person:volodymyr zelensky

  • Investiture de Volodymyr Zelensky en Ukraine : « Il est sincère dans sa volonté de faire bouger les choses »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/20/investiture-de-volodymyr-zelensky-en-ukraine-il-est-sincere-dans-sa-volonte-


    Retransmission de la cérémonie d’investiture du nouveau président ukrainien, Volodomyr Zelinsky, le 20 mai, à Kiev.
    GLEB GARANICH / REUTERS

    Le nouveau chef de l’Etat ukrainien, l’acteur et humoriste Volodymyr Zelensky, a été investi dans ses fonctions présidentielles, lundi 20 mai, après avoir largement remporté le second tour de l’élection, avec 73 % des suffrages contre le président sortant, Petro Porochenko. Novice en politique mais homme de spectacle éprouvé, Zelensky était déjà président de l’Ukraine… à l’écran, depuis des années, dans une série à succès Serviteur du peuple, suivie par 25 millions de téléspectateurs. Il y incarnait un professeur d’histoire élu à la fonction suprême contre une classe politique corrompue. Le politologue ukrainien Vadim Omeltchenko, président de l’institut Gorchenine, analyse les raisons de son succès et les défis qu’il devra relever.

    Le personnage incarné par Zelensky à la télévision a-t-il joué un grand rôle dans son élection ?
    Vadim Omeltchenko : Au début de sa campagne électorale, il voulait prendre de la distance par rapport au héros de Serviteur du peuple. Il a tenté de se poser en politicien classique mais cela ne marchait pas. Il a alors décidé d’assumer pleinement son personnage de fiction : celui d’un populiste de haut vol. Les scénaristes qui l’ont conçu sont en effet parmi les meilleurs du pays. Ses prises de position à l’écran comme ses discours étaient très bien pensés. Venu du peuple, le héros du feuilleton s’oppose aux élites se sentant investi de la mission de vraiment changer les choses. Il parle vrai. Il dénonce les choses du quotidien, les bus pourris qui tombent en panne, les routes défoncées, la petite corruption de tous les jours et celle de tout un système. Ce canevas ainsi que le « dégagisme » antiélite, qui n’est pas propre à l’Ukraine, expliquent le triomphe électoral du vrai Zelensky et les quelque 73 % de voies recueillies au second tour. Sans oublier toutefois qu’au premier tour, il n’avait remporté que 36 % des voix.

    #paywall

  • Moscou distribue des passeports russes aux habitants des régions rebelles du Donbass
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/24/vladimir-poutine-simplifie-l-octroi-de-la-nationalite-russe-aux-habitants-de


    _Le président russe, Vladimir Poutine, à Saint-Pétersourg, le 24 avril.
    SPUTNIK / REUTERS

    Etrange cadeau de bienvenue qu’adresse la Russie au président nouvellement élu d’Ukraine. Alors que Volodymyr Zelensky annonçait, le soir de sa victoire triomphale, dimanche 21 avril, sa volonté de « relancer » le processus de paix de Minsk, Moscou porte un coup majeur à ce texte censé régler le conflit dans le Donbass ukrainien.

    Mercredi 24 avril, Vladimir Poutine a signé un décret permettant l’octroi de passeports russes, à travers une procédure simplifiée, aux habitants des entités séparatistes de l’Est ukrainien. Selon le texte mis en ligne par le Kremlin, les habitants de « certaines parties » des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk – soit ceux résidant dans les « Républiques populaires » des mêmes noms – pourront obtenir la nationalité russe grâce à une procédure accélérée et même s’ils ne remplissent pas les critères habituellement requis, comme une résidence de plus de cinq ans sur le territoire russe ou l’obligation de renoncer à sa nationalité d’origine.

    Selon Moscou, cette mesure répond uniquement à des visées « humanitaires » et vise, peut-on lire dans le décret, à « protéger les droits et libertés de la personne et du citoyen ». En février 2017, le Kremlin avait déjà avancé la même justification en annonçant la reconnaissance des documents émis par les deux territoires séparatistes.

    Contradiction avec les accords de Minsk
    Le pas qui est aujourd’hui franchi est considérable : il est en contradiction directe avec la lettre et l’esprit des accords de Minsk qui, quoique au point mort, prévoient une réintégration de ces territoires, aujourd’hui subordonnés à Moscou, dans le giron ukrainien.

  • Ukraine : Volodymyr Zelensky remporte la présidentielle, le pays fait un saut dans l’inconnu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/21/en-elisant-volodymyr-zelensky-president-l-ukraine-fait-un-saut-dans-l-inconn

    Elu à 73% des voix selon les premières estimations, l’ancien humoriste incarne un changement profond, mais son arrivée au pouvoir est assortie de multiples incertitudes.

    Cinq ans après avoir mené la révolution dans la rue, les Ukrainiens ont à nouveau renversé la table, dimanche 21 avril, sans violence ni fracas, en portant au pouvoir un néophyte complet, Volodymyr Zelensky. Cet humoriste et producteur à succès dénué de la moindre expérience politique, réalise le hold-up électoral parfait, en récoltant, selon les premiers sondages de sortie des urnes, un score raz-de-marée de 73 % des voix, loin devant le sortant Petro Porochenko. Jamais président ukrainien n’avait obtenu un soutien aussi massif, et ce n’est là que l’un des records engrangés par M. Zelensky, qui devient à 41 ans le plus jeune président qu’ait connu le pays.

    • Quand la réalité rattrape la fiction (ou lycée de Versailles…)

      Le comédien Volodimir Zelenski remporte haut la main la présidentielle en Ukraine
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-comedien-volodimir-zelenski-remporte-haut-la-main-la-presidentielle-en-

      Moins de quatre mois après être entré en politique par une déclaration de candidature aux airs de farce en plein réveillon du 31 décembre, cet acteur et humoriste a imposé une #cuisante_défaite au président sortant Petro Porochenko.
      […]
      Volodimir Zelenski doit une bonne part de sa popularité à la série télévisée à succès « Serviteur du peuple » [Слуга народу], dans laquelle il incarne un professeur d’histoire devenu chef de l’Etat, qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux.

    • vu intégralement… pas compris grand chose aux dialogues, mais assez facile à suivre avec les images.

      1. Vassili Petrovitch Goloborodko (Volodimir Zelensky) entre en prison alors que son successeur (genre Leonid Kravtchouk) entre en fonction. Corruption (scènes répétées avec gâteau), …, nouveau Maïdan à la suite de quoi

      2. Olga Youchenko Michenko (sosie de Ioulia Timochenko) prend le pouvoir, mais laisse V. P. Goloborodko en prison. Sa présidence s’achève par un coup d’état des extrémistes galiciens.

      3. L’Europe (avec la Chine ?) sort V. P. Goloborodko de sa prison et le replace à la présidence. Il découvre une Ukraine éclatée en une multitude d’états (d’une principauté galicienne à une URSS (si, si !) à l’est en passant par un émirat de Crimée, un Monaco chinois (si, si !) et une zone autonome juive. Où se sont recasés les anciens dirigeants de tous les régimes précédents.

      Sous son mandat (1919-1923) et sans qu’il y soit pour grand chose, l’Ukraine redevient une puissance économique, lance des satellites et après la poursuite de la désintégration des micro-états, et par la magie du Saint-Esprit, s’unifie progressivement. Il ne reste plus que les deux extrêmes (extrémistes galiciens et soviétiques de l’autre) qui s’unissent lorsque les mineurs du Donbass viennent au secours de leurs camarades galiciens lors d’une catastrophe dans une mine de charbon (Golobordko et son gouvernement sont totalement spectateurs des événements…)

      Pendant tout le film, Golobordko est en permanence sous la coupe de son (ancien (et futur)) premier ministre Iouri Ivanovitch Tchouïko.

      Le tout raconté par un professeur d’université à sa classe (les élèves disposent chacun d’un iPad et rien d’autre sur les tables…) 40 ans plus tard.

      Beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’allusions explicites (y compris un général qui tape avec sa chaussure sur la table des négociations lors d’une empoignade entre dirigeants des micro-états. Beaucoup de scènes comiques : la visite de la représentante européenne à Goloborodko dans sa prison, la découverte de la carte du nouveau découpage du pays suivie du défilé des chefs des différents micro-états, l’explication d’une délégation de la famille de Goloborodko à la Commission européenne des liens entre l’ancienne équipe (Kravtchouk), la nouvelle (Timochenko) et les oligarques.

      Une énorme partie du rôle de Zelensky est muet, il subit en permanence et on ne saisit absolument pas quels sont les leviers de son action.

      À noter pour finir que, IRL, le nom du parti de Zelensky #Serviteur_du_Peuple, créé en mars 2018 est celui de la série dont il est acteur…

      En France, la totalité du coût de la série aurait été intégrée aux dépenses de campagne de l’élection présidentielle. Du moins, normalement… Attendons de voir le traitement du coût du #Grand_Débat_National et le décompte de son temps médiatique par la CNCCFP…

      pour les personnages, WP[uk]
      https://uk.wikipedia.org/wiki/Слуга_народу_(серіал,_2015)

  • Les revenus du président de l’Ukraine Petro Porochenko ont soudainement augmenté de 10,000% en raison d’un mystérieux trust détenu par la banque Rothschild
    https://www.crashdebug.fr/international/15862-les-revenus-du-president-de-l-ukraine-petro-porochenko-ont-soudaine

    Les élections ukrainiennes sont en pleine farce, avec un comédien - Volodymyr Zelenskiy - qui joue le président à la télévision en tête des sondages (selon les sondages de sortie cités par la BBC recevant 30,4% des voix), et l’actuel président Petro Porochenko est loin derrière avec seulement 17,8%.

    Le comédien ukrainien et candidat à la présidence Volodymyr Zelensky, via Pacifica Press.

    Et cet écart entre Porochenko et Zelenskiy ne semble pas vouloir se réduire de sitôt.

    Le salaire mensuel moyen en Ukraine en septembre 2018 était de 9 042 hryvnia (environ 320 dollars), selon le Service national des statistiques du pays.

    *

    Alors que le peuple ukrainien souffre du pire niveau de vie de toute l’Europe, nous nous demandons ce qu’il ressentira lorsqu’il découvrira que, selon le registre (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Présidentielle en Ukraine : l’humoriste Zelensky vire en tête, devant Porochenko
    https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/presidentielle-en-ukraine-l-humoriste-zelensky-vire-en-tete-devant-poroche


    Reuters

    Sur fond de "#dégagisme", l’humoriste Volodymyr Zelensky, favori des sondages, a remporté le premier tour de l’élection présidentielle dimanche en Ukraine, avec 30,4% des voix, devançant le président sortant, Petro Porochenko. Un second tour aura lieu le 21 avril prochain.

    Novice en politique, l’humoriste Volodymyr Zelensky est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle ukrainienne avec 30,2% des voix, abordant en position de force le second tour qui doit l’opposer le 21 avril au sortant Petro Porochenko (16,7%), selon les résultats partiels publiés lundi.

    Surprise de la campagne, le comédien et entrepreneur de 41 ans, dont l’expérience du pouvoir se limite à incarner un président dans une série télévisée, semble avoir dépassé toutes les prévisions, signe de la défiance des Ukrainiens pour leur classe politique après des années de lourdes difficultés économiques et de scandales de corruption. Le "dégagisme" sur lequel il a surfé renvoie à une tendance plus large qui a conduit à l’émergence des contestataires du Mouvement 5 Etoiles en Italie ou même à l’élection de Donald Trump, autre star de la télévision reconvertie en politique.

    L’ex-Première ministre Ioulia dénonce des "manipulations"
    Malgré les doutes de ses détracteurs quant au flou de son programme et sa capacité à gouverner un pays en guerre et au cœur des tensions entre Russie et Occidentaux, il a obtenu 30,2% des voix dimanche, selon les résultats publiés par la Commission électoral. Il devance largement le président sortant Petro Porochenko, 53 ans, dont le score est estimé à environ 16,7%, selon ces résultats qui prennent en compte le dépouillement d’un peu plus de la moitié des bulletins.

    En tête des sondages en début de campagne, l’infatigable ex-Première ministre Ioulia Timochenko, 58 ans, recueille 13,1% et serait donc éliminée si ces résultats encore partiels se confirment.

    Elle avait pourtant revendiqué dimanche soir la deuxième place et dénoncé les sondages comme "malhonnêtes" et relevant de la "manipulation", laissant augurer d’âpres contestations autour des résultats dans ce pays qui a connu deux révolutions en 28 ans d’indépendance. La police a indiqué avoir été saisie de plus de 2.100 plaintes pour des fraudes présumées, la plupart sans gravité. « Le vote s’est déroulé sans violations systémiques », a assuré la présidente de la Commission électorale, Tetiana Slipatchouk.

    La Commission électorale a estimé la participation à presque 64% sur la quasi-totalité dans les circonscriptions, en hausse par rapport 2014.