person:victoria nuland

  • Victoria Nuland, US midwife to Maidan-2014, denied visa to Russia — RT World News
    https://www.rt.com/news/460124-victoria-nuland-denied-visa-russia

    Former US diplomat Victoria Nuland, best known for distributing cookies to protesters during the US-backed 2014 Maidan coup in Ukraine, has found out she was on a visa blacklist as she sought to enter Russia.

    The former US ambassador to NATO and assistant secretary of state for Eurasia is best known for supporting the coup that ousted the government in Kiev, and dismissing the concerns of Washington’s European allies about meddling in Ukraine (“F*** the EU”) in the same conversation she mentioned bringing then-VP Joe Biden to “midwife this thing.”

  • La politiqueSystème dopée au Russiagate
    http://www.dedefensa.org/article/la-politiquesysteme-dopee-aurussiagate

    La politiqueSystème dopée au Russiagate

    Le commentateur russe Sergei Latichev a développé un texte d’analyse d’une récente audition devant la commission des affaires étrangères du Sénat US, de Wess Mitchell, assistant au Secrétaire d’État pour l’Europe et l’Eurasie (poste où il a succédé à Victoria Nuland, la fameuse architecte du coup d’État du Maidan, à Kiev, en février 2014). L’intérêt de cette audition est que rien, absolument rien n’est dissimulée des ambitions des USA, ou dans tous les cas du département d’État, de poursuivre une super-politiqueSystème (ou une politiqueSystème super-turbo, puisqu’Obama lui-même avait trouvé la formule de la politiqueSystème-turbo).

    Pompeo, le nouveau secrétaire d’État-poids lourd avait déjà émis les fondements de la chose dans un discours d’une exceptionnelle brutalité, où Dieu (...)

  • Le D-Day de l’éternel présent
    http://www.dedefensa.org/article/led-dayde-leternel-present

    Le D-Day de l’éternel présent

    • On a posé une question indiscrète à la porte-parole du département d’État sur les relations entre les USA et l’Allemagne à cause de la “guerre commerciale”. • La porte-parole se récrie : “Mais non, nous sommes les meilleures amis du monde !”. • A preuve ? Les cérémonies de commémorations du D-Day du 6 juin 1944 où USA et l’Allemagne se tiennent par la main comme deux amoureux si touchants et si Sieg Heil. • Comme on sait, le jour commémore en effet leur grande amitié. • Par ailleurs, tout le monde se fout bien que telles conneries soient dites, alors j’en profite...

    D’une façon générale, le département d’État n’a pas vraiment de chances avec ses porte-paroles, depuis quelques années, au moins depuis Victoria Nuland qui quitta cette fonction en février 2013 (...)

  • Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier
    http://www.dedefensa.org/article/hillary-et-ses-harpies-ou-le-feminisme-guerrier

    Hillary et ses “Harpies”, ou le féminisme guerrier

    Dans son livre Hillary Clinton, la Reine du chaos (Editions Delga, 2015), la commentatrice et auteure américaine Diana Johnstone met notamment en évidence la présence de l’élément féminin, non seulement chez Clinton bien entendu, mais dans son entourage, – et, pour la prospective, dans ce que serait son administration en cas de victoire le 8 novembre prochain, notamment dans les postes vitaux de sécurité nationale.

    Cette tendance n’est ni récente ni conjoncturelle : c’est Hillary Clinton, nouvelle Secrétaire d’État, qui a remis en selle Victoria Nuland comme porte-parole du département d’État, en 2009. C’est encore elle qui favorisa l’accession de Samantha Power à la fonction d’ambassadrice des USA à l’ONU, Susan Rice que Power remplaçait passant à la (...)

  • La Norvège et l’Otan (en fait les États-Unis)

    Un intéressant petit reportage moitié en anglais moitié en norvégien, qui raconte une histoire (un peu) sulfureuse entre la Norvège et les États-Unis lesquels viennent en Norvège en 2014 furieux contre leurs alliés parce que l’avion de surveillance maritime P-3 Orion ne « ramène » pas suffisamment d’informations. Mais les Norvégiens expliquent aux américains qu’il y a eu des réductions budgétaires et que du coup l’avion vole beaucoup moins et par voie de conséquences, informe moins :)

    Rigolo quand on sait qu’aujourd’hui le chef de l’Otan est Jan Stoltenberg, l’ancien premier ministre travailliste norvégien qui expliquait dans les années 1980 qu’il fallait sortir ET supprimer l’Otan.

    Hard kritikk av Norge ‹ aldrimer.no
    https://www.aldrimer.no/hard-kritikk-av-norge

    Bak lukkede dører er Norge blitt sterkt kritisert av USA og våre allierte for å levere for lite etterretning fra Nordområdene. Spesielt gjelder dette at de maritime overvåkingsflyene P-3 Orion på Andøya har fått for lite flytid.

    Av KJETIL STORMARK / kjetil@aldrimer.no

    Onsdag 30. april 2014 kom USAs sterke kvinne i Europa, viseutenriksminister Victoria Nuland, til Forsvarsdepartementet i Myntgaten 1 i Oslo. Med seg i bagasjen hadde hun hard kritikk av Norge og for få leveranser av kritisk viktige etterretninger fra Nordområdene.

    https://www.youtube.com/watch?v=fdQa0b_V9SY

  • Yats s’en va, le bordel demeure et le mythe grandit
    http://www.dedefensa.org/article/yats-sen-va-le-bordel-demeure-et-le-mythe-grandit

    Yats s’en va, le bordel demeure et le mythe grandit

    On se souvient que, dans l’amicale conversation que Victoria Nuland avait eu avec l’ambassadeur US à Kiev Geoffrey Pyatt, – conversation datant de janvier 2014 et devenue publique et glorieuse en février 2014, suite à une écoute et une fuite ; l’UE était priée d’aller se faire voir ailleurs (“fuck the EU”) et Iatseniouk (ou Yatsenyuk, dit Yats en langage nulandien) désigné comme l’homme idione (“Yats is the one”, ou encore “Yats est notre homme”). Il s’agissait de prendre démocratiquement en mains les destinées de l’Ukraine, revue et corrigée par Maidan-BHL sous le contrôle de Victoria Nuland et l’amical commentaire de George Friedman, de Statfor, décrivant quelques mois plus tard ce processus hautement démocratique comme « le coup [d’État] le plus flagrant (...)

  • Comme si RT était conseiller de Trump...
    http://www.dedefensa.org/article/comme-si-rt-etait-conseiller-de-trump

    Comme si RT était conseiller de Trump...

    Donald Trump a nommé comme son conseiller de sécurité nationale (destiné à être le président du National Security Council en cas de présidence Trump), Carter Page, un ancien financier et banquier qui a d’abord travaillé à Merrill Lynch mais qui, surtout, a été consultant pour l’entreprise étatique russe Gazprom et a résidé trois ans à Moscou. Selon le site russe IsraelInfo, dont le texte a été repris en traduction anglaise par FortRuss.com le 28 mars, les conceptions de politique extérieure de Page sont “exotiques”, disons par rapport aux conceptions washingtoniennes habituelles.

    Quelques indications : Page croit aux théories conspirationnistes, il a déjà dit son accord avec les critiques de la politique étrangère US par la TV chinoise et il s’est affirmé comme un (...)

    • Quelques indications : Page croit aux théories conspirationnistes, il a déjà dit son accord avec les critiques de la politique étrangère US par la TV chinoise et il s’est affirmé comme un adversaire forcené des sanctions occidentales contre la Russie. Dans un article de Global Policy, Page critique violemment l’OTAN, juge que la Russie et l’Iran ne font que répondre aux agressions du bloc-BAO et met directement le “coup de Kiev” au crédit de Victoria Nuland. Hannah Tobam de The Heritage Foundation a estimé que les positions de Page sur la Russie et l’Ukraine sonnent comme si elles étaient « un commentaire direct de Russia Today ». Voilà qui indique l’intérêt que Trump attache aux meilleures relations possibles avec Moscou et qui va ravir Justin Raimondo après sa rubrique de Antiwar.com ce 30 mars 2016 ; pour le reste, on imagine la mine des neocons et on mesure l’accélération de la montée de la haine anti-Trump, déjà coriace, de l’establishment. Pour Martin Armstrong, de AmstrongEconomics.com, (le 29 mars) la question qui se pose aujourd’hui pour l’establishment washingtonien n’est rien d’autre que celle-ci : « When Will Trump Be Assassinated ? »

  • The Mess that Nuland Made | Consortiumnews

    https://consortiumnews.com/2015/07/13/the-mess-that-nuland-made

    The Mess that Nuland Made

    July 13, 2015

    Exclusive: Assistant Secretary of State Victoria Nuland engineered Ukraine’s “regime change” in early 2014 without weighing the likely chaos and consequences. Now, as neo-Nazis turn their guns on the government, it’s hard to see how anyone can clean up the mess that Nuland made, writes Robert Parry.

    By Robert Parry

    As the Ukrainian army squares off against ultra-right and neo-Nazi militias in the west and violence against ethnic Russians continues in the east, the obvious folly of the Obama administration’s Ukraine policy has come into focus even for many who tried to ignore the facts, or what you might call “the mess that Victoria Nuland made.”

    –—

    Une traduction en français envoyé par Jean-Marie Chauvier

    Le bordel qu’a fait Victoria Nuland
    L’assistante au Secrétariat d’état, Victoria Nuland a manigancé « un changement de régime » en Ukraine au début de 2014 sans évaluer le chaos probable et les conséquences . Maintenant que des néo-nazis tournent leurs fusils contre le gouvernement, il est difficile de voir comment quelqu’un peut nettoyer le bordel que Nuland a créé.
    Par Robert Parry

    Juillet 14, 2015 "Information Clearing House" - "Consortium News" – Alors que l’armée ukrainienne quadrille contre des milices d’extrême-droite et néo-nazies dans l’ouest et que la violence contre les ethniques russes continue à l’est, la folie évidente de la politique de l’Ukraine de l’administration Obama est devenue un point central même pour les nombreuses personnes qui ont essayé d’ignorer les faits ou ce qu’on pourrait appeler « le bordel qu’a fait Victoria Nuland. »

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes « Toria » Nuland a été « le cerveau » derrière le « changement de régime » du 22 février 2014, en Ukraine, complotant de renverser le gouvernement démocratiquement élu du Président Viktor Yanoukovich, tout en convainquant les médias US dominants toujours crédules, que le coup n’était pas vraiment un coup mais une victoire de la « démocratie ».

    Assistant Secretary of State for European Affairs Victoria Nuland, who pushed for the Ukraine coup and helped pick the post-coup leaders.

    L’assistante au Secrétariat d’état, pour les affaires européennes Victoria Nuland qui a poussé au coup en Ukraine et a aidé à choisir les dirigeants post-coup.

    Pour vendre ce dernier « changement de régime » d’inspiration néocon au peuple américain, l’horreur de ceux qui avaient accompli le coup a été systématiquement vaporisé, en particulier le rôle clé de néo-nazis et d’autres ultra-nationalistes du Secteur Droit. Pour la campagne de propagande US organisée, les faiseurs du coup devaient porter des chapeaux blancs, pas des chemises brunes.
    Ainsi, pendant à peu près un an et demi, les médias dominants occidentaux, spécialement le New York Times et The Washington Post, ont tourné leurs informations dans tous les sens pour éviter de dire à leurs lecteurs que le nouveau régime de Kiev était imprégné et dépendant de combattants néo-nazis et d’ultranationalistes ukrainiens qui voulaient des Ukrainiens de sang pur, sans ethniques russes.

    Toute mention de cette réalité sordide était qualifiée de « propagande russe » et toute personne qui disait cette vérité inconfortable était « un laquais de Moscou ». Ce n’est qu’à partir du 7 juillet que le Times a admis l’importance des néo-nazis et autres ultranationalistes faisant la guerre contre des ethniques russes dans l’est. Le Times rapportait aussi que ces forces d’extrême-droite avaient été rejointes par des militants islamiques. Certains de ces jihadistes ont été appelés « frères » de l’Etat islamique super brutal.
    Bien que le Times ait cherché à tourner cette remarquable alliance militaire – des milices néo-nazis et de jihadistes islamistes – comme certaine, la réalité devait être détonante pour des lecteurs qui avaient cru la propagande occidentale sur des forces « pro-démocratie » résistant contre une « agression russe » malveillante.

    Le Times s’est peut-être rendu compte qu’il ne pouvait plus mettre le couvercle sur la vérité gênante en Ukraine. Pendant des semaines, les milices du Secteur Droit et le bataillon Azov néo-nazi ont prévenu le gouvernement civil de Kiev qu’ils pouvaient se retourner contre lui et créer un ordre nouveau qui leur convenait mieux.
    Des affrontements dans l’ouest

    Alors, samedi, de violents affrontements ont éclaté dans la ville ukrainienne Mukachevo, dans l’ouest, prétendument au sujet du contrôle des routes de contrebande de cigarettes. Des paramilitaires de Secteur Droit ont arrosé des agents de police de balles à partir d’une mitrailleuse de ceinturon ( ??? belt-fed), et la police soutenue par des soldats du gouvernement ukrainien – ont répliqué au tir. On a rapporté plusieurs tués et de multiples blessures.

    Les tensions se sont intensifiées lundi, avec le Président Petro Poroshenko ordonnant aux forces de sécurité nationales de désarmer « les cellules armées » des mouvements politiques. Entretemps le Secteur Droit envoyait des renforts dans la région tandis que d’autres miliciens convergeaient vers la capitale Kiev.
    Alors que le Président Poroshenko et le dirigeant Dmitry Yarosh du secteur Droit pourraient réussir à tasser ces dernières hostilités survenues, ils pourraient ne que postposer l’inévitable : un conflit entre les autorités soutenues par les US à Kiev et les combattants néo-nazis et d’autres de droite, qui ont été le fer de lance du coup de l’an dernier et ont été sur les lignes de front dans le combat contre les rebelles ethniques russes dans l’est.

    Les extrémistes de droite ukrainiens considèrent qu’ils ont fourni le plus grand fardeau dans la guerre contre les ethniques russes et éprouvent de la rancune envers les politiciens vivant dans une sécurité et un confort relatifs à Kiev. En mars, Poroshenko avait aussi licencié l’oligarque un peu voyou Igor Kolomoisky comme gouverneur de la province du sud-est de Dnipropetrovsk Oblast. Kolomoisky a été le principal bienfaiteur des milices du Secteur Droit.

    Donc, comme c’est devenu apparent en Europe et même à Washington, la crise ukrainienne est en train d’échapper au contrôle, rendant le récit préféré du Département d’Etat sur le conflit– tout est de la faute du Président russe Vladimir Poutine – de plus en plus difficile à vendre.

    Comment l’Ukraine est-elle supposée de se tirer de ce qui ressemble à une spirale de mort – une guerre possible sur deux fronts dans l’est et l’ouest en même temps qu’une économie qui s’effondre – est difficile à saisir.

    L’Union européenne, confrontée aux des crises budgétaires en Grèce et d’autres membres de l’UE, a peu d’argent ou de patience pour l’Ukraine, son chaos néo-nazi et sociopolitique.

    Les néocons d’Amérique au Washington Post et ailleurs continuent à fulminer sur la nécessité pour l’administration Obama d’investir plus de milliards et des milliards de dollars dans l’Ukraine post-coup parce qu’elle « partage nos valeurs ». Mais cet argument aussi s’effondre alors que les Américains voient battre le cœur d’un racisme nationaliste à l’intérieur du nouvel ordre en Ukraine.
    Un autre « changement de régime » néocon

    Beaucoup de ce qui est arrivé était prévisible, bien sûr, et a effectivement été prédit , mais la néocon Nuland n’a pas ou résister à la tentation de provoquer « un changement de régime » qu’elle pouvait considérer comme le sien.

    Son mari (et archi-néocon) Robert Kagan avait co-fondé le Projet pour un nouveau siècle américain en 1998 au sujet d’une exigence de « changement de régime » en Irak, un projet qui a été accompli en 2003 avec l’invasion du président George W. Bush.

    Comme Nuland en Ukraine, Kagan et ses compagnons néocons pensaient qu’ils pouvaient manigancer une invasion facile de l’Irak, évincer Saddam Hussein et installer un certain client choisi – en Irak. Ahmed Chalabi allait être “le gars”. Mais ils n’ont pas pris en compte les dures réalités de l’Irak, comme les fissures entre Sunnites et Chiites, démasquées par l’invasion conduite par les US et l’occupation.

    En Ukraine, Nuland et ses amis interventionnistes néocons et libéraux ont vu une opportunité de flanquer un coup de poing à Poutine en encourageant des manifestations violentes pour renverser le Président Yanoukovich favorable à la Russie et d’y mettre à la place un nouveau régime hostile à Moscou.
    Carl Gershman, le néocon, président pour les US de la Dotation nationale pour la Démocratie financée par le contribuable, a expliqué le plan dans un éditorial du Post le 26 septembre 2013. Gershman appelait l’Ukraine « le plus grand prix » et un pas important par intérim pour faire basculer Poutine, qui « pourrait se trouver lui-même dans une issue perdante pas seulement à l’étranger proche mais en Russie même. » De son côté, Nuland a distribué des biscuits aux manifestants anti- Yanoukovich à la Place Maidan, a rappelé à des dirigeants d’affaires ukrainiens que les US avaient investi $5 milliards dans leurs « aspirations européennes » a déclaré « Merde pour l’UE » pour son approche moins agressive et a discuté avec l’ambassadeur US Geoffrey Pyatt qui devraient être les nouveaux dirigeants de l’Ukraine. « C’est Yats qu’il faut, » a-t-elle dit se référant à Arseniy Yatsenyuk.

    Nuland a vu sa grande chance le 20 février 2014, quand un mystérieux tireur d’élite - tirant apparemment d’un building contrôlé par le Secteur Droit – a tiré tuant à la fois des policiers et des manifestants, intensifiant la crise. Le 21 février, dans une tentative désespérée pour éviter plus de violences, Yanoukovich a accepté un plan européen garanti dans lequel il acceptait de pouvoirs réduits et qui appelait à des élections anticipées de sorte qu’il pouvait être voté hors de fonction.

    Mais ce n’était pas assez pour les forces anti- Yanoukovich qui – dirigées par le Secteur Droit et les milices néo-nazies – ont envahi les buildings du gouvernement le 22 février, forçant Yanoukovich et beaucoup de ses autorités à fuir pour leur vie. Avec des voyous armés patrouillant dans les corridors du pouvoir, le pas final pour « un changement de régime » était prêt.

    Au lieu d’essayer de sauver l’accord du 21 février, Nuland et des autorités européennes ont arrangé une procédure inconstitutionnelle pour exclure Yanoukovich de la présidence et ont déclaré le nouveau régime « légitime. » Le gars de Nuland – Yatsenyuk - est devenu premier ministre.

    Alors que Nuland et ses cohortes néocons célébraient leur « changement de régime » s’est manifesté une réaction prévisible de Poutine, qui reconnaissait la menace stratégique que ce nouveau régime hostile posait à la base navale historique russe de Sébastopol, en Crimée. Le 23 février, il a commencé en prendre des actions pour protéger ces intérêts russes.

    Haines ethniques

    Ce que le coup a fait aussi a été de raviver des antagonismes longtemps refoulés entre les Ukrainiens ethniques dans l’ouest, y compris des éléments qui avaient soutenu l’invasion de l’Union soviétique par Adolphe Hitler pendant la Seconde guerre mondiale, et les ethniques russes du sud et de l’est qui craignaient les sentiments antirusses émanant de Kiev.

    D’abord en Crimée et ensuite dans la région dite de Donbas, ces ethniques russes, qui avaient été la base politique de Yanoukovich, ont résisté contre ce qu’ils voyaient comme un renversement illégitime de leur président élu. Les deux régions ont organisé des referendums cherchant la séparation de l’Ukraine, une action que la Russie a accepté en Crimée mais à laquelle elle s’est opposée avec le Donbas.

    Néanmoins, quand le régime de Kiev a annoncé une « opération anti-terroriste » contre le Donbas et envoyé des néo-nazis et d’autres milices extrémistes pour être le sommet de l’attaque, Moscou s’est mis à tranquillement prêter secours aux rebelles ethniques russes en difficulté, un geste que Nuland et l’Administration Obama et les médias d’informations dominants ont appelé « agression russe ».

    Parmi l’hystérie occidentale sur les supposées « intentions impériales » de la Russie et en diabolisant Poutine, le président Barack Obama a principalement autorisé une nouvelle Guerre froide contre la Russie, traduite maintenant en une nouvelle organisation stratégique US qui pourrait coûter des trillons de dollars aux contribuables US et risquer une possible confrontation nucléaire.
    Pourtant, malgré les coûts extraordinaires et les dangers, Nuland n’a pas réussi à apprécier les réalités pratiques sur le terrain, tout comme son mari et d’autres néocons en Irak. Alors que Nuland avait obtenu que le client qu’elle avait choisi Yatsenyuk soit installé et qu’il supervisait un »plan économique « néo-libéral » exigé par les US – réduisant considérablement les pensions, l’assistance au chauffage et d’autres programmes sociaux – le chaos que son « changement de régime » avait déchaîné avait transformé l’Ukraine en un trou noir financier.

    Avec peu de perspectives pour une victoire nette contre la résistance ethnique russe à l’est – et avec les milices néo-nazis/islamistes de plus en plus nerveux au sujet de l’impasse – les chances pour restaurer un sens de l’ordre significatif dans ce pays apparaissent comme lointaines. Le chômage monte en flèche et le gouvernement est fondamentalement banqueroute.

    Le dernier meilleur espoir pour une certaine stabilité aurait pu être l’accord Minsk-2 en février 2015, appelant à un système fédéralisé pour donner plus d’autonomie au Donbas, mais le Premier ministre Yatsenyuk de Nuland, a saboté l’accord en mars en insérant un comprimé de poison qui exigeait essentiellement que les rebelles ethniques russes se rendent d’abord.

    Maintenant, le chaos ukrainien risque d’évoluer encore plus hors de contrôle avec les néo-nazis et d’autres milices de droite – ayant reçu un tas d’armes pour tuer des ethniques russes dans l’est - se tournant contre la direction politique à Kiev.

    En d’autres mots, les néocons ont frappé de nouveau, rêvant d’un schéma de « changement de régime » qui ignorait les réalités pratiques, comme les fissures ethniques et religieuses. Ensuite, alors que le sang coulait et que les souffrances empiraient, les néocons ont simplement cherché quelqu’un d’autre à blâmer.
    Donc, il semble improbable que Nuland, considérée par certains à Washington comme la nouvelle « star » de la politique étrangère US, soit licenciée pour son incompétence dangereuse, tout comme la plupart des néocons auteurs du désastre irakien, demeurent des experts « respectés » employés dans les principaux groupes d’experts, auxquels on offre des espaces appréciés dans les pages de chroniques, et qui sont consultés aux plus hauts niveaux du gouvernement US.

    (…)

    Le journaliste d’investigation Robert Parry a réfuté beaucoup de récits sur l’Iran-Contra pour The Associated Press et Newsweek dans les années 1980. On peut acheter son dernier livre America’s Stolen Narrative, (Le récit volé de l’Amérique (…)

    #ukraine #nuland #bordel

  • Controverse autour d’une lettre à Iatseniouk attribuée au chef adjoint du groupe des démocrates au Sénat…

    Dick Durbin letter to Ukraine PM may be Russian forgery - NY Daily News
    http://www.nydailynews.com/news/politics/dick-durbin-letter-ukraine-pm-russian-forgery-article-1.2283423

    The letter, on realistic-looking letterhead, uses stilted language.

    It is necessary to invest every effort to keep Olseksiy Pavlenko in his office of Minister of Agrarian Policy and Food,” the letter says. “His discharge will create additional obstacles on the way of widening cooperation between the U.S. and Ukrainian agricultural companies.

    … attribuée à la propagande russe, avec des arguments du genre, jamais un sénateur n’écrit dans une telle langue de bois

    ou encore

    Critics of Ukraine’s government get propaganda mileage out of hoax letter
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/critics-of-ukraines-government-get-propaganda-mileage-out-of-hoax-letter-3

    Marter [the senator’s spokesman] also noted that the forged letterhead states Durbin’s position as “assistant minority leader” while authentic letterhead has “assistant Democratic leader.

    Sachant que WP[en] présente ainsi la fonction en question :

    Party leaders of the United States Senate - Wikipedia, the free encyclopedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Party_leaders_of_the_United_States_Senate

    The Assistant Majority and Minority Leaders of the United States Senate (commonly called Senate Majority and Minority Whips) are the second-ranking members of the party leadership of the United States Senate. The main function of the Majority and Minority Whips is to gather votes on major issues. Because he or she is the second ranking member of the Senate, if there is no floor leader present, the whip may become acting floor leader. Before 1969, the official titles were Majority Whip and Minority Whip.

    On pourrait ajouter que ce n’est pas du tout le genre des sénateurs états-uniens d’agir en intermédiaire entre les sociétés états-uniennes et les membres d’un gouvernement étranger…

    D’ailleurs, la preuve que c’est de la propagande, c’est que ces sordides individus ressortent le célèbre coup de téléphone de Victoria Nuland dictant le futur gouvernement ukrainien à l’ambassadeur é.-u. à Kiev.

  • The Undiplomatic Diplomat | Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2015/06/18/the-undiplomatic-diplomat

    Beloved in Washington, resented in Europe, Victoria Nuland has occupied an outsized presence in European diplomatic circles over the past several years, especially in the contentious debate over how best to help Ukraine fight off Russian-backed rebels holding swaths of territory in its eastern provinces. FP’s John Hudson delivers an excellent profile of America’s senior diplomat for Europe, who has been described by her European colleagues as “brash,” “direct,” “forceful,” “blunt,” “crude,” and occasionally, “undiplomatic.”

    But those exact qualities are precisely what makes her such a superstar at home, particularly among the hawks on Capitol Hill who gleefully revel in her outspoken support of delivering weapons to the Ukrainians. Doing so pokes a stick in the eye of Europeans whom Senate Armed Services Chairman John McCain and others consider to be too slow, and too cautious, to confront Moscow. And of course, no story about Nuland is complete without a detailed textual analysis of the “F**k the EU” incident.”

    Intéressante biographie de V. Nuland.

    L’analyse « détaillée » de l’épisode du F word a surtout le mérite d’éclipser totalement le fond du coup de téléphone qui consistait à dicter le futur gouvernement ukrainien.

  • L’UE n’a pas d’argent pour la Grèce, mais a 11 milliards d’Euros pour un pays non membre, l’Ukraine. Victoria Nuland avait eu raison, « F**K the EU » | Réseau International
    http://reseauinternational.net/lue-na-pas-dargent-pour-la-grece-mais-a-11-milliards-deuros-pou

    L’UE n’a pas d’argent pour la Grèce, mais a 11 milliards d’Euros pour un pays non membre, l’Ukraine. Victoria Nuland avait eu raison, « F**K the EU »
    27349 vues 25 avril 2015 10 commentaires Union Européenne Réseau International
    L’UE n’a pas d’argent pour la Grèce, mais a 11 milliards d’Euros pour un pays non membre, l’Ukraine. Victoria Nuland avait eu raison, « F**K the EU »

    Alors que l’UE est inflexible vis-à-vis d’un état membre, la Grèce, les contribuables européens sont contraints de soutenir le gouvernement illégal de Kiev avec des prêts de plusieurs milliards d’euros.

    Alors que la Grèce demande un accord avec l’Europe et que l’Union européenne, la bave aux lèvres, impose encore plus d’austérité paralysante à un autre de ses membres… Bruxelles n’a aucun problème pour distribuer des milliards pour un état non membre, l’Ukraine.

    Le plus drôle, c’est que la Grèce, l’Espagne, le Portugal et d’autres pays touchés par l’économie de la Troïka de l’UE devront débourser pour les néo-nazis ukrainiens.

    Imaginez si les milliards généreusement octroyés par une UE corrompue à une Ukraine encore plus corrompue, étaient plutôt utilisés pour stimuler la croissance dans une Europe appauvrie.

  • Ukraine crisis : US officials compare peace efforts to appeasing Hitler - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/11398762/Ukraine-crisis-US-officials-compare-peace-efforts-to-appeasing-Hitler.h

    A rift between Europe and the US over the Ukraine crisis appears to be growing after senior American figures reportedly compared the peace initiative by Angela Merkel and François Hollande to appeasement of Hitler in the run-up to the Second World War.
    In a meeting attended by General Philip Breedlove, Nato’s military commander, and Victoria Nuland, the US’s most senior European diplomat, Angela Merkel was described as “defeatist” for her opposition to arming Ukrainian forces, according to details leaked to Bild newspaper.
    Mrs Merkel and Mr Hollande’s peace initiative was dismissed as “Moscow bull****” at the meeting of American delegates to the Munich Security Conference, held behind closed doors at the conference hotel.
    Senator John McCain reportedly compared the initiative to the Munich Agreement in 1938 between Neville Chamberlain, the British Prime Minister at the time, and Adolf Hitler, which allowed Nazi Germany to annexe the Sudetenland.

    Une belle brochette à Munich : McCain, le SACEUR, V. Fuck the EU Nuland pour nous dénoncer, évidemment, un nouveau… #Munich.

  • Nuland est de retour (à Kiev)
    http://www.dedefensa.org/article-nuland_est_de_retour_kiev_07_10_2014.html

    @TITREBREVE = Nuland est de retour (à Kiev) Victoria Nuland est à Kiev, où elle s’entretient avec les dirigeants divers et variés de Kiev-guignol. Finian Cunningham, dans une analyse pour Strategic-Culture.org ce 7 octobre 2014, signale que c’est la première fois depuis mars dernier que Nuland est en Ukraine, après avoir été l’architecte opérationnelle de l’opération de

  • Quand il s’agit de discréditer toutes les manifestations contre la #barbarie israélienne les #Etasuniens recouvrent soudainement la vue, le « ... plain black flag » http://www.abc.net.au/news/2012-09-12/american-killed-flag-torn-down-in-attacks-on-us-diplomats/4256040 devient « flag of the Islamic State » http://www.washingtonpost.com/world/national-security/fighters-abandoning-al-qaeda-affiliates-to-join-islamic-state-us-officials-say/2014/08/09/c5321d10-1f08-11e4-ae54-0cfe1f974f8a_story.html ce qui n’est d’ailleurs que partiellement exact, puisqu’il s’agit du drapeau de tous les sympathisants de #al-Qaïda, y compris des alliés circonstanciels du « #monde_libre »...

    • Article de Justin Gengler en 2012,
      http://mideast.foreignpolicy.com/posts/2012/09/17/the_united_states_dangerous_double_standard_on_islamic_extrem

      La bannière, que la porte-parole du département d’Etat américain Victoria Nuland a hypocritement minimisé comme un « drapeau entièrement noir, » devrait maintenant être assez familière aux fonctionnaires de l’administration. Elle est la même que celle adoptée par les extrémistes salafistes, y compris ceux appartenant à Al-Qaïda et ses affiliés régionaux, du Mali au Yémen.

      Comme par hasard, elle est apparue dans chacune des manifestations de masse dont nous avons été témoins à ce jour - à Benghazi, à Tunis, à Khartoum, et même à Doha.

      Que l’administration Obama puisse ne pas reconnaître le symbolisme manifeste du drapeau est indicatif d’une vérité inconfortable encore persistante quant à la politique américaine au Moyen-Orient : que les ennemis des États-Unis dans un pays sont ses alliés de convenance dans un autre.

  • “Russia Delenda Est”
    http://www.dedefensa.org/article-_russia_delenda_est__10_07_2014.html

    • Le nouvel ambassadeur US à Moscou est un spécialiste du regime change brutal en Europe de l’Est. • Sa nomination sonne comme une déclaration de guerre, et personne ne cherche à s’en dissimuler comme si cette démarche allait de soi. •A Washington, devant une commission sénatoriale, Victoria Nuland apparaît comme une “modérée” qui ne montre pas assez de fermeté face aux Russes. •La “politique” US n’existe plus, remplacée par une dynamique exprimant le déchaînement de la puissance du Système. • La Russie est sur cette trajectoire, elle devra être détruite.

    • « Le nouvel homme fort de la diplomatie américaine en Russie est un habitué de la préparation et de l’analyse des révolutions dans l’espace-post soviétique. En Géorgie au bon moment, en Ukraine il a laissé la situation prête à l’emploi, son arrivée officielle à Moscou est un signal à double sens. Et du côté américain, et du côté russe. “Nous lançons une attaque frontale contre la Russie !” “Nous sommes au courant et prêt à vous accueillir”. Les jeux sont faits. [...]

       »Il y a encore peu, les Etats Unis hésitaient à envoyer justement cet homme, John Tefft, prendre en main le conflit avec la Russie, car justement cela aurait pu être interprété, vu son parcours, comme un acte “malveillant”. Mais avec l’accélération de la défaite de la politique américaine face à la Russie, au besoin de la radicaliser pour ne plus laisser le temps à la critique, les apparences amicales sont devenues le dernier des soucis. A la guerre comme à la guerre. Et bien sûr la Russie accepte cet ambassadeur. Au moins elle sait à quoi s’en tenir avec celui-ci. C’est un ennemi traditionnel, classique, pur et compétent. Donc le jeu est possible... »

    • On évoquait hier sur ce site comme point de confrontation les combats en cours dans le Donbass, avec ce qui pourrait être une sorte de “bataille de Donetsk”, et l’hypothèse que le pouvoir de Kiev serait mis en danger. Une autre possibilité apparaît, qui serait l’hypothèse d’une attaque contre la Crimée. (La chose est envisageable, par exemple si le pouvoir à Kiev, confronté à des très dures conditions intérieures, ou menacé, choisit une fuite en avant en lançant une attaque pour récupérer la Crimée, – comme l’a promis d’ailleurs le nouveau ministre ukrainien de la défense.) Hier, lors d’une conférence de presse commune avec la ministre italienne des affaires étrangères Federica Mogherini, Lavrov a observé, en réponse à une question : « Je ne suggère à personne (de tenter une telle action). Nous avons une doctrine de sécurité nationale et elle illustre clairement quelles actions seraient décidées (de notre part) dans ce cas... » D’une façon ou d’une autre et quel que soit le lieu choisi, les Russes n’ignorent donc pas qu’ils pourraient être placés devant le choix suprême, et Lavrov signifie qu’ils ne reculeront pas dans ce cas.

  • Victoria Fuck the EU Nuland visite Odessa, distribue trois caisses de ballons aux orphelins et évite soigneusement la Maison des syndicats.

    Victoria Nuland gives Odessa orphans balls - English pravda.ru
    http://english.pravda.ru/news/world/09-06-2014/127759-victoria_nuland_odessa-0

    After the meeting with the Odessa region administration, the US diplomat visited health and sports camp, where she gave orphans three boxes of balls.
    (…)
    Nuland did not come to the square in front of the House of Trade Unions.

  • A propos de l’Ukraine (suite des liens proposés par cet ami journaliste) :

    Mise à disposition d’un dossier d’information pour démonter les affirmations de la presse dite « pro-occidentale »

    A - La Stratégie US en trois points

    1. Face à la montée en puissance des pays émergents et pour tenter de freiner leur déclin, les USA ont décidé de fracturer l’Eurasie pour empêcher tout rapprochement entre l’UE et la Russie. Le but est de court-circuiter définitivement la constitution pourtant naturelle d’un Bloc concurrent Euro-BRICs.

    2. L’idée est aussi de garantir sur le long terme la soumission de l’UE à l’égard de l’Oncle Sam tant sur les plans sécuritaire qu’économique. Administrativement, le Traité Transatlantique en préparation viendra bientôt parachever l’arrimage définitif de la docile Europe au Titanic étasunien.

    3. Le coup d’Etat de Kiev et le déclenchement de la crise ukrainienne représentent le coup d’envoi opérationnel de cette stratégie de division. Les Etats-Unis vont maintenant tenter de fixer une guerre de basse intensité à la frontière européenne pour pérenniser la détérioration des relations entre l’UE et Moscou. La propagande hollywoodienne et la presse-Système du corporate power ont été mobilisées pour convaincre les peuples occidentaux que la Russie est le grand méchant de l’histoire.

    B - Les préparatifs

    Encerclement de la Russie Depuis la fin de la Guerre froide et malgré la dissolution du Pacte de Varsovie, l’OTAN a été artificiellement maintenu en activités et les USA ont tout fait pour incorporer un maximum des anciennes républiques soviétiques dans le Bloc atlantiste au travers de leur intégration à l’UE et/ou à l’OTAN. Avec le développement parallèle de son fameux bouclier anti-missile, la Russie s’est ainsi retrouvée littéralement encerclée et stratégiquement menacée par les avancées militaires atlantistes.

    Pièce à conviction
    http://www.les-crises.fr/video-le-bouclier-antimissile

    5 milliards de dollars investis Dans une conférence sur le thème « Ukraine in Washington 2013 » Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État pour l’Europe et l’Eurasie d’Obama, a confirmé qu’en 5 ans, les Etats-Unis avaient injecté plus de 5 milliards de dollars US pour pousser les cœurs ukrainiens vers l’UE…

    Pièce à conviction :
    http://www.youtube.co /watch ?v=eaR1_an9CnQ#t=17

    C- Le coup d’Etat

    Le facteur déclenchant (ou fenêtre d’opportunité) Le 21 novembre 2013 : l’Ukraine de Ianoukovitch (Président démocratiquement élu avec la bénédiction de l’OSCE) a rejeté le traité de libre-échange avec l’UE. Dans les négociations, l’UE avait notamment refusé à l’Ukraine un prêt de 20 milliards et le Traité européen aurait en fait décimé la base industrielle du pays. Il était de fait nettement moins attrayant que L’Union douanière proposée par Moscou.

    Le 18 décembre 2013, le président russe Vladimir Poutine annonçait d’ailleurs la levée des barrières douanières entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que son intention de baisser le prix de son gaz et d’offrir au gouvernement ukrainien un prêt de 15 milliards de dollars.

    Les manifestations commencent donc sur Maïdan dès la fin novembre et ont immédiatement été présentées en Europe comme une volonté collective des Ukrainiens de la rejoindre (les 5 milliards investis par les USA ont porté leurs fruits en permettant une mobilisation rapide et massive grâce aux associations ainsi financées…).

    Soutien occidental aux néonazis Rapidement, les Occidentaux ont compris que c’était sur les partis d’extrême-droite, les néonazis, qu’ils allaient pouvoir s’appuyer pour radicaliser la crise. Tout le gotha de l’élite atlantiste a donc mouillé la chemise pour aller soutenir les franges radicales de l’opposition dans une manifestation d’ingérence d’une obscénité remarquable. Nuland, Ashton, McCain et consorts se sont ainsi relayés aux côtés des néonazis sans discontinuer durant des semaines.

    Pièce à conviction :
    http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-3-2

    Les USA choisissent le nouveau gouvernement L’interception et l’enregistrement d’une conversation téléphonique autour du 25 janvier 2014, entre l’ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey Pyatt et Victoria Nuland, montrent que ces derniers travaillaient d’arrache-pied à la composition du nouveau gouvernement ukrainien à mettre en place sitôt le putsch réalisé. C’est accessoirement le fameux enregistrement dans lequel Mme Nuland se lâche en disant : « Au fait, vous savez : Fuck the EU ».

    Pièce à conviction :
    http://www.youtube.com/watch?v=9OUg5zsqouE#t=185

    Les snipers de Maidan étaient ceux de la vertueuse opposition Très vite, une violence organisée a pris le pas sur les contestations pacifiques de Maidan. Des armes sont apparues dans les rues jusqu’à ces fameux jours de la fin février où des snipers ont provoqué un bain de sang qui devait déboucher sur l’accord bidon entre Gouvernement et opposition, puis sur la fuite de Ianoukovitch.
    Des snipers présentés par toute la presse-Système comme membres de la police de Ianoukovitch bien sûr.

    Pourtant, très tôt et au plus haut niveau, de sérieux doutes apparaissent sur cette version.

    Dans une conversation piratée entre le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet, et la cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, le ministre révèle ainsi qu’on lui a montré des preuves que les snipers actifs à Maidan « tiraient sur les deux camps ». Et, surtout que « la conviction est de plus en plus forte que ce n’était pas Yanoukovitch qui était derrière les snipers, mais quelqu’un de la nouvelle coalition ».

    Pièce à conviction :
    https://www.youtube.com/watch?v=vEJFp0lUIQg

    Une enquête de la chaîne allemande ARD a récemment enfoncé très profondément ce clou.

    Pièce à conviction :
    http://www.dailymotion.com/video/x1qnu74_ard-qui-est-responsable-du-carnage-de-maidan-11-04-2014_webcam?

    D - L’après coup d’Etat

    Des oligarques corrompus pro-UE remplacent désormais des oligarques corrompus pro-Ukraine.

    Pièce à conviction :
    http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5-2

    Une de leur première décision a été de libérer Timochenko, l’égérie de la première so called « révolution colorée » que l’UE adore, alors même que son parcours pue le souffre à plein nez (corruption massive, suspicion de meurtres, etc…).

    Pièce à conviction :
    http://www.les-crises.fr/timochenko

    Offensives anti-russes Une autre décision immédiate de la junte de Kiev aura été de supprimer la langue russe comme deuxième langue officielle du pays alors que toute la partie Est de l’Ukraine est massivement russophone. Pour la Russie, il était donc clair que cette « nouvelle Ukraine » pilotée par Washington serait fondamentalement antirusse, et qu’elle faisait dès lors peser sur sa sécurité une menace stratégique en compromettant la pérennité du stationnement de sa flotte en Crimée, et donc son accès aux mers chaudes.

    Pièce à conviction http://fr.ria.ru/world/20140223/200560426.html

    E- Le contre coup-d’Etat

    Rattachement (légal ?) de la Crimée. Dès lors, la réaction russe était prévisible. Et le référendum d’indépendance de la Crimée, puis son rattachement à la Russie, ont été la réponse du berger à la bergère, et qui plus est dans le respect de la légalité internationale, au grand dam des propagandistes occidentaux qui s’acharnent à faire croire le contraire.

    Pièce à conviction :
    http://www.youtube.com/watch?v=4ZIBy9vPbOg

    Propagande schizophrénique du Bloc. L’un des paradoxes que doivent gérer aujourd’hui les propagandistes atlantistes de l’opération est d’expliquer pourquoi, en janvier-février derniers, ceux qui érigeaient des barricades et mettaient le feu à des bâtiments administratif à Kiev étaient de vertueux démocrates, freedom fighters à leurs moments perdus ; alors que ceux qui le font aujourd’hui dans l’Est de l’Ukraine sont d’épouvantables terroristes à la solde de Moscou.

    F - Accusations sans preuve

    Des montages photos pour justifier les sanctions Dans l’Est de l’Ukraine, la situation est en train d’évoluer vers la guerre civile. De leurs côtés les pyromanes occidentaux ne cessent de jeter de l’huile sur le feu à coups de sanctions qu’ils justifient en accusant la Russie de fomenter ces troubles. Pour l’heure toutefois, ils n’ont pas été capables d’apporter la moindre preuve à leurs allégations, et ont dû se rabattre sur des montages photos ridicules pour étayer leurs accusations.

    Pièce à conviction :
    http://www.les-crises.fr/le-scandale-des-photos-ny

    G -L’accélération vers l’inéluctable

    Le Bloc atlantiste piloté par les Etats-Unis a donc construit, et continue de construire, de toutes pièces une situation explosive qui met aux prises des puissances nucléaires dont aucune ne peut désormais se permettre de plier l’échine.

    Mais il est clair que quoi qu’il advienne, la responsabilité en incombera complètement à l’agression étasunienne, et au suivisme et à la lâcheté des Européens.

    Notre conviction est toutefois que l’évolution logique de l’Histoire ne sera en rien contrariée par ces opérations, et qu’au contraire elles agiront comme une sorte d’accélérateur vers l’inéluctable.
    Et l’inéluctable c’est, à termes, l’implosion de l’OTAN, peut-être celle de l’UE, mais surtout l’effondrement des Etats-Unis et du Système qu’ils ont mis en place et qui a conduit le monde au bord du gouffre.

    http://www.entrefilets.com/guerre_froide_2.html

    #ukraine #russie #otan #europe #états-unis

    • Commentaire de cet ami journaliste avec ce dossier :

      je suis presque d’accord avec cette analyse, sauf quelques fortes simplifications d’une situation plus compliquée - le Maïdan était au départ une révolte légitime contre un régime pourri.

      Les motivations civiques et sociales étaient aussi considérables que le choix « pro-européen » mis en valeur par les médias occidentaux, ou que le choix « antirusse » exacerbé par les nationaux-fascistes locaux !

      Je ne mettrais pas les réactions russes, très compréhensibles, sur le compte des seules « réactions » légitimes. Poutine, qui a soutenu ce régime, n’est pas blanc comme neige, et il s’est laissé piéger.

      Le Kremlin a également sa stratégie qui, en réplique à l’offensive atlantiste relayée par les forces qui ont pris le pouvoir à Kiev, consiste à « récupérer » tout ce qui peut l’être de l’Ukraine avant qu’elle ne tombe entièrement dans le camp euro-atlantiste : la Crimée bien sûr, les régions russophiles et russophiles du Sud-Est, par la voie militaire ou en encourageant (et en soutenant activement) les révoltes locales.

      Autrement dit, la perspective est le démembrement de l’Ukraine, dont l’Ouest et le « Maïdan » (et les US et l’UE) sont certes les principaux responsables, mais Moscou n’a d’autre réplique que la force, les menaces, la fièvre chauvine, un aventurisme dont on peut douter qu’il soit profitable, à terme, à la Russie elle-même, menacée de séparatismes divers.

      L’idéologie « eurasiste » qui influence le Kremlin, dans le sens de la mobilisation de guerre mais aussi d’un conservatisme rétrograde [...] assurerait-il l’avenir de la
      grande « Union Eurasienne » dont rêve Poutine ? Il faudrait, au moins, que les bases économiques, et sociales, soient à la hauteur du projet. Il faudra bientôt faire un « nouveau bilan Poutine ». La seule certitude dans ses projets,
      c’est l’avènement d’un monde multipolaire. Mais quelles y seront les places de la Fédération de Russie, de l’Ukraine, des autres pays de l’ex-URSS ? Leur « crise ukrainienne » n’est pas près de s’achever, ni de révéler tous ses « secrets ».

      Pour l’essentiel, oui, nous assistons au dernier épisode de la stratégie de refoulement de la Russie déployée depuis une vingtaine d’années par les administrations américaines
      successives - en ce compris Obama qui a fait sous-traiter l’Ukraine par la néocon Mme Nuland - le tout selon les préceptes magnifiquement développés dès 1995 par le stratège Zbigniew Brzezinski [Un vieux Monsieur que l’on écoute encore un peu].

      On peut penser que cette tentative américaine est brouillonne, qu’elle mène au chaos, à la guerre, qui ne seront pas profitables non plus aux Etats-Unis, certainement pas à l’Union Européenne qui s’y est laissée entraîner et cherchera peut-être à s’en dégager.

      [...] On assiste à un grand remaniement des rapports mondiaux. Comme ce fut le cas en 1914, en 1939, en 1991.
      Un monde multipolaire est bien en vue ! A quel prix ?

  • Between Fascists and Neoliberals, #Ukraine Seeks Stable Leadership
    http://www.lobelog.com/between-fascists-and-neoliberals-ukraine-seeks-stable-leadership

    While it’s too soon to speculate what Poroshenko’s economic policy would be, his past as a close Yushchenko ally hints at his neoliberal sympathies. The current interim government is dominated by figures from Tymoshenko’s Batkivshchyna Party, including Prime Minister Arseniy Yatsenyuk, a favorite of Victoria Nuland, the US Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs, who has ties to prominent neoconservatives. Nuland favors the kind of shock capitalism that is practiced by the IMF and that guided the economic policy of the Kuchma and Yushchenko administrations. Yatsenyuk has referred to the cabinet he heads as a “kamikaze” government because of the “extremely unpopular” financial policies it plans to implement, and has promised to follow IMF-dictated austerity measures. Considering the impact of these policies on Greece, it’s remarkable that Yatsenyuk has embraced them so whole-heartedly and unquestioningly.

    Ukraine faces immense challenges. The threat of pro-Russian separatism in the east is the most immediate concern, closely followed by the related risk of hostile Russian action, be it military in nature, economic (e.g., shutting off natural gas exports), or both. But the economic crisis that brought down Yushchenko and helped to bring down Yanukovych has not been abated, and it will be impossible to stabilize potential breakaway regions if the Ukrainian economy continues to struggle. Ukraine desperately needs competent, stable governance right now, but based on its recent political history and on the choices it now faces between destructive ultra-nationalism and failed neoliberalism, there’s little reason for optimism on this front.

  • Revue du 22/04 – Les Etats-Unis ont dépensé 5 milliards de dollars pour l’Ukraine
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/04/revue-etats-unis-ukraine

    La vice secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a avoué que les Etats-Unis avaient dépensé près de 5 milliards de dollars pour aider l’Ukraine.The post Revue du 22/04 – Les Etats-Unis ont dépensé 5 milliards de dollars pour l’Ukraine appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Quand l’Union européenne n’est plus qu’accessoire aux yeux des États-Unis
    http://www.taurillon.org/quand-l-union-europeenne-n-est-plus-qu-accessoire-aux-yeux-des-etats-unis

    « Fuck the EU » - Ce propos gênant de la diplomate américaine Victoria Nuland a entraîné une vague de scandale politique il y a plus de deux semaines. Et pourtant, ce faux-pas rhétorique de diplomatie de la part des États-Unis reflète non seulement la complexité de la situation en Ukraine, mais permet également de comprendre en un clin d’œil de l’idée que se font les États-Unis de l’Union européenne et du rôle que celle-ci joue à l’international. Un commentaire. Il ne faut jamais retirer une phrase de son (...)

    Actualité

    #Actualité

  • Déstabilisation de l’Ukraine : Les #USA pris la main dans le sac

    L’opération américaine de changement de régime révélée par la divulgation d’un appel téléphonique

    À un moment, Nuland dit à Pyatt, « on s’en fout de l’#UE. !!!

    Une conversation téléphonique rendue publique entre Victoria Nuland, ministre adjointe américaine des Affaires étrangères en charge des affaires européennes et eurasiennes, et Geoffrey Pyatt, l’ambassadeur américain en #Ukraine, expose le caractère anti-démocratique et #colonial de l’intervention du gouvernement #Obama dans cette ex-république soviétique.

    http://metatv.org/destabilisation-de-l-ukraine-les-usa-pris-la-main-dans-le-sac

  •  » [Ukraine : on a oublié de vous dire... 5.2] L’imposture du “gouvernement démocratique”
    http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5-2

    27 février 2014 : Coup d’État – le gouvernement des horreurs (de Victoria Nuland ?)

    L’instauration d’un gouvernement par la force présentée comme une victoire démocratique, la célébration de l’arrivée au pouvoir d’activistes fascisants comme celle de combattants de la liberté : même nos médias ont de la peine désormais à nous vendre la mascarade ukrainienne.

    La composition du « gouvernement de transition » ukrainien reflète le script défini par la secrétaire d’Etat adjointe Victoria Nuland, dans son désormais célèbre échange téléphonique avec l’ambassadeur américain à Kiev, au nom du président Obama. En effet, elle déclarait que « Yats » (Arseni Iatseniouk) devait être au pouvoir, contrairement à « Klitsch » (Vitali Klitschko), et que les néonazis de Svoboda (Liberté) et de Pravy Sektor (Secteur de droite) – l’aile terroriste du mouvement de l’Euromaïdan – avaient leur place aussi au gouvernement.