person:viktor orban

  • Hungary : Key Asylum Figures as of 1 December 2017


    https://www.helsinki.hu/wp-content/uploads/HHC-Hungary-asylum-figures-1-December-2017.pdf

    #hongrie #statistiques #asile #chiffres #migrations #réfugiés #Dublin #8_km_rule #frontières #refoulement #push-back

    La règle des 8 km dit :

    Recent legal amendments that entered into force on 5 July allow the Hungarian police to automatically push back asylum - seekers who are apprehended within 8 km (5 miles) of the Serbian - Hungarian or Croatian - Hungarian border to the external side of the border fence , without registering their data or allowing them to submit an asylum claim, in a summary procedure lacking the most basic procedural safeguards (e.g. access to an interpreter or legal assistance) .

    source : https://www.helsinki.hu/wp-content/uploads/HHC-info-update-push-backs-brutality-14-July-2016.pdf
    #8_kilomètres #8_km #zone_frontalière #règle_des_8_km

    Ce qui rappelle fortement ce qui a a été pensé à #Ceuta et #Melilla, en déclarant que l’espace entre les deux #barrières_frontalières n’était pas considéré territoire espagnol...

    Voir comment cela marche dans un texte de Nora Bernardi écrit par Vivre Ensemble :

    Pour légitimer la pratique des expulsions à chaud, clairement illégale, le gouvernement espagnol utilise le concept de « #frontière_opérationnelle » : d’après celui-ci, le territoire ibérique ne commencerait qu’à partir de la troisième barrière, de par un « déplacement libre et souverain de la ligne de frontière ». Les migrants interceptés dans l’espace entre deux barrières n’auraient par conséquent aucun droit, ne se trouvant pas encore en Espagne.

    https://asile.ch/chronique/espagne-zoom-sur-ceuta-et-melilla

    In response to the legal challenge, the Spanish government has argued that reaching or even crossing the three fences around Melilla’s nearly seven-mile border is not enough to claim asylum.

    Instead, Madrid has recently argued that the migrants must cross what it calls an “operational border” — set wherever the last line of police security stands.

    https://www.nytimes.com/2014/11/25/world/at-spanish-enclave-a-debate-over-what-makes-a-border.html

    The Spanish operational border concept

    Spanish authorities are guided by the “operational border concept” consolidated since 2005. Following this concept, the Aliens Act applies only once a third country national has crossed the last of the three fences successfully. While they remain in the land between the fences or climbing the third fence close to Spanish territory, they are considered as not being arrived in Spain, even if they are helped by Spanish agents to get off the third fence. Therefore, the migrants would not be under Spanish jurisdiction and Spanish legislation doesn’t apply. In relation with the ECtHR’s first decision in the case N.D and N.T on 7 July 2015 , Spain amended its Aliens Act in order to legalise the summary returns of those who irregularly cross the border at its enclaves of Ceuta and Melilla. The Act on the Protection of Public Security of 30 March 2015 actually established an additional 10th provision to the Aliens Act regulating the aforementioned summary returns (devoluciones en caliente) under the concept of “rejection at the border”, a provision currently examined by the Constitutional Court. This provision states the following:

    “1. Foreigners that are detected on the border line of the territorial demarcation of Ceuta or Melilla while trying to cross the border‘s contentive elements (fences) to irregularly cross the border, may be rejected in order to prevent their illegal entry into Spain.

    2. In any case, the rejection shall be carried out in accordance with international human rights law and international regime of protection binding for Spain

    3. Applications for international protection shall be formalised in the authorised places for that purpose and will be processed according to international protection obligations.”

    http://eumigrationlawblog.eu/a-cold-shower-for-spain-hot-returns-from-melilla-to-morocco-n-d-a

    #mobile_borders #frontières_mobiles

    • En Hongrie, les personnes migrantes et leurs soutiens, otages d’un contexte politique de plus en plus délétère

      À quelques mois des élections, le gouvernement hongrois de Viktor Orbán veut faire adopter une loi baptisée « Stop Soros » visant à asphyxier encore un peu plus les organisations de défense des droits humains qui viennent en aide aux personnes migrantes. La Hongrie a complètement fermé sa frontière avec son voisin serbe. Quelques centaines de personnes en demande d’asile sont détenues sur son territoire.

      https://www.lacimade.org/hongrie-migration-fev2018

    • Fiche pays Hongrie

      La Hongrie, pays membre de l’Union européenne et de l’espace Schengen, a connu de nombreuses évolutions ces dernières années quant au contexte politique national et au contexte migratoire.

      Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la République de Hongrie est proclamée (1946-1949). Elle devient une République populaire après la prise du pouvoir par les communistes. En 1956, le régime est fortement ébranlé par l’insurrection de Budapest, mais ne s’écroule pas, soutenu par les forces soviétiques. Les évènements de 1956 provoquent l’exode de 200 000 Hongrois.es vers les Etats de l’ouest de l’Europe et les Etats-Unis. Dès le début de l’année 1989, avant la chute du mur de Berlin, c’est en Hongrie qu’une brèche se forme entre les deux blocs puisque la frontière austro-hongroise est ouverte sans autorisations de visa de sortie le 1er janvier, puis les barbelés entre les deux Etats sont supprimés au mois de mai. Les événements se précipitent durant l’année 1989 et la République de Hongrie est proclamée le 23 octobre suivie par des élections libres en 1990 puis le départ des troupes soviétiques en 1991.

      En mars 1999, la Hongrie intègre l’OTAN. Elle devient membre de l’Union Européenne en 2004. Pour assurer son intégration dans l’espace Schengen concrétisé en 2007, la Hongrie renforce la surveillance de ses frontières extérieures, jusqu’alors poreuses, avec la Croatie, la Serbie et l’Ukraine.

      Après avoir été premier ministre une première fois de 1998 à 2002 et permis la victoire de son parti Fidesz aux élections législatives, le leader du mouvement, Viktor Orban est de nouveau nommé premier ministre en 2010, puis renouvelé en 2014. Ce leader nationaliste conservateur de droite et eurosceptique a impulsé, en 2012, la modification de la Constitution hongroise, largement décriée par l’opposition. Depuis, les dérives autoritaires du pouvoir ont pu être constatées dans le domaine des médias (presse muselée, fermeture de médias d’opposition etc.), du commerce (suspicion de corruption), et de la justice (pouvoir de la Cour constitutionnelle considérablement réduits). Les droits humains sont régulièrement bafoués : atteintes aux droits sociaux (mesures visant tout particulièrement la minorité Rrom sur l’obligation de travaux d’intérêts généraux pour des bénéficiaires des minimas sociaux, mesures interdisant l’espace public aux SDF), limitation des libertés individuelles (conception conservatrice de la famille, détention provisoire illimitée, État d’urgence décrété jusqu’en septembre 2017).

      En 2017, de nouvelles mesures législatives démontrent l’inadéquation de ces réformes avec les principes garantissant le respect des droits humains et la protection des libertés individuelles (...).

      http://www.migreurop.org/article2896.html

  • Comment les populistes kidnappent le « peuple »

    https://www.franceculture.fr/conferences/revue-esprit/le-moment-populiste

    Quel est le point commun entre Donald Trump, Marine Le Pen et Viktor Orbán ? Comment comprendre le vent d’insurrection qui souffle, en Europe comme aux États-Unis, et cette vague d’élections qui semblent se jouer tout entières sur l’opposition entre un peuple mythifié et des élites vilipendées ?

    #populisme #nationalisme

  • Quotidien | La Hongrie et ses “chasseurs de migrants”
    https://asile.ch/2017/11/24/quotidien-hongrie-chasseurs-de-migrants

    L’émission Quotidien a mené une enquête sur les dérives xénophobes de la Hongrie de Viktor Orban, notamment de ses barrières à la frontière et surtout des milices recrutées et armées par l’État pour “chasser les migrants”. Un reportage du journaliste Martin Weill qui fait froid dans le dos. Extrait de l’émission Quotidien du mercredi 22 […]

  • Who’s Afraid of George Soros? – Foreign Policy (10/10/2017) http://foreignpolicy.com/2017/10/10/whos-afraid-of-george-soros

    BUCHAREST, Romania — Last winter, in the middle of anti-corruption demonstrations, a television broadcaster accused George Soros — the Hungarian-born, Jewish-American billionaire philanthropist — of paying dogs to protest.

    The protests in Bucharest, sparked by dead-of-night legislation aimed at decriminalizing corruption, were the largest the country had seen since the fall of communism in 1989. Romania TV — a channel associated with, if not officially owned by, the government — alleged the protesters were paid.

    “Adults were paid 100 lei [$24], children earned 50 lei [$12.30], and dogs were paid 30 lei [$7.20],” one broadcaster said. 

    Some protesters responded by fitting their dogs with placards; others tucked money into their pets’ coats. One dog stood next to a sign reading, “Can anyone change 30 lei into euro?” Another dog wore one that read: “#George_Soros paid me to be here.”

    “The pro-government television, they lie all the time. In three sentences, they have five lies,” investigative journalist Andrei Astefanesei told Foreign Policy outside a gyro shop in Bucharest. “I told you about that lie, that Soros paid for dogs. ‘If you bring more dogs in the street, you get more money.’” He laughed.

    Romania TV was fined for its false claims about Soros. But the idea — that roughly half a million Romanians, and their dogs, came to the streets because Soros made them do it — struck a responsive chord. It’s similar to the idea that Soros is personally responsible for teaching students about LGBTQ rights in Romanian high schools; that Soros manipulated the teenagers who led this year’s anti-corruption protests in Slovakia; and that civil organizations and what’s left of the independent media in Hungary wouldn’t exist without Soros and his Open Society Foundations.

    The idea that the 87-year-old Soros is single-handedly stirring up discontent isn’t confined to the European side of the Atlantic; Soros conspiracies are a global phenomenon. In March, six U.S. senators signed a letter asking Secretary of State Rex Tillerson’s staff to look into U.S. government funding going to Soros-backed organizations.

    “Our skepticism about Soros-funded groups undermining American priorities goes far beyond Eastern Europe,” said a spokesperson for Utah Sen. Mike Lee, who led the initiative, when asked if there was some specific piece of evidence of Soros-funded activity in Eastern Europe that prompted the letter or if concerns were more general.

    Soros has even been linked to former NFL quarterback Colin Kaepernick, who knelt during the national anthem to protest police brutality. “Congrats to Colin Kaepernick for popularizing the hatred of America. Good work, bro,” Tomi Lahren, a conservative commentator, tweeted during the controversy. “Your buddy George Soros is so proud. #istand.”

    On Twitter, Soros has also been held responsible for the recent Catalan independence referendum and the mass shooting in Las Vegas.

    But one of the places in which suspicion of Soros is most obvious is Central and Eastern Europe. There, Soros is not unlike the Mirror of Erised in Harry Potter, except that while the fictional mirror shows what the viewer most desires, Soros reflects back onto a country what it most hates.

    In Romania, where the head of the ruling party said Soros wants to do evil, the billionaire is not to be trusted because he’s Hungarian. In Hungary, where Prime Minister Viktor Orban has reportedly declared that Soros will be a main campaign theme in next year’s general election, he’s a traitor. And everywhere, he is Jewish, his very name a nod to the anti-Semitism that runs deep throughout the region.

    Now, Soros’s effectiveness as a bogeyman for conservative governments will be put to the test, literally. This week, Hungary is holding a “national consultation,” essentially a referendum designed to condemn Soros and his views on immigration. The government-funded questionnaire will be open to the country’s adult citizens and is meant to solicit their views on the Hungarian-born Holocaust survivor.

    “George Soros has bought people and organizations, and Brussels is under his influence,” Orban said in a radio interview Friday in the run-up to the consultation. “They want to demolish the fence, allow millions of immigrants into Europe, then distribute them using a mandatory mechanism — and they want to punish those who do not comply.”

    Soros declined an interview for this article, but a spokesperson for the Open Society Foundations, the main conduit for Soros’s philanthropic efforts, chalked up the backlash to his outspokenness. “He’s a man who stands up for his beliefs,” Laura Silber, a spokeswoman for the foundation, told FP. “That’s threatening when you’re speaking out against autocrats and corruption.”

    Blame and hatred of Soros are, to borrow from Karl Marx and Friedrich Engels, a specter haunting Central and Eastern Europe. But how did an 87-year-old billionaire thousands of miles away become the region’s most famous ghost?

    #conspirationnisme

    • George Soros lègue 18 milliards de dollars à sa fondation
      http://www.latribune.fr/economie/international/george-soros-legue-18-milliards-de-dollars-a-sa-fondation-754607.html

      Open Society Foundations (OSF) a reçu 18 milliards de dollars (15,2 milliards d’euros) de ce grand donateur du parti démocrate américain, a indiqué à l’AFP une porte-parole. « Cette somme reflète un processus en cours de transfert des actifs » de M. Soros, « qui prévoit de laisser la vaste majorité de sa fortune à Open Society Foundations », a-t-elle souligné.

      Cette donation fait d’Open Society Foundations la deuxième plus riche ONG aux Etats-Unis après la Fondation Bill et Melinda Gates, qui dispose de 40 milliards de dollars pour promouvoir les problématiques de santé publique et de développement à travers le monde, d’après la National Philanthropic Trust.

      L’OSF est un réseau de 39 entités aux opérations interconnectées à travers le globe et fait la promotion de ses valeurs dans plus de 120 pays. La première a ouvert ses portes en 1984 en Hongrie, pays d’origine de M. Soros. La dernière a vu le jour en 2016 en Birmanie. George Soros en est le président et ses fils Alexander et Jonathan sont membres du conseil d’administration. D’autres de ses enfants sont également impliqués.

      Le milliardaire américain d’origine hongroise, connu pour ses paris financiers risqués, avait donné jusqu’à ce jour 12 milliards de dollars (10,2 milliards d’euros) de sa fortune à des oeuvres caritatives. Depuis des décennies, il donne environ entre 800 et 900 millions de dollars à des associations chaque année d’après des chiffres mentionnés par le New-York Times. C’est en 1979 que le financier avait fait son premier don en attribuant des bourses d’études à des élèves noirs sud-africains en plein Apartheid, rappelle OSF sur son site internet. Selon le président de la Ford Foundation, Darren Walker interrogé par le quotidien américain :

      "il n’y a aucune organisation caritative dans le monde, y compris la Ford Foundation, qui a plus d’impact que l’Open Society Foundations durant ces deux dernières décennies. [...] Parce qu’il n’y a aucun endroit dans le monde où ils ne sont pas présents. Leur empreinte est plus importante et plus conséquente que n’importe qu’elle organisation de justice sociale dans le monde".

      v/ @hadji

    • Soros turns antisocial: Billionaire says Facebook & Google manipulate users like gambling companies
      https://www.rt.com/news/417065-soros-social-media-blame

      Soros, whose investment fund owned over 300,000 shares in #Facebook until last November, said social media platforms are deliberately engineering “addiction to the services they provide.” Facebook and Google deceive their users by “manipulating their #attention and directing it towards their own commercial purposes,” he said.

      In this respect, online platforms have become similar to gambling companies, Soros asserted. “#Casinos have developed techniques to hook gamblers to the point where they gamble away all their money, even money they don’t have.

      “Something very harmful and maybe irreversible is happening to human attention in our digital age,” he said. Social media companies “are inducing people to give up their autonomy,” while the power to shape the public’s attention “is increasingly concentrated in the hands of a few companies.”

      The billionaire financier, whom the Hungarian government has labeled a “political puppet master,” then struck an even gloomier tone by offering a full-on dystopian conspiracy theory.

      In future, there could be “an alliance between authoritarian states and these large, data-rich IT monopolies,” in which tech giants’ corporate surveillance would merge with “an already developed system of state-sponsored surveillance,” he said.

      That “may well result in a web of totalitarian control the likes of which not even Aldous Huxley or George Orwell could have imagined,” he said, referring to the British authors of two famous dystopian novels.

      Last year, some tech corporations fell out of favor with Soros when his investment fund sold 367,262 shares in Facebook, although he chose to keep 109,451 of the network’s shares. Soros’ fund also offloaded 1,700 shares in Apple and 1.55 million in the owners of Snapchat. It also reduced its stake in Twitter by 5,700 shares, while still holding 18,400 shares in the social media service.

      Soros was not the only Davos speaker to launch a verbal attack on Big Tech. American entrepreneur and Salesforce CEO Marc Benioff said on Tuesday that Facebook should be regulated just like a tobacco company.

      “I think you’d do it exactly the same way you regulate the cigarette industry. Here’s a product, cigarettes, they are addictive, they are not good for you,” Benioff said. “Maybe there is all kinds of different forces trying to get you to do certain things. There are a lot of parallels.”

  • #réfugiés : la #Hongrie et la #Slovaquie contredites par la justice européenne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070917/refugies-la-hongrie-et-la-slovaquie-contredites-par-la-justice-europeenne

    La Cour européenne a rendu son arrêt mercredi 6 septembre : elle rejette le recours de la Hongrie et de la Slovaquie contre le mécanisme européen de relocalisation des réfugiés. La stratégie de Viktor Orbán est mise en échec.

    #International #Commission_européenne #Cour_européenne_de_justice #Pologne #République_tchèque

  • Non, l’antisionisme n’est pas un antisémitisme réinventé - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/07/non-l-antisionisme-n-est-pas-un-antisemitisme-reinvente.html
    http://orientxxi.info/plugins/auto/image_responsive/v7.3.0/rien.gif?1439988222

    « Nous ne céderons rien aux messages de haine, à l’antisionisme parce qu’il est la forme réinventée de l’antisémitisme ». On ne sait si, par ces mots, le président Emmanuel Macron a simplement espéré gagner opportunément les faveurs de Benyamin Nétanyahou, qu’il accueillait aux cérémonies de commémoration de la déportation des juifs parisiens en juillet 1942, ou s’il a énoncé une conviction plus profonde. Mais dans les deux cas, il a eu tort. Espérer séduire Nétanyahou en cédant à son verbe n’est qu’un leurre — demandez à Barack Obama ce qu’il en pense. Quant au fond, l’assimilation de l’antisionisme à une nouvelle mouture de l’antisémitisme est une erreur funeste. Cette assertion est l’une des clefs de voûte depuis des décennies de la hasbara, la communication israélienne. Et plus Israël s’enfonce dans la domination coloniale d’un autre peuple, les Palestiniens, plus l’assertion « antisionisme égal antisémitisme » est répétée pour stigmatiser quiconque critique cette domination.

    En soi, la méthode consistant à délégitimer la critique en démonisant son auteur est vieille comme la politique. Ainsi Joseph Staline et ses émules assimilaient-ils toute critique du communisme soviétique à du « fascisme ». Si les fascistes étaient viscéralement anticommunistes, cela ne faisait pas de tous les contempteurs du régime soviétique des fascistes. Mais les staliniens continuaient à vilipender leurs adversaires, sans distinction, sous ce vocable infamant. Aujourd’hui, un Robert Mugabe, au Zimbabwe, qualifie régulièrement ses adversaires de « défenseurs de l’apartheid ». Que des racistes patentés figurent parmi les dénonciateurs de l’autocrate zimbabwéen est évident. Mais que tous soient des nostalgiques de la ségrégation raciale est une accusation délirante et dérisoire. On pourrait multiplier les exemples.

    Il en va de même de l’idée selon laquelle l’antisionisme serait la version moderne de l’antisémitisme. D’abord parce que l’antisionisme n’est pas une idéologie très définie. Historiquement, il a consisté à récuser l’idée d’une solution nationaliste à la question juive. Aujourd’hui, il y a en Israël des gens qui se disent antisionistes par simple hostilité à une occupation des Palestiniens menée au nom même du sionisme. D’autres se disent « post-sionistes » parce qu’à leurs yeux, l’ambition du sionisme étant la constitution d’un État juif, son existence annule d’autorité la nécessité du sionisme. Je connais enfin des Israéliens tout à fait sionistes qui sont si révulsés par la politique de Nétanyahou qu’ils se disent honorés d’être traités d’« antisionistes » par un gouvernement d’extrême droite raciste et colonialiste. Ces derniers remplissent par exemple les rangs d’une ONG comme Breaking the Silence, qui regroupe des soldats dénonçant les crimes commis par leur armée contre des Palestiniens et dont plusieurs des dirigeants sont des officiers et aussi des juifs pieux. Ils ne sont pas antisémites. Ils sont même l’honneur d’Israël. Quant à moi, je considère le sionisme comme une question philosophiquement désuète. En revanche, si le sionisme, comme le prône Nétanyahou, consiste à exiger la reconnaissance d’Israël pour mieux empêcher le droit des Palestiniens à l’autodétermination, alors je suis antisioniste. Serais-je donc antisémite ?

    Bref, que l’on trouve parmi les antisionistes d’aujourd’hui des gens projetant sur Israël leur antisémitisme atavique ou récent ne fait aucun doute. Mais que l’antisionisme soit en tant que tel une idéologie antisémite est une idée infamante et erronée. Et puis, il y a plus grave. Il y a chez Nétanyahou non seulement cette utilisation abusive de l’accusation d’antisémitisme, mais aussi cette sidérante propension à s’entendre avec de vrais antisémites lorsque ça l’arrange. Au moment où vous-même, M. le Président, cautionniez sa thèse, le New York Times publiait un article d’opinion d’une journaliste et traductrice israélienne, Mairav Zonszein, accusant ouvertement son premier ministre de collusion avec celui de la Hongrie, Viktor Orban, un homme qui laisse proliférer l’antisémitisme parmi ses partisans.

    Et de fait, de Paris, Nétanyahou a rejoint Budapest. Depuis des années, le gouvernement israélien raffermit ses relations avec les gouvernements les plus réactionnaires d’Europe centrale. Il a soutenu avec une grande compréhension l’attitude du régime hongrois dans la récente crise des réfugiés syriens. Nétanyahou soutient aussi la campagne lancée par Orban contre le financier américain George Soros, dont la fondation favorise les initiatives démocratiques. Cette campagne est menée à l’aide d’arguments fleurant l’antisémitisme : Orban accuse Soros d’user de « l’argent étranger » pour nuire à son pays. Quant aux graffitis hostiles qui prolifèrent en Hongrie contre le magnat américain, beaucoup sont sans équivoque antisémites.

    Ce lien entre la droite coloniale israélienne que Nétanyahou incarne — même si désormais on trouve plus radical que lui en Israël — et des organisations exsudant un antisémitisme plus ou moins manifeste n’est pas neuf. Aux États-Unis, un polémiste d’extrême droite comme Glenn Beck, qui avait lui aussi insulté George Soros avec des relents antisémites, était venu se refaire une virginité en 2011 en visitant des colonies religieuses israéliennes extrémistes. Il y fut accueilli en héros (Beck est avant tout islamophobe). Quant à l’invité d’honneur du dernier diner de la Zionist Organisation of America (ZOA), une formation américaine qui regroupe les soutiens à la droite israélienne radicale, il se nommait Steve Bannon, proche conseiller de Donald Trump accusé entre autres par son ex-femme de propos antisémites. Le tollé fut tel dans la communauté juive américaine qu’il renonça à venir. Mais la ZOA afficha sa solidarité avec lui.

    On assiste aujourd’hui à un phénomène ahurissant dans cette dérive israélienne. À double détente, l’accusation d’antisémitisme y est désormais soumise aux intérêts contingents. Un : les antisionistes sont tous des antisémites. Deux : les prosionistes sont tous bienvenus, y compris quand ils sont antisémites. Si vous défendez les droits humains en Palestine, vous êtes antisémite. Si vous êtes islamophobe, que vous soyez aussi antisémite revêt peu d’importance. Le prix à payer à l’avenir pour cette folie risque d’être très élevé. Et l’avaliser aura été, selon l’adage, plus qu’une erreur : une faute.

    SYLVAIN CYPEL

  • Israel sides with anti-Semites - Haaretz Editorial
    Haaretz.com
    http://www.haaretz.com/opinion/editorial/1.801073

    The Hungarian government’s announcement that it will remove posters denouncing Hungarian-born Jewish tycoon George Soros before Prime Minister Benjamin Netanyahu’s arrival in the country does not in any way mitigate the premier’s scandalous behavior in this matter.
    Hungarian Prime Minister Viktor Orban and his party, Fidesz, are conducting a nationalist, racist and Islamophobic election campaign. With rhetoric that is most familiar to the Israeli ear, they claim that Soros is funding civil society organizations and liberal nonprofits in Hungary. The Jewish community in Hungary has expressed concern that the campaign is encouraging anti-Semitism, and the Israeli ambassador in Hungary issued a condemnation and demanded the posters be removed. But the Hungarian right’s ideological partners among the Israeli right wing were infuriated by the ambassador’s announcement, as it ostensibly defended Soros, whom they see as assisting the BDS (boycott, divestment and sanctions) movement against Israel.
    Netanyahu, as usual, succumbed to the pressure, and his office ordered the Foreign Ministry to issue a clarification, stating that the earlier condemnation “in no way was meant to delegitimize criticism of George Soros, who continuously undermines Israel’s democratically elected governments by funding organizations that defame the Jewish state and seek to deny it the right to defend itself.”
    Ultra-nationalism is and has always been inherently linked to anti-Semitism, including hatred of the “universal Jew,” whose very existence is seen as a threat to subvert the world’s division into nations. The behavior of the Netanyahu government shows that even Israel, the Jewish state, is not immune to this hatred.
    Israelis don’t need Soros to know that Jews can be declared subversives in their own country. Those who advance universalist agendas and fight for human rights, including the rights of minorities and foreigners, are denounced in Israel as enemies. Their Jewishness is irrelevant to this loyalty test. Moreover, the more Israelis view the occupation not as a problem to resolve but as the flagship of Jewish nationalism, the more its opponents are perceived as enemies of the people.
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    It seems loyalty to Israel is being evaluated by new parameters in keeping with the spirit of the times. Two weeks ago Orban praised the Holocaust-era Hungarian ruler Miklos Horthy, who collaborated with the Nazis and under whom half a million Hungarian Jews were sent to the death camps. Israel protested Orban’s comments, but so as not to affect Netanyahu’s planned meeting with him next week, made do with the weak clarification offered by the Hungarian foreign minister.

    The more nationalistic Israel becomes, the more the hatred of those carrying the banner of moral values and a universalist identity will grow, and they will be perceived as enemies even if they are Jews. At the same time, Israel’s affection will grow for those who promote nationalism and xenophobia, even if they are anti-Semites.
    The above article is Haaretz’s lead editorial, as published in the Hebrew and English newspapers in Israel.

  • Hungarian premier praises Hitler ally, Israel accepts clarification to avoid marring Netanyahu visit

    Viktor Orban’s remarks placed Israel in an embarrassing position in light of Netanyahu’s slated visit. After protesting remarks, Israel decided to consider matter resolved even though Hungary didn’t apologize

    Barak Ravid and Amir Tibon Jul 02, 2017
    read more: http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.798853

    Two weeks before Prime Minister Benjamin Netanyahu is due to join a diplomatic summit in Budapest, tension erupted between Israel and Hungary over a speech by Hungarian Prime Minister Viktor Orban in which he praised the leader of Hungary during the Holocaust, Miklos Horthy, who collaborated with the Nazis. Israel protested the remarks, but according to a senior Israeli official, Jerusalem agreed to accept a weak clarification by the Hungarian foreign minister in order to avoid damaging the upcoming summit.

    The affair began on June 21, when at a political rally of Fidesz, the party Orban heads, the prime minister said of Horthy, who was regent of the Kingdom of Hungary from 1920 to 1944: “The fact that history did not bury us after World War I was thanks to a number of extraordinary statesmen like the regent, Miklos Horthy. This fact cannot be contradicted by mentioning the unfortunate role of Hungary during World War II.”

    According to the Yad Vashem Holocaust memorial, Horthy led anti-Semitic policies, passed laws against the Jews over the years, was an ally of Adolf Hitler and collaborated with the Nazis during World War II. From 1942 to 1943, Horthy resisted German pressure to place the Jews in ghettos and deport them to extermination camps. But after Germany conquered Hungary in 1944, Horthy appointed a puppet government obedient to the Nazis and gave it full authority to act against the Jews. As a result, half a million Hungarian Jews were sent to extermination camps; most were murdered in Auschwitz.

    Orban’s remarks were made as part of an extremist nationalist and racist campaign he is conducting ahead of elections in 2018 and to prevent his party’s voters from leaving it for the extreme right-wing party Jobbik. One of Orban’s close advisers is the American political consultant Arthur Finkelstein. The latter served as campaign director for Benjamin Netanyahu’s and Likud’s campaigns in 1996 and 1999, and for Yisrael Beiteinu and its chairman, Avigdor Lieberman, in 2006. He was also deeply involved in the Likud and Yisrael Beiteinu’s joint campaign in 2013.

    Orban’s statements drew criticism from the Hungarian Jewish community and the World Jewish Congress. The United States Holocaust Memorial Museum in Washington D.C., the leading institution in Holocaust research in the United States, released an unusually harsh statement in response to Orban’s remarks: “The United States Holocaust Memorial Museum condemns any attempt to rehabilitate the reputation of Hungary’s wartime leader, Miklos Horthy, who was a vocal anti-Semite and complicit in the murder of the country’s Jewish population during the Holocaust.”

    The U.S. museum also wrote that Orban’s praise for Horthy as a statesman was “a gross distortion of historical fact and is the latest in a long series of propagandistic attempts of the Fidesz political party and the Hungarian government that Mr. Orban leads to rewrite Hungarian history.”
    Orban’s remarks placed Israel in an embarrassing position considering that Netanyahu is to meet his Hungarian counterpart at a summit in Budapest on July 18, and the next day he and Orban are to meet with the leaders of Czech Republic, Slovakia and Poland. This is Netanyahu’s first visit to Hungary since he returned to the prime minister’s office in 2009.
    Still, Orban’s remarks required a response by the government in Jerusalem and four days after the speech, Israel’s ambassador in Budapest, Yossi Amrani, issued a statement noting that Orban’s words were very disturbing and the collaboration of the Horthy regime with the Nazis must not be forgotten, as well as the race laws enacted during his time and the destruction of Hungary’s Jewish community. “Whatever the reason and national goal might be, there is no justification for such statements,” Amrani said in a public statement.
    A senior Israeli official said that Amrani also communicated through quiet channels with senior officials in the Hungarian Prime Minister’s Office and the Foreign Ministry in Budapest, demanding clarifications and saying Israel hoped Orban’s statements would not cast a pall over the upcoming summit. A few days later, when the Hungarian government had still not issued a clarification, Amrani gave an interview on a major Hungarian television station and reiterated Israel’s demand for clarification and a warning that the tension could hurt the summit.
    Quiet diplomatic contacts had been underway since Wednesday in an attempt to resolve the crisis, and on Saturday Foreign Minister Peter Szijjarto spoke by phone to Amrani to put an end to the affair. In a statement to the press released after the phone call, Szijjarto said he had made clear to the Israeli ambassador that the Hungarian government had zero tolerance for any kind of anti-Semitism.
    Szijjarto also said that he told Amrani that “the regime of Miklos Horthy had its positive times but also very negative times and we must respect the historical facts that clearly indicate this.” The foreign minister added that the positive part of Horthy’s legacy was his work to stabilize Hungary after World War I, but the very negative part was “his historical sin,” when contrary to his promises he did not protect the Jewish community, passed laws against it and that hundreds of thousands of Hungarian Jews were killed in the Holocaust. “All of these are historical sins whose seriousness cannot be diminished,” Szijjarto said.
    Although Szijjarto did not clarify Orban’s remarks, apologize or express regret for them, the Prime Minister’s Office and the Foreign Ministry in Jerusalem, with an eye on the upcoming summit, decided to act with restraint and end the affair. Foreign Ministry spokesman Emmanuel Nahshon said in response: “Israel believes that the statements by the Hungarian foreign minister to the Israeli ambassador in Budapest constitute an important clarification with regard to recognition of Horthy’s crime against the Jews of Hungary. We will always remember the 564,500 of our brothers and sisters of the Jewish community of Hungary who were murdered in the Holocaust.”
    Zionist Union Ksenia Svetlova turned to Netanyahu on the issue. “As you dared to cancel your meeting with the German foreign minister after he met with Breaking the Silence, I demand that you cancel your visit to Hungary and your meeting with Viktor Orban, who has expressed sympathy for his country’s dark past from the time of the Holocaust, and not for the first time.”
    "I expect the person who turned the ’whole world is against us’ [mantra] into a career to have the same standards against people from the extreme right in the world," she added.
    “These says I am working on an amendment to the proposed entry into Israeli law so that it prohibits the entry into Israel of declared anti-Semites, people who oddly enough have become his party’s partners, and are even invited by them to visits to Israel,” Svetlova said.

    #Israel #genocide #Hungary #Hongrie

  • Ce que fait réellement l’extrême droite quand elle arrive au pouvoir en #Europe
    https://www.bastamag.net/Ce-que-fait-reellement-l-extreme-droite-quand-elle-arrive-au-pouvoir-en-Eu

    Que nous réserve l’avenir, si Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle ? Pour s’en faire une idée, il peut être utile de regarder du côté de nos voisins Hongrois et Polonais, qui ont porté au pouvoir des forces nationalistes. Au sein même de l’Union européenne, Viktor Orban et le parti des frères Kaczynski bâtissent, loi après loi, des régimes qui se dirigent d’un pas assuré vers l’autoritarisme : contrôle de la justice, de la presse et de l’art par le gouvernement, attaques contre les ONG, racisme et (...)

    #Résister

    / #Droites_extrêmes, Élections , Europe, #Atteintes_aux_libertés, A la une

    #Élections_

  • Ce que fait réellement l’extrême droite quand elle arrive au pouvoir en #Europe
    https://www.bastamag.net/Hongrie-Pologne-ce-que-fait-reellement-l-extreme-droite-quand-elle-arrive-

    Que nous réserve l’avenir, si Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle ? Pour s’en faire une idée, il peut être utile de regarder du côté de nos voisins Hongrois et Polonais, qui ont fait le choix de porter des forces nationalistes au pouvoir. Au sein même de l’Union européenne, Viktor Orban et le parti des frères Kaczynski bâtissent, loi après loi, des régimes qui se dirigent d’un pas assuré vers l’autoritarisme : contrôle de la justice, de la presse et de l’art par le gouvernement, attaques contre (...)

    #Résister

    / #Droites_extrêmes, Élections , Europe, #Atteintes_aux_libertés, A la une

    #Élections_

  • Hungary will cease providing Kiskunhalas asylum-seekers with food by end of April

    Refugees at the #Kiskunhalas camp in southern Hungary have been notified that soon they will no longer receive any food or stipends for purchasing food.


    http://budapestbeacon.com/featured-articles/hungary-will-cease-providing-kiskunhalas-asylum-seekers-food-end-april/46180
    #camps_de_réfugiés #Hongrie #asile #migrations #réfugiés #nourriture #it_has_begun

    • Hungary denying food to asylum seekers, say human rights groups

      Some adults whose claims were rejected went without food for up to five days, claim activists.

      Hungarian authorities are systematically denying food to failed asylum seekers detained in the country’s border transit zones, say rights activists.

      The policy, whereby adults whose asylum claims have been rejected are denied food, was described as “an unprecedented human rights violation in 21st-century Europe” by the Hungarian Helsinki Committee, a human rights organisation working to offer legal support to those in the transit zones.

      It may amount to “inhuman treatment and even to torture” under international human rights law, said the organisation in a statement released this week. It documented eight cases involving 13 people this year when the Hungarian authorities had begun providing food to people only after the European court of human rights had intervened. Some went without food for up to five days before the rulings were granted.

      Hungary’s nationalist prime minister, Viktor Orbán, has built his political programme around being tough on migration and demonising refugees and migrants. In 2015, he ordered a fence built along the country’s southern border with Serbia and regularly rails against the danger of migration in his speeches. A tax has been imposed on NGOs who work on migration-related issues.

      The Hungarian authorities only accept asylum applications from a small quota of people allowed into its border transit zones, and a July ruling last year made it even harder to satisfy the requirements, noting that anyone who had arrived in Hungary from a safe country was automatically ineligible. Most people arrive from Serbia, which is considered safe.

      Orbán’s spokesman, Zoltán Kovács, dismissed criticism of the policy of withholding food, saying the authorities provided “everything for people who have a legal right to stay in the transit zone”, but added that food would not be provided for those who had been tested and found to be ineligible. “It’s a businesslike approach. When business is finished, there’s nothing we can do,” he said.

      Kovács said the government still provided asylum or the right to stay for people who come with “not only a story but real proof” their lives were in danger. Last year, Hungarian authorities accepted 349 applications made through the transit zone, mainly from Afghanistan, Iraq and Syria, though it is not clear how many of these came before the July ruling on safe countries.

      Kovács said when people’s asylum claims were rejected they were free to leave the transit zone and return to Serbia. “There is no free meal for anyone,” he said in an interview last year.

      However, Hungary and Serbia have no readmission agreement, meaning those in the transit zone cannot be legally deported.

      “The idea is that if you make people hungry enough, you’ll force them to go back to Serbia,” said Márta Pardavi, the co-chair of the Hungarian Helsinki Committee. “This would mean they enter Serbia in a way that is completely unauthorised by Serbian authorities.”

      Orbán’s Fidesz party is campaigning on an anti-migration platform for European parliament elections next month. In this climate, all discussions of migration-related issues retain a political dimension, with organisations such as the Hungarian Helsinki Committee denounced in government-linked media.

      The independent Hungarian MP Bernadett Szél criticised the detention of children in the border transit zones after visiting one of the holding centres earlier this month. “They are locked between fences topped with barbed wire. And there is a lot of dust everywhere … I think the government is not allowing us to take photos inside because people would feel pity for these kids if they saw them.”

      https://www.theguardian.com/world/2019/apr/26/hungary-denying-food-to-asylum-seekers-say-human-rights-groups

    • Hungary continues to starve detainees in the transit zones

      23 April 2019

      Hungary started to deprive of food some third-country nationals detained in the transit zones started in August 2018. After 5 such cases successfully challenged by the HHC with obtaining interim measures from the European Court of Human Rights (ECtHR), the Hungarian Immigration and Asylum Office (IAO) promised in August 2018 to discontinue this practice and provide food to all asylum-seekers in the transit zone. While welcoming the announcement to end starvation, the HHC also warned already in August 2018 that unless the legal framework is amended to clearly stipulate the requirement to provide food to all those detained in the transit zone, similar cases will occur in the future. Less than 6 months later, on 8 February 2019, an Iraqi family of five was informed that the parents would not be given food while detained in the transit zone. The IAO actually refused to provide the parents with food for 5 days, until the HHC secured an interim measure from the ECtHR that ordered the Hungarian authorities to immediately stop this practice.

      Between February 2019 and the 23rd of April 2019, the HHC had to request interim measures on a case-by-case basis in a total of 8 cases, pertaining to 13 starved people in the transit zones, bringing the total number of starvation cases since August 2018 to 13, and that of the affected individuals to 21.

      You can read our full information note, including the summaries of cases here: https://www.helsinki.hu/wp-content/uploads/Starvation-2019.pdf

      https://www.helsinki.hu/en/hungary-continues-to-starve-detainees-in-the-transit-zones
      #zones_de_transit

    • La Commission saisit la Cour d’un recours contre la Hongrie pour incrimination des activités de soutien aux demandeurs d’asile et ouvre une nouvelle procédure d’infraction pour refus de nourriture dans les zones de transit

      La Commission européenne a décidé aujourd’hui de saisir la Cour de justice de l’UE d’un recours contre la Hongrie portant sur sa législation qui incrimine les activités de soutien aux demandes d’asile et qui restreint davantage encore le droit de demander l’asile. La Commission a également décidé d’adresser une lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant le refus de nourriture aux personnes en attente d’un retour qui sont placées en rétention dans les zones de transit hongroises à la frontière avec la Serbie. Une autre décision prise aujourd’hui concerne la saisine de la Cour de justice de l’UE d’un recours contre la Hongrie au motif que cet État membre exclut de l’exercice de la profession de vétérinaire les ressortissants de pays tiers ayant le statut de résident de longue durée.

      Saisine de la Cour pour incrimination des activités de soutien aux demandes d’asile et de séjour

      En juillet 2018, la Commission a adressé une lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant la législation « Stop Soros » qui érige en infractions pénales les activités visant à soutenir les demandes d’asile et de séjour et restreint davantage encore le droit de demander l’asile. Ayant reçu une réponse insatisfaisante, la Commission y a donné suite par un avis motivé en janvier 2019. Après avoir analysé la réponse des autorités hongroises, la Commission a, en effet, considéré que la plupart des préoccupations exprimées n’avaient toujours pas été prises en compte et a décidé de saisir la Cour de justice de l’UE d’un recours contre la Hongrie. Plus particulièrement, la Commission estime que la législation hongroise est contraire au droit de l’Union en ce qui concerne les points suivants :

      Érection en infraction pénale du soutien aux demandeurs d’asile : en incriminant le soutien aux demandes d’asile, la législation hongroise restreint le droit des demandeurs d’asile de communiquer avec les organisations nationales, internationales et non gouvernementales concernées et d’être assistés par elles, ce qui enfreint la directive sur les procédures d’asile et la directive sur les conditions d’accueil.
      Limitation illégale du droit d’asile et introduction de nouveaux motifs d’irrecevabilité des demandes d’asile : la nouvelle législation et la modification constitutionnelle concernant l’asile ont instauré de nouveaux motifs pour lesquels une demande d’asile peut être déclarée irrecevable, restreignant ainsi le droit d’asile aux seules personnes qui arrivent en Hongrie en provenance directe d’un lieu où leur vie ou leur liberté sont menacées. Ces motifs d’irrecevabilité supplémentaires applicables aux demandes d’asile excluent les personnes entrées en Hongrie en provenance d’un pays où elles n’étaient certes pas persécutées mais où les conditions ne sont pas réunies pour que ce pays puisse être considéré comme un « pays tiers sûr ». Par conséquent, ces motifs d’irrecevabilité limitent le droit d’asile d’une manière qui n’est pas compatible avec le droit de l’Union ou le droit international. À ce titre, la réglementation nationale enfreint la directive sur les procédures d’asile, la directive sur les conditions que doivent remplir les demandeurs d’asile et la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

      Lettre de mise en demeure concernant la situation des personnes soumises à un retour placées en rétention dans les zones de transit hongroises

      La Commission européenne a décidé aujourd’hui d’adresser une lettre de mise en demeure à la Hongrie portant sur la situation des personnes retenues dans les zones de transit hongroises à la frontière avec la Serbie, dont les demandes de protection internationale ont été rejetées et qui sont contraintes de retourner dans un pays tiers.

      De l’avis de la Commission, leur séjour obligatoire dans les zones de transit hongroises relève de la rétention en vertu de la directive européenne sur le retour. La Commission constate que les conditions de rétention dans les zones de transit hongroises, en particulier le refus de nourriture, ne sont pas conformes aux conditions matérielles prescrites par la directive « retour » et par la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

      Compte tenu de l’urgence de la situation, le délai imparti à la Hongrie pour répondre aux préoccupations de la Commission est fixé à 1 mois, après quoi la Commission pourrait décider de lui adresser un avis motivé.

      La Cour européenne des droits de l’homme a déjà accordé le bénéfice de mesures provisoires dans plusieurs cas, obligeant la Hongrie à procurer de la nourriture aux personnes placées en rétention dans les zones de transit. En juillet 2018, la Commission a saisi la Cour de justice d’un recours dirigé contre la Hongrie dans une affaire relative à la rétention de demandeurs d’asile dans les zones de transit hongroises. Cette affaire est actuellement pendante devant la Cour.

      Saisine de la Cour de justice pour non-respect de la législation de l’Union relative aux résidents de longue durée

      La Commission européenne a décidé aujourd’hui de saisir la Cour de justice de l’UE d’un recours contre la Hongrie au motif que cet État membre exclut de l’exercice de la profession de vétérinaire les ressortissants de pays tiers ayant le statut de résident de longue durée, transposant ainsi erronément certaines dispositions de la directive relative aux résidents de longue durée (directive 2003/109/CE du Conseil). Cette directive exige que les ressortissants de pays tiers qui résident légalement dans un État membre de l’UE depuis au moins cinq ans bénéficient d’un traitement égal à celui des ressortissants nationaux dans certains domaines, y compris l’accès aux activités salariées et indépendantes. La Commission a adressé une lettre de mise en demeure à la Hongrie en juillet 2018 et y a donné suite par l’envoi d’un avis motivé en janvier 2019.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-4260_fr.htm

  • Viktor Orbán s’en prend à l’université, la contestation grandit à Budapest
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120417/viktor-orban-sen-prend-luniversite-la-contestation-grandit-budapest

    Manifestation à Budapest, le dimanche 9 avril 2017. © Ludovic Lepeltier-Kutasi pour Hu-lala.org Des manifestations antigouvernementales massives, déclenchées par l’attaque contre l’université d’Europe centrale, secouent la #Hongrie. Face aux opposants, la propagande tourne à plein régime et le pouvoir s’enferme dans la haine et le mensonge… en se faisant menaçant.

    #International

  • Massive protest in Hungary against bill that could oust Soros university
    http://www.reuters.com/article/us-hungary-soros-protest-idUSKBN17B0RM

    Hungarians rose up in one of the largest protests against the seven-year rule of right-wing Prime Minister Viktor Orban on Sunday, protesting against new legislation that could force out of the country one of its top international universities.

    The Central European University (CEU), a school founded by U.S. financier George Soros, could be forced to leave Hungary after a bill passed in Parliament this week by Orban’s Fidesz party set stringent, new conditions under which it must operate.

    The bill has led to criticism from hundreds of leading academics worldwide as well as from the U.S. government and the European Union.

    The protest drew some of the largest crowds against Orban’s seven-year rule, with organizers estimating attendance around 70,000. The crowd marched across a bridge over the river Danube and filled the square outside Parliament, which was defended by several lines of police, some in riot gear.

    Thousands of people, mostly students, stayed on after the main protest for an unannounced march on the building of the Education Secretariat, then on to the headquarters of Fidesz, where where they chanted anti-Fidesz slogans before, with numbers dwindling, they blocked Oktogon square, a busy intersection in central Budapest.

    Though passionate, the protest remained peaceful throughout.

    Hungarian President Janos Ader must now sign the bill by Monday to make it law. The protesters said they wanted to convince Ader to reject the bill and refer it to a constitutional review.

    “What do we want Ader to do? VETO,” the crowd chanted. “Free country, free university!”

    “The government wants to silence pretty much everyone who doesn’t think the same as them, who thinks freely, who can be liberal, can be leftist,” protest organizer Kornel Klopfstein, a PhD student at the University of Bielefeld in Germany, told Reuters.

    “According to the government one of the centers of these people is at CEU... We should stand up for academic freedom and for CEU.”

    The students sat down on the pavement and chanted slogans like “Here is the end, Viktor”, or “Fidesz is dirty”.

    The government has been tightening up on dissent in other ways as well, proposing tighter rules on non-governmental organizations (NGOs), which will have to register with authorities if they have a yearly foreign income of 7.2 million forints ($25,000).

    The rules are admittedly targeting organizations funded by Soros, a Hungarian-born American financier who for decades has given away billions of dollars of his fortune to support causes of a liberal “open society” worldwide.

    The Hungarian premier has often vilified Soros, whose ideals are squarely at odds with Orban’s view that European culture is under an existential threat from migration and multiculturalism.

    “The government is always looking for someone to fight with, and Soros seems like a perfect person for this because he funds NGOs in Hungary and he funds CEU as well,” Klopfstein said.

    CEU Rector Michael Ignatieff has said the school would continue operations as normal and demanded that the law be scrapped and additional international guarantees of academic freedoms be added to current legal safeguards.

    The U.S. State Department will send diplomats to Budapest next week to address the CEU crisis, said Ignatieff, who spent several days in Washington to lobby the U.S. government, lawmakers and the media.

    “They want to completely undermine and eradicate what remains of civil society,” Bara Bognar, a 40-year-old finance professional, told Reuters. “This is the first protest I have ever participated in. There is a level at which you must be present, so here I am.”

    “The method, the lack of dialogue, the efforts for years to annihilate all democratic institutions, this cannot be the future of us nor our children.”

  • Conseil de l’Europe | Appel à la Hongrie : sa nouvelle loi pourrait exposer les enfants migrants au risque d’exploitation sexuelle
    https://asile.ch/2017/04/09/conseil-de-leurope-appel-a-hongrie-nouvelle-loi-pourrait-exposer-enfants-migra

    Dans une lettre au Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, rendue publique aujourd’hui, Claude Janizzi, Président du Comité de Lanzarote du Conseil de l’Europe, se déclare préoccupé par le fait que la loi hongroise « portant modification de certaines lois en vue de durcir les procédures relatives à la gestion des frontières » aura des répercussions […]

  • Vous ne verrez plus cette statue de Georg Lukács à Budapest, déboulonnée avant-hier par les autorités de la ville, sur proposition de l’extrême droite (Jobbik), soutenue par le parti national-conservateur du premier ministre Viktor Orbán (Fidesz), qui prétend depuis 2010 « reconnecter la Hongrie au supposé cours naturel des choses et rejeter la gauche, qu’elle soit postcommuniste ou libérale, dans le camp des partisans d’une histoire honnie. »

    Cf. http://lemonde.fr/livres/article/2017/03/30/georg-lukacs-deboulonne-ou-la-memoire-hongroise-en-peril_5103128_3260.html #st

    Quelques archives @mdiplo :

    · Frénésie nationaliste en Hongrie (décembre 2016) https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/LEOTARD/56841

    · Qui veut la peau de Georg Lukács ? (Les blogs du Diplo, 1er novembre 2016) https://blog.mondediplo.net/2016-11-01-Qui-veut-la-peau-de-

    · Décibels et extrême droite en Hongrie (novembre 2016) https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/PIEILLER/56763

    · Le Jobbik, un parti d’extrême droite qui n’exècre pas l’islam (avril 2014) https://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/LEOTARD/50337

    http://zinc.mondediplo.net/messages/56356 via Le Monde diplomatique

  • Kenneth Roth : Aux Etats-Unis, « il sera de plus en plus difficile de rendre audible le message de la vérité »
    http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2017/03/10/kenneth-roth-aux-etats-unis-il-sera-de-plus-en-plus-difficile-de-ren

    Les institutions américaines peuvent-elles être un contre-pouvoir efficace ?

    Les checks and balances [l’équilibre des pouvoirs] ont bien fonctionné dans le cas du travel ban, mais je reste très inquiet. Qu’en sera-t-il à l’avenir, face à d’autres initiatives de cette administration ? Aussi efficaces que soient les institutions, nous nous trouvons dans une situation inédite, face à un président qui ne montre pas la moindre considération pour les normes de base de la gouvernance démocratique. Il pourfend publiquement le système d’équilibre des pouvoirs qui l’empêche de faire ce qu’il veut. Le Congrès, où les républicains sont majoritaires, n’est pas prêt, du moins pour le moment, à jouer ce rôle de contre-pouvoir. Il y a quelques velléités : on l’a vu lors des auditions du nouveau secrétaire d’Etat, Rex Tillerson [ex-PDG d’ExxonMobil], qui a passé sa vie à négocier des « accords » avec des dictateurs pour extraire du pétrole. Il n’a été confirmé dans ses nouvelles fonctions, par le Sénat, que d’une très courte majorité.

    Le plus préoccupant est le refus de Donald Trump d’accepter la réalité, ainsi que sa propension à tordre les faits dans le sens qui l’arrange. Il est tellement prolifique dans ses mensonges que la presse, je le crains, n’arrive plus à le suivre afin de rétablir la vérité, même si les grands médias se sont engagés dans une vérification des faits (fact checking) sans précédent, réagissant en temps réels aux affabulations présidentielles.

    En tant qu’organisation de défense des droits humains, nous travaillons depuis longtemps sur les Etats-Unis. Il y a eu des jours difficiles par le passé, notamment pendant l’administration de George W. Bush. Mais cela s’annonce bien pire. Le président Bush reconnaissait l’existence d’un certain nombre de principes en matière de droits de l’homme, même s’il faisait tout pour les contourner. Pour Donald Trump, ces principes n’existent même pas et il ne voit pas en quoi ils pourraient concerner le travail de l’exécutif.

    #post-truth #droits_humains #Trump

    • Ancien magistrat, l’Américain Kenneth Roth est directeur exécutif de l’ONG internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, depuis 1993.

      Comment jugez-vous les débuts de la présidence Trump ?

      Certains ont dit « attendons de voir ». Mon approche n’est pas celle du wait and see. Sa campagne était à ce point marquée par la xénophobie, que tout était déjà clair : il s’agissait de rendre acceptable l’inacceptable. Même si Donald Trump n’avait pas été élu, cette démagogie aurait quand même créé d’immenses dégâts. Aujourd’hui, il gouverne comme il a mené campagne. Mais au-delà de ses déclarations fracassantes et de ses multiples Tweet, Trump n’a pas fait grand-chose.
      Ce qu’il a fait de pire, outre le travel ban [l’interdiction d’entrée sur le territoire des ressortissants de sept pays musulmans], ce sont des nominations telle que celle de l’ex-général Michael Flynn comme conseiller à la sécurité nationale – même si celui-ci a dû depuis démissionner.

      Steve Bannon, le « conseiller stratégique » du président, est toujours en fonction, qui essaie d’influencer Trump avec sa vision extrémiste de suprémaciste blanc. Le travel ban a certes été bloqué par la justice, mais cette mesure absurde, prise sans considération pour ses terribles conséquences humaines, est révélatrice du style Trump. Ce président cherche plus un effet symbolique qu’à combattre efficacement le terrorisme. Aucun des ressortissants des pays visés n’a été responsable de la moindre attaque meurtrière sur le sol américain ces dernières décennies. La nouvelle mouture du décret signé cette semaine répond de fait aux obstacles juridiques que soulevait la version initiale, mais sur le principe, rien ne change. Trump assimile toujours la nationalité d’une personne originaire de certains pays à majorité musulmane à une menace terroriste, bien que cela ne corresponde en rien à la réalité aux Etats-Unis.

      Les institutions américaines peuvent-elles être un contre-pouvoir efficace ?

      Les checks and balances [l’équilibre des pouvoirs] ont bien fonctionné dans le cas du travel ban, mais je reste très inquiet. Qu’en sera-t-il à l’avenir, face à d’autres initiatives de cette administration ? Aussi efficaces que soient les institutions, nous nous trouvons dans une situation inédite, face à un président qui ne montre pas la moindre considération pour les normes de base de la gouvernance démocratique. Il pourfend publiquement le système d’équilibre des pouvoirs qui l’empêche de faire ce qu’il veut. Le Congrès, où les républicains sont majoritaires, n’est pas prêt, du moins pour le moment, à jouer ce rôle de contre-pouvoir. Il y a quelques velléités : on l’a vu lors des auditions du nouveau secrétaire d’Etat, Rex Tillerson [ex-PDG d’ExxonMobil], qui a passé sa vie à négocier des « accords » avec des dictateurs pour extraire du pétrole. Il n’a été confirmé dans ses nouvelles fonctions, par le Sénat, que d’une très courte majorité.

      Les risques de dérives sont donc réels ?



      Le plus préoccupant est le refus de Donald Trump d’accepter la réalité, ainsi que sa propension à tordre les faits dans le sens qui l’arrange. Il est tellement prolifique dans ses mensonges que la presse, je le crains, n’arrive plus à le suivre afin de rétablir la vérité, même si les grands médias se sont engagés dans une vérification des faits (fact checking) sans précédent, réagissant en temps réels aux affabulations présidentielles.
      En tant qu’organisation de défense des droits humains, nous travaillons depuis longtemps sur les Etats-Unis. Il y a eu des jours difficiles par le passé, notamment pendant l’administration de George W. Bush. Mais cela s’annonce bien pire. Le président Bush reconnaissait l’existence d’un certain nombre de principes en matière de droits de l’homme, même s’il faisait tout pour les contourner. Pour Donald Trump, ces principes n’existent même pas et il ne voit pas en quoi ils pourraient concerner le travail de l’exécutif.

      Comment bloquer cette évolution ?

      Il y a eu de grandes manifestations contre le travel ban, mais une telle mobilisation sera difficile à tenir dans la durée. Car aux Etats-unis, cette tradition de descendre dans la rue n’existe pas comme en France. La seule chose à laquelle Trump pourrait être sensible est la pression de l’opinion, à travers les médias et les réseaux sociaux. Il est très peu sûr de lui et tient à son image publique. C’est un véritable « media addict ». Si la presse continue son travail éthique, elle pourra marquer des points. Mais cela ne sera pas simple. Il y a en effet un abîme entre les partisans de Donald Trump, qui croient à ses mensonges, et ses adversaires mobilisés vent debout contre tout ce qu’il peut dire ou faire. Dans un tel contexte, très polarisé, avec 40 % de l’opinion pro-Trump et un pourcentage équivalent d’anti-Trump, rendre audible le message de la vérité sera de plus en plus difficile, car les uns et les autres ne veulent entendre que ce qui correspond à leurs convictions. Il reste ces 20 % d’Américains qui n’ont pas de certitudes arrêtées et qu’il est encore possible de persuader en leur montrant les faits et en rappelant les principes fondamentaux de notre démocratie.

      Selon vous, l’Europe et la France sont-elles menacées d’une dérive similaire ?

      Quand on me dit, en France, que Marine Le Pen ne pourra jamais gagner, je réponds : on disait la même chose pour Trump ! Ce qui m’inquiète, c’est que le phénomène est beaucoup plus général. Nous assistons au même phénomène avec Geert Wilders aux Pays-Bas, Viktor Orban en Hongrie, Jaroslaw Kaczynski en Pologne et dans toute l’Europe. Ces mouvements populistes prétendent parler au nom du peuple et poussent vers la droite extrême les classes défavorisées. Cela est vrai des deux côtés de l’Atlantique, malgré de réelles différences.

      L’islamophobie des populistes européen n’est pas dominante dans le discours populiste américain, même si Trump joue sur cette corde. Ses électeurs se sentent plus concernés par la présence de la main-d’œuvre immigrée mexicaine, que par la menace d’une attaque terroriste. En Europe, les deux vont ensemble parce que beaucoup de migrants sont musulmans. En outre, il y a aussi une crainte de changements culturels. Pour les populistes, cette triple peur se focalise sur la même cible. La question de l’islam est prépondérante en Europe. Des gens comme Wilders utilisent des valeurs libérales, en prenant la défense des droits des femmes ou des gays, pour dénoncer la menace qu’il est censé représenter.

      Aux Etats-Unis, cette appréhension des changements culturels est moins forte. Mais le simple fait qu’un Afro-Américain ait pu devenir président des Etats-Unis représentait déjà un anathème pour ces courants populistes. Il y a un conservatisme culturel derrière le populisme de Trump.

      Le président Donald Trump à la Maison Blanche, le 31 janvier.
      Quels pays européens vous inquiètent le plus ?

      La Hongrie et la Pologne sont déjà sur le chemin de ce que l’on appelle ces « démocraties non libérales », où sont mis danger les principes de l’équilibre des pouvoirs. La réaction des institutions européennes a été pitoyable en ce qui concerne la Hongrie. Elles ont mieux réagi dans le cas de la Pologne quand le gouvernement [du Parti Droit et justice, PiS, droite conservatrice] a pris le contrôle du Tribunal constitutionnel. L’Union européenne (UE) a su imposer des standards des droits de l’homme pour les nouveaux entrants. Mais, maintenant que le populisme se déploie à l’intérieur même de l’Union, elle doit mieux défendre ses valeurs parmi ses Etats membres.

      Au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, le rôle de garant des valeurs universelles du trio Etats-Unis, Royaume-Uni, France ne vous semble-t-il pas menacé ?

      Le manque de leadership pour défendre les droits de l’homme dans le monde m’inquiète. Trump n’a envoyé son premier Tweet sur le sujet que tardivement, et sur le Venezuela ! Le Royaume-Uni a pratiquement déserté l’arène internationale : Theresa May veut quitter la Cour européenne des droits de l’homme et son ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, ne se préoccupe pas de cette thématique. [La chancelière allemande] Angela Merkel a été très courageuse lors de la crise des réfugiés. Elle a été forte face à la Russie, mais moins ferme à l’égard du président turc, Recep Tayyip Erdogan, car elle dépend de lui pour la lutte contre les passeurs.

      Mais on peut faire beaucoup avec des coalitions d’Etats, même quand les grandes puissances sont à la traîne. La campagne internationale contre les mines (lancée par HRW et cinq autres ONG), qui a remporté le prix Nobel de la paix [en 1997], avait été menée contre la volonté des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine, grâce à une coalition de soixante gouvernements. En décembre 2016, a été mis en place un mécanisme d’enquête sur les crimes de guerre en Syrie en passant par l’Assemblée générale des Nations unies, pour circonvenir le veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité. Les deux pays qui ont été à l’initiative de ce texte sont le Canada et le Liechtenstein. Il a été voté par 105 voix pour – dont la France et le Royaume-Uni – et seulement 15 contre. On peut donc agir sans les superpuissances. Des coalitions de petits gouvernements peuvent changer le monde.

      Craignez-vous un rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine ?

      Vladimir Poutine aimerait revenir à un monde où les gouvernements discutent les uns avec les autres de la marche du monde, sans ingérence dans leurs affaires intérieures et sans chercher à savoir comment les peuples sont traités. Il ne veut surtout pas entendre parler de la destruction du pluralisme en Russie. Mais les standards internationaux et les institutions ont évolué. La façon dont un gouvernement traite sa population est devenue une préoccupation internationale depuis la seconde guerre mondiale. Les Etats-Unis ont joué un rôle déterminant dans cette évolution. Poutine n’aime pas ça, Trump non plus. Au nom de son credo America first, il ne veut pas qu’on se mêle de ses affaires. Cela pose des problèmes au sein de son propre parti, car cela touche aux fondements de la diplomatie américaine. Les relations internationales, le soutien des alliés, la défense des droits ne font pas partie de l’univers d’un magnat de l’immobilier. Nous allons devoir l’éduquer.

  • The Architecture of the State of Emergency in France (Harvard Design Magazine 2016)

    In January 2015, two successive attacks in Paris led to the assassination of 12 people at the offices of the satirical newspaper Charlie Hebdo and the arbitrary murders of five more at a kosher supermarket two days later. Overshadowing the mourning of the victims of these attacks, an ideological debate quickly fragmented French citizens into those who affirmed the slogan “Je suis Charlie,” and many others who, despite sharing a sense of shock over the violence, refused to associate themselves with a publication famous for insulting religion in general and Islam in particular. While millions of people rallied in France on January 11th to defend “the freedom of speech against terrorism,” others feared the political instrumentalization of an event attended by demagogic politicians like Nicolas Sarkozy, Viktor Orbán, Ahmet Davutoğlu, Benjamin Netanyahu, and Avigdor Liberman. But this gathering was not the only political gesture made in response to the attacks. On January 12th, the implementation of so-called Operation Sentinel enabled the deployment of 11,000 soldiers in major cities across France to patrol airports and train stations, as well as stand guard in front of religious buildings and offices of the press. Police officers, who days earlier carried only handguns, were armed with machine guns and rifles, contributing to an atmosphere of aggression and paranoia—not to mention the economic prosperity of arms manufacturers.

    https://thefunambulist.net/architectural-projects/architecture-state-emergency-france-harvard-design-magazine-2016

    Avec une série édifiante de photos d’hôtels de police bunker

  • En #Hongrie, on fête Trump… en attendant Poutine
    https://www.mediapart.fr/journal/international/010217/en-hongrie-fete-trump-en-attendant-poutine

    Le premier ministre Viktor Orbán, qui a joué il y a trois ans la carte russe, affiche son soutien à Donald Trump. Cela ne l’empêche nullement de recevoir #Vladimir_Poutine jeudi à Budapest : l’heure est à l’alliance des nationalistes, populistes, chrétiens et conservateurs ! Le tout sur le dos de tous les opposants de la société civile.

    #International #Pologne #République_tchèque #Slovaquie #Viktor_Orban #Visegrad

  • Pour Viktor Orbán, 2017 sera l’année de la révolte
    https://www.crashdebug.fr/international/12945-pour-viktor-orban-2017-sera-l-annee-de-la-revolte

    Hongrie, Budapest – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré dans un entretien donné à 888.hu que 2017 serait « l’année de la révolte pour la démocratie ». Quant à l’intégration des migrants non-européens, elle a échoué selon lui.

    « Il est sans précédent qu’au cœur de l’Europe, des Chrétiens aient été tués à Noël », s’insurge Viktor Orbán dans une interview accordée au journal en ligne hongrois veol.hu commentant l’attentat à Berlin du 19 décembre, lors duquel un Tunisien a foncé dans la foule dans sur le marché de Noël en faisant 12 morts et 56 blessés, rappelle RT.

    « Il est clair qu’en ce qui concerne l’immigration rien ne peut rester en l’état. Bruxelles doit changer, des migrants qui sont entrés en Europe de manière illégale doivent être expulsés, les frontières doivent être protégées et il faut mettre un terme à (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #International

  • Ça se passe en Europe : ces enfants qui assemblent les œufs Kinder en Roumanie

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211529226216-ca-se-passe-en-europe-ces-enfants-qui-assemblent-les-oeufs-ki

    Mauvaise surprise pour le groupe italien Ferrero. Celle que lui a réservé le correspondant en Roumanie du quotidien britannique « The Sun ». Il révèle dans une enquête intitulée « Les esclaves des oeufs Kinder » que le géant mondial de la confiserie exploite la main d’oeuvre locale en la payant 26 centimes d’euros de l’heure et en faisant travailler des enfants de 6 ans.

    Ces derniers seraient notamment chargés d’assembler les différents éléments qui constituent les célèbres surprises à l’intérieur des oeufs Kinder. Un travail qui dure 13 heures par jour, se fait à domicile et en famille. Le témoignage de l’une d’entre elle a été publié sur le site internet du journal en début de semaine. L’enquête, riche en photos et vidéos, présente des conditions de travail tout aussi sommaires que l’hygiène. Un informateur du groupe Ferrero confirme que les contrôles de qualité concernant les jouets assemblés au domicile des employés sont en effet impossibles.

    Le journaliste britannique décrit dans le détail le quotidien de la famille Juri composée, outre les parents, d’un adolescent de 11 ans et de deux filles de 6 ans. Tous les 1.000 oeufs confectionnés, ils perçoivent l’équivalent de 3,80 livres sterling. Un travail qui est sous-traité par Ferrero, qui d’après l’indicateur du correspondant du « Sun », n’est pas au courant de « l’esclavagisme » que ses intermédiaires font subir à certains de ses salariés.

    • Ça se passe en Europe : ces enfants qui assemblent les œufs Kinder en Roumanie
      Olivier Tosseri

      Mauvaise surprise pour le groupe italien Ferrero. Celle que lui a réservé le correspondant en Roumanie du quotidien britannique « The Sun ». Il révèle dans une enquête intitulée « Les esclaves des oeufs Kinder » que le géant mondial de la confiserie exploite la main d’oeuvre locale en la payant 26 centimes d’euros de l’heure et en faisant travailler des enfants de 6 ans.

      Ces derniers seraient notamment chargés d’assembler les différents éléments qui constituent les célèbres surprises à l’intérieur des oeufs Kinder. Un travail qui dure 13 heures par jour, se fait à domicile et en famille. Le témoignage de l’une d’entre elle a été publié sur le site internet du journal en début de semaine. L’enquête, riche en photos et vidéos, présente des conditions de travail tout aussi sommaires que l’hygiène. Un informateur du groupe Ferrero confirme que les contrôles de qualité concernant les jouets assemblés au domicile des employés sont en effet impossibles.

      Le journaliste britannique décrit dans le détail le quotidien de la famille Juri composée, outre les parents, d’un adolescent de 11 ans et de deux filles de 6 ans. Tous les 1.000 oeufs confectionnés, ils perçoivent l’équivalent de 3,80 livres sterling. Un travail qui est sous-traité par Ferrero, qui d’après l’indicateur du correspondant du « Sun », n’est pas au courant de « l’esclavagisme » que ses intermédiaires font subir à certains de ses salariés.

      La multinationale italienne, désormais présente à travers ses différents produits dans 160 pays et qui emploie plus 40.000 salariés dans 78 sociétés et 22 usines, condamne de tels agissements et promet toute sa collaboration pour faire respecter son très rigoureux code éthique. Giovanni Ferrero seul aux manettes du groupe depuis 2011, est particulièrement attentif à sa réputation et à l’attention presque maniaque à la qualité de ses produits.

      Une massive campagne de communication avait suivi les propos en 2015 de la ministre française de l’environnement Ségolène Royale . Elle appelait au boycott du Nutella riche en huile de palme , reprenant ainsi les accusations de certaines ONG dénonçant la déforestation en Indonésie et en Malaisie. La polémique n’avait pas impacté les ventes pas plus que l’image de Ferrero. Le Global Reptrak du Reputation Institute, le classement de la réputation des grandes entreprises, lui octroyait même la meilleure place parmi les italiennes en la faisant passer du 20e au 18e rang. Cette fois, le scandale des oeufs Kinder produits en Roumanie à quelques semaines de Noël pourrait lui coûter plus cher.
      Ça se passe en Allemagne : l’allié bavarois de Merkel invite Trump à Munich

      Un nouveau bras de fer se profile entre Angela Merkel et son alliée bavaroise, la CSU, dont le président vient d’inviter Donald Trump, selon des médias allemands. Horst Seehofer, ministre-président de Bavière, a invité le président américain élu à se rendre dans sa région dans le cadre de la Conférence de la sécurité à Munich du 17 au 19 février.

      Le conservateur Horst Seehofer, grand pourfendeur de la politique d’accueil des réfugiés d’Angela Merkel l’an dernier, a indiqué dans un message de félicitations au magnat populiste qu’il était « à tout moment le bienvenu en Bavière », rapportent l’agence allemande dpa et le groupe de presse régional Funke.

      Cette invitation est un camouflet par la chancelière, qui a accueilli fraîchement la victoire du candidat républicain aux élections américaines. Jusqu’ici, elle n’a pas formulé d’invitation officielle mais évoqué simplement une rencontre avec le futur président au plus tard lors du prochain sommet des pays du G20, en juillet à Hambourg.

      Horst Seehofer s’est déjà distingué dans le passé pour avoir invité en Bavière le Premier ministre hongrois Viktor Orban, en conflit ouvert avec Angela Merkel sur le cap à tenir sur les réfugiés en Europe. Le président de la CSU, qui plaide pour un assouplissement des sanctions contrairement à Angela Merkel, s’est aussi rendu à Moscou pour y voir Vladimir Poutine.

      Ce n’est pas seul nuage sur la relation entre la chancelière, qui a justifié sa candidature à un quatrième mandat par la défense des valeurs et contre le populisme, et le ministre-président de Bavière. Jeudi, celui-ci a insisté de nouveau sur la nécessité d’introduire un plafond à l’immigration, sans quoi il menace de rompre son alliance avec la CDU.

      « Nous ne participerons au gouvernement à Berlin que si cela est réalisé », a t-il promis à ses électeurs dans une interview à la « Augsburger Allgemeine ». Angela Merkel s’oppose à un tel plafond, qui pourrait se heurter à des contraintes juridiques et politiques. Mais elle assure que l’arrivée de près d’un million de réfugiés en 2015 ne se reproduira pas.

      Pour la CSU bavaroise, cette stratégie vise à contenir l’ascension de l’AfD et faire en sorte qu’un parti ne puisse s’installer durablement à la droite de l’Union composée de la CDU et de la CSU. Le parti populiste, qui s’est réjoui de l’élection de Donald Trump, est crédité de 10% dans le dernier sondage Forsa, contre 36% pour la CDU-CSU.

  • Migrants : Hongrie : une « clôture intelligente » avec la Serbie - Monde - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/monde/hongrie-cloture-intelligente-serbie/story/26819140

    Hongrie : une « clôture intelligente » avec la Serbie
    Dotée de capteurs de chaleur, elle est censée lutter contre l’entrée illégale de migrants.

    La Hongrie a entamé la construction d’une deuxième « clôture intelligente » face à la Serbie, dotée de capteurs de chaleur et de caméras nocturnes, destinée à surveiller d’éventuelles tentatives de migrants d’entrer dans le pays, a annoncé lundi la télévision publique.

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait annoncé en août dernier la construction de cette clôture pour renforcer celle déjà existante et achevée l’année dernière, longue de 175 kilomètres.

    Les médias locaux ont qualifié cette deuxième clôture, dont la première partie vient d’être achevée, d’« intelligente » en raison de la technologie de pointe utilisée, telle que des capteurs de chaleur et de mouvements, ou encore de caméras nocturnes. Elle a trois mètres de hauteur et cette première partie s’étend sur 10,3 kilomètres.

    400’000 migrants

    La possibilité que l’accord conclu au début de l’année entre l’Union européenne et la Turquie, visant à réduire le nombre de migrants, vole en éclats contraint la Hongrie à renforcer la protection de ses frontières, a expliqué Viktor Orban.

    Selon M1, la télévision publique, cette clôture permettra de réduire le nombre de soldats et de policiers nécessaires au contrôle de la frontière. Le gouvernement décidera par la suite quand le reste de la clôture sera construit.

    Plus de 400.000 migrants ont traversé en 2015 la Hongrie, pays de l’espace Schengen de libre-circulation des personnes, en route vers l’Europe du nord.

    A la suite de la construction de la première clôture en septembre de l’année dernière et, un mois plus tard, d’une autre face à la frontière croate, le nombre des migrants entrant en Hongrie s’est réduit à un simple filet.

    (afp/nxp)

    #mur #frontières #balkans

  • #Hongrie : les accusations de #Corruption massive font vaciller le régime Orbán
    https://www.mediapart.fr/journal/international/231116/hongrie-les-accusations-de-corruption-massive-font-vaciller-le-regime-orba

    Le premier ministre hongrois Viktor Orbán, le 22 juillet 2016. © Reuters Dans l’État « illibéral » de Viktor Orbán, la collusion entre politique et économie est quasi totale. Ses adversaires, à gauche et à l’extrême droite, dénoncent un État mafieux et au service des intérêts d’une oligarchie. « Intérêt national ! », brandit en retour le #Fidesz, parti de Viktor Orbán.

    #International #Viktor_Orban

    • Hungary builds new high-tech border fence - with few migrants in sight

      A daunting new barrier is beginning to loom over Hungary’s southern border, capable of delivering electric shocks to unwanted migrants and armed with heat sensors, cameras, and loudspeakers that blare in several languages.

      http://uk.reuters.com/article/uk-europe-migrants-hungary-fence-idUKKBN1692M6

    • Une « clôture intelligente » sur une route déserte

      Malgré la baisse du nombre de demandes, le gouvernement hongrois a mis en place, 20 mètres derrière la première clôture, une deuxième série de clôtures. Cette « clôture intelligente » est équipée de capteurs de mouvement, de caméras de surveillance et de capteurs tactiles. Toute personne qui déclenche un signal est clairement avertie, par une bande enregistrée en 10 langues différentes, que traverser la frontière est une infraction pénale. Comme l’a précisé un garde-frontière, la police des frontières peut être sur les lieux en une minute, dès qu’un passage est signalé ou que la clôture est simplement touchée. Vouloir traverser la frontière est pratiquement devenu sans espoir, puisque les patrouilles de police assurent une présence 24 heures sur 24 dans cette zone frontalière.

      https://www.osar.ch/des-faits-plutot-que-des-mythes/articles-2017/une-cloture-intelligente-sur-une-route-deserte.html

    • Vu de Hongrie. L’UE “doit payer” la clôture antimigrants

      Budapest réclame auprès de Bruxelles la moitié des 880 millions d’euros engagés dans la construction de la barrière antiréfugiés s’étendant le long de la frontière serbe. L’offensive de Viktor Orbán partage la presse magyare et détériore les rapports déjà tendus avec l’UE.


      http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-hongrie-lue-doit-payer-la-cloture-antimigrants

    • EU rejects Hungary’s demand to finance border fence

      The European Commission rejected Hungarian demands to co-finance its fences along the country’s shared borders with Serbia and Croatia.

      “We are not financing the construction of fences or barriers at the external borders,” EU commission spokesperson, Alexander Winterstein, told reporters in Brussels on Friday (1 September).

      https://euobserver.com/migration/138857

    • Murs hongrois : une faillite de la politique migratoire européenne ?

      En répondant à la crise migratoire par l’érection de murs et de contraintes réglementaires arbitraires, la Hongrie ne fait que révéler un mal plus profond : l’absence de politique migratoire européenne. Cet impensé contribue à attiser les égarements xénophobes dans les pays de l’Union européenne (UE), voire rend possible la faillite du projet d’intégration européenne dans son ensemble.

      http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1687

    • Il muro dell’Ungheria di Orban, ferita nell’Europa di oggi

      Nell’estate del 2015 l’Ungheria fu fortemente esposta alla crisi dei rifugiati lungo la rotta balcanica. Migliaia di profughi, soprattutto siriani, giunsero alla frontiera serbo-ungherese dopo aver attraversato Turchia, Grecia, Bulgaria e Macedonia. La città di confine di Subotica, in Serbia, divenne un grande parcheggio di anime alla ricerca di una via per l’Europa, e questa via era l’Ungheria.

      Le autorità magiare si trovarono spiazzate, e senza preparazione per fronteggiare la situazione. Permisero il transito lungo quella frontiera e poi sul territorio nazionale, per far sì che quella gente in marcia sconfinasse rapidamente in Austria, paese-ponte per la Germania: la meta più ambita per chi fuggiva e fugge ancora oggi da guerre e povertà.

      Andò così per un po’, fintanto che Viktor Orbán, il premier ungherese, non decise di erigere una barriera metallica lungo i 175 chilometri di confine con la Serbia, replicata a stretto giro anche su quello con la Croazia, altro passaggio chiave sul crinale balcanico.

      La barriera ungherese è stata percepita da tanti come un vulnus nell’Europa post-89; come il ritorno sgradevole di un muro, dopo il collasso di quello di Berlino, in cui l’Ungheria ebbe un ruolo fondamentale. Nell’estate del 1989 il governo di Budapest, rinnovato nei ranghi, deciso a negoziare la transizione con le opposizioni seguendo la via tracciata da Wałęsa e Jaruzelski in Polonia, e avviato all’apertura graduale del confine con l’Austria, permise ai tedeschi dell’est in vacanza nel paese magiaro di sconfinare in Austria, e trovare dunque asilo a Ovest. Per la DDR fu un colpo tremendo: la dimostrazione che i suoi sudditi volevano lasciarla.

      E sempre a proposito di fughe via Austria al tempo della Guerra fredda va ricordata quella degli ungheresi dopo la rivoluzione del 1956, affogata nel sangue dai carri armati dei sovietici. È anche per questo motivo che il “muro” al confine con la Serbia è stato visto come un insulto che Orbán ha arrecato alla storia del suo stesso paese.

      Ma il fattore storico-emotivo si rivela insufficiente e limitante per capire il significato politico della chiusura della frontiera sud e di quella della rotta balcanica (che però è solo parziale: l’area di crisi si è spostata in Bosnia-Erzegovina), su cui Orbán e il suo partito, Fidesz, hanno costruito una parte importante del consenso, ancora notevole dopo tre elezioni vinte (2010, 2014 e 2018). Sigillare la frontiera è stato un passaggio decisivo sulla via di quella democrazia non liberale, o illiberale, che Orbán vuole realizzare. Il suo modello di Europa, un’Europa cristiana e conservatrice, vede nell’immigrazione un pericoloso grimaldello. Il flusso dei rifugiati sulla via balcanica è stato percepito come un’ulteriore sfida al cuore del vecchio continente, e Orbán ha più volte sostenuto che l’Ungheria si è attivata per salvarlo. A questa retorica, mistica e mitica, si è affiancata una propaganda cinica e spietata contro i rifugiati e l’odiato George Soros, per Orbán il massimo interprete della dimensione multiculturale del paradigma liberale.

      La costruzione della barriera sulla frontiera meridionale è stata per Orbán un’occasione politica da cogliere rapidamente, per dimostrare che la sua vocazione non liberale è cosa seria e opporsi alla Germania di Angela Merkel e alla sua politica delle “porte aperte”, altra espressione di prima fascia dell’ideologia liberale. Orbán, in quei frangenti, sembrava in netta minoranza, ma la realtà rivela che aveva perfettamente intuito ciò che si celava dietro l’iniziale empatia verso i rifugiati, e cioè quel sentimento di paura, diffidenza e persino rabbia aperta nei confronti dei rifugiati che, alimentato dalla frustrazione sociale post-crisi, si aggira per l’Europa.

      Il primo ministro magiaro sembrava predicare nel vuoto anche nel 2010, quando, tornato al potere dopo otto anni di purgatorio, espresse il gran rifiuto alle politiche di austerità. Poco prima l’Ungheria, travolta dall’urto della crisi, era stata salvata dal Fondo monetario internazionale. Il governo Orbán non seguì più la sua ricetta, impostando una politica economica alternativa. I tassi furono portati ai minimi e vennero applicate imposte salatissime sui grandi capitali dominanti nel bancario, nella grande distribuzione e nelle telecomunicazioni: capitali in maggioranza stranieri.

      Agli occhi di Orbán hanno colonizzato oltre il limite consentito l’Ungheria post-89, favoriti da una classe dirigente – quella liberale e post-comunista – passiva e inadatta a proteggere il paese dall’assedio del capitale straniero, oggi in ritirata: il governo ha riacquisito molti di questi asset. Grazie poi al ritorno alla crescita (dovuta prima di tutto alla ripresa europea e mondiale), ha aperto i rubinetti dando al sistema di welfare, prima pallido, fondamenta molto più solide.

      Con questa politica economica, di rottura, di rivalsa e di assistenza, capace di dare sia sfogo che copertura alla delusione dell’Ungheria – condivisa in tutta l’area Visegrad – per la mancata convergenza economica con l’Europa occidentale, che fu la grande promessa dell’allargamento del 2004, Orbán non solo ha edificato consenso in patria, ma si è messo alla testa del movimento populista in Europa. Inizialmente è stata infatti l’avversione all’austerità imposta dal modello liberale-liberista a sospingerlo. Il contrasto nei confronti dei rifugiati e dell’immigrazione in generale sono un successivo e ulteriore gradino nella strategia, ambiziosa, di disegnare un’agenda di destra conservatrice e non liberale che sappia prima o poi essere maggioritaria in Europa.

      E pensare che in origine, al momento del crollo del comunismo, la Fidesz si presentava come un partito liberale, fatto da giovani. Poi Orbán lo rimodellò, dandogli una linea cristiano-democratica, e con questa impostazione riuscì a vincere le elezioni nel 1998. Nel 2010 si è presentano con la maschera populista-sovranista, ed è quella che ancora porta. Altri hanno iniziato a indossarla, cercando di scalare il potere. A oggi ci sono riusciti solo Jarosław Kaczyński in Polonia e, per un periodo breve, Matteo Salvini in Italia. In altri paesi Ue i partiti, la stampa e l’opinione pubblica riescono ancora a formare un cordone sanitario nei confronti del modello Orbán e dei suoi aspetti più autoritari, quali il controllo assoluto sulla stampa e sulle università, oltre che i periodici attacchi all’indipendenza della magistratura.

      https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/il-muro-dellungheria-di-orban-ferita-nelleuropa-di-oggi-24329

  • A Bruxelles, le malaise Günther Oettinger, nouveau maillon faible de la Commission européenne
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/19/gunther-oettinger-nouveau-maillon-faible-de-la-commission-europeenne_5033960
    Les propos et le comportement de l’Allemand irritent une partie des élus européens. Mais le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, esquive le problème.

    Il y a eu l’affaire Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans recruté cet été par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ; puis le scandale lié à la société offshore de l’ex-commissaire Neelie Kroes, révélé par les « Bahamas Leaks ».

    Bruxelles doit désormais composer avec les écarts de langage et de comportement de Günther Oettinger, le commissaire allemand à l’économie numérique. Et le malaise est d’autant plus grand autour de la place Schuman, le centre névralgique des institutions européennes, qu’une fois de plus, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, tarde à réagir.

    M. Oettinger, homme politique anciennement élu du Bade Wurtemberg et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a déjà défrayé la chronique fin octobre en tenant des propos déplacés à propos des Chinois. Lors d’un discours devant des chefs d’entreprise allemands, secrètement enregistré, il les a qualifiés de « bridés » et a raconté avoir reçu des ministres de la République populaire tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».

    Mardi 15 novembre, à la suite des révélations du site EUobserver, M. Oettinger a aussi reconnu avoir emprunté, en mai, le jet privé d’un homme d’affaires allemand, Klaus Mangold, considéré comme un proche de Moscou, pour se rendre à un dîner avec le premier ministre hongrois Viktor...
    #paywall #seenthis_request

    • Il y a eu l’affaire Barroso, président de la Commission européenne pendant dix ans recruté cet été par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs ; puis le scandale lié à la société offshore de l’ex-commissaire Neelie Kroes, révélé par les « Bahamas Leaks ».

      Bruxelles doit désormais composer avec les écarts de langage et de comportement de Günther Oettinger, le commissaire allemand à l’économie numérique. Et le malaise est d’autant plus grand autour de la place Schuman, le centre névralgique des institutions européennes, qu’une fois de plus, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, tarde à réagir.

      M. Oettinger, homme politique anciennement élu du Bade Wurtemberg et membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a déjà défrayé la chronique fin octobre en tenant des propos déplacés à propos des Chinois. Lors d’un discours devant des chefs d’entreprise allemands, secrètement enregistré, il les a qualifiés de « bridés » et a raconté avoir reçu des ministres de la République populaire tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».

      Mardi 15 novembre, à la suite des révélations du site EUobserver, M. Oettinger a aussi reconnu avoir emprunté, en mai, le jet privé d’un homme d’affaires allemand, Klaus Mangold, considéré comme un proche de Moscou, pour se rendre à un dîner avec le premier ministre hongrois Viktor Orban. Le commissaire s’est justifié en expliquant que le vol lui avait été suggéré par le gouvernement hongrois, car il ne pouvait pas prendre l’avion initialement prévu pour arriver à l’heure.

      Portefeuille stratégique du budget

      A chaque fois, la direction de la Commission a volé au secours de M. Oettinger, même si ce dernier a dû platement présenter ses excuses à la Chine après des réactions officielles de Pékin.
      Jeudi 17 novembre, Margaritis Schinas, chef des porte-parole de la Commission, soulignait que M. Oettinger n’a pas violé le code de conduite des commissaires. Ces derniers sont censés refuser tout cadeau supérieur à 150 euros. « Le vol n’est pas un cadeau mais un moyen de déplacement offert par le gouvernement hongrois. » Et « oui », M. Oettinger conserve toujours la confiance de M. Juncker, a précisé M. Schinas.

      Le cas Oettinger n’a pas été évoqué lors du collège hebdomadaire des commissaires, mercredi 16 novembre, et M. Juncker n’en a pas non plus profité pour soumettre à ses collègues la réforme du code de conduite qu’il avait pourtant dit vouloir leur proposer dans une interview au quotidien belge Le Soir, début novembre.

      Cette réforme, visant à faire passer de dix-huit à trente-six mois la période durant laquelle les ex-commissaires doivent obtenir l’aval d’un comité d’éthique pour accepter un nouveau poste, était pourtant prévue à l’agenda. « L’ordre du jour était trop chargé », faisait savoir la Commission, jeudi.
      Les écarts du commissaire allemand sont d’autant plus problématiques que ce dernier a été choisi pour récupérer, outre le numérique, le portefeuille stratégique du budget européen (près de 150 milliards d’euros annuels), la commissaire chargée de ce dossier, la Bulgare Kristalina Georgieva, ayant récemment annoncé sa démission.

      Climat de plus en plus crépusculaire

      L’inaction de M. Juncker face à l’accumulation des affaires alimente les fantasmes : parmi eux, le fait que M. Oettinger soit le commissaire allemand, donc intouchable. Elle contribue au climat de plus en plus crépusculaire qui règne au sein des institutions européennes, ébranlées par le Brexit, démoralisées par l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche et par la vague populiste et europhobe qui menace l’Europe.

      « Dans ce contexte, nous nous devons d’être irréprochables, quand on est la Commission de la dernière chance, comme disait Juncker au début de son mandat, on fait super-gaffe », déplorait, mercredi, un des initiateurs de la pétition « anti-Barroso » de l’été, fonctionnaire européen préférant rester anonyme. Lui et des collègues ont décidé de ne pas lâcher l’affaire : ils réclament un durcissement du code de conduite des commissaires.

      Au Parlement européen, la « campagne » anti-Oettinger bat déjà son plein, une partie des élus étant résolus à ne pas lui faire de cadeau. « Il y a urgence à renvoyer M. Oettinger à pied, à cheval ou à dos d’âne, soulignent les élus socialistes français dans un communiqué jeudi. Sa candidature à une promotion au sein de la Commission Juncker est incompréhensible. Elle fera l’objet d’une audition par le Parlement qui débouchera sur un vote. Nous prendrons nos responsabilités… »

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      Les Chinois, des bridés, les wallons, des coco, le commissaire européen Oettinger dans sa splendeur !
      http://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_la-chine-denonce-les-propos-du-commissaire-europeen-oettinger-sur-les-br

      La Chine a dénoncé ce mercredi le « sentiment de supériorité » du commissaire européen à l’Economie numérique Günther Oettinger, qui a utilisé dans un discours le terme péjoratif de « bridés » pour décrire les Chinois.

      Le responsable politique allemand avait été secrètement enregistré lors d’une réunion de chefs d’entreprises à Hambourg (nord de l’Allemagne) la semaine dernière. Il racontait avoir reçu des ministres chinois, tous « peignés de gauche à droite avec du cirage noir ».
      L’auteur de l’enregistrement, diffusé vendredi sur YouTube et repris samedi par le site du magazine allemand Der Spiegel, déclare avoir commencé à filmer après que Günther Oettinger eut utilisé des termes comme « les yeux bridés » ou les « escrocs » à propos des Chinois.

      « Un effarant sentiment de supériorité »
      « Les remarques en question démontrent un effarant sentiment de supériorité enraciné chez certains dirigeants politiques occidentaux » , a déclaré mercredi Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point presse régulier. « Nous espérons qu’ils puissent apprendre à avoir une vision objective d’eux-mêmes et des autres et à respecter et traiter les autres sur un pied d’égalité. »

      Interrogé par le journal allemand Die Welt, Günther Oettinger avait assuré samedi qu’il « s’agissait d’une expression familière qui ne se voulait en aucun cas un manque de respect vis-à-vis de la Chine ».
      Oettinger n’en est pas à son premier dérapage. En 2014, il avait traité la France de « pays déficitaire récidiviste », ce à quoi le PS français avait appelé à sa démission du poste de commissaire européen.

      Plus récemment, dans le contexte des négociations sur le CETA, l’Allemand a affirmé que « la Wallonie est une micro-région gérée par des communistes qui bloque toute l’Europe », ajoutant « ce n’est pas acceptable ». Des propos que le ministre-président wallon Paul Magnette (PS) avait qualifié de « mépris total ».

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