person:washington post

  • Rappel : ce que raconte Trump sur l’affaire Khashoggi, c’est très basiquement la position que Netanyahou lui a dit d’adopter. Par exemple au début du mois’ tout cela était déjà exprimé clairement : Affaire Khashoggi : Netanyahou demande aux USA de maintenir les liens avec ben Salmane (média US)
    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/187669-181101-le-prince-saoudien-aurait-decrit-kashoggi-comme-un-dangereux-i

    Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé à des responsables américains de maintenir les liens avec le prince héritier d’Arabie saoudite malgré le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, a rapporté jeudi le Washington Post.

  • En Nouvelle-Zélande, fournissez vos mots de passe aux douaniers ou payez une amende
    https://www.nextinpact.com/news/107120-en-nouvelle-zelande-fournissez-vos-mots-passe-aux-douaniers-ou-pa

    Si une personne refuse « sans raison valable » de se conformer à cette exigence, elle risquera jusqu’à 5 000 dollars néo-zélandais d’amende, soit tout de même plus de 2 800 euros.

    Mieux encore, le refus de fournir « ces informations d’accès » pourra à lui seul justifier des investigations plus approfondies. Le matériel pourra dans ce cadre être copié, analysé, évalué. Une véritable mise à nu numérique.

    Le Washington Post rappelle que les douaniers avaient déjà la possibilité de saisir du matériel, mais cette loi de 2018 a considérablement augmenté leurs pouvoirs d’investigation. « Il est peu probable que les voyageurs remarquent une grande différence aux frontières, les dispositions existantes étant reconfirmées ou clarifiées » s’est empressée de tempérer le service des douanes dans un communiqué.
    « Une grave ingérence dans la vie privée »

    Pour le NZ Council for Civil Liberties (Conseil néo-zélandais des libertés civiles), néanmoins, « les smartphones contiennent une grande quantité d’informations privées extrêmement sensibles, notamment des courriers électroniques, des lettres, des dossiers médicaux, des photos personnelles, voire très personnelles. Permettre à la douane de revendiquer le droit d’examiner et capturer ces informations est une grave ingérence dans la vie privée » commente Thomas Beagle, son président.

    Cette sentinelle des libertés et des droits fondamentaux remarque à juste titre que si les douaniers doivent justifier d’un motif raisonnable, ils n’ont pas à le détailler avant la saisie et l’analyse de l’appareil. « Cette loi donne en réalité aux agents le pouvoir de saisir et forcer le déverrouillage des smartphones sans justification ni appel - et c’est exactement ce que cette administration a toujours souhaité ».

    #Vie_privée #Société_surveillance

  • Le chiffrement tracasse Mark Zuckerberg parce qu’il « rend plus difficile la lutte contre la désinformation »
    https://www.numerama.com/tech/416606-le-chiffrement-tracasse-mark-zuckerberg-parce-quil-rend-plus-diffic

    Dans une publication sur Facebook, Mark Zuckerberg a donné le sentiment de remettre en cause un chiffrement fort, à cause de la désinformation et de la haine sur Internet. Mais le patron du réseau social n’a pas précisé sa pensée. Les jours sont-ils comptés pour la confidentialité des communications passant sur Facebook et WhatsApp ? Depuis le 7 septembre, la question se pose : le fondateur et patron du réseau social, Mark Zuckerberg, a publié un message dans lequel il semble remettre en cause le (...)

    #Facebook #Messenger #cryptage #anti-terrorisme #web #surveillance #manipulation

    • Les rumeurs et les désinformations semblent particulièrement avoir trouvé un terreau particulièrement fertile sur WhatsApp, avec des conséquences parfois très graves. En juillet, les habitants d’une commune rurale en Inde ont entendu parler de kidnappeurs d’enfants sur WhatsApp. L’affaire s’est terminée par le tabassage à mort de cinq étrangers, rapporte ainsi BuzzFeed.

      Le Washington Post, qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en juillet (« la combinaison d’une base d’utilisateurs inexpérimentés et analphabètes du numérique, associée au cryptage de WhatsApp, s’est avérée toxique, entraînant la peur, l’incompréhension et, dans certains cas, la violence »), a récemment remis le couvert, en pointant du doigt cette fois le phénomène Momo Challenge et ses dérives.

      Les rumeurs et les défis absurdes n’ont jamais eu besoin d’être chiffrées pour être mortelles. Ces faits divers doivent-ils vraiment être considérés comme un phénomène de masse ? La désinformation de masse pratiquée par les officines de sécurité américaine, prouvée, documentée, de notoriété publique n’a-t-elle pas fait plus de morts et de misère que toutes les rumeurs et tous les prédicateurs numériques ?

    • . . . .
      Le Guardian se plaint que « comme l’enquête s’est élargie et a dominé l’agenda des infos au cours de l’année dernière, les vrais problèmes de la vie des gens risques d’être noyés par la couverture obsessionnelle de l’enquête sur la Russie par la télévision câblée » – comme si la propre couverture du Guardian n’avait pas été aussi obsessionnelle que tout ce que CNN a pu inventer.

      Le Washington Post, qui n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de dépeindre Poutine comme un Lord Voldemort (NdT : Sorcier dans la Saga Harry Potter) réel, dit maintenant que le conseiller spécial Robert Mueller « doit relever un défi particulier pour maintenir la confiance des citoyens » alors que son enquête entre dans sa deuxième année – bien qu’il maintienne que le problème ne soit pas l’enquête elle-même, mais « les attaques régulières auxquelles il est confronté de la part du président Trump, qui a décrié la enquête comme une “chasse aux sorcières” ».

      Et puis il y a le New York Times, qui a consacré cette semaine un article de 3 600 mots en première page pour expliquer pourquoi le FBI n’avait pas d’autre choix que de lancer une investigation sur les liens russes présumés de Trump et comment, le cas échéant, l’enquête n’avait pas été pas assez agressive. Comme le dit l’article, « des auditions d’ une douzaine de représentants actuels et anciens du gouvernement et un examen des documents montrent que le FBI a été encore plus circonspect dans cette affaire qu’on ne le croyait ».

      . . . .

  • Sommet Trump-Kim : l’embarrassante note d’hôtel du dictateur nord-coréen - Capital.fr
    https://www.capital.fr/economie-politique/sommet-de-singapour-lembarrassante-note-dhotel-de-kim-jong-un-1291107

    Une nuit a été réservée par le dirigeant nord-coréen et son équipe dans une suite du très luxueux Fullerton à Singapour, avec grand piano, véranda et colonnes doriennes, pour la modique somme de 6.000 dollars (5.145 euros). Mais le régime explique qu’il ne paiera pas cette note, mettant Washington dans un embarras qui est davantage diplomatique que financier.

    Le Washington Post explique que les Etats-Unis ne pourraient pas payer sans violer les sanctions internationales qui visent la Corée du Nord. Ainsi, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers à Washington estime qu’il faudrait suspendre « temporairement l’applicabilité des #sanctions » via une #dérogation. Ce qui ne serait pas du goût de l’opinion américaine, a fortiori des conservateurs ou des isolationnistes qui ont pu soutenir Trump.

    Reste une solution : que ce soit Singapour qui paye pour accueillir le dirigeant nord-coréen. L’hôte règlerait ainsi une partie des frais. Le ministre singapourien de la Défense l’a suggéré, samedi, sans divulguer le montant exact qui pourrait être pris en charge. « C’est un coût que nous sommes prêts à payer pour jouer un petit rôle dans cette réunion historique » a-t-il assuré.

  • Le Washington Post promeut scandaleusement une liste noire maccarthyste fournie par un nouveau groupe obscur, par Glenn Greenwald ( The Intercept )

    http://www.les-crises.fr/le-washington-post-promeut-scandaleusement-une-liste-noire-maccarthyste-f

    Le Washington Post de jeudi dernier a fait la promotion des revendications d’une nouvelle organisation obscure qui salit des dizaines de sites d’actualités américains qui critiquent la politique étrangère des États-Unis comme étant des « colporteurs de la propagande russe ». L’article du journaliste Craig Timberg – intitulé “Les experts affirment que la propagande russe aide la diffusion des “nouvelles fausses” pendant l’élection” – cite un rapport d’un site internet anonyme appelé PropOrNot, qui affirme que des millions d’américains ont été trompés cette année par une énorme “campagne de désinformation” russe.

    Selon ce groupe, la liste des sites propageant la désinformation russe inclue WikiLeaks et le “Drudge Report”, ainsi que les sites internet plutôt de gauche qui ont critiqué Clinton comme par exemple “Truthout”, “Black agenda report”, “Truthdig” et “Naked capitalism”, mais également les publications libertariennes comme “Antiwar.com” et le “Ron Paul Institute”.

    Un des exemples les plus flagrants est l’inclusion de Naked Capitalism, le site de gauche le plus respecté dirigé par le critique de Wall Street Yves Smith. Ce site a été nommé par le Times Magazine un des 25 meilleurs blogs sur la finance en 2011 et par Wired Magazine comme un site essentiel à suivre sur la finance, et Smith a été présenté en tant qu’invité dans des émissions comme le PBS show de Bill Moyers. Et ce groupe de lâches anonymes, artistes en diffamation, sont promus par le Washington Post, et les a mis sur la liste noire de la désinformation russe.

    Ce que le Post oublie de mentionner dans son rapport est que Watts, un de spécialistes sur lesquels il s’appuie pour ses affirmations, a travaillé avant comme agent spécial pour la Joint Terrorism Task Force (équipe renforcée antiterroriste), et comme officier exécutif de la Military Academy’s Combating Terrorism Center (Académie militaire et Centre de combat anti-terorristes) des USA. Comme Ingram de Fortune écrivit sur le groupe, c’est un “think tank conservateur financé et animé par les partisans de la Guerre froide entre la Russie et les États-Unis.”

    PropOrNot n’est en aucune façon un observateur neutre. Il appelle activement le Congrès et la Maison-Blanche à travailler avec “nos alliés européens pour déconnecté la Russie du système de transaction financier SWIFT, à effet immédiat et pour une année entière, comme réponse appropriée à la manipulation des élections par les Russes.”

    En d’autres termes, ce groupe de lâches qui black-liste – experts potentiels dans les pages du Washington Post- milite activement pour les gouvernements occidentaux et poussent à prendre des mesures punitives contre le gouvernement russe, et parle et conspue depuis une structure extrêmement idéologique que le Post cache à ses lecteurs.

  • Les jeux vidéo deviennent de plus en plus addictifs. Et voilà ce qui se passe quand les enfants ne parviennent plus à décrocher
    https://www.crashdebug.fr/informatik/94-20mn-par-jour-a-dit-le-docteur/12822-les-jeux-video-deviennent-de-plus-en-plus-addictifs-et-voila-ce-qui

    Plus performants, plus immersifs, plus compétitifs, les jeux-vidéos auxquels jouent nos enfants sont de plus en plus addictifs. Les jeux en ligne présentent le plus de risques.

    Atlantico : Le Washington Post publiait récemment le portrait d’un jeune joueur tombé dans l’addiction aux jeux vidéo. Née d’une forte solitude et d’une certaine forme d’exclusion, cette addiction offrait un certain refuge à l’enfant mais engendrait des comportements violents. L’analyse selon laquelle les avancées en matière de jeux vidéo permettent de créer des produits toujours plus addictifs vous semble-t-elle pertinente ?

    Michael Stora : Il faut, à mon sens, être précis. Cela sous-entend différencier les jeux addictifs des jeux addictogènes. L’objectif poursuivi par un bon jeu, c’est (...)

    #En_vedette #20mn_par_jour_a_dit_le_docteur #Actualités_Informatique

  • Edward Snowden, la grâce présidentielle et le débat sur le statut de « traître »

    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/09/20/edward-snowden-la-grace-presidentielle-et-le-debat-sur-le-statut-de-traitre_

    Le Washington Post a été, comme il l’a lui-même annoncé, « à la pointe » de ce scoop en 2013. Sa rédaction a eu accès, avec The Guardian et, plus tard, The Intercept, aux documents de Snowden. Cela lui a valu un prix Pulitzer, partagé avec le Guardian, pour « service d’intérêt public » en 2014.

    Dans le débat relancé sur le rôle et le futur de M. Snowden, ces publications, ainsi que le New York Times et bien d’autres, ont demandé la grâce présidentielle pour permettre à Edward Snowden de revenir aux Etats-Unis. Sauf le Washington Post, ou plus précisément son comité éditorial qui, dans un texte publié le 17 septembre, demande qu’il soit poursuivi. Qu’un journal jette ainsi sa propre source en pâture, publiquement, peut sembler contradictoire, voire aberrant.

    « Pas de pardon pour Snowden. » Le titre de l’éditorial ne souffre d’aucune ambiguïté. Constatant qu’il n’y a aucune possibilité de concessions entre M. Snowden, pour qu’il « accepte une mesure de responsabilité criminelle pour ses excès », et le gouvernement fédéral, pour qu’il « considère une certaine clémence au vu de ses contributions », ses auteurs optent pour le statu quo : « Un pardon absolu ne serait pas équilibré. »

    Edward Snowden, qui ne mérite pas le statut de « lanceur d’alerte » puisqu’il est entre guillemets, « a violé la loi » en « copiant 1,5 million de documents classés secret » (le chiffre est disputé par ses avocats et la communauté du renseignement). Certaines informations contenues dans les documents ont mis en danger « des opérations de renseignements internationales défendables » et des programmes de surveillance, comme Prism, « clairement légaux et ne représentant pas une menace claire de la vie privée ».

    Comme beaucoup de médias, mais avec un peu plus de férocité, Glenn Greenwald a démonté, dans The Intercept, les arguments et critiqué l’attitude « lâche » et l’hypocrisie des éditorialistes washingtoniens :

    « Ce qu’ils ont omis de préciser, c’est que ce n’était pas Edward Snowden, mais leurs propres rédacteurs en chef qui ont décidé de révéler l’existence de ces programmes (…) Snowden lui-même n’a eu aucun rôle dans la décision d’exposer tel ou tel programme, à part fournir les documents aux journaux. Il ne se sentait pas capable de faire de tels choix journalistiques. »

    « Ils devraient au moins avoir le courage d’admettre que c’est le Washington Post – et pas Edward Snowden – qui a pris la décision éditoriale et institutionnelle de rendre publics ces programmes » qualifiés de « clairement légaux », comme Prism, écrit encore M. Greenwald. La logique voudrait qu’au lieu d’accabler M. Snowden, ils présentent leurs excuses à leurs lecteurs et rendent leur prix Pulitzer.

  • #jeff_bezos dirigeant d’#amazon
    Le Washington Post veut voir Snowden (sa source) condamné - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-09-19/Le-Washington-Post-veut-voir-Snowden-sa-source-condamne-

    Le Washington Post appelle à condamner sa propre source. Dans un éditorial remarqué outre-Atlantique, le quotidien de Jeff Bezos, qui avait publié en 2013 plusieurs documents fournis par le lanceur d’alerte et reçu un prix Pulitzer pour son travail sur ce sujet, appelle à ne pas pardonner à Snowden

    [...]
    Ce n’est pas l’avis du Washington Post. Dans un éditorial publié samedi 17 septembre, intitulé « Pas de pardon pour Edward Snowden », l’équipe d’éditorialistes du quotidien répond « non » à cette « question compliquée ». Si le journal reconnaît que la fuite orchestrée par le lanceur d’alerte a ouvert la voie à une réforme utile des agences de renseignement américaines, il reproche à l’ancien employé de la NSA d’avoir fait fuiter des informations sensibles autour du programme de surveillance PRISM, « causant ainsi des dommages importants à la sécurité nationale des Etats-Unis ». « Il a aussi rendu publics les détails d’opérations internationales de renseignement : la coopération avec les services scandinaves contre la Russie ; l’espionnage de la femme d’un assistant d’Oussama Ben Laden ; et certaines cyber-attaques contre la Chine », écrit le Post.

  • #11_Septembre : à bord d’« Air Force One », Georges W Bush pense... à son chien
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/09/11/a-bord-d-air-force-one-seul-avion-dans-le-ciel-de-l-apres-midi-du-11-septemb

    George W. Bush, qui était arrivé à la Maison Blanche huit mois plus tôt, avait ce jour-là une autre priorité : s’assurer que ses proches allaient bien. Très vite informé que sa femme, Laura, et leurs deux filles ont été mises en sécurité, il insiste : « Et Barney ? » « Votre chien est déjà sur les traces d’Oussama Ben Laden », lui répond Andy Card.

    Le Washington Post rappelle le 11 septembre 2001 de la lieutenante Heather “Lucky” Penney, pilote de chasse, qui décolla de la base d’Andrews à bord d’un F-16, sans aucune munition, avec pour mission d’abattre le vol United Airlines 93. Elle escortera par la suite Air Force One.

    https://www.washingtonpost.com/local/f-16-pilot-was-ready-to-give-her-life-on-sept-11/2015/09/06/7c8cddbc-d8ce-11e0-9dca-a4d231dfde50_story.html?hpid=hp_hp-top-table

  • Et si le #podcast #audio prenait sa revanche sur la #vidéo ?
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/06/15/et-si-le-podcast-audio-prenait-sa-revanche-sur-la-video_1459347

    Après les précurseurs Arte et Télérama, ainsi que Libération à une époque, voici le site Slate qui se lance. Le « média d’analyse et de récit », comme le définit son nouveau directeur de la rédaction, Boris Razon, proposera à partir du 16 juin deux podcasts. Le premier, nommé « Transfert », raconte sur une vingtaine de minutes l’histoire intime d’individus. Les deux premiers numéros, plutôt bien troussés, presque haletants, malgré un habillage sonore assez pauvre, donnent à entendre les voix de Hugo, qui relate son immixtion dans la vie de ses voisins, et Nicolas, qui narre sa découverte d’un lourd secret de famille. Le second format, un talk de cinquante minutes, est consacré au « parenting », dixit Charlotte Pudlowski, la responsable du projet à Slate. C’est-à-dire sur le fait d’être parent (on n’a pas écouté [moi non plus]).

    (…)

    Aux Etats-Unis, le marché du podcast est en pleine effervescence. Certains comparent le mouvement actuel au développement des blogs en 2004. Là-bas, plusieurs jeunes acteurs ont l’ambition de créer le Netflix du son, comme Gimlet Media. Le Washington Post et le New York Times ont constitué des équipes dédiées. Tous ont été encouragés par l’énorme succès du feuilleton d’investigation audio « Serial » (une coproduction WBEZ et This American Life), dont la première saison, qui revenait sur une affaire criminelle à Baltimore en 1999, a été diffusée fin 2014. Téléchargée plus de 5 millions de fois en quelques semaines, elle a démontré que la narration sonore était un format puissant, capable de créer une habitude de consommation auprès d’un large public. Le graal en matière de publicité.

    Naissante, l’industrie des podcasts n’a pas encore trouvé son modèle économique. Elle hésite entre le gratuit financé par la publicité, le modèle payant à l’acte et à l’abonnement.

    Comment les podcasts vont envahir le monde, par Charlotte Pudlowski
    https://www.slate.fr/story/119543/comment-podcasts-envahir-monde

  • Hillary et l’hypothèse de la révolte du FBI
    http://www.dedefensa.org/article/hillary-et-lhypothese-de-la-revolte-du-fbi

    Hillary et l’hypothèse de la révolte du FBI

    Il y a, autour des élections US, plusieurs thèmes de polémique furieuse, parcourus de folles rumeurs. L’un de ces thèmes, c’est la possible inculpation de Hillary Clinton dans ce qu’on nomme l’emailgate. Le Washington Post a révélé que 147 officiers du FBI travaillaient sur le dossier, ce qui en fait effectivement une affaire colossale par le volume mais indique également le sérieux de l’enquête du point de vue du FBI. Du fait du volume énorme de correspondance électronique à examiner, – entre 30.000 et 50.000 messages selon les estimations, — une des meilleures façons d’enterrer l’affaire aurait été évidemment d’y affecter une équipe plus réduite : 14 officiers au lieu de 147 travaillant sur ce dépouillement mettraient au minimum minimorum dix fois plus de temps (...)

  • Jamal Kashoggi, célèbre journaliste saoudien, réputé proche des services, nous livre sa brillante recette pour éviter la défaite saoudienne en Syrie. On peut se demander en quelle mesure tout cela correspond aux pensées en haut lieu. En tout cas, vous allez voir, c’est très simple et sans danger.
    http://www.middleeasteye.net/columns/east-syria-vs-west-syria-914556837
    C’est plutôt la solution B évoquée ici, avec un petit supplément de A mineure : http://seenthis.net/messages/457855#message458439
    D’abord petit rappel de l’objectif, combattre l’Iran :

    Saudi Arabia’s motive is to prevent Iranian hegemony in Syria – an objective which it will not back down on. It wishes to break the stalemate that has gripped Syria after five years of bloodshed.

    Pour cela commencer à convaincre les Américains d’accepter la proposition des « boots on the ground » contre Da’ich à la prochaine réunion de Bruxelles. Le but est bien sûr de les entraîner dans l’aventure. S’il y a des réticences, on s’avance un peu sur le terrain avec les Turcs - surtout les Turcs ! - de manière à ce que la « communauté internationale » se sente menacée du risque d’une plus grande « catastrophe internationale ». En clair on fait monter la tension avec la Russie et on menace d’un affrontement direct qui impliquerait l’OTAN. Oui, d’un truc genre guerre mondiale, quoi.

    Riyadh would also be re-directing the attention of the international community to the Syrian crisis. When officials in Brussels or Washington see that a range of international forces that are hostile to each other gathering in a small spot in earth, they will surely think of beginning to act before it blows into a wider international catastrophe.

    En passant, on en profite pour filer des missiles sol-air à nos gentils rebelles (A mineure : option afghane-Stinger). Grâce à ça les Turcs pourront faire leur « buffer zone » au nord de la Syrie (A option Benghazi). Oui, oui, comme ça.

    Riyadh and Ankara should not miss the opportunity to support their trusted rebels as they advance, providing them with surface to air missiles. Turkey would then implement the buffer zone that it had long called for.

    Du coup, nos rebelles, appuyés par la coalition, pourront attaquer Da’ich - puisque c’est ce dont ils rêvent - et libérer les territoires de l’est (solution B). Et nous revoilà, avec le compère Erdogan, redevenus les facteurs principaux de l’équation syrienne. Car à ce moment-là on tiendra tout l’est. On en profitera alors pour faire la reconquête de l’ouest, ou obtenir aux négociations la chute d’Assad. Ou pas d’ailleurs. Une Syrie divisée et détruite peut aussi bien faire l’affaire !

    The world will have on its hand an “eastern Syria” versus a “western Syria” situation, based on sectarian lines. The Assad regime is advancing in Shia villages but faces fierce resistance in Sunni-majority areas. Even if the regime and its allies advance in Aleppo, they would be ruling it with an iron fist, which explains why there is already a mass of civilians fleeing it, as well as from the Latakia countryside. [...]
    Riyadh never stopped advocating a unified Syria, free from Assad and Iran. The Saudi ground operation would put pressure on Russia, which followed a scorched earth strategy ahead of the Geneva peace talks. The Russians would be forced to negotiate with the Saudis and Turks on forming a transitional government for all of Syria without Assad, or leave the country divided and let time heal its wounds.

    Quatre remarques sur ce pensum stratégique assez délirant :
    – d’abord cette convergence étonnante, et maintes fois relevée, entre les objectifs saoudiens et israéliens : ici une Syrie fragmentée selon des lignes confessionnelles et la confrontation avec l’Iran.
    Les néocons (comme dans le WaPo) sont d’ailleurs en ce moment vent debout contre Obama qu’ils exhortent à partir au sol en Syrie pour contrer les Russes.
    – puis le manque absolu de sérieux, entièrement assumé, dans la proposition d’envoi de troupes au sol contre Da’ich, qui ne sert qu’à faire chanter les pays alliés
    – ensuite le caractère tranquillement apocalyptique de l’ensemble
    – enfin, à aucun moment ce brave Kashoggi ne se demande quelles options il resterait si les USA et l’OTAN ne se laissaient pas entraîner.

    • Le Washington Post se fait l’avocat de l’option « buffer zone » à la Benghazi : https://www.washingtonpost.com/opinions/the-era-of-us-abdication-on-syria-must-end/2016/02/09/55226716-ce96-11e5-88cd-753e80cd29ad_story.html?postshare=6671455061

      Operating under a NATO umbrella, the United States could use its naval and air assets in the region to establish a no-fly zone from Aleppo to the Turkish border and make clear that it would prevent the continued bombardment of civilians and refugees by any party, including the Russians. It could use the no-fly zone to keep open the corridor with Turkey and use its assets to resupply the city and internally displaced people in the region with humanitarian assistance.

      En parcourant la fiche wikipedia des deux auteurs, M. Ignatieff et L. Wiseltier, on découvre que tous d’eux ont été partisans de l’invasion de l’Irak en 2003.

    • @souriyam Et toujours cette question insoluble : comment se fait-il que les médias de notre presse libre se mettent à publier, en même temps et spontanément, des opinions aussi identiques mais émanant de personnalités aussi « différentes » ?

    • Sinon, tout ça revient à nouveau à l’idée présentée chez Brookings l’année dernière : « Déconstruire la Syrie »
      Deconstructing Syria : A new strategy for America’s most hopeless war
      http://www.brookings.edu/blogs/order-from-chaos/posts/2015/06/30-deconstructing-syria-ohanlon

      What to do? Counterintuitively, at this stage, the only realistic path forward may be a plan that in effect deconstructs Syria. A comprehensive, national-level solution is too hard even to specify at this stage, much less effect. Instead, the international community should work to create pockets with more viable security and governance within Syria over time. With initial footholds in place, the strategy could develop further in a type of “ink-spot” campaign that eventually sought to join the various local initiatives into a broader and more integrated effort.

      Critiqué ici :
      http://seenthis.net/messages/397495

    • @nidal : merci pour le rappel de ce texte de la Brookings que j’ai dû lire (vu l’étoile sur le signalement) mais oublier. Ca fait donc un moment que des Américains s’imaginent une partition comme lot de consolation.
      Quelques éléments qui vont dans votre sens à verser dans le dossier Landis. Je viens de visionner cette vidéo du « Geneva Security Debate » de décembre 2015 où Landis professe la partition et la création d’un #Sunnistan.
      De 29’30 à 32’ il la justifie par le fait que, selon lui, l’armée syrienne ne pourra ni reprendre l’est à Da’ich, ni récupérer l’ensemble du territoire des « rebelles ». Il suggère de laisser la « rébellion » construire un Etat sunnite sur son territoire, déjà nettoyé du point de vue religieux, et de l’y aider. Et ensuite d’espérer que la meilleur gouvernance de ce Sunnistan attire à elle les autres sunnites et mène, in fine, à la réunification. Le tout sur le modèle des deux Allemagnes de la guerre froide.
      De 38’à 42’ : utilisation d’un autre argument. Les Russes et les Iraniens n’ont pas besoin de s’épuiser à reprendre tout le territoire syrien, comme le voudrait Assad. La côte et Damas suffiraient à leurs objectifs stratégiques. Les territoires de Da’ich à l’est ne leur sont pas utiles. Les USA peuvent donc s’arranger avec eux pour tracer de nouvelles frontières. On en déduit que ces territoires reviendraient à l’autre camp international et à la rébellion.
      https://www.youtube.com/watch?v=UWlF_HxEq3U

      PS : je ne maîtrise pas l’arabe, que l’on ne parlait pas à la maison (couple mixte). Ma connaissance s’arrête à moins que les rudiments, acquis en allant en vacances dans la famille, et à l’alphabet. Je suis bien incapable de comprendre un tel débat.

    • Merci @souriyam.

      Et comme toujours, tous ces gens font comme si une sorte de « réalité de la guerre » s’imposait finalement à eux, comme si la partition était une conséquence inattendue de la guerre.

      Ils nous ont déjà joué exactement la même partition (et continuent de le faire) pour l’Irak (dont la partition a pourtant été officiellement votée par le Sénat américain en 2007) :
      http://seenthis.net/messages/410133#message410138

      Si l’on fait remarquer que, vu comment ces guerres ont été me menées, on aurait voulu la partition sectaire dès le début (comme but de guerre, donc), on ne s’y serait pas pris autrement, relève de l’hérésie… En revanche, l’idée est omniprésente dans la région et est associée simultanément au rappel de vieux projets sionistes et/ou au principe colonial de « diviser pour mieux régner » (d’où l’intérêt de traiter les arabes de complotistes à tout bout de champ).

  • Etats-Unis : Un vendeur d’armes interdit sa boutique aux musulmans - Slate

    http://www.slate.fr/story/104639/magasin-armes-zone-sans-musulmans

    Le propriétaire d’une boutique d’armes à feu en Floride a mis en ligne une vidéo pour annnoncer que son établissement était interdit aux musulmans, rapporte Newsweek. Dans la vidéo, qui a déjà été vue plus de 100.000 fois, Andy Hallinan explique que sa décision fait suite à la tuerie de Chattanooga, dans le Tennessee, où un Américain musulman, Muhammad Youssef Abdulazeez, a tué cinq militaires.
    « À partir d’aujourd’hui, je déclare Florida Gun Supply comme une zone sans musulmans. Je n’armerai et n’entraînerai pas ceux qui souhaitent faire du mal aux patriotes », explique Hallinan.

    Il annonce aussi que les cours pour obtenir un permis de port d’arme cachée seront gratuits et que le champ de tir sera ouvert gratuitement à tous les « patriotes ». Son petit discours de cinq minutes se fait avec un drapeau confédéré en toile de fond, un symbole raciste qui vient d’être retiré du capitole de Caroline du Sud après la tuerie de Charleston.
    « Nous sommes en guerre, patriotes, mais pas seulement contre l’extrémisme islamiste. Nous sommes aussi en guerre contre le politiquement correct extrême qui menace nos vies. »
    Le Washington Post rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un propriétaire de magasin d’armes déclare que son établissement est une « zone sans musulmans » (« Muslim free zone »). La même expression avait été utilisée par Jan Morgan, qui gère une champ de tir dans l’Arkansas. Comme son établissement est un club privé, sa politique n’est apparemment pas en violation de la loi.
    Le Council on American-Islamic relations (CAIR), une association de défense des droits des musulmans, a demandé que le ministère de la Justice enquête sur le magasin de Floride. Pour Ibrahim Hooper, le porte-parole de cette organisation, les déclarations de ce vendeur d’armes rappellent les panneaux « réservé aux blancs » (whites only) du temps de la ségrégation.

  • En Afrique de l’Ouest, on peut mourir à cause d’Ebola sans attraper le virus | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/92655/afrique-de-ouest-mourir-ebola-sans-virus

    L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest menace de faire des « victimes collatérales » en affectant la santé de personnes non frappées par le virus. Le Washington Post rapporte en effet que l’épidémie « provoque des perturbations majeures dans les systèmes de santé et qu’il existe de nombreux signes que des femmes enceintes au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée pourraient mourir à cause d’Ebola sans même attraper la maladie ».

    #ebola #santé #épidémie #Afrique

  • Pourquoi l’alcool que vous buvez peut indiquer vos opinions politiques | Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/81849/electeurs-gauche-preferent-vodka-electeurs-droite-whisky

    Le National Media Research, Planning and Placement, qui se présente comme une agence de communication républicaine, a publié une étude sur les marques d’alcools forts et de vins préférées des électeurs de gauche et de droite (démocrates et républicains) aux Etats-Unis.

    Le Washington Post écrit ainsi que les buveurs démocrates préfèrent les alcools clairs et en particulier les vodkas de marque Absolut et Grey Goose, alors que les Républicains sont plutôt amateurs de liqueurs brunes, Jim Beam, Canadian Club et Crown Royal en tête.

    CNN nous apprend que les données sont issues de 50.000 réponses recueillies auprès des électeurs en 2012 et 2013.

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    #alcool
    #vodka
    #vin
    #vote
    #sociologie
    #analyse-électorale
    #démocrates
    #distinction-sociale
    #whisky droite ?
    #vodka gauche ?

  • Le Washington Post a demandé à ses lecteurs ce qu’ils avaient changé dans leurs habitudes en ligne depuis les révélations sur les écoutes de la NSA. Et bien ils se protègent mieux (bon ok gros biais dans le panel)

    http://www.washingtonpost.com/blogs/the-switch/wp/2013/11/07/heres-how-people-are-changing-their-internet-habits-to-avoid-nsa-sno

    #nsa #vie_privée #sécurité_informatique #prism

  • Le Washington Post de Jeff Bezos fait le point sur le drame des lingettes
    http://www.washingtonpost.com/local/trafficandcommuting/flushable-personal-wipes-clogging-sewer-systems-utilities-say/2013/09/06/9efac4e6-157a-11e3-a2ec-b47e45e6f8ef_story.html

    Sewer agencies in the Washington area and across the country say the rapidly growing use of pre-moistened “personal” wipes — used most often by potty-training toddlers and people seeking what’s advertised as a more “thorough” cleaning than toilet paper — are clogging pipes and jamming pumps.

    #toilettes

    • Ah ah ah, dans un petit village des Corbières ils ont surdimensionné la station de phyto épuration, car la consommation en eau par rapport au nombre réel d’habitants est insuffisante, (les roseaux sont bien au sec parce qu’il a fallu restreindre l’eau qui manque de plus en plus) mais là n’est pas le problème, bien que ça dénote la responsabilité politique débile de l’écologie béton même au prix de l’inutile (la station étant plus haute que le village, il faut aussi une pompe pour remonter la merde…)
      Bref, le truc marrant c’est qu’au lieu de faire en amont de la pédagogie, de distribuer des produits écologiques gratuitement (toujours moins cher que cette station d’épuration) lessive, PQ etc, ils ont préféré que ce soient les femmes qui deviennent responsables du dysfonctionnement, elles ont été sommées par une lettre de la Mairie de ne pas mettre de serviette hygiénique dans les toilettes… Top la blague sexiste.

      Et maintenant les conseils écolos de touti :
      – Le papier cul est un papier spécial qui se dégrade dans l’eau, évitez les mouchoirs papiers et le sopalin, ou préférez le nettoyage à l’eau.
      – Ne versez pas d’huile dans les toilettes ou l’évier, ça empêche l’oxygénation de l’eau en la recouvrant en surface, mettez la à la poubelle dans une bouteille plastique !

  • Cette fois, Big Brother vous regarde pour de vrai | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/06/07/cette-fois-big-brother-regarde-vrai-243067

    La NSA (National Security Agency), une des principales agences fédérales américaines de renseignements, se permet de fouiller directement dans les #données_privées gérées par Facebook, Google, Microsoft, Yahoo, PalTalk, AOL, Skype, YouTube and Apple (mais bizarrement pas Twitter), afin d’en tirer des informations. C’est ce que révèlent, documents à l’appui, le Guardian et le Washington Post.

    [...]

    Le document de la #NSA affirme que les opérations dans le cadre de #Prism ont ‘le soutien des sociétés de communications aux Etats-Unis’. Il se félicite de l’avantage qu’ont, pour la collecte d’informations numériques, les Etats-Unis, puisque ce pays héberge l’essentiel de l’architecture d’internet...

    #liberté #surveillance

  • Le Washington Post vient d’inventer le truc le plus con de la planète. Et je crois même qu’il n’y a que dans la « presse-confrontée-à-le-Web-qui-bouscule-tout » qu’on peut inventer des conneries pareilles :
    – une page pour les tribunes « de gauche » :
    http://www.washingtonpost.com/opinions/left-leaning
    – une page pour les tribunes « de droite » :
    http://www.washingtonpost.com/opinions/right-leaning

  • Le Washington Post publie un article traitant du gazage à mort d’une femme à Gaza par Joel Greenberg, dont cet article nous indique qu’il a servi dans l’armée israélienne. Évidemment, le papier est sceptique quant à la responsabilité de l’armée israélienne.

    Skeptical ‘Washington Post’ report on teargassing death is written by reporter said to have served in Israeli army
    http://mondoweiss.net/2011/01/skeptical-washington-post-report-on-teargassing-death-is-written-by-repo

    A recent predecessor of [Ethan] Bronner’s, Joel Greenberg, did reserve duty in the Israeli army while he was reporting for the paper, apparently a fact known by the editors but also not considered a conflict of interest.

    Un journaliste qui traite les activités de l’armée israélienne après avoir servi dans cette même armée, évidemment, si ça n’était pas un conflit d’intérêt pour le #New_York_Times, ça ne l’est pas non plus pour le #Washington_Post.

    #Israël #Palestine