person:zinedine zidane

  • How I met your mother
    https://africasacountry.com/2018/07/how-i-met-your-mother

    The author relives his greatest World Cup moment.

    Zinedine Zidane, 2006.

    It was not love at first sight. She was cheering on the Azzurri. I was for Les Bleus. That she’s not Italian and I’m not French, did not matter. We teased each other as if we were. We met for the first time in that crowded, boisterous movie theater just outside of Washington D.C. A mutual friend invited us both to watch the World Cup final in 2006. Seven months later, we had a romantic spark, during another unplanned meeting at the now-defunct DC club, Agua Ardiente. We danced like Zidane in the Brazilian midfield. Now we’re married and have been for 9 years. Each World Cup final has become an unofficial anniversary for us, marking the (...)

  • Love at first sight
    https://africasacountry.com/2018/07/love-at-first-sight

    The writer relives his greatest hits of the World Cup, including how he met his wife.

    Zinedine Zidane, 2006.

    I. It was not love at first sight. She was cheering on the azzurri. I was for les bleus. That she’s not Italian and I’m not French, mattered not. We teased each other as if we were. We met for the first time in that crowded, boisterous movie theater just outside of WashinDC. A mutual friend invited us both to watch the Cup final in 2006. Seven months later, we had a romantic spark, during another unplanned meeting at the now-defunct DC club, Agua Ardiente. We danced like Zidane in the Brazilian midfield. Now we’re married and have been for 9 years. Each World Cup final has become an unofficial anniversary (...)

  • A Londres, Bernard-Henri Lévy seul sur scène pour stopper le Brexit
    https://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2018/06/05/a-londres-bernard-henri-levy-seul-sur-scene-pour-stopper-le-brexit_5309623_4

    Y aurait-il un début de ras-le-bol parmi les correspondants du Monde ? Un test pour voir jusqu’où il est possible de remettre en cause les fondamentaux du Monde (contester l’assimilation de la critique d’Israël à de l’antisémitisme, quand même !) ? Ou une candidature à un poste dans un placard ou prémices d’un contentieux sur la liberté du choix de «  l’angle  ».

    Ce qui sûr, c’est que je serais partisan du maintien du Royaume-Uni dans l’Union, je serais inquiet au vu des brillants résultats des engagements précédents du héros : Yougoslavie, Libye, Ukraine, Kurdistan, …

    Dans un monologue de près de deux heures, le Français a crié son amour à l’Angleterre et à l’Europe, au Cadogan Hall. Un hymne miné par les outrances habituelles de BHL.
    […]
    Entre deux photos rappelant complaisamment ses engagements passés, Bernard-Henri Lévy (membre du conseil de surveillance du Monde) pontifie sur les fondamentaux du continent : Zeus enlevant Europe, Emmanuel Kant, un très long baiser sur une piazza italienne, mais aussi Primo Lévi et Lampedusa. Il n’est pas sûr que son accent anglais à la Maurice Chevalier serve le grand sérieux de son propos. D’autant que le message, échevelé, entrecoupé d’appels téléphoniques et de textos censément comiques, n’est pas limpide.
    […]
    Il pousse la conviction jusqu’à plonger tout habillé dans une baignoire pleine, par désespoir sans doute, avant une ultime envolée lyrique pour l’élection au suffrage universel d’un président de l’Europe et le remplacement des ponts sans âme figurant sur les coupures d’euros, par les visages d’Edmund Husserl, Anne Frank et Zinédine Zidane.

    Seul en scène, le comédien d’un soir se démène, mais son égocentrisme, ses outrances et ses raccourcis affaiblissent son hymne à l’Europe. Réduire Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, à son supposé « antisémitisme » ne brille pas par subtilité sur la réalité sociale du Royaume-Uni actuel. Clouer au même pilori les « islamo-fascistes » et les « brexiters » (partisans du Brexit) non plus. Et la supplique pour stopper le Brexit lancée tranquillement au cœur de Chelsea fait penser à ce que pourrait être un meeting antiraciste en plein Saint-Germain-des-Prés. Dommage, car la dénonciation de l’inquiétante éruption de nationalisme anglais que représente le Brexit, du piège qu’il tend à toute l’Europe, vaut mieux que cet étalage autocentré et brouillon.

  • Saâdia Zemmouria réclame que son fils Éric Zemmour retourne au Maroc
    http://www.akhnapress.com/2016/09/15/saadia-zemmouria-reclame-fils-eric-zemmour-retourne-maroc

    PAR : AKHNAPRESS 15 SEPTEMBRE 2016
    Elle était en train de regarder BFM TV lorsque son cœur cessa de battre. Un sentiment étrange l’envahit et rendit son aspiration difficile. C’était l’instinct maternel, cette pulsion qui ne se trompe pas. C’est son fils qu’elle voit, c’est lui Brik Zemmour en chair et en os.

    Ce n’est pas l’incipit d’un roman de Françoise Sagan, mais ce sont les phrases inaugurales d’un long article publié par le quotidien arabophone Assabah. Après, c’est tout un quartier de la ville d’Azemmour (qui signifie « l’olive » en amazigh) qui est sous le choc, on ne parle que de lui, de Brik Zemmour, un franco-marocain qui veut être plus français que les français eux-mêmes.

    Saâdia Zemmouria, une artiste chantant l’Aïta, serait sa mère biologique, c’est ce qu’affirme le quotidien en question. Saâdia d’origine doukkalaise (famille des Aït Brik), a rencontré en 1958 lors de son séjour en France Roger Zemmour, un ambulancier de même origine qu’elle. Une relation amoureuse est vite née entre les deux zemmourais et dont le fruit serait cet intellectuel controversé qui ne cesse de susciter la polémique en France. Les deux amoureux ont décidé de le baptiser Brik, un prénom amazigh que portera Zemmour jusqu’au jour où il découvrira les connotations identitaires et politiques de son nom. Après, Brik devient Éric.

    Contacté par Akhnapress, le kwamanji (violoniste) de la diva Zemmouria, qui a préféré garder l’anonymat, révèle que Saâdia s’est rendue à l’ambassade de France à Rabat pour réclamer le retour d’ Éric, elle veut voir son fils pour la dernière fois. Il s’agit d’une révélation qui pourrait rendre fou l’auteur du « Suicide français », qui a déclaré, il y a quelques jours, que Rachida Dati et Zinedine Zidane sont moins français que lui. En ce moment, il sait qu’il est plus marocain et plus amazigh qu’eux. Un constat amer qui, d’après un quotidien algérien, poussera Éric à penser à un suicide zemmourais.

  • « Typique du racisme à la française : le rapport race/frivolité/exotisme/humanitarisme » - Achille Mbembe

    http://mouvements.info/decoloniser-les-structures-psychiques-du-pouvoir

    Le statut de la « race » en France et dans les anciennes colonies et possessions françaises n’est pas le même que dans les pays anglo-saxons. De même le racisme à la française ne fonctionne pas sur le même modèle que le racisme anglo-saxon. Ceci s’explique sans doute par des raisons d’ordre historiques, mais aussi philosophiques et politiques. (...)

    Prenons l’histoire. Qui, aujourd’hui, sait qu’entre les deux guerres, le public français fut abreuvé d’images et d’objets en provenance des possessions françaises d’Afrique noire et du Maghreb, d’Asie du Sud-est et des Antilles ? Ces images et objets étaient partout et il était presque impossible de ne pas les voir puisqu’ils pénétraient la plupart des sphères de la vie publique et privée. Qu’il s’agisse de livres, de films, de la publicité ou des expositions, tout était fait pour rendre visible l’emprise de la France outre-Mer. Ainsi, le Musée de l’Homme, inauguré en 1937, contenait le tribut amassé par la fameuse Mission Dakar-Djibouti dont rend compte Michel Leiris dans son Afrique fantôme.

    Le film documentaire Le Voyage au Congo de Marc Allégret était projeté à peu près partout. Dans « l’Appel du silence », en 1936, un hommage cinématique était adressé à la mission civilisatrice de Foucauld, tandis que l’Anthologie nègre de Blaise Cendrar, déjà en 1921, enregistrait un énorme succès. René Maran gagnait le Prix Goncourt pour son roman Batouala – première consécration d’un auteur d’origine nègre par cette prestigieuse institution. Bien avant la déification de « Zizou » (Zinedine Zidane), Joséphine Baker avait déjà popularisé Zouzou. Une énorme fascination s’était emparée des Français en rapport à toutes choses coloniales. Les enfants lisaient les aventures de Tintin au Congo et les gens de tous âges avaient leur petit-déjeuner au goût de « Y’a bon Banania » dont la mascotte était un tirailleur sénégalais.

    On aurait de la peine aujourd’hui à croire qu’il y eut un moment en France, dans les années 1920, où l’intérêt pour la culture nègre n’était pas seulement une mode, mais où être au fait de cette culture constituait le signe même de la modernité. Mais il y a une différence entre les images que l’on montre de l’autre, ce que l’ont dit au sujet de l’autre et ce que cet autre dit de lui-même (auto-récit). Je veux dire que ce qui, historiquement, caractérise le racisme à la française, c’est l’intimité des images de l’Autre que l’on fabrique et la distance humaine d’avec ceux et celles que ces images représentent. Ceux et celles qui sont mis(es) en images constituent, à la vérité, des objets d’un dessein qui ne les concerne pas au premier chef.

    Ainsi fonctionne historiquement le racisme à la française. Toujours il évoque un signe qui, à peine né sous le regard, doit aussitôt glisser sous le même regard ; doit être aussitôt rendu à l’invisible soit parce que voir, dans ce cas, c’est montrer plus qu’on ne voit ; ou encore parce que voir, dans ce cas, c’est toujours voir moins que cela qui est montré. L’objet du voir, c’est précisément de rendre superflue la nécessité d’une pensée critique. Le corps noir, juif, ou arabe que l’on voit pré-existe, en quelque sorte et idéalement, dans l’imagination. Avant d’être vu, il est déjà subordonné à la volonté de celui qui est appelé à le voir. Il y a une loi du regard qui lui donne forme avant même qu’il n’ait été vu. Voilà, à mon avis, une première manière de fonctionnement du racisme à la française.

    Typique également du racisme à la française est le rapport entre race, frivolité et exotisme. Ce qui se passe dans les années 1920 à Paris est, à cet égard, très significatif, et nous vivons toujours sur cet héritage. À cette époque, la culture nègre devient, du moins dans les milieux avant-gardistes, l’étalon même de la modernité. Un puissant mouvement d’appropriation de ce que l’on pourrait appeler les formes nègres s’opère dans des domaines aussi variés que la publicité, la peinture, la sculpture, la photographie, la musique populaire, la danse et le théâtre, la littérature, le journalisme, le design, la mode. L’avant-garde parisienne, consciente de bousculer les valeurs bourgeoises d’alors, se réclame alors de la négrophilie. Mais loin d’être un amour pur et simple porté à l’endroit d’un semblable, la négrophilie devient en effet le miroir des ambiguïtés que la France d’alors entretient par rapport à la question de la race.

    Dans une large mesure, l’exotisme est la langue privilégiée du racisme à la française. Mais l’un des canons de l’exotisme est la frivolité. L’attraction a lieu non pas du fait des similarités, mais précisément parce que les différences subjectivées, une fois mises en branle, permettent de produire des fantasmes. La mise en acte de ces fantasmes constitue une dimension centrale de l’exotisme et du racisme à la française. Dans cette pratique fantasmatique, les Noirs, par exemple, sont loués pour leur vitalité et énergie primitive, leur naïveté, leurs passions musculaires et leur puissance sexuelle, leurs danses et musiques.

    Mais il n’y a pas que l’exotisme. Il y a également une tradition humanitarianiste dont les origines remontent à la Révolution. Dans le domaine artistique, il suffit de voir la peinture d’Anne-Louis Girodet, Portrait du citoyen Belley, qui porte précisément sur l’égalité raciale, au lendemain de la première abolition de l’esclavage. Mais c’est une tendance qui s’affermit notamment au cours de la première moitié du XIXe siècle avec les peintures de Théodore Géricault (Le radeau de la Méduse, 1819), Eugène Delacroix (La mort de Sardanapalus, 1827), ou Jean-Auguste-Dominique Ingres (Odalisque avec une esclave, 1839).

    Le travail consiste ici à produire la race et à en faire une valeur d’usage que l’on consomme soit directement, soit par le biais d’artefacts que l’on investit d’une valeur psychique. Pour parler comme Marx, je dirais qu’il est du racisme à la française de toujours chercher à faire de la race à la fois une substance principale et une matière auxiliaire. Peu importent les circonstances où une de ces qualités prévaut sur l’autre. L’important est que l’une peut être convertie en l’autre. Par ailleurs, la race est susceptible de former la matière première de multiples autres produits. Elle doit alors subir toute une série de remaniements et de mutations dans lesquels, sous une forme modifiée, elle fonctionne toujours comme matière première jusqu’à la dernière opération qui l’institue comme objet de consommation de masse.

  • Coup de boule d’Adel Adbessemed, l’humain #Zidane immortalisé.

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1455

    Une sculpture élogieuse de la simplicité d’un dieu des stades.

    Historique, le coup de boule de Zinedine Zidane, sur le joueur italien Marco Materazzi en finale de la #Coupe du monde de #foot 2006, a fait l’objet d’une #œuvre du sculpteur #AdelAbdessemed, un artiste algérien. Dont le parcours, l’un parmi de nombreux exilés pour cause du génocide islamo-terroriste actuellement le plus plus cruel du monde, est des plus édifiants. Pour les clives qui jalonnent la vie humaine de virtualité, voire de la passion à l’ #actualité, Adel s’inspire du passé, ressentant la plénitude de l’existence en demeurant dans le présent.