• Une grande dame disparaît - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/une-grande-dame-disparait,53726?xtor=EPR-9

    #Theo_Colborn vient de mourir, à l’âge de 87 ans. Ce nom ne vous dit rien, et pourtant cette zoologue américaine a joué un rôle immense dans une histoire qui nous concerne tous.

    C’est à elle – et une poignée de scientifiques pionniers – que l’on doit la naissance de l’expression « #perturbateurs_endocriniens ». Deux mots qui désignent des #produits_chimiques de synthèse capables de pirater notre système hormonal. Omniprésents dans notre quotidien, ils sont suspectés de jouer un rôle important dans l’explosion de troubles aussi divers que l’infertilité, les malformations de l’appareil génital des petits garçons, les troubles cardiovasculaires, les cancers hormono-dépendants (testicules, prostate, sein), l’obésité, le diabète, les troubles autistiques et neuro-comportementaux chez les enfants.

  • Petits arrangements bruxellois entre amis du #bisphénol_A - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Petits-arrangements-bruxellois,56628.html

    Qui veut la peau des #perturbateurs_endocriniens ? Certainement pas le #lobby de la #chimie, qui tente par tous les moyens de ralentir les travaux de la #Commission_européenne, chargée de régler leur sort. Plongée dans les coulisses d’un thriller belge, où les héros portent un #costume-cravate et une mallette en cuir.

    Stéphane Horel sur Twitter : « Et sinon, j’ai reçu un email de la conseillère scientifique de Barroso, et elle était un petit peu énervée http://www.terraeco.net/Nos-revelations-face-aux-pressions,56666.html »
    https://twitter.com/stephanehorel/status/515150605741199360

    #Santé #Europe #UE #voyous

  • Dans les poches des transfusés, du sang et des #phtalates
    http://www.terraeco.net/Dans-les-poches-des-transfuses-du,56347.html

    Pour les phtalates, les portes de l’hôpital se ferment doucement. Reste un écueil… de taille. Car si les alternatives existent pour tous les matériels (elles sont d’ailleurs recensées ici et ici), les poches de sang et leur cocktail PVC-#DEHP résiste toujours aux assauts des chercheurs. Et, s’il est potentiellement #toxique pour l’humain, ce satané DEHP a des propriétés admirables pour conserver le sang. Il a notamment un effet stabilisant pour les globules rouges, réduisant les risques que leur membrane se rompe et libère l’hémoglobine qu’ils contiennent. Mieux, la combinaison PVC/DEHP peut souffrir des températures très hautes (40°C) comme très basses (-70°C) et résiste aussi à une forte centrifugation nécessaire à la séparation des différents composants du sang. En clair, il résiste très bien au traitement imposé aux poches de sang. Coup de bol encore, l’alliage est très peu coûteux.

    Pour contrer les critiques et anticiper une interdiction future, des industriels ont mis au point des poches de sang toujours à base de PVC mais utilisant un autre plastifiant (DNDP, BTHC, TOTM…). Mais sans garantie qu’ils ne soient pas, à leur tour, déclarés nocifs. « Pour certaines personnes, ça n’a pas d’importance qu’il y ait des #perturbateurs_endocriniens dans les poches de transfusion, le matériel de dialyse. Ils disent que c’est un effet indésirable négligeable pour une procédure qui peut sauver la vie d’un bébé prématuré par exemple. S’il réussit à survivre, on verra plus tard, regrette Anja Leetz, directrice exécutive de « Health Care without Harm Europe » (HCWH), une ONG qui travaille à réduire l’exposition chimique à l’hôpital. Mais si vous êtes #malade, votre #santé est déjà fragilisée. Vous ne devriez pas être davantage exposé à des perturbateurs endocriniens. Vous avez besoin de toute l’énergie nécessaire pour guérir. Pour nous, il faut absolument que la loi européenne interdise ces substances. » [1]

    A la recherche d’une alternative
    Reste à trouver la parade. Depuis quelques années, une chercheuse suédoise de l’institut Jegrelius s’applique à concevoir des poches libérées du dangereux cocktail. Et le défi est de taille. « Il faut qu’on prouve qu’on peut, avec un autre matériau, stocker le sang pendant six semaines mais aussi qu’il y a de la demande pour ces nouvelles poches de sang », raconte Lena Stieg. « La #transfusion elle-même est une procédure dangereuse pour les patients. Elle implique une prise de risques. On ne peut pas ajouter des risques supplémentaires. Il faut que nos produits soient aussi sûrs que les poches qu’on utilise aujourd’hui », poursuit-elle. La chercheuse a entraîné plusieurs fournisseurs dans l’aventure : un Danois pour élaborer le matériau, un Finlandais pour mettre au point le film plastique qui recouvre la poche, un Polonais pour fabriquer les tubes reliés à la poche et un Italien pour produire la poche dans son entier. L’institut suédois Karolinska – un centre de recherche médical très réputé – se chargera de l’évaluation du produit fini.
    Forcément, ces poches sans PVC risquent d’être plus chères, au début au moins, tant que la demande n’aura pas percé. « C’était pareil au départ pour les gants en PVC, rappelle Lena Stieg. Aujourd’hui, ils sont à peu près au même prix que les autres. » Aussi, comme Anja Leetz de HCWH, croise-t-elle les doigts pour qu’une interdiction européenne puisse booster la demande et faire dégringoler les prix. « Aujourd’hui, on regarde le coût du traitement mais on ne regarde pas le problème à long terme. Si on parvenait à diminuer les effets liés à l’exposition à ces phtalates, on réduirait potentiellement le nombre de #pathologies à venir et donc le nombre de patients », assure Lena Stieg. De quoi faire faire des #économies au système de #santé_public.

  • Un groupe de #scientifiques hostiles au projet de réglementation européenne des #perturbateurs_endocriniens lié à l’industrie.
    Par Stéphane Horel et Brian Bienkowksi
    [traduction francaise d’un] [a]rticle publié par Environmental Health News le 23 septembre 2013
    http://www.huffingtonpost.fr/stephane-horel/perturbateurs-endocriniens-conflits-dinterets-a-haute-dose_b_5658447.

    Dix-sept sur dix-huit. Selon une enquête d’Environmental Health News, la quasi totalité des auteurs d’un éditorial controversé sur le projet de réglementation européenne des perturbateurs endocriniens sont liés à l’industrie. Ces dix-sept rédacteurs et rédacteurs en chef de plusieurs revues de toxicologie ont collaboré avec l’industrie chimique, pharmaceutique, cosmétique, et celles du tabac, des pesticides ou des biotechnologies. Certains ont bénéficié de financements d’associations industrielles. D’autres ont travaillé comme consultants ou conseillers.

    Publié dans quatorze revues scientifiques à partir de juillet 2013, l’éditorial a soulevé une vague d’indignation dans le milieu scientifique européen et à Bruxelles. Le texte critique le projet de proposition de la Direction Générale de l’Environnement de la Commission, fuité en juin 2013. Ce projet recommande une approche de précaution qui pourrait mener à l’interdiction de produits chimiques d’usage courant. Les signataires de l’éditorial, qui comptent plusieurs professeurs de toxicologie d’universités européennes, estiment que le projet, « sans base scientifique », « défie le sens commun, la science bien établie et les principes de l’évaluation des risques ». La proposition pourrait avoir des « implications inquiétantes » pour la « science, l’économie et le bien-être de l’humanité dans le monde entier », et elle est « dépourvue de la rigueur scientifique qu’exigent des dispositions législatives aussi importantes », écrivent-ils.

    (...)

    D’autres scientifiques s’interrogent pourtant sur les motivations des auteurs et relèvent l’absence de publication de leurs liens éventuels avec l’industrie (NDLR : les articles publiés dans la littérature scientifique sont en général accompagnés d’une déclaration d’intérêt des auteurs). Un éditorial critiquant une proposition de politique publique est une « initiative inhabituelle » pour des rédacteurs de revues scientifiques, jugent-ils.

    (...)

    Le 27 août 2013, quarante et un scientifiques sans conflits d’intérêts déclarés -dont Åke Bergman- ont publié une réfutation dans la revue Environmental Health. Ils y estiment « préoccupant que l’éditorial de Dietrich semble avoir été conçu comme une intervention destinée à avoir un impact sur les décisions imminentes de la Commission européenne ». L’éditorial, écrivent-ils, « ignore les preuves scientifiques et les principes bien établis de l’évaluation des risques des produits chimiques ». Spécialistes reconnus au niveau mondial, quatorze des auteurs de cette réponse, dont Åke Bergman, ont participé à la rédaction d’un récent rapport sur les perturbateurs endocriniens pour l’Organisation mondiale de la Santé et le Programme des Nations unies pour l’Environnement. Ce rapport qualifiait les perturbateurs endocriniens de « menace mondiale à laquelle il faut apporter une solution ».

    Une seconde réfutation, signée celle-là par 104 scientifiques et rédacteurs de revues scientifiques a été publiée le 18 septembre 2013. L’éditorial de Dietrich et ses collègues « dessert la Commission européenne, la science - y compris le domaine de la toxicologie -, et surtout la santé publique », écrivent-ils dans la revue Endocrinology.

    • @aude_v, la différence avec les vaches c’est qu’avec les #abeilles ce n’est pas voulu, les particules de #plastiques se retrouvent, suivant cette étude, dans n’importe quel #miel, même bio ! Sauf si il est hyper filtré, alors il perd ses qualités et cela fait jusqu’à disparaitre la possibilité d’analyse et de provenance du #pollen.
      Maintenant il faudrait une étude pour savoir à quelle dose on se bouffe des plastiques et leur panoplie de #perturbateurs_endocriniens. Et je parie que rien que dans les boites de conserves ou les canettes, le revêtement au Bisphénol vaut plus qu’un pot de miel ! Ces revêtements ne seront interdits qu’en 2015, remplacés par d’autres vernis… dont les impacts seront connus en 2060 ?

    • Ah voila, je n’utilise pas FB ! Mais pourquoi pas, le numérique est un grand #auto_truc, la dernière fois j’ai eu une discussion avec moi via IRC, un peu répétitive mais ça m’a fait plaisir de ne pas être seule, je me suis ensuite envoyée un mail puis j’ai laissé un message sur mon répondeur téléphonique pour savoir si j’allais bien.

    • tu peux imaginer par exemple faire un flux spécifique avec les articles que tu as auto-partagé ; flux qui serait redirigé vers twitter

    • Je peux même pas l’imaginer ! j’ai ma carte de fidélité seenthis qui donne droit à une réduction sur tous les flux.
      Mmm, trêve de plaisanterie, c’est intéressant ! et le code serait ?

    • Pour que ça soit possible, il faudra que sphinx apprenne à produire cette liste (il a les données, il « suffirait » donc d’ajouter une entrée dans l’API) ; et puis il faudrait ensuite brancher les flux rss sur sphinx (depuis que cette seconde partie est en alpha … j’ai eu 0 retour).

    • @touti @fil, je précise que je ne sais pas de quoi vous parlez, je n’ai rien mis en « favori ». J’avoue que depuis que j’utilise seenthis j’ai rencontré pas mal de bug « automatique » (notamment la mise en favori de post que je n’avais pas mis en favoris voire même jamais vu). Apparemment maintenant je peux commenter, mais encore hier cela m’était impossible (peut être du aux extensions Firefox ou au fait que j’utilise des vieux OS).

  • Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé »
    http://www.bastamag.net/Cancers-diabete-obesite-La

    400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. #Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement (...)

    #Décrypter

    / #Toxiques, Pesticides, Santé , #Lanceurs_d'alerte, #Entretiens, Menaces sur la #Santé_publique, Quel avenir pour nos protections sociales ?, A la (...)

    #Menaces_sur_la_santé_publique #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #A_la_une

  • Les #perturbateurs_endocriniens au cœur d’un scandale européen
    http://lemonde.fr/planete/article/2013/10/04/les-perturbateurs-endocriniens-au-c-ur-d-un-scandale-europeen_3489918_3244.h

    Bruxelles doit statuer d’ici à la fin de l’année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l’instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 .

    La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manoeuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique.

    Les liens de ces derniers avec l’industrie ont finalement été rendus publics. Fin septembre, une enquête de l’agence Environmental Health News (EHN) a révélé que dix-sept des dix-huit auteurs entretenaient des relations financières avec « des industriels de la #chimie, de la #pharmacie, des #cosmétiques, du #tabac, des #pesticides ou des #biotechnologies ».

    #santé #conflit_d'intérêt

  • Plan #cancer : des recommandations qui pourraient gêner le gouvernement - Santé publique - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3232.html

    Diminuer l’exposition de la population aux #pollutions – comme les #pesticides et les particules fines émises par les moteurs #diesel – constitue ainsi un nouvel axe proposé. Le rapport recommande aussi de « limiter les toxiques polluants des eaux (pesticides) » et de « mesurer les expositions aux #perturbateurs_endocriniens ». Autre nouveauté : le rapport de Jean-Paul Vernant signale le classement, par le Centre international du cancer, des champs #électromagnétiques de radiofréquences – les ondes émises par les antennes relais et les téléphones portables – comme cancérogènes possibles pour l’homme. Ces recommandations sont censées inspirer le troisième plan cancer en préparation, qui couvrira la période 2014-2018.

    Léger problème : lors de l’annonce, en décembre 2012, de ce troisième plan cancer, François Hollande n’avait pas évoqué les risques liés à la pollution environnementale. Il faut rappeler que des politiques concrètes en la matière pourrait contrarier certains membres du gouvernement, et élus du Parlement. En mars dernier, Arnaud Montebourg affirmait qu’il fallait « trouver une formule qui n’attaque pas le diesel, car attaquer le diesel c’est attaquer le made in France ». Deux mois plus tôt, Fleur Pellerin, en charge de l’économie numérique, assurait que la nocivité des ondes électromagnétiques n’était pas « scientifiquement étayée ». Le lendemain, le 31 janvier, les députés jetaient aux oubliettes la proposition de loi de leur collègue écologiste Laurence Abeille sur la limitation des impacts de ces ondes.

    Encore un plan qui va faire #plouf ? #santé

  • Au Brésil, des garçons au pénis atrophié pour cause de #pesticides
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/05/18/au-bresil-des-garcons-au-penis-atrophie-pour-cause-de-pesticides_1703658_165

    En tout, 56 cas de malformations génitales ont été identifiés : 23 cas de cryptorchidie (0,85 % des garçons), 15 cas d’hypospadias (0,55 %) et 18 cas de micropénis (0,66 %). Si la fréquence des deux premières anomalies n’est que légèrement supérieure à la moyenne observée à travers le monde, il n’en va pas de même pour les micropénis : le taux est 44 fois plus élevé que dans une étude épidémiologique menée aux Etats-Unis à la fin des années 1990, plus de 11 fois supérieur à la prévalence signalée en 2010 en Egypte, et le double de celui constaté par les mêmes chercheurs dans la région de Montpellier.

    Pour évaluer l’exposition prénatale, l’équipe a interrogé les parents au moyen d’un questionnaire. Au Brésil, les #insecticides employés sont principalement des organophosphorés, des carbamates et des pyréthroïdes, tous autorisés, mais aussi des produits interdits, comme le DDT.

    #santé #perturbateurs_endocriniens

  • La toxicité de dizaines de substances sous-évaluée
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/26/la-toxicite-de-dizaines-de-substances-sous-evaluee_1675531_3244.html

    Les auteurs ont passé en revue plus de 800 études distinctes menées sur l’homme, sur l’animal ou sur des cultures cellulaires. « Nous avons voulu considérer cette littérature dans son ensemble, indique la biologiste Laura Vandenberg (Tufts University à Boston), premier auteur de cette analyse. Il ressort, en résumé, que les molécules qui imitent ou bloquent les hormones ont des effets négatifs à très faibles doses, c’est-à-dire à des doses généralement considérées comme sûres chez l’homme. »

    Étude complète :
    http://edrv.endojournals.org/content/early/2012/03/14/er.2011-1050.full.pdf+html
    #pollution #perturbateurs_endocriniens