retouchées un avertissement du même tonneau que celui posé sur les paquets de cigarettes ? Si la proposition de loi de la députée UMP Valérie Boyer passe, il se pourrait bien qu’un message se glisse sur ces photos. Objectif affiché : répondre aux préoccupations du Gouvernement pour combattre l’incitation à l’anorexie. La quête de minceur à laquelle invitent ces images pouvant, dans certains cas, conduire à cette extrémité. Les gendarmes de la photographie retouchée risquent d’avoir du travail.

    #photo #loi #for:twitter