person:william friedkin

  • Richard Chance est un flic tête brûlée, obsédé par la traque du faussaire Rick Masters. Le jour où son coéquipier est abattu alors qu’il menait une opération en solo, Chance va peu à peu dévier de la légalité pour parvenir à ses fins et régler ses comptes… dans un bain de sang.


    Après les échecs commerciaux de Sorcerer et Cruising, William Friedkin a connu une traversée du désert, suscitant la méfiance des producteurs et la condescendance de la critique internationale, qui ne reconnaissait à l’auteur de French Connection et L’Exorciste qu’un talent artisanal mineur. L’accueil réservé à Police fédérale, Los Angeles, pourtant prix du public au Festival de Cognac en 1986, fut ainsi assez tiède, le cinéaste s’étant vu reprocher un clinquant et un art de l’esbroufe. Le temps a ensuite donné de la patine à ce #polar insolite qui est l’une des meilleures réussites du genre. Adapté d’un roman de Gerald Petrievich, qui a collaboré au scénario, le film joue sur le thème de la dualité et des frontières floues entre le bien et le mal. #Thriller haletant, l’œuvre repousse les limites de ce que l’on pouvait montrer de la violence à l’écran, et sa construction complexe s’avère assez jouissive. Ce conte cruel de la corruption et de la vengeance est une œuvre majeure de #William_Friedkin.

    #cinéma
    http://petievich.com/the-truth-about-j-edgar
    http://www.avoir-alire.com/police-federale-los-angeles-la-critique

    Yeeehaa !!! Le génial polar pas encore assez reconnu de William Friedkin, To Live and Die in L.A. passe à Rennes au Ciné-TNB cette semaine.
    On cause donc cette semaine de cette pierre philosophale des années 80, mais aussi de la précédente incursion dans le genre de Bad boy Billy Friedkin, le moins puissant mais tout à fait indispensable French Connection.
    Il est indispensable d’aller voir ce #film_en_salle, d’une part parce que ce sera du plaisir pour vos yeux et vos oreilles et d’autre part parce qu’il est rare de voir du #Cinéma_au_cinéma, et que si l’on veut que ça continue, il faut qu’il y ait des spectateurs en masse !
    On a d’ailleurs 6 places à vous faire gagner, envoyez nous donc un mail, ça devrait pas être trop dur de gagner.
    Par ailleurs on se relance dans une campage de précommande de tee shirt (si vous voulaez avoir autant la classe que le type plus bas) envoyez nous un mail avec votre taille et adresse si vous êtes intéressés (ce serait entre 10 et 15 euros, on est pas encore fixé).

    http://www.canalb.fr/le-cinema-est-mort

  • The Wailing
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/159-offscreen/offscreenings/article/the-wailing

    Hong Jin Na, 2016, KR, DCP, VO KO ST FR NL, 156’

    Après le thriller urbain, « The Chaser », et le film noir poisseux « The Yellow Sea », Hong-jin Na continue de mélanger les genres avec « The Wailing ». Un flic pataud, potache et lubrique - qui ne dépareille pas auprès de ses collègues - se voit confier la tâche d’enquêter sur une horrible maladie qui dévaste son village. Il s’en acquitte mollement mais doit s’activer un peu lorsque sa fille commence a adopter un comportement étrange et que des soupçons pèsent sur l’ermite japonais du village. Chef d’œuvre visuel à la mise en scène fascinante, inventive et maîtrisée doté d’une direction d’acteurs remarquable, voilà un film qui fera date. Plusieurs scènes sont à couper le souffle, et le traitement du son rendra tout son pouvoir dans (...)

    • il y a un petit bout d’interview de #Hong-jin_Na dans code polar (Arte) que j’ai revu cette nuit. Il dit que s’il n’avait pas fait de cinéma, il aurait surement fini #sérial_killer.
      http://www.arte.tv/guide/fr/059592-001-A/code-s-polar-1-3
      J’ai revu aussi récemment « The Chaser », à la télévision (surement sur Arte, aussi) moins secoué que la première fois au ciné. « The Yellow Sea », pendant que ma fille était en Thaïlande (poisseux à souhait) je guette The Wailing.
      http://asianwiki.com/The_Wailing
      http://asianwiki.com/Na_Hong-Jin
      #Polar

    • J’ai vu celui ci avec mon fils : The Strangers de Na Hong-Jin ; il est pas mal du tout. @vanderling

      https://seenthis.net/messages/560823

      http://www.senscritique.com/film/The_Strangers/critique/98849757


      Dès « The Chaser », thriller ludique dopé au vigilant et au torture-porn, Na Hong-Jin démystifiait le policier sud-coréen tout en chargeant une violente nuit du chasseur enveloppée de poésie, de terreur et d’humour. Avec « The Strangers », il quitte les rues illuminées de la capitale, pour poser sa caméra dans un pauvre village montagnard, proie d’événements surnaturels. Le jeune réalisateur conserve son regard satirique et perfectionniste, pataugeant sur une terre marécageuse, où il installe le danger universellement via une atmosphère attractive, et finalement absorbante, envoutant en multipliant les codes du fantastique.

      Pour mettre en exergue son histoire, Na Hong-Jin déploie une tripoté de personnages secondaires gilles, dont certains peu utiles aux progressions narratives et dramatiques. Le protagoniste principal, interprété par Do Won Kwak, est un policier naïf à la vulnérabilité contagieuse, une forme de prolongement de Song Kang-Ho dans « Memories of Murder ». Il est par conséquent un anti-héros, qui, face à des forces occultes, réagit de manière imprévisible. Et en terme d’occulte, Na Hong-Jin s’en donne à cœur joie : paysan soudainement transformé en tueur sanguinaire, démon cannibale, êtres fantomatiques, gamine prenant l’apparence d’une créature démoniaque, voire même un zombie. Le tout dans un déchainement de twists édulcorés, vraisemblablement référencés au cinéma d’épouvante occidental, dont les titres « L’Exorciste » de William Friedkin et, furtivement, « Shining » de Stanley Kubrick, ne tardent pas à être invoqués.

      Jusqu’à la spectrale scène finale, Na Hong-Jin met en abime la peur que nous avons de l’inconnu, en sondant les esprits d’une manière souvent excessive et abracadabrantesque, mais touchant une radicalité inattendue, le plongeant jusqu’au boutiste dans sa toquade. Du polar à la possession, « The Strangers » s’offre l’apparence d’un film démoniaque mutant, où la tension augmente a vitesse grand V. Non-content d’une audace subjuguante, « The Strangers » se montre maitre de ses effets, fourmillant de plans cruels et magnifiques, faisant pointer un soupçon de nihilisme et de surenchère — corps défoncés, exécution d’animaux face caméra, transformations, barbarie. Une loi du Talion traitée à la MDMA, en somme.

      Lutte a mort psychologique ardente et réalisée avec maestria, « The Strangers » adopte une cruauté évidente et pétulante, comme si le supplice était roi, dans ce monde désenchanté, où un démon en cache un autre. Ambiguïté plurielle portée par une distribution polaire, le film met en outre un poing d’honneur à déconstruire le cynisme, la manipulation et le mensonge, plongeant ses protagonistes dans l’errance, confondant morbide et sensualité. En mimant ce sordide et sadique mélange des genres, le réalisateur de « The Chaser » ouvre les rideaux de la folie avec une inspiration inépuisable, marquant de plein fouet un réalisme à toute épreuve.

      Mais si le boulot de Na Hong-Jin mérite d’être salué, « The Strangers » est néanmoins flanqué de quelques vices plutôt dommageables. Si les 150 minutes étirent le récit, les enjeux dramatiques demeurent flous, et le film vire dans un grotesque, parfois, juste infernal. Le métrage a du mal à trouver son rythme, à se poser, à relaxer sa narration, et finit par en devenir récitatif. Na Hong-Jin aurait du supprimer le spectacle, au profit de la teneur, mais ne fait que répartir les deux d’une manière vainement classique, mais jamais classieuse.

      Enchainement de scènes sans réel suspens, ni fond, « The Strangers » demeure néanmoins réjouissant, malgré ses arguments mal amenés. Complexe et difficile à appréhender, ce nouveau Na Hong-jin pourra cependant se vanter de se trouver au dessus de ¾ des productions horrifiques actuelles. Photographie froide, univers soigné, rupture de ton... Un régal pour qui apprécie le cinéma sud-coréen dans toute sa violence esthétisée.

      #nouveau_genre

  • @aude_v Dernière livraison coréenne et ça dépiaute.
    https://www.youtube.com/watch?v=OEPX9SLwgeY


    Avis sur le film The Strangers (2016) - Time to meet the Débile. - SensCritique
    http://www.senscritique.com/film/The_Strangers/critique/98849757

    e protagoniste principal, interprété par Do Won Kwak, est un policier naïf à la vulnérabilité contagieuse, une forme de prolongement de Song Kang-Ho dans « Memories of Murder ». Il est par conséquent un anti-héros, qui, face à des forces occultes, réagit de manière imprévisible. Et en terme d’occulte, Na Hong-Jin s’en donne à cœur joie : paysan soudainement transformé en tueur sanguinaire, démon cannibale, êtres fantomatiques, gamine prenant l’apparence d’une créature démoniaque, voire même un zombie. Le tout dans un déchainement de twists édulcorés, vraisemblablement référencés au cinéma d’épouvante occidental, dont les titres « L’Exorciste » de William Friedkin et, furtivement, « Shining » de Stanley Kubrick, ne tardent pas à être invoqués.

    Jusqu’à la spectrale scène finale, Na Hong-Jin met en abime la peur que nous avons de l’inconnu, en sondant les esprits d’une manière souvent excessive et abracadabrantesque, mais touchant une radicalité inattendue, le plongeant jusqu’au boutiste dans sa toquade. Du polar à la possession, « The Strangers » s’offre l’apparence d’un film démoniaque mutant, où la tension augmente a vitesse grand V. Non-content d’une audace subjuguante, « The Strangers » se montre maitre de ses effets, fourmillant de plans cruels et magnifiques, faisant pointer un soupçon de nihilisme et de surenchère — corps défoncés, exécution d’animaux face caméra, transformations, barbarie. Une loi du Talion traitée à la MDMA, en somme.

  • 3月24日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160324

    ホワイトソックスだにゃ。 twitter.com/catpic_album/s… posted at 12:42:15

    RT @jdocs: 森達也監督最新作。佐村河内氏の自宅で撮影 素顔に迫ったドキュメンタリー「FAKE」特報動画公開 - goo.gl/alerts/3W6ON #GoogleAlerts posted at 12:33:19

    RT @MarinFavre: Faire avec la terreur // L’image sociale imagesociale.fr/3020 posted at 12:26:36

    RT @anijolix: #FotoCinéfila Tus ojos sonríen. #LaurenBacall pic.twitter.com/aU9FPxSQuC posted at 12:15:41

    RT @MovieKessler: The French Connection (1971) dir. William Friedkin Stalker (1979) dir. Andrei Tarkovsky @WilliamFriedkin pic.twitter.com/o2D0o0U1U1 posted at 12:15:27

    My Tweeted Times tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=rgp - top stories by @JoeTrippi, @GenKnoxx, @Cybersoc posted at 12:00:06

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @Yaeko_Mana @LamazoneBlonde @nadaparatuitear posted at 09:17:48

    www.sankei.com/smp/photo/topi… posted at 08:28:39

    RT @iarehautjobb: (...)


  • The French Connection, William Friedkin, 1971
    Un film policier qui dépote avec deux flics embarqués dans un affaire interminable. Les mecs ils en décrochent pas et pendant 2 semaines ils dorment pas et ils mènent leur filature. Évidement m’ment donné on leur fou ces enculés de fédéraux sur le dos ... Alala, eux ils sont toujours là. Mais ils tiennent bon les mecs. Et même si tout le monde s’en fou il l’a démonteront cette affaire.
    Et le film, il suit ces deux gars de près de près. La moindre filature on la vit à donf. Tiens, par exemple il y a une scène qui déchire. Ils ont chopé une voiture de luxe et ils sont certain qu’il y a de la cocaïne dedans. Alors les mecs ils démontent tout méticuleusement. Le tableau de bord, les sièges, la banquette, les essuies glace, la carrosserie et ça dure 10 minutes. Mais 10 minutes dans un film comme ça c’est long.
    Ce film est presque un manuel de truands. Ca me fait penser aux films de cette époque qui ont, dans leur temps servit autant aux flics qu’aux mafieux.
    https://www.youtube.com/watch?v=211PEQBpbmY

    #critique_a_2_balles #The_french_connection #William_Friedkin #1971 #policier #cinéma

  • A Look Back at 10 of the Most Iconic ’Gay’ Films :: EDGE on the Net
    http://www.edgeonthenet.com/entertainment/movies/features/150415/a_look_back_at_10_of_the_most_iconic_%E2%80%99gay%E2%80%99_films

    A Look Back at 10 of the Most Iconic ’Gay’ Films
    by Gary M. Kramer
    South Florida Gay News
    Friday Oct 11, 2013

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    Heath Ledger and Jake Gyllenhaal in Brokeback Mountain
    Heath Ledger and Jake Gyllenhaal in Brokeback Mountain (Source:Focus Features)

    There are films about gay history (Milk), and there are historic gay films (Brokeback Mountain). Both should be celebrated in Gay History Month.

    While there are many reasons why a film is “classic,” these ten titles (listed alphabetically) are of historical cinematic importance - either because they were groundbreaking, award-winning, or the first film to depict a particular aspect of queer life for mass audiences. In some cases, they are all of the above. This is my no means a definitive list, but certainly a good primer on getting one’s gay film history straight.

    The Boys in the Band (1970) Mart Crowley’s landmark 1968 play became a landmark 1970 film directed by William Friedkin. Featuring an all-male cast, the film’s eight gay men plus one guest celebrate a birthday party that is anything but a happy experience. The dialogue is crisp ("Show me a happy homosexual, and I’ll show you a gay corpse") and witty ("Who do you have to fuck to get a drink around here?"). And the performances are terrific (the cast first performed together on stage). If “The Boys in the Band” is a bit dated today, the film is key to “the evolution of gay and lesbian history and culture,” according to Clayton Robey, whose fine 2011 documentary “Making the Boys” chronicles Crowley’s success.

    Brokeback Mountain (2005) Perhaps no other film in the history of cinema has achieved the crossover success of “the gay cowboy film.” Starring Jake Gyllenhaal and the late Heath Ledger (in one of the most remarkable performances in queer film history) as lovers who try to deal with their feelings towards one another in the repressed West of the 1960s-1980s, this tearjerker is one of the great romantic dramas of all time - gay or otherwise.

    Cabaret (1972) It is hard to believe “Cabaret” is more than 40 years old, but this fantastic Bob Fosse directed musical still holds up. Liza Minnelli gives an indelible, Oscar-winning performance as Sally Bowles, the singer at the Kit-Kat club (where most of the songs are performed). She falls in love with bisexual Brian (Michael York) while the Nazis take over Germany. The Kander and Ebb songs are dark but catchy - “Maybe This Time” is especially great - and Joel Grey’s notable turn as the Emcee won him an Oscar, too.

    Cruising (1980) William Friedkin ("Boys in the Band") angered the queer community with this thriller starring Al Pacino as a cop going undercover in the gay S&M scene to ferret out a serial killer. While the film was subjected to protests during shooting and its theatrical release, much of the anxiety about the film was how it depicted the gay community. However, seen now, “Cruising” is a fascinating (if dated) character study with a provocative final scene.

    While the film still may be somewhat offensive, it also deserves reconsideration. “Interior. Leather Bar.,” made earlier this year by Travis Mathews and James Franco, attempted to “recreate” 40 lost minutes from Cruising with mixed results.

    Midnight Cowboy (1969) The only X-rated film to win the Best Picture Oscar, “Midnight Cowboy” depicts the intense friendship between Joe Buck (Jon Voight), who wants to be a hustler, and Ratso Rizzo (Dustin Hoffman), a disabled con man. Queer British filmmaker John Schlesinger’s New York-set film speaks volumes about being an outsider, as Joe and Ratso - two losers trying to survive against oppression - ably attest. The film has many outstanding sequences, from Joe’s gay encounter with a young student (Bob Balaban) to a psychedelic party featuring Warhol superstars.

    Philadelphia (1993) The first major theatrical release Hollywood made about the AIDS crisis, “Philadelphia” is memorable not just for Tom Hanks’ Oscar-winning performance but for how it presented issues important to the queer community (such as hospital visitation rights and legal issues in the workplace). While some queer viewers complained there was barely a kiss between Hanks and Antonio Banderas (who played his lover), the film tackled an important topic well, and is a crucial film in the gay historical canon.

    The Rocky Horror Picture Show (1975) The film itself is not particularly good, but the theatrical experience is what makes “The Rocky Horror Picture Show” a must-see. Brad (Barry Bostwick) and Janet (Susan Sarandon) have car trouble and enter the strange castle/world of Dr. Frank-N-Furter (Tim Curry), a sweet transvestite from Transsexual Transylvania. Music and mayhem ensue. And as Dr. Frank advises, “Don’t dream it, be it.”

    Some Like it Hot (1959) This terrific cross-dressing comedy has Joe (Tony Curtis) and Jerry (Jack Lemmon) donning drag while on the run from the mob. Joining an all-female band, featuring singer Sugar Kane (Marilyn Monroe), the guys find being women helps them be better men - especially when Joe falls hard for Sugar, and Jerry is pursued by Osgood Fielding III (Joe E. Brown), who gets the hilarious final line. Full of slapstick, songs, and inspired silliness (Curtis pretending to be Cary Grant is quite amusing), “Some Like It Hot” was daring for its time, but forever fabulous.

    The Times of Harvey Milk (1984) and Milk (2008) Rob Epstein’s Oscar-winning documentary presented the charismatic Harvey Milk from his efforts to become the first openly gay elected official to public office in San Francisco, and his subsequent assassination. The story was also brilliantly told in Gus Van Sant’s biopic, “Milk,” almost 25 years later, which earned Oscars for Sean Penn and Dustin Lance Black, respectively, for their performance and script.

    Seeing both films back to back, one can appreciate how accurate Van Sant was in capturing the era and scenes right out of the doc, and both films deftly incorporated archival footage. “Times” and “Milk” are essential queer history titles; both emphasize its subject’s call to GLBT folks to come out and be heard.

    Word Is Out (1977) The remarkable “Word is Out” was the first full-length documentary by queer filmmakers about queer subjects. The profiles consist of twenty-six gay men and women from a cross-section of the queer community. While these individuals have only sexual orientation in common, their poignant, emotionally charged portraits about when they knew they were gay speak to more universal experiences. The film may seem like something from a time capsule now, but it’s an important part of gay cinema history.