• Selon une nouvelle étude de l’OIM et du PAM, près de 14 millions de déplacés internes, de réfugiés et de migrants sont fortement touchés par la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/selon-une-nouvelle-etude-de-loim-et-du-pam-pres-de-14-millions-de-deplaces-inte
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/dsc_88113799_0.jpg?itok=EWy8nEn-

    Selon une nouvelle étude de l’OIM et du PAM, près de 14 millions de déplacés internes, de réfugiés et de migrants sont fortement touchés par la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique
    Nairobi - Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Programme alimentaire mondial (PAM), près de 9 millions de déplacés internes, 4,7 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile et des centaines de milliers de migrants dans l’est et la corne de l’Afrique subissent les pires conséquences de la pandémie de COVID-19.
    L’étude, intitulée « Life amidst a pandemic : Hunger, migration and displacement in the East and Horn of Africa », se concentre sur les impacts de la pandémie sur la mobilité, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire aux points névralgiques régionaux de la migration et de la famine.
    « Les migrants, les réfugiés et les autres personnes déplacées de force font partie des groupes les plus défavorisés et exclus à travers le monde, et il est essentiel de comprendre leurs besoins, ainsi que les progrès réalisés pour y répondre, pour savoir où nous en sommes par rapport aux engagements pris dans le cadre des ODD (Objectifs de développement durable) », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique.
    La COVID-19 a accru la vulnérabilité des personnes déplacées et des migrants en 2020 et leurs difficultés ont été exacerbées par la réduction du financement des opérations humanitaires, la baisse des envois de fonds cruciaux causée par les interdictions des voyager et les pertes d’emploi pour des centaines de milliers de migrants. Ces groupes dépendent fortement des envois de fonds, qui constituent la source la plus importante d’entrées de capitaux en Afrique et qui sont essentiels pour les communautés et les ménages à faible revenu.À mesure que les possibilités d’emploi et de revenus se sont réduites à l’étranger, un nombre croissant de travailleurs migrants sont rentrés chez eux les mains vides et ont eu besoin d’un soutien important pour se réintégrer, mettant à rude épreuve leurs communautés d’origine.
    L’étude a également révélé que 54 millions de personnes souffraient d’insécurité alimentaire aiguë en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique en 2020, notamment les familles dans les zones rurales exposées à l’insécurité alimentaire, ainsi que les populations urbaines pauvres également exposées à l’insécurité alimentaire et particulièrement touchées par la pandémie.Le Soudan, l’Éthiopie et le Soudan du Sud figurent parmi les dix pays qui connaîtront les pires crises alimentaires au niveau mondial en 2020 - avec respectivement 9,6 millions, 8,6 millions et 6,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë - tandis que le Burundi présente l’un des niveaux les plus élevés de malnutrition chronique ou de retard de croissance chez les enfants à travers le monde. Selon l’étude, la région du Tigré en Éthiopie est devenue une nouvelle zone sensible touchée par la famine depuis fin 2020, avec plus de 4 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire sévère en raison du conflit.Compte tenu de la persistance de l’impact de la COVID-19 sur l’économie et les moyens de subsistance, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire devrait rester élevé tout au long de l’année 2021. Selon le rapport OIM-PAM, la pandémie de COVID-19 a également perturbé la mobilité, la santé publique et les possibilités socioéconomiques de la plupart des habitants de la région. D’autres défis préexistants, nouveaux et récurrents continueront à déstabiliser la région et à mettre à rude épreuve la capacité des populations touchées à faire face aux chocs, notamment aux conflits, à l’insécurité, à la sécheresse, aux inondations et aux invasions de criquets pèlerins. Cela aura des répercussions sur la migration et la faim, et plus largement, des conséquences sur la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
    « La COVID-19 n’a fait que s’ajouter aux difficultés auxquelles sont confrontées ces populations déjà vulnérables. Nous devons nous unir pour que les personnes dans le besoin ne soient pas oubliées et reçoivent une aide humanitaire vitale afin de répondre à leurs besoins alimentaires, nutritionnels et autres besoins vitaux », a déclaré Michael Dunford, Directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Est.

    #Covid-19#migrant#migration#personnedeplacee#refgie#afrique#OIM#PAM#sante#vulnerabilite#crise#pandemie#violence#insecurite#humanitaire

  • Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/aide-medicale-vitale-pour-les-personnes-deplacees-du-tigre

    Aide médicale vitale pour les personnes déplacées du Tigré. Mekele, Tigré - « Je suis enceinte, je suis déplacée, mais je suis toujours en vie », se lamente Lete en caressant son ventre. Elle attend son examen prénatal dans une clinique mobile de l’OIM à Mekele, la capitale de la région du Tigré, en Ethiopie.Lete fait partie des plus de 1,7 million de déplacés internes touchés par la crise dans le nord de l’Éthiopie, qui a débuté après une flambée de violence dans la région du Tigré en novembre 2020. « J’ai marché 90 kilomètres depuis ma ville natale d’Adwa, dans le centre du Tigré, avec mes enfants. Étant enceinte, c’était extrêmement difficile. J’étais seule avec mes enfants, j’ai dû abandonner mon mari et nous ne l’avons pas revu depuis. À mi-chemin de notre voyage, des gens nous ont aidés et nous ont laissés monter dans leur voiture pour aller à Mekele », raconte-t-elle.
    Lete fait partie des centaines de déplacés internes qui reçoivent un soutien médical de l’équipe mobile de santé et de nutrition de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui travaille actuellement dans des sites de déplacement de fortune qui étaient autrefois des écoles. Chaque jour, l’équipe - composée de deux agents de santé, deux infirmiers, deux sages-femmes et deux psychologues - se rend sur différents sites à Mekele. Selon la Matrice de suivi des déplacements de l’OIM, plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison du conflit actuel dans le nord de l’Ethiopie. Les établissements de santé sont débordés. De nombreuses personnes déplacées, notamment des femmes, des enfants, des nouveau-nés et des personnes handicapées, ont besoin de produits de première nécessité tels que de la nourriture et un abri. En outre, la menace de la COVID-19 accroît les craintes car de nombreuses personnes vivent dans des sites de fortune surpeuplés où les conditions d’hygiène sont mauvaises. Les pluies actuelles risquent d’aggraver la situation en provoquant davantage de déplacements dus aux inondations et en augmentant les cas de diarrhée aqueuse et de paludisme.

    #Covid-19#migrant#migration#ethiope#tigre#sante#personnedeplacee#santementale#vulnerabilite#urgence#humanitaire#crise

  • A global call to support refugees from Myanmar - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/06/a-global-call-to-support-refugees-from-myanmar

    A global call to support refugees from Myanmar. The UN marked World Refugee Day on Sunday, but the global community is still doing too little for those fleeing Myanmar. Sunday, June 20, marked the United Nations’ World Refugee Day, a time to focus on refugees worldwide, applaud their courage, and highlight their contributions. This year’s theme, “Heal, Learn, Shine,” recognizes the challenges of Covid-19, the need to uphold the right to education, and how refugees persevere despite the challenges they face.
    According to the UN, there are more than 1.1 million refugees from my home country of Myanmar, making it one of the top five source countries of refugees worldwide. While many were able to celebrate World Refugee Day, those forced to flee Myanmar continue to witness mass atrocities.
    As the number of people fleeing the Myanmar military’s violence has only increased since the coup, seeking refuge in Thailand has proved increasingly difficult for ethnic-minority refugees as Thai officials fear the spread of Covid-19 and strictly police their borders.
    Estimates are that in March and April, close to 3,000 Karen internally displaced persons (IDPs) crossed the Salween River to seek refuge in Thailand, only to be held by Thai officials until conditions were deemed secure enough to turn them away. Similarly, more than 100,000 Karenni civilians escaping conflict in their home state were met with force at the Thai border, where officials attempted to push back thousands. Safety and security for refugees are rare, even when they are accepted by host countries. Refugees are uniquely affected by a number of factors, and are being disproportionately impacted by Covid-19.Often crammed into tight living situations with inadequate hygiene facilities, the ability to escape Covid-19’s grip is almost impossible for Myanmar’s refugees. With more than a million Rohingya refugees living in Bangladesh, there have been estimates of more than 1,300 cases of Covid-19 in the camps. Vaccine supplies are also far from refugees’ reach – as of June 1, no Covid-19 vaccines had been distributed in Cox’s Bazar. Education remains unavailable to refugees from Myanmar and across the diaspora in Bangladesh, India, Thailand and Malaysia. While some children are able to attend small, community-run schools, the general lack of educational opportunities forces entire generations from Myanmar to face their future unprepared.

    #Covid-19#migrant#migration#myanmar#rohingya#karen#refugie#camp#personnedeplacee#sante#vulnerablite#education#vaccination#securite

  • La lecture des ouvrages respectifs de Joseph Andras et Sandra Lucbert donne à comprendre et percevoir les finalités criminelles d’une justice en régime capitaliste, aussi bien que l’éternelle et nécessaire révolte des corps revenant toujours dans le sillage historique du spectre communiste.

    #personnenesortlesfusils #denosfrèresblessés #Andras #Lucbert #capitalisme #justice

    https://lespetitssoirs.fr/2021/06/10/joseph-andras-et-sandra-lucbert-le-capitalisme-et-sa-justice-comme-or

  • Gesetz zur Modernisierung des Personenbeförderungsrechts vom 16. April 2021 - Bundesgesetzblatt
    https://www.bgbl.de/xaver/bgbl/start.xav#__bgbl__%2F%2F*%5B%40attr_id%3D%27bgbl121s0822.pdf%27%5D__16238435687

    Auf diesen Passus im neuen Personenbeförderungsgesetz wird man die Berliner Politik , die Senatsverwaltung für Verkehr (etc.), und die Taxi-Aufsichtsbehörde festnageln müssen, um dem Uber Einhalt zu gebieten.

    25. § 49 wird wie folgt geändert:
    a) Absatz 4 wird wie folgt geändert:
    ...
    ff) Nach Satz 6 wird folgender neuer Satz 7
    eingefügt:
    „In Städten mit mehr als 100 000 Einwoh-
    nern kann die Genehmigungsbehörde zum
    Schutz der öffentlichen Verkehrsinteressen
    die in ihrem Bezirk geltenden Regelungen
    für den gebündelten Bedarfsverkehr auch
    auf den in ihrem Bezirk betriebenen Ver-
    kehr mit Mietwagen anwenden, wenn per
    App vermittelter Verkehr mit Mietwagen
    einen Marktanteil von 25 Prozent am Fahrt-
    aufkommen im Gelegenheitsverkehr mit
    Taxen, Mietwagen und gebündelten Be-
    darfsverkehr überschreitet.“

    b) Folgender Absatz 5 wird angefügt:
    „(5) Die Genehmigungsbehörde kann für
    Gemeinden mit großer Flächenausdehnung
    Einzelheiten für die Genehmigung von Ausnah-
    men von der Pflicht zur Rückkehr an den Be-
    triebssitz ohne neuen Beförderungsauftrag an
    einen anderen Abstellort als den Betriebssitz
    festlegen. Hierbei ist eine Mindestwegstrecke
    von 15 Kilometern zwischen Hauptsitz und
    Abstellort oder bei mehreren Abstellorten zwi-
    schen diesen zu Grunde zu legen. Die Geneh-
    migungsbehörde kann insbesondere Regelun-
    gen treffen über
    1. die Anforderungen an den Abstellort und
    2. die zulässige Anzahl von Abstellorten.“
    26. § 50 wird wie folgt gefasst:
    㤠50
    Gebündelter Bedarfsverkehr
    (1) Gebündelter Bedarfsverkehr ist die Beför-
    derung von Personen mit Personenkraftwagen,
    bei der mehrere Beförderungsaufträge entlang
    ähnlicher Wegstrecken gebündelt ausgeführt wer-
    den. Der Unternehmer darf die Aufträge aus-
    schließlich auf vorherige Bestellung ausführen.
    Die Genehmigungsbehörde kann, soweit öffent-
    liche Verkehrsinteressen dies erfordern, be-
    stimmen, dass Fahrzeuge des gebündelten
    Bedarfsverkehrs nach Ausführung der Beförde-
    rungsaufträge unverzüglich zum Betriebssitz oder
    zu einem anderen geeigneten Abstellort zurück-
    kehren müssen, es sei denn, die Fahrer haben
    vor oder während der Fahrt neue Beförderungs-
    aufträge erhalten. Die Annahme, die Vermittlung
    und die Ausführung von Beförderungsaufträgen,
    das Bereithalten gebündelter Bedarfsverkehre so-
    wie Werbung für gebündelte Bedarfsverkehre dür-
    fen weder allein noch in ihrer Verbindung geeignet
    sein, zur Verwechslung mit dem Taxen- oder dem
    Mietwagenverkehr zu führen. Den Taxen und
    Mietwagen vorbehaltene Zeichen und Merkmale
    dürfen für den gebündelten Bedarfsverkehr nicht
    verwendet werden. Die §§ 21 und 22 sind nicht
    anzuwenden.

    #Deutschland #Taxi #Mietwagen #Recht #Personenbeförderungsgesetz #PBfeG

  • « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/06/01/c-est-vrai-que-l-on-se-sent-coupable-et-egoiste-de-partir-mais-tout-regresse

    « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir, mais tout régresse » : la Tunisie affaiblie par une hémorragie de médecins. La dégradation du système de santé publique pousse toujours plus de praticiens à l’exode vers la France et l’Allemagne, ce qui complique la gestion de la pandémie. Le thème doit être abordé lors de la visite de Jean Castex à Tunis les 2 et 3 juin. En pleine pandémie, Narjes Soua, médecin tunisienne, a posé ses valises en Ardèche méridionale pour travailler en tant que stagiaire associée avant d’obtenir le concours d’équivalence. « C’était très rapide, j’ai commencé ma procédure de départ en août 2020. J’ai eu un contrat assez facilement parce qu’il y a une grande demande de soignants en France », explique la jeune femme de 29 ans, qui est arrivée dans l’Hexagone en octobre, après avoir soutenu sa thèse en Tunisie et fini ses années de stage.Ce départ à l’étranger était un projet de longue date. Au début, il s’agissait d’acquérir « une expérience différente ». Aujourd’hui, Narjes Soua l’envisage plus comme une installation sur le long terme. « C’est très difficile pour moi de savoir si je reviendrai travailler dans mon pays un jour. Nous n’avons aucune perspective d’avenir en Tunisie avec les salaires qu’on nous propose, et la qualité de vie n’est plus la même. Je me sens plus libre ici », confie-t-elle. Maamoun Khamassi, médecin En Tunisie, près de 80 % des jeunes inscrits à l’ordre des médecins ont fait une demande de radiation et sont partis à l’étranger en 2020. Entre 700 et 800 praticiens quittent le pays chaque année, et leur nombre ne fait qu’augmenter. Cette fuite des cerveaux vers la France ou l’Allemagne s’est banalisée pour les nouveaux diplômés, en souffrance face aux salaires proposés dans le secteur public, autour de 1 200 dinars, soit 360 euros par mois (pour un revenu minimum tunisien de 120 euros).« Pendant la pandémie, j’ai préféré travailler bénévolement aux services du SAMU plutôt qu’à l’hôpital, tellement je trouvais ça ridicule d’être payé ce prix-là, lorsqu’on enchaîne les gardes et que l’on est exposé au virus », explique Maamoun Khamassi, 34 ans, lui aussi débarqué en Ardèche, il y a deux mois.
    L’arrivée du Covid-19 en Tunisie a accentué l’effet de loupe sur les défaillances du système de santé publique, pointées du doigt par les soignants depuis des années. « La plupart des recrutements sont bloqués à cause de l’endettement de l’Etat et, lorsqu’on recrute, les contrats sont très précaires et ne fournissent même pas une couverture santé en cas de Covid, considéré comme une maladie professionnelle seulement pour les salariés », explique Ridha Dhaoui, président de l’ordre des médecins de Tunisie.
    « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper. » Ahlem Belhadj, secrétaire générale du Syndicat des médecins. Ce chirurgien appartient à la génération partie en France pendant sa jeunesse pour enrichir son expérience, avant de revenir exercer en Tunisie. Aujourd’hui, cette mobilité est plus compliquée. D’abord parce que de nombreux professionnels ne souhaitent plus rentrer au pays, découragés par les conditions de travail. En décembre, la mort de l’un d’entre eux après une chute dans une cage d’ascenseur, en panne, dans un hôpital régional, avait suscité la colère et incité les jeunes médecins à descendre dans la rue. Signe que leur statut social s’est dégradé, « les violences de certaines familles de patients se sont multipliées dans les urgences, nous n’avions pas cela il y a dix ans », rappelle Ridha Dhaoui.
    Autre préoccupation, l’impossibilité de la bi-appartenance, un médecin inscrit à l’ordre tunisien ne peut pas exercer en France, et inversement lorsqu’il s’inscrit en France. Un problème pour les anesthésistes et les réanimateurs, l’un des plus gros contingents de l’exode. « Je connais certains médecins de cette spécialité qui font des cycles de garde en France sur quelques mois et qui pourraient revenir exercer dans le public en alternance en Tunisie s’ils en avaient la possibilité », ajoute Ridha Dhaoui, qui estime que cette mobilité pourrait pallier les nombreux départs.
    Douloureux dilemme. De son côté, Ahlem Belhadj, pédopsychiatre et secrétaire générale du Syndicat des médecins, plaide pour la négociation d’accords bilatéraux entre les deux pays, « afin de lutter contre l’hémorragie, sans limiter les libertés individuelles de nos jeunes ». Cet exode a de lourdes conséquences en Tunisie. Et la crise sanitaire n’a rien arrangé. « Il est arrivé qu’en plein Covid-19 nous ayons des lits de réanimation, mais sans le personnel nécessaire pour s’en occuper », poursuit Ahlem Belhadj. Si bien que le gouvernement a été contraint en 2021 d’augmenter de 13 % le budget du ministère de la santé et d’annoncer le ­recrutement de près de 300 médecins. Pour Maamoun Khamassi qui s’acclimate progressivement à son travail dans le service des urgences d’un centre hospitalier régional français, le dilemme est toujours présent. « C’est vrai que l’on se sent coupable et égoïste de partir parce que l’on sait que l’on a besoin de nous, mais tout régresse en Tunisie. Un jeune médecin passe son temps à faire le travail de cinq personnes en même temps, c’est un gaspillage d’énergie. »
    La France ne représente pourtant pas toujours la panacée pour les expatriés tunisiens, qui doivent patienter de longues années avant de pouvoir s’inscrire à l’ordre français et espérer un salaire supérieur à 3 000 euros. Le statut des 5 000 médecins diplômés hors de l’Union européenne et travaillant aux services des urgences et de réanimation des établissements publics français, dont les salaires sont souvent inférieurs à ceux de leurs homologues français, avait été dénoncé à plusieurs reprises au cœur de la crise sanitaire. Mais ces contraintes ne découragent pas les plus jeunes. « Je pense rentrer un jour avec un projet, mais c’est tributaire de l’amélioration de la situation en Tunisie. Le départ n’est jamais une décision facile », conclut Sleh Chehaibi, urgentiste installé en France depuis plusieurs années. Son hôpital a recruté huit Tunisiens cette année.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#france#sante#personnelmedical#circulationthérapeutique#systemesante#circulation#frontiere#diplome#economie

  • Prisonniers du passage

    Dans les #aéroports existent des espaces insoupçonnés pour les vacanciers que nous sommes.

    Les « #zones_d’attente » sont des lieux de #détention, où les étrangers sont enfermés jusqu’à vingt-six jours avant d’être admis en #France, de devenir demandeurs d’asile ou d’être refoulés.

    Une vraie enquête de terrain sur un enjeu de société adaptée en bande dessinée et accompagnée d’un cahier documentaire riche en chiffres, analyses, cartes et schémas.

    https://steinkis.com/livres/prisonniers-du-passage/prisonniers-du-passage.html

    #migrations #asile #réfugiés #BD #livre #Chowra_Makaremi #bande_dessinée
    #aéroport #frontières #zone_d'attente #ZAPI #limbe #GTM-multiservices #privatisation #procédure_d'asile #audition #abus #mensonge

    Et des mots pour décrire les personnes prisonnières du passage :
    #individus_non-admis (ou aussi #inads)
    #personnes_en_instance
    #zapiens (habitants des #ZAPI)

    –—

    ajouté à la métaliste sur les mots / terminologie de la migration :
    https://seenthis.net/messages/414225

  • Malgré des efforts positifs, trop de migrants rencontrent des difficultés pour accéder aux vaccins contre la COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/malgre-des-efforts-positifs-trop-de-migrants-rencontrent-des-difficultes-pour-a
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/img_2205-2_0.jpg?itok=oh5Ja-AS

    Genève - Les politiques gouvernementales, les réalités opérationnelles et les exigences administratives telles que les cartes d’identité et les permis de résidence peuvent entraver l’accès aux efforts nationaux de vaccination pour certains migrants dans 53 des 160 pays où l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recueilli des informations à ce sujet. Les migrants irréguliers et sans papiers, ainsi que les personnes déplacées de force, sont particulièrement exposés.« Nous sommes impressionnés par les efforts déployés dans des dizaines de pays pour rendre l’accès à la vaccination aussi équitable que possible, mais les obstacles aux services de santé sont systémiques depuis avant la pandémie et restent une réalité pour trop de migrants dans trop d’endroits », a déclaré le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Ce que nous constatons dans certains cas, c’est un décalage entre ce qui est promis sur le papier et ce qui se passe réellement dans la pratique. »
    Quelque 47 pays ont déjà pris des mesures concrètes pour que les migrants, y compris ceux en situation irrégulière, puissent avoir accès au vaccin. De nombreux pays attendent encore les doses pour commencer leur campagne de vaccination. Même lorsqu’ils commencent, l’OIM a identifié plus de 53 pays, territoires ou zones où les politiques actuelles et les réalités opérationnelles rendront l’accès au vaccin impossible pour les plus vulnérables.
    L’OIM observe avec une inquiétude particulière près de 40 pays où les processus administratifs - tels que l’obligation de présenter une carte nationale d’identité ou un permis de séjour valide, ou de se préenregistrer auprès des régimes d’assurance nationaux - peuvent constituer un obstacle pour certaines catégories de migrants et de personnes déplacées de force.
    D’autres types d’obstacles ont été identifiés dans plusieurs endroits, notamment la priorité accordée aux citoyens et l’exclusion des non-ressortissants des campagnes de vaccination ; l’absence de « pare-feu » entre les prestataires de soins de santé et les autorités d’immigration, qui fait que de nombreux migrants en situation irrégulière craignent d’être arrêtés ou expulsés s’ils cherchent à se faire vacciner ; l’hésitation générale à se faire vacciner en raison d’une sensibilisation insuffisamment ciblée par des canaux linguistiquement et culturellement appropriés ; la mobilité continue qui est une difficulté pour les vaccins nécessitant deux doses, et la nécessité d’avoir un smartphone, un ordinateur ou une connexion Internet pour s’inscrire. L’examen permanent par l’Organisation de l’accès des migrants dans la pratique - qui diffère des études de bureau sur le déploiement national et les plans de vaccination entrepris par d’autres parties prenantes - a également mis en lumière les nombreuses initiatives encourageantes prises par les gouvernements qui reconnaissent que l’équité vaccinale est essentielle pour surmonter les crises sanitaires, économiques et de mobilité, posées par cette pandémie.
    Parmi les bonnes pratiques relevées, citons :
    Accepter toute forme de document d’identité, quelle que soit sa date d’expiration, sans poser de questions sur le statut d’immigration de la personne.
    S’adresser de manière proactive aux communautés de migrants, dans des langues adaptées et par des canaux de communication pertinents, afin d’instaurer la confiance et de créer une demande de vaccins.
    Déployer des équipes de vaccination mobiles pour atteindre les zones reculées où les services de santé primaire restent rares.
    Garantir qu’il n’y aura pas de dénonciation aux autorités d’immigration après la vaccination.
    Accorder des droits de résidence ou des prolongations de visa aux migrants en situation irrégulière, afin de leur garantir l’accès aux prestations sociales, notamment aux soins de santé.
    Travaillant main dans la main avec les autorités sanitaires nationales, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Gavi (l’Alliance du Vaccin), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres partenaires clés, l’OIM plaide en faveur de telles mesures pour combler les lacunes et fournit aux gouvernements un soutien technique, politique et opérationnel, sur demande. « Il est encore temps de rectifier le tir en matière d’équité vaccinale partout où il existe une volonté politique de le faire », a déclaré le Directeur général Vitorino. « C’est souvent dans les processus quotidiens et les exigences administratives des centres de santé que le combat pour une véritable inclusion est gagné ou perdu, j’appelle donc tous les gouvernements à ouvrir la voie vers la vaccination contre la COVID-19 pour tous »

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#inclusion#OIM#OMS#GAVI#UNICEF#equite#refugie#migrantirregulier#personnedeplacee#systemesante#accessante

  • Covid-19 dans le monde : la pandémie a fait plus de 6 millions de morts, estime l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/covid-19-dans-le-monde-le-bresil-a-detecte-des-premiers-cas-de-variant-indie

    Premiers cas de variant indien du Covid-19 au Brésil, confinement en Argentine
    Le Brésil a détecté ses premiers cas de variant indien du coronavirus, sur six membres d’équipage arrivés à bord d’un cargo battant pavillon de Hongkong dans le nord-est du pays, a-t-on appris jeudi. Des tests « ont révélé la présence du variant B.1.617.2 du Covid-19 sur des prélèvements effectués sur des membres d’équipage du Shandong-Da-Zhi », partis d’Afrique du Sud, a annoncé le secrétariat de la santé de l’Etat du Maranhao. « A ce stade, aucune transmission locale du variant indien n’a été décelée », ajoute le secrétariat. « Au total, quinze membres d’équipage ont été testés positifs au Covid-19, et neuf, négatifs. Les six échantillons avec la plus haute charge virale ont tous révélé la présence du B.1.617.2 », précise encore le secrétariat. Le minéralier de 360 mètres a été placé en quarantaine et les membres d’équipage ont dû rester confinés dans leur cabine, à l’exception de trois malades, amenés à terre pour recevoir un traitement. Tous les soignants ayant été en contact avec ces membres d’équipage ont subi des tests. « Nous allons tracer tout le monde, soit environ 100 personnes », a déclaré le secrétaire à la santé de cet Etat, Carlos Lula.

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#sante#variant#circulation#frontiere#depistage#soignant#personnelnaviguant

  • Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/le-nombre-de-deplaces-internes-dus-aux-conflits-et-au-climat-atteint-des-rec

    Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record. Près de 41 millions de nouveaux déplacements internes ont été enregistrés l’an dernier, dont les trois quarts en raison de catastrophes environnementales. Elles ont quitté leur foyer et leurs terres pour fuir des guerres, des tempêtes, des épisodes de sécheresse ou de violentes moussons. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record, alerte l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), dans son bilan annuel publié jeudi 20 mai. Parmi ces populations, 48 millions de personnes ont été poussées au départ en raison de conflits et de violences, et 7 millions du fait de catastrophes environnementales – un chiffre probablement sous-estimé.
    Cette structure basée à Genève, qui dépend du Conseil norvégien pour les réfugiés, comptabilise également le nombre de nouveaux déplacements internes intervenus dans l’année, qui peuvent concerner plusieurs fois les mêmes personnes, dont certaines finissent par rentrer chez elles. L’an dernier, près de 41 millions de nouveaux déplacements ont été enregistrés dans 149 pays, soit le chiffre le plus élevé depuis dix ans (+ 20 % par rapport à 2019). Les trois quarts des départs (31 millions) sont dus à des catastrophes environnementales.« Ces nouveaux chiffres sont choquants. La hausse, année après année, du nombre de personnes déplacées montre que l’on ne trouve pas de solutions pour ces gens », regrette Alexandra Bilak, la directrice de l’IDMC. Elle note que les déplacés internes ne suscitent pas la même attention politique que les réfugiés, deux fois moins nombreux. Pourtant, rappelle-t-elle, ces déplacements entraînent « des chocs répétés sur des populations souvent précaires, des déracinements, des traumatismes, des vies brisées ». La pandémie de Covid-19 n’a pas forcément augmenté le nombre de personnes déplacées, mais elle a accru leur vulnérabilité et leur insécurité alimentaire. « Moins de personnes ont cherché des abris d’urgence après des catastrophes, par peur d’être contaminées », ajoute Alexandra Bilak.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vulnerabilite#personnedeplacee#migrantinterne#deracinement#exil#traumatisme#santementale#conflit#environnement#statistiques

  • L’OIM soutient le déploiement de la vaccination contre la COVID-19 par les Nations Unies au Yémen | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-soutient-le-deploiement-de-la-vaccination-contre-la-covid-19-par-les-natio
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/second_image_yemen_vaccines.jpeg?itok=qKdK7sxj

    L’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) a commencé à soutenir le déploiement, par les Nations Unies, de la vaccination contre la COVID-19 au Yémen, où les cas ont récemment augmenté. L’Organisation administre des vaccins dans cinq centres de santé à Aden, Ma’rib, Shabwah, Tai’z et Lahij.Le 31 mars, le Yémen a reçu 360 000 doses de vaccin COVID-19 par le biais du pilier COVAX. Le déploiement de la campagne de vaccination a commencé le 20 avril. La COVID-19 a eu de graves conséquences sur la santé, le bien-être et les revenus des habitants du Yémen. Cependant, l’impact réel ne pourra jamais être vraiment connu, en raison du nombre limité de tests et de signalements dans le pays.
    La proportion mensuelle de cas positifs de COVID-19 a atteint plus de 2 400 en mars, le nombre le plus élevé confirmé en un mois depuis le début de la pandémie. En avril, le nombre de cas a continué à être plus élevé que les mois précédents avec plus de 1 500 cas. Début mai, le taux de mortalité était de plus de 19 pour cent, soit le taux le plus élevé de la région.
    « L’obtention d’une immunité étendue est essentielle pour stopper la pandémie de COVID-19 dans son élan. L’OIM se réjouit de soutenir la campagne de vaccination au Yémen pour aider à atteindre cet objectif », a déclaré Christa Rottensteiner, chef de mission de l’OIM au Yémen.
    « Il est extrêmement important que toutes les communautés vulnérables du Yémen aient accès au vaccin contre la COVID-19. L’OIM se félicite de la décision du gouvernement du Yémen d’adopter une approche inclusive pour le déploiement du vaccin en incluant les migrants dans le besoin. Nos communautés ne seront pas en bonne santé tant que tout le monde ne le sera pas ». A ce jour, plus de 18 500 travailleurs sanitaires et personnes souffrant de problèmes de santé ont été vaccinés dans tout le Yémen. Lors des prochains cycles de la campagne de vaccination, les migrants devraient être inclus conformément au plan national. L’OIM estime que plus de 32 000 migrants sont actuellement bloqués au Yémen, avec un accès limité aux soins de santé, à l’hygiène ou à d’autres ressources de prévention et de traitement de la COVID-19. Les vaccins administrés par l’OIM dans les cinq centres de santé sont fournis par le biais du pilier COVAX, qui est un partenariat entre la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI), Gavi (l’Alliance du Vaccin), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
    Avant le début de la campagne de vaccination, les médecins de l’OIM ont été formés à l’administration du vaccin par l’OMS, l’UNICEF et le Ministère de la santé publique et de la population. Les centres de santé auxquels l’OIM apporte son aide pour mener à bien la campagne de vaccination sont déjà soutenus par l’Organisation par d’autres moyens, notamment la fourniture de médicaments, d’articles, d’équipements, une aide salariale et des formations. L’OIM peut travailler avec ces centres de santé grâce au soutien du Bureau d’aide humanitaire (BHA) de l’USAID et du gouvernement japonais.Pour une plus grande efficacité des campagnes de vaccination à travers le monde, l’OIM appelle à supprimer tous les obstacles que les migrants et les personnes déplacées de force peuvent rencontrer pour accéder aux injections.

    #Covid-19#migrant#migration#yemen#OIM#sante#vaccination#inclusion#personnedeplacee#COVAX#OMS#UNICEF#humanitaire

  • Das Bundesministerium für Bildung und Forschung hat Ende April 2021...
    https://diasp.eu/p/12865404

    Das Bundesministerium für Bildung und Forschung hat Ende April 2021 den ersten Schritt für den Aufbau einer Nationalen Bildungsplattform unternommen. Ein piqd von Anja C. Wagner https://www.piqd.de/zukunft-der-arbeit/die-nationale-bildungsplattform-als-digitales-grossprojekt und der Artikel auf haufe.de: https://www.haufe.de/personal/hr-management/nationale-bildungsplattform_80_542294.html #Bildung

    • Die nationale Bildungsplattform als digitales Großprojekt

      https://www.piqd.de/zukunft-der-arbeit/die-nationale-bildungsplattform-als-digitales-grossprojekt

      Anja C. Wagner
      Freitag, 07.05.2021

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      Zum Ende der großen Koalition werden die seit Langem schwelenden Forderungen nach einer nationalen, überregionalen Bildungsplattform für die gesamte Bevölkerung nun seitens des BMBF mit einer ordentlichen Summe angeschoben.

      Was spricht dafür?

      Spätestens die Corona-Krise hat die digitalen Schwächen in den Verwaltungen und etablierten, öffentlichen Systemen offengelegt. Zwar haben es die Bildungsangebote für Erwachsene halbwegs realisiert bekommen, ihre Lehre, wenn schon nicht zeitgemäß asynchron, wenigstens digital synchron zu absolvieren. Die Videokonferenz- und „Mirokompetenz“ sind deutlich gestiegen. Gleichzeitig kämpfen die meisten gegen Ermüdungserscheinungen ob dieser doch sehr trägen Präsenzformate.

      Was fällt auf?

      Wir haben in der breiten Bevölkerung über die Jahre keine digitale Lehr- und Lernkompetenz entwickelt. Es existieren kaum Formate für die selbstorganisierte, asynchrone, informelle Bildung. Und es fehlt an geeigneten, attraktiven Inhalten ebenso wie an einer konsequenten Heranführung der Menschen an das Netz als Lernraum. Kaum jemand weiß, wie man das Netz für sich gewinnbringend für die eigene Weiterentwicklung nutzt.

      Woran liegt das?

      Das traditionelle Bildungssystem mit Lehrenden, die Lernende beschulen, hat sich institutionell verfestigt. Je nach nachgewiesenen Lernstunden und erfolgreicher Prüfung der gelernten Inhalte, erhält man ein Zertifikat, das den Lernfortschritt standardisiert dokumentieren soll. Inwiefern diese Zertifikate inter-institutionell anerkannt werden, obliegt meist der Willkür der jeweiligen Folgeinstitution. Eine synergetische Unterstützung der Lernenden, die sich je nach persönlichem Interesse mal hier, mal da bedienen, ist nicht vorgesehen für die Etablierung flexibler Bildungsbiografien. Das bräuchten wir aber angesichts einer Zukunft, die völlig ungewiss ist und auf die wir uns nicht mehr standardisiert vorbereiten können.

      Vielmehr ist es in der digitalen Transformation dringend erforderlich, in einen gesamtgesellschaftlichen Weiterentwicklungsprozess zu gelangen, der nicht die Einzelnen in die Pflicht nimmt, sondern auf die intrinsische Motivation im vernetzten Flow abzielt.

      Jetzt die große Frage: Hilft uns dabei die angedachte nationale Bildungsplattform?

      Angesichts der offensichtlichen Überforderung des föderalen Bildungssystems, den Bedarfen der Menschen zeitgemäß und agil entgegenzukommen, scheint es geboten zu sein, auch das Bildungssystem transformativ zu denken. Dies kann im ersten Schritt durchaus eine nationale Ebene sein. Hier einen zentralen Zugang mit unterschiedlichen, personalisierbaren Lernpfaden anzulegen, der alle bestehenden Lernangebote synergetisch integriert und zugänglich macht, sie somit individuell synchronisiert, kann sicherlich hilfreich sein für suchende Lernende.

      Wie das nun konkret ausgestaltet sein wird, muss die Zukunft zeigen. Dies wird der entscheidende Punkt sein, wie zukunftsfähig das System ist. So, wie es Karliczek darstellte, klang es sehr nach dem Versuch, ein adaptives Lernsystem entwickeln zu wollen, das Menschen dahin führt, was die Entscheidungsträger*innen für sinnvoll erachten. Das ist die entscheidende Trennlinie: Wer gibt den Lernpfad vor? Ist es die Industrie aka der Staat – oder ist es die Zivilgesellschaft, die sich vielfältig auf den Weg machen will?

      Standardisierte Lernpfade mit sicheren Zertifikaten für Bildungsmodule, wie klein auch immer gestaltet, die in einem individuellen Portfolio für die nächsten Jahrhunderte gespeichert sind, machen eigentlich im 21. Jahrhundert kaum mehr Sinn. Es scheint mir vielmehr die Verlängerung des Status quo mit einem digitalen Anstrich zu sein. Mit aller Überforderung und Selbstüberschätzung, die Zukunft der Menschen und der Welt vorhersehbar gestalten zu wollen.

      Was wir aus meiner Sicht stattdessen bräuchten, wäre eine selbstbestimmte Kompetenz von jede*r Einzelne*n, wie sie sich entlang ihrer eigenen Interessen weiterentwickeln möchte. Es gibt ja bereits die vielfältigen Angebote im Netz, die sich dynamisch weiterentwickeln. Die Menschen müssen insofern sich und ihre eigenen Talente besser kennen und verstehen lernen. Und dann gemeinsam ausbauen für die gemeinsame Zukunft. Dies lässt sich nicht mehr top-down regeln. Wir brauchen die Ideen der Crowd im dynamischen Netz. Nur dann lässt sich die kollektive Intelligenz der Bildungsrepublik Deutschland wirklich heben.

      Wenn dabei die nationale Bildungsplattform unterstützen kann, dann könnte sie sinnvoll sein. Ob sie dies angesichts der Geschwindigkeit der digitalen Transformation tatsächlich schafft, bis Ende 2023 im Prototypen und bis 2025 als „fertige“ Instanz zur Verfügung zu stehen, um die Menschen dann zeitgemäß zu unterstützen, muss zumindest infrage gestellt werden. Es wird sich zeigen, ob in staatlich geförderten, digitalen Großprojekten tatsächlich die benötigte agile Entwicklungsdynamik entstehen und sich weiter nachhaltig entfalten kann. Zu wünschen wäre es, keine Frage. Aber ist man sich der Folgekosten bewusst, diese Systeme immer und immer wieder neu aufzusetzen, zu restrukturieren, zu verwerfen und wieder in neuer Komposition bereitzustellen? Alles im Echtzeitbetrieb, möglichst von Beginn an mit Nutzer*innen, entlang derer Datenspuren man erkennt, was von ihnen gewünscht ist oder was sie überhaupt nicht schätzen?

      Die deutschen Großprojekte der letzten Jahre lassen Schlimmes befürchten. Und die digitale Entwicklungskompetenz jenseits von #Wordpress, #Drupal und #Moodle ist in Deutschland außerhalb der Start-up-Szene nicht sonderlich ausgeprägt. (Wobei letzterer meist der bildungspolitische Überblick für eine transformative Entwicklung fehlt.)

      Wenn es klappen sollte, eine lebendige, nationale, lernende Bildungsplattform im Sinne des 21. Jahrhunderts aufzusetzen, die smart und intelligent die Synergien nutzt, wäre es sicherlich ein großer Schritt in die richtige Richtung. Meine Zweifel bleiben bestehen. Zu groß ist der Druck privater Anbieter, die auf einer fundierten Datenbasis aufsetzen und den Menschen (!), die sich weiterentwickeln wollen, helfen, sich weiterzuentwickeln. Das werden die Lernenden dann für sich nutzen, wenn sie wissen, wie es geht – und den Anspruch haben, dass die nationale Plattform vergleichbar arbeitet.

      Also, bleiben wir kritisch wie zuversichtlich zugleich und bauen darauf, dass 450 Millionen Euro letztlich einen Beitrag leisten, die digitale Programmierkompetenz in Deutschland zu heben – auch wenn vermutlich wieder das meiste in den etablierten, großen Konzernen versandet.

      Und nebenbei wird die Entwicklung einer Meta-Plattform dazu beitragen, dass die Qualität der digitalen Angebote im nationalen Wettbewerb steigt, da nicht mehr in jedem Dorf derselbe Lerninhalt neu aufbereitet werden muss. Das wäre sicherlich ein Gewinn für alle

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      #initiative #éducation #formation #enseignement #platforme_numérique_nationale / #fédérale #Allemagne
      #école #individualisation #adaption_individuelle #personnalisation

      #privatisation

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      Dans les commentaire :

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      Personalisierte Lernpfade, ein Traum :) Und zwar so, dass Lernende trotzdem ohne Probleme Zertifikate, Abschlüsse und der gleichen absolvieren können; sowie Lehrer in die Lage versetzt werden das Ganze zu managen ohne dabei ein Burn-Out zu bekommen. Ohne elektronische Unterstützung geht das sicher nicht.

      Ich denke es gibt mittlerweile die Werkzeuge - es gibt ja auch Beispiele auf der Welt, wo so was umgesetzt wird. Siehe hier Khan-Academy https://www.ted.com/talks/sal_khan_let_s_use_video_to_reinvent_education?language=en oder das Schulsystem das R. Semler initiiert hat https://www.ted.com/talks/ricardo_semler_how_to_run_a_company_with_almost_no_rules, bridges Academy etc etc.. Es gibt SOOOOO viele Beispiele weltweit. Nur in Deutschland, einem der reichsten Länder der Welt, sind wir schultechnisch in der Zeit von vor einem Jahrhundert verhaftet.

      Wenn man dann noch die Erkenntnisse nutzen würde, wie man die Kinder, die lerntechnisch nicht der Norm (bzw. dem in der hiesigen Schule erwarteten Lerntyp) entsprechen (das sind ca. 1 von 6!!) von Anfang an bzw. sogar vor Schulstart clever unterstützen würde, dann hätte die Gesellschaft ein enormes Potenzial gehoben und den Kindern und ihren Familien viel Leid erspart. Man könnte sich z.B. bei Prof. Sharkardass https://www.ted.com/talks/aditi_shankardass_a_second_opinion_on_developmental_disorders?language=en oder bei Frau Pappa informieren wie das geht https://www.youtube.com/watch?v=4mNY6YZ-xqg

      .

      Im Kontext Schule muss das aber imho von oben kommen - denn solange es eine so unflexible Schulpflicht gibt (die an sich ja gut ist, aber eben in der Praxis viel zu rigide), kann ein Kind ja nicht wirklich von den bestehenden Angeboten im Netz oder vor Ort profitieren.

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  • « C’est un massacre » : à #Athènes, les aménagements de l’#Acropole s’attirent les foudres des archéologues grecs - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cest-un-massacre-a-athenes-les-amenagements-de-lacropole-sattirent-les-fo

    Fin 2020, le ministre de la #Culture grec a fait couler du béton sur les allées en pierre, afin de faciliter l’accueil des #personnes_à_mobilité_réduite. Archéologues et historiens grecs dénoncent un « massacre ». Cette balafre au visage de l’Acropole pourrait même avoir l’effet inverse sur le ##tourisme. « Dans l’immense majorité des cas, les Français ne vont pas seulement à Athènes lorsqu’ils se rendent en Grèce. Mais le danger, c’est qu’ils délaissent carrément la capitale, nous explique Eric Gautret, directeur de l’agence de voyages Détours, spécialiste de la Grèce depuis 30 ans. En été, elle est déjà fuie car il fait très chaud, et c’est très embouteillé. À la mi-saison, nous avons une clientèle plus culturelle, plus âgée, qui râle déjà souvent sur l’entretien et la gestion des sites historiques athéniens. » Pour lui, Athènes risque de n’être « plus qu’un hub aéroportuaire ».

    […] « Pour l’instant, Korrès n’a réalisé que la moitié de ses plans : il veut recouvrir presque tout le rocher », alerte Despina Koutsoumba. Des centaines d’historiens ont d’ailleurs signé une pétition appelant à l’arrêt des travaux. D’autant plus qu’aucun appel d’offres n’aurait été lancé, selon une source au sein de l’administration de l’Acropole rapportée par Libération.

    « Attendons, et allons-y ! tempère auprès du Parisien l’archéologue français François Queyrel. Il faudrait être sur les lieux pour se rendre compte véritablement. La presse grecque est plus mitigée : certains architectes ont des arguments qui relativisent les critiques, notamment au sujet de la réversibilité. Il est tout à fait possible d’enlever le revêtement si besoin. Et tout n’est pas recouvert sur le cheminement, certaines traces du passé sont préservées »

    Un autre article sur le sujet paru dans le Le Figaro : https://www.lefigaro.fr/culture/athenes-dechirements-autour-des-nouveaux-sentiers-en-beton-de-l-acropole-20

    #patrimoine #archéologie

  • 87 millions de dollars sont nécessaires pour soutenir l’accès équitable au vaccin et atténuer les effets de la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/87-millions-de-dollars-sont-necessaires-pour-soutenir-lacces-equitable-au-vacci
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/ok_faces_pixelated_iom_team_is_providing_medical_assistance_for_migrants_arrivi

    87 millions de dollars sont nécessaires pour soutenir l’accès équitable au vaccin et atténuer les effets de la COVID-19 en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique. Nairobi - La pandémie de COVID-19 a fortement affecté la vie de milliers de migrants, de déplacés internes et de communautés d’accueil en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique, rendant vulnérables de nombreuses personnes, communautés et économies, qui ont besoin d’un soutien et d’une protection supplémentaires.
    Les restrictions de circulation et les mesures induites par la COVID-19 ont un impact direct sur la vie quotidienne des déplacés internes, des réfugiés et des communautés d’accueil, en particulier dans les pays où de nombreuses personnes dépendent des envois de fonds.L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) recherche environ 87 millions de dollars pour soutenir les activités vitales de réponse et de relèvement dans l’Est et la Corne de l’Afrique.Les fonds sollicités dans le cadre du Plan stratégique de réponse et de relèvement à la COVID-19 2021 pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique garantiront la poursuite et l’intensification des services essentiels de santé et autres. Les fonds permettront à l’OIM d’atténuer les effets à long terme de la pandémie et d’éclairer les efforts de réponse et de relèvement en suivant l’impact de la COVID-19 sur la mobilité humaine, et en renforçant la prise de décision basée sur des preuves.
    L’OIM continuera également à plaider pour un accès équitable à la vaccination contre la COVID-19 pour les populations vulnérables, notamment les migrants, les déplacés internes et les communautés touchées.« Alors même que les pays commencent à déployer des programmes de vaccination pour enrayer la pandémie, les migrants et autres groupes vulnérables risquent d’être laissés de côté », a déclaré Mohammed Abdiker, Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique.« Les migrants demeurent parmi les plus vulnérables à la perte de possibilités économiques, à l’expulsion et à l’absence de domicile, ainsi qu’à la stigmatisation et à l’exclusion des services essentiels. »
    Dans toute la région, les moyens de subsistance ont été perturbés et l’accès aux soins de santé reste limité. De nombreuses communautés accueillant des déplacés internes n’investissent pas suffisamment dans la santé, l’eau et l’assainissement. Elles vivent souvent dans des zones surpeuplées avec un accès limité à des abris et ressources adéquats et à des informations fiables.La région comprend également des pays qui subissent des crises humanitaires complexes et des conflits prolongés qui ont été aggravés par la pandémie.L’OIM travaillera avec les gouvernements et les partenaires pour soutenir l’inclusion des migrants dans la planification du relèvement et du développement, ainsi que dans les mesures de relèvement socioéconomique à moyen et long terme.Le Plan de réponse stratégique contre la COVID-19 est aligné sur le Plan stratégique mondial de réponse et de relèvement de l’OIM.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#OIM#inclusion#vaccination#personnedeplacee#refugie#conflit#humanitaire#vulnerabilite

  • Les restaurants israéliens regorgent de clients mais manquent de personnel Par Shoshanna Solomon - 29 Avril 2021

    Les jeunes travailleurs habituellement employés dans les restaurants et les bars ne sont pas revenus, préférant les allocations chômage aux emplois précaires

    La semaine dernière, dans un Aroma Espresso Bar de Tel Aviv, les clients étaient assis à l’extérieur, sirotant des cappuccinos, grignotant des sandwichs et se délectant du simple plaisir d’être sans masque et entre amis.


    Le marché de Sarona à Tel-Aviv accueille de nouveau des clients, le 21 avril2021. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)

    Même scénario au café-restaurant Matilda, dans le quartier verdoyant de Maoz Aviv, où les clients dégustaient leur repas alors qu’une légère brise venait tempérer la chaleur du soleil et que le virus qui a confiné les gens chez eux pendant des mois semblait, à ce moment-là, n’appartenir qu’à un lointain cauchemar.

    Alors qu’Israël sort de la pandémie de coronavirus grâce à une campagne de vaccination inégalée à travers le monde, l’économie semble se remettre en marche. Les réservations de restaurants sont difficiles à obtenir et les cafés débordent de clients de bonne humeur, déEt pourtant, tout n’est pas revenu à la normale. Au café Aroma, la nourriture était servie dans des assiettes en carton, les salades dans des récipients en plastique, avec des couverts jetables. Au Matilda, une seule serveuse prenait les commandes et distribuait les plats.sireux d’embrasser une réalité post-pandémique.


    Des Israéliens assis aux terrasses des restaurants à Tel Aviv, le 4 avril 2021. (Crédit : Miriam Alster/FLASH90 )

    En effet, ces établissements, qui ont été contraints de fermer ou de passer à la vente à emporter pendant les confinements et qui ont mis leurs employés en congé sans solde ou les ont licenciés, ont maintenant du mal à les récupérer.

    Avant que le coronavirus ne frappe, Matilda employait une équipe de 10 à 12 personnes rémunérées à l’heure, âgées pour la plupart de 18 à 24 ans. Mais aujourd’hui, le personnel n’en compte plus que quatre, a déclaré Alon Kedem, 48 ans, propriétaire de ce restaurant vieux de 22 ans, considéré comme un repère dans le quartier.

    Autrefois ouvert sept jours sur sept, de 7 heures à 23 heures, pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner, le restaurant a réduit ses horaires et allégé son menu par manque de main-d’œuvre, a déploré Kedem.


    Alon Kedem, à droite, propriétaire du restaurant Matilda, qui existe depuis 22 ans dans le nord de Tel Aviv (Crédit : Shoshanna Solomon/Times of Israel).

    « Je ne trouve pas de main-d’œuvre », a déclaré Kedem. Lorsque les confinements ont été imposés, il a fermé le restaurant et renvoyé ses employés chez eux, et a commencé à servir du café et des croissants pour le petit-déjeuner dans son stand de pizza à emporter situé à proximité. Aujourd’hui, malgré la réouverture du restaurant, le manque de personnel entrave la croissance de son activité.

    L’un de ses employés, en congé sans solde, a refusé de reprendre le travail. D’autres ont trouvé des emplois, comme la livraison de nourriture, qui paient mieux et offrent des horaires flexibles plutôt que des schifts, a déclaré Kedem.

    La pandémie a causé des ravages dans de nombreux établissements de restauration, a-t-il ajouté. « Je suis ici depuis 22 ans et je n’ai pas l’intention d’abandonner juste à cause d’une année de coronavirus », a-t-il dit. « Mais si je venais de créer mon entreprise, je repenserais certainement à ma façon d’avancer. Il me serait plus facile de lâcher prise et de regarder dans d’autres directions si mon travail n’était pas si étroitement associé à mon foyer dans mon cas. »
    . . . . . .
    Suite : https://fr.timesofisrael.com/les-restaurants-israeliens-regorgent-de-clients-mais-manquent-de-p

    #économie #restauration #travail #restaurant #main_d_oeuvre #personnel #esclavage #covid #coronavirus #restaurant
     

  • Vage Hoffnung auf den Bundesrat
    https://www.taxi-times.com/vage-hoffnung-auf-den-bundesrat

    14. März 2021, von Jürgen Hartmann - Zum komplexen und schwierigen Nachweis eines Verstoßes gegen die Rückkehrpflicht macht Streese folgende Angaben: „Die Feststellung, ob ein Verstoß gegen die Rückkehrpflicht vorliegt, ist während einer Verkehrskontrolle nur möglich, wenn die Fahrerin/der Fahrer den Verstoß vor Ort zugibt. […] Die Aufzeichnung von Beförderungsaufträgen wird seit Januar 2019 als Auflage zur Genehmigung mit … detaillierten Angaben gefordert. Für Unternehmen, die ihre … Genehmigung bis Dezember 2018 erhalten haben, besteht noch keine Pflicht, die Beförderungsaufträge in diesem Umfang zu erfassen.“

    Einen interessanten Punkt sprach Schopf mit der Frage an, welche konkreten Ressourcen am Betriebssitz des Mietwagenunternehmens vorzuhalten seien, ab welcher Betriebsgröße Pausen- und Hygieneräume zur Verfügung gestellt werden müssen und wie der Nachweis darüber erbracht wird. Pausenräume/-bereiche verlangt die Arbeitsstättenverordnung ab elf Beschäftigten „oder wenn die Sicherheit und der Schutz der Gesundheit es erfordern.“, stellt dazu die zustände Behörde „LABO“ klar. Sie fordere aber bei Personenbeförderern ab zwei Fahrzeugen „geeignete Aufenthaltsmöglichkeiten für angestellte Fahrerinnen/Fahrer“, was vom Unternehmer zu belegen sei und „in der Regel durch eine Besichtigung des Betriebssitzes überprüft“ werde. Dabei seien Beanstandungen „eher die Ausnahme“. Über Toiletten hinausgehende Waschräume o. ä. sind „dann zur Verfügung zu stellen, wenn die Art der Tätigkeit oder gesundheitliche Gründe dies erfordern“, was bei Fahrern wohl nicht der Fall ist.

    Kfz-Stellplätze, die sich „in unmittelbarer Nähe“ zum Betriebssitz befinden müssen, dürfen laut LABO auch bis zu ca. zehn Gehminuten entfernt liegen – deren Überprüfung „ggf. durch eine Ortsbesichtigung oder – besonders derzeit unter den Bedingungen der Pandemie – durch Auswertung elektronischer Karten und Luftbilder“ erfolge. ar

    Hinweis der Redaktion: Bei der Einschätzung, mit welchen Vorgaben bei der Beantragung einer Mietwagengenehmigung die finanzielle Leistungsfähigkeit sowie die persönliche Zuverlässigkeit nachgewiesen werden. vertritt die Berlner Senatsverwaltung eine komplett andere rechtsauffassung als die Hamburger Behörde. Taxi Times hat darüber in einem gesonderten Beitrag berichtet.

    Özmen und seine Facebook-Freunde hatten bereits vor rund drei Wochen eine Taxidemo organsiert, als in den Parteibüros noch heftig um wichtige Änderungen gerungen wurde. Damals fand die Demo auch bei den Berliner Gewerbevertretungen breite Unterstützung, die diesmal allerdings ausgeblieben war – nicht zuletzt deshalb, weil in der letzten Fassung der Novelle noch etliche Punkte nachgebessert worden waren, beispielsweise die Verpflichtung für eine kleine Fachkunde auch für Mietwagen- und Poolingfahrer oder die Möglichkeit für Kommunen ab 100.000 Einwohnern, auch bei Mietwagen zusätzliche Regulatorien einzuführen.

    Mit diesen Kompromissen zeigen sich die Taxiverbände größtenteils zufrieden, andere Punkte werden dagegen nach wie vor kritisiert, beispielsweise vom Stuttgarter Taxiverband e.V. und vom Taxiverband Baden-Württemberg e.V. Beide begrüßen zwar in weiten Teilen die Novelle des PBefG und bedanken sich bei der Wirtschaftsministerin Dr. Nicole Hoffmeister-Kraut (CDU), beim Verkehrsminister Winfried Hermann (Bündnis90/dieGrünen), beim Stuttgarter OB Dr.Frank Nopper (CDU) und beim Fraktionsvorsitzenden der SPD Stuttgart, Martin Körner für deren Unterstützung. Jetzt sehe man allerdings auch die Zeit gekommen, um die Medien und die Bevölkerung um Unterstützung zu bitten.

    Es könne nicht dem Gemeinwohl dienen, „wenn Global Player über die Zukunft des Taxigewerbes bestimmen und den Preis des Verbrauchers je nach Uhrzeit verfügen“ mahnen die beiden Verbandsvorstände Ioannis Georgiadis und N. Altun an. Sie äußern daher die Hoffnung an den Bundesrat, „Mut zum fairen Ausgleich“ zu beweisen und fordern ganz konkret, dass die Möglichkeit eines zweiten Betriebssitzes für Mietwagen wieder abgeschafft wird, eine Vorausbuchungsfrist für Mietwagen eingeführt wird, soziale Standards für alle Beschäftigten definiert und ein Mindesttarif basierend auf dem Taxipreis festgelegt wird.

    Zudem greift man die Idee der Linken auf, eine bundesweite ÖPNV-App in öffentlicher Hand als ein Tool der Verkehrswende zu entwickeln. Dort solle dann auch das Taxi als Teil des ÖPNV integriert sein.

    #Taxi #Berlin #Demonstration #PBefG #Personenbeförderungsgesetz

  • Covid-19 : des renforts sporadiques de soignants pour faire face à la troisième vague
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/16/covid-19-des-renforts-sporadiques-de-soignants-pour-faire-face-a-la-troisiem

    Quand elle est venue en mars 2020 en renfort à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, au début de l’épidémie de Covid-19, Eugénie Fadon allait « dans l’inconnu, du lieu, de l’équipe, de la maladie ». Un an après, cette infirmière d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) rentre tout juste d’un deuxième séjour dans l’établissement des Hauts-de-Seine. Cette fois, elle se dit marquée par la « souffrance psychologique des soignants. Il y a un gros manque d’effectifs, une fatigue physique et morale du personnel impressionnante, décrit la soignante de 43 ans, qui a du coup décidé de prolonger d’une semaine sa mission dans le service de réanimation. Ils ne voient pas le bout du tunnel. Nous, au Pays basque, on est épargnés… »
    L’hôpital marin d’Hendaye où elle travaille, ne compte, à ce jour, aucun patient atteint du Covid-19. La coopération entre l’établissement basque, qui dépend de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), et la région francilienne s’est nouée à la faveur de la première vague, avec la venue d’une quinzaine d’infirmiers d’Hendaye à Garches. Et à l’automne 2020, ils sont allés prêter main-forte à l’hôpital Bicêtre, au Kremin-Bicêtre (Val-de-Marne). Pour cette troisième vague, une dizaine d’aide-soignants et d’infirmiers ont rejoint l’établissement de Garches et celui de Clamart (Antoine-Béclère), dans les Hauts-de-Seine. La semaine du 19 avril, quatre autres se rendront à Bicêtre. (...)
    Depuis le 1er mars, précise l’AP-HP, 243 soignants (hors intérimaires) sont venus en soutien de ses établissements, dont près d’un tiers d’autres régions. Le dépouillement des uns entraîne le soulagement des autres. En une quinzaine de jours, l’hôpital de Garches a pu augmenter « d’un peu moins d’un tiers ses capacités en réanimation », explique Djillali Annane, chef du service, passant de quinze lits de réanimation lourde, hors soins critiques, à dix-huit lits. Tous ont été occupés en quelques heures.
    Face à une situation où « plus que jamais, les dimanches ressemblent aux lundis et les nuits ressemblent aux jours », l’enjeu, « c’est de pouvoir continuer de disposer au moins du renfort qu’on a actuellement. Idéalement, il faudrait pouvoir ouvrir encore des lits supplémentaires mais il n’y a pas les personnes pour et on ne les aura pas, on voit bien qu’on est au maximum de ce qu’on peut faire », résume Djillali Annane. Selon les jours, son service peut également compter sur l’appui de trois ou quatre étudiantes infirmières anesthésistes, quelques intérimaires ainsi que des infirmières anesthésistes du bloc opératoire dont l’activité a été à nouveau réduite.
    Ces renforts de personnels, le médecin réanimateur les réclamait « pratiquement depuis fin décembre ». Lors de la première vague, la forte disparité entre régions avait permis à de nombreux soignants de territoires peu touchés d’affluer vers ceux sous tension, Ile-de-France et Grand-Est en tête. Depuis, la plus grande homogénéité de l’épidémie rend ce levier plus compliqué à activer.Ces dernières semaines, il a fallu à nouveau se résoudre, d’une part au report des cours des étudiants soignants et, d’autre part, à la déprogrammation des activités opératoires afin de libérer du temps infirmier. Mais aussi des bras parmi les personnels médicaux : cinq médecins anesthésistes de l’hôpital de Garches épaulent ainsi leurs collègues de réanimation sur la permanence de soins, notamment les week-ends. Dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, à l’hôpital Avicenne, à Bobigny, le professeur Yves Cohen désespère de voir arriver des médecins pour faire face à l’afflux de patients : « On a demandé des renforts mais pour l’instant on les attend… Et on vient de recevoir un mail pour que nos médecins aillent aider les régions d’outre-mer, c’est un peu absurde », lâche-t-il dans un soupir.Son service de réanimation compte aujourd’hui quarante-deux lits, tous occupés, contre seize en temps normal ; six ont été récemment ouverts en poussant les murs en cardiologie. Même si, depuis dix jours, une dizaine de paramédicaux en provenance d’écoles IADE (infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat) et Ibode (infirmiers de blocs opératoires) ont rejoint les effectifs, il faudrait quatre médecins réanimateurs de plus pour ouvrir huit lits supplémentaires.
    « S’il y a des manques en Ile-de-France, qui dispose d’un bassin de population très important et d’une offre de soins énorme, ce n’est pas logique du tout… », pointe François-René Pruvot, président de la commission médicale d’établissement du CHU de Lille.Selon lui, les régions et les départements devraient être autosuffisants. « A l’intérieur d’un département, et c’est d’ailleurs l’autorité des directeurs des agences régionales de santé [ARS], on doit pouvoir redistribuer du personnel qui n’est pas complètement délocalisé de sa géographie », plaide-t-il. Les renforts venus d’autres régions devraient selon lui se cantonner aux situations de crise aiguë, « comme on a connu en première vague, avec une montée épidémique brutale, pour des durées très courtes, à l’image des secours sanitaires dépêchés à l’étranger », poursuit le chirurgien, qui réfute le terme de troisième vague mais parle de « persistance épidémique très haute ».
    Derrière ces problématiques de personnels disponibles, la question centrale qui se pose selon lui est celle des réserves sanitaires opérationnelles : « Tout hôpital devrait-il prévoir une réserve en son sein ? Probablement que les groupements hospitaliers de territoires constitueraient plutôt le bon échelon », avance François-René Pruvot, dont l’établissement n’a pas reçu de renforts venus d’autres départements. (...)Pour affronter la troisième vague, presque 2 500 professionnels, toutes catégories de soins critiques confondues, y étaient réclamés. « Or, pour la semaine du 19 avril, on est sur une base d’environ 500 volontaires pour l’ensemble de la France métropolitaine, indique Catherine Lemorton, responsable de la réserve au sein de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France. Cela ne fait pas sens de saupoudrer un infirmier ou un aide-soignant là-bas, on s’est mis d’accord avec le ministère pour que la réserve se concentre sur toutes les autres régions, pendant que l’ARS essaie de trouver des moyens pour l’Ile-de-France [IDF]. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#circulationtherapeutique#personnelmedical#deplacementinterne#systemesante#reservesanitaire

  • Au Gabon, 162 médecins cubains pour « éradiquer les déserts médicaux »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/04/13/au-gabon-162-medecins-cubains-pour-eradiquer-les-deserts-medicaux_6076573_32

    La délégation compte 53 généralistes, 52 spécialistes, 50 infirmiers spécialisés et 7 ingénieurs radiologues et biomédicaux, dont les salaires seront payés par Libreville.Le Gabon a accueilli 162 médecins cubains venus renforcer l’offre de soins et « éradiquer les déserts médicaux », a annoncé, lundi 12 avril, le ministère de la santé. « Ils seront déployés sur l’ensemble du territoire national, dans tous les centres hospitaliers, pour une période de deux ans renouvelable », a déclaré à l’AFP Lionel Ndong Eyeghe, conseiller en communication du ministre de la santé : « Le but est d’éradiquer les déserts médicaux. ».
    La délégation, arrivée dimanche, compte 53 médecins généralistes, 52 spécialistes, 50 infirmiers spécialisés et 7 ingénieurs radiologues et biomédicaux, dont les salaires seront payés par l’Etat gabonais. « Nous avons dans certaines régions des déserts médicaux. […] Avec ces médecins cubains, nous allons renforcer les CHU [centres hospitaliers universitaires] en médecins spécialistes et les départements reculés », a déclaré le ministre de la santé, Guy Patrick Obiang Ndong, à leur arrivée.
    Cette annonce intervient alors que le Gabon fait face à une forte hausse des cas de contamination de Covid-19, qui met le système hospitalier sous tension. Depuis le début de la pandémie, ce pays d’un peu moins de 2 millions d’habitants a annoncé officiellement 20 600 cas, dont 127 décès.
    En juin 2017, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et son homologue cubain, Raul Castro, avaient signé un accord de coopération. Fierté nationale du régime castriste, les missions médicales cubaines à l’étranger sont aussi devenues l’une des principales sources de revenus du gouvernement de l’île caribéenne, grâce à l’envoi de milliers de soignants dans des dizaines de pays.

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#gabon#sante#personnelmedical#medecin#circulationtherapeutique#economie#systemesante

  • HCR - Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60644db3a/personnes-deracinees-confrontees-linsecurite-alimentaire-cause-pandemie.html

    Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie. Du fait des confinements dus à la pandémie de Covid-19 qui suppriment des emplois et des revenus, un nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d’asile subissent la faim.A cause de la pandémie et des confinements, les personnes déracinées sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire.Lorsque Kimberly Virguez a finalement fait le choix déchirant de quitter son pays natal, le Venezuela, elle avait déjà perdu 15 kilos à cause des pénuries alimentaires généralisées. Au Pérou, où elle a déposé une demande d’asile, elle a rapidement repris du poids. Mais la pandémie de Covid-19 est arrivée. Kimberly a perdu son emploi, et elle et son mari ont dû commencer à sauter des repas pour avoir de quoi nourrir leurs jumeaux en pleine croissance. Après des mois lors desquels ces parents ne se nourrissaient qu’une seule fois par jour, Kimberly a de nouveau perdu 15 kg, pour revenir à son poids en quittant le Venezuela en 2018. « C’est effroyable car il n’y a aucune solution. Les placards sont vides mais, à cause des restrictions, vous ne pouvez pas sortir et trouver un emploi pour gagner de l’argent et acheter de la nourriture£ », explique Kimberly, qui a perdu son emploi d’assistante cuisinière lorsque le virus a démarré sa propagation mortelle en Amérique latine en mars 2020. Elle a ensuite été licenciée d’un autre poste qu’elle avait brièvement occupé avant que le Pérou ne soit confiné une seconde fois en janvier dernier. Des situations comme celle de Kimberly se produisent couramment dans le monde entier, les restrictions liées au coronavirus coûtant des centaines de millions d’emplois et précipitant un nombre incalculable de personnes en faillite financière. Dans ce contexte, les personnes déracinées - qui sont parfois contraintes de fuir leur foyer avec tout ce qu’elles peuvent emporter - sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Après s’être débrouillées tant bien que mal l’année dernière, beaucoup se retrouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, devant sauter des repas, faire la queue à la soupe populaire, mendier ou chercher des restes de nourriture.
    « Aucun pays n’est épargné » par les ravages de la pandémie de coronavirus, peut-on lire dans un récent rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui examine les liens étroits entre la faim dans le monde et les déplacements. Selon ce rapport, la plupart des personnes déracinées vivent en milieu urbain, où l’impact économique du Covid-19 est le plus sévère et où elles sont souvent les premières à perdre leur emploi en temps de crise.
    Selon le PAM, en raison de la pandémie, quelque 270 millions de personnes pourraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire aiguë à la fin 2020. Cela représente environ le double des 135 millions de personnes, selon les estimations sur la situation d’insécurité alimentaire en 2019 - une année déjà sans précédent pour la faim. Etant donné qu’on estime que 80% des personnes déracinées à travers le monde se trouvent dans des zones touchées par des niveaux élevés de malnutrition et d’insécurité alimentaire aiguë, la pandémie a aggravé une situation déjà désespérée.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#personnedeplacee#alimentation#pauvrete#vulnerabilite#PAM#OIM#urbain#economie

  • HCR - Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/605dfc57a/prix-recompenser-travail-refugies-face-pandemie-covid-19.html

    Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19Les Prix d’innovation ONG 2020 du HCR récompensent le travail d’organisations dirigées par des réfugiés pour aider les personnes déracinées et vulnérables à faire face à la pandémie.
    Une station de radio pour les réfugiés luttant contre la désinformation sur le Covid-19 au Kenya et un groupe local distribuant de la nourriture et des médicaments aux réfugiés et demandeurs d’asile LGBTQI+ en Afrique du Sud figurent parmi les lauréats des Prix d’innovation ONG 2020 du HCR, annoncés lors d’une cérémonie virtuelle jeudi.Chaque année, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, célèbre le travail et les réalisations innovantes des organisations non gouvernementales (ONG) pour assurer la protection et fournir des services aux réfugiés, aux déplacés internes et aux apatrides. Cette année, les prix sont dédiés aux organisations dirigées par des réfugiés, en reconnaissance de leur rôle en première ligne dans la prévention et la lutte contre le Covid-19.
    « Par cette récompense, nous voulons signaler que les organisations dirigées par des réfugiés – plus que toute autre - se sont avérées être les plus importantes et les plus efficaces pour trouver des solutions innovantes et locales aux défis rencontrés dans leurs propres communautés en ces temps difficiles », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la cérémonie virtuelle de remise des prix.
    Sur un total sans précédent de 410 nominations, sept lauréats ont été annoncés, un pour chacune des régions où opère le HCR. Ils recevront chacun une dotation financière de 15 000 dollars. Parmi les lauréats figure Refugee Youth Education Hub, une organisation basée dans l’installation de réfugiés de Dadaab, au Kenya, pour promouvoir la paix et le développement par l’apprentissage. Outre la mise en place d’une bibliothèque de plus de 60 000 livres pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage pendant le COVID-19, l’organisation anime également une émission de radio locale pour fournir aux réfugiés et aux communautés d’accueil des informations actualisées pendant la pandémie et combattre la vague de désinformation sur le virus.
    Au Maroc, l’Association Vivre Ensemble œuvre à promouvoir la cohésion sociale parmi les réfugiés et les communautés d’accueil du pays par le biais d’activités pour les jeunes dans les écoles, les camps d’été, les clubs de jeunes et les universités. En plus de fournir une aide alimentaire et locative aux familles réfugiées et marocaines durant la pandémie, elle a également partagé des informations vitales par le biais de campagnes de sensibilisation numériques.
    The Fruit Basket est une ONG sud-africaine qui défend les droits et la sécurité des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants LGBTQI+ vivant dans le pays. Par le biais d’appels et de campagnes de cagnottes en ligne, elle a répondu aux besoins les plus pressants de la communauté durant la pandémie, en fournissant des vivres, une aide pour le paiement des loyers et des médicaments, et en maintenant un sentiment de communauté pour les personnes en situation d’isolement social.
    Au Honduras, Jóvenes Contra la Violencia (Jeunesse contre la violence) a été créée par de jeunes représentants de communautés touchées par la violence et les déplacements forcés. Depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19, l’organisation a mis au point une enquête pour identifier les personnes vulnérables au sein de ces communautés et leur fournir un soutien et des informations ciblés.Parmi les autres lauréats, citons l’organisation Hero2B, créée par le réfugié syrien Imad Elabdala en Suède pour aider les enfants à surmonter des expériences traumatisantes par le biais de récits, d’un soutien psychosocial et de la technologie ; Great Step Initiative, une association créée par des réfugiés camerounais dans l’installation d’Adagom au Nigéria. Elle fournit un soutien psychosocial et a mis en place des centres d’appel pour la prévention et la lutte contre le Covid-19 ; et enfin le Roshan Learning Centre en Indonésie, qui a mis en place des outils et des ressources éducatives à distance pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage durant la pandémie.

    #Covid-19#migration#migrant#monde#sante#UNHCR#personnedeplacee#refugie#demandeurdasile#psychosocial#communaute#vulnerabilite

  • « En utilisant la technologie de modification du visage sur FaceApp et les outils de retouche de Photoshop, le Japonais de 50 ans s’est présenté comme une motarde "kawaii". [...] Convaincu que personne ne voudrait suivre un "vieux", il a continué la ruse jusqu’à atteindre 17’000 followers. »

    https://fr.motor1.com/news/495447/influenceuse-japon-femme-homme

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