person:valdis dombrovskis

  • La Commission européenne vigilante face aux mesures annoncées par Macron
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/12/10/97002-20181210FILWWW00310-la-commission-europeenne-vigilante-face-aux-mesur

    La Commission européenne se montrera vigilante face à l’éventuel impact budgétaire des mesures annoncées lundi soir en France par Emmanuel Macron, a déclaré le vice-président de l’exécutif européen, Valdis Dombrovskis.

    « Nous surveillons de près les possibles nouvelles mesures annoncées, mais nous ne pouvons faire aucun commentaire avant qu’elles aient été formellement annoncées et détaillées », a dit Dombrovskis devant les parlementaires européens.

    Après trois semaines de crise des « gilets jaunes », le président français a annoncé lundi une hausse du smic de 100 euros, l’annulation de la hausse de CSG pour les retraités percevant moins de 2.000 euros par mois et la défiscalisation des heures supplémentaires.

    • On file 100 euros en pièces jaunes, et d’un coup, la commission européenne fait les gros yeux et te dit que bon, le déficit va falloir faire gaffe. Et ça discute sur « mais où on va les trouver les milliards ? ». Et ça dit qu’il va falloir réduire les services publics.
      Le pauvre gilet jaune, après tous ces gros yeux et toutes ces évidences, il se dit qu’il va les rendre les 100 euros. Il ne veut pas que la commission européenne punisse la France comme un vulgaire tsipras ou conte. Il ne veut pas que les services publics soient supprimés. Le gilet jaune, maintenant, après toute cette pédagogie, il rentre chez lui, et il se dit qu’il a bien été con de mettre en danger la France avec ses caprices.

  • L’écotartuffe du mois, par Nicolas Casaux
    https://www.facebook.com/nicolas.casaux/posts/10155970187972523?__tn__=K-R

    Voudriez-vous voir se former un mouvement de résistance sérieux contre le capitalisme ? Si oui, oubliez Aurélien Barrau.

    Cet astrophysicien a récemment acquis une certaine notoriété à cause de sa perspective écologiste : il a récemment publié un appel signé par plein d’idiots utiles de l’industrie du divertissement (d’Alain Delon à Muriel Robin) demandant la restriction de certaines libertés individuelles afin de sauver la planète. Que ceux qui ont le plus profité des conforts et des luxes de la civilisation industrielle, qui sont parmi les plus privilégiés des privilégiés, se permettent de demander aux autorités qu’elles restreignent les libertés du peuple, tout de même, il fallait oser — même si l’expression "libertés individuelles" est une triste blague dans le cadre de la société technocapitaliste, bien entendu, mais c’est une autre histoire. Ainsi, cet appel est une sorte de plaidoyer en faveur de l’écofascisme prédit par Bernard Charbonneau il y a plusieurs décennies :

    « L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints d’agir pour gérer des ressources et un espace qui se raréfient. [...] Si la crise énergétique se développe, la pénurie peut paradoxalement pousser au développement. Le pétrole manque ? Il faut multiplier les forages. La terre s’épuise ? Colonisons les mers. L’auto n’a plus d’avenir ? Misons sur l’électronique qui fera faire au peuple des voyages imaginaires. Mais on ne peut reculer indéfiniment pour mieux sauter. Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint d’adopter une façon de faire plus radicale. Une prospective sans illusion peut mener à penser que le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra plus faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir. »

    Ecofascisme qui ne résoudrait bien évidemment rien du tout, puisqu’il n’implique aucun changement fondamental.

    Aucune critique du capitalisme et de ses implications économiques mondialisées (il reconnait, certes, que le capitalisme pose quelques problèmes mais trouve qu’il a aussi des vertus), de l’idéologie qui l’anime, aucune critique du pouvoir, aucune critique des mécanismes de coercition sur lesquels il repose (il ne blâme pas plus les dirigeants que tout le peuple, nous sommes responsables, nous avons les dirigeants que nous méritons, etc., il ne comprend manifestement pas comment le pouvoir s’est organisé et se maintient), aucune critique de l’imposture démocratique, espoir placé en des actions potentielles que nos dirigeants pourraient prendre, croyance en une civilisation industrielle rendue verte grâce aux EnR, le cocktail habituel des vendeurs d’illusions de l’écocapitalisme.

    Mais pourquoi ? Pourquoi demander leur avis à des astrophysiciens ? Pourquoi demander leur avis à des gens — à des gens de la haute — qui passent leur existence à travailler sur des sujets aussi éloignés du quotidien de toutes les espèces vivantes et des réalités du monde, du monde à la mesure de l’être humain ? Bref, on a trouvé celui qui succèdera à Hubert Reeves dans le rôle de caution d’autorité astrale de l’écocapitalisme.

    (C’est une question rhétorique, bien évidemment. Le fait de demander son avis à un astrophysicien n’est qu’une incarnation de la domination de l’autorité Science, de l’expertocratie, et de l’idéologie progressiste, fascinée par l’univers et sa conquête. L’astrophysicien, qui connait (?) les trous noirs, ces choses incroyablement complexes qui nous dépassent, nous, simples mortels, doit forcément connaître la situation socioécologique terrestre. C’est une illustration parfaite de ce que c’est qu’un argument d’autorité. C’est un grand scientifique, il doit savoir. Malheureusement pas, (ultra-)spécialisation oblige. L’appel d’Aurélien Barrau et son plaidoyer pour plus encore d’embrigadement étatique sont également très bien anticipés, parfaitement même, dans le livre "Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable" de René Riesel et Jaime Semprun.)

  • Le cas italien détruit le mythe européen Marc Botenga - 24 Mai 2018 - Solidaire
    http://solidaire.org/articles/le-cas-italien-detruit-le-mythe-europeen

    L’Italie a presque un nouveau gouvernement. Cette alliance entre populistes du Mouvement 5 Étoiles et extrême-droite de la Ligue inquiète l’Union européenne. Le nouvel exécutif pourrait ne plus respecter les traités européens. Mais c’est surtout l’émergence de ce gouvernement même qui devrait inquiéter. Parce qu’il illustre toutes les limites de l’intégration européenne.

    « Nous ne pouvons que conseiller de maintenir le cap en matière de politique économique et financière, de promouvoir la croissance via des réformes et de maintenir le déficit budgétaire sous contrôle. »


    Avant même sa formation officielle, Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, menaçait déjà le nouveau gouvernement italien. « Ils jouent avec le feu, parce que l’Italie est très endettée. Des actions irrationnelles ou populistes peuvent causer une nouvelle crise européenne », ajoutait Manfred Weber, le dirigeant allemand du parti populaire, au Parlement européen. « Si le nouveau gouvernement prenait le risque de ne pas respecter ses engagements sur la dette, le déficit, mais aussi l’assainissement des banques, c’est toute la stabilité financière de la zone euro qui serait menacée », avertissait de son côté Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie.

    Des recettes européennes en faillite
    C’est comme prescrire un régime à un affamé. Depuis un quart de siècle ce sont précisément les recettes européennes, appliquées par les gouvernements de gauche et de droite, qui ont mené l’Italie au bord du gouffre. La libéralisation du marché du travail qu’impose maintenant le président Emmanuel Macron en France a commencé même avant les réformes Hartz en Allemagne. Le travail précaire et hyper-flexible deviendra la nouvelle norme. Certes, l’Italie est toujours la troisième économie de la zone euro. Elle en est même la deuxième puissance industrielle. Mais les choses changent. La chercheuse italienne Marta Fana a expliqué que depuis 25 ans, l’Italie devient de plus en plus une périphérie européenne, est soumise toujours davantage au leadership économique qu’incarnent l’Allemagne et la France. Pendant que l’Allemagne a profité de ces 25 dernières années pour faire des investissements très forts dans l’industrie, l’Italie a quasiment arrêté de faire des investissements. Rome s’est pliée entièrement à toutes les directives européennes, sur les aides de l’État, l’euro, le déficit, perdant 25 % de structure de production. Cette tendance a été renforcée par la crise de 2008. En 2017, la production industrielle italienne était toujours inférieure de 20 % à son niveau d’avant la crise. L’Italie, synthétise Fana, est en train d’être déclassée : « Nous n’avons pas qu’une perte de structure de production parce que les entreprises ferment, mais on a une perte de structure de production nationale parce que les entreprises italiennes sont achetées par des multinationales françaises et souvent allemandes. Celles-ci utilisent l’Italie comme main d’œuvre mais déplacent les centres de décision, et la recherche et développement vers leurs pays. »1

    Après des décennies de gouvernance européenne, les partis traditionnels se sont effondrés lors des dernières élections. La droite berlusconienne a raté son grand retour. L’ancien Premier ministre social-démocrate Matteo Renzi, grand exemple d’Emmanuel Macron, a payé le prix fort pour ses libéralisations. Après 25 ans de promesses non-tenues, les Italiens ne les croient plus. Face à un taux de chômage élevé et un avenir morose, des millions de jeunes quittent le pays pour trouver du travail à Berlin, Bruxelles ou Paris. D’autres se tournent vers ceux qui promettent de rompre radicalement avec le modèle européen. Ce sont les populistes du Mouvement 5 Etoiles et l’extrême-droite qui ont le mieux incarné ces aspirations de rupture.

    Un néolibéralisme national ?
    Toutefois, dans le programme de gouvernement, les deux partis n’offrent pas un modèle social radicalement différent. Certes, il y a des mesures populaires. A défaut d’une allocation de chômage, l’introduction d’un « revenu citoyen » de 780 euros pendant deux ans est surtout populaire au sud du pays. Ces mesures ont fait le succès de la rhétorique des 5 Étoiles. Néanmoins, le programme du nouveau gouvernement italien ressemble davantage à un « néolibéralisme dans un seul pays », comme le décrit le journaliste anglais Paul Mason, destiné à redonner de la force aux entreprises italiennes.2 Il s’agit en effet avant tout de favoriser le patronat italien qui considère que la lutte avec ses concurrents allemands est perdue. Aucune mesure concrète contre le travail précaire, par exemple. Pour chaque geste vers la gauche, il y a donc trois mesures fortes de droite. L’introduction d’un salaire minimum va de pair avec la réintroduction de « vouchers » (généralisation de titres-services) permettant de contourner toute législation sociale et éviter même de passer par un contrat de travail. Le nouveau revenu citoyen est accompagné d’une obligation d’accepter certaines offres d’emploi. La mise sur pied d’une banque d’investissements, pour subventionner des entreprises privées, va de pair avec l’instauration d’une « flat tax » où les grandes entreprises et les très riches paieront bien moins d’impôts. Les moyens promis pour les soins de santé viendront en premier lieu de rationalisations plutôt que d’investissements nouveaux.

    A ces mesures socio-économiques s’ajoute une matrice fortement nationaliste et raciste. C’est une technique utilisée aussi par Viktor Orban, Premier ministre hongrois, pour obtenir une certaine adhésion populaire. Quelques mesures de gauche et une bonne dose de nationalisme doivent ranger les travailleurs derrière « leur » patronat. Parce qu’il s’agit bien de défendre le patronat local. Cet objectif fait que l’accord de gouvernement fait l’impasse sur une vérité toute simple : c’est l’alliance étroite entre fédération patronale et gouvernement italiens qui est le principal responsable de la crise sociale aujourd’hui. Mais cela reste tabou. Afin de dédouaner le patronat italien de sa responsabilité, l’accord gouvernemental s’en prend aux migrants. L’Italie aurait beaucoup de raisons de critiquer le manque de solidarité des autres États européens qui lui laissent la gestion d’une bonne partie des réfugiés. Les migrants sont d’ailleurs souvent les premières victimes du travail précaire. Mais le programme du gouvernement italien n’en a cure et ne fait qu’attiser le racisme et la discrimination. Les migrants sont sans détour ni preuves associés au terrorisme et même aux mauvais comptes publics. Pour y pallier, le gouvernement propose la mise sur pied de « centres de rassemblement » d’environ un demi-million d’immigrés pour les renvoyer en Afrique.

    Clash avec l’Europe ?
    Ces potentielles déportations massives n’inquiètent pas le moins du monde l’Union européenne. Ni le fait qu’un parti d’extrême-droite comme la Ligue rentre au gouvernement. Ni que Marine Le Pen lui apporte son soutien. Non, c’est bien la volonté du gouvernement italien à renégocier les traités qui inquiète. Contrairement à leurs promesses de campagne, les deux partis au gouvernement n’envisagent plus explicitement une sortie de l’euro, mais leur programme est clairement trop coûteux pour les règles budgétaires européennes. Ceci reflète une contradiction au sein du patronat italien, dont une partie a profité et profite du marché unique européen, mais qui en même temps veut davantage de soutien de « son » État. Les mesures de soutien promises à l’industrie italienne de l’armement dans la compétition européenne en sont une conséquence logique. Ce libéralisme plus « national » ne promet rien de bon pour les travailleurs. Au contraire, dans la course à la compétitivité, ils seront poussés à davantage de sacrifices pour « renforcer » l’économie. Donc, le patronat italien. L’absence de mesures concrètes pour améliorer les droits sociaux n’est pas une coïncidence.

    Entre néolibéralisme européen et libéralisme xénophobe italien, des arrangements sont possibles. Néanmoins, le risque d’un affrontement entre les deux est réel. Les institutions européennes, et leurs alliés à droite et à gauche en Italie, feront tout pour faire marcher l’Italie au pas des traités. Dans le contexte actuel, une pression agressive ne pourra que renforcer le national-libéralisme raciste. De la Hongrie, à la France, de l’Autriche à l’Italie, voici la perspective qu’offre l’actuelle intégration européenne : libéralisme autoritaire européen ou national-libéralisme xénophobe. Le défi pour la gauche italienne, et pour la gauche européenne en général, est de sortir de ce faux choix pour imposer un changement social qui en finit avec la précarité et le déclin social. Un projet de gauche qui rompt avec les diktats européens, non pas en faveur du patronat national, mais pour les travailleurs.

    #Italie #populisme #nationalisme #racisme #xénophobie #néolibéralisme #traités-européens #euro #M5S #Union-européenne #UE #intégration-européenne #crise-européenne #Bruno-Le-Maire #Manfred-Weber #Libéralisation #Travail #précarité #flexibilité #Industrie #Allemagne #France #euro #déficit #dette #crise #multinationales #Matteo-Renzi #flat-tax #patronat #migrants #droits-sociaux #banque #finance #national-libéralisme #Social

    • « Les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter »
      Günther Oettinger, commissaire européen au budget

      Tout y est : l’arrogance brutale des dirigeants allemands qui considèrent l’Europe du sud comme un « club med », la violence des dirigeants de la Commission européenne qui veulent mater les récalcitrants quel qu’en soit le prix pour les peuples. Ceux qui tuent le projet européen sont là. « L’union européenne » se tourne cette fois-ci contre un de ses pays fondateurs. La fin s’approche pour ce système.
      Jlm

  • La Commission européenne se réjouit de la loi El Khomri – EurActiv.fr

    http://www.euractiv.fr/section/europe-sociale-emploi/news/la-commission-europeenne-se-rejouit-de-la-loi-el-khomry

    J’avais raté ça, le vrai visage de la Commission européenne.

    Le commissaire en charge de l’euro et du dialogue social se félicite de la loi travail en France, qui répond directement à l’analyse de Bruxelles sur les rigidités de l’économie française.

    De passage à Paris, jeudi 31 mars, pour participer à une rencontre de l’OCDE, déjeuner avec Emmanuel Macron et dîner avec Michel Sapin, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a eu du mal à honorer ses engagements dans les temps. La faute aux grèves des transports et autres manifestations contre la réforme du travail de la loi El Khomri.

    Un sujet qui lui tient justement à cœur, alors que la France est toujours sous le coup d’une procédure pour déficit excessif. La loi El Khomri « est une initiative qui est destinée à répondre aux rigidités du marché du travail, et qui devrait relancer l’emploi » s’est réjoui le commissaire face à quelques journalistes. Le commissaire letton qui partage la responsabilité des affaires économiques avec le Français Pierre Moscovici, est connu pour ses positions libérales.

    Lors des remarques transmises à la France, début mars, sur l’économie française, la Commission européenne a consacré une dizaine de pages de son pensum annuel au marché du travail, qui représente selon elle le principal problème de l’économie française.

  • L’étiquetage des produits des colonies israéliennes adopté par l’UE | L’Humanité
    Mercredi, 11 Novembre, 2015 | Humanite.fr
    http://www.humanite.fr/letiquetage-des-produits-des-colonies-israeliennes-adopte-par-lue-589434

    (...) Trois Etats membres de l’UE ont déjà publié des recommandations nationales, sur base du volontariat, pour différencier l’origine entre Israël et les Territoires occupés : le Royaume-Uni en 2009, le Danemark en 2013 et la Belgique en 2014. Pour le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis, il s’agit donc d’une "question technique, pas une prise de position politique".
    L’UE en fait ne fait que rattraper le droit international en la matière, qui reconnaît les frontières d’Israël telles qu’elles étaient établies avant la guerre de juin 1967. Elle considère donc que le plateau du Golan, la bande de Gaza, la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est qui est annexée, ne font pas partie du territoire israélien. Indiquer qu’un produit issu des colonies situées sur ces territoires est fabriqué en Israël serait donc "incorrect et trompeur", selon la législation en vigueur, est-il indiqué dans la notice indicative à paraître au Journal officiel de l’UE jeudi. La Commission précise bien que "l’UE ne soutient aucune forme de boycott ou de sanctions contre Israël." Le représentant israélien auprès de l’UE a craint au contraire que l’étiquetage allait "soutenir et encourager" le mouvement international BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui monte en puissance.
    Afficher le mot : « colonie »

    Selon les indications données par la Commission, la mention du pays d’origine devra prendre en compte l’intitulé sous lequel les territoires sont le plus communément connus. L’indication "colonie israélienne" devra être précisée, entre parenthèses par exemple. La mention pourrait donc être formulée ainsi : "Produit de Cisjordanie (colonie israélienne)". Si le produit vient de Palestine mais pas d’une colonie, la mention pourrait être la suivante : "Produit de Cisjordanie (produit palestinien)". La formulation est laissée à l’appréciation des États membres, qui sont chargés d’appliquer et de faire respecter la législation européenne sur la protection des consommateurs.
    L’indication d’origine est obligatoire pour les fruits et légumes frais, le vin, le miel, l’huile d’olive, les œufs, la volaille, les produits d’origine biologique et les cosmétiques. Elle devient facultative pour les produits alimentaires pré-emballés et la majorité des produits industriels.

    #BDS
    http://seenthis.net/messages/427085

  • Grèce : la réforme des expulsions hypothécaire n’est pas assez méchante, l’UE menace de ne pas verser les montants promis pour octobre.

    Greece’s Bailout Deal with Europe Is Starting to Show Cracks | Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2015/10/27/greeces-bailout-deal-with-europe-is-starting-to-show-cracks

    The European Union’s agreement to provide Greece with the 86 billion euros, or $95 billion, bailout that Athens needs to stay solvent is beginning to show signs of strain, with creditors threatening to delay an October payment as Greek Prime Minister Alexis Tsipras struggles to implement promised austerity reforms.

    On Monday, Valdis Dombrovskis, a senior European Commission official charged with assessing how well Greece is abiding by its August commitments, said that the EU and Greece still disagree on how to toughen foreclosure laws. Right now, an estimated 320,000 Greeks are in arrears, or behind in their home loan payments. This represents about 40 percent of all Greek home loans.

    Tsipras’ government wants cover for borrowers with homes worth up to 300,000 euros, or $331,185, and who earn up to 35,000 euros, or $38,638 per year. That would account for about 75 percent of the loans now in arrears. According to the leftist Greek government, the EU’s counterproposal — protection for homes worth up to just 120,000 euros, or $132,474 — would leave 80 percent of the Greek borrowers who are behind on home payments at risk of losing their homes to foreclosure.

  • EUobserver / Euro not to blame for debt crisis, says commission nominee
    http://euobserver.com/news/125912

    The euro is not to blame for the sovereign debt crisis which forced several EU countries into multi-billion euro bailouts, the next commissioner for the single currency told MEPs Monday (6 September).

    Speaking during his three-hour hearing with members of the Parliament’s economic affairs committee, Latvia’s commission nominee Valdis Dombrovskis commented that “we went through a crisis in Latvia without having the euro…the euro is the not the main issue to be blamed”.

    Meanwhile, Dombrovskis deflected claims that, as a vice-president in the EU executive, he would effectively be the line manager of French commission candidate Pierre Moscovici.

    #Valdis_Dombrovskis #Euro #EconomicCrisis #Latvia #BalticStates #EUCommissioners

  • Valdis Dombrovskis, nommé Vice-Président €uro et Dialogue social de la Commission Europeénne

    Monsieur #Euro c’est lui !

    Monsieur Valdis Dombrovskis, ancien premier ministre de #Lettonie, vient d’être nommé Vice-Président chargé de l’€uro et du dialogue social. Jean-Claude Juncker, President de la Commission Européenne vient de lui transmettre sa lettre de mission traduite ci-dessous.

    http://www.lettonie-francija.fr/Valdis-Dombrovskis-Vice-President-euro-869?lang=fr

    #TeamJuncker, @VDombrovskis, @JunckerEU,

  • Latvia - 18th eurozone country

    Latvia has joined eurozone and now is 18th country in EU which has euro currency.

    EUobserver.com / Headline News / Latvia heralds ’big opportunity’ as it joins eurozone
    http://euobserver.com/news/122622

    Joining the currency is “a big opportunity for Latvia’s economic development,” Prime Minister Valdis Dombrovskis said as he became the first Latvian to withdraw euro banknotes in Riga.

  • Lettonie. Entre euro, crise et austérité, un pays traumatisé, par Céline Bayou - La Documentation française

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/d000704-lettonie.-entre-euro-crise-et-austerite-un-pays-traumatise-par-celine-bayou/article

    Article bien documpenté mais assez sévère sur la Lettonie, et une réaction intéressante d’Antoine Jacob qui vient modérer un peu le propos. Une bonne mise au point sur la Lettonie en cette fin d’année 2013.

    Lettonie. Entre euro, crise et austérité, un pays traumatisé

    Céline Bayou

    Depuis qu’une violente crise s’est abattue sur la Lettonie en 2008 – crise financière internationale doublée d’une crise économique interne –, le pays s’est infligé la plus sévère cure d’austérité d’Europe. Pays des records, il est passé d’une croissance annuelle du PIB fréquemment à deux chiffres (10,4 % en moyenne entre 2004 et 2006), se plaçant parfois en tête du peloton des États de l’Union européenne (UE), à une contraction violente de celui-ci (–17,7 % en 2009), se positionnant dès lors dans le groupe de queue. Le gouvernement a rapidement fait le choix d’une austérité radicale pour sortir au plus vite de la récession, quitte à en payer le prix fort. La constance de la population, manifestée lors des échéances électorales qui ont ponctué la période, en a étonné plus d’un. En effet, le Premier ministre Valdis Dombrovskis, membre du parti Vienotība (Unité, centre droit), a été à chaque fois reconduit dans ses fonctions, tandis que les rares manifestations organisées à Riga pour protester contre les baisses de salaires et autres réductions de prestations n’ont jamais été d’une ampleur susceptible de provoquer l’inquiétude du gouvernement(1).

    un commentaire fort intéressant d’Antoine Jacob, commentaire auquel je souscris :

    Antoine Jacob écrit :

    Dossier complet sur Riga, merci ! Et maintenant cet article. Il est intéressant, lui aussi, mais il me paraît un peu catastrophiste. Le pays n’est pas « traumatisé ». Oui, on encaisse le choc du supermarché, on peste intérieurement contre les ratages du système qui ont abouti à un tel drame, on compte ses sous avant le passage à l’euro en espérant que l’inflation ne sera pas trop forte, on réfléchit à prendre un boulot mieux payé hors du pays, on saisit les opportunités si elles se présentent, on s’interroge sur le pourquoi de la démission de Dombi, on se demande à quelle sauce le prochain gouvernement nous assaisonnera, les « bonnes surprises » qu’il nous réservera... Mais la vie continue, sans illusion aucune (depuis belle lurette) et avec le sentiment que tout ça n’est qu’une comédie. Et on garde un fond de joie de vivre qu’on ne partage le plus souvent qu’avec ses proches. Enfin, dire que la Lettonie « paraît bel et bien traverser une crise politique majeure » me semble exagéré. Les institutions fonctionnent : le gouvernement sortant assure l’intérim, le président de la République consulte (avec ses lubies certes), le parlement travaille (à sa manière certes). Des élections a priori démocratiques auront lieu dans un peu moins d’un an. Quant aux démissions de ministres et aux tensions entre partenaires d’une coalition gouvernementale, ce ne sont pas des spécificités lettonnes. Ces épisodes ne me paraissent pas plus graves ni plus déprimants que ceux qui ont émaillé la vie politique du pays depuis 1991. Voilà pour mes remarques de terrain. Cela dit, la plupart des gens voudraient bien que la relative stabilité gouvernementale des dernières années puisse être maintenue par la suite. Pourquoi pas avec Dombi d’ailleurs, s’il change d’avis ou ne décroche pas un beau job européen, job qu’il espère bien obtenir, le doux Valdis qui s’est sans doute enivré des compléments intéressés qu’on lui a adressés de l’étranger.

  • Chute du gouvernement letton : les dessous de la démission du Premier Ministre Valdis Dombrovskis
    http://www.taurillon.org/chute-du-gouvernement-letton-les-dessous-de-la-demission-du-premier

    Nous avons appris hier la démission du Premier Ministre de #Lettonie, Valdis Dombrovskis, suite à l’effondrement du toit d’un supermarché en banlieue de Riga la semaine dernière. L’occasion d’un focus sur cette évolution étonnante et inattendue, et d’une analyse de la situation politique dans ce pays situé aux confins de l’Union européenne. Dombrovskis, « pompier de la lutte contre la crise économique » La Lettonie revient décidément en boucle dans les fils d’actualités de l’hexagone depuis quelques (...)

    Actualité / Lettonie

    #Actualité
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/05/97001-20131105FILWWW00463-russie-kasparov-veut-devenir-letton.php
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/11/22/au-moins-six-morts-dans-l-effondrement-du-toit-d-un-supermarche-a-riga_35184
    http://www.vienotiba.lv
    http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture/politique-economique/221167642/crise-europe-lettonie-mode
    http://www.levif.be/info/actualite/international/riga-l-effondrement-doit-etre-considere-comme-un-meurtre/article-4000457228583.htm
    http://www.rfi.fr/europe/20131123-effondrement-supermarche-riga-president-letton-andris-berzins-evoque-me

  • Pays baltes : quelques projets de coopération dans le domaine de l’énergie et du transport

    The Cabinet of Ministers fo the Republic of Latvia : Conclusions of the Baltic Prime Ministers’ informal meeting

    http://www.mk.gov.lv/en/aktuali/zinas/2013/may/300513-mp-01

    Conclusions of the Baltic Prime Ministers’ informal meeting
    State Chancellery

    30.05.2013

    The Prime Minister of Estonia Mr. Andrus Ansip, the Prime Minister of Latvia Mr. Valdis Dombrovskis and the Prime Minister of Lithuania Mr. Algirdas Butkevičius have met on May 30 in Jūrmala, Latvia. The Prime Ministers discussed the key issues of regional energy and transport projects, Baltic Council of Ministers’ reform and questions concerning joint external economic cooperation of the three Baltic countries, as well as celebration of the 25th anniversary of the Baltic Way.

    #pays_baltes #lettonie #estonie #lituanie