person:valérie peugeot

  • Carnets de campagne avec Valérie Peugeot présidente de l’association (...) - Le Labo de l’économie sociale et solidaire
    https://www.lelabo-ess.org/carnets-de-campagne-avec-valerie-peugeot.html

    Dans le cadre de notre partenariat avec l’émission Carnets de campagne sur France Inter, Philippe Bertrand recevait jeudi 22 mai 2019, Valérie Peugeot, Présidente de l’association Vecam

    Nous nous intéressons aujourd’hui à une autre réalité qui est comprise dans un plan national pour un numérique inclusif. Qui dit inclusion dit exclusion. Qui dit programme dit perspective d’avenir. A nous de le comprendre avec notre invitée Valérie Peugeot, experte en usages numériques, membre de la CNIL et présidente de l’association Vecam. Avec la participation du Labo de l’ESS.

    #Valérie_Peugeot #Inclusion_numérique #Société_numérique #Travail

  • Un cadeau de C&F éditions pour la nouvelle année
    https://cfeditions.com



    Une nouvelle année, c’est l’occasion de faire un bilan et de se préparer pour de nouvelles aventures.

    Et de souhaiter à chacune et chacun d’entre-vous de voir des rêves et des vœux se réaliser.

    C’est aussi l’occasion de faire un petit cadeau pour entretenir l’amitié de nos fidèles lecteurs.

    Cette année 2019, nous vous offrons la version epub du livre « Pouvoir Savoir : Le développement face aux biens communs de l’information et à la propriété intellectuelle ».

    Vous pouvez le télécharger à
    https://cfeditions.com

    Ce livre a été notre première publication, en avril 2005. Il est également un des premiers ouvrages en français à traiter des communs informationnels. Il est intéressant de voir combien les choses ont évolué... mais aussi combien les questions soulevées il y a 13 ans restent pleinement d’actualité : est-ce que la propriété intellectuelle va aider au développement dans le monde, ou au contraire assurer le renouveau de la domination de quelques pays et entreprises multinationales. Et cela dans les quatre secteurs de la santé, de l’agriculture, de la recherche et de la culture.

    Ce livre a été coordonné par Valérie Peugeot et l’association VECAM. Il a été aidé en 2005 par la Francophonie. La conférence associée a permis de faire se rencontrer des chercheurs et des activistes concernés par les questions de propriété intellectuelle venant de quatre continents. Nous aimions déjà chercher des auteurs ayant des points de vue émanant de sociétés diverses.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    PS : vous pouvez toujours télécharger également le livre « Neige » que nous avions offert l’an passé à l’URL : https://cfeditions.com/voeux2018

    PPS : Pour le bilan et les perspectives, je ne vais pas vous ennuyer aujourd’hui, juste souligner que nous avons publié 6 ouvrages en 2018, et que nous espérons faire encore mieux en 2019. Stay tuned.

    #C&F_éditions #Shameless_autopromo

  • Des histoires ou des expériences cachées et l’histoire publique d’un lieu | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/12/12/des-histoires-ou-des-experiences-cachees-et-lhistoire-p

    par Didier Epsztajn

    Un livre à plusieurs voix. Fred Turner introduit par un court essai « Le mythe de la Silicon Valley », Mary Beth Meehan propose des photographies accompagnées ou non de récits. Loin des clichés et des images mythiques, un espace géographique et social incarné par des visages et des mots.

    Un lieu représentatif de « la mythologie américaine ». En fait de la mythologie étasunienne, les habitant·es des Usa semblent ne compter les autres américain·es que comme quantité négligeable. Fred Turner relie le mythe à d’autres mythes dans l’histoire de ce pays, « La Silicon Valley est « la cité sur la colline » de notre génération et les yeux du monde sont posés sur elle ». Les choses que l’on peut voir et ce qui est caché sous terre, les produits chimiques hautement toxiques enfouis par des entreprises locales entre les années 60 et 80 – la production est aujourd’hui externalisée et les déchets toxiques délocalisés… La terre empoisonnée, les effets sur la santé des habitant·es, les coûts du développement technologique comme effacé par l’enfouissement d’abord et la délocalisation ensuite. Derrière le soleil radieux et le vert des prairies des sources de mort, l’autre face de la technologie.

    Fred Turner revient sur l’histoire des Pères pèlerins, l’éthique protestante, « C’est au prix d’un rejet de leur propre humanité et de celle des peuples autochtones qui les avaient accueillis, que ces Puritains espéraient devenir une communauté de saints », la mainmise sur les richesses et la gloire « méritée », les puritains et la croyance en la prédestination. Aujourd’hui, des entrepreneurs de légende, les jeunes hommes blancs idéalisés de la valley, « Les connotations religieuses des histoires entrepreneuriales masquent la surreprésentation masculine et blanche parmi les élus de la vallée », dans l’oubli pour ne pas dire la négation des ouvrier·es qui ont construit ou entretenu les infrastructures et les bâtiments. L’auteur indique que plus de cinq cents mille migrant·es ont emménagé dans la zone de la baie de San Francisco durant les cinq dernières années et qu’en 2018, « 38% de la population vivant dans la vallée est née hors des Etats-Unis et plus de la moitié s’exprime à la maison dans une autre langue que l’anglais ». Il parle de l’extrême concentration de richesse, « La Silicon Valley n’est pas seulement l’une des régions les plus riches des Etats-Unis, c’est aussi l’une de celles où les inégalités sont les plus marquées », des prix exorbitants des logements, et, de la pauvreté qui touche un·e enfant sur dix, de déficits alimentaires, de celles et ceux dont les revenus ne leur permettent pas d’être « autosuffisants ». Pour reprendre le langage religieux des pères fondateurs, « Dieu a favorisé ceux qui pensaient ne pas avoir de race, ceux qui pouvaient tourner leur esprit vers l’étude de la Bible et leurs yeux vers le paradis à venir, dans lequel tous les corps se fondraient et seul l’esprit pur subsisterait »…

    N’essaye-t-on pas de nous faire croire à la « dématérialisation, » aux avenirs forcément radieux, aux possibilités soi-disant presque infinies des nouvelles technologies, dans le déni des conditions sociales de production, des matériaux dangereux utilisés, du gaspillage énergétique, des conditions de travail et d’exploitations des un·es et des dividendes d’autres…

    Les miroirs aux alouettes des Mark Zuckerberg ou des Steve Jobs et les exigences de nos concitoyen·nes, « Si nous voulons répondre à ces attentes, nous devons détourner notre regard du paradis et le poser sur terre ».

    Je conseille de lire le texte de Fred Turner, de regarder les photographies de Mary Beth Meehan en lisant les courts récits, « Si nous aspirons à l’excellence technologique, pourquoi n’avons-nous pas la même exigence en étant bons les uns envers les autres ? », puis de revenir à l’essai.

    Les images forment avec les mots un ensemble plus que signifiant… Et que dire du papier et des couleurs, de l’épaisseur du livre dans ces dimensions multiples, loin des réductions numériques ou de l’envahissement des technologies plus ou moins intrusives.

    Contre l’instant et les fantasmes technologiques, le temps du regard et de la réflexion.

    Mary Beth Meehan & Fred Turneur : Visages de la Silicon Valley

    Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Valérie Peugeot

    Editions C&F, Caen 2018, 112 pages, 33 euros

    Didier Epsztajn

    #Visages_Silicon_Valley #C&F_éditions #Fred_Turner

  • Robots, maîtres du monde (épisode 1) : Les données personnelles - une vidéo S&V TV - Science & Vie
    https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/robots-maitres-du-monde-episode-1-les-donnees-personnelles-une-video

    Que sont exactement ces données personnelles dont on parle tant ? Qui en est propriétaire ? Dans cette première vidéo de la série « Robots, maîtres du monde », Axel Villard de Science & Vie TV interviewe Valérie Peugeot, chercheuse en Sciences sociales chez Orange, membre de la Cnil, et présidente de l’association Vecam qui réfléchit au rôle du citoyen dans une société numérique.

    #Données_personnelles #Identité_numérique #Valérie_Peugeot

  • Du côté des communs

    Bonjour,

    Comme vous le savez si vous suivez depuis longtemps le travail de C&F éditions, la question des communs est un des fondamentaux de notre politique éditoriale.

    Le livre « Pouvoir Savoir » de 2005, est un des premiers à mentionner les communs dans leur relation à la propriété intellectuelle (https://cfeditions.com/pouvoirSavoir). Et en 2011, "Libres Savoirs : les communs de la connaissance "permettait de faire le point avec un regard mondial en convoquant des auteurs des cinq continents (https://cfeditions.com/libresSavoirs ). Les articles de ces deux ouvrages sont en accès libre sur le site de l’association Vecam qui nous a accompagné dans ce travail (https://vecam.org/-Publications-).

    J’ai moi-même commis un ouvrage qui est un recueil d’articles : « En communs : une introduction aux communs de la connaissance » (https://cfeditions.com/en-communs) dont il ne reste que quelques dizaines d’exemplaires (dépêchez-vous, comme il s’agit d’un recueil d’articles disponibles par ailleurs sur le web, il ne sera pas ré-imprimé).

    Depuis, le sujet a pris une grande ampleur, à la fois dans le discours politique public, et dans les recherches en sciences humaines et sociales. Nous avons donc d’autres livres en préparation sur ce sujet, dont un ouvrage traduit de l’espagnol « Des communs au municipalisme » à paraître début 2019. Les deux auteurs, César Rendueles et Joan Subirats, sont à la fois des chercheurs et des personnes engagées dans la gestion des « villes en communs », notamment Barcelone et Madrid.

    Mais nous ne sommes pas les seuls à publier en ce domaine, et heureusement. Aussi voici quelques pistes pour des livres et des revues récents qui vont compléter les travaux que nous avons engagé depuis les années 2000.

    Tout d’abord deux revues scientifiques en accès libre que j’ai eu le plaisir et l’honneur de coordonner :

    – Numéro spécial de la revue TIC & Société : « Communs numériques et communs de la connaissance »
    https://journals.openedition.org/ticetsociete/2347

    – Numéro spécial de la revue NETCOM : « Commns urbains et équipements numériques »
    https://journals.openedition.org/netcom/2593
    (en collaboration avec Philippe Vidal, géographe et aménageur qui va proposer bientôt un ouvrage sur « la convention internet » que nous publierons au printemps 2019).

    Puis un ouvrage essentiel pour celles et ceux qui s’intéressent aux communs, qui regroupe ce que l’on pourrait appeler « l’école française des communs » :
    – dictionnaire des biens communs, ous la direction de Marie Cornu, Fabienne Orsi et Judith Rochfeld, publié aux PUF.

    Enfin, le bilan d’un colloque de Cerisy « Vers une république des biens communs ? », dans lequel interviennent des auteurs avec lesquels nous avons aussi l’habitude de travailler (Frédéric Sultan, Valérie Peugeot,...) a été publié aux Éditions Les liens qui libèrent (qui fait aussi un gros travail sur les communs, en publiant notamment Benjamin Coriat ou Michel Bauwens).

    Amis des communs, vos lectures de rentrée sont avancées. Et pour les bibliothèques qui veulent constituer un fonds sur ce thème, voici une liste de départ, évidemment incomplète.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    #Communs #C&Féditions #Vecam

  • Au-delà du numérique, un avenir en commun | Solidarum
    http://www.solidarum.org/au-dela-du-numerique-avenir-en-commun

    Le big data, c’est-à-dire l’analyse et le traitement de données massives en quasi temps réel, les réseaux sociaux, les plateformes collaboratives et plus largement les outils et applications numériques seraient-ils plutôt un problème ou une chance pour les enjeux de solidarité de nos sociétés mondialisées ? Les citoyens ont-ils les moyens, en s’appropriant les nouvelles technologies, d’être acteurs de la ville de demain ? Et de la rendre plus solidaire ? Les éclairages prospectifs de Valérie Peugeot, chercheuse aux Orange Labs, commissaire à la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) et Présidente de l’association Vecam, qui travaille depuis une vingtaine d’années sur les enjeux de citoyenneté et de solidarité liés au numérique.

    #Communs #Culture_numérique

  • Au-delà du numérique, un avenir en commun | Solidarum
    http://www.solidarum.org/au-dela-du-numerique-avenir-en-commun

    Le big data, c’est-à-dire l’analyse et le traitement de données massives en quasi temps réel, les réseaux sociaux, les plateformes collaboratives et plus largement les outils et applications numériques seraient-ils plutôt un problème ou une chance pour les enjeux de solidarité de nos sociétés mondialisées ? Les citoyens ont-ils les moyens, en s’appropriant les nouvelles technologies, d’être acteurs de la ville de demain ? Et de la rendre plus solidaire ? Les éclairages prospectifs de Valérie Peugeot, chercheuse aux Orange Labs, commissaire à la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) et Présidente de l’association Vecam, qui travaille depuis une vingtaine d’années sur les enjeux de citoyenneté et de solidarité liés au numérique.

    #BigData
    #Orange
    #CNIL

  • « Les internautes réclament un usage moins opaque et une maîtrise de leurs données personnelles »
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/02/07/les-internautes-reclament-un-usage-moins-opaque-et-une-maitrise-de-l

    Par Judith Rochfeld (Professeur à Paris-I), Joëlle Farchy (Professeur à Paris-I), Paula Forteza (Députée LRM, rapporteure pour la commission des lois sur le projet de loi sur la protection des données personnelles) et Valérie Peugeot (Chercheuse et présidente de l’association Vecam)

    « Toutes les start-up qui se sont essayé à construire des services sur une commercialisation individuelle des données ont échoué : le revenu annuel généré par utilisateur est trop faible »

    Tribune. Sur la base du constat largement partagé de l’importance des données personnelles dans une économie numérique en pleine transformation, l’idée, ancienne, d’un droit de propriété accordé aux individus a fait récemment l’objet d’un regain d’attention médiatique.

    Cette proposition qui affiche pour ambition de donner à l’internaute un pouvoir de négociation face aux géants du numérique ne résout en réalité aucun des problèmes posés. Au moment où se débat à l’Assemblée nationale le projet de loi sur la protection des données personnelles, ne tombons pas dans le piège des fausses bonnes idées.
    Propriété de personne

    Aujourd’hui, ces données ne sont la propriété de personne, ce qui autorise leur collecte et leur traitement sous réserve du respect du droit des individus. Dans l’hypothèse de l’instauration de droits de propriété, la question de savoir qui serait titulaire de droits est loin d’être simple.

    Qui serait propriétaire de mes « likes » sur le mur de mes amis sur Facebook, eux ou moi ? Qui serait propriétaire des données de mon tensiomètre connecté prescrit par mon médecin ? Ce dernier, le fabricant du tensiomètre, moi en tant que patient, le Conservatoire national des arts et métiers ou encore la recherche médicale publique ?

    Du point de vue de l’analyse économique, quel que soit le titulaire initial de ce droit, dans la mesure où des transactions seraient possibles, le marché permettrait de les attribuer in fine aux agents économiques les mieux à mêmes d’en tirer profit.

    Dans le cas des données personnelles, le droit de propriété bénéficierait alors aux organisations qui sont à même de recueillir, traiter et analyser les données et qui leur donnent une valeur plus qu’aux internautes soit, finalement, l’effet inverse de celui recherché d’un rééquilibrage des pouvoirs.

    Valeur d’usage et valeur monétaire

    Les modèles économiques de l’exploitation de données profitent aujourd’hui en effet plus aux collecteurs qu’aux individus. Mais les partisans du tout propriétaire confondent valeur d’usage et valeur monétaire. Les données personnelles d’un individu ont une valeur d’usage pour lui – son graphe social lui parle de ses sociabilités, ses tickets de caisse de son mode de consommation –, et pour l’entreprise – elle améliore sa relation client.

    Mais leur valeur monétaire ne se révèle à cette dernière qu’une fois agrégées à celles de milliers d’autres utilisateurs. Toutes les start-up qui se sont essayées à construire des services sur une commercialisation individuelle des données ont échoué : le revenu annuel généré par utilisateur est trop faible.

    Mais l’essentiel est ailleurs. Ne regarder les données qu’au simple prisme économique, c’est oublier qu’elles ne sont pas un bien assimilable à une ressource matérielle ou immatérielle mais qu’elles sont d’abord le fruit de nos interactions avec des services, avec des objets connectés et de nos sociabilités liées à nos échanges sur les médias sociaux, à nos communications interpersonnelles. En cela les données parlent de nous, mais aussi de nos proches, du monde qui nous entoure. Elles sont tout à la fois intimes et sociales.

    Pour aborder conjointement maîtrise de ces données particulières et innovations numériques en mettant à distance la question de la propriété il faut penser en termes de droits de l’individu à son autodétermination, impliquant qu’il puisse décider des usages qu’il accepte de laisser à une pluralité d’acteurs. Le tout conduit à des « faisceaux de droits » souples et variés.

    Plus que la propriété de leurs données, ce que réclament les internautes c’est en effet un usage moins opaque et une maîtrise de ces données dans un cadre respectueux de leur vie privée et non discriminant. Les risques et dommages d’une perte de contrôle sur ses données personnelles sont à la fois réels et connus. Pour autant, ces dommages et leur possible réparation ne se situent pas sur le plan d’un bien, mais de la personne.

    Société numérique plus éthique

    Pour protéger la vie privée, les logiques de responsabilités existent déjà dans les différents systèmes juridiques, sans qu’il soit pour autant pertinent de proclamer une propriété des individus sur eux-mêmes. Le Règlement européen sur les données personnelles (RGPD) qui entrera en vigueur en mai constitue un premier outil essentiel pour donner à la France et à l’Europe un modèle de société numérique à la fois plus éthique et plus compétitive par rapport au reste du monde.

    Il accentue en effet la logique de responsabilisation des organisations, renforce les droits des individus et en crée de nouveaux, notamment le droit à la portabilité des données. Celui-ci réintroduit de la concurrence puisque l’utilisateur peut désormais migrer vers un service moins « prédateur » de ses données.

    Conscientes des enjeux pour l’avenir de leurs modèles économiques, les entreprises sont donc incitées à intégrer le respect des données personnelles de leurs utilisateurs dans leurs stratégies et à le faire apparaître comme une caractéristique concurrentielle discriminante.

    Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir les chantres d’une idée qui se proclame libérale afficher un tel manque de confiance dans des solutions qui pourront être négociées entre l’ensemble des acteurs, sans un quelconque recours à l’instauration de droits de propriété.

    Les signataires : Judith Rochfeld (Professeur à Paris-I), Joëlle Farchy (Professeur à Paris-I), Paula Forteza (Députée LRM, rapporteure pour la commission des lois sur le projet de loi sur la protection des données personnelles) et Valérie Peugeot (Chercheuse et présidente de l’association Vecam).

    #Données_personnelles #RGPD #Valeur_usage

  • Une crise sans précédent au Conseil national du numérique
    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-22h/journal-de-22h-mardi-19-decembre-2017


    Politique et numérique : un mariage impossible ? La présidente du Conseil national du numérique, suivie de tous ses membres (ou presque), a démissionné ce mardi, en pleine guerre ouverte avec le gouvernement.

    Marie Ekeland, présidente du Conseil national du numérique, a démissionné le 19 décembre 2017 (photo d’archives).• Crédits : KENA BETANCUR - AFP

    La pagaille la plus complète au sein du Conseil national du numérique. Démission de sa présidente et de presque tous ses membres... L’invitée de ce journal : Valérie Peugeot, ancienne vice-présidente de cet organisme et chercheuse à l’Orange Labs :

    #CNNum

  • Valérie Peugeot : “L’économie collaborative doit être mieux régulée“
    http://www.lavie.fr/solidarite/carnets-citoyens/valerie-peugeot-l-economie-collaborative-doit-etre-mieux-regulee-06-12-2017-86

    Propos recueillis par Laurent Grzybowski publié le 06/12/2017

    En plein boom, l’économie collaborative promeut un mode de développement durable. Pour la prospectiviste Valérie Peugeot, cette nouvelle économie peut être une chance de concilier marché et transition écologique. À condition qu’elle soit encadrée.

    Comment définiriez-vous l’économie du partage ?

    Il n’y a pas une seule définition mais la cohabitation plus ou moins heureuse de différentes philosophies et différentes pratiques sous un même terme. Les pionniers de l’économie collaborative, je pense à Rachel Botsman aux États-Unis ou le collectif OuiShare en France, espéraient je crois sincèrement transformer le capitalisme de l’intérieur, et réconcilier marché et transition écologique par une mutualisation des usages des biens. Quelques années plus tard, on a vu s’imposer le capitalisme de plateforme avec des services comme AirBnB et Uber, qui tout en rendant de véritables services, ont des effets de bord considérables – envol du prix de l’immobilier dans les centres touristiques, développement du travail précaire etc.

    Ceci explique une évolution : alors que les deux expressions étaient utilisées de façon interchangeable au début des années 2000, « l’économie du partage », terme chargé moralement, s’est effacée au profit de « l’économie collaborative », plus proches de la réalité, c’est-à-dire d’une coproduction d’un service par des usagers qui se situent autant du côté de l’offre que de la demande. Maintenant, la messe n’est pas dite. On voit d’autres services se lancer qui tout en s’appuyant sur ces dynamiques contributives, imaginent des modèles économiques plus proches de l’économie sociale et solidaire. C’est ce qu’on appelle le coopérativisme de plateforme, ou encore l’économie en « pair à pair » ou l’économie des biens communs.

    Pensez-vous que l’économie du partage soit une réponse appropriée à la crise du capitalisme et aux inquiétudes nées de la mondialisation ?

    Je ne suis pas certaine qu’on puisse parler de crise du capitalisme, celui-ci ne s’est jamais aussi bien porté, le capitalisme a su se réinventer à l’heure numérique et fait preuve d’une formidable résilience. C’est notre modèle de développement qui est en crise. Pour revenir à votre question, si on se situe dans cette seconde approche de l’économie du partage, c’est-à-dire des services qui prennent le meilleur du monde numérique – des outils permettant des nouvelles interactions, des nouvelle formes d’échange et des sociabilités inédites – tout en pensant un modèle économique qui ne soit pas un modèle de prédation, alors oui, l’économie du partage est probablement un bout de réponse sur le chemin d’une transition écologique globale.

    S’agit-il selon vous d’un mouvement de fond ou d’une mode passagère ?
    Les grandes plateformes dites d’économie collaboratives se sont installées solidement et en un temps record dans leurs marchés respectifs, pour toute une série de raisons – qualité et innovation du service par rapport aux acteurs historiques, effet réseau propre à l’économie numérique, déport du coût salarial et de l’investissement matériel vers les utilisateurs mis au travail en quelque sorte avec leur propre capital personnel (appartement, véhicule…), etc. Déjà en situation de quasi-monopole, elles voient des résistances de la part des acteurs publics se multiplier, qui commencent à les réguler, voire à les interdire, comme la ville de Londres qui a récemment banni Uber de se rues. Ces encadrements ouvrent un espace pour des alternatives, des approches authentiquement collaboratives, qui peuvent être soit à l’initiative de l’État comme le.taxi en France, soit en mode auto-organisé comme la coopérative de chauffeurs de taxis à Austin aux États-Unis. Je souhaite que cette génération d’initiatives d’économie en « pair à pair » pourra s’inscrire durablement dans le paysage. Mais il est trop tôt pour le dire.
    En quoi la révolution numérique change-t-elle (ou peut-elle changer) nos modes de production et de consommation ?

    Ce n’est pas le numérique tout seul qui change nos modes de production et de consommation, mais la manière dont les différents mondes sociaux et économiques s’en emparent ! Et cela peut influer pour le meilleur comme pour le pire. Au travail, cela peut être un facteur d’accélération et de stress ou au contraire faciliter un travail plus collaboratif et horizontal, à des moments qui correspondent à la réalité de nos temps de vie. Côté consommation, le numérique peut faciliter les circuits courts et la revente de biens de seconde main plutôt que de jeter… ou être un incitateur à la consommation intensive, par le biais d’une publicité en ligne de plus en plus personnalisée.

    Qu’entendez-vous par « biens communs » ? Peuvent-ils nous aider à répondre aux défis du XXIe siècle (la crise écologique, les inégalités et la question du vivre ensemble) ?

    Les biens communs ou « communs » sont très proches de cette économie en « pair à pair » que j’évoquais précédemment. Il s’agit de ressources qui vont être gérées par une communauté petite ou grande, en dehors des régimes classiques de la propriété privée et publique, communauté qui va mettre en place ses propres règles pour protéger et faire fructifier la ressource en question. Ce peut être une communauté paysanne en Indonésie qui s’organise pour la gestion de l’eau d’irrigation des rizières, ou les wikipédiens qui imaginent la gouvernance permettant à l’encyclopédie d’être de la meilleur qualité possible. On y retrouve cette question du partage, mais cette fois-ci au sens fort : ce n’est pas juste le propriétaire d’une voiture qui la loue ponctuellement à un autre particulier, mais une ressource qui fait l’objet de différents droits d’usages au sein de l’ensemble d’une communauté.

    Aujourd’hui c’est à mes yeux une des pistes les plus fertiles pour ouvrir notre imaginaire politique, car elle bouscule en même temps notre conception binaire de la propriété et nous oblige à remettre de la démocratie au plus près de nos vies pour inventer ces nouvelles gouvernances. C’est effectivement une manière concrète d’expérimenter un autre « vivre ensemble ».

    #Communs #Economie_collaborative #Valérie_Peugeot

  • Pourra-t-on encore etre anonyme dans la ville de demain ? - L’Atelier BNP Paribas
    https://atelier.bnpparibas/smart-city/article/pourra-t-on-etre-anonyme-ville

    A quand « une navigation privée » dans l’espace public ?

    30% DES APPS MOBILES utilisent la geolocalisation

    Pour éviter ce type de dérive, est-il encore possible d’actionner un mode privé, comme sur les navigateurs web, afin de déambuler incognito dans l’espace public ? La question est d’autant plus sensible dans la smart city que l’information et le consentement de l’utilisateur, pierres angulaires de la protection des données personnelles, y sont plus difficiles voire impossibles à mettre en œuvre. Sur le trottoir, il n’y a pas de cookie à accepter ni de conditions générales d’utilisation à valider. Bien sûr, il est toujours possible de couper son smartphone afin d’espérer disparaître des radars, sachant qu’environ 30 % des applications mobiles utilisent la géolocalisation selon la Cnil. Pour avoir une petite idée des informations remontées par notre mobile, il suffit pour les utilisateurs de terminaux Android de consulter l’historique de leurs positions tenu par Google. La géolocalisation se fait toutefois le plus souvent à notre insu comme pour le wifi tracking qui mesure notre exposition aux messages publicitaires, y compris depuis les poubelles connectées (source The Guardian). Dans la ville de demain, les capteurs seront potentiellement partout et, par essence, largement invisibles comme dans le cas de la reconnaissance faciale appliquée à la vidéosurveillance. Dès lors, la smart city est-elle compatible avec la data privacy ? Est-il possible de respecter la vie privée des individus sans entraver le développement de services innovants ? En réponse à ces questions, la Cnil vient de publier un cahier innovation et prospective intitulé « La plateforme d’une ville – Les données personnelles au cœur de la fabrique de la smart city ».

    A côté de ces scenarii, Valérie Peugeot en appelle au pourvoir public. « Le législateur peut taper du poing sur la table pour faire avancer les choses. Ce qui était son intention avec l’ouverture des données de transport introduite par la loi Macron mais qui a été enterré faute de décret d’application par l’actuel gouvernement. »

    Autre initiative publique, couronnée cette fois de succès, celle de La Fabrique des mobilités. Piloté par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), ce programme met autour de la table, les acteurs de l’automobile dans une logique de mise en commun de leurs données, afin de faire émerger un écosystème et des standards. Des communautés pourraient, selon elle, se monter sur d’autres verticales que l’automobile sous l’impulsion des acteurs publics.

    #smart_cities #données_personnelles #anonymat #villes

  • Facilitatrice, protectrice, instituante, contributrice : la loi et les communs - par Valérie Peugeot - VECAM
    https://vecam.org/Facilitatrice-protectrice-instituante-contributrice-la-loi-et-les
    https://vecam.org/local/cache-vignettes/L250xH194/rennes_-_palais_du_parlement_de_bretagne__statue_la_loi_plan_americain-6bd0c-

    Le fondement juridique de nos États repose sur la propriété privée. Ceci irrigue toutes nos législations. Il est dès lors difficile d’y intégrer des lois protégeant les communs et la propriété collective ou gérée par des communautés élargies et ne disposant pas de personnalité juridique. Pourtant des initiatives législatives récentes montrent qu’une reconnaissance explicite des communs est possible. À travers l’examen d’un corpus de cinq textes de lois adoptées en France entre 2014 et 2016, cet article identifie les traces, même ténues, d’une intervention du législateur qui peuvent servir de levier pour les acteurs des communs. Dès lors, quel serait la place d’une mention explicite des communs, et en quoi pourrait-elle promouvoir l’action collective ? Nous proposons une typologie des rapports entre les communs et la loi, ou entre les pouvoirs publics et les acteurs des communs s’appuyant sur cette analyse.

    #communs #législation #foncier #habitat_partagé #économie_sociale_et_solidaire #énergie #numérique #biodiversité #pouvoirs_publics

  • Données, ô données, dites-moi mon avenir !
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/livres/0212019744497-donnees-o-donnees-dites-moi-mon-avenir-2083220.php

    En fait, des trois ouvrages émerge un même constat, déjà vrai du temps des Mésopotamiens, mais encore plus effrayant aujourd’hui : qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un Etat ou d’un individu, celui qui non seulement possède les données mais qui a appris à s’en servir (ou prétend le savoir) pour prédire l’avenir, détient un pouvoir extraordinaire.

    Il est donc urgent de mettre des garde-fous à l’utilisation de ces données numériques avec lesquelles nous sommes désormais « mariés pour le meilleur et pour le pire », selon l’expression de Serge Abiteboul et Valérie Peugeot. Laurence Devillers propose onze « commandements » (le religieux n’est décidément jamais loin...) pour les applications numériques et les robots : « Tu ne divulgueras pas mes données à n’importe qui » ; « Tu oublieras tout si je te le demande ! » ; « Tu seras loyal »... Serge Abiteboul et Valérie Peugeot pourraient tout à fait reprendre ces règles à leur compte pour les PIMS (« Personal Information Management Systems »), les serveurs personnels sur lesquels ils nous engagent à sauvegarder dès aujourd’hui nos données personnelles pour les protéger de tout futur abus.

    #big_data

  • Le logiciel libre perd presque tous ses représentants au Conseil national du numérique
    http://www.zdnet.fr/actualites/le-logiciel-libre-perd-presque-tous-ses-representants-au-conseil-national-du-n

    Ce nouvel équilibre, intéressant, se fait toutefois aux dépens de l’Open Source et du Logiciel Libre. Exit les piliers de cette mouvance, dont Valérie Peugeot (Orange et Vecam), Michel Briand, Serge Abiteboul (chercheur, professeur, blogueur et… romancier !) et moi-même. À une période où les signaux anti-logiciel libre se sont multipliés (EducNat et Microsoft, absence de priorité au libre et refus des biens communs dans la loi numérique), #c’est très très préoccupant. L’excellente Véronique Torner, cofondatrice et présidente d’Alter Way, se sentira bien seule quand il s’agira de pousser les thématiques du libre au CNNum… (...)

  • Si les acteurs publics ne partagent pas, qui va le... - A lire ailleurs
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/136668328487/si-les-acteurs-publics-ne-partagent-pas-qui-va-le#_=_

    "Et Nadège Guiraud d’inviter les acteurs publics à produire leurs analyses et études en mode “open source”, à innover dans leurs modes de gouvernance notamment en définissant des “partenariats public-commun”, comme nous y invite la chercheuse Valérie Peugeot (sur le modèle de l’Atlas des chartes des communs urbains) et en repensant et amplifiant les modalités de cofinancement de projets produisant du commun. Un domaine où les exemples sont encore peu nombreux. On peut tout de même citer Comoodle, mis en place à Kirklees, ville du Yorkshire, un site pour faire “tomber les frontières entre les organismes publics, les collectivités, les associations locales et la population” en proposant une plateforme pour aider les gens entreprenants localement à accéder à des ressources nécessaires à la réalisation de (...)

    #veille

  • « Les collectivités peuvent être protecteurs des communs » - Valérie Peugeot
    http://www.lagazettedescommunes.com/418463/les-collectivites-peuvent-etre-protecteurs-des-communs-valerie

    Utilisée au Moyen-Age, la notion de biens communs revient en force, en ce début de XXIè siècle, portée par le secteur du numérique et ses usages de partage. La dynamique et l’agilité des communautés du web qui co-construisent et développent de nouveaux services secoue sérieusement les tenants des « vieux » concepts de propriété et de droits d’auteur. Mais la notion de « biens communs », ou « communs » bouscule aussi celle de services publics, et ceux qui les rendent, élus et fonctionnaires. Pour autant, ces notions s’affrontent-elles, ou, au contraire, se complètent-elles ?

  • Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique
    http://www.internetactu.net/2015/11/13/breve-histoire-de-lempowerment-a-la-reconquete-du-sens-politique

    Valérie Peugeot, chercheuse en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales d’Orange Labs, présidente de l’association Vecam et membre du Conseil national du numérique, nous livre dans cette brève histoire de l’empowerment matière à réflexion sur la longue ambiguïté de ce concept, qui promeut l’”autonomisation”, la “capacitation” ou le “pouvoir d’agir” des individus.…

    #empowerment #innovation_ascendante #innovation_sociale #Participation

  • Enseigner la résistance à la surveillance
    http://vecam.org/Enseigner-la-resistance-a-la-surveillance

    OpenClassroom, le site de formation en ligne français lance un concours pour mettre au point des formations permettant de comprendre et résister à la surveillance massive décidée par le gouvernement et approuvée par l’Assemblée nationale

    La surveillance généralisée est en train de s’installer. L’Assemblée nationale vient de donner le feu vert... mais avant cela les entreprises privées de l’industrie de l’influence avaient déjà habitué les internautes au traçage (pour votre bien).

    Or les pratiques comme les Lois de surveillance ne rencontrent que peu d’opposition. Il est difficile de se révolter contre ce qu’on ne voit pas disait Valérie Peugeot. Surtout quand on ne comprend pas toujours les enjeux, et qu’on ne sait pas qu’il existe des moyens de résister.

    C’est donc le rôle de l’éducation de mettre en lumière (...)

    #c_nd

  • La #consommation_collaborative en question - Digital Society Forum
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/101409526383

    Le 6e dossier publié par le Digital Society Forum (en partenariat avec la Fing, Psychologies Magazine, Orange) est consacré à la consommation collaborative. En introduction, Valérie Peugeot d’Orange Labs fait le point sur les enjeux et les controverses de la consommation collaborative. Et souligne combien l’enchevêtrement des motivations des usagers de ces services aide peu à distinguer où va la consommation collaborative. 

    "Le numérique, comme toujours, ne produit rien par lui-même mais nous oblige à questionner nos pratiques individuelles et collectives. On le voit, la consommation collaborative est au milieu du gué : réponse partielle à un modèle de développement en bout de course ou nouvel avatar d’un capitalisme informationnel (...)

    #sharevolution

  • Les #Communs, une brèche politique à l’heure du numérique - Open Edition
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/99891270901

    Dans le livre Les débats du numérique, publié en 2013 aux Presses des Mines par Maryse Carmes et Jean-Max Noyer, on trouve notamment l’intéressante contribution de Valérie Peugeot, en charge des questions de prospective au sein du laboratoire de sciences humaines et sociales d’Orange Lab, sur le thème des Communs. La chercheuse développe 3 scénarios pour l’avenir des Communs : l’affrontement des Communs avec le capitalisme, leur absorption par le capitalisme, ou l’alliance des Communs avec la puissance publique pour reconquérir leur puissance mise à mal par le néo-libéralisme. Lequel l’emportera ? 

    "la profondeur et la durée de la triple crise qui secoue actuellement les pays occidentaux, sera à l’évidence un facteur particulièrement déterminant. L’incapacité des gouvernements à construire une gouvernance (...)

    #biens_communs #transition #QN

  • #données_personnelles : sortir des injonctions contradictoires - Vecam
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/82671415185

    Valérie Peugeot, pour Vecam, revient sur les critiques des Big Data…

    Mais ces critiques ne disent rien du problème précédent : comment dénouer le lien entre production, analyse de données de masse d’une part et logique de surveillance de l’autre. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : plus notre économie inventera des services qui auront besoin de s’appuyer sur de la donnée pour fonctionner – et nous en voyons fleurir tous les jours – plus nous mettrons en place les infrastructures passives qui rendent les logiques de surveillance techniquement possibles, quel que soit le tiers qui décide de s’en servir.

    Pour elle, la critique des Big Data doit attaquer de front la question de la surveillance, alors que le lobbying du numérique réclame toujours plus d’accès aux données pour innover. Il nous faut sortir des (...)

  • Les #biens_communs : un outil politique pour repenser la technologie
    http://www.internetactu.net/2014/01/22/les-biens-communs-un-outil-politique-pour-repenser-la-technologie

    “On a tous tendance à dire que le numérique change nos manières de produire, de nous déplacer, d’imaginer… Mais nous devons rester prudent quand nous convoquons cet imaginaire de la révolution”, estime Valérie Peugeot (@valeriepeugeot), chercheur à Orange Labs, présidente de l’association Vecam, membre du Conseil national du numérique et rapporteuse du remarqué rapport sur l’inclusion numérique, sur la scène…

    #big_data #citelabo #villes2.0

  • Les collectifs numériques, source d’imaginaire politique - Millenaire3
    http://www.millenaire3.com/Les-collectifs-numeriques-source-d-imaginaire-pol.122+M59ad7851dff.0.ht

    Pour Valérie Peugeot, on ne peut qu’être frappé par la conjonction temporelle de deux ruptures, d’une part l’économie industrielle qui doit se réinventer à l’ère informationnelle par une mutation qui se fait dans la douleur, d’autre part, celle d’une action politique bloquée. L’imaginaire et l’inventivité politique et économique a changé de camp. Et c’est aujourd’hui dans la proximité qu’elles se construisent, autour d’une société contributive émergente... Cette société contributive, cette innovation sociale prend aujourd’hui 4 grandes formes : la première est celle des structures délégatives qui résistent aux nouvelles formes de distribution de pouvoir, ce sont les associations instituées de ce secteur. La seconde est celle des innovateurs sociaux et citoyens qui placent le numérique et la construction (...)

    #politiquespubliques #citelabo #innovationsociale #empowerment