person:yacine

  • Profession : chargeur de trottinettes, dernier-né des petits boulots de l’ubérisation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/03/09/profession-chargeur-de-trottinettes-dernier-ne-des-petits-boulots-de-l-uberi

    Yacine, 39 ans, est chargeur de trottinettes, ou « juicer » – juice signifie électricité en argot anglais. Un nouveau petit boulot de l’ubérisation – la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients et d’indépendants – apparu en France à l’été 2018, quand des sociétés (sept aujourd’hui) ont commencé à semer leurs trottinettes électriques en libre-service dans les villes. Depuis novembre 2018, Yacine travaille pour l’entreprise américaine Lime, la marque au citron. Il n’est pas salarié, mais autoentrepreneur. Il ne reçoit pas de fiche de paie, mais une rémunération journalière qui dépend du nombre de trottinettes collectées dans la journée, rechargées à son domicile la nuit et redéployées au petit matin.

    Yacine n’a pas de patron, si ce n’est l’algorithme de l’application Lime sur son smartphone. C’est l’appli qui donne la marche à suivre : où trouver les trottinettes, où les replacer, combien elles rapportent (entre 5 et 6 euros l’unité). C’est aussi elle qui lui attribue une note de satisfaction dont dépend le nombre maximal de trottinettes qu’il est autorisé à recharger chaque jour. Un couac, un retard, et ce plafond baisse. La paye aussi.

    #Travail #Uberisation #Jobs_à_la_con #Autoentrepreneur #Néomanagement #Algorithmes

    • lemonde.fr
      Profession : chargeur de trottinettes, dernier-né des petits boulots de l’ubérisation
      Stéphane Lauer éditorialiste au « Monde »
      8-11 minutes

      Économie
      Où va le travail ?

      Avec le déploiement des trottinettes électriques en libre-service dans les villes, un nouvel emploi est apparu : celui de « juicer », ou chargeur de trottinettes.

      Par Aurélie Collas Publié le 09 mars 2019 à 08h40 - Mis à jour le 09 mars 2019 à 08h40

      Lecture 5 min.

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      Yacine est « juicer », ou chargeur de trottinettes électriques, à Paris.
      Yacine est « juicer », ou chargeur de trottinettes électriques, à Paris. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      A bord de sa camionnette blanche, Yacine quitte Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, pour rejoindre le centre de la capitale. Il est 14 heures, jeudi 21 février, et sa journée de travail commence : six heures de chasse aux trottinettes que les usagers ont laissées à moitié déchargées, ici ou là, au détour d’une rue. Six heures à tourner dans les artères de la ville comme un poisson dans un bocal. Saint-Michel, Raspail, Saint-Germain, puis encore Saint-Michel, Châtelet, Rivoli…

      Yacine, 39 ans, est chargeur de trottinettes, ou « juicer » – juice signifie électricité en argot anglais. Un nouveau petit boulot de l’ubérisation – la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients et d’indépendants – apparu en France à l’été 2018, quand des sociétés (sept aujourd’hui) ont commencé à semer leurs trottinettes électriques en libre-service dans les villes. Depuis novembre 2018, Yacine travaille pour l’entreprise américaine Lime, la marque au citron. Il n’est pas salarié, mais autoentrepreneur. Il ne reçoit pas de fiche de paie, mais une rémunération journalière qui dépend du nombre de trottinettes collectées dans la journée, rechargées à son domicile la nuit et redéployées au petit matin.

      Yacine n’a pas de patron, si ce n’est l’algorithme de l’application Lime sur son smartphone. C’est l’appli qui donne la marche à suivre : où trouver les trottinettes, où les replacer, combien elles rapportent (entre 5 et 6 euros l’unité). C’est aussi elle qui lui attribue une note de satisfaction dont dépend le nombre maximal de trottinettes qu’il est autorisé à recharger chaque jour. Un couac, un retard, et ce plafond baisse. La paye aussi.
      Etudiants ou salariés en quête d’un complément de revenu
      Yacine vient de récupérer deux trotinnettes à recharger.
      Yacine vient de récupérer deux trotinnettes à recharger. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      A voir les cernes dissimulés dans l’ombre de sa casquette, le boulot est éreintant. « On finit tard le soir, on commence tôt le matin, raconte ce père de trois enfants. Et puis c’est physique. Les trottinettes pèsent 20 kg. Je me suis musclé depuis que je fais ça ! »

      Ses efforts, dit-il, sont « récompensés » chaque matin, lorsqu’il reçoit son dû. Quarante trottinettes – son plafond actuel – rapportent à Yacine autour de 200 euros par jour, auxquels il faut soustraire les charges : l’amortissement du camion (acheté 3 500 euros), l’assurance, l’essence, l’électricité, les cotisations… A la fin du mois, il lui reste environ 1 800 euros.

      A 15 heures, l’application indique une trottinette déchargée sur un trottoir entre le pont des Arts et le pont du Carrousel. Yacine cherche à se garer, ne trouve qu’un arrêt de bus, met ses feux de détresse. Il risque une contravention, mais pas le choix. Le stationnement gênant fait partie des risques du métier dont il doit endosser l’entière responsabilité : « Si je ne fais pas ça, je ne travaille pas. » Arrivé au lieu indiqué, Yacine scanne le code de la trottinette. 5,80 euros dans la tirelire.

      Direction ensuite le boulevard Raspail, où deux trottinettes ont les batteries à plat. La première lui passe sous le nez : un autre « juicer » est en train de la monter dans son fourgon. La seconde a déjà filé. La concurrence entre chargeurs est de plus en plus forte à mesure que leur nombre s’accroît.

      « Ce job permet de travailler dehors, d’être libre de son temps, de ne pas avoir de patron »

      Mais Yacine reste positif. « Faut pas se mentir, il n’y a pas que des inconvénients », assure-t-il. A 17 heures, de passage sur les quais, il sourit en contemplant les monuments longeant la Seine : « Voilà, c’est mon bureau ! » Yacine aime Paris et conduire. « Ce job permet de travailler dehors, d’être libre de son temps, de ne pas avoir de patron », explique-t-il.

      Son CV accumule les expériences d’autoentrepreneur : marchand, gérant d’un food truck, conducteur de taxi… En novembre 2018, lorsqu’il a entendu parler de l’activité de « juicer », il était au chômage. « C’est venu au bon moment, dit-il. Au début, Lime payait sept euros la trottinette. Je gagnais bien, j’envisageais de me développer, de prendre quelqu’un. » Mais loi de l’offre et de la demande oblige, le prix a baissé. « Sept euros, c’était honnête. Cinq euros, c’est juste. Je pense chercher autre chose. »

      En réalité, peu de chargeurs de trottinettes vivent de cette activité. Beaucoup sont étudiants ou salariés à la recherche d’un complément de revenu. C’est le cas de Yazid, gardien d’immeuble. « Je fais ça quand je peux, quand je vois quelques trottinettes le soir dans le quartier, raconte-t-il. Je prends ma voiture, j’en mets cinq dans le coffre et les branche dans le salon. » Montant du gain : 25 à 30 euros par nuit. « Ça évite d’être dans le rouge. »
      « Je ne pense pas qu’on puisse en vivre »

      « Au début, c’était amusant, comme lorsqu’on cherche des Pokémon dans le jeu Pokémon Go ! », explique Jason. Sauf que cet étudiant n’a pas trouvé de « nid » (zone de dépôt) près de chez lui pour replacer les trottinettes le matin. Il a laissé tomber au bout d’un mois.

      Anis, un chômeur de 22 ans, conclut, à l’issue de trois mois d’expérience, à une « super arnaque » : « Une fois payés la location du camion, du local pour charger les trottinettes, le plein d’essence, il ne restait quasiment rien des 100 euros que j’avais gagnés dans la journée. »
      Chaque nuit, sur le parking de son immeuble à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Yacine recharge dans son camion plus de 40 trottinettes.
      Chaque nuit, sur le parking de son immeuble à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Yacine recharge dans son camion plus de 40 trottinettes. CYRIL ABAD POUR "LE MONDE"

      « Cette activité ne me choque pas tant qu’elle reste un job d’étudiant, estime Grégoire Leclercq, cofondateur de l’Observatoire de l’ubérisation. Le problème, c’est quand on la propose à des gens qui cherchent un revenu décent. Là, on les piège. D’abord, parce qu’à l’exception d’une minorité qui industrialise l’activité, je ne pense pas qu’on puisse en vivre. Ensuite, parce que ces personnes n’ont pas la protection sociale qu’offre un contrat de travail. »

      « Toutes les sécurités constitutives du droit du travail n’existent pas pour ces gens-là »

      Pas de mutuelle, pas de chômage, pas de congés payés, pas de salaire minimum, pas d’indemnisation en cas de maladie ou d’accident du travail… « Toutes les sécurités constitutives du droit du travail n’existent pas pour ces gens-là », renchérit Karim Amellal, auteur de La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018). Pour les sociétés du secteur, le recours à des indépendants permet de disposer d’une main-d’œuvre à moindre coût. Contacté, Lime n’a pas donné suite à nos sollicitations.

      Il est 20 heures. Dans le centre de Paris, le trafic des livreurs Deliveroo à vélo et des chauffeurs privés bat son plein. Yacine s’arrête à Châtelet et fait le bilan. Il a trente-deux trottinettes dans son camion. Il arrivera à atteindre les quarante en en ramassant quelques-unes sur le chemin du retour. Chez lui, il lui faudra une bonne demi-heure pour installer les branchements électriques. Puis il se réveillera à 4 h 30 pour déposer les trottinettes avant 7 heures dans Paris… et ainsi de suite, jusqu’à trouver une activité plus rentable.

      Le secteur, en tout cas, va continuer à se développer : un huitième opérateur vient d’annoncer, jeudi 7 mars, le déploiement de huit cents trottinettes à Paris, et d’autres sociétés devraient encore suivre.

      Aurélie Collas

  • À la cité des 3 000, des habitants craignent une épuration sociale par Malika Butzbach | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2017/10/a-la-cite-des-3-000-des-habitants-craignent-une-epuration-sociale-37838

    Pour élaborer un contre-projet de rénovation, Hadama Traoré a fait appel à l’association APPUII. Composée de professionnels et d’universitaires spécialisés dans les sujets de la ville, ils « apportent un soutien technique aux collectifs d’habitants qui font face à des projets urbains imposés », explique Sylvain Adam, coordinateur. Leur démarche ? Collecter les propositions et idées des habitants et leur donner de l’écho, mais surtout « de ne pas parler à leur place », précise le jeune homme.

    Hier, ils ont été faire le tour du quartier à la rencontre des commerçants pour les écouter sur la question du Galion. Aujourd’hui, ils tiennent une table pour laisser les habitants écrire leur ressentie ou proposer une date de réunion. Derrière eux, des pancartes multicolores sont suspendues à un fil. Dessus, on peut lire les propositions des Aulnaysiens : certains demandent un kiosque à journaux, d’autres des jeux pour les enfants.

    Hadama a déjà une idée de contre-projet : « Un centre commercial, associatif et culturel, pour redynamiser le quartier. Et puis, il faudrait confier cette rénovation à des entreprises locales, pas des grands groupes dont le but est de faire des bénéfices. » Malgré l’intérêt des habitants pour la question, personne ne sait vraiment par quoi sera remplacé le Galion. Mais la crainte est surtout celle de la gentrification : le remplacement des populations aux revenus modestes par des personnes plus aisées.

    • DE NOTRE-DAME-DES-LANDES À LA CITÉ DES 3000 : LA CONVERGENCE DES LUTTES EN VRAI
      https://www.streetpress.com/sujet/1509982774-convergence-zad-notre-dame-des-landes-aulnay

      « LES ZADISTES ONT CHANGÉ NOTRE VIE »
      À Aulnay, les habitants se mobilisent pour sauver le Galion, une galerie commerciale promise à la destruction. Depuis plusieurs mois, ils peuvent compter sur le soutien d’une poignée de militants de Notre-Dame-des-Landes. Récit de ces échanges.

      Cité de la Rose-des-Vents, Aulnay-sous-Bois (93) - « Dédicace à mes amis de Notre-Dame-des-Landes ! », lance de sa voix grave Hadama Traoré, au micro de la grande scène installée en bas des tours du Galion. Au pied du grand gaillard de 32 ans, une foule compacte. Plusieurs centaines de personnes ont répondu ce dimanche 28 octobre à l’appel du collectif La révolution est en marche, pour contester la destruction programmée du Galion, une galerie commerciale, cœur battant du quartier. Sur scène, personnalités et artistes montent tour à tour pour apporter leur soutien à la cause mais aussi réclamer la vérité sur la mort de Yacine, un jeune Aulnaysien décédé quelques semaines plus tôt. Dawala, le manager iconique de la Sexion d’Assaut est là. Quand Sofiane, le rappeur star du Blanc Mesnil, s’empare du micro, le public chauffé à blanc reprend en chœur le refrain de Mon ptit loup, l’un de ses succès vu près de 50 millions de fois sur Youtube.

      À l’arrière du terrain vague transformé en showcase à ciel ouvert, une dizaine de zadistes emmitouflés dans leurs écharpes hochent la tête en rythme. Pour soutenir Hadama Traoré (link is external) et son combat contre la mairie, ils ont fait le déplacement depuis Notre-Dame-des-Landes. Dans les rues de ce quartier populaire d’Aulnay, depuis qu’une poignée d’habitants a mis les pieds dans le bocage le plus désobéissant de France, on commence peu à peu à savoir ce qu’est une zone à défendre (ZAD).

      #zadpartout #banlieue

  • Mort de Yacine à Aulnay-sous-Bois : la famille obtient la désignation d’un juge d’instruction
    Bondy Blog | mardi 10 octobre 2017 | Par Nassira El Moaddem ET Alban Elkaïm
    http://www.bondyblog.fr/201710100800/mort-de-yacine-a-aulnay-sous-bois-la-famille-obtient-la-designation-dun-ju

    Une information judiciaire a été ouverte lundi 9 octobre suite à la mort de Yacine, 24 ans, dont le corps sans vie a été découvert le 14 septembre. Un juge d’instruction a été nommé qui va reprendre l’affaire. La famille ne cessait de le réclamait depuis le 27 septembre : elle doute de la version officielle qui concluait à un décès par overdose.

    La famille de Yacine a obtenu l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé le parquet de Bobigny. Elle était réclamée par les proches du jeune homme de 24 ans retrouvé mort dans une cave de son immeuble dans le quartier de Savigny à Aulnay-sous-Bois le 14 septembre.

    “Un juge d’instruction a été désigné ce lundi par le président du tribunal pour reprendre l’affaire, il s’agit du doyen des juges”, a confirmé auprès du Bondy Blog, Me Franck Lévy, l’avocat de la famille.

    “Nous sommes ravis car c’est ce que nous réclamons depuis des jours, cela prend le bon chemin“, a réagi Billel, frère de Yacine, en première ligne dans la mobilisation pour connaître les circonstances de la mort du jeune homme. “Mais nous attendons de voir car nous avons été baladés à plusieurs reprises. On reste prudent”.

    “C’est la mobilisation qui a payé, c’est le fait que tout le monde commence à en parler, que les médias s’intéressent à l’affaire, que cela se propage sur les réseaux sociaux”, indique Me Franck Lévy. “Nous allons demander à ce qu’une nouvelle expertise médicale soit réalisée”. (...)

  • Vélib change de mains + Vérité et justice pour Yacine | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=2688

    Dans cette émisison, nous avons pu recevoir un syndicaliste, Ahmed Dini, délégué syndical SUD vélib, au sujet de la reprise du contrat des velib géré par JC DECAUX par le consortium SMOOVENGO. Nous avons pu revenir sur les conditions de travail des salariés de velib et des enjeux qui accompagne ce changement de patron et des luttes que cela va entrainer.

    Egalement un reportage réalisé le 30 septembre dernier à Aulnay sous bois lors du rassemblement pour la vérité et la justice concernant la mort de Yacine la nuit du 14 Septembre 2017, et une intervention téléphonique de son frère. Durée : 1h04. Source : Fréquence Paris (...)

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2017/10/171002.mp3

  • À Aulnay-sous-Bois, les échauffourées se poursuivent après la mort d’un jeune homme
    Bondy Blog | mercredi 27 septembre 2017 |Par Alban Elkaïm
    http://www.bondyblog.fr/201709271708/a-aulnay-sous-bois-les-echauffourees-se-poursuivent-apres-la-mort-dun-jeun

    À l’origine de ces tensions, le décès de Yacine, 24 ans. Il a été retrouvé sans vie le 14 septembre dans la cave de son immeuble situé dans le quartier Savigny dans des circonstances troubles : face contre terre, le pantalon baissé et une barre de fer sous son corps. Dans un communiqué de presse publié le 15 septembre, le parquet de Bobigny indique que l’autopsie n’a “pas révélé de traces de coups susceptibles d’entraîner le décès et conduit à écarter l’hypothèse d’une mort violente ”. Le lendemain, il a fait savoir que l’analyse toxicologique a “ révélé la présence de cocaïne à un taux très élevé compatible avec un décès par surdose ”.
    #Yacine #Aulnay-sous-Bois
    Les proches de Yacine soulignent plusieurs zones d’ombre dans cette version officielle et réclament une nouvelle autopsie. Ils relèvent notamment des hématomes sur le visage qui ressemblent à des marques de coups. “ Quand on nous ment ouvertement, on nous dit qu’il a juste une trace sur le front et ensuite quand vous voyez son visage… ça n’est pas normal. On n’accuse personne. On voudrait juste pouvoir faire la contre-autopsie, pour que tout le monde connaisse la vérité et que ma mère puisse faire son deuil ”, demande Billel, le grand frère de Yacine.

    La manière dont l’enquête a été menée me dérange, poursuit le trentenaire. Les enquêteurs concluent tout de suite à l’overdose. Ils font une perquisition chez nous. La scène de crime a été laissée ouverte et sans surveillance, ce qui n’a pas permis de préserver les indices éventuels ”. Pour déposer une plainte pour “homicide volontaire contre X”, “ ça a été le parcours du combattant”, témoigne Billel. On m’a envoyé de commissariat en commissariat : Bobigny, Aulnay, Montreuil, Sevran, Aulnay à nouveau où j’ai enfin pu enfin déposer plainte ”, raconte-t-il, d’une voix fatiguée, le ton usé. “ Je travaille, je paie des impôts… La police n’est pas là que pour nous verbaliser. Elle est aussi là pour nous protéger et nous aider. Ils doivent jouer leur rôle quand on a besoin d’eux ”.

    #Yacine #Aulnay-sous-Bois

  • Cinéma-débat : “Confusion”
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article763

    Mercredi 14 septembre à 20H30 au cinéma ABC projection du film CONFUSION de Dario Cerruti et Yacine Brahem, suivie d’un débat animé par Jean-François Mignard, secrétaire général de la Ligue des Droits de L’Homme. En partenariat avec l’Université Populaire de Toulouse et la Fondation Copernic 31. Dario Cerruti et Yacine Brahem Suisse 1h15 vost Avec : Aude Bourrier, Joseph Chanet, Caroline Gasser Genre : documentaire fiction Date de sortie : 14/09/2016 Synopsis Caroline Gautier, Chef de cabinet au (...)

    #Cinéma_-_débat

  • Djibouti, répression sanglante à la veille des élections présidentielles, et silence de l’ancien colon, la France
    http://www.canalsud.net/?Djibouti-repression-sanglante-a-la

    En vue des élections présidentielles d’avril 2016, cette émission fait le point sur l’histoire et l’actualité du seul pays d’Afrique de l’Est de l’Empire colonial Français, et aujourd’hui au centre des intérêts français et internationaux de par sa position stratégique sur la Mer Rouge, itinéraire de choix pour de transit du pétrole. Pour parler de la répression sanglante de l’événement religieux du 21 décembre 2015 qui aurait au minimum 19 victimes, nous recevons Yacine, membre de l’Union pour le salut national, une coalition de sept partis djiboutiens d’opposition. Durée : 1h28. Source : Canal Sud

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/decolonisons_4-djibouti.mp3