• Etat des lieux de la #précarité chez les #personnels_enseignants

    #Reims #ESR #enseignement_supérieur #statistiques #chiffres #titulaires #non-titulaires #proportion #besoins #travail

    –-> Commentaire reçu via la mailing-list Facs et labo en lutte, le 08.04.2020

    Photographie de l’emploi au sein l’UFR de Sciences économiques, sociales et de gestion de l’#Université_de_Reims.
    Ces données sont très instructives sur la proportion d’#heures réalisées par des enseignant.e.s non titulaires et sur la part des #heures_complémentaires : elles montrent de façon criante les besoins énormes en #postes d’enseignant·es chercheur·es titulaires à l’échelle d’une UFR.

    Aussi sur le blog Academia :
    https://academia.hypotheses.org/22255

  • La détresse des personnels des Ehpad : « Nous avons l’impression que nos anciens vont être sacrifiés »
    https://www.bastamag.net/Covid19-deces-en-Ehpad-maisons-de-retraite-coronavirus-crise-sanitaire-soi

    Comme à l’hôpital, les soignants des maisons de retraites demandent depuis plusieurs années des moyens suffisants pour faire correctement leur travail. Aujourd’hui, le coronavirus menace la #Santé_des personnels, souvent laissés sans équipements adéquats. Plusieurs dizaines de résidents sont déjà décédés. « Je suis soulagée, je suis négative. » Marie-Christine, infirmière et cadre de santé dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Normandie, craignait d’être contaminée au (...) #Résister

    / A la une, Santé , #Services_publics, Quel avenir pour nos protections sociales ?, #Conditions_de_travail, Ma vie au (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #Ma_vie_au_travail

  • Coronavirus : l’Allemagne se tourne vers les migrants pour anticiper une pénurie de soignants

    Bastion de l’AfD, le parti nationaliste et anti-migrants allemand, la région #Saxe se tourne vers ses #médecins_étrangers n’ayant pas encore obtenu de licence pour exercer afin de prévenir une #pénurie de #soignants en pleine pandémie de coronavirus. Plusieurs centaines d’entre eux se sont déjà portés volontaires pour aider.

    « Je suis extrêmement heureux de voir que je peux faire quelque chose pour le pays dans lequel je vis. » A 29 ans, Shadi Shahda se tient prêt à intervenir en pleine pandémie de coronavirus. Le jeune Syrien a expliqué à Reuters être arrivé en Allemagne en avril dernier avec un visa pour les demandeurs d’emploi hautement qualifiés et une expérience de trois ans comme médecin interne en ORL.

    Avant de pouvoir commencer à exercer en Saxe, sa province d’adoption, il ne lui restait plus qu’à passer un examen de langue ce moi-ci, lequel a été annulé pour cause de coronavirus. C’est donc tout naturellement que Shadi Shahda a répondu à une annonce du Sächsischen Landesärztekammer, le Conseil médical de la région de Saxe. « J’ai envoyé ma candidature, j’attends leur appel », s’est réjoui le jeune Syrien, soulagé de pouvoir mettre ses compétences à profit.

    Safwan aussi attend des nouvelles. Cet autre jeune migrant a fait des études de médecine générale en Syrie avant de s’installer à Leipzig, il y a trois ans. Il devait également passer son test de langue prochainement. « Je ne m’imagine pas rester les bras croisés, si j’ai voulu faire médecine, c’est avant tout pour aider les gens », explique-t-il à InfoMigrants.

    Alors que le gouvernement allemand se veut rassurant en affirmant notamment qu’il est en capacité de doubler son nombre de lits en soins intensifs et de produire davantage de respirateurs, le manque de #personnels_soignants apparaît comme le point faible de sa stratégie de lutte contre le coronavirus.

    C’est dans ce contexte que le Sächsischen Landesärztekammer a lancé, sur sa page Facebook, un appel aux migrants ayant des compétences de soignants. « Les docteurs étrangers qui se trouvent déjà en Saxe mais qui n’ont pas encore reçu leur licence pour pratiquer dans la région peuvent nous aider dans les soins pour combattre le coronavirus », a écrit l’organisme dans une publication datant du 17 mars.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/23691/coronavirus-l-allemagne-se-tourne-vers-les-migrants-pour-anticiper-une
    #réfugiés #intégration_professionnelle #travail #Allemagne #asile #migrations #médecins #soins #santé #pénurie

    ping @karine4 @isskein @thomas_lacroix @_kg_

    • Refugees to the rescue? Germany taps migrant medics to battle virus

      Five years ago the arrival of a wave of refugees caused much consternation and fuelled support for Germany’s far-right. Now, the country is turning to its migrant community to plug an anticipated shortage of medical staff battling the coronavirus.

      The German government says it can double its number of intensive care beds, and even produce more ventilators but a medical staffing crunch is shaping up as the Achilles heel of its strategy to fight the coronavirus.

      In Saxony, the heartland of the nationalist Alternative for Germany (AfD), the regional medical board is advertising for migrant doctors to help tackle an expected rise in cases.

      “Foreign doctors who are in Saxony but do not yet have a license to practice medicine can help with corona(virus) care,” read a Facebook appeal. here

      The push to tap migrant medics in Saxony comes despite the AfD enjoying a surge in support in a regional election there last year, harnessing voter anger over refugees to come second behind Chancellor Angela Merkel’s conservatives.

      Merkel’s 2015 decision to open Germany’s borders to some 1 million migrants fleeing war in the Middle East - the defining moment of her chancellorship - was widely criticised by the AfD and even many of her own conservatives.

      A new film, ‘Merkel - Anatomy of a Crisis’, also takes a critical look at her handling of the refugee influx.

      But the coronavirus epidemic means medics of all backgrounds are in demand.

      Saxony’s regional medical board reported on Monday that 300 volunteers had responded to its appeal for help, including “many foreign doctors whose licensing procedures are not yet completed, whose help is very welcome.”

      As of Tuesday, there were 31,554 cases of coronavirus in Germany, with 149 deaths, the Robert Koch Institute for infectious diseases said. The government says Germany is still at the beginning of the epidemic.

      Shadi Shahda, 29, is one migrant medic ready to help.

      He came to Germany last April on a visa for highly-qualified job seekers and with three years’ experience as an ENT (ear, nose, throat) medical resident in Syria. But a language exam he needed to take this month to work as a doctor in Saxony was cancelled due to the coronavirus.

      He jumped at the medical board’s Facebook post and says: “I am waiting for their call ... I was very happy when I saw that I could do something in the country where I am living.”

      https://uk.reuters.com/article/uk-health-coronavirus-germany-refugees/refugees-to-the-rescue-germany-taps-migrant-medics-to-battle-virus-idUKK

    • Berliner Behörde überlastet - Ausländische Mediziner trotz Coronakrise ohne Arbeitserlaubnis
      Von Claudia van Laak
      5-6 Minuten

      Allein in Berlin warten aktuell 1.058 ausländische Ärzte und 1.180 Pflegekräfte auf Anerkennung ihrer Berufsabschlüsse – manche sogar schon seit Jahren. Doch trotz Corona-Krise und dringend benötigten medizinischen Fachpersonal wird sich daran wohl so schnell nichts ändern.

      https://www.deutschlandfunk.de/media/thumbs/3/340e4ca5ae39e761de447f9c0a17f2a8v1_max_755x425_b3535db83dc50e27c1bb1

      „Notruf: Mehr von uns ist besser für alle!“ steht bei einer Demonstration von streikendem Pflegepersonal an der Berliner Charite - Campus Virchow Klinikum auf einem Transparent. (imago images / Seeliger)

      Bereits vor der Corona-Krise herrschte in Deutschland der Pflegenotstand. Doch ausländisches medizinisches Fachpersonal wartet hierzulande oft sehr lange, bis die Arbeitserlaubnis kommt.

      Wir brauchen jede helfende Hand, bitte melden Sie sich bei den Landesärztekammern. Dieser flehentliche Appell von Ärztekammerpräsident Klaus Reinhardt richtet sich an pensionierte Mediziner und an Studierende. Doch was ist mit den ausländischen Ärzten? Ihre Abschlüsse – und auch die der Pflegekräfte – müssen zum Beispiel im Land Berlin vom Landesamt für Gesundheit und Soziales anerkannt werden. Auf den Schreibtischen der Entscheider liegen nicht weniger als 1.058 Anträge ausländischer Ärzte sowie 1.180 Anträge von Pflegekräften. Und diese Anträge liegen dort nicht erst seit gestern. Die Verfahren dauern viel zu lange, sagt Catherina Pieroth, gesundheitspolitische Sprecherin der Grünen-Fraktion im Abgeordnetenhaus.

      „Die Anerkennungsverfahren dauern zum Teil ein Jahr oder länger. In Einzelfällen sogar drei bis vier Jahre.“

      Bereits vor Corona gab es einen Ärzte- und Pfleger-Mangel, trotzdem mussten diese Fachkräfte Jahr für Jahr länger auf ihre Berufserlaubnis warten. Die entsprechende Abteilung im Berliner Landesamt für Gesundheit und Soziales LaGeSo ist überlastet. Tim Zeelen, gesundheitspolitischer Sprecher der CDU-Fraktion im Abgeordnetenhaus.

      „Es gibt den Aufruf auch des Bundesministers Jens Spahn, Rentner zu reaktivieren, wir wissen, dass Medizinstudenten jetzt geschult werden sollen, um Aufgaben im Gesundheitswesen zu übernehmen. Das sind alles gute Belege dafür, dass wir jeden brauchen, der qualifiziert ist mitzuhelfen. Und das gilt für Menschen, die im Ausland ihre Abschlüsse erworben haben, umso mehr. Auch die könnten jetzt ganz konkret unserem Gesundheitswesen in Berlin helfen.“

      Wer in Polen seine Ausbildung gemacht hat, hat das Nachsehen

      Noch eine weitere Gruppe könnte helfen – das sind Ärztinnen und Ärzte, die vor kurzem im Nachbarland Polen ihren Abschluss gemacht haben, darunter auch viele Deutsche. Sie erhalten von den Berliner Landesbehörden keine Approbation, weil Polen seine Medizinerausbildung zuvor verändert hatte.

      Catherina Pieroth von den mitregierenden Grünen:

      „Aktuell sind 60 Ärztinnen und Ärzte aus diesem Kontingent arbeitslos. Dieses Jahr werden weitere 350 Ärzte in Polen fertig, die gerne nach Deutschland kommen würden, dabei handelt es sich auch um Deutsche, die in Stettin studieren, weil sie in Deutschland keinen Medizin-Studienplatz bekommen haben.“

      Vorläufige Anerkennung gefordert

      Die oppositionelle CDU fordert vom rot-rot-grünen Berliner Senat eine schnelle Entscheidung. Ausländische Ärzte und Pflegekräfte müssen eine vorläufige Anerkennung erhalten, um sofort mit ihrer Arbeit beginnen zu können, sagt Tim Zeelen.

      „Jetzt geht es darum, in einem Ad-hoc-Verfahren diese Genehmigung sehr sehr schnell möglich zu machen.“
      Berliner Gesundheitsverwaltung stellt sich quer

      Die zuständige, von der SPD geleitete Gesundheitsverwaltung und das ihr unterstellte Landesamt für Gesundheit und Soziales lehnen das rundheraus ab. Auch in Krisenzeiten dürfe man nicht von den Regeln abweichen, die der Bund festgelegt habe. Zitat:

      „Die Anforderungen können landesrechtlich nicht verändert oder temporär angepasst werden. Derzeit gibt es bundesweit Überlegungen, ob und wie die Anerkennungsverfahren vereinfacht oder beschleunigt werden können.“

      Und weiter: Aus Gründen des Patienten- und auch des Gesundheitsschutzes sei es unverantwortlich, ohne entsprechende Prüfungen vorläufige Berufserlaubnisse für Ärzte und Pfleger zu erteilen. Der CDU-Gesundheitspolitiker Tim Zeelen sieht dies anders, denn:

      „Von den Menschen, die mit einem im Ausland erworbenen Abschluss kommen, ist die Anerkennungsquote nahezu 100 Prozent.“

      1.058 ausländische Ärztinnen und Ärzte warten allein im Land Berlin auf die Anerkennung ihres Abschlusses. Bei manchen fehlt nur noch die bestandene Fachsprachenprüfung. Diese Prüfungen finden allerdings gerade nicht statt – wegen der Corona-Epidemie.

      https://www.deutschlandfunk.de/berliner-behoerde-ueberlastet-auslaendische-mediziner-trotz.1773.de.

    • Refugees to the rescue? Germany taps migrant medics to battle virus

      Five years ago the arrival of a wave of refugees caused much consternation and fueled support for Germany’s far-right. Now, the country is turning to its migrant community to plug an anticipated shortage of medical staff battling the coronavirus.

      The German government says it can double its number of intensive care beds, and even produce more ventilators but a medical staffing crunch is shaping up as the Achilles heel of its strategy to fight the coronavirus.

      In Saxony, the heartland of the nationalist Alternative for Germany (AfD), the regional medical board is advertising for migrant doctors to help tackle an expected rise in cases.

      “Foreign doctors who are in Saxony but do not yet have a license to practice medicine can help with corona(virus) care,” read a Facebook appeal. here

      The push to tap migrant medics in Saxony comes despite the AfD enjoying a surge in support in a regional election there last year, harnessing voter anger over refugees to come second behind Chancellor Angela Merkel’s conservatives.

      Merkel’s 2015 decision to open Germany’s borders to some 1 million migrants fleeing war in the Middle East - the defining moment of her chancellorship - was widely criticized by the AfD and even many of her own conservatives.

      A new film, ‘Merkel - Anatomy of a Crisis’, also takes a critical look at her handling of the refugee influx.

      But the coronavirus epidemic means medics of all backgrounds are in demand.

      Saxony’s regional medical board reported on Monday that 300 volunteers had responded to its appeal for help, including “many foreign doctors whose licensing procedures are not yet completed, whose help is very welcome.”

      As of Tuesday, there were 31,554 cases of coronavirus in Germany, with 149 deaths, the Robert Koch Institute for infectious diseases said. The government says Germany is still at the beginning of the epidemic.

      Shadi Shahda, 29, is one migrant medic ready to help.

      He came to Germany last April on a visa for highly-qualified job seekers and with three years’ experience as an ENT (ear, nose, throat) medical resident in Syria. But a language exam he needed to take this month to work as a doctor in Saxony was canceled due to the coronavirus.

      He jumped at the medical board’s Facebook post and says: “I am waiting for their call ... I was very happy when I saw that I could do something in the country where I am living.”

      https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-germany-refugees/refugees-to-the-rescue-germany-taps-migrant-medics-to-battle-virus-idUSKBN2

    • Germany calls on migrant medics to help tackle coronavirus

      Country has 14,000 Syrian refugee doctors waiting for qualifications to be approved.

      Germany’s health authorities are appealing to medically qualified migrants to help them tackle the coronavirus.

      As increasing numbers of doctors and nurses fall ill or are quarantined, the shortage of medical staff is putting pressure on a usually well-resourced health service.

      Government initiatives have already increased the number of intensive care beds from about 24,000 to 40,000, most of them with ventilators. Staff are being retrained and non-essential operations across the country have been cancelled.

      But the health system still needs more medical personnel to care for patients, increase the levels of testing, and track down people who have been in contact with those who are sick. The Robert Koch Institute, which advises the government on public health, has said 2,300 doctors are believed to be off sick or in quarantine. But with no central collation of data, the real figure is believed to be much higher. In the state of Bavaria alone, 244 doctors’ practices have had to close because of coronavirus infections.

      Match4Healthcare, a website backed by medical authorities which was created by a volunteer team of students and hackers, seeks to match healthcare workers and volunteers – both citizens and foreigners living in Germany – to clinics and care homes needing support.

      The eastern state of Saxony is at the forefront of a campaign calling on foreign doctors, including the thousands of refugees who arrived in 2015, to help. According to the Facebook group Syrian Doctors in Germany there are 14,000 Syrian doctors waiting for their qualifications to be approved.

      “We are keen for anyone to get in touch who is in a position to help,” said a spokesman for the medical association in Leipzig (SLAEK), the capital of Saxony. “It could be someone who does not yet have their medical licence, but is on their way to getting it,” he said. “To date around 400 have been in touch.”
      Germany’s devolved logic is helping it win the coronavirus race
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      Saxony, with a population of just over 4 million, has not been as badly hit by the virus as other regions, but concern is growing. By Friday, there were almost 4,000 confirmed cases and 76 of them had died. “Right now the situation is still under control, but as it gets worse we need to prepare for that,” the spokesman said.

      In its Facebook appeal the medical association calls on German-speaking “foreign doctors already living in Saxony but who have not yet got their medical licence to help with coronavirus support”.

      What makes Saxony’s plea salient is that it is the home of Pegida, the anti-Islam protest movement, and the heartland of the far-right Alternative für Deutschland party. The AfD rose to prominence – becoming the largest opposition in parliament in 2017 – on the back of voter anger over Angela Merkel’s decision to allow almost 1 million refugees into the country in 2015.

      The chancellor’s resistance to closing Germany’s borders prompted a huge backlash against her Christian Democrats’ refugee policy, with many accusing Merkel of undermining national security. Now, although the government was initially reluctant to do so, closing the national border to most neighbouring countries is regarded as a matter of national safety, to prevent the spread of coronavirus.

      Opponents of the government’s open door policy argued refugees would be a drain on the economy and compromise national security. Those in favour said that, as the majority were young, they would help plug a growing skills shortage caused by an ageing population.

      Safwan Adnan Ali arrived from Syria in July 2016. He studied general surgery in Latakia for four years, then moved to Iraq to avoid military service, where he worked as a general practitioner for a year.

      Since arriving in Germany as a refugee, he has been learning the language and preparing for exams which will allow his qualifications to be recognised.

      “I was waiting for the exam for medical language use, but then the coronavirus came and everything has ground to a halt,” the 37-year-old said. “When the appeal was announced … I thought I’d really like to help. I need to do something useful, and I’d like to give something back to the country which has helped me so much, so I sent off my CV immediately.”

      He has also applied to help Bavaria, one of the worst-hit regions, which recently announced that doctors without medical licences would be given immediate permission to work there for a year. In recent days other states have announced easier access to exam procedures and a relaxation on qualification rules.

      Adnan Ali said: “I’m prepared to go anywhere I’m needed. Although as I have my wife and one-year-old daughter in Saxony, I’d prefer to work here close to them if I can.”

      His WhatsApp group of Syrian doctors living in Germany has been debating whether access to the medical system due to the pandemic will shorten their wait to enter the profession.

      “I really hope this will make it easier by maybe cutting down some of the unwieldy bureaucratic procedures,” he said.

      Ahmad Dahhan, 35, said when he arrived in Germany from Syria in December 2015 he hoped to be able to resume his medical career as soon as possible. “Everyone has their dreams,” he said, “but bureaucracy has made things very difficult and slow, and it has been an extremely frustrating time.”

      Dahhan studied biochemistry at the University of Aleppo before training as a gynaecologist at Damascus University. “They say they are in need of doctors, even when there isn’t a health crisis, but it’s not at all straightforward to get into the profession.”

      He has studied German, spent two months working alongside doctors at a gynaecology department in Leipzig, and attended courses of advanced training for foreign doctors, but since the coronavirus struck, he has been confined to his apartment.

      “It is extremely discouraging to know that I could be doing something far more useful,” he said. “So I welcome the opportunity to be able to do so and hope that will help Germany recognise we can also be helpful even when there is not a crisis on.”

      Germany’s health ministry said it was in the process of “investigating all possible legal options” to speed up the applications of qualified doctors, especially those who only required a medical language exam.

      https://www.theguardian.com/world/2020/apr/14/germany-calls-on-migrant-medics-to-help-tackle-coronavirus

    • Aux #Etats-Unis...

      Governor Murphy Signs Executive Order to Remove Barriers to Health Care Professionals Joining New Jersey’s COVID-19 Response and Provide Protections for Front Line Health Care Responders

      Governor Phil Murphy today signed Executive Order No. 112, authorizing the Division of Consumer Affairs to temporarily reactivate the licenses of recently retired health care professionals and grant temporary licenses to doctors licensed in foreign countries. The executive order also temporarily permits certain health care professionals to perform acts outside of their ordinary scope of practice and grants broad civil immunity to health care professionals and facilities providing services in support of New Jersey’s COVID-19 response efforts who are acting in good faith.

      “My Administration is working tirelessly with our hospital systems and the Federal Emergency Management Agency to expand bed capacities, reopen closed hospitals, and erect field medical stations to prepare for additional COVID-19 cases,” said Governor Murphy. “We need trained, experienced medical personnel to ensure proper staffing as we build out this new capacity, which is why we have put out the call to retired health care professionals to join our fight and support our existing workforce. By signing this executive order, we are removing bureaucratic roadblocks to quickly bring more health care professionals into our efforts and provide additional flexibility and protections for our front line responders to aid in New Jersey’s response to COVID-19.”

      The executive order supplements the State’s existing health care workforce by:

      Authorizing the Division of Consumer Affairs to temporarily reactivate the licensees of healthcare professionals previously licensed in the State within the last five years. This will enable doctors, nurses, and other healthcare professionals who have recently retired or have allowed their licenses to lapse to temporarily reactivate their license.
      Authorizing the Division of Consumer Affairs to grant temporary medical licenses to doctors who are licensed and in good standing in foreign countries.
      Temporarily waiving certain scope of practice restrictions on Advanced Practice Nurses (APNs) related to physician collaboration, including a rule requiring that an APN enter into a joint protocol with a collaborating physician and a rule requiring APNs to obtain authorization from a collaborating physician in order to dispense narcotic drugs.
      Temporarily waiving certain scope of practice restrictions on Physician Assistants (PAs) related to physician supervision, including a rule requiring PAs to obtain physician authorization prior to prescribing a controlled dangerous substance.

      This order will take effect immediately.

      https://www.nj.gov/governor/news/news/562020/20200401b.shtml
      #USA

  • Liens d’information et de réflexion sur la #crise_sanitaire actuelle et ses enjeux
    À compléter et à partager !

    Informations pratiques sur le coronavirus COVID-19 et sur les consignes sanitaires : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
    https://www.franceinter.fr/coronavirus-voici-des-sources-fiables-pour-vous-informer-en-evitant-les-

    Un directeur de recherche et spécialiste des coronavirus dénonce le #désengagement dans la #recherche_publique :
    https://universiteouverte.org/2020/03/04/coronavirus-la-science-ne-marche-pas-dans-lurgence
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/specialiste-coronavirus-chercheur-marseille-regrette-ma
    https://www.humanite.fr/bruno-canard-le-chercheur-qui-avait-alerte-en-2015-sur-le-risque-de-coronav

    Les #personnels_soignants face au coronavirus :
    https://www.youtube.com/watch?v=C5B6DqQ5Ye8


    https://www.youtube.com/watch?v=7ObyOFpsHBw

    https://www.youtube.com/watch?v=APjQoMta8Ic

    Les hôpitaux en détresse bien avant la crise sanitaire : https://www.franceinter.fr/politique/le-medecin-qui-a-interpelle-macron-il-fallait-qu-il-recoive-le-message-d

    #Collectif_Inter-Hôpitaux : https://www.collectif-inter-hopitaux.org/revue-de-presse
    https://www.facebook.com/lecollectifinterhopitaux

    Livre (téléchargeable) sur la destruction de l’#hôpital_public : http://www.raisonsdagir-editions.org/wp-content/uploads/Casse_siecle_pages.pdf

    Ce que cette crise sanitaire révèle de notre #système_économique : https://www.liberation.fr/debats/2020/03/13/coronavirus-briser-le-tabou-budgetaire_1781447
    https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/un-monde-instable-et-imprevisible-a-l-heure-du-coronavirus
    https://www.lesinrocks.com/2020/03/18/actualite/societe/coronavirus-comment-les-reformes-liberales-ont-casse-le-service-public-h

    https://www.franceculture.fr/emissions/coronavirus-radiographies-podcast

    Reçu par mail (22.03.2020) de la part de Vanessa Pinto, via la mailing-list Facs et labos en lutte, avec ce message :

    Je me permets de partager un document collaboratif destiné à mes étudiant.e.s (notamment en licence Sciences sanitaires et sociales). Il contient quelques liens d’information et de réflexion sur la crise sanitaire et sur les #services_publics (#hôpitaux, enseignement supérieur et recherche, etc.). Les étudiant.e.s pourront y ajouter leurs propres liens, puisque je vais le leur transmettre sous forme de wiki. L’idée est de les inciter à s’informer sur la situation actuelle et sur les enjeux qu’elle révèle et à exercer leur #esprit_critique vis-à-vis des #réformes en cours. Dans la continuité de cours alternatifs qui concernaient la réforme des retraites et la LPPR, il s’agit ainsi de sensibiliser aux différents enjeux actuels les étudiant.e.s peu informé.e.s et de fournir aux autres davantage de ressources, en espérant que cette période de confinement deviendra un moment d’ouverture (et que, bien sûr, leur état sanitaire, matériel et psychologique le leur permettra).

    #coronavirus #covid-19 #ressources_pédagogiques #économie

  • Contre l’#exception, faire problème commun
    de #Sarah_Mekdjian

    #Biopolitiques_différentielles
    Alors que le #confinement, désormais sous #surveillance_policière depuis le 16 mars 2020 en France, doit protéger de la propagation de la #maladie, l’#enfermement continue de tuer, et de creuser les lignes d’une #biopolitique_différentielle, fondée sur la pénalisation des vies. Dans les #prisons italiennes, les parloirs ont été supprimés, les mutineries flambent. Sept détenus seraient morts dans ces insurrections.

    En France, des détenus qui ont eu des parloirs avec des personnes venues de zones dites dangereuses ont été placés en #isolement. #Punition et #protection se conjuguent. A #Fresnes, une des prisons les plus surpeuplées de France, les premiers cas de #contamination apparaissent, avec une première mort d’un prisonnier évacué. Les #masques sont progressivement distribués aux #personnels_pénitentiaires, même chose pour la #police qui surveille dans les centres de #rétention_administrative. Ce qui n’est pas le cas pour les détenus, ni les retenus.
    La lettre écrite par les retenus du centre de rétention administrative (#CRA) de #Lesquin à proximité de Lille est un cri d’alerte : suite au cas d’une personne contaminée à l’intérieur du CRA le vendredi 13 mars 2020, et à son évacuation, les policiers de la #police_aux_frontières (#PAF) portent des masques et des gants, les retenus non. Elles et ils ont décidé de ne plus fréquenter les lieux collectifs, notamment le #réfectoire. « Nous ne mangeons donc plus depuis trois jours pour beaucoup d’entre nous ». Les auteurs de la lettre, reproduite ici, poursuivent en montrant combien la suppression des visites des proches et soutiens, l’absence de l’association qui enregistre les demandes d’asile, informe, apporte des soutiens, isole encore davantage. « De nombreuses audiences du juge des libertés et de la détention sont reportées, or c’est à l’occasion de ces audiences que nous pouvons être libérés ». « Pour notre survie et le respect de nos droits, nous exigeons la liberté immédiate de toutes les personnes enfermées au CRA de Lesquin et dans tous les centres de rétention ! ».

    Exacerbation du gradient différentiel d’exposition aux risques

    L’#enfermement, par la détention et la rétention, devient, en temps de confinement, #isolement_des_foules : l’isolement ne protège pas, mais expose à la #mort, à une #gouvernementalité qui précisément crée un #différentiel_normatif, depuis celles et ceux qui peuvent se confiner pour se protéger de l’exposition aux risques, et celles et ceux qui sont isolés contre leur gré, en tant que population surpeuplée. Il ne s’agit pas d’une situation d’exception, mais de l’exacerbation de situations structurelles d’#isolement - #surpeuplement qui s’intègrent à une biopolitique différentielle.
    L’image de policiers de la PAF masqués et gantés dans les CRA, en cette période de coronavirus, qui surveillent des personnes isolées et exposées au risque, rappelle celle des policiers masqués et gantés de #FRONTEX qui, dans les avions, hors période de pandémie, expulsent des personnes menottées. Les politiques logistiques immunitaires au service d’un contrôle et d’une hyperexploitation de la force de travail sont désormais renforcées.
    Sur les îles grecques, machines internes de l’externalisation frontalière européenne (d’autant plus depuis que la Turquie a en partie refusé cette externalisation), les camps dits de réfugiés isolent des foules, exposées aux risques, réels, du coronavirus et de nombreuses autres maladies, tout comme d’une très grande pauvreté, chacun de ces éléments se renforçant mutuellement. Médecins sans frontières, partie prenante des dispositifs humanitaires de l’#encampement, appelle, à une évacuation urgente de ces #camps, sans demander une transformation radicale de la biopolitique qui crée la possibilité même de ces camps. Une coordinatrice médicale de Médecins sans frontières en #Grèce, précise : « Dans certaines parties du camp de #Moria, il n’y a qu’un seul point d’eau pour 1 300 personnes et pas de savon. Des familles de cinq ou six personnes doivent dormir dans des espaces ne dépassant pas 3m². Cela signifie que les mesures recommandées comme le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale pour prévenir la propagation du virus sont tout simplement impossibles ». Il n’y a pas de distanciation sociale possible parmi les foules concentrées et isolées. On pourrait même dire que l’encampement des personnes étrangères permet, en partie, une meilleure acceptation du confinement. Autrement dit, puisqu’il y a des situations « pires », notamment dans les camps, dans les prisons, dans les CRA, pourquoi se plaindre du confinement sous surveillance policière décidé au nom de la « protection » et de la « sécurité » de celles et ceux, par ailleurs, qui peuvent se confiner ?
    A #Grenoble, alors que l’Université est fermée « au public », mais très ouverte aux grands vents néolibéraux de l’enseignement numérique, le #Patio_solidaire, squat occupé depuis deux ans par des personnes la plupart en situation de demande d’asile, dans les locaux désaffectés d’anciens laboratoires de droit, est un oublié de la fermeture : les jours passent tous comme des dimanches, personne ne circule plus sur le campus. Il manque du savon, des denrées alimentaires, le manque est structurel, il est encore renforcé désormais. Le confinement de celles et ceux qui sont autorisé.e.s à l’être renforce nécessairement l’isolement de celles et ceux qui étaient déjà la cible des politiques immunitaires logistiques. L’idée ici n’est pas d’opposer des situations, ni de relativiser la nécessité du confinement. Il s’agit de relever combien les biopolitiques différentielles sont encore exacerbées par ces temps de #pandémie. Il n’y a pas l’#extérieur d’un côté, l’#intérieur de l’autre, mais un gradient, plus ou moins létal, allant du confinement à l’isolement, avec des modalités graduelles d’exposition aux risques, de contrôle, et des boucles de renforcement.

    Pas de mesures d’exception, mais faire problème commun

    Plusieurs textes insistent sur le fait que le confinement permettrait peut-être de faire #problème_commun, et précisément de faire insister qu’il n’y a pas d’un côté les uns, de l’autre, les autres : comprendre, prendre avec soi, ce que signifie être enfermé, détenu, retenu, ciblé par les politiques immunitaires structurelles, depuis précisément la situation présentée comme exceptionnelle du confinement.
    La pandémie de coronavirus permettra-t-elle effectivement que les luttes contre la pénalisation des vies et contre les biopolitiques différentielles soient entendues ? Il est très probable qu’elles ne le soient pas. Ou qu’elles le soient, en partie précisément au nom de l’exception de la situation de la pandémie du coronavirus, ce qui renforcerait, dans le même temps, le gradient différentiel de normes préexistants à la pandémie. Pour illustrer les risques de l’exception, les appels et décisions de libération de retenu.e.s en CRA sont exemplaires.
    Ainsi, depuis le 17 mars 2020, plusieurs décisions de cours d’appel ont ordonné la libération de personnes retenues, en invoquant les conditions sanitaires actuelles exceptionnelles, qui impliquent notamment la suppression des vols qui permettraient les expulsions. Voici par exemple l’extrait de décision de la cour d’appel de Lille, en date du 17 mars 2020, qui acte la non-prolongation de la retenue administrative d’une personne :

    Cette décision va dans le sens de l’argumentaire d’une pétition ayant circulé largement sur les réseaux sociaux dès le 16 mars et demandant la libération des personnes étrangères retenues en centre de rétention :
    « Avec la pandémie en cours de plus en plus de pays adoptent des mesures de protection. Les frontières se ferment et il n’existe plus de perspective de renvoi. Dans ce contexte, la rétention ne se justifie plus ».

    S’il l’on peut se réjouir des décisions de justice amenant à la libération de retenu.e.s, par ailleurs décisions, aux cas par cas et à la demande des avocat.e.s, il semble également important de préciser qu’avoir recours à l’argument d’exception tend à renforcer l’idée de normes, et notamment sous-jacente, la norme de personnes étrangères privées de liberté et expulsables en raison de l’absence de titres de séjour, de refus de leurs demandes d’asile.
    Quand les vols seront rétablis, la rétention pourrait-elle donc « normalement » reprendre ? On peut imaginer que pour beaucoup l’appel à l’argument d’exception soit d’abord stratégique, mais il est aussi particulièrement problématique, dans un contexte où la crise sanitaire renforce les replis nationalistes, qui vont de la recherche d’origines nationales, mais aussi ethniques, voire raciales au coronavirus, avec de nombreux discours et actes racistes prononcés à l’égard de la Chine et des ressortissant.e.s chinois.e.s ou assimilés comme tels, jusqu’au traitement différentiel des personnes étrangères en relation à l’exposition aux risques.

    Ainsi, faire problème commun ne peut pas simplement tenir dans le fait de vivre le confinement, et d’appeler à des mesures exceptionnelles, en temps d’exception.

    Précisément il n’y pas d’exception, il y a une accentuation, accélération, exacerbation de tout ce qui est déjà là, déjà présent. En appeler à l’exception, c’est renforcer encore le gradient normatif différentiel qui neutralise toutes transformations radicales. Le renforcement des #luttes face à l’exacerbation généralisée de ce qui existait avant la pandémie est aussi en cours.

    https://lundi.am/Contre-l-exception-faire-probleme-commun
    #biopolitique #De_Frontex_à_Frontex

  • Les personnels et étudiant·e·s de l’Université de Strasbourgs ont-ils mis sous #surveillance ?
    (Communiqué de presse du 20 février 2020)

    Les départements de sûreté intérieure se multiplient dans les #universités, les sociétés de sécurité privées s’établissent sur les #campus, la #surveillance_vidéo se généralise, alors que les franchises universitaires sont régulièrement bafouées par la présence de la #police dans les établissements. L’Université de #Strasbourg, qui s’est singularisée ces dernières années par une anticipation et une application zélée de toutes les réformes, se veut probablement à la pointe des #dispositifs_de_surveillance et d’anticipation des mouvements sociaux. Face à plusieurs dérives qui pourraient remettre en cause nos #libertés_fondamentales, les organisations signataires estiment qu’il est aujourd’hui de leur #responsabilité d’alerter les personnels sur les informations dont elles disposent et sur les démarches qu’elles ont engagées. Dans un courrier du 4 février dernier (à lire et télécharger ICI : https://drive.google.com/file/d/1oLOje91aiU_T1p7VDBMIXSk5oaV4w2eL/view), nos organisations ont interrogé le Président de l’université et le Directeur général des services sur des faits dûment constatés ou méritant d’être vérifiés. Tout d’abord sur des pratiques de la société de #sécurité_privée prestataire de notre établissement. Notre inquiétude portait notamment sur une possible pratique de #fichage d’étudiant·e·s et de #personnels. Nous avons demandé la mise en place de mesures permettant, soit de lever ces suspicions, soit de les confirmer. Nous précisons que si le prestataire de sécurité privée a très récemment changé, les salariés restent, pour beaucoup, les mêmes. Or des comportements similaires ou tout aussi graves, ont été constatés. A titre d’exemple, le jeudi 6 février, plusieurs témoins ont fait état de la présence d’au moins un salarié de la société de sécurité privée aux abords de la manifestation intersyndicale au niveau de la Place de la République. Des étudiant·e·s sont allés à sa rencontre pour savoir s’il était en service, ce qu’il a reconnu avant de justifier sa présence en dehors du campus en disant qu’il avait des ordres. De qui émanaient ces ordres ? Notre courrier s’interrogeait ensuite sur les missions du fonctionnaire-adjoint de sécurité et de défense de notre université, sur la nature des rapports qu’il rédige suite à ses tâches de surveillance des AG ainsi que sur les destinataires de ses rapports. Enfin nous demandions que toute la lumière soit faite sur les décisions et les ordres éventuels qui ont pu mener à de telles dérives, mais aussi sur l’utilisation et le devenir des #données_personnelles collectées par les sociétés de sécurité privées et par le fonctionnaire-adjoint de sécurité et de défense. Le mercredi 12 février, nos organisations ont été destinataires d’un courrier émanant du Directeur Général des Services qui apportait, au nom du président et en son nom propre, des éléments de réponse à nos questions et demandes. Ces réponses, que nous publions avec l’accord des auteurs (à lire ICI : https://drive.google.com/file/d/1TDoB-ln6BX3B8Qm2e1CzcdkK0EnS4ya_/view), nous semblent lacunaires. Nous invitons donc le Président #Michel_Deneken à prendre nos questions avec plus de sérieux et à y répondre publiquement avec précision, afin de rassurer notre communauté de recherche et d’enseignement sur la préservation de nos libertés fondamentales.

    L’intersyndicale de l’Université de Strasbourg,CNT-STP67, DICENSUS, FO-ESR, SNCS-FSU, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, Solidaires Étudiant•e•s Alsace, Sud Éducation Alsace.

    https://fsusupalsace.files.wordpress.com/2020/02/communiquec2b4-intersyndical-sur-la-sec2b4curitec2b4-a
    #vidéosurveillance

    ping @etraces
    #Deneken

  • "Une #ligne_rouge a été franchie" : la #lettre_ouverte à Macron des 1.300 #médecins hospitaliers démissionnaires

    Le 4 février 2020,

    Monsieur le président de la République,

    Nous sommes 1.300 #médecins_hospitaliers à avoir collectivement décidé de démissionner de nos fonctions administratives de chef de service ou d’unités de soins parce que, depuis des années, nous assistons à une #dégradation continue des #conditions_de_travail des équipes hospitalières. Une ligne rouge a été franchie : la qualité des #soins se dégrade, la #sécurité n’est plus assurée.

    Lors de votre élection à la présidence de la République, nous avons espéré un changement, la « fin d’un système à bout de souffle », comme le déclarait justement la ministre de la Santé. En effet, il n’est plus possible de continuer à faire fonctionner l’hôpital comme une entreprise commerciale, tout en lui imposant en moyenne 800 millions d’euros d’économies chaque année.

    Au cours des dix dernières années, la fameuse « #tarification_à_l’activité » a contraint les hôpitaux à augmenter toujours plus leur activité, alors que les gouvernements décidaient de baisser les #tarifs de paiement des séjours par la #Sécurité_sociale. Ainsi de 2005 à 2015, l’activité a augmenté de près de 15%, sans augmentation de personnel au lit des malades.

    Aujourd’hui, l’hôpital est à #bout_de_souffle, il n’est plus attractif ni pour les divers professionnels paramédicaux, en particulier les #infirmiers, ni pour les médecins. Bon nombre d’entre eux fuient les hôpitaux publics.

    Par conséquent, des lits ferment, l’activité baisse, les patients attendent des heures aux #urgences couchés sur des brancards.

    Votre #promesse d’un changement de financement n’a pas, à ce jour, été tenue.

    Le mouvement de #protestation des #personnels_hospitaliers a conduit le gouvernement à proposer, en urgence, une rallonge de 200 millions d’euros (plus 100 millions pour les EHPAD) en 2020, puis de 200 millions de plus en 2021 et en 2022. Mais on demande encore, pour cette année, une économie de 600 millions d’euros à l’hôpital public.

    Malgré l’attribution de #primes à moins du tiers des personnels, la France continuera à occuper la place honteuse de 28ème sur 32 dans le classement OCDE des #rémunérations infirmières.

    Certes le #plan_Ma_santé_2022 devrait permettre de mieux coordonner le travail des hôpitaux avec la médecine de ville ; certes l’accès aux #études_médicales va s’améliorer en mettant fin au #concours guillotine de première année, mais ces mesures vont mettre des années avant de produire leurs effets. D’ici là, que restera-t-il de l’#hôpital_public ?

    C’est maintenant qu’il faut agir. Il y a #urgence, urgence pour les Urgences, urgence pour la Psychiatrie, urgence pour la Pédiatrie, urgence pour tous les hôpitaux publics universitaires et non universitaires.

    Vous l’avez vous-même affirmé, l’hôpital public est un trésor de la République et il doit être sauvé. La prochaine élection présidentielle de 2022 ne doit pas donner lieu à un grand débat sur l’#effondrement de l’hôpital public.

    Monsieur le président de la République, nous vous demandons de sauver l’hôpital public, en prenant au moins deux décisions :

    - supprimer toute demande d’économie à l’hôpital public d’ici la fin du quinquennat (la reprise seulement partielle et échelonnée de la dette par l’État ne suffira pas). L’hôpital doit pouvoir embaucher le personnel nécessaire pour assurer des soins de qualité et garantir la sécurité des patients.
    – ouvrir des négociations avec les organisations syndicales représentatives des personnels hospitaliers pour engager un plan de rattrapage des #salaires, avec comme objectif la moyenne des pays de l’OCDE, et permettre ainsi de restaurer l’#attractivité de l’hôpital public.

    Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en notre profond respect et en notre dévouement à l’hôpital public.

    https://www.marianne.net/debattons/tribunes/une-ligne-rouge-ete-franchie-la-lettre-ouverte-macron-des-1300-medecins
    #hôpital #hôpitaux #France #démissions #Ma_santé_2022

  • http://rennes-info.org/Chomage-et-Rectorat-une-gestion

    Chômage et Rectorat : une gestion catastrophique !
    mardi 19 septembre 2017 (Date de rédaction antérieure : 21 septembre 2017).
    Depuis le 1er avril 2017 et suite à la décision du ministère de l’Éducation Nationale, l’académie de #Rennes a transféré la gestion des allocations chômage de ses personnels non-titulaires vers Pôle emploi. Pour les #personnels_précaires_de_l’Éducation_Nationale les conséquences ne se sont pas faites attendre, dès le mois de mars les salarié.e.s en fin de contrat ont connus des difficultés pour se faire indemniser, certain.e.s ont même subi jusqu’à deux mois de retard d’indemnisation.

    Aujourd’hui, avec l’afflux des demandes au #Rectorat, celui-ci est littéralement submergé. Car si le Rectorat a transféré la gestion du versement des allocations à #Pôle_Emploi, il demeure l’employeur et a l’obligation légale de fournir les attestations indispensables à l’inscription et à l’indemnisation des personnels en fin de contrat. Mais face à plusieurs milliers de demandes, les services du rectorat se retrouvent dans l’incapacité de fournir les attestations employeurs en temps et en heure.

    Ce sont alors des centaines de personnes aux revenus faibles et en situation de précarité qui vont connaître des retards d’indemnisation.

    Cette désorganisation patente à également des conséquences sur les conditions de travail des salarié.e.s du Rectorat en charge de la gestion des personnels non-titulaires. Car ce sont eux qui connaissent une pression et une charge de travail décuplées et qui sont en première ligne pour répondre aux difficultés des usagers.

    On aurait pu attendre de cette institution publique qu’elle ait un comportement exemplaire quant aux conditions de travail de ses salarié.e.s et envers ceux qui sont les plus fragiles et les plus précaires. Pourtant, les équipes dirigeantes du rectorat, nourries au #management_néo-libéral, ne manifestent que du mépris et de l’incompétence pour un personnel qu’elles considèrent, définitivement, corvéable à merci.

    Nous exigeons une prise de position du Recteur concernant ces faits scandaleux et qu’il s’engage à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour que cette situation ne se reproduise pas.
    RENDEZ-VOUS JEUDI 21 SEPTEMBRE à partir de 8H
    DEVANT LE RECTORAT de Rennes (96 rue d’Antrain)
    COORDINATION DES PRÉCAIRES DE L’ÉDUCATION EN LUTTE

  • Cinq salariés d’Air France placés en #garde_à_vue, une semaine après les violences
    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2015/10/12/quatre-arrestations-apres-les-violences-a-air-france_4787442_1656994.html

    Cinq #salariés d’Air France ont été arrêtés lundi 12 octobre à leur domicile par les #policiers de la police de l’air et des frontières (PAF), ont rapporté des sources policières et judiciaires(...). Ces personnes auraient été formellement identifiées sur les images #vidéo comme étant les principales responsables des #violences commises une semaine plus tôt sur des vigiles et deux cadres d’Air France, en marge du comité central d’entreprise (CCE).

    Les salariés qui ont été placés en garde à vue, sont des #personnels_au_sol qui travaillent dans la branche cargo d’#Air_France ou à Air France Industries, notamment comme #magasiniers.

    Bon, un classique, grâce à l’action de #prolos, le syndicat des pilotes a pu reprendre la négo avec le patron... Pour l’instant tout allait bien, mais là... Autre classique, le socialisme #anti-ouvrier à la Clémenceau. Ils annoncent leur « référendum » du W-E, vont faire les marchés pour les régionales, pas sûr que la force tranquille soit avec eux....

    #socialisme_mis_à_nu

    • MEDEF-Parti Socialiste : vers la fusion (communiqué du PS à propos des arrestations de salariés d’Air France)
      http://quadruppani.blogspot.fr/2015/10/medef-parti-socialiste-vers-la-fusion.html

      Ce jour, à l’aube, comme dans n’importe quelle affaire de terrorisme, la Police de l’Air et des frontières a procédé à l’arrestation à domicile de salariés d’Air France soupçonnés d’avoir participé à l’arrachage de deux chemises et à la maltraitance d’un vigile. Le gouvernement français se flatte de démontrer ainsi une fermeté à l’égard de la colère populaire dont le seul équivalent ne pourrait être trouvé qu’en 1947, quand le ministre socialiste Jules Moch mata les grèves des mineurs avec l’aide du 11e Choc et des CRS qu’il venait de créer. Ainsi renouons-nous fièrement avec une tradition de traitement des mouvements sociaux inaugurée au lendemain de la 1ere guerre mondiale par les socialistes Noske et Scheideman. Quand les « Conti » saccageaient la sous-préfecture de Compiègne, même Sarkozy n’avait pas osé envoyer ses policiers cueillir les éventuels leaders chez eux au petit matin. Aujourd’hui, notre gouvernement socialiste sait se montrer tel qu’il a toujours été : faible avec les forts et fort avec les faibles. Le refus du laxisme à l’égard des agitateurs n’interdit pas le discernement, ainsi que le prouve notre infini indulgence envers les milices de la FNSEA.
      C’est le moment pour nous, Parti socialiste et gouvernement réunis, de lancer un appel solennel au Medef. Au vu de la bonne volonté que notre gouvernement n’a cessé de vous manifester en accumulant des lois de régression sociale, et devant le risque électoral qui approche, nous souhaitons que soit enfin officialisé à un niveau institutionnel le phénomène bien connu de circulation permanente entre nos cadres et les vôtres. Une fusion complète entre nos deux organisations permettrait, en plus de fournir des points de chute pour les élus désavoués, de montrer au monde que la France, enfin, innove.
      Pour le bureau national du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis*

      * formé comme Jospin par l’OCI, diplômé par plagiat et multicondamné dans des affaires de corruption, M. Cambadélis est donc particulièrement bien placé pour incarner notre attachement à la légalité.

    • Une chemise blanche, comme celles déchirées des deux cadres d’Air France il y a une semaine, a été accrochée par les manifestants, sur laquelle on pouvait lire : « La prochaine, c’est la tienne. »
      Comité d’accueil pour Macron venu défendre « l’investissement humain »à Figeac
      http://www.lepoint.fr/politique/lot-comite-d-accueil-pour-macron-venu-defendre-l-investissement-humain-12-10

      « Six de nos camarades sont en garde à vue », a déploré un responsable syndical en référence aux interpellations et aux convocations de la police lundi matin après les violences spectaculaires du comité central d’entreprise (CCE) de la compagnie à Roissy, consacré à un plan de restructuration de 2.900 emplois. (...)

      « Aujourd’hui, la priorité, elle va au dialogue. Elle est à la capacité à se remettre autour de la table », a répondu M. Macron, interrogé sur les derniers développements judiciaires à Air France. (...)

      Le ministre a également inauguré à Bagnac-sur-Cèle la première #Maison_de_service_au_public (Assurance maladie, Carsat, GrDF, MSA, Pole Emploi, CAF...) dans un #bureau_de_poste.
      D’ici 2016, La Poste doit en installer 500 sur les 1.000 prévues en France. Début de l’année 2015, 363 maisons de ce type fonctionnaient.

  • London 2012 Olympics: 10 to a room and 1 shower for 75 people: Inside the ’slum’ camp for Olympic cleaners | Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2174034/London-2012-Olympics-10-room-1-shower-75-people-Inside-slum-camp-Olympi

    Cleaners at the Olympic Park are being housed ten to a room at a huge temporary compound.
    The campsite in East London, hidden from public view, has 25 people sharing each toilet and 75 to each shower.
    They sleep in portable cabins, some of which have been leaking in the rain.

    And the bad weather has left the site flooded with stagnant water, forcing them to use abandoned crates as makeshift ‘stepping stones’ to move around the site.

    Hundreds have come from abroad to work at the Olympics despite promises that the jobs would go to Londoners.

    On arrival, some were horrified to be told there was no work for two weeks. But despite this, they were made to pay the cleaning company £18 a day in ‘rent’ to sleep in the overcrowded metal cabins, which works out at more than £550 a month.

    Others who had come to the UK desperate for the jobs turned back, describing the camp as ‘horrible’, with showers and toilets ‘filthy’ from over-use.

    #JO #personnels_d'entretien #exploitation #sanitaire