person:yasser louati

  • La fronde de la CNCDH contre l’arrivée à sa tête d’Alain Jakubowicz -

    https://www.mediapart.fr/journal/france/171118/la-fronde-de-la-cncdh-contre-l-arrivee-sa-tete-d-alain-jakubowicz

    Édouard Philippe envisagerait de nommer à la tête de la Commission nationale consultative des droits de l’homme l’ancien président de la Licra, accusé d’avoir tenu des propos sexistes et de remettre en cause le concept d’islamophobie.

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est actuellement le théâtre d’une fronde contre la nomination pressentie à la tête de l’institution d’Alain Jakubowicz, avocat et ancien président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), de 2010 à 2017.

    Alors que le mandat de la soixantaine de membres de la Commission arrive à échéance en fin d’année, le premier ministre aurait en effet déjà choisi le nom du remplaçant de son actuelle présidente, Christine Lazerges (atteinte par la limite d’âge au terme de son deuxième mandat). Au début du mois de novembre, l’information a même commencé à circuler au sein de la CNCDH, provoquant un réel émoi au sein de la vénérable institution, fondée en 1947 par René Cassin.

    Si le nom d’Alain Jakubowicz suscite un tel rejet, c’est en raison des nombreux propos controversés qu’il a pu tenir ces dernières années et qui lui ont valu d’être mis en cause par des associations de défense des droits de l’homme. L’avocat a notamment été accusé à plusieurs reprises de sexisme.

    Alain Jakubowicz. © Reuters
    En mai 2016 par exemple, interrogé sur la parité au sein du gouvernement, Alain Jakubowicz avait déclaré sur le plateau de CNews : « Avec 15 ministres, ça va être difficile, à moins peut-être qu’on ait un transgenre, ou je ne sais quoi. On est vraiment dans le délire. » Saisi par l’association Act Up, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) n’avait finalement pas prononcé de sanction, tout en soulignant « la grande maladresse des propos ».

    En janvier 2018, au cours d’une discussion sur Twitter avec l’association féministe et LGBT Les effronté-es, Alain Jakubowicz avait moqué la notion de « féminicide », avant d’ajouter : « Les violences faites aux femmes sont un sujet trop grave pour être confié aux féministes. »

    Autre point qui passe très mal auprès des membres de la CNCDH, l’ancien président de la Licra a, à plusieurs reprises, contesté l’existence même du « concept » d’islamophobie – pourtant validé par la CNCDH dans l’édition 2013 de son rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – au motif qu’il serait instrumentalisé par « l’extrême gauche ».

    « Nous devons reprendre le combat contre cette imposture qu’est le concept d’islamophobie », twittait-il en novembre 2016. « Pour l’islam politique, “l’arabe” victime de racisme est devenu le “musulman” victime d’islamophobie », poursuivait-il, avant de conclure : « Une partie de l’extrême gauche, elle, oppose le Blanc forcément dominateur et le Noir, Arabe, musulman nécessairement opprimé. »

    Ces propos, tenus par un président d’une association de lutte contre le racisme, avaient à l’époque suscité quelques réactions en France. Le problème est que la CNCDH n’est pas une institution comme les autres, car elle est soumise au droit français, mais également au droit international, en tant que relais entre les autorités françaises et les différents organes des Nations unies. Une fois à la tête de la Commission, Alain Jakubowicz devra nécessairement participer à des procédures dans le cadre de l’ONU, impliquant des associations féministes, LGBT ou de lutte contre l’islamophobie, et y porter la voix de la France.

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    Au sein de la CNCDH, on craint fortement que la nomination d’une personnalité aussi clivante, et à la parole aussi vive, n’affaiblisse la position de la France au sein des Nations unies. De source interne, on avance même qu’elle hypothéquerait ses chances de prendre la présidence du Conseil des droits de l’homme qu’elle convoite.

    Geste rare, le bureau de la CNCDH a pris la plume le 6 novembre dernier pour écrire au premier ministre une lettre dans laquelle chaque mot est pesé, et que Mediapart a pu consulter. Si le nom d’Alain Jakubowicz n’apparaît pas, chaque argument est calibré sur les critiques qui lui sont faites. Alors que la nomination de son nouveau président n’a fait l’objet d’aucune consultation, la CNCDH rappelle que « la désignation de son (sa) futur(e) présidente(e) sera observée tant au niveau national qu’international. Elle doit respecter la procédure issue des Principes de Paris qui supposent une audition et un choix fondé sur des critères objectifs et transparents ».

    Elle rappelle également au premier ministre les enjeux internationaux de cette nomination. « Dans la perspective de l’examen de sa ré-accréditation auprès des Nations unies (mars 2019), la procédure de renouvellement des membres de la CNCDH doit se montrer exemplaire », écrit la Commission.

    « La légitimité de la candidature de la France au conseil des droits de l’homme des Nations unies, nécessaire et attendue, est directement liée au caractère incontestable de l’indépendance de son Institution nationale des droits de l’homme », insiste-t-elle. Concernant le profil du nouveau président, sa nomination « doit porter l’universalité des droits dans le cadre de l’intégrité des mandats dévolus à la CNCDH, est-il écrit. Elle doit garantir la sérénité des débats au sein d’une institution collégiale qui fait du pluralisme des idées la pierre angulaire de ses avis ».

    Si la lettre du bureau de la CNCDH multiplie les prudences et les formules diplomatiques, l’association Inter-LGBT, représentée au sein de la Commission, a de son côté mis les pieds dans le plat dans un autre courrier envoyé à Matignon mardi 14 novembre, que Mediapart a également pu consulter, puis dans un communiqué publié le lendemain.

    « Nous sommes particulièrement inquiets de la rumeur persistante annonçant la nomination à la présidence d’un candidat dont certaines prises de position radicales risqueraient d’empêcher l’institution de mener à bien ses missions », écrit l’association à Édouard Philippe. Le nom d’Alain Jakubowicz n’est toujours pas directement cité, mais cette fois, ses propos sont rapportés précisément.

    « Depuis avril 2018, vous avez confié à la CNCDH le mandat de rapporteur spécial indépendant sur la lutte contre les LGBTphobies (…). Comment pouvoir mener à bien cet engagement avec un président qui se permet des “blagues” transphobes, obligeant nos associations à saisir la Cnil ? Quelle sera notre crédibilité pour dialoguer avec l’ensemble des acteurs de la lutte contre la haine anti-LGBT dans ces circonstances ? », interroge l’Inter-LGBT.

    Concernant les propos d’Alain Jakubowicz sur les féminicides et les féministes, l’association estime que ces « déclarations sont non seulement sexistes, mais en opposition directe avec un de nos avis. La crédibilité de l’institution serait gravement atteinte par une telle nomination, d’autant que la CNCDH est aussi rapporteur indépendant sur la lutte contre la traite des êtres humains dont sont victimes majoritairement les femmes ».

    « Il y a eu des avis spécifiques sur les féminicides signés à l’unanimité des membres de la commission », précise à Mediapart Laurène Chesnel, représentante de l’Inter-LGBT au sein de la CNCDH. « Ses propos vont forcément poser un problème de cohérence de l’institution. D’autant que le président doit porter la voix de la CNCDH. » « Pour chaque avis, nous consultons, nous organisons des auditions avec toutes les associations concernées. Par exemple pour un rapport sur le racisme, on va nécessairement écouter des associations qui travaillent sur l’islamophobie. Comment voulez-vous interroger ces personnes si, dès le départ, vous niez leur ressenti ? »

    L’Inter-LGBT n’a reçu aucune réponse à son courrier, hormis un accusé de réception. Contactés par Mediapart, les services du premier ministre affirment de leur côté qu’« aucune décision n’a été prise » et qu’Édouard Philippe avait bien « pris connaissance » des courriers du bureau de la CNDCH et de l’Inter-LGBT mais que ceux-ci « n’appellent pas de réaction particulière ». Alain Jakubowicz n’a pas répondu pour l’heure à nos sollicitations.

    MOTS-CLÉS

    ALAIN JAKUBOWICZ CNCDH ISLAMOPHOBIE LICRA ONU SEXISME
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  • Il est interdit de critiquer le Dieu Capitaliste :

    Biocoop vient d’être condamnée pour une affiche, parce que "la Justice a estimé que cette campagne de publicité pouvait être considérée comme un appel au boycott. « Il est établi que cette campagne publicitaire repose non pas sur la valorisation des pommes issues de l’agriculture biologique, mais au contraire sur le dénigrement de celles des autres filières, aux fins de dissuader les consommateurs d’acheter ces fruits », ont ainsi indiqué les juges en rendant leur décision. L’enseigne bio a donc été condamnée à verser 10.000 euros à chacun des plaignants."

    Biocoop condamné pour avoir critiqué les pommes non bio
    Sybille de la Rocque, Conso Globe, le 13 octobre 2016
    http://www.consoglobe.com/biocoop-condamne-pour-avoir-critique-pommes-non-bio-cg

    Il est interdit de braver le Dieu Policier :

    "Yasser Louati, militant contre l’islamophobie, et Mathieu Rigouste, sociologue et militant anti-sécuritaire devaient intervenir ce lundi 17 octobre à l’Université d’Evry Val d’Essonne à l’occasion d’une rencontre-débat sur le thème « Mais que fait la police ? », mais l’événement a été censuré par le président de l’université, et la faculté a été entièrement interdite aux militant..e.s du « Comité de mobilisation de l’université d’Evry », né à l’occasion du mouvement contre la Loi Travail et son monde, et organisateur de la rencontre."

    Mathieu Rigouste et Yasser Louati face à la censure
    Radical Cinema, le 17 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/534225

    #France #liberté_d'expression #censure_d'Etat #répression #commerce #bio #boycott #police #islamophobie #débat #université #Evry #Yasser_Louati #Mathieu_Rigouste

  • Mathieu Rigouste et Yasser Louati face à la censure
    https://radicalcinema.org/fr/20161017174002

    https://vimeo.com/187675027

    Yasser Louati, militant contre l’islamophobie, et Mathieu Rigouste, sociologue et militant anti-sécuritaire devaient intervenir ce lundi 17 octobre à l’Université d’Evry Val d’Essonne à l’occasion d’une rencontre-débat sur le thème « Mais que fait la police ? », mais l’événement a été censuré par le président de l’université, et la faculté a été entièrement interdite aux militant.e.s du « Comité de mobilisation de l’université d’Evry », né à l’occasion du mouvement contre la Loi Travail et son monde, et organisateur de la rencontre.

    Il n’est pas insignifiant que cette réunion d’information sur les violences policières soit frappée d’interdiction le jour même de l’anniversaire du 17 octobre 1961 où la police française avait procédé au massacre en plein Paris d’Algériens manifestant pour le droit à l’indépendance . L’exclusion mémorielle dont ce massacre a été victime pendant des dizaines d’années se prolonge manifestement dans le présent sous la forme d’un total empêchement de débattre des violences persistantes de la police aujourd’hui.

  • Interventions lors du débat sur le thème : comment lutter (vraiment) contre le racisme ?
    mercredi 1er juin 2016
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4970
    A l’occasion de la parution de l’ouvrage Une parole juive contre le racisme, un débat a été organisé le 19 mars dernier, sur le thème : comment lutter (vraiment) contre le racisme ? avec la participation de
    – Yasser Laouti, (CCIF)
    – Saimir Mile (La voix des Rroms)
    – Franco Lollia (Brigade anti-négrophobie) et
    – Emmeline Fagot (UJFP)

    modérateur : André Rosevègue.

    Voici les vidéos des quatre interventions :

    Intervention de Yasser Louati :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=902&v=Pu8eN0kEYwU

    Intervention de Saimir Mile :
    https://www.youtube.com/watch?v=5n8FvinGcDQ

    Intervention de Franco Lollia :
    https://www.youtube.com/watch?v=Kax1Y_1bkSE

    Intervention d’Emmeline Fagot :
    https://www.youtube.com/watch?v=_muQ3xILmZk

  • France’s true face: Racism or secularism?
    http://aa.com.tr/en/world/france-s-true-face-racism-or-secularism/546785

    For Yasser Louati, spokesperson for the Collective Against Islamophobia in #France, such official “racist” remarks are nothing new and only “confirm the sentiments of members of this current government towards minorities”.

    “The marginalization of Muslim women is not new, it dates back decades. The only difference about the Islamophobic and racist nature of those words is that they were said openly and publically at that time,” Louati told Anadolu Agency.

    He added that the way “those words are being said by a member of the government is just a continuation of this government’s hypocritical and openly racist policy.”

    #PS #racisme #islamophobie #minorités

  • Manuel Valls désavoue Jean-Louis Bianco et l’Observatoire de la laïcité
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/19/25002-20160119ARTFIG00001-manuel-valls-desavoue-jean-louis-bianco-et-l-obse

    Autre polémique sur laquelle le premier ministre s’est prononcé : la tribune que le président de l’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco, a signée le 15 novembre dernier. Intitulé « Nous sommes unis » et publié dans Libération, l’appel réunissait notamment Samy Debah et Yasser Louati, directeur et porte-parole du très controversé Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Radia Bakkouch, présidente de l’association interconfessionnelle Coexister, et Nabil Ennasri, proche du courant des sulfureux Frères musulmans. « L’Observatoire de la laïcité - qui est placé sous ma responsabilité - ne peut pas être quelque chose qui dénature la réalité de cette laïcité. Il doit être clair sur les appels que l’on signe : on ne peut pas signer des appels, y compris pour condamner le terrorisme, avec des organisations que je considère comme participant d’un climat (nauséabond), ça n’est pas possible ».
    Manuel Valls a ensuite poursuivi, revenant sur les propos du rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, Nicolas Cadène. Excédé par la sortie d’Élisabeth Badinter sur France Inter le 6 janvier dernier, selon qui « il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe », ce dernier a cru bon de fustiger sur Twitter « un travail de pédagogie de trois ans détruit par une interview ». « Un collaborateur d’un observatoire de la République ne peut pas s’en prendre à une philosophe comme Élisabeth Badinter - pas parce qu’elle est philosophe ni parce qu’elle s’appelle Élisabeth Badinter, mais à partir de ses propos : c’est une défense intransigeante, que je partage d’ailleurs, de la laïcité dans bien des domaines. Et ça, ça doit être rappelé à chacun. L’observatoire est indépendant, mais là il y a des lignes qui ont été dépassées et je le rappellerai à chacun », a-t-il fermement martelé, précisant au Figaro qu’il rencontrerait Jean-Louis Bianco « le plus vite possible ».

    • À propos de la confusion antisionisme/antisémitisme/BDS que Valls réitère dans ce discours devant les Amis (sic) du CRIF : au nom d’une « défense intransigeante du droit international, dont celui des peuples à disposer d’eux-mêmes », il faut donc « ne pas avoir peur de se faire traiter d’antisémite » (je mets les guillemets pour autant d’hypothèses improbables et douteuses bien sûr — on ne sait jamais, par les temps qui courent).

    • Message de Jean-Louis Bianco

      Paris, le 19 janvier 2016

      Objet : Communiqué de presse

      Je découvre avec stupeur les propos tenus hier soir par le Premier Ministre à mon encontre et à l’encontre de Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité. Ces propos appellent de ma part les observations suivantes.

      Premièrement, le Premier Ministre reproche au rapporteur général un tweet qu’il n’a manifestement pas lu dans lequel Nicolas Cadène se bornait à rappeler le droit existant.

      Deuxièmement, le Premier Ministre s’en prend à l’appel « Nous sommes unis » que j’ai signé avec 80 autres personnalités dont la présidente de la commission nationale consultative des droits de l’Homme, l’ancien président du conseil économique, social et environnemental, la présidente d’ATD quart monde, le président de la fondation Abbé Pierre, le président de l’Uniopss, le Président de la ligue de l’enseignement, le président des semaines sociales de France, des responsables syndicaux de la CFDT, de la FSU, de l’Unsa Education, le pasteur Clavairoly, président de la fédération protestante de France, le président du conseil français du culte musulman, le secrétaire général de l’enseignement catholique et le grand rabbin de France. C’est donc à ces personnalités aussi qu’il s’adresse en disant : « On ne peut pas signer des appels, y compris pour condamner le terrorisme, avec des organisations que je considère comme participant du climat que l’on a évoqué tout à l’heure ».

      Troisièmement, il méconnait la réalité des institutions indépendantes dans la République. L’Observatoire de la laïcité n’est pas placé sous sa responsabilité.

      Quatrièmement, sur le plan humain, un minimum de respect aurait justifié qu’il m’appelle avant qu’il s’exprime publiquement.

      L’Observatoire de la laïcité continue son travail avec sérénité et détermination.

      Jean-Louis Bianco, Président de l’Observatoire de la laïcité.

  • L’état d’urgence, machine folle ou contrôle possible ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/l-etat-d-urgence-machine-folle-ou-controle-possible

    Deux mois après l’instauration de l’état d’urgence, la machine semble s’emballer. Sans retour en arrière possible ? Avec Eric Alt, magistrat, Marie-Françoise Bechtel, députée, Thérèse Renault, juge, et Yasser Louati, porte-parole du CCIF.

    #France #attentats #Etat_d'exception #état_d'urgence #Etat_de_droit #Justice #terrorisme

  • Aveugle face au djihadisme ? Avec Gilles Kepel, Jean Birnbaum et Edwy Plenel
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/aveugle-face-au-djihadisme-avec-gilles-kepel-jean-birnbaum-et-edwy-plenel

    Dès 19 heures ce soir, émission spéciale sur Mediapart. Attentats de janvier et de novembre 2015, libertés publiques, #état_d'urgence et révision constitutionnelle sont au menu de nos débats pour tenter de répondre à cette question : comment faire face à l’antisémitisme, au djihadisme et au #terrorisme ? Avec Gilles Kepel, Patrick Weil, Christine Lazerges, Yasser Louati, Eric Alt...

    #France #antiterrorisme #François_Hollande #Justice #PS

  • « En direct de Mediapart » : Gilles Kepel, Christine Lazerges, Yasser Louati, Eric Alt...
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/en-direct-de-mediapart-gilles-kepel-christine-lazerges-yasser-louati-eric-

    Dès 19 heures ce soir, émission spéciale sur Mediapart. Attentats de janvier et de novembre 2015, libertés publiques, #état_d'urgence et révision constitutionnelle sont au menu de nos débats pour tenter de répondre à cette question : comment faire face à l’antisémitisme, au djihadisme et au #terrorisme ? Avec Gilles Kepel, Patrick Weil, Christine Lazerges, Yasser Louati, Eric Alt...

    #France #antiterrorisme #François_Hollande #Justice #PS

  • « En direct de Mediapart » : Gilles Kepel, Patrick Weil, Christine Lazerges, Yasser Louati, Eric Alt...
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060116/en-direct-de-mediapart-gilles-kepel-patrick-weil-christine-lazerges-yasser

    Dès 19 heures ce soir, émission spéciale sur Mediapart. Attentats de janvier et de novembre 2015, libertés publiques, #état_d'urgence et révision constitutionnelle sont au menu de nos débats pour tenter de répondre à cette question : comment faire face à l’antisémitisme, au djihadisme et au #terrorisme ? Avec Gilles Kepel, Patrick Weil, Christine Lazerges, Yasser Louati, Eric Alt...

    #France #antiterrorisme #François_Hollande #Justice #PS

  • Dérive de l’état d’urgence : “le gouvernement cherche à intimider les citoyens de confession musulmane”
    http://contre-attaques.org/magazine/article/derive-de-l

    Plus de 1200 perquisitions en moins de 15 jours ciblant majoritairement les mosquées et des assignations à résidence visant les citoyens de confession musulmane. Une dérive de l’état d’urgence dénoncée par les associations de défense des droits de l’Homme et de lutte contre les discriminations. Yasser Louati, porte-parole du CCIF, collectif contre l’islamophobie en #France, tire la sonnette d’alarme contre une dérive du tout sécuritaire. Quelle est la situation aujourd’hui pour les musulmans en France (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Interviews, #Actes_islamophobes, #Attentats, #Lutte_contre_l'Islamophobie, (...)