person:wikileaks julian assange

  • Comment Google a volontairement aidé à renverser le régime d’El-Assad
    http://www.numerama.com/politique/154592-google-a-volontairement-aide-a-renverser-regime-del-assad.html

    Un courriel trouvé dans les archives du cabinet d’Hillary Clinton montre que Google Ideas, la « filiale diplomatique » de Google (désormais Jigsaw), a sciemment contribué à fragiliser le régime de Bachar El-Assad en Syrie. Google n’est pas seulement un moteur de recherche, ni même une multinationale aux multiples services en ligne. C’est aussi une puissance diplomatique obscure, que le fondateur de Wikileaks Julian Assange avait décrit dans un livre passionnant publié en septembre 2014, When Google (...)

    #Google #Jigsaw

  • http://www.numerama.com/magazine/23443-depuis-son-balcon-assange-met-en-demeure-les-etats-unis.html

    Depuis son balcon, Assange met en demeure les Etats-Unis
    Guillaume Champeau - publié le Dimanche 19 Août 2012 à 16h12 -

    S’adressant à la foule nombreuse venue l’écouter, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a pris un ton déterminé, dimanche après-midi, depuis le balcon de l’ambassade d’Equateur où il a obtenu le statut d’exilé diplomatique. Ferme, Assange a voulu défendre son action et surtout enjoindre les Etats-Unis de garantir l’immunité pour Wikileaks et ses sources d’information.

    Confiné dans l’enceinte de l’ambassade de l’Equateur à Londres, Julian Assange s’est adressé à la foule dimanche après-midi, devant un balcon protégé par le statut diplomatique de l’ambassade. « Je suis ici parce que je ne peux pas être plus près de vous », a-t-il commencé, avant de remercier tour à tour ses soutiens, le président équatorien Rafael Correa et son gouvernement , le peuple équatorien, et les pays d’Amérique Latine qui ont décidé de provoquer une réunion d’urgence de l’Organisation des Etats américains pour élaborer une réponse commune aux menaces britanniques, vendredi à Washington (contre l’avis des USA et du Canada).

    « Nous allons être de nouveau réunis bientôt », a-t-il aussi promis à sa famille, dont les enfants « ont été privés du droit d’être avec leur père ».

    Sans un mot sur les accusations de délits sexuels pour lesquelles il doit être extradé en Suède, mais peut-être sous forme de négociations implicites, Julian Assange a alors mis en demeure les Etats-Unis de choisir son camp. « Nous devons saisir cet instant pour définir le choix qui se présente au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Va-t-il réaffirmer les valeurs sur lesquels il s’est fondé, et les retrouver ? Ou va-il sauter dans le précipice, nous entraînant tous dans un monde dangereux et oppressant, dans lequel les journalistes gardent le silence sous la crainte des procès, et dans lequel les citoyens chuchotent dans l’ombre ? »

    « Je demande au Président Obama de faire la chose juste. Les Etats-Unis doivent renoncer à la chasse aux sorcières contre Wikileaks ».

    Il demande aux Etats-Unis de garantir l’immunité contre tous les membres de Wikileaks et ses soutiens. Ils « doivent s’engager devant le monde entier à ne pas poursuivre des journalistes pour avoir fait la lumière sur les crimes secrets des puissants (...). La guerre de l’administration américaine contre les lanceurs d’alerte doit s’arrêter ».

    Très offensif, voulant montrer qu’il n’a rien perdu de sa détermination, Julian Assange demande aux Etats-Unis de libérer Bradley Manning, le soldat accusé par l’armée d’américaine d’avoir communiqué à Wikileaks une série de documents, dont une vidéo montrant des civils tués par erreur à Badgad, depuis un hélicoptère. « Si Bradley Manning a réellement fait ce dont on l’accuse, c’est un héros, un exemple pour nous tous ».

    « Bradley Manning doit être libéré », enjoint-il, rappelant que le soldat a déjà passé 815 jours en prison sans avoir eu encore la possibilité de présenter sa défense devant un tribunal.

    Enfin, Julian Assange rappelle les condamnations récentes de l’activiste Nabeel Rajab à Barhein, et des Pussy Riots en Russie.

    « Il y a une unité dans la répression. Il doit y avoir une unité et une détermination absolue dans la réponse », a-t-il conclu.

  • Demande d’asile pour Assange : l’Equateur va faire connaître sa décision

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/demande-d-asile-pour-assange-l-equateur-va-faire-connaitre-sa-decision-15

    L’Equateur annoncera jeudi à 12h00 GMT sa décision concernant la demande d’asile politique faite par le fondateur de Wikileaks Julian Assange, a déclaré mercredi le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino, lors d’une conférence de presse au ministère à Quito.
    L’Equateur « a pris une décision » dans le cas de Julian Assange « et l’annoncera demain (jeudi) à 07h00 du matin (12h00 GMT) dans ce même endroit », a indiqué M.
    Patino.
    Le ministre a estimé que l’ambassade d’Equateur à Londres, où M. Assange est réfugié depuis le 19 juin, pourrait être prise d’assaut si l’Australien n’est pas remis aux Britanniques en vue de son extradition vers la Suède, où la justice veut le juger pour viol et agression sexuelle.
    « Ils pourraient prendre d’assaut notre ambassade si l’Equateur ne livre pas Julian Assange », a déclaré M. Patino.
    Selon le chef de la diplomatie équatorienne, « la position qu’a adoptée le gouvernement de Grande-Bretagne est inadmissible, tant du point de vue politique que du point de vue juridique ».
    « Une entrée non autorisée dans l’ambassade d’Equateur serait une violation flagrante de la Convention de Genève » sur les missions diplomatique, a déclaré M. Patino.
    Avant sa conférence de presse, M. Patino a eu une réunion avec le président équatorien Rafael Correa, au cours de laquelle il a remis un rapport sur la demande d’asile politique du fondateur de Wikileaks.
    La justice britannique a donné son feu vert à l’extradition de M. Assange vers la Suède.
    Le Foreign Office a répété mercredi que la Grande-Bretagne était « déterminée » à extrader Julian Assange vers la Suède.