person:yannick jadot

  • Choquée par la "lettre" de Luc Le Vaillant parue le 28 dans Libé, j’ai lu avec intéret cet article de Romain Pigenel : Pourquoi il faut défendre « l’anonymat » sur Internet
    https://medium.com/@romain_pigenel/pourquoi-il-faut-d%C3%A9fendre-lanonymat-sur-internet-3d79de93b1d0

    L’article commence par une liste des diverses énormités qui sont proférées sur le sujet ces derniers temps, le papier de Luc Le Vaillant étant une sorte de sur-glaçage écœurant sur un gâteau déjà recouvert de cerises confites.

    « Pour une hygiène démocratique du statut de l’information […] je crois qu’on doit aller vers une levée progressive de toute forme d’#anonymat » (le président de la République, Emmanuel Macron). « Dans une société démocratique où on peut dire ce qu’on veut, il me parait bon de lever l’anonymat sur #Internet […] j’en ai assez de gens qui sont derrière les pseudos, et qui insultent à longueur de temps, qui mettent de l’huile sur le feu à longueur de temps » (le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger). « Quand vous avez un compte sur Twitter, sur Facebook, pourquoi vous ne l’assumez pas ? » (Yannick Jadot, avant de se rétracter). « Il suffit de créer des réseaux sociaux payant 1€/mois avec une charte éthique et un nom par profil. Sans pub. Sans utilisation des infos… et sortir des réseaux anonymes. » (Mathieu Kassovitz). « Je propose un projet de loi d’initiative citoyenne : que tous les comptes des réseaux sociaux soient nominatifs. Que tout puisse être dit mais que chacun assume ses paroles » (le dessinateur du Monde, Xavier Gorce). « Tout changerait si l’anonymat était interdit sur internet. Et si les Gilets Jaunes radicaux -les seuls qui restent aujourd’hui dans la rue- disaient chacun d’où ils viennent. » (Dominique de Montvalon, ancien rédacteur en chef du Parisien et du JDD) …

    Pour celleux qui ne l’ont pas lue, la lettre de Le Vaillant est par là : Pour qu’Internet tombe le masque : https://www.liberation.fr/chroniques/2019/01/28/pour-qu-internet-tombe-le-masque_1705956 avec un passage particulièrement odieux d’amalgames haineux :

    Et c’est pourquoi, cher anonyme, je veux la peau de ta pleutrerie et de ta défausse. Je n’aime pas la cagoule que tu mets à ta hargne tweeteuse, la burqa qui voile ton but ultime, ni ta blanche face à moustache d’Anonymous qui se la raconte coursé par Big Brother.

    Mais pour en revenir à l’article de Luc Le Vaillant, bien plus intéressant, il démonte pas mal d’idées reçues sur le pseudonymat, et vaut le détour à ce titre

    La pratique de Facebook, réseau où dominent les comptes identifiés, démontre chaque jour combien les sujets polémiques suffisent à faire sortir tout un chacun de ses gonds, même sans la protection d’un pseudonyme : c’est l’écrit qui désinhibe, au moins autant que « l’anonymat ». En outre, et par-delà l’intuition qu’on peut avoir de la question, les données fiables manquent ; une étude de l’université de Zurich, datée de 2016, remet même clairement en cause le lien entre anonymat et agressivité en ligne.

    (lien direct vers l’étude en question : https://qz.com/741933/internet-trolls-are-even-more-hostile-when-theyre-using-their-real-names-a-study

    Il permet non seulement de bien comprendre qu’il y a une confusion générale avec le #pseudonymat, mais aussi de très bien comprendre le danger que représenterai le traçage d’identité par toutes les plateformes comme le fait #Facebook

    ce serait un magnifique cadeau pour les partis ou leaders autoritaires/extrémistes, pour qui l’on préparerait tranquillement un filet garni permettant, dans l’hypothèse d’une accession au pouvoir, de tout savoir de l’activité en ligne (1H30 par jour, en moyenne, pour chaque Français) de tout individu. Même de ceux qui n’enfreignent ni les lois, ni les mœurs. Au contraire, on peut compter sur les internautes qui ont de « bonnes » mauvaises raisons de chercher l’anonymat — criminels en tête — pour trouver et maîtriser les contre-mesures nécessaires à ce type de surveillance généralisée. Un comble.

    J’aurai cependant aimé qu’il développe plus la nécessité de protéger l’anonymat, en faisant référence aux lanceurs d’alertes ou aux opposant-e-s politiques, particulièrement quand des condamnations pleuvent actuellement sur des #giletsjaunes n’ayant pas tenu leur langue sur facebook... et que l’office central de la lutte contre la criminalité informatique
    montre des signes de plus en plus dangereux de censure : https://seenthis.net/messages/755412 et https://seenthis.net/messages/756074

    • Tres bon article aussi de Olivier Ertzscheid qui se base, avec un opportunisme assumé, sur la médiatisation du harcèlement contre Bilal Hassani (source de sa chanson pour l’Eurovision) et démontre de manière implacable la responsabilité des plateformes marchandes (plateformes auxquelles il doit sin succès, les haters participant à la notoriété pour les algorithmes...)
      https://www.affordance.info/mon_weblog/2019/01/cher-bilal-hassani.html

    • Je rajoute un extrait du billet d’affordance :

      La question, la seule, à poser en toute priorité aux plateformes lorsque vous les rencontrerez, car vous verrez Bilal, elles voudront bientôt j’en suis convaincu vous rencontrer, la seule question à leur poser est celle-ci :

      Etes-vous prêt à réellement lutter contre les discours de haine, contre l’homophobie, en ajoutant dans vos CGU que chaque insulte raciste ou homophobe occasionnera la fermeture définitive du compte qui les a proférées ? Etes-vous prêt à perdre ces « clients » là qui ne sont pas, pour vous, anonymes, et qui ne l’ont jamais été ?

      Posez leur cette question là Bilal. Et dites-leur aussi ceci :

      Si vous étiez les gérants d’un magasin et que certains de vos clients revenaient tous les jours et traitaient de « sale PD » ou de « sale fiotte » d’autres de vos clients, quelle serait votre réaction ? Les accepteriez-vous dans votre magasin ? Ce que vous tolérez est ce que vous êtes vraiment. Dites-leur simplement cela Bilal. « Ce que vous tolérez est ce que vous êtes vraiment ».

      Et si ni Jack Dorsey, ni Mark Zuckerberg, ni Larry Page, ni Serguei Brin ni aucun autre ne regarde le concours de l’Eurovision ni ne vous invite pour parler avec vous de ce que vous traversez, alors j’espère qu’un(e) de nos représentant(e)s politiques, un jour prochain, leur posera très exactement cette simple et seule question là. Etes-vous prêts à perdre ces clients-là ou ne sont-ils pour vous que des clients comme les autres ?

      Ce que nous tolérons est ce que vous nous sommes vraiment. Bon courage pour l’Eurovision cher Bilal.

  • Le cadmium, ce « tueur » caché dans les engrais qui divise l’Europe

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/16/le-cadmium-ce-tueur-cache-dans-les-engrais_5271887_3244.html

    La Commision veut limiter la présence de ce métal cancérogène dans les fertilisants phosphatés. L’Espagne s’y oppose fortement, la France brille par sa discrétion.

    Voilà un dossier sur lequel la France s’est montrée jusqu’ici très discrète. On aurait pourtant pu penser qu’à défaut du ministre de l’agriculture, son homologue à la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, se serait empressé de s’en saisir. Mardi 20 mars devait s’ouvrir une négociation serrée entre les Etats membres de l’Union européenne et le Parlement autour d’un projet de la Commission visant à réduire le taux de cadmium dans les engrais phosphatés. Cette discussion tripartite a été reportée au 11 avril a appris Le Monde. « Pour des raisons techniques et non politiques », précise-t-on à Bruxelles. L’affaire est sensible.

    Le cadmium est un métal lourd contenu dans les roches phosphatées. Il est utilisé pour fabriquer des engrais pour l’agriculture. Classé cancérogène pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé, il a des effets toxiques sur les reins, le squelette, l’appareil respiratoire, et est fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Or, l’utilisation d’engrais phosphatés dans les cultures est la principale cause de contamination des sols au cadmium, et donc de l’alimentation, qui représente 90 % de l’exposition à cette substance pour les non-fumeurs.

    Depuis près de dix ans, les agences sanitaires alertent sur ses dangers et la nécessité de réduire son exposition. En 2009, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé un niveau hebdomadaire d’ingestion – 2,5 microgrammes/kilo – à ne pas dépasser. Aussi, convaincue qu’il présente « un risque inacceptable pour l’homme et l’environnement », la Commission a décidé de durcir sa réglementation en introduisant une limite pour la teneur en cadmium des engrais phosphatés. Fixée à 60 milligrammes (mg)/kilo, elle doit être abaissée à 40 mg/kg après trois ans et à 20 mg/kg d’ici douze ans.

    Le projet de texte a reçu en octobre 2017 le soutien du Parlement européen, qui voudrait parvenir au 20 mg/kg en neuf ans. Le Conseil de l’Union européenne doit désormais se prononcer. Or, relève-t-on à Bruxelles, « les pays sont divisés ». Plusieurs gouvernements se sont déclarés favorables au texte, comme en Allemagne ou au Danemark. Quatorze Etats ont déjà instauré une limite inférieure ou égale à 60 mg/kg – et même à 20 mg/kg en Finlande, en Hongrie et en Slovaquie.

    Silence radio de la France

    D’autres pays, en revanche, s’opposent à ce texte : l’Espagne, le Royaume-Uni et la Pologne. Et la France ? Silence radio. Les ministères de l’agriculture et de la transition écologique n’ont pas répondu aux sollicitations du Monde. « Comment se fait-il que nous n’entendions pas la voix de la France ? », s’interroge le Réseau Environnement Santé (RES). Ce réseau, qui regroupe 28 associations nationales et locales, devait adresser, vendredi 16 mars, une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la transition écologique et de la santé pour demander à la France, « pays précurseur » dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens, de « peser de tout son poids pour l’adoption du projet de la Commission européenne ».

    Associés à la baisse de qualité du sperme, aux malformations congénitales, à une puberté précoce, à l’obésité ou à l’autisme, « les perturbateurs endocriniens ne sont pas des substances comme les autres, rappelle André Cicolella, le président du RES. Il faut les éliminer à la source, car on ne peut pas les gérer par la dose. On s’est beaucoup focalisé sur les pesticides, mais le cadmium est un tueur caché, ajoute le toxicologue. Il est confirmé aujourd’hui qu’il est impliqué dans les cancers du sein et de la prostate ».

    Or les engrais phosphatés sont encore massivement utilisés en France. Selon les dernières ­données disponibles, l’agriculture française en a consommé 430 000 tonnes en 2015. Et une grande partie affiche des taux de cadmium élevés, selon RES. L’explication est simple. La majorité des fertilisants utilisés en France et en Europe sont fabriqués à partir des roches phosphatées marocaines, qui affichent des teneurs en cadmium comprises entre 30 mg/kg et 73 mg/kg.

    Le projet de réglementation de la Commission inquiète le Maroc. Le pays possède les plus grandes réserves minières en phosphates (évaluées à 50 000 millions de tonnes) de la planète. Le leader mondial du secteur, OCP, réalise 32 % de ses ventes dans l’Union européenne. Il avait proposé à Bruxelles de relever le seuil à 80 mg/kg. En vain. Le Maroc a aussi exprimé ses craintes à la France. Voilà qui pourrait peut-être expliquer en partie la prudence du gouvernement dans ce dossier.

    Autre élément : la peur des agriculteurs de voir s’envoler le coût des engrais. « Limiter le niveau de cadmium dans les engrais phosphatés aura un impact important sur le prix du produit fini en raison de la rareté des gisements de phosphates faibles en cadmium, a déjà prévenu Fertilizers Europe, le syndicat européen des producteurs d’engrais. L’augmentation des coûts sera transmise aux agriculteurs européens au détriment de leur compétitivité internationale. »

    Avec sa nouvelle réglementation, la Commission entend aussi encourager l’usage des engrais ­organiques et à base de déchets. Le projet de texte s’inscrit dans un train de mesures sur l’économie circulaire. Il précise que « l’UE importe environ 6 millions de tonnes de phosphates par an, mais pourrait remplacer jusqu’à 30 % de ce total par des boues d’épuration, des déchets biodégradables, des farines de viande et d’os ou du fumier ».

    « Conflit d’intérêts » en Espagne

    Des orientations qui ne semblent pas partagées par tous les Etats membres. Si la France n’a pas encore exprimé publiquement sa position, dans d’autres pays, le débat fait rage. L’Espagne a fait savoir qu’elle était opposée au projet de la Commission. « Des limites trop strictes de cadmium nous excluraient du marché des engrais phosphatés », a déclaré la ministre de l’agriculture et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, le 21 février, devant les députés, affirmant que cette position était partagée par la France.

    La ministre espagnole a également assuré que les teneurs en cadmium actuelles ne représentaient « pas de risque pour les personnes ni pour l’environnement ». Le parti d’opposition Podemos accuse Mme Garcia Tejerina de « parrainer les engrais toxiques » et de « corruption » – une allusion au parcours professionnel de la ministre de l’agriculture. L’élue du Parti populaire a été, entre 2004 et 2012, directrice de la planification stratégique de Fertiberia, le premier producteur d’engrais en Espagne, et conseillère de Fertial (Société des fertilisants d’Algérie) appartenant au même groupe Villar Mir.

    A l’initiative de l’élu espagnol Florent Marcellesi, 38 députés européens, dont les écologistes français Yannick Jadot, Pascal Durand et Eva Joly, ont écrit à la pré­sidence bulgare du Conseil de l’Union européenne pour dénoncer un « conflit d’intérêts ».

  • Assistants parlementaires : la liste des 19 eurodéputés concernés par l’enquête
    Emmanuel Galiero, Le Figaro, le 30 mai 2017
    http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/05/30/38001-20170530ARTFIG00118-assistants-parlementaires-l-enquete-concerne-19-e

    Dans les rangs du Parti socialiste, apparaissent Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Christine Revault d’Alonnes Bonnefoy et Jean-Louis Cottigny. Côté LR, sont cités Michèle Alliot-Marie, Angélique Delahaye, Brice Hortefeux, Marc Joulaud, Tokia Saïfi, Jérôme Lavrilleux (ex-LR) et Constance Le Grip. A l’UDI, apparaissent Jean Arthuis (devenu En Marche) et Dominique Riquet. Avec Marielle de Sarnez pour le MoDem, Robert Rochefort est également évoqué. Enfin, on découvre Yannick Jadot et Michèle Rivasi élus EELV, Patrick Le Hyaric du Front de Gauche et Virginie Rozière du PRG.

    #France #corruption #parlement_européen #eurodéputés

  • Législatives 2017 : les tractations débutent en vue d’une alliance PS-"En Marche !"
    http://www.rtl.fr/actu/politique/legislatives-2017-les-tractions-debutent-en-vue-d-une-alliance-ps-en-marche-7787

    Le journal ajoute que « des dirigeants d’’En Marche ! » et du Parti socialiste réfléchissent déjà à une entente électorale entre leurs deux formations pour les législatives. C’est la raison principale pour laquelle Emmanuel Macron a reporté le choix de ses candidats après le premier tour de l’élection présidentielle". Ainsi, l’accord négocié entre Benoît Hamon et Yannick Jadot risquerait d’être remis en cause. Les « 70 ou 80 députés socialistes sortants qui sont considérés comme frondeurs ou sympathisants de ceux-ci » pourraient perdre leurs investitures.

    Le PS, quand il nous pond un accord avec les écolos, il est comme « Mon ennemi c’est la Finance !!! », il fait le nécessaire par ailleurs pour rassurer Macron et lui expliquer que c’est juste pour de faux.

  • Simon Persico : « La plus-value de la candidature Jadot était devenue minime »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270217/simon-persico-la-plus-value-de-la-candidature-jadot-etait-devenue-minime

    Benoît Hamon et Yannick Jadot © Reuters Pour Simon Persico, le retrait de Yannick Jadot en échange d’un accord avec le PS était la solution la plus rationnelle pour EE-LV. Le politiste y voit la conséquence d’une reprise convaincante de l’enjeu écologique par Benoît Hamon. Soulignant la relative jeunesse de l’écologie politique parmi les forces politiques contemporaines, il estime que son avenir s’inscrira nécessairement à gauche.

    #France #Ecologie

  • Présidentielle : les 10 points de l’accord entre Yannick Jadot et Benoît Hamon
    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/02/24/presidentielle-les-10-points-de-l-accord-entre-yannick-jadot-et-benoit-hamon

    Le document, que « Le Monde » publie, comprend notamment une « sortie progressive du nucléaire », « une Constitution pour une VIe République » et « l’abrogation de la loi travail ».

    MON ENNEMI... C’EST LA FINANCE !!!

    • JLM sur Facebook

      L’ OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE DES ACCORDS PS/EELV
      Que vaut l’accord en 4 pages entre le PS et Jadot ? Quelles garanties ce dernier a-t-il reçues ? À part les circonscriptions, bien sûr. Il en faudrait car le bilan de l’accord de 2012 n’est pas brillant. Voici quelques uns des pires reniements de ce document en 18 pages signé par EELV et le PS en 2012. Liste partielle de ce qui n’a pas été tenu :

      1. séparation des activités de dépôt et de financement et des activités spéculatives
      2. limitation de la rémunération des traders
      3. plafonnement des frais bancaires
      4. interdiction du travail de nuit et des tâches physiques pour les travailleurs de plus de 55 ans
      5. rétablir la hiérarchie des normes (merci la loi El Khomri)
      6. permettre la présence des salariés et de leurs représentants dans les instances de décision et de rémunérations des grandes entreprises
      7. rétablir le repos dominical
      8. réaliser l’égalité salariale femmes-hommes
      9. retour au barème de l’impôt sur la fortune d’avant 2007
      10. réforme de la fiscalité sur les grosses successions
      11. mise à plat des niches fiscales et sociales
      12. 20% de la surface agricole utilisée en bio (6 % aujourd’hui !)
      13. création d’un ministère de la Mer
      14. taxe européenne sur les transactions financières de 0,05 %
      15. abolition du secret bancaire
      16. repenser le rôle et les missions de la Banque centrale européenne (BCE) afin de l’autoriser à racheter des emprunts d’États
      17. salaire minimum européen
      18. aide publique au Développement à 1 % du PIB d’ici à la fin de la législature
      19. reconnaissance de l’État de Palestine
      20. droit de vote et éligibilité aux élections locales pour les étrangers résidant en France depuis cinq ans et plus

      Alors ? Stop ou encore ? L’obsolescence programmée des accords est une spécialité du PS.

      JLM

  • #Benoît_Hamon tente de réveiller sa campagne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240217/benoit-hamon-tente-de-reveiller-sa-campagne

    Le #PS et Europe Écologie-Les Verts sont parvenus jeudi à un accord, qui prévoit le retrait du candidat #Yannick_Jadot en échange de concessions sur le programme et l’octroi d’une quarantaine de circonscriptions réservées. Il doit encore être validé par les électeurs de la primaire d’EELV, parfois agacés par les négociations de ces derniers jours. Benoît Hamon et Yannick Jadot © Reuters

    #France #EELV #GAUCHE_S_ #présidentielle_2017

  • Benoît Hamon « confiant et optimiste » sur un accord rapide avec Yannick Jadot
    http://www.europe1.fr/politique/benoit-hamon-le-poison-a-gauche-cets-la-division-2983751

    Benoît Hamon, candidat à la présidentielle désigné par la primaire de la Belle Alliance populaire, espère parvenir à s’entendre avec Yannick Jadot, le candidat écologiste.

    Les écolos veulent se transformer en canard sans tête. Mignon.

  • Une #brèche pour la démocratie ?

    Je ne sais pas combien vous êtes à suivre ou ne pas suivre la campagne de Charlotte Marchandise et le processus de LaPrimaire.org, mais étant abonné à une mailing liste j’ai suivi les dernières nouvelles que je partage ici.

    En gros il y a eu un appel du magazine #kaizen à ce que les candidats de gauche mettent leur égo de côté pour se rassembler derrière le projet (plûtot que la candidate) porté par Charlotte Marchandise.

    La concernée a ensuite répondu textuellement à l’appel qui lui a été lancée.

    –—
    le 26 janvier 2017
    http://www.kaizen-magazine.com/cooperez-l-histoire-vous-regarde

    Coopérez, l’histoire vous regarde !

    Chers Benoît, Jean-Luc, Yannick,

    Et si vous changiez tout de suite de paradigme, avant même le premier tour ? Et si vous cultiviez vos points de convergence, et cherchiez un consensus sur vos points de divergence ? Et si vous favorisiez la coopération en endiguant la compétition ? Bref, et si vous collaboriez dès maintenant ? À vous lire, vous écouter, la transition écologique et énergétique vers une société plus durable et plus humaine sont les piliers de vos programmes. Imaginer une VIeRépublique est aussi au cœur de vos projets. Ne cherchez pas les points de désaccord, il y en aura toujours ! Mais, lorsque vous déclarez unanimement que l’enjeu écologique est plus important que le reste, j’ai la faiblesse de penser que vous êtes sincères . Si tel est le cas, vous êtes les seuls, rassemblés, à pouvoir infléchir le cours de notre destin, l’avenir de l’humanité. Préférez-vous privilégier vos carrières, vos ego ou servir la planète ? Prenez le temps d’y réfléchir devant les photos de vos enfants (…)

    –—
    le 30 janvier 2017
    http://www.kaizen-magazine.com/cooperons-l-appel-de-charlotte-marchandise-candidate-citoyenne

    « Coopérons ! » L’appel de la candidate citoyenne Charlotte Marchandise

    Dans un texte du 26 janvier 2017, Pascal Greboval, rédacteur en chef de Kaizen, appelait Benoît Hamon, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon à coopérer et à se rassembler derrière la candidate arrivée en tête de la primaire citoyenne du site Laprimaire.org, Charlotte Marchandise. Cette
    dernière a souhaité réagir dans une tribune. Elle invite tou-te-s les candidat-e-s qui se reconnaissent dans l’appel d’Edgar Morin « Changeons de Voie ; changeons de Vie » (lancé en septembre 2016) à dépasser leurs divergences pour proposer un grand projet commun faisant fi des ego de chacun.

    #présidentielles #élections #écologie #démocratie

  • Après la primaire socialiste, comment en finir vraiment avec la « monarchie présidentielle »
    http://www.bastamag.net/Chronique-gauche

    Avec la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste ce 29 janvier, trois candidats de gauche incarneront donc lors de la présidentielle une rupture sociale, écologique et démocratique avec le néolibéralisme qui ronge lentement la société française. Et se disputeront un électorat en quête d’ « insoumission » et d’avenir « désirable » face à l’ordre existant... au risque de se neutraliser. Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Yannick Jadot proposent pourtant tous les trois d’en finir avec la monarchie (...)

    #Chroniques

    / A la une, #Sociaux-démocrates, #Gauche_radicale, #Politique

  • Hamon propose une « majorité gouvernementale » à Mélenchon et Jadot
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13126-hamon-propose-une-majorite-gouvernementale-a-melenchon-et-jadot

    Le vainqueur de la primaire de la gauche a évoqué, dans son discours, sa volonté d’ouvrir le dialogue avec Jean-Luc Mélenchon et avec le candidat écologiste Yannick Jadot.

    Benoît Hamon, qui a remporté la primaire à gauche dimanche 29 janvier, a annoncé au soir des résultats qu’il comptait dialoguer avec Yannick Jadot, candidat Europe Ecologie - Les Verts, et avec Jean-Luc Mélenchon, le fondateur du Parti de gauche, qui se présente désormais sous la bannière du mouvement La France insoumise. « Je proposerai à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon de construire une majorité gouvernementale sociale, économique et démocratique », a déclaré celui qui est désormais le candidat du PS. « Il faudra rassembler la gauche et les écologistes. »

    Ce rapprochement avait déjà été évoqué avant le résultat. Entre les deux tours (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Revue de presse de l’April pour la semaine 2 de l’année 2017
    http://linuxfr.org/news/revue-de-presse-de-l-april-pour-la-semaine-2-de-l-annee-2017

    La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Sommaire

    [ZDNet France] Microsoft équipera ”d’Office ”les lycées du Grand-Est, un accord ”incompréhensible” pour les libristes ;

    [Developpez.com] Trolldi : pourquoi Richard Stallman pense que vous ne devriez pas utiliser Google ;

    [Next INpact] Bornes pour voitures électriques : l’Open Data devient la règle, sauf pour les données en temps réel ;

    [Journal du Net] Linux : qu’est ce que c’est ? ;

    [Next INpact] On parle numérique avec Yannick Jadot, le candidat des Verts à la présidentielle. lien n°1 : Aprillien n°2 : (...)

  • A Dax, le procès de la BNP, championne de l’évasion fiscale
    https://reporterre.net/A-Dax-le-proces-de-la-BNP-championne-de-l-evasion-fiscale

    Jon Palais, faucheur de chaises, doit être jugé lundi 9 janvier après-midi pour « vol en réunion » au tribunal de Dax. Les militants en profiteront pour rappeler le sens de leurs actions : lutter contre l’évasion fiscale. Rappel des faits.

    C’était le 19 octobre 2015. 41 « faucheurs de chaises » pénétraient dans l’agence BNP Paribas de la rue de Rivoli, à Paris. Deux minutes plus tard, suivant leur méthode éprouvée, ils en ressortaient en emportant 14 chaises. Après cette action, comme après toutes les autres, la banque a porté plainte. Puis, en juin dernier, Jon Palais, porte-parole des faucheurs lors de l’action du 19 octobre, a été convoqué à la gendarmerie près de chez lui. Il en est ressorti avec une nouvelle convocation, cette fois pour le tribunal correctionnel de Dax, le 9 janvier 2017 à 13h30. Il devra y répondre des faits de « vol en réunion », risquant 5 ans d’emprisonnement et 100.000 € d’amende.

    #BNP #évasion_fiscale #faucheur-euse-s_de_chaises ... euh ... #banksters (?)

  • La Syrie fracture les partis politiques français

    À droite, le candidat F. Fillon se rapproche du FN en défendant le régime d’Assad & V. Poutine. Le PS & les écologistes relaient l’opposition syrienne, quand JL. Mélenchon défend une lecture anti-impérialiste où les États-Unis sont le principal adversaire.

    La chute d’Alep est un révélateur. Y compris des fractures au sein des partis politiques français. À droite, la primaire a désigné un candidat, F. Fillon, qui s’est distingué de nombre de ses compagnons par son soutien à V. Poutine, voire à B. al-Assad, sur une ligne proche de celle du Front national. À l’inverse, le PS et les écologistes condamnent sans hésiter le régime dictatorial et soutiennent l’opposition syrienne non-djihadiste. Jean-Luc Mélenchon, lui, cultive une lecture anti-impérialiste qui suscite de vives polémiques.

    C’est par un communiqué d’à peine quelques lignes, que François Fillon a rompu jeudi 15 décembre le silence de plus en plus pesant qu’il observait depuis la chute d’Alep. « L’indignation est nécessaire mais elle n’a jamais sauvé une vie », explique-t-il. Pour « arrêter le massacre, il n’y a que deux solutions », poursuit celui qui, isolé dans sa famille politique, prône depuis des mois une alliance stratégique avec le régime de Damas.

    La première, celle d’« une intervention militaire que seuls les Américains peuvent conduire », n’a pas sa faveur « compte tenu de ce qu’il s’est passé en Irak ». La seconde, qu’il défend, « c’est une initiative puissante, européenne, diplomatique pour mettre autour de la table toutes les personnes qui peuvent arrêter ce conflit sans exclusive, et donc y compris ceux qui commettent des crimes aujourd’hui ». Pour François Fillon, reprendre le dialogue avec Bachar al-Assad, mais aussi avec Vladimir Poutine, est la seule voie de sortie pour le conflit syrien.
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    Il y a quelques semaines, Fillon a refusé de parler de « crimes de guerres » à Alep. « Il ne faut pas utiliser des mots comme ça, sans pouvoir vérifier », affirmait-il, dans L’Émission politique, sur France 2. « Quand on est en guerre, on doit choisir son principal adversaire », écrivait-il aussi dans Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel, 2016) pour justifier un rapprochement avec Damas et Moscou. « Il y a deux camps en Syrie et non pas trois comme on le dit », assurait-il le 13 octobre dernier lors d’un débat avec ses concurrents à la primaire, parlant des partisans d’un « régime totalitaire islamique » et « des autres », oubliant au passage l’opposition syrienne non-djihadiste. « Moi, je choisis les autres parce que je considère que ce danger-là est trop grave pour la paix mondiale. »

    Mais, jeudi, Fillon, tout à sa volonté de rassemblement post-primaire, a nommé Bruno Le Maire « représentant pour les affaires européennes et internationales ». Un Bruno Le Maire qui défendait pourtant des positions diamétralement opposées à celle du vainqueur de la primaire sur le dossier syrien, allant jusqu’à prôner une intervention militaire au sol menée par la France. « Il faut que la France prenne le leadership d’une coalition internationale qui associerait des États européens et des États de la région. Entre l’alignement sur les États-Unis et la vénération aveugle de la Russie, il y a un choix alternatif : l’indépendance », déclarait-il dans le JDD. Choisir Bruno Le Maire laisse-t-il entrevoir un infléchissement de la ligne de François Fillon ? « Il n’y a aucune inflexion et il n’y a qu’un chef, c’est François Fillon », répond aujourd’hui son porte-parole Thierry Solère.

    Cela dit, la ligne pro-Assad de certains des soutiens historiques de Fillon, comme le député Thierry Mariani qui s’est félicité de la chute d’Alep-Est, risque de poser des problèmes au candidat LR, dont les positions ressemblent parfois à s’y méprendre à celles du Front national.

    Ce jeudi, Marine Le Pen n’avait toujours pas réagi à la chute d’Alep entre les mains d’un régime qu’elle a de toutes façons toujours défendu. Lundi, au lendemain de l’attentat perpétré contre une église copte au Caire, la candidate du FN avait pourtant immédiatement rédigé un communiqué de soutien aux chrétiens « sauvagement frappés par le fondamentalisme islamique ».
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    « Alep était infestée d’islamistes, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des drames avec des civils (…), il y en a », a répondu Florian Philippot ce jeudi sur BFMTV. Reprenant la ligne du parti d’extrême droite, il a, de nouveau, déclaré qu’il fallait « parler avec la Russie ». « Au lieu d’observer et de se lamenter, il aurait fallu être acteur : (…) La France aurait œuvré à créer une vraie coalition mondiale avec les États-Unis, avec les pays européens dont la France, mais aussi avec la Russie ; cela aurait été plus responsable. »
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    Outre les liens étroits du FN avec la Russie, notamment financiers (lire nos enquêtes), le FN a toujours, dans ce conflit repris, à la virgule près, la propagande de Bachar al-Assad, estimant que son régime permettait de faire « cohabiter pacifiquement des minorités qui demain vont se faire massacrer », comme l’affirmait en 2013 Marion Maréchal-Le Pen. L’entourage de la dirigeante du FN a parfois noué des liens d’affaires avec Bachar al-Assad. La société de communication de Frédéric Chatillon, conseiller officieux de Marine Le Pen, Riwal a perçu, comme le racontait Mediapart, entre 100 000 et 150 000 euros par an du régime syrien, pour gérer la communication dudit régime.

    Les candidats à la primaire du PS : le soutien à l’opposition syrienne

    Ils ne sont d’accord sur rien, ou presque. Sauf sur la guerre en Syrie. Les principaux candidats à la primaire du PS, prévue les 22 et 29 janvier, reprennent tous à leur compte la ligne des autorités françaises, définie sous Nicolas Sarkozy et poursuivie par François Hollande : condamnation du régime de Bachar al-Assad et soutien à l’opposition syrienne, dite modérée (hors djihadistes). Mais la plupart se gardent bien d’aller au-delà sur le terrain diplomatique. Seul véritable point de discorde : la question des réfugiés entre, d’un côté, Manuel Valls, renvoyé à son discours de Munich dans lequel il avait critiqué la politique d’accueil de la chancelière Angela Merkel, et, de l’autre, tous ses concurrents.

    Manuel Valls a tweeté mardi un appel à la Russie de Vladimir Poutine, avant de critiquer « un tropisme pro-russe chez François Fillon ». La France « doit parler avec la Russie mais aussi dire avec la plus grande fermeté que ce qui se passe à Alep est intolérable, indigne, c’est une blessure pour l’humanité », a-t-il déclaré au média en ligne Brut.

    Mercredi à Paris, Benoît Hamon a commencé son discours en rendant hommage à « nos frères et sœurs en humanité » qui meurent à Alep et en parlant de « crime de guerre » et de « crime contre l’humanité ». « Je me refuse à graduer l’horreur selon qu’elle est perpétrée par Daech ou par Bachar al-Assad », a-t-il argumenté, mais sans s’avancer sur les solutions diplomatiques. Il s’est en revanche clairement distingué de Manuel Valls sur l’accueil des réfugiés – alors premier ministre, il avait critiqué les choix d’Angela Merkel. « J’ai eu honte que des responsables soient allés tancer une chancelière (allemande) pour lui dire de ne pas en faire autant sur les réfugiés », a balayé Hamon mercredi, qui veut créer un visa humanitaire, sortir des accords de Dublin et octroyer plus rapidement aux migrants le droit de travailler.
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    Même tonalité chez Vincent Peillon qui, interrogé sur France Inter, a surtout appelé à accueillir les Syriens réfugiés : « Si l’on peut faire quelque chose, c’est les accueillir », a-t-il expliqué.
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    Seul Arnaud Montebourg, après avoir exprimé son « indignation profonde », s’est un peu plus avancé sur le plan diplomatique : dans un communiqué publié sur son site, il salue « les efforts diplomatiques que la France a entrepris ces dernières années avec Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault ». Avant d’ajouter : « Mais nous ne pouvons agir ou peser seuls. (...) Il faut exiger dès les prochaines heures une initiative commune de l’ensemble des chefs de gouvernements pour mobiliser les autres puissances mondiales, Chine et États-Unis notamment, faire pression sur la Russie, l’Iran afin que cesse l’un des plus sinistres épisodes et l’un des plus lourds échecs diplomatiques de ces dernières décennies. »

    Les écologistes, fidèles à leurs traditions

    Droits de l’homme, aide humanitaire et appel à la communauté internationale : les dirigeants d’Europe Écologie-Les Verts, et le candidat Yannick Jadot, sont fidèles à la tradition politique de leur mouvement. Dans une tribune publiée par Le Monde, après avoir condamné les massacres du régime, le candidat Yannick Jadot appelle avec l’essayiste Raphaël Glucksmann au renforcement des sanctions contre la Russie (« Ce régime russe est aussi une oligarchie qu’il faut frapper au portefeuille »), et à refuser que la Coupe du monde de football ait lieu en Russie en 2018.
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    Ils s’en prennent aussi à plusieurs dirigeants français : « Alep crève depuis des mois et Marine Le Pen a applaudi Assad et Poutine, son modèle et son parrain. Alep crève et François Fillon a dit, dans un débat de la primaire démocratique de la droite française, “choisir Assad” avant de justifier Poutine. Alep crève et Jean-Luc Mélenchon a affirmé dans une émission populaire du service public : “Je pense que Poutine va régler le problème en Syrie.” »
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    Quant à l’ancienne ministre Cécile Duflot, elle s’est rendue en début de semaine à la frontière turco-syrienne – la délégation, également composée des députés Patrick Mennucci (PS) et Hervé Mariton (LR), a demandé, en vain, à accompagner jusqu’à Alep le président du comité civil d’Alep-Est Brita Hagi Hasan. Plusieurs responsables écologistes, dont Jadot et Jacques Boutault, maire du IIe arrondissement de Paris, ont aussi participé jeudi, aux côtés d’Anne Hidalgo (PS), à la manifestation organisée pour le départ d’un convoi d’aide humanitaire.

    Mélenchon, contre l’impérialisme américain mais à quel prix ?

    À gauche, seul Jean-Luc Mélenchon se distingue réellement. Au centre de nombreuses polémiques, il a pris soin, depuis quelques mois, de préciser ses propos. Dans sa dernière émission, Revue de la semaine, mise en ligne sur Youtube jeudi, le candidat de la France insoumise insiste sur cette information qui le « percute ». « Ces dernières heures nous avons tous été bouleversés par la diffusion des images en provenance d’Alep et de la partie est de cette ville, des bombardements qu’elle est en train de subir », commence Mélenchon, qui en profite pour répondre à ses détracteurs, qui font de lui « un ami des bombardements sur cette partie de la ville ». « Comment peut-on penser qu’il y a une personne ici ou là qui aime les bombardements et leurs conséquences ? À ceux qui se posaient des questions, je leur dis que je suis comme eux : indigné, blessé », poursuit-il.
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    Jean-Luc Mélenchon réexplique, dans cette vidéo, la série d’arguments qui lui permettent de se définir comme un « non aligné » (« une propagande mortelle interdit tout débat, toute critique, tout point de vue non aligné », déclarait-il dans une note de blog mercredi 14 décembre). D’abord le fait que, selon lui, cette guerre en Syrie n’est pas celle qu’on croit, mais bien une guerre pour les matières premières (le gaz et le pétrole).

    « Il s’agit d’une guerre du pétrole et des gazoducs qui n’a pas d’issue sans une coalition universelle ! Nul n’admet, contre les faits eux-mêmes, que ce sont les États-Unis et la France qui ont refusé la formation d’une coalition universelle avec la Russie pour combattre les bandes armées de Daech, Al Nostra [le Front Al-Nosra – ndlr] et compagnie », détaillait Mélenchon le 14. « Le problème de la guerre en Irak et en Syrie, ce n’est pas la religion, ce sont les oléoducs et les gazoducs. (...) Ce sont des guerres traditionnelles pour l’accès aux matières premières et l’accumulation de la richesse. Et dans l’affaire de la Syrie c’est tout à fait ça au point de départ », déclarait-il le 11 décembre à l’émission Question politique.

    Au début du soulèvement syrien en 2011, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon faisait pourtant partie des formations politiques à saluer les printemps arabes, y compris en Syrie. Sa coprésidente Martine Billard signait, le 28 août 2013, un communiqué condamnant clairement les bombardements à l’arme chimique quelques jours plus tôt, commis par le régime. « Après plus de 100 000 victimes tuées depuis le début du soulèvement en Syrie en mars 2011, et la destruction de régions entières du pays, le Parti de gauche dénonce le massacre à l’arme chimique de centaines de civils syriens le 21 août. Cette escalade dans l’horreur est inadmissible. » Mais, déjà, elle prévenait qu’« une intervention armée des États-Unis et d’autres pays alliés dont la France, ne ferait qu’aggraver le conflit d’autant que la Russie entend continuer à soutenir le régime criminel de Damas, notamment pour préserver ses intérêts dans la région ».

    Depuis, si le PG a changé de pied, c’est à la fois à cause de la montée en puissance des groupes armés islamistes et djihadistes (les deux étant parfois confondus dans le discours du parti) parmi l’opposition syrienne au régime, du soutien du Qatar, de l’Arabie saoudite et de la Turquie à certains de ces groupes, et le déclenchement de l’intervention internationale emmenée par les États-Unis. Or, pour le parti de Mélenchon, « le monde est entré dans l’ère des “guerres de l’Empire global” », selon son texte de congrès de juin 2015. Peu à peu, cette grille d’analyse a effacé celle présidant au soulèvement des peuples de Tunisie, d’Égypte, de Bahreïn ou de Syrie contre leurs dictateurs, indépendamment de tout agenda extérieur.

    « En Libye, en Irak, en Syrie ou au Yémen, les États-Unis tirent prétexte du chaos qu’ils ont eux-mêmes créé, en armant des terroristes islamistes, avec l’aide de leurs alliés pour justifier les interventions meurtrières pour les populations. Quatre ans après les soulèvements populaires du monde arabe, les peuples restent pris en étau entre les régimes autoritaires et dictatoriaux (comme le régime d’Assad), la progression d’un fanatisme subventionné par les monarchies wahhabites du Golfe, les seigneurs de guerre mafieux », écrivait alors le PG.

    De là découle, par exemple, le refus de Mélenchon de parler de « crimes de guerre » : le 16 octobre, dans le JDD, il rétorquait : « Toute guerre est une addition de crimes ! À quoi bon cette escalade verbale de Hollande ? Nous sommes déjà en danger de guerre généralisée. Pourquoi en rajouter avec cette menace du Tribunal pénal international ? Sait-on que ni les USA ni la Russie ne le reconnaissent ? Le dire n’est pas soutenir Poutine. D’ailleurs, il a mis en prison mes amis en Russie. »

    L’entrée en guerre de la France n’a fait que renforcer Mélenchon dans sa grille d’analyse. C’est aussi en défenseur des « intérêts de la France » qu’il se présente : « Depuis le début de la crise, d’un excès à l’autre, la diplomatie française s’est inutilement identifiée au camp des faucons nord-américains, écrivait-il le 4 novembre. Il n’y a plus de représentation diplomatique française à Damas. Comment envisager une discussion sur la paix et même une transition démocratique en Syrie en maintenant la rupture de toute relation diplomatique avec l’État syrien ? Ce choix n’est pas celui de tous les pays européens. Sept pays de l’UE conservent des relations diplomatiques avec la Syrie, dont la Grèce et l’Espagne. (...) La voix présidentielle de la France s’égarant actuellement dans le soutien aveugle aux islamistes turcs, c’est à nous d’incarner la France qui ne se trompe pas d’amis en Turquie. Nous l’avons fait concrètement en accueillant des parlementaires et dirigeants du HDP à nos universités d’été. »

    Ses positions sont l’objet de toutes les polémiques et gênent une partie de la gauche radicale (lire à ce sujet le texte de Julien Salingue*), et de ses soutiens. Mercredi, Clémentine Autain a condamné un « crime contre l’humanité » commis « au nom de la lutte contre Daech » et son mouvement, Ensemble, a relayé l’appel à manifester à Paris avec le collectif Avec la Révolution syrienne, et dénoncé un « dictateur sanguinaire ».

    Le PCF est beaucoup plus mesuré : dans un communiqué publié mercredi, les communistes demandent un cessez-le-feu pour les populations civiles d’Alep mais renvoient dos à dos « chacun des belligérants, et de leurs soutiens ». « Des crimes de guerre ont été commis par toutes les parties en présence, et leurs alliés, depuis le début de l’offensive sur Alep et de la guerre en Syrie », dit encore le Parti communiste, qui appelle à une « transition démocratique » en Syrie avec « un processus conciliant les ennemis d’aujourd’hui », sans un mot de condamnation sur Bachar al-Assad.

    Lénaïg Bredoux, Lucie Delaporte & Christophe Gueugneau

    *http://resisteralairdutemps.blogspot.be/2016/12/massacres-alep-lettre-un-camarade-qui.html

  • Strasbourg : conférence sur les COP 21 et 22
    http://www.uef.fr/strasbourg-conference-sur-les-cop-21-et-22

    A la suite d’un cycle de conférence qui a eu lieu à Lyon, Paris et Lille, les fédéralistes continuent à s’interroger sur la gouvernance mondiale permettant de lutter efficacement contre le changement climatique. Dans ce cadre l’Union des Fédéralistes Européens, les Jeunes Européens Strasbourg et la Maison de l’Europe de Strasbourg organisent une conférence avec : Yannick Jadot, candidat des écologistes à l’élection présidentielle et député européen Gilles Pargneaux, député européen rapporteur du (...)

    #Régions

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/cop_21-22.pdf.v1.pdf?390/f88912eb33f17404270b74b67ddd355820688cec

  • Hollande contraint de se retirer, c’est au tour de Valls
    http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/hollande-contraint-de-se-retirer-c-est-au-tour-de-valls-621711.html

    Dernier paragraphe de l’article

    A ce stade, quel que soit le cas de figure, il y aura au premier tour de la présidentielle Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Yannick Jadot (candidat écologiste), Sylvia Pinel (PRG) et le candidat PS. Et pour couronner le tout, Emmanuel Macron du mouvement « En Marche ! » postule aussi. Dans ces conditions, il faudrait un miracle pour qu’un candidat de la gauche se retrouve au second tour. Que ce soit François Hollande ou un autre, ce constat ne varie pas. Il est clair que l’après-présidentielle de 2017 va provoquer un tsunami à gauche et une recomposition complète des rapports de force. Et nul ne le sait mieux que François Hollande…

    • Cette recomposition, on en parle depuis 15 ans. Et à chaque fois, tous les petits candidats partent ensemble, et à chaque fois, la part du PS diminue, sans que celle des autres candidats n’augmente sensiblement.

      A noter qu’à chaque fois, la morgue et l’intransigeance du PS sont en cause, dans l’impossibilité pour les petits partis de se joindre à lui.

  • « Cécile Duflot est apparue déconnectée du terrain »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201016/cecile-duflot-est-apparue-deconnectee-du-terrain

    Vidéo accessible dans l’article. © Mediapart Vanessa Jérôme, sociologue à Paris-1 et à l’EHESS, spécialiste de l’engagement, est interrogée sur la défaite de l’ancienne ministre du logement à la #primaire d’Europe Ecologie-Les Verts.

    #France #Cécile_Duflot #EELV

  • Le Parlement européen fait tanguer la clause d’arbitrage du TTIP
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-parlement-europeen-fait-tanguer-la-clause-d-arbitrage-du-ttip-470750.ht

    Quelques jours avant l’ouverture du 9ème cycle de négociation entre l’UE et les États-Unis sur le traité transatlantique, les eurodéputés ont durci leur position sur le traité commercial entre l’UE et les États-Unis (TTIP).

    Les 14 et 16 avril, 6 des 14 commissions parlementaires qui contribuent au projet de résolution du Parlement européen ont rendu leurs avis sur l’état d’avancement des négociations.

    Et l’opposition des députés européens notamment au mécanisme d’arbitrage prévu dans le TTIP apparait de plus en plus forte. Le dispositif censé protéger les investissements en proposant un recours à des tribunaux privés en cas de conflit entre une entreprise privée et un État cristallise les critiques.

    « La moitié des commissions du Parlement européen saisies pour avis ont rejeté le dispositif de l’ISDS » s’est félicité l’eurodéputé vert Yannick Jadot, vice-président de la commission du commerce international.

    Les commissions des Affaires économiques et monétaires, des Affaires juridiques, de l’Emploi, de l’Environnement, des Pétitions et des Affaires constitutionnelles se sont opposées au mécanisme d’arbitrage dans leur projet d’avis, alors même que le Parlement est dominé par la famille politique du PPE, favorable au TTIP et à l’arbitrage.

    « Les positions des commissions des Affaires juridiques et de celle des Affaires économiques sont très importantes car ces commissions sont les garantes de la position juridique du Parlement européen » s’est réjoui Yannick Jadot. D’autres commissions comme celle de l’Industrie et des Affaires étrangères se sont cependant prononcées en faveur de l’arbitrage.
    (…)
    L’adoption d’un rapport rejetant le mécanisme d’arbitrage lors du vote du mois de juin n’est cependant pas acquise. « Mais c’est aujourd’hui du domaine du possible que le rapport soit adopté, même si le vote sera forcément serré dans les deux cas » reconnait l’eurodéputé vert.