person:viktor ianoukovitch

  • Don d’ubiquité ?
    http://www.dedefensa.org/article/don-dubiquite

    Don d’ubiquité ?

    Deux cibles simultanées

    Au moment où les Usa (c’est-à-dire le Pentagone et la CIA) prenaient pied en Syrie et orchestraient leur petite musique légère si reconnaissable des ‘dictateurs qui assassinent leur peuple en les gazant’, on pouvait les imaginer fort occupés à débarrasser Israël d’un voisin encombrant. Ils ne seraient alors pas disponibles pour mener l’opération Maidan à Kiev. C’est préjugé défavorablement de la capacité de l’entité étasunienne à ne pouvoir conduire deux révolutions simultanément. C’était en effet ne pas compter avec les solides appuis construits en deux décennies en Ukraine. Le système corrompu incarné par Viktor Ianoukovitch a été balayé par une révolution colorée organisée par des officines étasuniennes. Le pays a été conduit grâce à un gouvernement encore plus (...)

  • Un témoignage clé dans le procès de l’ex-directeur de campagne de Trump
    https://www.lemonde.fr/donald-trump/article/2018/08/07/un-temoignage-cle-dans-le-proces-de-l-ex-directeur-de-campagne-de-trump_5340

    Le procès de Paul Manafort, ex-directeur de campagne de Donald Trump, a connu un moment important lundi 6 août avec le témoignage de Richard Gates, son ancien collaborateur. Ce dernier a reconnu à la barre, dans une salle d’audience comble, qu’il s’était entendu avec Paul Manafort pour cacher des millions de dollars auprès de banques à l’étranger.

    Il a raconté avoir assisté Paul Manafort pour remplir de fausses déclarations de revenus et cacher l’existence de quinze comptes bancaires à l’étranger, la plupart à Chypre. « A la demande de M. Manafort, nous n’avons pas signalé les comptes en banque à l’étranger », a précisé M. Gates.

    L’ancien consultant politique a estimé que les sommes en question représentaient « plusieurs millions de dollars » au fil des années où la paire a travaillé pour des campagnes politiques en Ukraine.

    Richard Gates, 46 ans, qui coopère avec le procureur Robert Mueller depuis qu’il a accepté de plaider coupable en février, en échange d’une peine de prison plus clémente, a aussi admis avoir volé des centaines de milliers de dollars à son ancien patron Paul Manafort, en déposant de faux rapports de dépense.

    Paul Manafort, 69 ans, est le premier à se retrouver mis sur le banc des accusés par l’équipe de Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les soupçons d’ingérence russe dans la présidentielle américaine de novembre 2016, qui empoisonnent le mandat de Donald Trump.

    Mais M. Manafort est jugé sur des faits présumés antérieurs à son passage à la tête de l’équipe Trump, entre mai et août 2016. Il est accusé de blanchiment d’argent, fraudes fiscale et bancaire sur des millions de dollars tirés de ses activités de lobbyiste pour l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, soutenu par Moscou, qu’il n’a pas déclarés au fisc.

    La question cruciale d’une possible collusion entre des membres de la campagne Trump et Moscou ne devrait toutefois pas être abordée pendant ce procès. Risquant déjà de passer le restant de ses jours en prison, Paul Manafort devra affronter un second procès en septembre, toujours dans le cadre de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller.

  • Le pouvoir ukrainien tente d’arrêter Mikheïl #Saakachvili, la foule le libère
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/05/mikheil-saakachvili-arrete-en-ukraine-son-convoi-bloque-par-la-foule_5224849

    L’humiliation subie par le pouvoir ukrainien est terrible. Mardi 5 décembre, sa tentative d’arrêter l’un de ses opposants les plus déterminés, l’ancien président géorgien Mikheïl Saakachvili, a tourné à la débandade, révélant une fois de plus la faiblesse et l’impuissance d’un Etat mis en déroute par un opposant d’envergure modeste et quelques centaines de ses partisans.

    Première erreur, les agents masqués des services de sécurité (SBU) venus interpeller M. Saakachvili dans son appartement kiévien l’ont fait à la lumière du jour, laissant le temps à des dizaines de caméras de venir sur les lieux. Celles-ci ont pu immortaliser la fuite par les toits de l’ancien président géorgien, finalement rattrapé et placé dans un fourgon policier. Seconde erreur, les policiers se sont laissés encercler par quelques dizaines de partisans de l’opposant. Le fourgon n’a pu parcourir que quelques dizaines de mètres avant d’être bloqué par une foule toujours plus nombreuse. Lorsque de premières barricades improvisées ont été érigées pour lui barrer la route, il est apparu évident que les forces de sécurité devraient capituler, à moins d’employer la manière forte.

    A l’issue d’un face-à-face surréaliste de plus de deux heures, les partisans du Géorgien ont réussi à l’extirper du véhicule et à faire battre en retraite les forces de l’ordre. « Micha », cheveux ébouriffés, a pu s’emparer d’un mégaphone pour clamer qu’il était prêt à « donner sa vie pour l’Ukraine » et enjoindre la foule à marcher vers le Parlement. Terrible symbole d’une inversion du rapport de forces.
    […]
    L’arrestation a été ordonnée par le bureau du procureur général au titre de l’article 256 du code pénal sur la « participation à une entreprise criminelle ». Lors d’une conférence de presse, le procureur général, Iouri Loutsenko, a expliqué que Mikheïl Saakachvili avait « reçu de l’argent volé par Viktor Ianoukovitch pour financer sa tentative de s’emparer du pouvoir en Ukraine », par le biais de Sergueï Kourtchenko, un oligarque proche de l’ancien président déchu en 2014. L’hypothèse d’une extradition vers la Géorgie était également dans l’air, puisque M. Saakachvili y est poursuivi dans une procédure pour abus de pouvoir aux airs de vendetta judiciaire.

    Jusqu’à présent, l’ancien président géorgien (2004-2013) n’était recherché officiellement que pour son entrée illégale sur le territoire ukrainien, au mois de septembre. Celle-ci faisait suite à la décision de Kiev, trois mois plus tôt, de priver Saakachvili de sa nationalité ukrainienne, accordée en grande pompe en 2015 au moment de sa nomination au poste de gouverneur de la région d’Odessa. Cette décision avait déjà été interprétée comme une tentative d’écarter un gêneur.

  • L’Ukraine ne parvient pas à se débarrasser de l’ancien régime de #Ianoukovitch
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140617/l-ukraine-ne-parvient-pas-se-debarrasser-de-l-ancien-regime-de-ianoukovitc

    Viktor Ianoukovitch, qui vit désormais à Moscou, et Vladimir Poutine © Reuters Chassé en 2014 par la « révolution du Maïdan » et exilé à Moscou, l’ancien président a conservé sa fortune et ses affidés. Les multiples procédures judiciaires engagées contre lui n’aboutissent pas. Un nouveau procès vient de s’ouvrir à Kiev. Il fait du surplace, démontrant ainsi la puissance des réseaux politiques et financiers du clan Ianoukovitch.

    #International #Maidán #Ukraine

  • Du passé soviétique, l’Ukraine tentée de faire table rase
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010516/du-passe-sovietique-lukraine-tentee-de-faire-table-rase

    Plus de deux ans après les événements du Maïdan, la chute de Viktor Ianoukovitch, l’annexion de la Crimée par la Russie et le début du conflit séparatiste dans le Donbass, l’Ukraine est engagée dans un vaste processus de relecture de son passé. Des lois mémorielles ont été votées l’an dernier pour tourner le dos à la période communiste. Dans les régions, les #Lénine tombent et les discours se polarisent. Reportage.

    #International #décommunisation #europe #Histoire #Krementchouk #Lviv #Maidán #mémoire #Tcherkassy #Ukraine #Union_soviétique #Zaporijia

  • #Ukraine : fragile, le nouvel exécutif est à rebours des idéaux du Maïdan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/ukraine-fragile-le-nouvel-executif-est-rebours-des-ideaux-du-maidan

    Arseni Iatseniouk, #Premier_ministre depuis le soulèvement du Maïdan et le départ de l’autocrate Viktor Ianoukovitch, en février 2014, a démissionné dimanche 10 avril. Mais le nouveau #gouvernement, officiellement annoncé ce jeudi, n’a reçu l’appui que d’une courte majorité de députés, parmi lesquels deux groupes liés à des oligarques.

    #International #Arseni_Iatseniouk #europe #Kiev #Panama_papers #Petro_Porochenko #remaniement #Volodymyr_Groïsman

  • A #Kiev, un nouvel exécutif fragile, à rebours des idéaux du Maïdan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140416/kiev-un-nouvel-executif-fragile-rebours-des-ideaux-du-maidan

    Arseni Iatseniouk, #Premier_ministre depuis le soulèvement du Maïdan et le départ de l’autocrate Viktor Ianoukovitch, en février 2014, a démissionné dimanche 10 avril. S’en sont suivies de longues tractations pour former un nouveau #gouvernement. Sa composition, officiellement annoncée ce jeudi, n’a reçu l’appui que d’une courte majorité de députés, parmi lesquels deux groupes liés à des oligarques.

    #International #Arseni_Iatseniouk #europe #Panama_papers #Petro_Porochenko #remaniement #Ukraine #Volodymyr_Groïsman

  • Désormais dans certaines circonstances le #FMI, « organisme indépendant », encouragera le non-paiement d’une #dette.

    LEAD 1-Une nouvelle règle du FMI donne un coup de pouce à l’Ukraine
    mardi 8 décembre 2015
    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL8N13X3Z120151208

    WASHINGTON/MOSCOU, 8 décembre (Reuters) - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mardi une nouvelle règle qui lui permettra de continuer à soutenir les pays n’honorant pas leurs échéances vis-à-vis de créanciers dits officiels, c’est-à-dire un Etat ou une institution publique.

    Il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’Ukraine dans l’éventualité d’un défaut de paiement sur les trois milliards de dollars qu’elle doit à la Russie.

    Une règle du FMI prévoyait jusqu’à présent que l’institution ne pouvait plus prêter à un pays s’il faisait défaut sur une créance détenue par le secteur dit officiel.

    C’est précisément cette règle qui vient de changer, a déclaré le porte-parole du FMI dans un communiqué. De plus amples détails seront donnés dans les prochains jours, a-t-il ajouté.

    La Russie a prêté 3 milliards de dollars (2,77 milliards d’euros) à l’Ukraine en décembre 2013, trois mois avant le renversement de l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch.

    Moscou a déclaré à plusieurs reprises que la dette de l’Ukraine à son égard ne pouvait faire l’objet d’un accord de restructuration parce elle représentait un prêt d’un Etat souverain.

    Le ministre russe des Finances n’a pas tardé à réagir à la décision du FMI.

    « La décision de changer les règles paraît précipitée et partiale », a déclaré Anton Silouanov à des journalistes.

    « Elle est prise exclusivement au détriment de la Russie et afin de légaliser le non-remboursement par Kiev de ses dettes », a-t-il ajouté.

    #mascarade #malfaiteur

  • Nette victoire des pro-occidentaux aux législatives en Ukraine
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/10/26/nette-victoire-des-pro-occidentaux-aux-legislatives-en-ukraine_4512702_3214.

    Le Bloc du président Petro Porochenko et quatre autres mouvements pro-occidentaux, dont des nationalistes, ont obtenu ensemble environ 70 % des voix selon cette étude d’opinion portant sur la moitié du Parlement élu au scrutin proportionnel et réalisée conjointement par trois instituts de sondage.

    Le bloc Porochenko est arrivé légèrement en tête avec 22 % des suffrages, suivi du parti Front populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk (21 %) et du mouvement Samopomitch mené par le maire de Lviv (13 %).

    Le parti nationaliste Svoboda et celui de l’ex-Premier ministre Ioulia Timochenko ont obtenu chacun 6%, dépassant de justesse le seuil électoral fixé à 5 % des voix.

    Le principal parti prorusse, composé des ex-alliés du président déchu Viktor Ianoukovitch, marginalisé, a néanmoins réussi à être présent au Parlement avec presque 8 % des suffrages, selon la même source.

    Enfin, le Parti radical d’Oleg Liachko, considéré comme populiste et sans étiquette politique nette, est pour la première fois entré au Parlement avec 6 % des suffrages.

    Ah, Liachko, l’homme à la fourche pour faire le ménage, sans étiquette ?
    http://www.youtube.com/watch?v=s6Cl0g3gap0

    Attendons de voir le résultat des circonscriptions au scrutin uninominal à un tour (la moitié des sièges). En tous cas, avec pratiquement tout l’éventail — sauf les communistes ? — le spectacle risque de continuer à l’Assemblée.

    • Pour suivre l’avancée du dépouillement (c’est électronique alors, c’est quasi en temps réel)

      • proportionnelle, circonscription unique
      http://www.cvk.gov.ua/pls/vnd2014/wp300ept001f01=910.html#
      (pour le moment, 41,7% dépouillé, Svoboda n’atteint pas les 5%, en revanche il a déjà plusieurs députés élus dans les circonscriptions)

      • scrutin uninominal à un tour par districts électoraux
      http://www.cvk.gov.ua/pls/vnd2014/wp039ept001f01=910.html

    • Du contentieux électoral en vue,…

      Scandal erupts over alleged voting fraud at Kharkiv hospitals
      http://www.kyivpost.com/content/ukraine/scandal-erupts-over-alleged-voting-fraud-at-kharkiv-hospitals-369520.html

      The parliamentary election in Kharkiv on Oct. 26 was marred by a scandal over single-member district ballots distributed at hospitals, which were interpreted by some as contrary to the law and a sign of voting fraud.

      The scandal revolved around whether hospital patients have a right to vote only for party lists or also for candidates in single-member districts.

      Avec un conflit d’interprétation sur la directive (du jour du vote) de la Commission électorale centrale et son application au cas particulier des patients hospitalisés…

      The scandal erupted after the Central Elections Commission issued a controversial letter on Oct. 26 saying that Ukrainian citizens located abroad and “those whose polling station has been changed (without a change in the polling address)” have a right to vote for party lists but not for candidates in single-mandate districts, according to a copy of the letter, signed by the commission’s head Mikhailo Okhendovsky, that was obtained by the Kyiv Post.

      Le tout à Kharkiv, un des derniers bastions des ex-pro-Iouchtchenko…

      Sinon, du tout venant comme en France :

      (…) some campaign posters of the Poroshenko Bloc and Batkyvshchyna remained despite the ban on campaigning on election day and the day before it, (…)
      busing elderly people to some of the stations (…)

      ou du moins courant…

      Other reported violations in Kharkiv included vote buying, bomb threats at several stations, (…) and the detention of a person armed with an assault rifle at one of the stations. In the city of Lozova in the Kharkiv oblast, City Hall was seized by two unknown armed men, Interior Minister Arsen Avakov said.

    • Mouais...faire des élections dans un pays en guerre civile, c’est un peu se foutre du monde, d’autant qu’énormément de russophones dans toute l’Ukraine se sont abstenus de voter.
      Et quand on voit la répartition des divers partis, les nationalistes côtoient les autres, ce qui doit être assez anxiogène....

      Vu aux infos que des partis distribuaient des flyers en uniforme militaire avec le fameux trident sur le bras...M’est d’avis que ce n’est pas ça qui va sortir l’Ukraine du bourbier. D’autant que Porochenko annonce que le russe ne sera pas obligatoire à l’école et sera remplacé par l’anglais. Serait-ce pour mieux communiquer avec les gars de l’OTAN ?

    • À 21h, 75% des bordereaux traités,
      • Iatseniouk continue à accroitre légèrement son avance (21,9%) sur Porochenko (21,5%), pas de changement pour les partis au dessus de la barre de 5% (Svoboda est à 4,73%, sans changement)
      • pour les circonscriptions individuelles, très peu de changements

      +--------------------------------+-------+------+
      |             parti              | Somme | var. |
      +--------------------------------+-------+------+
      | indépendant                    |   102 | -1   |
      | Bloc Porochenko                |    62 | -2   |
      | Front National (Yatseniouk)    |    18 | +1   |
      | Svoboda                        |     6 | +1   |
      | Batkivshchyna (Timochenko)     |     3 | +1   |
      | Ukraine Forte (Tihipko)        |     2 | +1   |
      | Bloc Opposition                |     2 | 0    |
      | Pravyi Sektor                  |     1 | 0    |
      | Zastup (Ulyanchenko, agrarien) |     1 | 0    |
      | Samopomich                     |     1 | 0    |
      +--------------------------------+-------+------+
      | Total                          |   198 | +1   |
      +--------------------------------+-------+------+

      Voir ce que donnera le ralliement des indépendants…

    • Pravyi Sektor, vu par AFP/Le Monde

      Ukraine : le leader de Pravy Sektor, parti ultranationaliste, élu député
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/10/27/ukraine-le-leader-de-pravy-sektor-parti-ultranationaliste-elu-depute_4513242

      L’ennemi juré du Kremlin, Dmytro Iaroch, dirigeant du mouvement ultranationaliste paramilitaire ukrainien Pravy Sektor, a été élu député à l’occasion des législatives anticipées, dimanche 26 octobre.
      L’homme de 43 ans a remporté l’élection au scrutin majoritaire dans une circonscription de la région russophone de Dnipropetrovsk d’où il est originaire, selon un résultat officiel quasi définitif.

      Son parti a quant à lui obtenu moins de 2 % des voix au niveau national alors qu’il faut plus de 5 % pour être représenté au Parlement.

      Pravy Sektor est un mouvement décrit par M. Iaroch comme « nationaliste, mais pas fasciste », qui a acquis une grande popularité auprès des manifestants à Kiev en s’illustrant pendant les violents affrontements entre contestataires et forces de l’ordre, faisant pleuvoir pavés et cocktails Molotov sur les policiers. Le parti revendique l’héritage controversé des nationalistes ukrainiens de la deuxième guerre mondiale.

      Il a obtenu pratiquement 30% des voix, soit environ 20 000, alors que 96,81% des bulletins sont décomptés.

  • Le Parlement ukrainien rejette la démission du premier ministre Iatseniouk
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/07/31/le-parlement-ukrainien-rejette-la-demission-du-premier-ministre-iatseniouk_4

    Le Parlement ukrainien a rejeté jeudi 31 juillet la démission du premier ministre Arseni Iatseniouk, que ce dernier avait proposée après le refus des députés de soutenir des lois impopulaires. Seuls 16 députés ont voté en faveur de sa démission, contre 226 votes nécessaires pour valider ce départ.

    M. Iatseniouk, un pro-occidental en poste depuis la fuite du président déchu Viktor Ianoukovitch, avait menacé de partir le 24 juillet, après la dissolution au Parlement de la coalition gouvernementale. Cette décision avait ouvert la voie à des législatives anticipées voulues par le président.

    Cette annonce avait surtout illustré la scission au sein de l’équipe dirigeante et la menace grandissante de voir le pays basculer dans une grave crise politique, en plus des difficultés économiques et du sanglant conflit entre les forces de Kiev et les séparatistes prorusses.

    Pas de majorité pour la coalition mais pas de démission, donc pas de dissolution.

    avait illustré… la menace grandissante de voir le pays basculer dans une grave crise politique

    Ben, je crois qu’on y est.

    • Yatsenyuk survives confidence vote in parliament, remains prime minister
      http://www.kyivpost.com/content/politics/yatsenyuk-survives-confidence-vote-in-parliament-remains-prime-minister-35

      Yatsenyuk announced his resignation on July 24 after the Ukrainian Democratic Alliance for Reform (UDAR) and Svoboda factions left the ruling coalition in parliament, opening the way for snap parliament elections in the fall. Yatsenyuk was also infuriated with lawmakers’ refusal to vote for a number of key economic draft laws proposed by the government, including those required by the International Monetary Fund to receive financial assistance.

      Ils l’ont fait tomber, mais ils l’aiment…

      Arseniy Petrovych (Yatsenyuk) agreed to our proposals (to these bills),” said Oleksandr Myrnyi of Svoboda Party.

      Parliament can and it is ready to work when the government is set to discuss (matters),” said Vitaly Kovalchuk, leader of UDAR party faction.

      … même le Parti des Régions…

      Surprisingly, many opposition politicians from Yanukovych’s Party of Regions – reportedly after long discussions inside the faction – decided to vote against Yatsenyuk’s leave. “This is not the time to run away from responsibility. There is a war in the country,” party member Hanna Herman said.

      … mais, avec des élections à l’horizon, ça va quand même être dur de faire voter les serrages de ceinture !

      But the question remains whether parliament will show the same unity in voting for other critical bills while at the same time gearing up for snap parliamentary elections.

      With only three months until voters go to the polls to elect new lawmakers, politicians are likely to become preoccupied with their future in parliament and underestimate the importance of voting for non-populist reforms that the country urgently needs, analysts say.

  • L’Est ukrainien vit au rythme des manifestations pro-russes
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/03/est-ukrainien-manifestations-pro-russes

    Certains brandissaient des pancartes demandant le retour du président déchu Viktor Ianoukovitch : « Ianoukovitch, Go home » et « Ianoukovitch, reviens au travail »The post L’Est ukrainien vit au rythme des manifestations pro-russes appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Ukraine : pourquoi Moscou ne reconnaît pas le gouvernement provisoire
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/03/ukraine-pourquoi-moscou-gouvernement-provisoire

    Pour répondre à cette question, il faut revenir en arrière : au 21 février 2014, date à laquelle Viktor Ianoukovitch a signé un accord de sortie de crise avec les chefs de l’opposition parlementaire ukrainienneThe post Ukraine : pourquoi Moscou ne reconnaît pas le gouvernement provisoire appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Rattachement de la Crimée : la Russie n’a pas besoin de l’autorisation de l’Otan | International | RIA Novosti
    http://fr.ria.ru/world/20140322/200785847.html

    Moscou n’a pas besoin de demander l’autorisation de l’Otan ou de l’UE pour réaliser des actions légitimes en liaison avec la situation en Crimée, a déclaré vendredi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Alliance Alexandre Grouchko.

    « Nous n’avons pas à demander l’autorisation de l’Otan et de l’UE pour agir conformément au droit international », a indiqué le diplomate lors d’une conférence à Bruxelles.

    Un changement de pouvoir ayant toutes les caractéristiques d’un coup d’Etat s’est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement) a destitué le président Viktor Ianoukovitch, réformé la constitution et fixé l’élection présidentielle au 25 mai. Viktor Ianoukovitch a déclaré qu’il avait quitté le pays sous la menace de persécutions, mais qu’il restait le président légitime de l’Ukraine. Moscou conteste la légitimité des nouvelles autorités du pays.

    Plusieurs régions de l’est et du sud de l’Ukraine, dont la Crimée, n’ont pas non plus reconnu la légitimité des forces arrivées au pouvoir à Kiev. Le 16 mars, les autorités régionales de la Crimée ont organisé un référendum sur le statut politique de la péninsule. Plus de 96% des électeurs ayant participé au scrutin ont voté pour le rattachement de la Crimée à la Russie. Le 21 mars, le président russe Vladimir Poutine a signé une loi constitutionnelle sur l’entrée de la Crimée dans la Fédération de Russie.

    « Le référendum en Crimée est complètement légitime. J’estime que l’Alliance atlantique, qui se considère comme un club d’Etats démocratiques, doit reconnaître ce fait et accepter le choix démocratique du peuple criméen », a conclu Alexandre Grouchko.

    #Crimée
    #Russie
    #Ukraine
    #Viktor-Ianoukovitch
    #Rada
    #OTAN
    #UE
    #Moscou
    #Alexandre-Grouchko

  • Viktor Ianoukovitch : « Je tiens à dire que je suis en vie »
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/03/viktor-ianoukovitch-vie

    Le président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch s’est adressé à la presse pour la deuxième fois depuis qu’il est réfugié en Russie à Rostov-sur-le-Don.The post Viktor Ianoukovitch : « Je tiens à dire que je suis en vie » appeared first on Le Courrier de Russie.

  • La Russie hausse le ton sur l’Ukraine, accuse Washington
    http://www.boursier.com/actualites/reuters/la-russie-hausse-le-ton-sur-l-ukraine-accuse-washington-150950.html

    Le 06/02/2014 à 18h27

    par Alastair Macdonald

    KIEV (Reuters) - Un proche conseiller du président russe Vladimir Poutine accuse les Etats-Unis d’armer les « rebelles » ukrainiens et invite le gouvernement de Kiev à écraser cette « tentative de coup d’Etat », n’excluant pas une intervention de la Russie pour assurer la sécurité chez son voisin.

    Dans une interview au quotidien Kommersant Ukraine de jeudi, Sergueï Glaziev, chargé au Kremlin des relations entre la Russie et l’Ukraine, affirme que les « ingérences » américaines violent le traité de 1994 par lequel Moscou et Washington ont garanti la souveraineté et la sécurité de l’Ukraine qui venait de renoncer à son arsenal nucléaire hérité de l’époque soviétique.

    Nouvelle référence au mémorandum de Budapest, antérieure à celle des occidentaux.

    #ukraine #memorandum_de_budapest #1994

    • Toute la suite des évènements confirme les craintes des russes telles qu’exprimées début février dans cette dépêche Reuters.

      Le président Poutine doit rencontrer son homologue ukrainien Viktor Ianoukovitch vendredi à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, ville russe des bords de la mer Noire.

      Prié de dire si la Russie pourrait « intervenir activement » si la crise s’aggrave en Ukraine, Sergueï Glaziev rappelle les termes du Mémorandum de Budapest en 1994, selon lesquels « la Russie et les Etats-Unis sont les garants de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et (...) sont tenus d’intervenir quand s’installent des situations de conflit de cette nature ».

      « Ce que les Américains font en ce moment, s’ingérer grossièrement et unilatéralement dans les affaires intérieures de l’Ukraine, c’est une violation flagrante de ce traité », ajoute-t-il.

      « PUTSCHISTES »

      Le conseiller présidentiel russe ne précise pas quelles mesures pourrait envisager la Russie.

      Il accuse des agents américains de verser « 20 millions de dollars par semaine » aux « rebelles et à l’opposition » à Kiev, notamment pour se procurer des armes.

      « Selon certaines informations, on entraîne des combattants et on les arme dans l’enceinte même de l’ambassade des Etats-Unis », affirme-t-il.

      Sergueï Glaziev suggère au président Ianoukovitch d’user si nécessaire de la force pour mettre fin à la contestation que le responsable russe présente comme « une tentative de coup d’Etat, une tentative de renverser les autorités par la violence ».

      « Les autorités ne remplissent pas leur devoir, qui est de défendre l’Etat, quand elles négocient avec des putschistes comme s’ils étaient des citoyens respectueux des lois », ajoute-t-il.

      « Dans une situation où les autorités sont confrontées à une tentative de coup d’Etat, celles-ci n’ont d’autre choix que l’action. Sinon le pays s’enfonce dans le chaos. »

      Recevant jeudi à Kiev la secrétaire d’Etat adjointe américaine Victoria Nuland, Viktor Ianoukovitch a plaidé pour « le dialogue et le compromis ».

      « C’est seulement par le dialogue et le compromis que nous pouvons sortir le pays de cette crise », a dit le chef de l’Etat, selon le site internet de la présidence.

      « CHANTAGE »

      Lors des discussions, Ianoukovitch a approuvé les demandes de l’opposition sur une réforme de la Constitution mais a souligné qu’il fallait pour cela respecter le processus en consultant le tribunal constitutionnel et le Parlement.

      Il s’est également prononcé pour une accélération des libérations des manifestants arrêtés.

      Dans son interview, Sergueï Glaziev accuse par ailleurs les Occidentaux de pratiquer un « chantage » sur Viktor Ianoukovitch et les oligarques ukrainiens en menaçant de geler leurs avoirs à l’étranger et de leur refuser des visas.

      Il assure que le président Ianoukovitch a fait tout ce qui était en son pouvoir pour éviter la violence et accuse les dirigeants politiques dans l’ouest du pays d’être des « séparatistes ».

      La Russie, poursuit-il, ne veut pas d’une partition de l’Ukraine mais n’est pas hostile à une certaine forme de fédéralisme avec des pouvoirs dévolus aux régions, notammment dans le domaine budgétaire. Il cite l’exemple du Groenland, territoire danois mais qui n’appartient pas à l’Union européenne.

      Pour lui, l’est et l’ouest de l’Ukraine pourraient avoir des relations économiques différentes avec la Russie et l’Union européenne.

      « Aujourd’hui, les liens économiques, culturels et humains entre l’est et l’ouest de l’Ukraine sont moins importants que ceux entre le sud-est de l’Ukraine et la Russie et entre les régions occidentales du pays et l’Union européenne », reconnaît Sergueï Glaziev.

      Guy Kerivel pour le service français

  • Missile d’essai tiré par les Russes : Washington était prévenu | Ukraine
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/ukraine/201403/04/01-4744575-missile-dessai-tire-par-les-russes-washington-etait-prevenu.php

    La Russie avait prévenu à l’avance les États-Unis qu’elle allait procéder à un tir d’essai de missile balistique intercontinental (ICBM) Topol, intervenu mardi en pleine période de tensions américano-russes sur l’Ukraine, a déclaré un responsable américain de la Défense.

    Les États-Unis ont été prévenus « avant le début de la crise en Ukraine », a affirmé à l’AFP ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat. Il n’a pas précisé si cela remontait à avant le début de l’occupation de la Crimée vendredi ou avant la chute du président ukrainien Viktor Ianoukovitch une semaine plus tôt.

    « Ce n’est pas inattendu », a de son côté confié un autre responsable, qui avait auparavant indiqué que la notification remontait au début de cette semaine. Interrogé sur la signification de ce test en pleine crise ukrainienne, il n’a pas souhaité faire de commentaire.

    « Ce test de routine d’un ICBM a été notifié à l’avance », a de son côté fait savoir la Maison-Blanche, selon laquelle cette notification est une disposition prévue par le nouveau traité Start de désarmement nucléaire, conclu en 2010 entre la Russie et les États-Unis.

    Ces notifications « sont destinées à apporter de la transparence, de la confiance, de la prévisibilité et à aider les deux parties à éviter les erreurs de jugement », a fait valoir la porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Caitlin Hayden dans un communiqué.

    La Russie a procédé mardi avec succès au tir d’essai d’un missile ICBM, Topol RS-12M, depuis la région d’Astrakhan (sud), a indiqué un responsable du ministère russe de la Défense. L’ogive d’entraînement — non nucléaire - a détruit sa cible située au Kazakhstan, selon ce responsable.

    Le Topol RS-12M (code Otan : SS-25 Sickle) a une portée de 10 000 km et une masse au décollage de 45,1 tonnes. Il peut être équipé d’une ogive nucléaire de 550 kilotonnes. Facile à manier, le projectile peut être lancé à l’aide de rampes mobiles stationnaires.

    La Russie procède régulièrement à des tirs d’essai de missiles. Le dernier tir d’essai d’un Topol-M avait été effectué avec succès en octobre dernier.

    Cet essai intervient cinq jours après le début de l’occupation de la province ukrainienne de Crimée par les forces russes. Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a accusé mardi Moscou de chercher un « prétexte » pour « envahir » l’Ukraine. Les États-Unis ont rompu lundi toute coopération militaire avec Moscou et menacent la Russie de nouvelles sanctions.

    Même au plus fort de la Guerre froide, pendant la crise des missiles de Cuba en octobre 1962, États-Unis et URSS avaient poursuivi leurs essais nucléaires, les Américains en ayant conduit quatre ce mois-là, les Soviétiques deux, selon l’Organisation pour l’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO).

    #Russie
    #missiles ( Tir )
    #Washington

  • Dedefensa.org : Lady Ashton, le ministre estonien et les snipers
    http://www.dedefensa.org/article-lady_ashton_le_ministre_estonien_et_les_snipers_05_03_2014.html

    Ainsi donc, voici une nouvelle conversation qui devrait avoir son franc succès, qui vient de sortir tout frais sur Russia Today, ce 5 mars 2014. L’enregistrement est présenté comme celui d’un appel du ministre estonien des affaires étrangères Urmas Paet, pour un long entretien (autour de 10 minutes) avec Lady Ashton, Haute Représentante de l’UE. Le sujet le plus intéressant, type “sujet qui fâche” : les snipers qui ont tiré sur la foule à Kiev lors les incidents de la semaine du 17 février, notamment le 20 février. Il s’avère, si l’on en croit l’enregistrement, que ce pourrait bien être des provocateurs émanant de tel ou tel groupe de l’Euromaidan (hypothèse déjà largement répandue dans les milieux suspects), et nullement des hommes de Ianoukovitch, voire des hommes des forces spéciales russes comme l’on pouvait en être informés selon l’une ou l’autre narrative en vogue.

    Le document sonore proviendrait, selon RT, des services de renseignement ukrainiens (SBU) loyaux à Ianoukovitch. L’appel de Paet aurait été passé après sa visite à Kiev, le 25 février... Tout cela fait désordre, certes, mais il faut reconnaître la qualité sonore du document, d’un point de vue technique, – qualité peut-être meilleure encore que celui de Victoria Nuland-Fuck (voir le 7 février 2014). Cela ménage l’oreille et meuble l’esprit.

  • Pourquoi la Crimée a-t-elle un statut à part en Ukraine ?
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/02/28/pourquoi-la-crimee-a-t-elle-un-statut-a-part-en-ukraine_4375700_3214.html

    Depuis la destitution, samedi 22 février, du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, tous les regards se tournent vers la Crimée, péninsule multiethnique de 2 millions d’habitants au statut de république autonome. Jeudi 27 février, une centaine d’hommes armés ont envahi le bâtiment du Parlement de Crimée, tandis que des forces prorusses prenaient possession des deux principaux aéroports de la région, posant la question d’une éventuelle sécession de la péninsule.

    Lire les dernières informations sur la crise en Ukraine Intimidations russes en Crimée, Ianoukovitch sort de son silence

    Un statut politique autonome

    La République autonome de Crimée jouit d’un statut spécifique en Ukraine depuis l’indépendance du pays en 1991. Si le Parlement régional de Crimée n’a pas le pouvoir d’initier des lois, la Crimée est autonome sur le plan budgétaire. Surtout, elle dispose de sa propre Constitution : celle-ci, qui a fait l’objet de nombreux allers-retours entre Kiev et Simferopol entre 1992 et 1998, est finalement entrée en vigueur en 1999. Mais ce texte de compromis est critiqué par les autonomistes de Crimée qui demandent un retour à la Constitution de 1992.

    Par ailleurs, Sébastopol bénéficie d’un statut spécial au sein de la Crimée : une ville autonome dans une région autonome. Le maire de Sébastopol n’est d’ailleurs pas élu, mais désigné par les autorités de Kiev. Economiquement et culturellement, l’emprise russe est très forte sur Sébastopol et l’économie de la ville tourne majoritairement autour de la base navale.

    Lire aussi notre reportage à Simferopol (en édition abonnés) : Commando fantôme, députés furtifs : une étrange journée en Crimée

    Un rattachement à l’Ukraine récent

    La Crimée n’est rattachée à l’Ukraine que depuis soixante ans. Cette péninsule bordée par la mer Noire a été occupée au fil des siècles par les Grecs, la république de Gênes, l’empire Ottoman, la Pologne... A la fin du XVIIIe siècle, la Russie de Catherine II prend la Crimée et en fait le point de départ d’une stratégie de conquête des mers chaudes. Pour mettre fin aux ambitions expansionnistes russes, l’empire Ottoman soutenu par la France de Napoléon III, la Grande-Bretagne et le royaume de Sardaigne, réattaque la péninsule en 1853 : c’est la guerre de Crimée, la première guerre moderne et photographiée de l’histoire, qui culmine avec le siège de Sébastopol. Le conflit, très meurtrier - 750 000 hommes y périssent en trois ans - se solde par une défaite et la fin des rêves de conquête russes mais la Crimée reste sous le contrôle de Moscou.

    Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la péninsule, avec son bord de mer et son climat doux, devient une terre de villégiature pour l’aristocratie russe, qui y établit ses résidences d’été. Pendant la guerre civile russe, cette zone « blanche » est le point de passage obligé de nombreux Russes antibolchéviques, candidats à l’exil.

    En 1954, Nikita Khrouchtchev, lui-même d’origine ukrainienne, cède la Crimée à l’Ukraine, pour fêter le tricentenaire du traité de Pereïaslav, par lequel les cosaques d’Ukraine avaient proclamé leur allégeance à Moscou. Mais cette cession de la Crimée est essentiellement symbolique et administrative car l’Ukraine à ce moment n’a aucune autonomie. Ce n’est qu’en 1991, quand l’URSS se disloque, que les conséquences du « don » de Khrouchtchev se font sentir : la Crimée se retrouve alors soumise à l’autorité de Kiev, avec laquelle elle a peu d’histoire commune. Le pouvoir central ukrainien décide finalement en 1992 d’accorder un statut de république autonome à la péninsule, au prix de vives tensions......

    #géopolitique
    #Ukraine
    #Crimée
    #statut

  • Conférence de presse de Viktor Ianoukovitch en direct
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/02/conference-viktor-ianoukovitch

    En fuite depuis le 22 février, l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch tient sa première conférence de presse à Rostov-sur-le-Don, vendredi 28 février. Suivez la en direct avec Le Courrier de Russie.The post Conférence de presse de Viktor Ianoukovitch en direct appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Viktor Ianoukovitch sollicite la protection de la Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/02/viktor-ianoukovitch-protection

    "Je suis contraint de demander aux autorités de la Fédération de Russie de garantir ma protection contre les actions des extrémistes"The post Viktor Ianoukovitch sollicite la protection de la Russie appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Ukraine : trêve rompue à Kiev, au moins 15 morts à déplorer
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/02/ukraine-kiev-treve-morts

    Alors que le président Viktor Ianoukovitch et les principaux chefs de file de l’opposition avaient appelé à une trêve ce jeudi 20 février après deux jours d’affrontements sanglants à Kiev, les contestataires ont repris aujourd’hui le contrôle de la place de l’Indépendance (Maïdan), après un assaut musclé contre les forces de l’ordre.The post Ukraine : trêve rompue à Kiev, au moins 15 morts à déplorer appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Paul : Connait on le profil des derniers manifestants à Maidan ? Sont ce plutôt des proches de l’extrême droite, de Patrie et UDAR ou simplement des citoyens engagés ?

    Le Monde.fr : @Paul : Oui, le mouvement de Maïdan regroupe des opposants très variés dont le seul point commun est leur détestation du régime de Viktor Ianoukovitch : membres de l’opposition modérée (les partis Oudar et Batkivichtchina), nationaliste (le parti Svoboda), radicaux d’extrême-droite, notamment regroupés au sein de la coalition Praviy Sektor (Secteur droite), que l’on a beaucoup retrouvé sur le devant des barricades ces dernières semaines... Mais il y a aussi un très grand nombre de citoyens non affiliés à un groupe politique, qui simplement ne supportent pas la répression du régime de Viktor Ianoukovitch contre son propre peuple.

    Greg : On ne parle quasiment que de Kiev (maintenant Lviv) alors que la moitié de l’Ukraine est Russophone...cette « revolte » est elle populaire ou seulement soutenue par une minorité d’Ukrainiens ?

    Le Monde.fr : @Greg : L’exaspération contre le régime de Viktor Ianoukovitch et la répression des manifestants touche toutes les régions, y compris celles de l’est russophone. En revanche, les manifestations ont été beaucoup plus timides dans l’Est, car plus férocement réprimées. Nous vous invitons à lire des témoignages d’Ukrainiens recueillis par notre envoyée spéciale à Dniepropetrovsk : Dans l’est de l’Ukraine, la peur des opposants traqués par le régime.

    L’opposition dépasse en tout cas largement les divisions linguistiques dans le pays et sur Maïdan, y compris sur les barricades et au sein de Praviy Sektor, on entend parler aussi bien russe qu’ukrainien. Kiev elle-même est une ville majoritairement russophone.

    Quant au soutien global des Ukrainiens au mouvement de contestation, il est difficile à évaluer. Une partie des Ukrainiens sont opposés à la violence employée par la minorité radicale de Praviy Sektor sur les barricades, mais l’Ukraine a été habituée au pluralisme d’opinions ces dernières années, et même parmi les électeurs du Parti des régions, certains ne supportent plus la dérive autoritaire du régime.

    http://www.lemonde.fr/europe/live/2014/02/19/en-direct-a-kiev-les-forces-de-l-ordre-encerclent-maidan_4369089_3214.html

    #ukraine #europe #extrêmedroite #nationalisme #russie #maidan

  • Revue du 04/02 – Ianoukovitch ira à Sotchi
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/02/ianoukovitch-sotchi

    Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch se rendra aux Jeux olympiques de Sotchi, a déclaré le ministre ukrainien des affaires étrangères par intérim Leonid Kozhara, le 3 février.The post Revue du 04/02 – Ianoukovitch ira à Sotchi appeared first on Le Courrier de Russie.