person:wayne shorter

  • Dans mes rêves
    Je pars aux sports d’hiver
    En voiture de sport !

    Dans mes rêves
    Mes amis et moi avons affaire
    Avec un propriétaire retors

    Dans les rêves
    Même quand je suis diplomate
    Mes amis me donnent tort

    Dans mes rêves
    Je roule en voiture de sport
    Mais je ne roule pas sur l’or

    Dans mes rêves
    Je sais tout faire
    Je suis très fort

    Catastrophe
    C’est dimanche matin
    Et plus de café !

    Sur le marché
    Une pluie d’automne vient salir
    Les courgettes de fin d’été

    Dimanche matin
    Matinée d’écriture
    Je chasse les Fantômes

    Travaillant désormais
    Sur quatre textes à la fois, immodestement
    Je me fais penser au peintre Arnulf Rainer

    Ich male
    Zehn oder zwanzig
    Bilder zur gleichen Zeit

    Un peu de flottement en fin de matinée
    Je cuisine des rates et je prépare
    Une grande salade de chicons, ça va

    Un peu de flottement en fin de matinée
    Je reçois le mail de Daniel
    En réponse au récit de mon rêve, ça va

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/wayne_shorter.mp3

    Un peu de flottement en fin de matinée
    J’écoute un vieux disque
    De Wayne Shorter (elle détesterait), ça va

    Brigitte Macron
    Entreprend de dépoussiérer
    L’Elysée

    Une artiste dissidente chinoise
    Se sert du Désordre pour organiser
    La fuite d’autres artistes dissidents

    La Sécurité Sociale
    M’écrit pour me dire que j’ai épuisé
    Mon crédit d’arrêts-maladie, je ne suis plus couvert

    L’artiste chinoise dissidente
    Et la Sécurité Sociale disparaissent
    Dans la bonde de la douche, après la sieste

    Pour ce qui est
    De la Sécurité Sociale
    Ce n’est pas dommage

    Promenade au Bois de Vincennes
    Quasi désert juste après une ondée
    Tour du lac des Minimes, le petit tour

    Zoé prend Emile et moi par les bras
    Elle ironise : « là, entre vous deux
    Je ne devrais pas me faire agresser ! »

    Je vais chercher
    Du pain frais
    Pour le goûter !

    Je prépare
    Un crumble
    Aux poires

    Pendant la cuisson
    Attendant que le sèche-linge
    Ait fait son office, j’écris, un peu

    Zoé retourne à ses devoirs
    Emile retourne à sa promenade
    Je retourne à la pile de linge

    Je suis surpris moi-même
    Par l’étrange portée
    De Fantômes . L’ai-je vraiment écrit ?

    Aberanne Salisburry
    Est très ponctuelle, c’est toujours
    À 21H23 qu’elle voudrait fµck me

    Patates douces
    Coriandre
    Fromage de feta

    Et soudain Émile
    Me révèle un incident
    Survenu il y a cinq ans !

    La portée de tout ceci
    La solidarité indéfectible de Zoé
    L’intelligence claire de mes enfants

    La profondeur
    Avec laquelle
    Cela s’insinue en moi

    Un petit quart d’heure
    De Comment je me suis disputé
    N’a pas le pouvoir de me dérider

    J’éteins
    Mais
    Je ne dors pas

    #mon_oiseau_bleu

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/videos/055.htm

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/20170207_apnees_suresnes.mp3

    J-83 : Il y a arriver de bonne heure et trouver une scène sur laquelle Nicolas le technicien de la médiathèque a tout préparé avec soin, il n’y a vraiment plus qu’à brancher nos différents équipements.

    Il y a s’installer, brancher, mettre en route, vérifier et projeter en grand, en très grand même, ce que dans le garage je projetais sur une feuille de format raisin.

    Il y a lutter, pendant quarante-cinq minutes, contre un incident technique, un câble défectueux, mais dans un tel plat de spaghetti de câbles, il n’est pas facile de trouver le segment défaillant.

    Il y a, finalement, trouver le câble coupable, le remplacer et constater que tout rentrer dans l’ordre, mais toute la journée et le soir il y aura en arrière-pensée la possibilité pour que l’incident se produise à nouveau, et au pire moment. Même si je n’ai jamais eu à souffrir vraiment d’un tel incident pendant un spectacle, si, une petite fois à Montbéliard, c’est ce que je déteste par-dessus tout dans la production de spectacle, la possibilité du plantage technique, et justement les plats de spaghetti que dessinent nos assemblages de câble me donnent souvent du souci. Et mais si je sais qu’en pareille situation, comme se plait à me répéter chaque fois Dominique, il y a toujours le recours possible au solo de batterie, à vrai dire étant donné que plus cela va et plus le set de Michele se rapetisse au profit de davantage et davantage d’électronique et de numérique, la pensée n’est pas tellement rassurante, en fait.

    Il y a aller chercher les musiciens sur la grand place de l’Etoile et serrer dans le coffre instruments et équipement, se dire que ce n’est pas tous les jours que l’on transporte à la fois l’arsenal de cymbales de Michele et le violon de Dominique, sans parler, évidemment, de Michele et de Dominique eux-mêmes.

    Il y a les regarder s’installer, et surtout les écouter s’installer, parfois en ces moments de tests et de balance il y a des sonorités produites que l’on ne retrouvera pas pendant les répétitions ou le spectacle.

    Il y a les blagues un peu potaches entre nous, quand messieurs les musiciens seront prêts, quand monsieur le petit projectionniste voudra bien, je crois que l’on peut aller manger, qui chaque fois installent la bonne humeur pour la journée.

    Il y a ce retroussement de manche et rejet de tête en arrière typiques de Dominique qui indique que c’est bon, les réglages sont faits et on va pouvoir travailler.

    Il y a les réponses toujours gentilles et polies de Michele aux techniciens qui pourraient lui annoncer que rien ne marche et Michele avec son accent italien dirait toujours que ce n’est pas grave, il va se débrouiller, en fait quand on creuse un peu on s’aperçoit que Michele est une boule de nerfs. Qu’il est tendu comme un arc.

    Il y a la dernière installation de chacun dans ses protocoles avant de se lancer dans un filage de débourrage. Et là cela devient magique, pour moi en tout cas, c’est comme si ces deux-là, mon grand et mon petit frère bruitaient et sous titraient mes séquences et que ces dernières devenaient ce qu’elles rêvaient depuis toujours d’être.

    Il y a notre sourire de satisfaction après ce filage très réussi : on sait vraiment le faire, eux ont leurs moments de liberté et je suis en train d’emménager les miens. Je crois que l’on peut aller manger.

    Il y a Dominique qui fait ses gammes, ses échauffements à base de Bach.

    Le soir, il y a ce moment en coulisses où Dominique joue un vieux standard de Wayne Shorter que Michele reconnaît, puis il y a Dominique qui nous surprend en jouant fort bien une musique épouvantable, celle de la Liste de Shindler telle qu’il a tendue Anne-Sophie Mutter la jouer.

    Il y a monter sur scène, pendant que le poisson et la musique du prologue tournent.

    Il y a ce moment où ça commence. Piano. Je commence par réduire la couche d’alpha tout en insinuant par-dessous les images du tableau suivant, celui des Croutes dorées et puis il y a jouer avec les hauteurs de notes de Dominique et sa réaction comprenant que c’est quasiment lui qui fait explorer le tableau.

    Il y a cette fascination à découvrir les effets aléatoires sur mes images et la façon dont eux deux interprètent ce hasard et m’aident à le canaliser, j’aime par-dessus tout cette façon dont nous pouvons compter les uns sur les autres, cette façon par laquelle nous sommes présents les uns aux autres.

    Il y a les moments intenses, le passage de la guerre notamment, celui où je suis le plus avec eux, il y a le retrait progressif diminuendo de l’image de la bouche et la façon admirable avec laquelle Michele souligne et accompagne ce diminuendo , il y a les moments pendant lesquels la musique se fait très dense, étouffante et je tombe sur les bonnes images.

    Il y a la dernière ligne droite dans laquelle je rentre trop vite. Trop impatient sans doute.

    Il y a cette réaction magnifique de Dominique et Michele qui ont pigé mon erreur et qui s’adaptent.

    Il y a les applaudissements dans le public (et la petite voix de Sara juste derrière moi).

    Il y a le salut.

    Et il y a le grand éclat de rire en coulisse à cause de mon erreur qui a grandement raccourci le spectacle.

    Il n’y a pas assez de moments de cette sorte dans la vie. Mais un seul de ces moments justifie bien des choses.

    #qui_ca

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_blue_train.mp3

    J-148 : Je me demande si je n’ai pas fini par obtenir la preuve ultime de la malhonnêteté des maisons de disques qui pendant des années nous ont vendu leurs galettes au prix de l’or ou du platine, non pas d’ailleurs que j’avais besoin d’une telle preuve pour savoir cette profession unanimement voleuse.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_good_bait.mp3

    Good bait avec Red Garland

    Le vendredi soir, en sortant du travail, c’est souvent que je vais à la librairie, je m’y achète un livre ou deux, de quoi étancher ma soif de lectures pour le week-end, et bien souvent également, je m’achète un vieux vinyle pour ce plaisir de le faire tourner tout le week-end, en général ce sont des rééditions, de très bonne qualité, de Blue note , des grands classiques de la fin des années 50, début des années 60, parfois ce sont des disques que j’ai enregistrés sur cassette au siècle dernier et que je retrouve avec plaisir, d’autres fois ce sont des disques que je ne connais pas encore, du Wayne Shorter d’avant la rencontre avec Miles et bien avant Weather Report , du Dexter Gordon, tel disque de Herbie Hancock avec un thème à tout casser - Watermelon man - en premier morceau de la première face, et naturellement c’est mon plaisir du samedi matin, je remets un peu d’ordre dans la maison, j’enchaîne les cafés, je bouquine pendant que la galette tourne et retourne.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_countdown.mp3

    Countdown de John Coltrane avec un Cedar Walton un peu dépassé par son soliste

    Depuis quelques temps mon libraire se désespère de ne plus pouvoir me procurer ces galettes, apparemment le catalogue de Harmonia Mundi est indisponible pour des questions judiciaires auxquelles je n’ai pas compris grand-chose, cela fait plusieurs mois que le libraire me dit que cela va revenir, force est de constater que les galettes ne reviennent pas, le bac est vide, littéralement.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_oleo.mp3

    Oleo , John Coltrane au ténor, Ray Draper au tuba qui dépote

    Du coup j’ai jeté un œil nonchalant, et pas très motivé, sur les CD, sauf que les CD, j’ai fait serment de n’en plus acheter qu’à la sortie des concerts notamment aux Instants Chavirés , parce que c’est un excellent moyen de découvrir de nouvelles choses, d’extrapoler dans des directions que l’on a appréciées en concert, sans compter que c’est presque comme de les acheter directement aux musiciens, d’ailleurs c’est que j’ai fait récemment en échangeant avec Axel Dörner et lui achetant deux de ces disques - et c’est littéralement dans les mains de ce trompettiste de génie que j’ai remis les vingt euros pour les deux disques, là on se dit qu’il n’y a pas tromperie, c’est direct du petit producteur au consommateur, si vous me passez l’expression -, un de ces deux disques d’Axel Dörner est une merveille, parmi les plus beaux de ma discothèque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_wabash.mp3

    Wabash , Julian Cannonball Adderley et John Coltrane, Wabash, du nom d’une rue de Chicago où se trouvait un magasin de produits photo ( Central camera ), où j’ai acheté des kilomètres carrés de papier photo le vendeur était un sosie de Cannonball et cela le faisait rire que moi, blanc, je le sache.

    Des CD j’en ai acheté beaucoup, il y a une vingtaine d’années. En mai 1995, à la suite d’un pari idiot, mais à l’enjeu diabolique, avec mon père — mon père s’appelle Guy — j’ai arrêté de fumer. A l’époque je fumais un peu plus d’un paquet par jour. Cela a été une libération. J’avais fini par accepter de jouer et de parier avec mon père un dimanche soir où j’avais perdu deux heures, peut-être même plus, en écumant les rues de Paris pour trouver des cigarettes, j’avais trouvé la chose humiliante, rabaissant, j’avais soif d’émancipation, même si je ne savais pas très bien ce que cela voulait dire, j’ai décidé de jouer, d’accepter de perdre et aussi d’arrêter de fumer. Les débuts ont été pénibles. De cela je me souviens très bien - un ami tromboniste pourrait témoigner d’un séjour cévenol au cours duquel j’étais particulièrement à cran. Ce dont je me souviens aussi, c’est de m’être rendu compte, à l’époque chaque franc comptait, que ne fumant plus, je faisais chaque mois de très substantielles économies, il semble me souvenir qu’alors je gagnais 6500 francs mensuels nets et qu’une moitié de cette somme était mangée par le loyer et qu’à ce compte-là j’avais bien du mal à acheter du papier et des produits photographiques, je fabriquais moi-même les produits, mais films — en rouleau de trente mlètres qu’il fallait emmbobiner soit même, là aussi pour faire des économies — et papier, surtout le baryté, coûtaient une blinde. À l’époque j’empruntais compulsivement livres et CD à la médiathèque, j’ai dû lire la moitié de ce que la médiathèque comptait de livres du nouveau roman et emprunter et enregistrer, sur cassettes, un bon quart de leurs CD de jazz, nettement moins de classique, le classique c’est venu plus tard. Telle était mon économie, on ne plus tendue, à l’époque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_billies_bounce.mp3

    Billie’s bounce , Red Garland avec John Coltrane.

    Par curiosité j’ai calculé que j’étais en train d’économiser 500 francs, presque, tous les mois, en ne fumant plus, ce qui équivalait, à l’époque - Chirac venait d’être élu après trente ans de gesticulations et simagrées pour être khalife à la place du khalife -, peu ou prou, au prix de cinq CD : j’ai décidé que désormais, puisque toutes ces années j’étais parvenu à trouver 500 francs par mois pour les brûler et m’intoxiquer de la fumée, chaque jour de paye, une fois par mois donc, j’irai chez le disquaire où je m’achèterais cinq disques, je sortais du magasin chaque fois en m’exclamant, pour moi-même, ils ne m’ont rien coûté. De cette manière j’ai constitué une bonne moitié de ma discothèque, l’autre moitié est venue à partir du moment, paradoxalement, où j’ai prêté serment de ne plus jamais acheter de disques puisque les majors avaient, semble-t-il, gagné leur patient et dégoûtant travail de lobbying et obtenu dans un premier temps la LEN, la loi sur l’économie numérique, et dans une deuxième temps la loi HADOPI, peigne-culs, cela n’a pas freiné mon appétence au téléchargement, au contraire, bien au contraire.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_things_aint_what_they_used_to_be.mp3

    Things ain’t what they used to be , John Coltrane et Paul Quinichette aux ténors, Frank Wess à la flute, et quelle ! et Cadar Walton qui a repris son souffle depuis Giant Steps and Countdown

    Par curiosité je regarde les bacs de CDS et j’avise un petit coffret d’une quinzaine de disques, des débuts de John Coltrane quand il était encore, essentiellement, un sideman de musiciens désormais moins connus que lui, mais qui, à l’époque, fin des années, étaient, par rapport au jeune Coltrane, des étoiles, Paul Quinichette, Tadd Dameron, Red Garland, Cannonball Adderley, dans les quinze disques que renferme ce petit coffret, je dois en avoir quatre ou cinq de ces disques, notamment celui avec Adderley, une merveille, et là où je m’attendais que ce petit coffret soit vendu, au bas mot, à une centaine d’euros, ce que j’aurais trouvé naturellement dégoutant, pas du tout, dix-neuf euros. Soit un euro vingt-six cents le disque.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_cattin.mp3

    Cattin’ , John Coltrane et Paul Quinichette aux ténors

    A ce prix-là, le jazz afficionado que je suis ne fait pas la fine bouche, et donc les quinze disques de Coltrane ont chaleureusement accompagné mon week-end, parmi lesquels j’ai eu le bonheur de retrouver Blue Train , une merveille, la chair de poule, dès le début, cette exposition du thème ampoulée mais magistrale, en pensée, j’ai revu mon appartement de l’avenue Daumesnil les soirées avec mon ami Pascal à se passer du Coltrane jusqu’au bout de la nuit en buvant du whisky - on commençait menu menu avec Blue Train , puis la période avec Miles, Kind of blue et ensuite Giant Steps , la période Atlantic et enfin la face nord avec la période Impulse ! de A Love Supreme à Ascension -, le disque avec Adderley donc, toujours émouvant - Adderley devait être un type bien, un type sympa, il devait exactement savoir que le jeune Coltrane allait bientôt tirer dans une toute autre catégorie que la sienne, du coup, c’est souvent qu’il laisse le premier solo au ténor, ce n’est évidemment pas Miles qui aurait fait cela -, mais aussi des trucs plus improbables, une collection de morceaux avec du tuba dedans et donc son association avec le ténor du jeune Coltrane, oui, je sais je suis en train de vous parler de mon train électrique dans le grenier, bref des morceaux que je connais et d’autres, l’essentiel de ces quinze disques, que je n’ai jamais entendus Dave !

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_mating_call.mp3

    Mating call , John Coltrane et Tadd Dameron

    N’empêche, à la fin de cet excellent week-end de musique et de cafés, sans compter un brin de lecture, notamment Littoral de Bertrand Belin, Je Paye d’Emmanuel Addely que j’ai enfin fini et le début de la Guerre du Cameroun (voir si, des fois, je en parviendrais pas à ressusciter la Petite fille qui sautait sur les genoux de Celine ), je me pose cette question : combien d’étagères aurais-je dû construire dans ma maison si les CDs avaient été à ce prix très raisonnable de 1,26 euros, lequel prix doit encore permettre à ces putains de maisons de disques de faire un peu de bénéfice, sinon, pensez s’il vous vendrez de tels petits coffrets ?

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_eclypso.mp3

    Eclypso , John Coltrane et toutes sortes de chats

    Ces gens-là nous ont volés, pendant des années, des lustres, des décennies. Ils ont continué de nous vendre des CD au prix des vinyles qui eux, apparemment, coûtaient nettement plus cher à fabriquer. Et ce sont les mêmes, vingt ans plus tard, qui ont ensuite œuvré dans les salons de l’Assemblée pour nous empêcher de partager ce que nous aimions tellement écouter ensemble jusqu’au bout de la nuit, en buvant un peu de whisky. Peigne-culs.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_tenor_conclave.mp3

    Tenor Conclave , John Coltrane avec Hank Mobley et Zoot Sims aux ténors, ça envoie un pue du bois quand même

    Et loué soit Coltrane ! Pa pa pa pam, Pom pom pom, Pa pa pa pam, Pom pom pom.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/sons/coltrane_polka_dots_and_moonbeans.mp3

    Polka dots and Moonbeans , John Coltrane, Donald Byrd, Hank Mobley, Elmo Hope, Paul Chambers et Papa Jones derrière les fûts.

    Exercice #47 de Henry Carroll : Liste de livres sur la photographie que vous aimeriez lire.

    Sur le sujet j’ai lu pas mal de choses au point que je ne sais pas si j’ai encore de l’appétit pour de telles lectures. Cela fait des années que je me dis que je devrais lire le livre d’André Rouillé sur la photographie contemporaine, il est même, ce qui est surprenant, dans la bibliothèque du Comité d’Entreprise de la Très Grande Entreprise qui m’emploie, mais sinon la question serait plutôt de savoir quels seraient les livres que j’aimerais relire sur le sujet de la photographie et alors la réponse est simple

    La chambre claire de Roland Barthes
    De la photographie de Susan Sontag
    L’ombre et son instant de Jean-Christophe Bailly.

    #qui_ca