person:warren buffet

  • Bill Gates Actually Made a Good Point About the Socialism Debate in America
    https://gizmodo.com/bill-gates-actually-made-a-good-point-about-the-sociali-1834549235

    Billionaires Bill Gates, Charlie Munger, and Warren Buffett were interviewed on CNBC this morning, and it wasn’t surprising to hear the three men defend capitalism. But it was surprising to hear Gates make a really good point about socialism. Or, at least a good point about how socialism is defined in the U.S.

    Gates pointed out that the current surge in pro-socialist rhetoric in the U.S. isn’t really socialism by any strict definition of the word. The so-called “socialist” policies we’re hearing from politicians like Alexandria Ocasio-Cortez and Bernie Sanders are largely just capitalist policies with a strong social safety net. And that’s okay!

    #socialisme#sécurité_sociale

    • Et il a raison en plus. Mais les débatteurs néolibéraux sont tellement idéologisés que tout ce qui n’est pas absolument libre-échangiste-financiariste est depuis des années classifié comme rouge... sang.

      Pour situer, que même Keynes soit vu comme un collectiviste sanguinaire en dit long sur la pente extrême-droitière de l’ensemble de la société occidentale.

  • Plusieurs milliardaires américains demandent une augmentation des impôts sur les plus riches - Finance - Trends-Tendances
    https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/plusieurs-milliardaires-americains-demandent-une-augmentation-des-impots-sur-les-plus-riches/article-opinion-1119255.html?cookie_check=1557060338

    En quelques semaines, coup sur coup, des milliardaires comme Bill Gates, Warren Buffet et même Jamie Dimon, le patron de JP Morgan la plus importante banque américaine, tous ont tiré la sonnette d’alarme. Ils estiment que les plus riches sont sous-taxés et que le rêve américain, c’est-à-dire la possibilité de devenir riche en partant de rien, n’est aujourd’hui plus possible à cause du système actuel qui rend les riches plus riches et que les pauvres n’ont plus l’occasion de sortir de leur condition. — Permalink

    #justicesociale #usa #économie

  • JB empêche tout le monde de dormir...

    De Geoffroy de Lagasnerie à Alain Soral, d’Ariane Chemin à Daniel Schneidermann, de Panamza à Claude Askolovitch, de Bruno Jeudy à Sylvain Courage, d’Olivier Truchot à Pascal Riché, de Marc-Olivier Fogiel à Pierre Haski, un immense front s’est levé contre moi en quelques heures.

    Des plus ignobles penseurs racialistes au progressistes d’apparat les plus vains, un seul mot d’ordre, répété jusqu’à la pâmoison, sous toutes ses formes, sur les réseaux sociaux, les médias, leurs infinis moyens de communication, a semblé les lier.

    La levée de boucliers a été incroyable dans sa diversité et sa brutalité, après un mois de silences feints. Il a fallu que je révèle qu’une dizaine de médias m’avaient successivement invité puis annulé en moins de 48 heures pour parler de Crépuscule, et que tous confirment tout en signant des mots d’excuse d’écolier plus pitoyable les uns que les autres, pour que soudain les vannes s’ouvrent. De C Politique au Quotidien en passant par l’Obs, la matinale de RMC chez Bourdin et tant d’autres, tous se sont empressés de prétendre qu’il n’en avait rien été. Enfin, que si, mais que tout s’expliquait.

    Cela faisait alors cinq mois qu’aucun d’entre eux n’avait dit un mot d’un texte qui a été plusieurs centaines de milliers de fois téléchargé et qui s’est retrouvé immédiatement propulsé en tête de tous les classements de vente, sans une publicité. Face à la rupture du réel, à la violence de cette soudaine mise en abyme - l’ouvrage montre comment l’espace informationnel français est devenu un marché où s’échangent et se trafiquent les petits secrets contre promotions et avancées - les dénégations et les (dis)qualificatifs ont commencé à pleuvoir à une vitesse fascinante : fasciste, homophobe, mythomane, antisémite, complotiste, agent des russes et des chinois, sioniste, psychotique, millionnaire caché, imposteur, narcissique, arrogant, sexiste se sont succédés, avec tout le sérieux du monde, en des espaces autorisés ou se croyant censurés, du site d’Arrêt sur images à celui d’Egalité et Réconciliation en passant par CheckNews, Mediapart et les comptes twitter et facebook de certains de nos plus importants dominants.

    Tout cela, sans qu’à aucun moment, aucun d’entre eux ne soit en mesure de répondre à cette simple question :
    Pourquoi, depuis cinq mois, ce texte, qui révèle notamment comment Edouard Philippe à fait recruter sa femme à SciencesPo après avoir attribué des subventions à l’institution, n’a-t-il été abordé une seule fois par un média institutionnel, si ce n’est sous l’angle de son succès ?

    Puisqu’y répondre, ce serait s’exposer, accepter qu’en effet, il constitue un procès en règle extrêmement dangereux pour tous les valets de l’oligarchie, une seule solution semblait avoir été univoquement trouvée : exploser l’être qui avait fait exister ces mots. Accabler, écraser, humilier, comme on le fit tant de fois avec tant d’autres, avant que d’autres ne se saisissent de son propos, et puisse menacer des positions bien installées.

    Avant que l’on puisse prétendre, qu’en effet, ce qu’il disait, était vrai.

    Alors ils l’ont fait comme je le vis faire, jour après jour, mois après mois, année après année, contre un client, camarade, ami, un certain Julian Assange, qualifié successivement de violeur, antisémite, agent du FSB et mille autres délirantes accusations par les plus grands médias, sans que personne ne s’interroge sur l’incongruence de ces successives diabolisations, la facilité avec laquelle nos médias, notre bourgeoisie, nos représentants et commentateurs préférés, soudain, se soumettaient à des paroles de pouvoir intéressées, et relayaient ces inepties sans ne jamais se censurer ni s’excuser ?

    Un être qui fut à ce point disqualifié que l’on se trouva, sept ans après, perplexes et désactivés alors qu’on le voyait, vieilli, abattu, traîné pour être enfermé, incapables de s’indigner de cette répression, commise pour une seule et unique raison : avoir dit la vérité, contre un être que l’on avait collectivement abandonnés.

    Alors à moi qui ne me suis jamais désolidarisé des gilets jaunes lorsque j’ai vu exactement la même mécanique se mettre en branle contre eux, accumulant les paroles délirantes pour tenter de les écraser, humilier, effacer d’un panorama où ils ne sauraient être toléré, on ne la ferait pas.

    Moi j’étais prêt. Ils ont formé une nouvelle génération qui ne s’en laisserait pas compter. A eux que la vérité hystérise, qui se comportent comme les pires soubrettes des régimes autoritaires lorsque ces derniers décident d’écraser un dissident que nous nous plairons, nous, à admirer, mon mépris. A eux qui ne s’engagent que lorsque l’ennemi est loin, ne touche pas à leurs propres structures de pouvoir, ne menace pas leurs intérêts, à eux qui ne savent ce que le risque est, mon reconnaissant mépris : celui d’avoir confirmé ce qu’ils étaient, et ce qui, en cet ouvrage, était écrit. Ils sont pires que ce je pensais.

    Eux que j’ai vu désespéramment mentir, se battre et se débattre pour nier la vérité, eux qui face à leur inconséquence, continuent de tenter de défendre leurs implausibles défenses, submergés par l’infatigable accumulation de preuves et d’évidences, de faits révélant leur complice inanité, mon regard sévère, et mon souverain dédain.

    Qu’ils ne prétendent plus qu’il s’agit de moi, lorsque d’eux et d’eux seuls il est question. Qu’ils ne prétendent pas qu’il s’agit du gamin qui n’a fait qu’une chose : devenir un rien pour révéler leurs misérables intérêts partagés, après s’être longtemps laissé absorber.

    Qu’ils ne prétendent pas qu’ils sont autre chose qu’une coalition ignorante d’intérêts, qui les fait se retrouver, de Soral à Lagasnerie, à faire front commun après avoir longtemps prétendu s’opposer, bourgeois liés dans la défense de leurs seuls intérêts, ne supportant pas l’exposition de leurs égales compromissions, idiots utiles d’une oligarchie installée, jouant de rebellions de pacotille pour mieux s’installer, produisant néants ou boucs émissaires dans une constance partagée, divertissant communément une population aseptisée pour les détourner des vrais enjeux touchant à leur souveraineté.

    Non ce ne sont ni les juifs, ni Benalla, ni les francs-maçons ni les policiers qui nous ont plongé dans l’effondrement que nous vivons.

    Mais cette oligarchie qu’un simple gamin, doté de ses seules mains, a été capable d’exposer alors qu’ils ne cessaient de la masquer, pour mieux s’y conformer.

    Au Crépuscule qui tient, et à l’aurore qui vient.

    Le 1er mai, faites vivre ces mots qu’ils auront tenté de dépouiller en vain.

    Érigez vous. Ne les imitez pas. Oubliez moi. Et faites naître ce Nous qui, jusqu’aux tréfonds, les poursuivra.

    Juan Branco

    https://twitter.com/Denis_Robert_/status/1117566310043590656

    • Les mots que je ne saurais jamais écrire...

      Autant le dire d’entrée de jeu : j’ai de la sympathie pour Juan Branco, non pas parce qu’il a été mon étudiant à Sciences Po mais parce qu’il vise juste, pour Assange comme pour l’oligarchie française. Je dis bien « viser » parce que c’est cela qui semble insupportable à ceux qui voudraient qu’on se contente de parler de « structure » ( effets structurels), de « système », tous discours fort nobles et savants mais qui ne permettent jamais de nommer l’ennemi. Déjà parvenir à nommer la finance ( et non l’Europe, la mondialisation, l’individualisme ou je ne sais quoi sans parler des immigrés ou des illuminati), c’est déjà un bel effort que j’avais conseillé en 2003 dans mon bouquin « déboussolés de tous les pays » et en suivant Attac. Regardez tous les discours qui se débrouillent pour ne jamais mentionner la finance, et vous savez d’emblée que ce sont des discours qui organisent l’impuissance. Faiblesse de l’analyse et impasse du programme d’action.

      Dans le cas de Juan Branco, Crépuscule ( que j’ai lu dans sa version en ligne) permet de cibler des personnes, c’est-à-dire d’arrêter de jongler avec des abstractions comme l’oligarchie ou la caste, ou le 1% etc., et de donner les noms des personnes en chair et en os qui organisent cette politique de prédation massive des richesses et de confiscation du pouvoir. Mais ça , ça ne fait pas très poli, pas très convenable, parce qu’après tout, ces gens-là, dans l’entre-soi parisien, on va les côtoyer sur un plateau télé, dans une brasserie célèbre et on ne peut pas leur cracher à la gueule quand même... La bonne éducation des plus critiques finit par paralyser tout le monde et surtout par empêcher de nommer, de cibler. Or, il faut nommer, « name et shame » est la seule stratégie, celle qui reste aux plus faibles avant la violence directe. Et on voudrait leur enlever ça ? et on voudrait rapporter cela à des paroles d’avant guerre fascisantes ? Mais la guerre est commencée, elle est même gagnée comme disait Warren Buffett en parlant de la lutte des classes , gagnée par les ploutocrates. Mais non, en fait, elle continue. Et le levier de la réputation est essentiel, car toute l’économie financière repose sur des jeux de réputation amplifiés par le numérique qui mesure tout cela jusqu’à l’obsession. M. Feher l’a montré, on cherche tous des investisseurs, on vit tous à crédit, Macron le premier, devenu le larbin de ceux qui ont investi dans sa candidature. Et si on lui « fout la honte », internationalement (avec les Champs démolis), auprès de ses copains, si on met à jour ces connivences, comme le fait Juan Branco, oui, sa réputation en prend un coup.

      C’est aussi ce qu’Assange a toujours fait. Mais là, même rengaine, la personne n’est pas très convenable, regardez sa « déchéance » : voilà comment le libéralisme autoritaire organise le discrédit, casse la réputation et rend impossible toute solidarité traitée comme complicité, de quel crime d’ailleurs si ce n’est d’avoir saboté la réputation des menteurs et des tricheurs qui gouvernent ? Donc, oui il faut faire avec des personnes, en chair et en os, bien vifs comme dirait Damasio, qui donc ont des aspérités, des débordements, et ne sont pas toujours « dans la ligne » (je croyais les partis disqualifiés pour ça précisément), mais qui au moins osent nommer et humilier, car c’est bien but , oui, humilier la caste qui nous gouverne, lui casser sa réputation, elle qui passe son temps à le faire avec les gilets jaunes que l’on traite de tous les noms.

      La bataille de la réputation est clé dans notre société de crédit généralisé en réseaux, il ne faudrait pas la perdre en sabotant la réputation de ceux qui sont au front contre une oligarchie qui a des noms et des visages désormais ( au cas où on l’aurait oublié !) grâce à Juan.

      Dominique Boullier

  • PINGRES et MÉCHANTS

    On ne peut pas satisfaire tout le monde, voilà ce que sera la conclusion du « grand débat ».

    C’est vrai, on ne peut à la fois satisfaire l’avidité des capitalistes et les besoins des travailleurs. Il y a une dizaine d’années de cela, Warren Buffet ce milliardaire américain qui sait que la guerre de classe existe ! l’avait bien dit : pour lui, ce sont ceux de sa classe qui ont gagné cette guerre. Ils se sont enrichis en écrasant les populations sous leurs profits, leurs privilèges et leurs pollutions. La famille Grimaldi ne dira pas le contraire car les grandes messes pro-climat n’ont pas empêché le moins du monde que l’un de ses bateaux:le « Grande America », ne défèque dans l’océan. Sur ce sujet, nous savons seulement que sur les 365 conteneurs coulés avec le navire, 45 contenaient des matières dangereuses dont 100 tonnes d’acide chlorhydrique et 70 d’acide sulfurique. Pour les saloperies transportées dans les 320 autres conteneurs restants (entre autres pour la probabilité de la présence de sources radioactives) prière d’écrire au Prince de Monaco...

    Quant à connaître le prix de tels dégâts, constatons que les médias sont bien moins bavards que lorsqu’il s’agit d’incriminer les coûts des dernières manifestations des Gilets Jaunes. Alors soyons sérieux, si l’on n’indique pas à qui profite ce genre de crime contre la planète, alors marcher pour le climat ne signifie rien, pas plus que de parler doctement de croissance ou de décroissance si l’on ne précise pas qui profite de la croissance et qui en est exclu.

    D’abord parce que ce n’est pas avec un petit millier d’euros mensuels qu’on lutte pour le climat, et ensuite parce que nos efforts personnels n’y contribueraient que de façon infinitésimale, le réchauffement climatique n’est jamais que la résultante du mode de production capitaliste précisément celui que subissent les populations et dont profitent les Buffet, Grimaldi et autres magnats.

    Alors, cessons ces exercices de contrition écologique tout juste bons à faire frémir une classe de CM2 et passons au vif du sujet avec ce que les médias nomment « la crise des Gilets Jaunes ». Il s’agit là d’un euphémisme qui désigne en réalité un épisode historique produit par cet antagonisme social qui s’est accentué au cours de ces 40 dernières années. Cette sous-évaluation est celle d’une bourgeoisie ivre de ses succès, telle un Castaner en goguette, oubliant qu’arrivé à un certain niveau d’injustices sociales, un pays ne peut plus fonctionner normalement et qu’à partir de ce moment-là, tout peut arriver. Eh bien, disons que le mouvement des Gilets Jaunes a très clairement tracé cette limite au-delà de laquelle cette bourgeoisie ne pourra pas sans risques attaquer les travailleurs et c’est en quoi il marquera l’histoire de ce pays.

    Observons maintenant que face à la détermination de ce mouvement de plus en plus conscientisé, le Pouvoir dont le but est de protéger ces système a manœuvré au gré des samedis de mobilisation. Pensait- il que celle-ci était forte, il reculait en cédant quelques miettes, en achetant les consciences à coups de primes pour les uns et d’augmentation pour les autres ; pensait-il qu’il fallait attendre la fin de « l’essoufflement », il temporisait à coup de logorrhées macronesques ; pensait-il que c’était fini, il partait au ski le 16 Mars et remettait sur la table l’attaque contre les retraites.

    Ce comportement, digne de celui d’Harpagon et de sa bourse à élastique, qui s’est accompagné d‘une répression féroce, nous permet de dessiner les contours psychologiques de cette bourgeoisie au pouvoir. Ce sont ceux de la pingrerie, aggravée de cette complication que la seule perspective de perdre un sou lui ferait tuer père et mère. Avec ce genre de profil, pingre et méchant, il est inutile d’espérer une rémission sincère, car ces malades ils l’ont dit et redit ne trouvent leur jouissance ultime que lorsqu’au bout d’un discours catastrophiste à souhait, ils en arrivent à éjaculer leur leitmotiv : « nous faire payer ». Peut-être que l’issue de cette bataille comme ce fût le cas pour toutes les autres de même nature sera impitoyable si les travailleurs en sortent vaincus mais c’est par leur masse et leur esprit à la fois généreux et combatif qu’ils pourront vaincre, vivre mieux et sauver la planète.

    C’est pourquoi la solidarité de classe avec les Gilets Jaunes doit être plus que jamais à l’ordre du jour.

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°163

    http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article956

  • « Crépuscule », de Juan Branco, met l’oligarchie à nu | Hervé Kempf
    https://reporterre.net/Crepuscule-de-Juan-Branco-met-l-oligarchie-a-nu

    Un décorticage des mécanismes par lequel le système oligarchique a placé Emmanuel Macron au pouvoir : c’est ce qu’opère le livre de Juan Branco, en flagellant les médias serviles qui servent l’oligarchie. Ils répondent par le silence. Mais le public a adopté un livre utile et qui mérite d’être lu.

    Voici un livre politique qui est en tête des ventes ou à peu près, dès sa sortie il y a deux semaines, et dont pourtant personne — enfin, aucun « grand média » — ne parle. Il y a là un mystère. Ce livre est-il inintéressant ? Non. Manque-t-il d’originalité ? Point. Mal écrit ? La plume n’est pas des plus légères, mais on a lu largement pire. Serait-il abracadabrant, inepte, mensonger, idiot, benêt, déraisonnable, fade ? Que nenni, on vous dit.

    Il n’y a qu’une explication au lourd silence des Joffrin, Fressoz, Apathie, Barbier, Jeudy, Calvi, politologues de tout poil et éditorialistes de toute domesticité : le livre les dérange. Il dérange leur monde, leurs liens, leurs asservissements, leurs idées, leur subordination. Car Crépuscule n’y va pas de mainmorte. Dans l’entreprise, non pas de démolition, mais d’élucidation qu’il mène à propos du système macronien, il décrit avec précision les plus ou moins subtiles façons dont quelques oligarques — au premier rang desquels Xavier Niel, copropriétaire du Monde et de L’Obs, Bernard Arnault, propriétaire d’Aujourd’hui-Le Parisien et des Échos, Patrick Drahi, propriétaire (jusqu’à il y a peu) de Libération, de L’Express et de BFM-RMC —, dont quelques oligarques, donc, ont organisé la résistible ascension de leur brillante marionnette, Emmanuel Macron, en usant et abusant de leurs valets médiatiques. Signer une recension de Crépuscule dans un de ces désolants médias serait donc soit s’exposer à une douloureuse censure interne ou à quelque vicieuse réprimande, soit se livrer à des contorsions tartuffiennes dont ce qui reste d’honneur à l’un ou l’une de ces plumitifs leur interdit le ridicule de s’y livrer...

    • Fascinante campagne de délégitimation en cours dans les rédactions parisiennes, où les chefs justifient la non-couverture de Crépuscule, en tête des ventes, en inventant pêle-mêle séjours en HP, fortune cachée et autres délires que l’Express avait oublié de recenser.

      La première tentative d’éviction de l’espace social bourgeois, « l’enquête » de l’Express qui, suivant de quelques jours mon signalement par le pouvoir auprès de la justice, avait plongé dans les tréfonds de mon adolescence pour tenter de m’éliminer, n’avait rien donné.

      Alors sont venues les salissures pures et dures. Après l’accusation en homophobie, puis celle encore plus risible de néofascisme, on a basculé sur la question de l’intégrité personnelle, ironisant sur le RSA, harcelant pour alimenter l’excitation,multipliant les rumeurs infondées

      Ce qui est formidable, c’est que ça confirme mot pour mot le propos de l’enquête, qui dénonce un marché de l’information vérolé au sein du petit Paris, où tout est bon pour défendre ses intérêts. Les petits vassaux à la manoeuvre ont une source dont ils prétendront être déliés.

      Cela aurait pu suffire dans l’ancien monde, effrayant les grands éditeurs parisiens, de Laffont à Fayard (dont on appréciera la dernière compromission avec Emelien, et ce plan comm’ délirant organisé avec Lagardère... pour rien). Mais cela n’a, cette fois, pas suffit.

      Car les gens sont lassés. Lassés d’être instrumentalisés et manipulés. Lassés de voir que dès que quelqu’un a le courage de dénoncer les manœuvres de ceux censés les diriger, celui-ci se trouve immédiatement stigmatisé. Cette leçon, c’est Assange qui le premier me l’a partagée.

      A l’Elysée, d’où proviennent en fait ces rumeurs, l’heure est à la machination. La stratégie d’étouffement ne prenant pas, les faux comptes créés pour me harceler restant sans effet (coucou @winniah), le conseiller presse de Macron, commence à s’énerver.


      Leur obsession, s’assurer que l’ouvrage ne pénètre pas l’espace social bourgeois, quitte pour cela à tout détruire, commence à vaciller. La technique qui, depuis des décennies fonctionnait, l’omerta médiatique accompagnée de campagnes de dénigrement, se prend un mur violent.

      Eux qui sont arrivés au pouvoir en jouant de ces jeux de corruption passive, échange d’informations et de services qui vous permettent pas à pas de vous élever au prix de la vérité, se voient pris à contre-pied et savent plus comment avancer.

      Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le livre est un carton. L’ouvrage, enfin publié, arrive à point nommé pour faire jonction entre ceux qui ne supportaient plus d’être instrumentalisés et ceux qui sont enfin prêts à leur donner les clefs.

      Ce qui ne leur était jamais arrivé, c’est-à-dire qu’un petit soldat du système gardant des entrées partout et continuant donc de recevoir les intox qu’autrefois ils s’amusaient à faire circuler, les rend fou. Eux qui complotent en permanence cherchent à me descendre.

      Les premiers concernés crient au complot, et continuent de comploter. Quelques erreurs seront peut-être signalées. Mais les mois d’enquête qui ont nourri ce livre, mes navigations allant de leurs amantes à leurs cousins en passant par leurs amis et employés, s’imposeront.

      Et cette vérité, publiée malgré leurs immenses résistances, ne pourra plus être étouffée. Pour la première fois, quelqu’un qui avait accès à leur espace intime, si violemment protégé jusqu’alors, vient de rompre les digues qui jusqu’alors les protégeaient.

      Le livre, dès lors restera, et la violence avec laquelle ils le recevront les humiliera. Chaque pas qu’ils feront, contre eux se retournera.

      A leurs entrailles, celles d’où ce texte est né. A ces entrailles, que ce texte achèvera.
      https://www.actualitte.com/article/livres/comment-les-fortunes-de-france-auront-invente-emmanuel-macron/94137
      https://twitter.com/anatolium/status/1114190000873201664

    • J’aime beaucoup les « checks news » de Libé. La première idée qui me vient quand je lis celle de ce matin, c’est qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Autrement dit : on ne peut pas écrire un livre qui dénonce la censure et en même temps s’étonner ou communiquer sur cette censure une fois le livre sorti. Sauf que cette affaire mérite développement. J’en suis partie prenante, dans la mesure où j’ai aidé Juan à publier son livre. Dans la mesure où j’en ai écrit la préface. Dans la mesure où je touche un pourcentage sur les ventes. 2% jusque 40000. 3% au-delà. On pourra donc objecter que ce que j’écris est orienté et sujet à caution. Sauf que non. Mais vous n’êtes pas obligé de me croire. Sauf que je ne suis pas Juan. Là, vous êtes obligé de me croire. Et que je suis même en désaccord sur certains aspect de son (formidable) manuscrit. Ceux qui ont lu ma préface me comprennent. Ceci étant, je note que Juan, contrairement à ce qu’induit le texte, n’a pas directement invoqué une censure. Il parle « d’ostracisation » et évoque des interventions de la direction de plusieurs journaux quand des journalistes (de base) ont proposé un sujet le concernant. Plusieurs titres sont cités, de Mediapart au Quotidien, de l’Obs à Paris Match, de RTL à RMC… Juan ne mégote pas. Je ne vais pas les reprendre un à un. Mais pour avoir été le témoin et l’intermédiaire dans deux de ces histoires, je ne peux, contrairement aux cris d’orfraie poussés par mes congénères, qu’accréditer les propos de Juan. Effectivement, pour deux de ces titres, des journalistes -enthousiastes et préoccupés par le fait que le livre est en tête des ventes depuis trois semaines sans une ligne dans leurs journaux- ont proposé des portraits critiques sur le livre et sa saga et se sont faits jeter par leur rédaction en chef. C’est un peu parole contre parole. Et comme ces journalistes sont aussi des salariés, difficile d’aller plus loin… Peut-on pour autant parler de censure ? Non. D’autocensure ? Ben même pas. De connerie, d’erreur monumentale, d’absence totale de professionnalisme ? Euh, oui. Assurément. Dans les arguments qui, en coulisse, sont opposés pour ne pas évoquer le livre, j’ai entendu tout et son contraire. Style ampoulé, jargon de normalien, militantisme politique, aveuglement, mélenchonisme, absence d’infos, amalgames insupportables, erreurs à chaque page, etc… Pourquoi pas ? Mais dans ce cas, messieurs les non censeurs, qu’attendez-vous pour les écrire ces foutus papiers ? Qu’attendez-vous pour inviter Juan et le démonter, lui dire où il se plante ? Qu’attendez-vous pour en débattre ? Un dernier argument est opposé : « On ne va pas en plus lui faire de la publicité ». Ultime idiotie qui -elle- se pose là. Il suffit de regarder le classement data de Libé ce matin pour noter que « Crépuscule », en tête des ventes toutes catégories, n’a pas besoin de publicité. Ce serait même de la contre publicité que ces journalistes disent du bien (ou du mal) du livre. On peut surtout relever -et si j’étais à leur place, j’en serais inquiet- que le livre vit parce qu’ils n’en parlent pas. Surtout ne rien demander Juan, ne s’offusquer de rien. Individuellement, on peut entendre – d’Edwy Plenel à Bruno Jeudy, d’Yves Calvi à Olivier Truchot- ce que chacun dit. Ce qui fait sens pourtant, c’est l’effet de masse et cette très cruelle réalité. Cruelle pour eux, pas pour nous. « Crépuscule » dénonce le lien endémique, financier, de subordination entre ces stars du journalisme ou de la parlote avec leurs patrons ou sponsors. Il pose un problème de liberté publique, de détournement démocratique. Maintenant, relisez ce check news et entendez leur cacophonique défense : « On n’a pas le temps, on n’a pas que ça à foutre, maintenant qu’il a dit des méchancetés sur nous on ne va pas l’inviter, on est encore libre d’écrire ce qu’on veut, c’est pas parce que Xavier Niel nous file de la thune qu’on ne va pas le mettre en cause, etc… ». Je ne sais pas vous, mais moi je me dis que plus ils parlent, plus ils s’enfoncent. Laisse pisser Juan…

      Denis Robert

      https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/13/juan-branco-a-t-il-ete-censure-par-plusieurs-grands-medias-francais_17210

      https://twitter.com/anatolium/status/1117022023270785026

    • Pour moi c’est très simple le Duc Geofrey de Lannerie faisant partie intégrante du système corrompu se fait le complice du macronisme car il va de soi que lui est un véritable « progressiste » qui se bat contre les « éléments de langage d’une perception fascisante »…
      Sans aucun doute il déborde d’intelligence et a choisi son camp.
      https://blogs.mediapart.fr/juan-branco/blog/140419/sur-le-fascisme-de-crepuscule-reponse-pascale-fautrier
      https://twitter.com/gdelagasnerie/status/1117028284984954886
      JB empêche tout le monde de dormir... https://www.facebook.com/deniroro57/posts/10155953902006960
      https://twitter.com/Denis_Robert_/status/1117566310043590656

    • Autant le dire d’entrée de jeu : j’ai de la sympathie pour Juan Branco, non pas parce qu’il a été mon étudiant à Sciences Po mais parce qu’il vise juste, pour Assange comme pour l’oligarchie française. Je dis bien « viser » parce que c’est cela qui semble insupportable à ceux qui voudraient qu’on se contente de parler de « structure » ( effets structurels), de « système », tous discours fort nobles et savants mais qui ne permettent jamais de nommer l’ennemi. Déjà parvenir à nommer la finance ( et non l’Europe, la mondialisation, l’individualisme ou je ne sais quoi sans parler des immigrés ou des illuminati), c’est déjà un bel effort que j’avais conseillé en 2003 dans mon bouquin « déboussolés de tous les pays » et en suivant Attac. Regardez tous les discours qui se débrouillent pour ne jamais mentionner la finance, et vous savez d’emblée que ce sont des discours qui organisent l’impuissance. Faiblesse de l’analyse et impasse du programme d’action.

      Dans le cas de Juan Branco, Crépuscule ( que j’ai lu dans sa version en ligne) permet de cibler des personnes, c’est-à-dire d’arrêter de jongler avec des abstractions comme l’oligarchie ou la caste, ou le 1% etc., et de donner les noms des personnes en chair et en os qui organisent cette politique de prédation massive des richesses et de confiscation du pouvoir. Mais ça , ça ne fait pas très poli, pas très convenable, parce qu’après tout, ces gens-là, dans l’entre-soi parisien, on va les côtoyer sur un plateau télé, dans une brasserie célèbre et on ne peut pas leur cracher à la gueule quand même... La bonne éducation des plus critiques finit par paralyser tout le monde et surtout par empêcher de nommer, de cibler. Or, il faut nommer, « name et shame » est la seule stratégie, celle qui reste aux plus faibles avant la violence directe. Et on voudrait leur enlever ça ? et on voudrait rapporter cela à des paroles d’avant guerre fascisantes ? Mais la guerre est commencée, elle est même gagnée comme disait Warren Buffett en parlant de la lutte des classes , gagnée par les ploutocrates. Mais non, en fait, elle continue. Et le levier de la réputation est essentiel, car toute l’économie financière repose sur des jeux de réputation amplifiés par le numérique qui mesure tout cela jusqu’à l’obsession. M. Feher l’a montré, on cherche tous des investisseurs, on vit tous à crédit, Macron le premier, devenu le larbin de ceux qui ont investi dans sa candidature. Et si on lui « fout la honte », internationalement (avec les Champs démolis), auprès de ses copains, si on met à jour ces connivences, comme le fait Juan Branco, oui, sa réputation en prend un coup.

      C’est aussi ce qu’Assange a toujours fait. Mais là, même rengaine, la personne n’est pas très convenable, regardez sa « déchéance » : voilà comment le libéralisme autoritaire organise le discrédit, casse la réputation et rend impossible toute solidarité traitée comme complicité, de quel crime d’ailleurs si ce n’est d’avoir saboté la réputation des menteurs et des tricheurs qui gouvernent ? Donc, oui il faut faire avec des personnes, en chair et en os, bien vifs comme dirait Damasio, qui donc ont des aspérités, des débordements, et ne sont pas toujours « dans la ligne » (je croyais les partis disqualifiés pour ça précisément), mais qui au moins osent nommer et humilier, car c’est bien le but , oui, humilier la caste qui nous gouverne, lui casser sa réputation, elle qui passe son temps à le faire avec les gilets jaunes que l’on traite de tous les noms.

      La bataille de la réputation est clé dans notre société de crédit généralisé en réseaux, il ne faudrait pas la perdre en sabotant la réputation de ceux qui sont au front contre une oligarchie qui a des noms et des visages désormais ( au cas où on l’aurait oublié !) grâce à Juan.

      Dominique G Boullier

    • Il s’agit d’un excellent commentaire 15/04/2019 14:35 Par Dominique G Boullier en réponse à Pascale Fautrier :
      https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/140419/crepuscule-de-j-branco-un-pamphlet-fascisant-reponse-geoffroy-de-lagasnerie/commentaires
      https://blogs.mediapart.fr/pascale-fautrier/blog/140419/crepuscule-de-j-branco-un-pamphlet-fascisant-reponse-geoffroy-de-lag
      https://seenthis.net/messages/774715 @sombre

      Dominique Boullier, sociologue français né à Rennes en 1954, rédacteur en chef de la revue Cosmopolitiques, professeur des universités est spécialiste des usages du numérique et des technologies cognitives.
      Il a mis en place durant l’année 2015 à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme un séminaire sur les « sciences humaines et sociales troisième génération » qui rassemble des chercheurs soucieux de comprendre ce que le Big Data fait aux sciences sociales. L’invention de la société puis de l’opinion doivent être complétées par l’invention d’une théorie des répliques (ou vibrations en anglais) capables de traiter les traces innombrables désormais collectées sur les plates-formes du web. La comparaison avec l’époque de Durkheim et le triomphe des statistiques pour penser « la Société » (première génération) et avec l’époque de Gallup et le lancement des sondages pour produire « l’Opinion publique » (seconde génération) permet de fixer les tâches nécessaires pour produire une nouvelle convention pour la réinvention d’autres sciences sociales, qui complètent les précédentes.

  • A Buffett In His Prime Would Think Differently About Cryptoassets
    https://hackernoon.com/a-buffett-in-his-prime-would-think-differently-about-cryptoassets-11b987

    Recently, at the Woodstock of Capitalism, Warren Buffett and his elder sidekick Charles Munger gathered to dish dirt, talk #investing, and dispense folksy aphorisms at the Berkshire Hathaway annual meeting.The Statler-and-Wardorf-type couple’s comments about #cryptocurrency were one of the most referenced quotes of the media cycle, at least in my little circle of cryptoscenti, during the three day orgy of discounted shopping, investor presentations, interviews, a 5K, and most importantly… STEAK!!!Qz reported the gist of the matter in a piece they published on May 5. Buffett warned,“Cryptocurrencies will come to bad endings,”while Munger claimed,“To me, it’s just dementia. It’s like somebody else is trading turds and you decide you can’t be left out.”Buffet and Munger’s view looks an awful lot (...)

    #stock-market #economics #bitcoin

  • Want to Know How to Invest in the Right Altcoin? Ask #changelly’s CEO
    https://hackernoon.com/want-to-know-how-to-invest-in-the-right-altcoin-ask-changellys-ceo-f93cb

    The industry’s longest ever bear market may not encourage many people to invest in crypto right now. But while the naysayers like Warren Buffett are busy ringing the death knell for Bitcoin, there are still rays of hope here and there.ICOs may be all but dead (with zero funds raised in March so far), but there are still plenty of viable projects a year or so on that you can buy into at a knock-down price right now.So how do you know which projects to invest in when there’s blood on the streets? How can you tell where to put your money when plenty of crypto companies are folding?According to non-custodial instant #cryptocurrency exchange Changelly’s CEO Ilya Bere, it’s important to make the distinction between speculative and true utility projects. Changelly works with 130+ #altcoins and (...)

    #digitex-futures #blockchain

  • Revisiting #bitcoin and Moore’s Law
    https://hackernoon.com/revisiting-bitcoin-and-moores-law-8fffb77e9ab2?source=rss----3a8144eabfe

    Is there even a relationship between the two?Why is Bitcoin linked to Moore’s law?From John McAfee to Warren Buffett, everyone seems to have an opinion on where Bitcoin is headed, with wildly differing views. With the current prolonged bear market, the skeptics do appear to be proven right in their verdict of Bitcoin.Whereas people who are bullish on Bitcoin are preaching that the bull market will return eventually, citing a few reasons, such as institutional money coming in, the development of the Lightning Network and more merchants accepting Bitcoin as a method of payment. As countries like Venezuela continue to experience hyperinflation and start purchasing Bitcoin, mass adoption will arrive sooner than later.You have probably heard it all right? And I am going to guess that you have (...)

    #correlation #cryptocurrency #blockchain #moores-law

  • Classement Forbes : Bezos reste l’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault est 4e
    https://www.latribune.fr/economie/international/classement-forbes-bezos-reste-l-homme-le-plus-riche-du-monde-bernard-arnau

    Pas de révolution au classement des personnes les plus riches du monde du magazine Forbes : le fondateur d’Amazon Jeff Bezos reste le numéro un devant Bill Gates et Warren Buffett. Mais l’année 2019 recèle tout de même des surprises : la chute de Zuckerberg, la remontée de Donald Trump (malgré une fortune inchangée)... Quant à Bernard Arnault, le patron de LVMH, il conforte sa position de première fortune française et quatrième mondiale.

    Le trio de tête du classement 2019 des personnes les plus riches de la planète de Forbes est identique à celui de 2018, avec Jeff Bezos, le patron d’Amazon, qui conserve sa première place en amassant près de 20 milliards de dollars supplémentaires pour une fortune estimée à 131 milliards de dollars. Il creuse ainsi l’écart avec le numéro deux, Bill Gates, cofondateur de Microsoft devenu philanthrope. A 63 ans, il a vu sa fortune augmenter plus modestement, pour atteindre 96,5 milliards de dollars, contre 90 milliards l’an dernier.

    Le troisième du classement est l’investisseur Warren Buffett, 88 ans, doyen du podium, même si sa réputation d’avoir le nez pour les bonnes affaires a pris un coup avec le plongeon fin février des bénéfices et de l’action du géant agroalimentaire Kraft Heinz, sur lequel il avait misé. Il voit ainsi sa fortune baisser de 1,5 milliard, à 82,5 milliards de dollars.

    Avec 14 représentants parmi les 20 premiers, les Américains dominent toujours ce classement mondial, qui rassemble quelque 2.100 milliardaires, dont la fortune cumulée s’élève à 8.700 milliards de dollars.

    La France compte tout de même deux représentants dans le top 20 : Bernard Arnault, président du groupe français LVMH, qui reste la 4e fortune planétaire et le Français le plus riche, avec une fortune estimée à 66,9 milliards d’euros (76 milliards de dollars). Et Françoise Bettencourt-Meyers, l’héritière de L’Oréal, classée 15e, qui est d’ailleurs la seule femme parmi les 20 premiers.

    Sur la troisième marche du podium français figure François Pinault, fondateur du groupe PPR aujourd’hui disparu, rival de LVMH dans le luxe avec Kering, qui a vu sa fortune estimée croître de près de 12% en un an à 26,1 milliards d’euros (29,7 milliards de dollars).

    Zuckerberg chute à la 8e place, miné par les déboires de Facebook
    Surprise de taille, le patron de Facebook Mark Zuckerberg tombe du 5e au 8e rang après avoir « perdu » près de 9 milliards de dollars.

  • The Four Horsemen of the #cryptocalypse
    https://hackernoon.com/the-four-horsemen-of-the-cryptocalypse-33acee1d79ac?source=rss----3a8144

    Although the #crypto industry is showing strong adoption and development as we start 2019, there’s Four Horsemen of the Cryptocalypse who would rather watch blockchain bend the knee, or bend it to their will.Four Horsemen of the Apocalypse — Conquest, War, Famine & Death (1887) by Victor VasnetsovApocalypse is a word which most crypto investors who have lived (or survived) through 2018 are familiar with. It isn’t a feeling as such, but if it were, it’s the one you might get when you look at your annual portfolio performance in Blockfolio.In a year where we heard one of the worlds richest men, Warren Buffett, describe #bitcoin as “probably rat poison squared”, it’s safe to say there’s been more than a few detractors who believe cryptocurrencies are trading well above their true valuations.Of (...)

    #four-horsemen #cryptocurrency

  • Pourquoi le quotidien d’un couple de « gilets jaunes » dérange des lecteurs
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/20/pourquoi-le-quotidien-d-un-couple-de-gilets-jaunes-derange-une-partie-des-le

    Dès la parution de l’article du Monde, ce fut un déferlement. Le portrait d’Arnaud et Jessica, un couple de jeunes parents mobilisés dans le mouvement des « gilets jaunes » et témoignant de leurs fins de mois difficiles, a suscité plus de 1 000 commentaires sur le site du Monde, et des centaines d’autres sur Twitter et Facebook.

    Une écrasante majorité d’entre eux expriment une grande hostilité à l’égard du mode de vie de cette famille, installée dans l’Yonne. Tout leur est reproché : le fait qu’ils aient quatre enfants à 26 ans, qu’ils touchent 914 euros d’allocations familiales, que la mère ne travaille pas – même si c’est pour éviter des frais de garde trop élevés –, le montant de leurs forfaits téléphoniques, le fait qu’ils aillent au McDo, qu’ils achètent des vêtements de marque à leurs enfants, et même qu’ils aient un chien.

    « Ceux qui sont choqués sont issus des classes supérieures. Cela relève d’une haine sociale et d’un mépris de classe », Louis Maurin

    La virulence des commentaires sur Internet n’est ni une nouveauté ni représentative de l’ensemble de la population. Pour autant, le déluge d’attaques dont le couple fait l’objet interroge. Pourquoi tant d’hostilité ?

    Je regarde régulièrement les commentaires, sur les sites, ou dans les fils twitter. C’est souvent tellement effrayant sur la haine de classe des riches, de ceux qui se croient "dominants", qui savent mieux que tout le monde ce qu’il faut faire. Un exemple ici, bien analysé.

    Ces commentaires sont un reflet de la société, et des expression de pouvoir et de la lutte de classe dans ce qu’elle est vraiment l’expression des "classes dominantes".

    Soyons clairs : la haine des dominants envers les pauvres est largement supérieure à celle que les pauvres exercent contre le système. Une telle asymétrie pose réellement des problèmes. Mais c’est le milliardaire Warren Buffet qui avait expliqué" cela au mieux : "La lutte de classe, bien sûr qu’elle existe... d’ailleurs, nous l’avons gagnée".

    #Gilets_jaunes #Commentaires

  • Deux patrons lancent un appel pour développer la philanthropie à la française Bertille Bayart - 3 Décembre 2018 - Le figaro
    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/12/03/20005-20181203ARTFIG00282-deux-patrons-lancent-un-appel-pour-developper-la-

    Denis Duverne et Serge Weinberg, lancent l’initiative « Changer par le don ». Ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures des mondes économique et culturel, afin de développer la culture du don en France.


    . . . . . .
    Denis Duverne, président du conseil d’administration d’Axa, et Serge Weinberg, son homologue chez Sanofi, ont lancé lundi l’initiative « Changer par le don », sur laquelle ils ont déjà réuni une quarantaine de signatures du monde économique et du monde culturel. Les deux philanthropes, respectivement engagés auprès de la Fondation pour la recherche médicale et de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, ont à l’esprit le « Giving Pledge » de Bill Gates et Warren Buffett.
    . . . . . .
    Les deux milliardaires américains encouragent leurs pairs à donner, avant ou après leur mort, la moitié de leur fortune à des œuvres. « Changer par le don » s’adapte à l’échelle française : l’appel vise les millionnaires, . . . .

    #obscénité #mécénat #philanthropie #foutage_de_gueule #foutage_de_geule #don #ONG #sanofi #AXA

  • Tip of the Week #153: Don’t use using-directives
    https://abseil.io/tips/153

    Originally posted as TotW #153 on July 17, 2018

    by Roman Perepelitsa (roman.perepelitsa@gmail.com) and Ashley Hedberg (ahedberg@google.com)

    I view using-directives as time-bombs, both for the parties that deal in them and the language system. – Ashley Hedberg with apologies to Warren Buffett

    tl;dr

    Using-directives (using namespace foo) are dangerous enough to be banned by the Google style guide. Don’t use them in code that will ever need to be upgraded.

    These are not to be confused with using-declarations (using ::foo::SomeName), which are permitted in *.cc files.

    Using-directives at Function Scope

    What do you think this code does?

    namespace totw namespace example namespace

    TEST(MyTest, UsesUsingDirectives) using namespace ::testing; Sequence seq; // ::testing::Sequence (...)

    • C’est plus fort que lui. Chaque fois qu’il tente une opération pour reconquérir un électorat déçu par ses réformes, Macron se saborde lui-même en sortant une petite phrase qui fait tout tomber à l’eau. Chassez le naturel, il revient au galop.

      Après le jeune horticulture qui devrait « traverser la rue » pour trouver un travail, c’est maintenant au tour des retraités de recevoir la leçon par Macron. En visite à Colombey-les-Deux-Églises, le président a été interpellé par un groupe de retraités au sujet de la baisse de leur pouvoir d’achat.

      Visiblement agacé par la colère des retraités qui l’a contraint à faire marche arrière, Macron leur a rappelé que le pays se porterait bien mieux s’ils arrêtaient de se plaindre : « Vous savez, tout à l’heure, le petit-fils du Général (de Gaulle) m’a dit, en me faisant visiter la Boisserie : “On pouvait parler (avec lui) très librement (mais) la seule chose qu’on n’avait pas le droit de faire, c’était de se plaindre ". Et bien je trouve que c’était une bonne pratique qu’avait le Général. » avant d’ajouter : « le pays se tiendrait autrement s’il était comme ça. »

      Puis le président de continuer avec sa philosophie du dimanche, expliquant combien il fait bon vivre en France sous Macron : « Écoutez, on vit de plus en plus vieux dans notre pays en bonne santé. (...) Vous avez travaillé, et vous avez payé la retraite de ceux qui étaient avant vous et qui vivaient moins longtemps. (...) Non, (votre retraite) ne diminue pas, ce n’est pas vrai, elle ne diminue pas ».

      Bel enfumage typique de Macron. Car aux dernière nouvelles sous Macron les retraités vivent de moins en moins bien. Le pouvoir d’achat des retraités n’a eu de cesse de diminuer : après la hausse de 1,7 points de la CSG, les retraités subiront un quasi-gel de leurs pensions de retraite. Et avec une croissance économique en berne, nul doute que le gouvernement cherchera comme il peut à économiser sur le dos des plus modestes. A cela s’ajoute l’incertitude qui pèse sur l’avenir des retraités quant au contenu de la réforme de retraites, chantier phare du quinquennat Macron.

      Plus récemment encore, selon l’OFCE, un institut d’études économiques, on apprenait que la baisse du pouvoir d’achat des retraités devrait atteindre 200€ en 2019 puis 400€ par an d’ici 2020.

      Autant de coups qui ont fait dégringoler la cote de Macron parmi les retraités. Selon le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6 septembre, 72 % des retraités déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44 % en janvier et 35 % lors de son élection.

      Avec cette nouvelle « macronade », Macron pourrait finir de s’attirer la colère des millions de retraités qui avaient encore un tant soit peu confiance en son action. Une - nouvelle – erreur décisive, quand on sait que les retraités sont un électorat-clé pour Macron. Plus mobilisés en moyenne aux élections, leur soutien est indispensable à l’approche des élections européennes et surtout des municipales de 2020.

    • Et si c’était « voulu » ?? Quand un super riche, Warren Buffet, a dit que sa classe do avait gagné contre la classe dominée, il savait bien ce qu’il disait, et les politiciens n’hésitent plus à faire comprendre « au peuple » qu’il n’est pas plus qu’un sorte de variable d’ajustement dans la production des richesses dont il n’est pas censé profiter LUI ...Décomplexé depuis l’ère Sarkozy, les « oligarques » riches, montrent leur façon de voir et point barre.

    • Selon une enquête réalisée par « Institut IFOP ( Institut Français d’Opinion Publique) , seulement 31% des Français disent qu’ils sont satisfaits des choix politiques par le président français. Raillé, Macron a surpris tout le monde, mettant en place une stratégie sans précédent pour un politicien : demander de l’aide. Lors d’un discours à Saint-Pierre, il a déclaré : "J’ai besoin de vous, journalistes, de la population, élus pour expliquer l’action de l’exécutif. Aidez-moi. "Il a ajouté  :" Dans mon estomac, je ressens la même impatience que 66 millions de Français. " En réalité, ce n’est pas à eux qu’ils parlent depuis des mois, mais à un public plus large : la course aux Européens de 2019 a commencé, sa bouée de sauvetage.

      https://thevision.com/politica/macron-sinistra-europea
      http://www.secoloditalia.it/2018/09/macron-in-caduta-libera-nei-sondaggi-aiutatemi-non-mi-lasciate-solo
      https://www.humanite.fr/blogs/le-macronisme-nest-pas-en-crise-cest-son-mode-de-fonctionnement-661690
      #macronite_aigüe

    • Ça me fait penser à ce passage extrait de
      « Christine Delphy - Le Partage des tâches ménagères (audio) - humour »
      https://youtu.be/rqOGC-VgAzg?t=823

      Ce qu’il faut voir, c’est pas sa situation à soi, son emploi à soi, ce qu’il faut voir c’est l’ensemble, n’est-ce pas ? Ce qu’il faut voir, c’est que l’ #entreprise_France gagne.

      Conférence déjà signalée par @mad_meg :
      https://www.youtube.com/watch?v=rqOGC-VgAzg

      « Enregistré en 1992, c’est une conférence de #Christine_Delphy sur le partage des tâches ménagères, mais pas seulement. » , d’après la publication initiale(?) de cette vidéo sur Dailymotion, en 2010, https://www.dailymotion.com/video/xcwid8

  • Les migrants, champions de la lutte contre les #Inégalités mondiales
    https://www.bastamag.net/Les-migrants-champions-de-la-lutte-contre-les-inegalites-mondiales

    En matière d’aide au développement, les migrants font trois fois mieux que les 29 pays les plus industrialisés. Les envois de fonds de la part de personnes émigrées vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont atteint 466 milliards de dollars en 2017. « La valeur de ces 466 milliards de dollars est importante. C’est comme si les migrants collectaient, en un an, plus d’argent que les cinq plus riches entrepreneurs du monde (Jeff Bezos, Bill Gates, Warren Buffet, Bernard Arnault et Mark (...)

    En bref

    / #Afrique, #Asie_et_Pacifique, Inégalités, #Migrations, #Finance

  • In Class Warfare, Guess Which Class Is Winning - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2006/11/26/business/yourmoney/26every.html


    Warren Buffet License CC-BY-ND par https://www.flickr.com/photos/bunnicula
    Flickr

    Just for the record - voici l’authentique source de la phrase notoire du milliardaire Warren Buffet à propos de la lutte des classes. Il parle d’une guerre des classes.

    Your Money | Everybody’s Business
    By BEN STEIN NOV. 26, 2006
    ...
    Mr. Buffett, with immense income from dividends and capital gains, paid far, far less as a fraction of his income than the secretaries or the clerks or anyone else in his office. Further, in conversation it came up that Mr. Buffett doesn’t use any tax planning at all. He just pays as the Internal Revenue Code requires. “How can this be fair?” he asked of how little he pays relative to his employees. “How can this be right?”

    Even though I agreed with him, I warned that whenever someone tried to raise the issue, he or she was accused of fomenting class warfare.

    “There’s class warfare, all right,” Mr. Buffett said, “but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.”

    This conversation keeps coming back to mind because, in the last couple of weeks, I have been on one television panel after another, talking about how questionable it is that the country is enjoying what economists call full employment while we are still running a federal budget deficit of roughly $434 billion for fiscal 2006 (not counting off-budget items like Social Security) and economists forecast that it will grow to $567 billion in fiscal 2010.

    When I mentioned on these panels that we should consider all options for closing this gap — including raising taxes, particularly for the wealthiest people — I was met with several arguments by people who call themselves conservatives and free marketers.

    One argument was that the mere suggestion constituted class warfare. I think Mr. Buffett answered that one.

    On connaît la phrase. On ignore généralement sa signification. Warrent Buffet dit :
    Puisque c’est moi qui le dit, c’est O.K. J’ai une conscience sociale quand même. Je peux me la permettre puisque je suis assez riche pour.

    Par contre si un pauvre socialo ose revendiquer une réforme des impôt avec l’intention de faire payer plus les riches, c’est une déclaration de guerre contre les gens de ma classe.

    On le savait déjà : Quand deux disent la même phrase elle n’exprime pas la même idée.

    #capitalisme #lutte_des_classes #impôts

  • Mark Zuckerberg devient la troisième personne la plus riche au monde
    https://www.nextinpact.com/brief/mark-zuckerberg-devient-la-troisieme-personne-la-plus-riche-au-monde-485

    Avec la dernière hausse de 2,4 % de l’action Facebook, le co-fondateur du réseau social voit sa fortune personnelle grimper de 1,88 milliard de dollars pour atteindre 81,6 milliards, selon le dernier bilan des milliardaires de Fortune. Il dépasse ainsi Warren Buffet qui ne gagne « que » 54,6 millions de dollars pour un total de 81,2 milliards. Le top 3 est désormais composé de Jeff Bezos qui caracole en tête avec 142 milliards, Bill Gates avec 94,2 milliards et enfin Mark Zuckerberg. Tous trois (...)

    #Microsoft #Amazon #bénéfices #Facebook

  • La colonisation n’en finit pas de sévir, et si l’occupation militaire des territoires n’est plus en vogue pour les pays occidentaux, d’autres moyens leur sont offerts pour asseoir leur position sur nombre de pays. La philanthropie, que l’on pourrait croire armée des meilleures intentions, fait partie des nouvelles formes de ce libéralisme postcolonial : en inondant les États et les structures locales de dollars, les grands investisseurs capitalistes noient dans l’œuf toutes les initiatives pour l’autonomie et la résistance des peuples autochtones. Pour exemple, voici le cas du businessman Howard Buffett, fils de Warren Buffett (troisième fortune mondiale), qui joue un rôle non négligeable dans le « développement » de la République démocratique du Congo et vient influencer les récits des journalistes ou des ONG là où aboutit son financement.
    http://jefklak.org/howard-buffet-au-congo

  • Howard Buffett au Congo

    Le problème de la philanthropie capitaliste

    Par Zahra Moloo

    http://jefklak.org/howard-buffet-au-congo

    La colonisation n’en finit pas de sévir, et si l’occupation militaire des territoires n’est plus en vogue pour les pays occidentaux, d’autres moyens leur sont offerts pour asseoir leur position sur nombre de pays. La philanthropie, que l’on pourrait croire armée des meilleures intentions, fait partie des nouvelles formes de ce libéralisme postcolonial : en inondant les États et les structures locales de dollars, les grands investisseurs capitalistes noient dans l’œuf toutes les initiatives pour l’autonomie et la résistance des peuples autochtones. Pour exemple, voici le cas du businessman Howard Buffett, fils de Warren Buffett (troisième fortune mondiale), qui joue un rôle non négligeable dans le « développement » de la République démocratique du Congo et vient influencer les récits des journalistes ou des ONG là où aboutit son financement.

  • What I Learnt In Silicon Valley
    https://hackernoon.com/what-i-learnt-in-silicon-valley-3878a05713f2?source=rss----3a8144eabfe3-

    I spent the last week meeting Entrepreneurs and Venture Capitalists in California.I was trying to figure out what makes people in Silicon Valley and LA special.What do they believe here that we don’t ?I’ve lived in Singapore, New York and London….but there is something different about the West Coast.Here’s what I learnt.1. Believe In Change And InnovationMost fortunes across history are built on change.These days we all confuse technology with change, but if you look at entrepreneurs and billionaires like Henry Ford, Warren Buffett, George Soros, Joseph Safra, Jacob Rothschild and Steve Schwarzmann, they aren’t technology investors, they are change investors.Each one of them saw, understood and invested in change, and benefited from it.All of them understood changes in their economies, (...)

    #startup #entrepreneurship #whatilearnt #wall-street #silicon-valley

  • Classement « Forbes » : Jeff Bezos, première fortune mondiale devant Bill Gates - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/06/classement-forbes-jeff-bezos-premiere-fortune-mondiale-devant-bill-gates_

    Avec 120 milliards de dollars, le fondateur d’Amazon Jeff Bezos s’est hissé au premier rang des plus grandes fortunes mondiales, devant Bill Gates selon le classement publié mardi par le magazine Forbes. Le PDG français de LVMH, Bernard Arnault, s’est lui hissé au 4e rang de ce classement derrière l’américain Warren Buffet

    Pourquoi se hissent-ils ? On dirait que le journaliste nous parle de grimpeurs de l’extrême, des aventuriers en somme... Bon Bezos encore pourrait presque passer pour un aventurier, mais les autres ressemblent plus à des pantouflards...

  • Trump tax reform gives Buffett $29bn boost - BBC News

    http://www.bbc.com/news/world-us-canada-43183737

    US billionaire Warren Buffet says his conglomerate has received a profit boost of $29bn (£20bn) as a result of President Donald Trump’s tax reforms, he says.

    Berkshire Hathaway reported a record quarterly and annual profit on Saturday.

    The Republican law reform, approved in December, cut the corporate tax rate to 21% from 35%.

    Mr Buffett, one of the richest men in the world, opposed the plan.

    #riches #pauvres #walmart #29_milliards #trump et #cartoexperiment juste au cas où Warren aurait envie de financer la recherche en cartographie expérimentale.

  • Comment une industrie a raté le virage des données et du numérique - Nicolas Kayser-Bril
    http://blog.nkb.fr/medias-numerique

    January 31, 2018

    Mai 1995 fut riche en évènements. Jacques Chirac a été élu président le 7 du mois, Mark Zuckerberg a fêté son 11e anniversaire le 14 et Libération a ouvert son site internet le 26.1 La plupart des grands noms de la presse quotidienne l’ont rejoint sur le web dans les mois qui suivirent, suivis quelques années plus tard par les radios et les télévisions.

    1995, c’est trois ans avant la création de Google, six ans avant Wikipedia, dix ans avant YouTube et Facebook, sans parler d’Instagram ou de Snapchat. Vingt ans plus tard ces médias, arrivés si tôt en ligne, sont devenus les prestataires de ces géants du web,2 quand les milliardaires des nouvelles technologies ne les ont pas tout simplement racheté à la manière de Niel (Le Monde) ou Bezos (Washington Post).

    Pourquoi, malgré ce départ sur les chapeaux de roues, les médias3 ont-ils glissés du haut en bas de l’échelle ? Ont-ils commis des erreurs ? Ou leur chute était-elle inexorable ?
    Des métiers contradictoires

    Avant internet, les médias fournissaient des services variés : petites annonces (emploi, rencontres etc.), information locale et nationale, divertissement et publicité. Pour exister, chacun de ces services nécessitait un considérable investissement en capital, que ce soit pour acquérir une imprimerie ou bien un studio et une licence de radio ou de télévision. Logiquement, quasiment tous les acteurs du secteur ont adopté un modèle d’affaire où le média utilise au maximum son investissement pour fournir le plus de services possibles. C’est pourquoi les journaux offrent une flopée de sections et de cahiers, libre aux lecteurs·trices de faire le tri après achat.

    Comme ce n’était pas rentable de publier un journal pour quelques centaines de lecteurs et qu’il était impossible de publier toutes les petites annonces sur un territoire trop étendu, ce modèle d’affaire avait une taille d’entreprise optimale. Cela aboutit à des fusions puis à des monopoles et à des excédents d’exploitation fantastiques. Pour Warren Buffet, un investisseur américain, “même avec un produit mauvais ou des dirigeants ineptes, aucun journal en situation de monopole dans sa ville ne pouvait éviter des profits débordants.”4

    Cette rente a duré jusqu’au milieu des années 2000. Avec internet, les petites annonces et les services associés se sont fait la belle. Craigslist, eBay ou Le Bon Coin sont mille fois plus efficaces qu’un journal pour revendre ses bibelots, tout comme Meetic ou Tinder le sont pour les rencontres. Puis vint la crise de 2008, qui a accéléré le passage des annonceurs en ligne. Or sur le web, le marché de la publicité est contrôlé par Google et Facebook, pas par les médias.

    En une dizaine d’années, entre 2005 et 2015, quasiment tous les médias ont subit des crises d’identités, des restructurations, voire des faillites comme celle de la Comareg (ParuVendu) en 2011 ou celle de France-Soir en 2012. Ces crises multiples ne sont pas directement dues à l’attentisme des entreprises - elles avaient toutes, après tout, un site internet. Ces sites auraient pu être mieux fait mais le problème était plus profond.

    La plupart des médias ont vu le web comme un espace où ils pouvaient calquer leur activité initiale. Ce fut fatal pour les journaux et les magazines qui virent dans les “pages” web une nouvelle version des “pages” en papier. Sans parler de la présentation du contenu, la numérisation a modifié l’essence même des métiers pratiqués par les médias.

    Les petites annonces ne doivent plus être rassemblées au même endroit sous une même marque mais au contraire divisées en segments correspondants à une communauté d’acheteurs et de vendeurs. La prime est à la spécialisation, y compris pour les contenus qui accompagnent les annonces. Caradisiac par exemple liste 28 personnes dans sa rédaction - à peu près autant que chez Auto Plus.

    Plus épineux est le lien entre information et publicité. Les annonceurs recherchent souvent les plus grandes audiences possibles. Or pour attirer de grandes audiences, rien ne vaut le spectaculaire, tant pis si l’information n’est pas vraie. Le glissement de l’information vers le divertissement a commencé en télévision avec l’arrivée du câble et du satellite dans les années 1980, quand les chaînes spécialisées ont commencé à empiéter sur le marché des chaînes généralistes.

    Sur le web, le phénomène a pris de l’ampleur, entraînant toutes les rédactions dans une course effrénée aux pages vues. La confusion est telle qu’il n’est pas rare de trouver au pied d’un article dénonçant les “fake news” écrit par un journaliste des liens vers des articles bidons chez Outbrain ou Taboola, deux sociétés spécialisées dans la génération de pages vues et la vente de publicité.5
    Les autruches, les cargo cultes et les autres

    Ensemble, les différents éléments constitutifs des médias n’avaient aucune chance de survivre sur le web. Pour autant, les groupes de presse auraient pu séparer leurs activités et adapter le modèle d’affaire de chacune d’entre elles. Certains l’ont fait, mais ils sont peu nombreux.

    La plupart ont fait l’autruche. En cela, ils ont été aidés par leurs employés, à commencer par les journalistes qui ont fait de l’ignorance de l’économie de leurs entreprise un signe de fierté (ils appellent la séparation entre l’éditorial et le reste la “muraille de Chine”). Le premier cours que j’ai donné dans une école de journalisme en 2007 à Paris, dans une école se présentant comme la meilleure du lot, portait sur les modèles d’affaires de la presse en ligne. Au bout de deux heures, la moitié des étudiants avait quitté la salle. Non pas, comme c’était sans doute le cas, parce que mon cours était mauvais, mais parce qu’ils trouvaient intolérable qu’on puissent leur expliquer que le journalisme pouvait avoir un lien avec l’argent.

    Dans ces conditions (qui ont un peu changé depuis mais pas trop), difficile de modifier quoi que ce soit en profondeur. Par ailleurs, en conservant à l’écart les équipes web, les médias ont créé un gouffre durable entre les journalistes papiers et ceux du web, moins bien payés, méprisés par leurs collègues et souvent hors des rédactions. Vu sous cet angle, le web était un repoussoir ; on comprend mieux pourquoi les rédactions ont freinés des quatre fers la transition numérique de leurs entreprises.

    Plus grave que les autruches sont les entreprises qui traitent le web comme un cargo culte.6 Pendant la seconde guerre mondiale, l’armée américaine a installé des bases dans certaines îles du Pacifique et fourni les habitants en nourriture et autres objets. En 1945, ces bases ont été abandonnées mais les Mélanésiens s’étaient habitués à être nourris et habillés par l’armée US. Ils ont cherché à faire revenir ces livraisons en construisant des pistes d’atterrissage, des avions et des tours de contrôle en bambou - en vain. Cela nous semble évident que la piste d’atterissage ne cause pas la livraison mais, vu de l’île, ce n’est pas une hypothèse absurde.

    En voyant des sociétés créées par des ados ou des jeunes adultes brasser des milliards à partir de rien, de nombreux dirigeants ont réagit comme les Mélanésiens. Plutôt que de chercher la cause de ces succès, ils ont voulu imiter.

    En juillet 2005, News Corp, alors l’un des plus gros conglomérats média du monde, achète MySpace, un réseau social, pour 580 millions de dollars. Six ans plus tard, le site est revendu pour un seizième de la somme.7 En Allemagne, le groupe Holtzbrinck a payé 85 millions d’euros en 2007 pour studiVZ, un réseau social aujourd’hui disparu.8 L’erreur de News Corp a été de traiter MySpace comme un journal disposant d’une audience captive. Le groupe de Murdoch a dégradé le site au maximum pour honorer un accord de publicité passé avec Google, poussant tous les utilisateurs dans les bras de Facebook. Quant à Holtzbrinck, ils n’ont pas compris que les effets de réseaux allaient favoriser Facebook sur le long terme.

    Au delà des réseaux sociaux et de ces deux naufrages, les médias ont regardé chaque nouveauté comme un Graal qui allait leur permettre de remonter la pente. Faites une requête sur la phrase “va-t-il sauver la presse” dans votre moteur de recherche favori pour vous en convaincre. On trouve, pêle-mèle, “Le Kindle va-t-il sauver la presse” (2009)9, “L’iPad va-t-il sauver la presse” (2010)10, “Snapchat va-t-il sauver la presse”11 ou encore, en 2017, “Le Bitcoin va-t-il sauver la presse ?”12 La liste est loin d’être exhaustive. Il y a eu la mode des blogs, celle de la personnalisation, celle des coupons,13 celle du big data, celle de la video, Instant Articles, les chatbots… La dernière tendance est au machine learning qui, on s’en doute, ne sauvera pas la presse.

    Rien ne sauvera la presse puisque, comme je l’ai dit plus haut, le concept de “la presse” sur internet est non seulement obsolète, il est contradictoire. Cependant, alors que les conférences professionnelles débattaient des stratégies à adopter pour mener cette mission impossible, certains groupes comprirent ce qui était en train de se passer et ont prirent les devants.

    Le groupe norvégien Schibsted, par exemple, a lancé son propre fournisseur d’accès à internet, Schibsted Nett, au début des années 1990, sur le modèle d’America On Line (AOL). En 1996, il l’a revendu à un concurrent pour se concentrer sur la fourniture de contenu, en créant un portail,14 avant d’investir dans des sites spécialisés dans les petites annonces.15 Dès l’arrivée du web en Scandinavie, Schibsted a compris que ce canal deviendrait incontournable et a tout mis en œuvre pour y conserver sa position de pilier de l’information et de la publicité. L’entreprise a investi considérablement et ne s’est pas laissée échauder par l’éclatement de la bulle du Nasdaq en 2001. Aujourd’hui, le groupe est leader des petites annonces dans 18 pays et s’est débarrassé de ses journaux partout sauf en Norvège et en Suède, où il continue à investir.16

    En Allemagne, le groupe Axel Springer, déjà numéro un des journaux dans les années 1990, a suivit le même parcours. Il est désormais organisé en trois pôles distincts : les petites annonces (LaCentrale en France, par exemple), le contenu payant (ses journaux sont tous passés au modèle payant sur abonnement) et la vente de publicité (auféminin en France17).18 Parmi les groupes français, seul Le Figaro a réussi à retrouver sur le web un équilibre entre la production de contenu, la publicité et les petites annonces (Figaro Classifieds est leader des petites annonces en France).19

    Pas besoin d’être un mastodonte pour réussir sa transition numérique. En Suède, le journal de la ville de Skellefteå (35 000 habitants) s’est repensé en pilier de la communauté et organise désormais des évènements en plus de son activité purement média. Médiapart ou Valeurs Actuelles sont différents en tout, sauf dans leur modèle d’affaire : les deux montrent que l’on peut vendre du contenu et en dégager un bénéfice si l’acte d’abonnement devient un acte d’adhésion à une vision politique.

    Le seul créneau sur lequel les médias n’ont pas investi sur le web est celui de l’information “pure”, celle qui, détachée de son contenant, sert de matière première aux analystes ou aux journalistes. Aucun média ne s’est transformé, passant d’un fournisseur d’articles à un fournisseur de données.20 Les spécialistes du secteur comme Thomson (aujourd’hui ThomsonReuters), The Economist Intelligence Unit ou Bloomberg existaient avant internet et n’ont pas été déstabilisé par les évolutions des deux dernières décennies. Il y avait pourtant des places à prendre, comme le montre l’histoire d’Opta Sports. Créé en 2001 (un an après que L’Equipe a ouvert son site web), Opta s’est donné pour mission de collecter toutes les données sur toutes les rencontres, dans tous les sports et en direct. Alors que L’Equipe possédait de vastes bases de données sur le même sujet, c’est Opta qui a raflé le marché. Si vous lisez des résultats sportifs dans un journal aujourd’hui, il y a de fortes chances qu’ils aient été vendu par Opta au journal que vous avez entre les mains (y compris si vous lisez L’Equipe).
    Une seule solution, la litigation

    La plupart des médias ne savent toujours pas s’ils sont là pour produire de l’information, vendre de la publicité à des annonceurs ou si leur mission se trouve ailleurs.

    Ils se retrouvent pourtant tous sur une stratégie depuis une vingtaine d’années, celle des poursuites judiciaires contre les nouveaux entrants. Les premiers à en faire les frais furent les sociétés de l’audiovisuel public. En Allemagne, les médias privés annoncent depuis presque vingt ans que la présence de la télévision publique sur internet met leur existence en danger.21 Ce n’est évidemment pas vrai, puisque la mission d’information de la télévision publique n’a pas grand chose à voir avec les métiers d’Axel Springer. Mais ces procès permettent aux médias privés d’afficher leur pouvoir.

    Les médias s’en prennent plus souvent à Google, accusé en général d’enfreindre les lois sur la propriété intellectuelle. Plusieurs éditeurs français ont lancé un procès en 2006 contre Google Books,22 en même temps que plusieurs titres de presse belges attaquaient Google News.23 Des médias allemands attaquent à leur tour en 2012.24

    L’histoire espagnole est la plus instructive. A la fin des années 2000, plusieurs éditeurs espagnols se liguent contre Google News. Une loi est votée, qui leur permet de réclamer à Google des royalties sur les liens affichés. Après un passage en justice, où Google perd, le moteur de recherche décide de supprimer Google News en Espagne. Cette fois-ci, les éditeurs dénoncent une grave menace pour la démocratie et demandent au gouvernement de faire revenir Google News !25 (Avertis de cette histoire, les médias allemands ont renoncé aux royalties que leur aurait permis d’obtenir la nouvelle loi sur le copyright votée en 2013.26)

    Google, suivi par Facebook, a réussi à monopoliser l’attention des Européens, que détenaient auparavant les médias, et, grâce aux données personnelles dont ils disposent, génèrent des milliards en revendant cette attention aux annonceurs. Pour ces GAFA,27 les médias sont des fournisseurs de contenus parmi une infinité d’autres. Ils sont aussi des empêcheurs de tourner en rond. Journalistes et patrons de presse ont l’oreille des politiques, via les jeux de pouvoir nationaux ou simplement parce qu’ils ont été à l’université ensemble.

    Face à ce problème, Google (suivi encore une fois de Facebook) a vite trouvé la parade. Chacune des procédures judiciaires que j’ai évoqué s’est terminée par la création d’un fonds mis à disposition des médias. Google finance ainsi certains projets du Syndicat national de l’édition. Il a créé en France le “Fonds pour l’Innovation Numérique de la Presse”, suivi au niveau Européen de la “Digital News Initiative”. Dans ce jeu de dupes, Google se présente comme le partenaire des médias et met en scène une relation d’égal à égal alors qu’il ne s’agit que de les diviser (chaque média doit candidater individuellement pour obtenir un subside de Google) et d’acheter leur complaisance.28 Les GAFA organisent ou financent (en tout ou en partie) les conférences professionelles des médias en Europe, comme le Global Editors Network Summit,29 le Newsgeist et le JournalismFest.
    La presse est sauvée !

    A l’exception de ceux qui ont suivi une véritable stratégie de long terme sur le web, les médias sont passé, en deux décennies, d’un rôle de monopoliste de l’attention et de la publicité à celui de fournisseurs de contenu vivants des largesses des GAFA.

    La dégringolade des médias va sans doute s’arrêter là. Je ne pense pas que “la presse” va disparaître car internet a, lui aussi, beaucoup changé.

    La mécanique des investisseurs web, qui financent à fonds perdu un champion jusqu’à ce qu’il soit en position de monopole et puisse augmenter ses marges, comme ils l’ont fait avec Google et Facebook (puis avec Uber, Delivery Hero etc.), a conduit au duopole actuel (Google/Facebook) sur le marché de l’attention et de la publicité. Alors qu’on pouvait, dans les années 2000, toucher une audience parce que son contenu était de meilleure qualité que celui des concurrents, on atteint aujourd’hui son audience en payant l’un des deux gardiens de l’attention. Impossible pour un nouvel entrant de se faire une place sans apport massif en capital. On est revenu à la situation qui prévalait avant internet.

    De l’autre côté, la neutralité du net n’existe plus. Les fournisseurs d’accès peuvent choisir ce que leurs clients consomment, ne serait-ce que grâce à la vente liée et au zero rating.30 SFR a besoin de médias (Libération, L’Express etc.) pour son offre SFR Play, Orange a besoin de Deezer, dans lequel il a largement investi,31 pour ses forfaits mobiles et Comcast, le plus gros fournisseur d’accès américain, a acheté NBCUniversal et Dreamworks pour les mêmes raisons.

    Et puis, les médias sont indispensables au système politique. Pas tant pour leur capacité à toucher une audience - Macron a quasiment autant de followers sur Facebook que Le Monde ou Le Figaro - mais dans leur rôle d’adversaire et de commentateur. Sans “les médias”, une bonne partie de la classe politique n’aurait plus de sujet sur lequel s’indigner et les autres n’auraient plus personne pour les écouter.

    A quelques exceptions près (France-Soir), les grands noms de la presse continueront à exister. Libération a sans doute de meilleures chances de survie au sein de SFR que Buzzfeed, par exemple. Même si la start-up américaine a tout compris du web des années 2000 et 2010, le web des années 2020 appartient aux fournisseurs d’accès, pas aux innovateurs.

  • Les plus riches ont accaparé 82% de la richesse mondiale créée en 2017 - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2018/01/22/plus-riches-ont-accapare-82-richesse-mondiale-creee-2017


    La #croissance, pour leur gueule et pour continuer à niquer l’environnement. La #rigueur pour nous, pour transférer les ressources de tous pour gaver quelques uns !

    Une étude publiée lundi par Oxfam montre que 50% de la population mondiale n’a pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l’an dernier, alors que le 1% le plus riche en a empoché 82%