• « Système de violence et de soumission » et « politique de dénigrement généralisé » à #France_Culture : démission de #Sandrine_Treiner, directrice de la station publique. #bon_débarras

    En annonçant ainsi sa démission, Sandrine Treiner devance les résultats attendus la semaine prochaine d’une #mission_d’enquête et d’écoute auprès des salariés de France Culture, menée par le cabinet spécialisé Alcens. Cette procédure, ouverte par #Radio_France à la suite de l’enquête de Libé, a déclenché un afflux de témoignages, « bien plus d’une centaine » selon une source syndicale. A tel point qu’il a fallu allonger le calendrier de plusieurs semaines. « C’est au-delà de ce que l’on pouvait imaginer, commente la même source. Même si certains y ont sûrement participé pour dire tout le bien qu’ils pensaient de la direction. Quand on se trouve avec une telle enquête, cela dit l’ampleur du problème. »

    #radio_publique #pervers_narcissique #gestion_de_personnel #management_brutal #gestion_toxique

  • Elon Musk ce Macron de Twitter cpolitic
    https://cpolitic.wordpress.com/2022/11/05/elon-musk-ce-macron-de-twitter

    Avouez que Elon Musk c’est exactement le Emmanuel Macron de Twitter !.

    
Il se vante de faire mieux que les autres et n’hésitent pas à promettre n’importe quoi. https://www.numerama.com/vroom/1050290-reparer-une-tesla-aussi-vite-quune-f1-la-vieille-promesse-delon-mu
Il emprunte de l’argent à ses amis (notamment saoudienshttps://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/rachat-de-twitter-qui-est-le-prince-saoudien-al-walid-bin-talal- ) pour prendre le contrôle. 
Sauf que personne ne veut vraiment de lui.


    Une fois à la présidence, il impose des réformes stupides https://www.huffingtonpost.fr/international/article/twitter-elon-musk-annonce-un-abonnement-mensuel-a-8-dollars-par-mois- et injustes, gage d’un gros retour en arrière, voire d’une chienlit abyssale. https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/twitter-comment-le-nouveau-systeme-de-certification-payante-voulu-par-e 
Il est obnubilé par le temps, et veut faire des changements toujours très vite. https://www.rts.ch/info/economie/13509744-elon-musk-veut-du-changement-chez-twitter-et-vite.html



    Toute opposition est sévèrement réprimée. https://www.lindependant.fr/2022/11/04/bonjour-vous-etes-vire-twitter-annoncera-par-mail-a-ses-employes-sils-s Quelque chose est contraire à ses principes ou ses intérêts ? Il le supprime ! https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/338267/L-equipe-d-IA-ethique-de-Twitter-fait-partie-d
Il fait virer tout le monde https://fr.ign.com/tech/62466/news/elon-musk-a-enfin-achete-twitter-et-a-deja-vire-des-gens au point de se faire même tacler par l’ONU. https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20221105-l-onu-presse-elon-musk-de-faire-respecter-les-droits-de-l-homme-sur-twi



    Sur le plan psychologique, c’est un pervers narcissique prétentieux et mégalo, au langage châtié voire violent, adepte de substances stupéfiantes https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/apres-le-joint-d-elon-musk-la-nasa-enquete-sur-la-drogue-a-space-x-et-boeing_ . Il est complexé par son physique avec des problèmes (cachés) de calvitie !



    Au final, 2 salopards d’extrême-droite, fan de Trump https://edition.cnn.com/videos/business/2022/11/03/nightcap-trump-elon-musk-twitter-full-orig-jg.cnn-business , ayant en commun l’amour du fric et du pouvoir, qui finiront bien par détruire ce qu’ils s’étaient justement engager à sauver. 


    Il n’y aura pas de « Happy End » pour ces deux là !

    #violence #elon_musk #emmanuel_macron #enMarche #Titter #perversion #mégalomanie #cocaïne #fric

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

  • Accusée d’abus, la directrice de l’école de ballet du Théâtre de Bâle est suspendue

    Après l’Académie de danse de Zurich, c’est au tour de l’Ecole de ballet de Bâle de se retrouver dans la tourmente. D’anciens élèves dénoncent les abus qu’ils y ont subis durant plusieurs années. Une enquête indépendante va être menée.

    La décision de suspendre la directrice a été prise par le comité directeur de l’école. « Suite aux accusations de harcèlement et d’insultes relayées par les médias, une enquête sera lancée afin de faire toute la lumière sur cette affaire », a indiqué mardi le comité directeur.

    Selon la NZZ am Sonntag et le média en ligne bâlois Bajour, plus de 30 anciennes élèves ont évoqué des humiliations et des insultes régulières lors de répétitions. Parfois à visage découvert, elles racontent les pressions et les humiliations systématiques subies durant leur formation.

    Dans certains cas, un comportement insultant de la part d’enseignants a aussi été rapporté : « Tu es trop grosse pour danser » ou « Je peux voir la graisse qui pend de tes collants ». Une élève a aussi témoigné : « Je pleurais régulièrement, j’espérais que l’on nous aiderait, mais personne ne s’engageait pour nous ».

    Troubles alimentaires, absence de règles, hospitalisation
    Des pressions excessives sur les performances auraient eu pour conséquence des fractures de fatigue et des troubles alimentaires. Des nombreuses jeunes femmes n’auraient plus eu leurs règles pendant leur formation. Une élève aurait même dû être hospitalisée, complètement amaigrie.

    L’école de ballet du Théâtre de Bâle est l’une des deux institutions en Suisse à proposer un apprentissage professionnel de danseuse et danseur classique avec certificat fédéral de capacité. L’autre est l’Académie de danse de Zurich, qui est également confrontée à des reproches similaires. La direction s’est depuis retirée et une enquête a été ouverte.

    Le canton de Bâle-Ville, qui a un devoir de surveillance envers les entreprises formatrices, déplore cette situation. Ulrich Maier, directeur de la formation professionnelle, s’en explique dans le 19h30 : « Nous n’avons pas eu connaissance des reproches, sinon nous aurions réagi plus tôt. »

    A ce jour, la directrice suspendue de l’Ecole de ballet de Bâle conteste les faits reprochés.

    Il faut repenser l’apprentissage de la danse
    Du côté de l’association suisse des professionnels de la danse, on admet que quelque chose doit changer dans cette formation. « La danse est un art de la scène, mais aussi un sport d’élite. Ces deux domaines sont concernés par la pression », explique Cyril Tissot, directeur de Danse Suisse. Pour lui toutefois, la performance et l’apprentissage sont deux domaines compatibles. « Ces méthodes doivent changer en allant vers le mieux et c’est possible », car l’apprentissage peut être une belle chose, conclut-il.

    Le Ballet de Berne est aussi confronté à des accusations d’abus. Plusieurs médias ont rapporté que des harcèlements sexuels s’y sont produits l’année dernière. Un collaborateur du ballet a été licencié. La direction des scènes bernoises a ouvert une enquête après avoir relativisé les reproches. Les résultats devraient être présentés mercredi.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13492523-accusee-dabus-la-directrice-de-lecole-de-ballet-du-theatre-de-bale-est-

    #violence #danse #harcèlement #Pressions #humiliations #ballet

    • Ecole de ballet de Bâle : « Ce qu’il me reste de plus fort de ces deux ans et demi, c’est la peur » Clément Bürge/Julie Conti/ Pierrik Jordan - RTS

      De graves abus ont été dénoncés cette semaine au sein de l’école de ballet du Théâtre de Bâle. Après avoir intégré l’école en 2011, Angèle en a été victime durant deux ans et demi. Face aux caméras de la RTS, elle raconte un enfer fait de violence, d’humiliations et de mise en danger de sa santé.

      Les scandales liés à des mauvais traitements n’en finissent plus dans le monde de la danse en Suisse. Après le Béjart Ballet Lausanne et l’Académie de danse de Zurich, la parole s’est libérée également cette semaine à Bâle, où 33 anciens et anciennes élèves de la Ballettschule Theater Basel (BTB) ont dénoncé les graves abus subis durant des années.
      C’est le cas d’Angèle, entrée à la BTB en 2011, et d’Ines, entrée en 2014, toutes deux à l’âge de 15 ans. Elles ont accepté de témoigner face aux caméras de la RTS des mauvais traitements qu’elles et leurs camarades subissaient au quotidien de la part des professeurs. Elles racontent aussi toute la pression mise sur le poids des danseuses, en particulier par la directrice.

      « Ma première année, je devais faire 1m68, et je suis tombée à 36 kilos sans vraiment le vouloir. C’était juste que j’étais très stressée, et j’avais perdu l’appétit », témoigne Inès dans le 19h30.

      Au théâtre « avec une boule dans le ventre »
      La peur et l’anxiété, c’est aussi ce qui a principalement marqué Angèle lors de son passage à la BTB. « Je me revois arriver au théâtre avec une boule dans le ventre. Parce qu’on savait qu’on pouvait se faire soit crier dessus et insulter, soit ridiculiser et humilier. Et il y avait cet espèce de harcèlement sur le poids pour certaines. C’était invivable. »

      Très souvent, elle excluait les gens des spectacles, parfois une semaine avant, quelqu’un qui avait travaillé dur pour répéter un rôle. Elle disait : je peux ne pas te mettre sur scène dans cet état physique, tu es horrible

      Cette peur pousse alors l’adolescente à ne plus s’alimenter, alors qu’elle est déjà très mince. « C’est une période où j’ai perdu 10 kilos en deux mois. Ils le voyaient forcément, j’étais en justaucorps toute la journée devant eux », expose-t-elle.

      « Deux camarades se sont inquiétées pour moi », se remémore-t-elle. Elles alertent une professeure, qui prévient la directrice. « J’ai eu un rendez-vous avec les deux. » Leurs conseils : « Mange quand même quelque chose le soir, mais juste un fruit ou un yogourt. Et mange devant tes camarades, parce qu’il ne faudrait pas les inquiéter. »

      Anorexie valorisée et récompensée
      Loin d’inquiéter ses enseignantes et ses enseignants, cette perte de poids ouvre au contraire des portes à la jeune danseuse. « J’ai eu des rôles, j’ai été récompensée pour ça. »

      La directrice va même jusqu’à l’inscrire au prestigieux Prix de Lausanne. Le concours se targue pourtant d’une politique exemplaire en matière de santé des artistes, avec des règles strictes pour lutter contre l’anorexie. Le comble : à cette époque, la directrice du BTB était également à la tête... du Prix de Lausanne.

      « Elle a tout organisé. Elle m’a fait voir un médecin pour signer un certificat médical pour l’inscription. J’étais déjà trop maigre, et le médecin a menti sans vergogne pour mettre un IMC plus haut, pour que ça passe. C’était juste avant que je quitte l’école », poursuit Angèle.

      L’école, elle la quitte pour l’hôpital, pour soigner son anorexie. « Ça m’a impacté pendant des années. J’ai eu un suivi pour le trouble alimentaire, mais ce n’est pas quelque chose qui se guérit rapidement ». Elle évoque également de la boulimie et de la dépression. « Finalement, les conséquences ont été presque plus longues que le temps passé là-bas... dans cet enfer. »

      Ines a terminé son cursus à #Bâle. C’est après être sortie de l’école qu’elle a pris conscience des maltraitances qu’elle a subies. Quant à Angèle, elle a quitté la #BTB et terminé sa formation en France. Toutes deux sont désormais danseuses professionnelles. Et elles ne veulent plus se taire.

      Emprise perverse des professeurs
      De la part de certains professeurs, Angèle évoque des « insultes très régulières » et des « corrections à coup de claques sur les cuisses, les fesses ou le dos ».

      Une fois, il m’a dit : « Tu es trop stupide pour danser, je vais te renvoyer chez tes parents, mais même eux ne voudront pas de toi »

      Elle décrit l’emprise particulièrement perverse de certains professeurs : « Il disait toujours : ’Je vous aime, et si je vous corrige, c’est que je crois en vous, sinon je ne perdrais pas mon temps’. D’un côté, je commençais à trouver trop dur, mais je me forçais à penser que j’avais de la chance parce que je me faisais corriger. »

      Source : https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13500484-ecole-de-ballet-de-bale-ce-quil-me-reste-de-plus-fort-de-ces-deux-ans-e

      #perversité #anorexie #boulimie #maltraitances #Suisse

  • VIDEO. « Vous mettez à la tête de l’Etat des hommes accusés de viols » : qui est Laura, la lycéenne tarnaise qui a interpellé Macron ? - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2022/06/10/tarn-qui-est-laura-la-lyceenne-qui-a-interpelle-emmanuel-macron-10351114.p


    TOUT VA BIEN…

    Ce matin, au lycée, elle a reçu la visite des gendarmes . « Ils m’ont interrogée pendant 10 minutes. J’ai tenu la main du Président jusqu’à ce qu’il me réponde. On ne va pas en faire une histoire. Ce n’était peut-être pas l’endroit pour mon intervention, mais c’était l’occasion ». Est-elle de droite ? de gauche ? « A la maison, maman est plutôt de gauche et papa plutôt de droite. Moi, je suis féministe. Je n’ai rien contre Macron. Je pense qu’il a fait de bonnes choses dans une situation pas facile avec la crise sanitaire. Mais pour l’Education Nationale, sur les violences faites aux femmes, je trouve qu’il n’a pas été bon. »

    • « C’est intimidant » : la lycéenne qui a interpellé Macron dans le Tarn a reçu la visite des gendarmes
      Par Aubin Laratte - Le 10 juin 2022 - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/cest-intimidant-la-lyceenne-qui-a-interpelle-macron-dans-le-tarn-a-recu-l
      https://www.leparisien.fr/resizer/tz6e7kyVQGKNl19d6LRMrnamX5Q=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/IXKNDLBPJ5BLHOQUTROSJPQP6A.jpg

      (...) « On est rapidement venu à l’échange avec Emmanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que j’avais voulu faire, alors je leur ai dit que je voulais poser telle question, etc. Puis la gendarme m’a dit : C’était pas à faire. Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée », assure Laura. Elle a l’impression, raconte-t-elle, que les gendarmes sont ici « à la demande de quelqu’un ».

      « Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal, raconte la jeune femme. Évidemment que c’est intimidant de voir les gendarmes débarquer au lycée. » Laura s’étonne aussi : « Ils auraient pu trouver mon adresse finalement plutôt que d’aller au lycée. Il y a deux mois, car j’étais en voyage scolaire pour les élections, j’avais fait ma procuration à la gendarmerie ! »

    • On est définitivement passés dans l’ère de la banalisation du faux, dans une démarche autoritaire typiquement trumpienne/fasciste. C’est à dire que le faux doit s’exprimer ostensiblement, comme le marqueur de l’autorité sur le bas peuple. Si tu es puissant, tu dois mentir effrontément, c’est même la marque première de ta puissance (ton impunité). Si tu es faible, ne fais pas ça, c’est très mal payé. Si tu es un·e subordonné·e d’un puissant, c’est ambivalent : p’têt que c’est OK (le préfet fasciste révocable ad nutum mais jamais révoqué, qui se permet de balancer du « c’quoi vot’problème ? » à une parlementaire en dodelinant de la tête), ou p’têt que ça sent la fin de carrière (la gendarme de Gaillac, 15 000 habitants, elle a peut-être pété plus haut que son képis, sur ce coup…).

      De cet échange, Laura pensait en avoir terminé, jusqu’à la journée de vendredi. « J’étais en cours d’espagnol quand autour de 11h30, la proviseure adjointe est venue me chercher pour parler. À l’extérieur du cours, elle m’a demandé si j’acceptais de parler à des gendarmes », explique Laura au Parisien, ce vendredi soir.

      Parce que l’explication selon laquelle tu extrais une jeune fille en pleine classe, sans aucune discrétion, en faisant intervenir la proviseure adjointe, devant tous les camarades, en prétendant qu’en fait c’est pour espérer recueillir un témoignage d’agression sexuelle qu’elle n’aurait pas (osé ?) dénoncer auparavant, c’est hallucinant. (Y’a tout de même pas pire moyen de mettre en confiance et de rassurer une victime pour espérer recueillir une confidence.) L’idée que soudainement la gendarmerie du Tarn serait tellement mobilisée contre la lutte contre le harcelèment dans le métro parisien au point d’aller spontanément demander si une jeune femme veut porter plainte, pfiou. Je veux dire : évidemment qu’on n’y croit pas, mais surtout : c’est visiblement pas fait pour qu’on y croit. C’est fait pour qu’on comprenne que c’est comme ça, on fait ce qu’on veut et qu’évidemment tu n’y crois pas, hé ben circulez y’a rien à voir.

      (M’enfin dans la journée, vu qu’il y a votation un peu sensible demain, s’attendre à une très évidente « fuite » de l’« entourage » du Présipotent te faisant savoir qu’il a piqué une très saine fureur, et que la gendarmette du Tarn va être mutée fissa au bagne de Cayenne.)

  • Liévin : le pensionnat de la perversion Mediacités - Jacques Trentesaux

    Il y a d’abord la figure impressionnante du Père Revet, un géant drapé dans sa soutane brune dotée d’un sinistre ceinturon qui servait à punir les enfants désobéissants. Le Père les frappait torses nus, du côté de la boucle de fer, puis les enfermait pendant une semaine dans les douches, en slip, avec un broc d’eau et du pain. Le Père Revet – que beaucoup d’enfants appelaient en cachette « Crevet » – a fondé en 1960 le Village d’enfants de Riaumont, à Liévin, pour accueillir des jeunes de 6 à 18 ans en déshérence. Les orphelins y côtoyaient des cas sociaux, des débiles légers, des réfugiés du sud-est asiatique ou des enfants de familles ultra-catholiques désireuses de faire bénéficier leurs rejetons d’une éducation à la dure inspirée du scoutisme.

    À Riaumont, la violence est permanente. Claques, coups de poing, coups de pied… Les châtiments corporels servent à expier les fautes. Les fugueurs ont le crâne rasé et barré d’une croix rouge tracée au mercurochrome pour éviter qu’ils ne récidivent. Tous les temps libres sont occupés à construire le village, à monter des murs, à dessoucher des arbres. Été comme hiver, on porte la culotte de cuir et les godillots. La règle, c’est la loi du plus fort. La violence est banalisée entre enfants mais aussi avec les « éducateurs ». Et puisqu’il n’y a plus de limites, le pire arrive. En 2001, un enfant se suicide par pendaison dans le village. Et les plaintes pour agressions sexuelles ou viols finissent par surgir.

    Un lieu figé, en dehors du temps
    De 1960 à 2019, le Village d’enfants de Riaumont a perduré envers et contre toutes les alertes. Il a fallu attendre 1982 pour qu’il perde son habilitation à recevoir des enfants placés par la DDASS ou par les juges. Mais le lieu s’est maintenu par la suite sous la forme d’une école privée hors contrat… et sans aucun contrôle avec l’assentiment - ou la lâcheté - de tous. Une sorte de conspiration du silence. C’est la force du livre d’Ixchel Delaporte Les enfants martyrs de Riaumont, qui paraît le 2 mars aux Éditions du Rouergue, que de reconstituer avec minutie la réalité de ce lieu figé, en dehors du temps, grâce au recueil patient d’une soixantaine de témoignages (lire également son interview https://www.mediacites.fr/interview/lille/2022/02/28/a-riaumont-cetait-une-violence-systemique-instauree ).



    Le livre d’Ixchel Delaporte, Les enfants martyrs de Riaumont, paraîtra le 2 mars aux Éditions du Rouergue.

    La démonstration est implacable, le résultat terrifiant. Le Village fonctionne en vase clos avec ses rites et ses codes, ses raids commandos de nuit ou ses escouades où le chef a tout pouvoir et le « cul de pat’ » (soit le dernier de la patrouille) le souffre-douleur. On y cultive la nostalgie des preux chevaliers, de la France éternelle, on y cultive la virilité et les vraies valeurs. Dans son bureau, le Père Revet collectionne armure de chevalier, souvenirs de guerre et insignes nazis. Il entretient des liaisons étroites avec les milieux d’extrême-droite. S’il se montre parfois violent avec les enfants, il sait aussi se montrer affectueux avec eux, les embrasse parfois sur la bouche et en convie certains à dormir dans sa maison…

    Broyés par les humiliations
    Ixchel Delaporte met à jour une inversion de valeurs effrayante. Sous couvert de lutter contre la déchéance de la société moderne et former des petits soldats du Christ, les encadrants - prêtres intégristes ou laïcs – détruisent les enfants. Si les profils dominants ou rebelles résistent aux lois du village, les plus faibles en sortent broyés par des humiliations constantes, une violence systémique et la perversion de certains encadrants. « La folie est ancrée au cœur de l’enfant. Le fouet bien appliqué l’en délivre », aimait à répéter l’un d’entre eux, reprenant une citation de Saint François d’Assise.

    Le Village de Riaumont était dédié à la protection de l’enfance en danger. Dans les faits, il a mis en danger de nombreux enfants. Et cela durant près de soixante ans, dans une impunité quasi-générale.

    #clergé #perversion #enfance #pédophilie #église_catholique #scouts #violences #viol #pedoviols #catholicisme #violences_sexuelles #enfants en déshérence #virilité #impunité

  • Colombie, scandale pédophile dans l’église
    https://www.rtbf.be/article/colombie-scandale-pedophile-dans-l-eglise-10927524

    Le scandale a éclaté dans la petite ville de Villavicencio, à quelques 120 kilomètres de la capitale Bogota. La ville d’un demi-million d’habitants, majoritairement catholique, est dotée d’un évêché. Et c’est là que sous l’impulsion du pape François et après une enquête de deux années, il apparaît qu’un réseau d’une quarantaine de prêtres s’est livré à des agressions sexuelles sur des mineurs. Des agissements qui ont été couverts ou cachés par la hiérarchie locale.

    A la base de l’enquête, deux femmes, catholiques pratiquantes


    Socorro Martinez (G) et Olga Cristancho (D) AFP

    En Mars 2019, le pape François, qui a fait de la lutte contre les agressions sexuelles une priorité, a chargé l’évêque de Villavicencio, Mgr Oscar Urbina, d’enquêter sur la possibilité d’abus dans son diocèse. Celui-ci confie le dossier à deux fidèles de son entourage, deux femmes, ferventes catholiques et disposant d’une solide connaissance juridique. La première se nomme Olga Cristancho. Elle a 68 ans, elle est à la retraite et a mené une carrière qu’elle a terminé comme procureure. Socorro Martinez a quant à elle 59 ans, elle est aussi fonctionnaire retraitée. Sa carrière s’est déroulé au bureau du procureur général. 

    Les deux femmes entament l’enquête mais, bien vite, elles soupçonnent Mgr Urbina de vouloir couvrir des auteurs présumés d’agressions et d’abus sexuels. Elles prennent leurs distances et poursuivent leurs investigations loin du palais épiscopal. 

    En 2021, elles ont envoyé leurs conclusions au Vatican et se sont retrouvées au ban de leur église. Elles se sentent considérées comme des ennemies parce qu’elles ont divulgué toutes ces informations. 

    "De nombreux éléments permettent de penser qu’ils voulaient que tout cela passe inaperçu", ajoute Socorro Martinez, qui évite désormais d’aller à la messe, mais "prie le chapelet tous les jours". 
 

    40 prédateurs, 20 victimes au moins


    Socorro Martinez et Olga Cristancho ont recueilli plusieurs témoignages, comme celui de Miguel (prénom d’emprunt). AFP

    Au bout de deux ans d’enquête, les deux femmes identifient une quarantaine de prêtres et au moins 20 victimes. L’une d’elles témoigne pour l’AFP. Un homme de 26 ans qui se fait appeler Miguel pour l’entretien. Pendant son enfance, il était quelques fois envoyé en vacance chez son oncle, lui-même ecclésiastique, chez qui il s’est fait abuser.

     » C’est une personne, un séminariste, qui a parfaitement su gagner la confiance de mon oncle et la confiance de ma famille. Ainsi, je me suis retrouvé dans le lit d’une personne qui n’était même pas de ma famille. Je me souviens d’être allé dans la chambre de cet homme, il y avait une télévision, je me souviens de beaucoup de choses et je me souviens que cette personne m’obligeait à lui faire une fellation et qu’il me faisait la même chose."

    Arrivé à l’âge adulte, le jeune homme souffre de dépression et réalise la nature et l’importance de l’abus dont il a été victime. Le diocèse n’a jamais donné de suite à ses dénonciations.

    Les prédateurs étaient organisés. Ils se "partageaient" leurs victimes au moyen de subterfuges secrets. C’est Olga Cristancho, l’ancienne procureure, qui explique :
    "Les prêtres utilisaient un "mot de passe" entre eux. C’était un CD. Un prêtre envoyait ce garçon à un autre prêtre, il disait "apporte-lui ce CD", mais c’était comme si il y allait avec ce garçon, et indiquait qu’il pouvait lui faire une proposition indécente qu’il accepterait sûrement".

    L’arbre qui cache la forêt


    Juan Pablo Barrientos, écrivain et journaliste AFP

    Le travail des deux femmes a été prolongé par un journaliste, Juan Pablo Barrientos qui a révélé le scandale dans un livre intitulé "Voici l’agneau de Dieu". Des témoignages et des éléments impliquant 38 prêtres. L’église de Villavicencio a tenté de faire censurer l’ouvrage, des prêtres cités ont engagé des actions juridiques pour le faire exclure des librairies mais sans succès. 

    Pour le journaliste, l’affaire qu’il décrit n’est que l’arbre qui cache la forêt. Juan Pablo Barrientos a donné une interview à l’AFP : _ " En France, on parle de 250 000 cas entre 1950 et 2020. En Colombie, nous pourrions tripler ce chiffre si une commission similaire était formée, une commission sérieuse, pour découvrir les scandales d’abus sexuels sur les enfants et les adolescents. Nous ne faisons que commencer et, ici en Colombie, nous n’avons fait qu’effleurer les archidiocèses de Villavicencio et Medellín, mais la même chose se produit dans tous les diocèses, archidiocèses et communautés religieuses de Colombie". _

    A la suite de la publication du livre, l’église a discrètement écarté 20 religieux. Deux autres sont en prison, condamnés pour des abus sur un ancien enfant de chœur, âgé de 13 ans à l’époque des faits. Le père William Prieto, du diocèse de Villavicencio, sollicité par l’AFP, a brièvement réagi :

    Il appartiendra aux tribunaux, tant civils que canoniques, de rendre leur verdict.

    Les autorités colombiennes ont ouvert une enquête en janvier 2022. Les deux enquêtrices initiales ont témoigné devant le procureur. Ce dernier ne s’est pas exprimé devant la presse. 

    #prêtres #église_catholique #sexualité #perversions #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #religion #violences_sexuelles #pedocriminalité #impunité #violophilie #eglise #Colombie #Femmes #évêché #CD #diocèses #archidiocèses

  • Abus sexuels : l’affaire Ribes secoue trois diocèses de Rhône-Alpes Eve Guyot
    https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-laffaire-Ribes-secoue-trois-dioceses-Sud-Est-2022-01-19-12011

    Depuis le début de l’année, les témoignages accusant d’agressions sexuelles sur mineurs le père Louis Ribes, prêtre et artiste désormais décédé, se multiplient. Les victimes enjoignent aux trois diocèses concernés d’agir.


     
    Il est un peu plus de 20 heures, mardi 18 janvier, quand une soixantaine de personnes entrent timidement dans la salle d’œuvre de Grammond, petit village à l’est de la Loire. Elles se réunissent à l’appel de l’évêque du diocèse de Saint-Étienne, Mgr Sylvain Bataille, qui a pris connaissance récemment de faits d’agressions sexuelles commis sur ces lieux, il y a une trentaine d’années, par Louis Ribes, un prêtre originaire de la commune, décédé en 1994.

    Alors que cinq personnes se sont officiellement signalées comme victimes, l’objectif de la réunion est clair : informer, mais surtout libérer la parole. En l’espace d’une heure et demie, près d’une dizaine de personnes raconteront en avoir été victimes.

    « Prédateur », « manipulateur » et « orgueilleux »
    Ces témoignages difficiles, à travers leurs mots, mais aussi ceux de leurs parents ou de leurs proches, dressent le portrait d’un « prédateur », « manipulateur » et homme « orgueilleux », nourrissant une emprise très forte sur des familles entières, enfants comme parents. Le prêtre, qui a grandi dans la Loire, avant d’exercer son ministère dans les diocèses de #Lyon, puis de #Grenoble, était connu pour ses peintures, fresques, vitraux, dont une centaine serait exposée dans la région, où il était surnommé le « #Picasso des #églises ».

    À Grammond, où il revenait régulièrement, il faisait poser nus les enfants, filles et garçons, avant de leur imposer des attouchements sexuels. « Plusieurs dizaines de familles » pourraient être concernées, affirment Catherine et son frère Richard, qui, avant ce mardi soir, n’avaient jamais pris la parole. « Je n’attends qu’une chose : que tout éclate maintenant », s’exclame ce dernier.

    « Manque de confiance » en l’Église
    Le diocèse de Saint-Étienne, premier des trois à organiser ce type de rencontre, appelle les personnes concernées à se rapprocher de sa cellule d’accueil et d’écoute (1). « Elles seront ensuite dirigées vers l’instance spécialisée de l’Église de France (Inirr,qui devrait être opérationnelle mi-février, NDLR) », explique Jean-Louis Reymondier, diacre délégué à la protection des mineurs.

    Au-delà de la difficulté à mettre un mot sur ces abus, beaucoup font part de leur « manque de confiance » en l’Église dans le contexte actuel. Les trois diocèses ont publié le jeudi 13 janvier un communiqué reconnaissant avoir « acquis la certitude, en octobre dernier, de la véracité des faits » et lancé un appel à témoins commun.

    « Les victimes sont certainement très nombreuses »
    Le premier signalement dans le diocèse de Grenoble date pourtant de 2016. À Lyon, l’archevêque Olivier de Germay indique qu’il a été informé seulement à l’été 2021 d’une première victime. Les faits ont été confirmés grâce aux enquêteurs de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

    « Nous avons manqué de coordination, a-t-il reconnu lors d’une conférence de presse organisée mercredi 19 janvier. Certains prêtres qui l’ont connu tombent des nues, d’autres affirment qu’ils avaient des soupçons. Les victimes sont certainement très nombreuses. »

    Le témoignage de Luc, 57 ans, publié en octobre 2021 par l’hebdomadaire Marianne, a été le véritable élément déclencheur. « Arrêtons l’hypocrisie : il faut qu’ils se bougent !, s’exclame Sihem, son épouse. Nous avons besoin d’un dédommagement total pour des années de souffrance, de psychanalyse, d’instabilité psychologique et professionnelle… »

    Les œuvres « doivent toutes disparaître »
    Mgr Bataille explique avoir pris connaissance des faits le jeudi 6 janvier. « Nous avions eu vent de difficultés avec le père Ribes, mais nous ne savions rien de son lien avec notre diocèse », explique-t-il. Il se rendra, le surlendemain, à Grammond, pour rencontrer des victimes, mais aussi pour aborder la délicate question du devenir des œuvres.

    Certaines familles en possession de tableaux s’en sont rapidement débarrassées « bien que l’emprise soit parfois encore présente », affirme Sihem. Les diocèses sont en train de déposer les leurs : un à Saint-Étienne, dix-huit à Lyon.

    L’histoire est un peu plus complexe pour les fresques ou vitraux d’église, propriétés des communes. Comme à Grammond, dont la grande fresque fait apparaître un dessin suggestif. « Nous prendrons le temps de décider ensemble, mais la priorité sera donnée à la volonté des victimes », indique Mgr Bataille. Ce mardi soir, elles sont unanimes : « Elles doivent toutes disparaître. Et rapidement. »
    –------------
    Un agresseur prêtre et artiste
    1920. Louis Ribes naît dans le village de Grammond (Loire). Orphelin à 14 ans, il grandit à Caluire-et-Cuire (Rhône) et entre au séminaire d’Oullins, où il sera initié aux arts plastiques.

    1947. Il est ordonné prêtre et exerce son ministère dans les diocèses de Lyon, puis de Grenoble. Il acquiert une renommée d’artiste-peintre.

    Des années 1970 à 1990. Période de la majorité de ses agressions sexuelles, selon les témoignages.

    1994. Décès à Vienne (Isère).

    #prêtres #église_catholique #sexualité #perversions #peinture #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #grand_homme #viols #religion #violences_sexuelles #france #pedocriminalité #impunité #violophilie #eglise

  • Le harcèlement une pratique répandue chez les gens conformistes (CA)
    https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2021/12/07/le-harcelement-une-pratique-rependue-chez-les-gens-c

    Le milieu des arts n’échappe pas à ce phénomène de société que l’on appelle Le harcèlement. J’ai dressé pour vous le profil du harceleur et des victimes.


    L’harceleur a une pathologie et une estime de soi fragile et narcissique. Il est peu ouvert et enclin à mettre en place une structure saine et valorisante. Pour maintenir son estime de soi, il éloignera toute personne qualifiée et compétente. Afin d’éviter d’altérer son ego, il fera du terrorisme relationnel en divisant et propageant des rumeurs malsaines et non fondées. En vue de constituer un dossier, il n’hésitera pas à mettre en place un état policier pour surveiller les moindres fautes professionnelles. Son raisonnement est souvent dépourvu de tout fondement, il ne gère pas, il règne et s’assure avec l’énergie du désespoir de ne pas mettre sa position en jeu. En résumé, c’est un être pervers, sournois qui se préoccupe davantage de l’erreur qui lui est exposée plutôt que des soucis de l’entreprise. Sa souffrance l’amène dans une mécanique malsaine. Des efforts qui traduisent un excès de narcissisme doublé à une faible estime de soi.


    Harcèlement : Pour la psychopathologue Ariane Bilheran, le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe, par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées, destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré, et ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur. On a d’autant plus de mal, déclare le Dr Prigent, à repérer le harcèlement moral puisqu’il s’agit presque toujours d’un phénomène sournois. Tel un manipulateur, le prédateur est souvent lisse et convenant. L’acte pervers ne tend pas à nuire utilement, mais à détruire absolument. Le pervers est donc un prédateur. On dit qu’il manipule en ce sens qu’il utilise les gens comme de véritables objets qu’il déplace avec la main. On parle de l’instrumentalisation des personnes. Le pervers ne s’attaque pas à ce que fait sa victime, mais à ce qu’elle est : sa confiance, ses croyances, ses talents, ses capacités et ses certitudes. Il y a ainsi toujours atteinte à sa personne par dépouillement de son honneur et de sa dignité. Aussi, le pervers agit toujours de façon imprévisible, ce qui empêche la victime d’élaborer un mode de défense. Le Dr Prigent note que les pervers se plaignent à l’entourage de leurs victimes, à leurs supérieurs ou propriétaire, afin de les isoler selon la technique habituelle du prédateur : « le loup qui isole un mouton du troupeau ». Résister à leur emprise, c’est s’exposer à leur haine. 

    Ils veulent des gens faibles pour donner du pouvoir à leur déficit d’intériorité, ces individus prennent souvent les limites de leur esprit pour celles des autres.

    La victime :
    Cependant, des traits de personnalités prédisposent au harcèlement. Selon Ariane Bilheran, la victime typique est un individu qui se distingue du groupe, souvent par des aptitudes et un charisme remarquables. Ces qualités peuvent susciter de la frustration dans son entourage. Il s’investit beaucoup dans son activité professionnelle, agace par sa gentillesse, son écoute, sa disponibilité, son humour et sa vitalité. Tous s’entendent pour dire que les victimes de harcèlement moral s’avéraient être « très bien dans leur peau » et avant tout : autonome. Il est reconnu que dans le harcèlement moral la victime est victime parce qu’elle a été désignée par l’agresseur. La cible est celui ou celle qui ne plie pas. Il n’est qu’un exemple de personne qui vit librement. Cela dérange que les pervers, être marginal, cultivé, crédible, vivre de son propre pouvoir. Refuser l’assujettissement, garder son droit de parole, parler haut et fort, oser vouloir contredire les autorités, douter des dogmes, oser changer les habitudes, dénoncer la manipulation, et en plus, montrer sa souveraineté individuelle sont là des exemples concrets.

    Ignorer, inconsidèrer, faire fi sont des composantes essentielles à l’identification du harcèlement.

    PRIGENT YVES, Face au harcèlement moral, Desclée de Brower (paris Québec), 2007, 80
    Source : http://www.charlesmarsan.com Forum et blog.
    Sylvain Boucher / Éducateur


    Comment expliquer la méfiance et le désamour des citoyens envers les médias ? Trop prévisibles et trop consensuels, ils négligent l’intelligence et la curiosité de leurs auditeurs et abonnés. Il y a bien des sursauts de lucidité, comme lorsque les journalistes questionnent les dirigeants politiques sur leur gestion par moments chaotique de la pandémie qui nous frappe. On trouve aussi en certains lieux des voix originales qui empruntent des sentiers non balisés. Mais, en règle générale, la discordance et la créativité sont tenues à distance au Québec.

    #harcèlement #perversions #agression #travail #Art #harcèlement_sexuel #discrimination #violence #racisme #domination #police #justice #surveillance #Victimes #médias #liberté #pouvoirs #manipulation #Résister

    • Appels téléphoniques indésirables en ce moment !

      Attention, actuellement quelqu’un téléphone à de nombreux français en leur demandant de rappeler.

      Il dit s’appeler #Arnaud_de_Montebourg.

      Ne rappelez surtout pas !

      Il s’agit réellement d’Arnaud de Montebourg !
      J’ai reçu cet appel, c’est pour dire.

      #humour

  • HYPERTROPHIE DU GROTESQUE : Mr AILLAGON COMMENTE TROIS ŒUVRES DE LA COLLECTION PINAULT par Nicole Esterolle (Billet d’humeur)
    https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2021/08/29/hypertrophie-du-grotesque-mr-aillagon-commente-trois

    Mr Aillagon (Directeur de la collection Pinault, ex-ministre de la culture, ex- directeur du Château de Versailles et du Centre Pompidou) est assurément la figure la plus emblématique de cette hystérisation du vide , de cette fellation compulsive du rien, de l’intellectualisation de la niaiserie crasse, de la surqualification de l’incompétence, propres au monde de l’art dit « contemporain » et de sa critique flagorneuse tétanisée par tant d’imbécilité. …. « La conjuration des imbéciles » disait Jean Baudrillard, de l’AC…

    1 -« Cette grande œuvre de Jeff Koons, représente l’artiste lui-même avec son épouse de l’époque, la star porno italienne Ilona Staller, dite « la Cicciolina ». Il se représente ainsi le jour de leur mariage, en train de s’embrasser. C’est une illustration de la joie nuptiale hypertrophiée, exagérée  » , , explique Jean-Jacques Aillagon…

    2 – « L’artiste Cattelan représente ici des corps drapés, qui à l’observation s’avèrent anatomiquement absurdes, tant la position de leurs membres est peu conventionnelle »  , explique le même Aillagon…

    3 – Au sujet de Bear and Rabbit On a Rock,  oeuvre de papy pervers chocolat plug anal giga-merde Paul McCarthy (clou de l’expo Pinaullt) figurant l’étreinte sexuelle de deux grandes peluches anthropomorphes d’une lapine blanche et d’un ours brun. Le re-même Aillagon s’est encore une fois surpassé aux bords de l’épectase, en déclarant tout de go que la bouche béante de la lapine lui rappellerait l’Extase de sainte Thérèse  du Bernin…Oui, il l’a dit…

    #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #Aillagon #Jean-Jacques_Aillagon #escroquerie #hystérisation #incompétence #fellation_du_vide #pinault
     #françois_pinault #Paul_McCarthy #élites

  • La fabrique de l’ignorance

    https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance

    Disponible du 16/02/2021 au 23/04/2021

    Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.

    Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les #pesticides #néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des #abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du #bisphénol_A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’#Europe et les #États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le #tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

    #Agnotologie

    Cette instrumentalisation de la science à des fins #mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, #science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

    Réalisation :
    Franck Cuvelier
    Pascal Vasselin

    Pays :
    France
    Année :
    2020

  • Débat : #Classement_de_Shanghai, un palmarès pas très classe !

    Chaque été sort le 15 août la nouvelle mouture du « classement de Shanghai » – plus précisément le classement de l’Université Jiao Tong de Shanghai. Son but initial était de situer les universités chinoises par rapport à leurs homologues américaines. Il peut d’ailleurs « être considéré comme le symptôme du goût traditionnel de la civilisation chinoise pour l’#ordonnancement et la #classification ».

    Sorti des frontières chinoises depuis sa création en 2003, ce classement est devenu au fil des années un outil de #comparaison universel, non seulement des universités mais aussi des pays entre eux. Cependant, la communication qui l’entoure n’est-elle pas disproportionnée par rapport à sa qualité technique ?

    Une #méthodologie à questionner

    Notons d’abord que ce classement se concentre exclusivement sur l’activité de #recherche des établissements. Certaines disciplines, comme les #sciences_humaines_et_sociales, n’y sont pas prises en compte.

    L’activité d’#enseignement n’y est pas évaluée, pas plus que la #vie_étudiante, les #activités_culturelles ou l’insertion dans les territoires. Autant de dimensions qui sont pourtant essentielles pour un futur étudiant voulant juger de la « #qualité » d’une université. Globalement, ce classement favorise les universités qui sont fortes en #sciences_expérimentales, situées dans les pays où l’on parle l’#anglais.

    Sa méthodologie soulève aussi les critiques, sur le plan de la #bibliométrie, de ses #indicateurs, imparfaits et biaisés, de la difficulté d’homogénéiser les données entre plusieurs pays. C’est le #jugement_subjectif du fournisseur du classement qui détermine les indicateurs les plus importants, sans aucune justification théorique, et qui les impose de fait aux utilisateurs.

    Plus généralement, il est aberrant qu’un classement qui se base sur une seule note globale puisse refléter la #qualité d’une université, structure très complexe et diverse. C’est un peu comme s’il s’agissait de désigner la meilleure voiture du monde. Une Zoé est-elle une « meilleure » voiture qu’une Porsche ou une Kangoo ? Cela dépend bien sûr de l’usage du véhicule, du budget qu’on peut lui consacrer, et aussi de paramètres subjectifs (esthétique, « marque préférée » etc..). Alors pourquoi fait-on pour les universités ce qu’on ne se permettrait pas de faire pour l’automobile ?

    Une #perversité dans les usages

    Même faux, même biaisés, les classements ne poseraient pas un gros problème s’ils n’étaient pas devenus un #produit_de_consommation, une aubaine commerciale et même un dangereux outil de #management stratégique.

    Revenons sur les différentes catégories de « consommateurs » de classements. Au départ, les classements s’adressaient aux étudiants et à leurs familles, afin de les aider à effectuer leurs choix. C’était le cas du premier d’entre eux, celui de US News and World report en 1983, puis aujourd’hui du « classement de Shanghai ».

    https://twitter.com/FR_Conversation/status/1151738587047743489?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

    On aboutit ainsi à des sortes de « Guides Michelin » des universités. Comparaison intéressante, car on sait que la légitimité du guide rouge a été fortement remise en cause, à la fois sur des questions de méthodologie (système ancien, flou, manque de transparence), mais aussi d’usage (pression accrue sur les bénéficiaires).

    Mais la comparaison s’arrête là : si je fais confiance à une mauvaise évaluation dans un guide gastronomique, je ferai, au pire, un mauvais repas. Si je n’utilise que les classements pour choisir mes études, je risque de faire un mauvais choix de vie !

    Autres usagers des classements, les #entreprises. Elles embauchent quelquefois plus un diplôme « bien classé » qu’une personne. Dans notre pays, cette tendance existe dans le privé mais aussi dans la fonction publique avec l’exception culturelle des « grands corps », où certaines écoles ont le monopole de certains emplois.

    Les universités elles-mêmes peuvent être tentées de les utiliser pour sélectionner un partenaire étranger. Mais elles peuvent, hélas, aussi construire une stratégie visant à progresser dans les classements, plutôt que se concentrer sur leurs objectifs fondamentaux : qualité des formations, compétitivité des recherches, services rendus à la société. On passe ainsi du classement comme simple « élément d’information et de contexte » à un « élément d’une stratégie ».

    Enfin, l’État a pu considérer la progression dans les classements comme objectif stratégique pour ses universités. De même, le risque existe de voir les classements pris en compte par des organismes de contrôle ou comme variables dans des algorithmes d’attribution de #ressources.

    Du commercial au politique

    Oui, le classement des universités « fait vendre ». Il s’insère dans la passion de la presse magazine pour les #palmarès en tous genres, et est devenu un des principaux marronniers de la presse estivale. L’analyse sémantique montre que c’est paradoxalement la #contre-performance des établissements français qui fait évènement (« les universités françaises piétinent », « les universités françaises restent en retrait »…).

    Comme un club de football, les principaux classements commercialisent aussi de lucratifs produits dérivés : consultance, publicités, congrès, salons, aides à la rédaction de candidatures…

    La manière dont les universités ou les gouvernements communiquent sur ces classements ne peut qu’augmenter ce véritable #cercle_vicieux qui transforme le classement d’un simple outil en un #objectif_stratégique. On ne devrait pas commenter la place de nos universités dans ces classements avec un vocabulaire sportif : les universités ne sont pas dans un championnat.

    Il existe malgré tout un effet positif à cette médiatisation, celui de voir le public s’intéresser à un succès académique. Mais alors, pourquoi aussi peu d’écho à d’autres réussites ? Ainsi, l’attribution à Martin Karplus, professeur à l’université de Strasbourg et à Harvard, du prix Nobel de chimie 2013, est passée quasiment inaperçue en France.

    L’appétence pour les classements ne reflèterait-elle qu’un manque d’information sur la science et l’université ? L’importance prise par les classements comme celui de Shanghai comblerait-elle un vide créé par des universités ne communiquant pas assez avec le grand public ?

    Évaluer, et non classer

    On pourrait dire que tout cela est un argument de « mauvais perdant » : moins bien on est classé, plus on critique les classements ! Or la LERU (League of European Research Universities), qui regroupe les universités européennes les mieux classées, a adopté une position très claire :

    "Les classements sont, au mieux, sans rapport avec les #valeurs de l’université ou, au pire, les saperont. Ils encouragent la convergence vers un modèle dominé par la recherche, réduisant la diversité du système et sapant le potentiel de contribution à la société par d’autres moyens (..) Cela pourrait conduire à une culture obsessionnelle de la #mesure et du #contrôle, et promouvoir l’idée d’« #universités-supermarchés »."

    Mais attention, questionner les classements, mettre en cause leur importance, discuter leur #fiabilité ne veut pas dire que les universités ne veulent pas être évaluées, puisque l’#évaluation est dans leur quotidien.

    Répétons-le, on ne peut pas résumer la diversité et la richesse de nos universités par des chiffres à la fiabilité contestée. Le but de l’université n’est pas de figurer dans les classements. Elle travaille à la réussite de ses étudiants, pour qu’ils approfondissent le plus loin possible leurs savoirs. Elle se consacre à une recherche à la fois désintéressée et tournée vers la société, toute la société. C’est à l’aune de ces objectifs fondamentaux que la qualité de l’université devrait être regardée, analysée, commentée, mais sans classer.

    https://theconversation.com/debat-classement-de-shanghai-un-palmares-pas-tres-classe-142444
    #Shangai #ranking #université #facs #classement #critique

    –—

    Je signalais ici l’entrée de l’#Université_Grenoble_Alpes dans les top 100 du classement :
    https://seenthis.net/messages/871918#message871920

  •  » Soldiers Abduct A Palestinian Detainee Minutes After He Finished Serving A 15-Year Prison Sentence
    June 11, 2020 11:55 PM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/soldiers-abduct-a-palestinian-detainee-minutes-after-he-finished-serving-a-15

    The Palestinian Prisoners’ Society (PPS) has reported that Israeli soldiers abducted, Thursday, a Palestinian man merely minutes following his release after he finished serving a prison sentence of fifteen years and six months, the Palestinian Prisoners’ Society (PPS) has reported.

    The PPS stated that the re-arrest of the detainee, Salah Hussein, just minutes after his release, even before he was able to head back home to be with his family, is yet another serious Israeli violation to the basic rights of the Palestinian people, and is part of a systematic policy.

    The PPS added that Israel has recently increased these illegal policies of re-arresting the detainees just minutes or a few days, after their release, in addition to its lawless policies of renewing the arbitrary Administrative Detention orders against the detainees, held for months and in many cases, years, without charges or trial. (...)

    #perversité

  • Attirée par les lustres, une orientation sexuelle comme une autre ? | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/190182/sexualite-attirance-objets-orientation-sexuelle-ou-fetichisme-amanda-liberty-e

    S’estimant stigmatisée, Amanda Liberty a saisi un arbitre indépendant de la presse britannique, IPSO en soutenant que le Sun avait violé son code de conduite. Plus précisément la 12e clause, qui exige de la presse qu’elle bannisse les « références préjudiciables ou péjoratives sur l’orientation sexuelle d’un individu ».

    IPSO a rejeté la plainte d’Amanda Liberty. Au motif que l’attirance pour un lustre ne correspondait pas à la définition de l’Equality Act 2010, une loi anti-discrimination britannique, selon laquelle « l’orientation sexuelle est l’orientation d’une personne envers une personne du même sexe, ou du sexe opposé ». IPSO a donc conclu que son code n’offrait protection « qu’aux individus en relation avec des personnes, et non avec des objets ».
    Les « objectum sexuals »

    Une décision lourde de sens pour toute une communauté. Car aussi atypique que soit le goût d’Amanda Liberty, il ne s’agit pas d’une exception. En effet, l’association Objectum-Sexuality Internationale (OS Internationale) compte aujourd’hui quelque 400 membres qui se déclarent « objectum sexuals », c’est-à-dire attiré·es par des objets inanimés.

    En France, jusqu’en 1992, l’homosexualité était considérée comme une pathologie psychiatrique. Son changement de statut est dû aux révisions du DSM, et de la Classification internationale des maladies (CIM). « L’histoire médicale prouve que les partitions entre sain et malsain ne sont pas gravées dans le marbre », insiste Nanda Arvay.

    De là à ce que l’objectum sexuality soit bientôt une orientation sexuelle protégée par la loi ? « Au nom du respect des libertés individuelles, c’est un horizon possible, mais très improbable », estime la psychiatre. Tout en rappelant qu’il appartient à chaque génération de « nourrir un débat afin de redéfinir le tracé de sa normalité ». Et de légiférer en conséquence.

    Eh bien. Bientôt l’acronyme LGBTQQI2AA va s’allonger ?
    #sexualité #perversion

  • #cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.

    Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :

    • Par contre, si vous aimez la #barbaque, oubliez ça tout de suite.

      Les chercheurs de l’Institut de Virlogie de Wuhan aurait découvert que les patients les plus gravement atteint par le virus avaient une caractéristique commune… il ne mangeaient pas de viande de boeuf (sic)" affirme un article publié cette semaine sur une page web d’informations-services spécialisée dans l’agriculture, Agri-Web.

      Oui ... Mais non
      Source : https://factuel.afp.com/non-la-viande-de-boeuf-nest-pas-le-meilleur-vaccin-contre-le-coronaviru

      Je sens qu’on va pulvériser les records dans le domaine du #fact_checking avec la « bestiole covidée » ...
      Je viens de remarquer une coquille dans le copier-coller de l’extrait sélectionné : « l’institut de virlogie » (sic inside the sic)

    • Pour l’instant la « riposte » n’a eu pour effet bénéfique que celui de faire baisser le prix des carburants, notamment le gasoil. Et il paraîtrait même que la pollution au GES de l’atmosphère a drastiquement baissé au dessus de la partie la plus industrialisée du territoire de la RPC.
      https://www.20minutes.fr/monde/2722991-20200220-coronavirus-epidemie-fait-chuter-temporairement-emissions
      (Par contre la séquence « Fake-Off » qui s’incruste sur la page vaut son pesant de Beaujolais.)
      Fact checking : je me suis laissé dire qu’il était dangereux de mélanger le fenouil et la cocaïne.

    • Un sale petit article assassin du Huffington Post qui prétend que la Chine a réussi à endiguer l’épidémie grâce au « traçage » et à la surveillance de masse et que, nom d’une pipe, il va falloir faire « mieux » que les Chinois pour leur montrer que l’Occident n’est pas à la traîne dans la surveillance de ses masses. Faire mieux ... Ou pire.

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/voici-comment-la-chine-a-contenu-le-coronavirus-et-la-france-va-devoi

      #surveillance_de_masse #village_planétaire_concentrationnaire

    • https://seenthis.net/messages/828915

      Hystérie – Pourquoi personne n’écoute-t-il l’expert mondial des virus qui dit qu’un traitement simple contre le Covid-19 existe ? (OD)

      par @folamour

      Voici un article qui met en doute la pertinence du traitement à la #chloroquine.

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-un-bon-traitement-contre-le-coronavirus_141

      La chloroquine, un antipaludique bien connu, permettrait de traiter efficacement le Covid-19 selon des chercheurs chinois. Une annonce amplifiée par le Pr Didier Raoult selon lequel cela sonnerait « la fin de partie » pour l’épidémie de coronavirus. Explications.

    • Coronavirus: Condoms selling out as people put them on fingers to avoid being infected

      As the Coronavirus outbreak continues around the world people are stocking up on a number of items - everything from toilet paper to condoms

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/condoms-selling-out-people-put-21628212

      (Source : touiteur : https://twitter.com/Le___Doc/status/1235459402695573504
      Avec le « corps » du touit’

      Le Doc
      @Le___Doc
      #Coronavirus : les rayons des préservatifs dévalisés... car ils seraient portés aux doigts pour appuyer sur les boutons des ascenseurs et autres surfaces tactiles... on mérite peut-être de mourir en fait ?
      Visage avec les yeux levés au ciel

    • Invitée de la matinale d’Europe 1, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a voulu rappeler que le droit de retrait ne pouvait s’exercer que face à un danger immédiat, ce qui n’est pas le cas, assure-t-elle, face à une personne contaminée par le coronavirus.

      https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-si-la-ratp-sarrete-parce-quun-agent-est-contamine-on-nest-pas-da

      On attend avec impatience qu’un ·e député·e #LREM chope le virus afin que tous·tes les autres tombent malades.

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      La plateforme permet à ses annonceurs de ne pas être présents sur des vidéos évoquant certains sujets dit « sensibles ». Le tri est effectué par un algorithme maison, connu pour dégainer assez facilement, critiqué par de nombreux créateurs.

      Le coronavirus s’est ajouté à la liste, comme le note The Verge qui évoque le cas de Youtubeurs ayant vu leur vidéos démonétisées ou faisant attention à ne pas prononcer « le mot en C » pour éviter de voir leurs revenus publicitaires s’envoler.

      Un problème qui montre bien l’impact d’un tel modèle publicitaire, capable d’orienter les sujets évoqués ou non, les jugeant sensibles et donc soumis à une rémunération bien inférieure.

      Nos confrères précisent néanmoins que ce problème ne semble pas concerner des chaînes d’information, qui auraient donc droit à un traitement différent.

      https://www.nextinpact.com/brief/youtube-demonetise-des-videos-evoquant-le-coronavirus--covid-19--11492.h

      https://www.theverge.com/2020/3/4/21164553/youtube-coronavirus-demonetization-sensitive-subjects-advertising-guidelin

    • Trouvé sur le site d’un·e avocat·e

      Tout travailleur est en droit d’exercer son droit de retrait dès lors qu’il a un motif raisonnable de penser que toute situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.
      Si vous vous trouvez dans ce cas, vous devez au préalable et sans délai alerter l’employeur. Il n’est pas obligatoire de le faire par écrit, ni d’obtenir l’accord de votre employeur pour suspendre votre travail. Un simple signalement oral suffit. Cependant, le travailleur doit rester à la disposition de son employeur.
      Si le danger persiste, votre employeur ne peut vous demander de reprendre votre activité.
      Naturellement, aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à votre encontre si vous vous êtes retiré d’une situation de travail dont vous aviez un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour votre vie ou pour votre santé.
      L’employeur doit prendre les mesures et donner les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs, en cas de danger grave et imminent, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail.
      Pour l’heure, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré que « quand les entreprises respectent les consignes [des pouvoirs publics, ndlr], le droit de retrait ne s’applique pas ».
      Néanmoins, seul le conseil de prud’hommes est compétent pour apprécier la légitimité du droit de retrait.

      Mais si les mesures décrétées par les sus-nommés pouvoirs publics sont inefficientes, que dira alors le sus-nommé ministère ?
      Un conseil, salarié·es : faites-vous porter pâle.

    • Par contre du côté de chez Blanquer, refus catégorique :

      « Le sujet du droit de retrait est un sujet pour tout le monde et pas spécifiquement pour les professeurs. Toutes les études juridiques ont été très claires sur ce point : le droit de retrait ne s’applique pas dans des circonstances comme celles-ci, la définition du droit de retrait ne correspond pas à ce que nous sommes en train de vivre, donc il y a pas de droit de retrait », a estimé le ministre de l’Éducation nationale, invité de BFMTV-RMC.

    • Vous avez dit « psychose » ? Je viens d’apprendre que, dans une école privée (catho) du département, un enfant qui avait passé ses vacances au Viet-Nam avec ses parents avait été évincé après avoir raconté à ses camarades son séjour là-bas. Même chose pour un élève de cette même école qui avait séjourné à Carnac (le fameux « cluster » du Morbihan).

      Le Viet-Nam, donc, objet de tous les fantasmes et pourtant :

      Ho Chi Minh, Vietnam - Amid the rapid spread of the coronavirus outbreak around the world, Vietnam has announced that all 16 infected patients in the country were discharged from hospital and declared cured.

      As of Wednesday, all 16 patients, including the oldest who is 73, had been cured and discharged from the hospital.

      Source : https://www.aljazeera.com/news/2020/02/infected-patients-vietnam-cured-coronavirus-miracle-200228035007608.html (du 29/02/2020)

    • Si ça permet que l’aristocratie_élective française soit mise en quarantaine à l’assemblée pour ne pas infecter le reste de la population, c’est assez séduisant. Y’a pas une navette pour mars de prévu ?

      Dans un communiqué, le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a confirmé que l’élu était bien infecté. Il a aussi indiqué qu’un salarié du Palais Bourbon, travaillant à la buvette, est également atteint par la maladie et qu’un autre - employé, lui, au restaurant des députés - est soupçonné de l’avoir contractée.

      Note bien : L’employé du restaurant « est soupçonné de l’avoir contractée ». Hop, devant les tribunaux.

    • L’expression « contracter une maladie » m’a toujours étonné. Comme s’il s’agissait d’un contrat passé entre le malade et l’agent pathogène. Rédigé en" bonnet du forme" devant notaire. A la limite, contracter une dette, passe encore. Et de là à en déduire que l’employé indélicat a contracté une dette envers la société en contractant le virus, on sent bien que le journaleux payé à la pige savonne la planche de l’opinion pour faire allégeance à ses employeurs et remplir sa gamelle de coquillettes (sans beurre).

    • Braiquingue niouze :

      EN DIRECT - Coronavirus : le pape (encore lui) fera sa prière dominicale en vidéo, et non en public (vient de titrer Béhèfhaine Tévé)

      La « Sainte Messe » en visio-conférence ? Le Vatican est un nouveau « cluster » !

      (NB : pour l’eucharistie, Sa Sainteté téléconsacrera les hosties que les fidèles sont invité·es à fabriquer elles ou eux mêmes. )

      Et donc, sans aucune hésitation, mes frères z’et mes sœurs, je vous livre le secret de leur fabrication :
      https://fr.aleteia.org/2017/08/06/quelle-est-la-recette-de-lhostie

      #DIY
      #paranovirus

    • [edit] Ceci est une info sérieuse:

      Par le plus grand des hasards, alors que la crise coronavirus fait rage, je suis en train d’écrire la suite du Geste qui sauve, mon livre qui raconte l’histoire du gel hydro-alcoolique et comment l’utiliser
      .../...
      Depuis que je vois des recettes folkloriques circuler, je me dis qu’il faut rectifier, prévenir, dénoncer les impostures, surtout quand des médias officiels comme France 3 publient des trucs qui frisent le ridicule, sortis d’un chapeau de magicien. Comme si trois goûtes d’huile essentielle pouvaient tuer les bactéries et les virus.

      https://seenthis.net/messages/829263

      par @monolecte

      #hygiène #prophylaxie

    • Ah, certes. Vu l’âge moyen des membres de cette vénérable institution ... Ceci dit, le sénat dispose encore de quelques « munitions » pour résister à la mise en place de la dictature macronienne.
      https://senateurscrce.fr/activite-des-senateurs/nos-propositions-de-lois/article/une-etude-d-impact-insuffisante-et-lacunaire

      La hâte et la précipitation avec lesquelles le Parlement a été saisi est d’autant moins compréhensible qu’un Haut-Commissaire avait travaillé pendant près de deux ans sur ce sujet. Les dates d’entrée en vigueur prévues par ces projets de loi (2022 puis 2025), l’étalement de l’application de la réforme proposée jusqu’en 2045 et l’absence de caractère d’urgence quant à l’équilibre financier du système actuel – ainsi que l’a rappelé dans son avis le Conseil d’État pour qui « le projet de loi intervient dans un contexte de relative solidité du système français de retraite, en raison notamment des réformes des années récentes qui ont permis de sécuriser son financement – , il n’existe aucune justification possible à ces délais qui n’ont donc pour but que de contraindre la capacité du Parlement à exercer pleinement les missions constitutionnelles qui sont les siennes en matière législative.

    • Dans la série « les capitalistes ça ose tout. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait » :

      Coronavirus : un laboratoire cherche des volontaires pour se faire injecter le virus pour 4 000 euros
      Une entreprise recherche des cobayes pour se faire injecter deux souches du Covid-19. Pour attirer du monde, elle n’hésite pas à se montrer généreuse sur la rémunération.

      Vous avez dit « généreuse » ? Remarque pour certain·es c’est sûrement un idéal inatteignable, 4 000 € ...

      https://www.maxisciences.com/coronavirus/coronavirus-un-laboratoire-cherche-des-volontaires-pour-se-faire-injec

      #bullshit_news #vomi #saloperies

    • Info sérieuse avec fort cautionnement scientifique :

      https://trustmyscience.com/des-chercheurs-pensent-avoir-compris-pourquoi-covid-19-aussi-contagi

      Suite à des analyses génétiques et structurelles, les scientifiques ont identifié une caractéristique clé du virus : une protéine de surface qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi il infecte si facilement les cellules humaines par rapport à ses prédécesseurs.

      « Comprendre la transmission du virus est la clé pour permettre son confinement et sa prévention future », explique David Veesler, virologue structurel à l’Université de Washington à Seattle, qui a publié les résultats de son équipe concernant la protéine virale. L’étude est disponible sur le serveur de préimpression biomédicale bioRxiv.

      Actuellement, d’autres groupes de recherche étudient la porte par laquelle le nouveau coronavirus pénètre dans les tissus humains : un récepteur situé sur les membranes cellulaires. Le récepteur cellulaire et la protéine virale offrent tous deux des cibles potentielles pour de futurs traitements, qui pourraient bloquer l’agent pathogène. Mais selon l’état d’avancement actuel des recherches, il est encore trop tôt pour en être certains.

      Le nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, semble se propager beaucoup plus facilement que celui qui a causé le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, SARS-CoV. En effet, SARS-CoV-2 a infecté plus de dix fois plus de personnes. Cela serait également dû au fait que le nouveau coronavirus se propage alors même que le porteur ne présente pas de symptômes, ce qui n’était pas le cas en 2003.
      Site d’activation de la furine : une caractéristique unique à SARS-CoV-2

      Pour infecter une cellule, les coronavirus utilisent une protéine « de spike » (ou “de pointe”), qui se lie à la membrane cellulaire par le biais d’un processus activé par des enzymes cellulaires spécifiques. Les analyses génomiques du nouveau coronavirus ont révélé que sa protéine de spike diffère de celles de parents proches, et suggèrent que la protéine possède un site spécifique qui est activé par une enzyme de la cellule hôte, appelée furine.

      Il s’agit d’une découverte importante, car la furine se trouve dans de nombreux tissus humains, y compris les poumons, le foie et l’intestin grêle, ce qui signifie que le virus a le potentiel d’attaquer plusieurs organes, explique Li Hua, biologiste des structures à l’Université des sciences et technologies de Huazhong à Wuhan (Chine), où l’épidémie a débuté.

      Article apparemment inspiré par cet autre article :

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220300528?via%3Dihub

      The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade

    • Allo, Père Ubu ? C’est pour un signalement ...

      La législation indique que les compagnies aériennes sont effectivement dans l’obligation de réaliser au moins 80% de leurs vols si elles ne veulent pas perdre leurs créneaux de décollage et d’atterrissage l’an prochain. Autrement appelée la règle des 80/20, cette contrainte débouche donc sur des trajets d’avions fantômes dans lequel il n’y a aucun voyageur ou presque. Autant dire que la consommation de carburant est à mille lieues d’être rentabilisée, sachant que l’avion reste le moyen de transport le plus polluant au monde même lorsqu’il est rempli de passagers.

      https://www.presse-citron.net/meme-sils-sont-vides-a-cause-du-coronavirus-les-avions-sont-obliges-d

    • Quand les « faucons » du Kremlin ont décidé de voler dans les plumes de ceux de Washington (et donc, quand la grosse cavalerie journalistique se fourvoie une fois de plus) :

      https://www.latribune.fr/opinions/blogs/commodities-influence/pourquoi-moscou-mene-la-guerre-du-prix-du-petrole-contre-riyad-et-washingt

      Pour la Russie, refuser de baisser la production mondiale de 1,5 million de barils/jour (1,5 % de l’offre mondiale), laisser filer la surproduction liée au coronavirus permet d’entraver la production américaine dont le coût de production est plus élevé que celui de Moscou. L’occasion est trop belle, c’est la réponse des faucons de Moscou aux faucons de Washington.

      L’ensemble donne la vision d’un pétrole désarticulé, à la dérive vers une guerre de parts de marché entre Moscou, Riyad et Washington. Elle sera bénéfique pour le consommateur qui voit le prix à la pompe s’effondrer. Mais elle sera rouge pour les obligations des entreprises pétrolières américaines.

      sauf que :

      Cette crise, bien plus que le #coronavirus lui-même, est à craindre pour les marchés. Elle aura deux impacts. Un petit, la hausse de l’or ; un grand, l’accélération des mouvements hostiles à la production d’hydrocarbures et favorables à l’électricité décarbonée, donc aux métaux.
      De là à faire un lien électoral entre moins de pétrole et plus de solaire et plus de nucléaire, il n’y a qu’un pas !

      #ressources (tension sur les) #hydrocarbures #terres_rares #nucléaire

      Mais voir aussi : https://seenthis.net/messages/829645

    • Rififi sur le « brut » : (Tiens ? Un titre Gabin-compatible) : Sur fond de #coronavirus, la guéguerre russo-saoudienne fait rage et l’on se prend à jouer à qui aura le plus gros « trépan ». Ami·es spéculateur·rices, c’est le moment de « trader » le #pétrole :

      (Et vous allez dire que je me répète, mais les prix à la pompe ne répercutent pas l’amplitude de la baisse. Mais dans quelles poches les plus-value disparaissent-elles ?)

      #bullshit_news

    • Humeur (mauvaise) :

      La secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher a laissé entendre que la chute du cours des Bourses mondiales pouvait être une aubaine pour les investisseurs. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir à droite comme à gauche.

      Ceci dit, pour un gars comme moi qui a passé sa vie à économiser sou après sou et qui continue à s’appauvrir de jour en jour, voir les places boursières « dévisser » sera toujours extrêmement jubilatoire.

      Après avoir mûrement réfléchi, je vous mets tout de même le lien car je trouve que la « joute oratoire » (ou plutôt « scribatoire ») entre Agnès Pannier-Runacher et ses détracteurs est un cas d’école dans le domaine du patriotisme « corporate » :

      http://www.leparisien.fr/societe/krach-boursier-c-est-le-moment-d-investir-en-bourse-declare-la-secretaire

    • La minute « populiste » (du Docteur Mélenchon) : un grand moment de « philosophie dans le foutoir » : Mélenchon, l’épidémie et la mort (ou quand culture rime avec déconfiture).

      https://melenchon.fr/2020/03/10/sous-le-masque-du-coronavirus

      Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

    • Patatras ! La privatisation d’ADP est suspendue en regard aux conditions défavorables du « Marché » liées à l’épidémie de coronavirus nous fait savoir le gouvernement par la voix de son inénarrable porte-parole Sibeth Ndiaye.
      (Je devrais bien avoir une bouteille de crémant dans un recoin de ma bicoque. Oui je sais, j’ai des joies simples).

    • Revenons un peu à la situation des « places boursières » pour commencer, crise surjouée par les médias et renforcée par quelques divergences dans la stratégie à adopter au sein de l’OPEP pour maintenir à un niveau « acceptable » les cours du baril de brut. Or il apparaîtrait que :
      a) le chahut sur les marchés des actions et les jeux de montagnes russes dans la cotation du #brent_crude_oil ne menaceraient pas plus que ça le « système ».
      b) ce qui surtout pourrait entraîner une crise dite « systémique », ce sont les défauts de paiement liés au #leverage (ou « effet de levier »), c’est à dire sur des créances accordées par des organismes douteux à des banques afin de faciliter pour ces dernières des investissements grassement rémunérés grâce à ces mêmes effets de levier.

      Et apparemment, de ce côté là, ça craint un maximum, d’autant plus que les banques et les institutions qui seraient censées les réguler n’ont pas « retiendu » les leçons de la crise dite des « subprimes » en 2007-2008. Explications techniques ici même :

      https://blog.mondediplo.net/coronakrach

      Vous avez dit « systémique » ?

      Une crise financière ne devient réellement sérieuse que lorsqu’elle gagne les marchés de taux, les marchés de la dette (qu’on appelle aussi, à tort mais de manière parlante, les marchés de gros du crédit (1)), où elle initie une vague de défauts en chaîne qui remonte immanquablement aux banques — puisqu’elles sont les principales créancières. Là, on peut commencer à paniquer.

      Où l’on en revient fatalement à reparler du financement des #fonds_de_pension :

      Là-dessus, l’aberration des taux zéro (ou négatifs), ajoute au charme général de la situation : car les taux zéros sont la condition du soutien à bout de bras des marchés financiers… mais ne laissent, du coup, aux investisseurs que des rendements misérables — or on veut être soutenu et faire son beurre : on est fond de pension, on doit servir des retraites capitalisées, et tout ce qu’on trouve autour, c’est du 1 %, comment on fait ? Eh bien on fait comme d’habitude : l’acrobate. Ici l’acrobatie consiste d’une part à aller chercher les titres risqués (ceux qui offrent les plus hauts rendements), et d’autre part à pratiquer plus intensivement la leviérisation, équivalent des stéroïdes pour la rentabilité financière (voir l’encadré en fin de texte).

      Avec le spectre de la mondialisation qui fait rien qu’à rôder autour de « l’économie réelle » en provoquant des "crises de « liquidité » qui, elles feront rien qu’à se propager :

      Il est vrai que, question suite des événements, le gosse se présente par le siège. Car les tensions de liquidités vont apparaître dans tous les coins : pas seulement les agents exposés de la finance, mais aussi (surtout ?) ceux de l’économie réelle, et à tous ses étages. Celui de l’activité de proximité évidemment, commerces, PME, mais aussi l’étage « haut » de l’échange international. Où la mondialisation, en quatre décennies, a consisté en un immense processus de restructuration de la division internationale du travail, avec redistribution géographique des spécialisations et des activités, et repolarisations régionales — ainsi de la Chine, devenue sous-traitant industriel mondial. Mais précisément : si le sous-traitant est en carafe ? Les donneurs d’ordre restent avec leurs ordres sur les bras — des dépenses engagées mais rien à vendre à la fin. Par le jeu des répercussions de proche en proche, le potentiel de désorganisation de l’activité mondiale est considérable.

      Tout cela resterait lié au timing hasardeux concernant la durée de l’épidémie :

      Si l’épidémie a le bon goût de ne pas trop durer et de serrer un peu dans le temps son échelonnement géographique, ça peut passer sans trop de casse.
      Mais ça peut aussi ne pas. Car si le choc en lui-même est théoriquement absorbable, il survient sur une structure financière globale très dégradée et déjà structurellement instable. Nul ne connaît la carte des engagements des banques, et nul ne peut exclure qu’il ne s’en trouve certaines en des points du treillis où viennent se cumuler des défauts de toutes sortes (spéculateurs leviérisés dans les marchés spéculatifs, agents de l’économie réelle) qui les mettront bientôt en situation d’illiquidité.

      Scénario apocalyptique probable (selon l’auteur) :

      Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.

      Avec comme précurseur la santé publique et son maillon faible, l’hôpital :

      La désorganisation est totale, la rationalité néomanagériale à son sommet d’irrationalité, tout a été méthodiquement détruit. Comme l’explique une tribune récemment parue, le bed management dont s’enorgueillissait Agnès Buzyn il y a peu encore, qui soumet l’organisation au seul critère des flux tendus et du zéro-lit-libre — comme une entreprise lean recherche le zéro-stock, puisqu’il est de soi que gérer des flux de malades (les malades sont des particules de flux) ou de pièces détachées, c’est idem —, le bed management, donc, fait connaître toutes ses vertus : lean mais incapable de reprendre le moindre choc de charge.

      mais aussi les secteurs de la recherche et de l’éducation :

      Conclusion : c’est la secousse finale :

      C’est l’état de démolition générale qui a installé depuis longtemps les conditions du krach général. On attendait juste la secousse, la voilà. Sans doute, comme à son habitude, la finance se distinguera-t-elle dans l’ampleur des destructions. Mais cette fois elle pourrait ne pas tomber seule, et l’ensemble fera alors un joli spectacle. Entre le scandale des candidats à la réa recalés faute de respirateur, et celui d’un nouveau sauvetage des banques à douze ans d’intervalle, la population ne manquera pas d’occasions de méditer sur les bienfaits de quatre décennies néolibérales. Et sur ses bienfaiteurs aussi.

      Du « Grand » Lordon où quand le « Maître » revient à son cœur de métier, à savoir la « phynance » ... sauf que la pompe est en maintenance et qu’on manque de pièces détachées.

      Mais en attendant, le « Maître » en profite sournoisement pour nous vendre du rêve :

      Ici on pense immanquablement à La guerre des mondes où de terribles puissances extraterrestres mettent l’humanité et la planète à sac, résistent aux armes les plus sophistiquées, mais sont vaincues sans crier gare par d’infimes créatures : microbes et virus précisément. Se peut-il que le coronavirus, son pouvoir accusateur, son potentiel de scandale, soit l’agent inattendu de la chute du monstre ? Coronakrach, le krach couronné, le roi des krachs, pourrait-il être d’une généralité qui étende son pouvoir de destruction jusqu’à emporter les destructeurs ?

      (Game over ...)

    • Merci @sinehebdo pour l’ambiance musicale. Entre la lugubre et très mélodramatique scansion de Alvi Ananta et le très groovy « My Corona », mon cœur n’a pas balancé très longtemps ... Ay ! Corona !

      Tiens sur le vif :
      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

    • Alors que Madame était bien calée devant le 20 h, je l’entends s’exclamer :
      -- Hein ? Il vont fermer les écoles à partir de lundi !!!
      (Moi) : Stay calm, sweetie ...

      Mais malgré cela je ne pus m’empêcher de repenser à ce truc que j’avais lu vite fait dans l’après-midi :

      Séquence « fact-checking » :

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/12/coronavirus-la-courbe-des-cas-en-france-suit-elle-vraiment-celle-de-l-ita

      Bon, je n’en ai pas encore parlé à Madame. Je devrais ? ...

    • @antonin1 Ah ! Ouiii ! c’est très sautillant !

      https://www.youtube.com/watch?v=p5BDUVljWEc

      (Par contre, le petit bandeau du gouvernement français qui s’affiche juste dessous, ça gâche un peu ; je devrais p’têt « délocaliser » mon adresse IP).

      lagu yang lagi viral.
      sebenarnya lagu itu adalah karya seni.
      seni bagi yang suka musik.
      ya silahkan dinikmati.
      karena seni itu kreasi yang istimewa.

      Sont-elles/ils toujours d’humeur aussi primesautière là-bas ?

    • Merci pour le dangdut, @sombre ! (J’avais cru que la trad était ton copier-coller.)
      #medsos
      J’ai lu je sais plus où que Facebook n’avait jamais pris des mesures sérieuses contre des problèmes que pose sa plateforme au bien commun sauf dans ce cas avec le coronavirus. Les autres GAFA aussi. Chaque recherche Google, merde sur YouTube ou sur FB est encadrée par la publi d’infos d’intérêt public sur la maladie.

    • @antonin1 : rapport à la traduction, comme j’ai un vieux cerveau lent, j’avais oublié que un texte en langue étrangère encadré dans une citation était automatiquement redirigé vers un outil de traduction automatique (GoogleTrad en l’occurence). Donc j’ai édité le post et effacé mon copier-coller (issu de GoogleTrad justement) pour ne pas surcharger.

    • https://www.pri.org/stories/2020-03-06/die-bacteria-die-mexican-nurses-croon-hand-washing-psa-video

      Three nurses in Mexico’s southern state of Oaxaca have unintentionally become heroes in the global fight against the coronavirus, thanks to a video they made on the correct way to wash one’s hands.

      Pas trouvé les paroles de la chanson mais quelques eporession utiles si vous avez (encore) la possibilité de voyager dans des pays hispanophones :

      El cocinero tiene el terrible hábito de olvidar lavarse las manos.

      Tal vez el doctor quiera lavarse las manos.

      La gente encuentra estas situaciones moralmente repugnante si se les ha recordado que se laven las manos.

      Le he dicho que primero se lave las manos.

      Sí, apuesto a que nuestro asesino trató de lavarse las manos.

      Todo el mundo a lavarse las manos.

      Nadie puede lavarse las manos ante semejante tragedia.

      Una medida higiénica que me parece particularmente importante es lavarse las manos.

      A algunos participantes incluso les hicimos rellenar cuestionarios al lado de un letrero que les recordaba que debían lavarse las manos.

      El UNICEF compró y distribuyó 44.000 juegos de baldes y jabón para que la gente pudiera lavarse las manos.

      ¡Que todo el mundo se lave las manos!

      Salió del letrinas sin lavarse las manos.

      Actualmente tanto la escuela como la comunidad tienen un suministro suficiente de agua para beber, lavarse las manos, cocinar y limpiar.

      Lávese siempre las manos antes de manipular alimentos.

      El lavabo tiene reservas de jabón y toallas limpias.

      Y lo más importante, antes y después debes usar el líquido desinfectante.

      Si el personal no se lava las manos, es fácil que se propague una infección.

      Solamente lavarse las manos puede reducir hasta en un 40% las enfermedades diarreicas mortales.

      etc.

    • Suite du message posté par moi-même et pour corroborer ce que disait @sinehebdo ci-avant :
      https://seenthis.net/messages/828630#message829733
      https://seenthis.net/messages/828630#message830337

      https://www.pri.org/stories/2020-03-12/ghost-flights-dwindle-coronavirus-massive-catastrophe-airlines

      ‘Ghost’ flights dwindle, but coronavirus a ‘massive catastrophe’ for airlines

      As the coronavirus pandemic sharply curbs travel, the aviation industry is facing the “worst crisis” since 9/11.
      (The World March 12, 2020 · 5:45 PM EDT)

    • Point sur la situation : devant l’avalanche de conneries suscitées par la brutalité macronienne, ne pas céder à la panique et penser à prioriser quelques protocoles de base.
      En premier lieu :
      – téléphoner à ma descendance pour prendre de leur nouvelles et leur demander comment elles/ ils vont s’organiser avec leur propre descendance.

      En deuxième intention :
      – faire une grille de loto avec les numéros suivants :

      3 - 15 - 22 - 9 - 4 -19

      (Pour le complémentaire, j’hésite encore. Une idée, « les gens » ?)

    • Complément d’info sur la chanson réalisée par des soignantes du HRAE d’Oaxaca :

      https://www.radioformula.com.mx/vida-y-estilo/20200228/enfermeras-del-imss-bailan-cumbia-del-lavado-de-manos-coronavirus-v

      Si los mexicanos poseen una peculiar característica es su humor y la forma en la que se anteponen a la adversidad; así este gran baile de un grupo de enfermeras.

      Se trata de la cumbia del lavado de manos con la que buscan crear conciencia entre la sociedad para prevenir contagios y enfermedades.

      ¿Pero, alguien tiene la letra de esa canción?

    • pour @sombre

      ¡Ey!

      Ahora les voy á enseñar
      cuando lavarse las manos
      todo cinco momentos
      podras una vida salvar

      ¡Ey!

      Antes de tocar al paciente
      en una tarea séptica
      o tener contacto (?)
      con fluido corporal

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      ¡Ey!

      Despues de tocar al paciente
      Y (… ?) el torno
      aun con el uso de guantes
      así haras (?) calidad

      ¡Ey!

      En cuarenta, sesenta secundos
      debes las manos lavar
      ese el tiempo correcto
      y así una infección evitaras

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      Ahora tus manos estan seguras

    • à Cajamarca, Pérou :
      (il me manque 2, 3 trucs…)

      ay corona, coronita
      ya llegaste á mi Perú
      ¿que sera de mi, mi vida?
      seguro, lo llevas tú

      empezaste en la China
      luego llegaste al Japon
      regresaste por España
      hoy estas en mi Perú

      ahora que ha llegado
      quiero que me escuches tú
      llevate á los forasteros
      deja libre á mi Perú

      escuchen al Presidente
      confien en el salúd
      mañana sacas tu cita
      y al año te atiendes tú

      mejor lavarte las manos
      eso es la mejor opción
      porque el coronavirus
      después te lleva al pensión (?)

    • ¡Mil gracias @simplicissimus !

      J’ai craint un moment que la « parodia » péruvienne comporte quelque relent de machisme sur fond de vocabulaire graveleux mais apparemment, non. Cependant, on notera tout de même un ton nationaliste qui, hélas, ne doit pas nous surprendre plus que ça : la « bestiole » fera des ravages bien au-delà des corps physiologiques, je le crains. Les « murs », de quelque nature soient-ils, seront les seuls « œuvres » humaines qui ne s’effondreront pas.

    • #complot (théories du)

      Alors, voilà : ça manquait sur ce fil de discussion qui est l’occasion, pour moi, je le rappelle, de prétendre au titre de "fil de discussion le plus trash" sur Seenthis (Puissiez-vous un jour me le pardonner). Je sais pas vous, ou alors c’est que je fréquente pas les "bons" endroits, mais je trouve que ça manque de frissons et que le gros chaudron à merdasse a du mal à monter en température rapport à la cagade qui ne va pas manquer d’advenir. Serions-nous enfin devenus raisonnables ? Enfin quand je dis « nous », j’exfiltre bien sûr le « nous « des « sachants » du conglomérat de tous les « les autres » car l’enfer, tout ça, enfin vous voyez …

      Donc on trouve bien deux trois trucs sur le sujet ici :
      https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200312_01455832/ces-theories-du-complot-qui-accompagnent-le-coronavirus

      ou là : https://www.rts.ch/play/radio/medialogues/audio/coronavirus-des-theories-du-complot-aux-enjeux-politiques?id=11041922
      avec en toile de fond les vilains autocrates chinois qui n’auraient pas encore vraiment remisé au musée des erreurs leurs tenues crasseuses de gardes rouges rageux ainsi que leurs vilaines manières de dictateurs du prolétariat et qui feraient rien qu’à surveiller et terroriser leurs populations, populations qui ne demandent au demeurant qu’à vivre une vie paisible et inondée de marchandises qui leur rendront la vie plus facile matériellement j’entends, car pour le reste, il leur faudra en passer par des stages de développement personnel (payants) ou faire des tas « d’activités » enrichissantes sur le plan personnel (toujours, hein, faut pas exagérer non plus) pour s’auto-débriefer un peu le beignet. Un peu comme « chez nous » quoi, en fait.

      Le petit dernier de ces récits dont le seul but est de flatter notre fibre démocratique et euratlantiste un peu technolâtre étant celui que nous a livré le Huff’ Post :

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/officiel-chine-coronavirus-wuhan-etats-unis_fr_5e6b2c73c5b6dda30fc681

      où ce serait soit-disant la CIA ou l’armée américaine, on s’y perd à la longue, qui « aurait apporté le virus à Wuhan ». En témoignerait « une vidéo du directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) déclarant devant le Congrès que certains Américains que l’on croyait morts de la grippe saisonnière avaient été trouvés porteurs après leur décès du nouveau coronavirus ». Plus loin dans l’article, on voit se pointer une « délégation américaine aux Jeux mondiaux militaires, une compétition omnisports disputée en octobre à Wuhan, et qui aurait pu apporter le virus en Chine ». Et comme le secrétaire d’état américain Mike Pompeo avait direct appelé la bestiole le « virus de Wuhan » et bien figurez-vous que Zhao Lijian, porte parole du ministère chinois des affaires étrangères, il l’a eu grave mauvaise. Et pour passer ses nerfs, ou pour complaire à sa hiérarchie ou même les deux à la fois, il a inventé de toute pièce cette pauvre histoire à faire dormir debout le yéti de Tintin au Tibet « himself ».
      Mais patience. La Chine n’est jamais à court de théories du complot. Enfin quand je dis « la Chine », je devrais plutôt dire ceux qui glosent sur la Chine ou mieux : ceux qui mettent en scène des Chinois, en l’occurrence un haut responsable des services secrets chinois (carrément) tout nimbé qu’il est de l’aura des martyrs et qui n’a rien d’autre à foutre que de sacrifier sa vie, non sans compromettre l’intégrité physique de sa propre famille, pour qu’enfin éclate la vérité sur cette vilaine affaire même si il doit passer à « l’ennemi » qui l’accueillera, on s’en doute, magnanimement dans un quelconque paradis démocratique ou fiscal ou les deux à la fois si toutefois le gonze arrive à s’extirper de la béchamel verdâtre où il s’est mis tout seul comme un gros benêt en se prenant pour Batman vs le Joker, car n’est pas lanceur d’alerte qui veut surtout au pays de la révolution prolétarienne en mode dictature, hein ? . Hé oui, on a tous besoin de martyrs et de protocoles sacrificiels pour croire en un monde meilleur, ici bas ou dans l’au-delà. Et là on tient une vraie pointure. Le récit que je vais vous livrer, je l’ai chopé sur une page Fesse-Bouc. Oui, encore eux .. Faut dire que leurs softwares de compète sont taillés pour les courses en haute-mer sur les cyber-océans déchaînés et que, de plus, leurs concepteurs ont bravé bien des tempêtes pour continuer à nous faire la nique en surfant et rebondissant insolemment sur les vagues du scandale, tout ça au nez et à la barbe des législateurs européens qui n’ont toujours pas compris qu’il se la jouaient petit bras par rapport à de tels vaisseaux de guerre, armes de destruction massive de l’esprit critique voire de l’esprit tout court, survitaminées aux algorithmes de la mort qui tue et dont les concepteurs ont été depuis leur plus tendre jeunesse biberonnés aux capitaux d’origines douteuses.

      Donc, voici la chose : un récit aux procédés narratifs que n’aurait pas renié Howard Philip Lovecraft (himself), récit pour lequel l’auteur ou les auteurs ont dû réellement se faire plèz’ pour nous concocter un tel délire. Je sais pas trop à quoi ils carburaient pour nous échafauder un tel scénario d’épouvante mais ça devait être de la bonne et j’espère pour eux qu’ils n’ont pas laissé une trop grosse ardoise auprès de leurs fournisseurs.

      Ceci dit, vous seriez mal avisé·es de croire que je roule pour les mandarins de la dictature du prolétariat : non, non, ce sont les mêmes pourritures que « chez nous ». Il n’y a que la coupe du costume qui change. Par contre quand je lis ou j’entends tous ces éditocrates et autres médiacrates débiner « les Chinois », je me dis qu’ils feraient bien de se la mettre en veilleuse : sans les prolétaires chinois qui font rien qu’à se laisser exploiter parce qu’ils ont juste envie de faire comme « chez nous », toutes ces petites crapules qui ont la menteuse si bien pendue, et ben, y vont bientôt pleurer leur mère quand y pourront plus se payer le dernier aille-faune vu que, dans quelques semaines, et bien y en aura plus dans les magasins. Et ce sera bien fait pour leurs sales petites gueules de raie (publique). Bon assez causé et bonne lecture ! Ah oui, j’oubliais, c’est en anglais. So sorry si je fais encore tricoter les algorithmes des cyber-vaisseaux de guerre sus-mentionnés et qui naviguent de surcroît sous de multiples pavillons pour faire croire à la concurrence libre et non-faussée du monde merveilleux de l’Indépassable Marché. Mais bon, y aurait pas fallu le laisser faire, le Marché ...

    • JUST IN: SECRET BEHIND THE CORONAVIRUS LEAKED.
      “”"""""’’’"’""’’’’"""""’’""
      I am a senior Chinese military intelligence officer and I know the truth about the coronavirus outbreak. It is far worse than the media are telling you.
      I am a Chinese citizen in Wuhan who occupies — or perhaps occupied — a high-ranking position in military intelligence. I am also a member of the Chinese Communist Party. As a senior official near the top of the Party, I have access to a great deal of classified information and I have been involved in many top secret government projects. I have a doctorate from a leading university in a western country, which is why I am able to write my account in English.

      t will not surprise you to hear that if my identity were to be revealed, my life would be in grave danger, as would those of my wife and son. I ask you to respect the fact that I have stripped out of this account all facts that would make it easy to identify me.
      By now you will be familiar with the recent outbreak of 2019-nCoV, also known as NCP, or simply “coronavirus”. You will have heard that it originated in Wuhan, an industrial city in China, and that it came from an animal — most likely a bat or a pangolin — that was sold in a wild animal market. You will have been told that it is an influenza-like illness that can in severe cases cause pneumonia, respiratory failure and death. Finally, you may have heard that although the disease is highly infectious, it is dangerous only to the elderly or to those who have a compromised immune system. The official lethality rate is approximately 2% or so.
      All of that is a bunch of lies concocted by the Chinese state with the tacit support of the U.S. deep state and its friends in the European Union, Russia and Australia, and spread by the docile media in all of those countries.
      Let me start by telling you that the world does not operate the way you think it does. Although countries like the US and China vie for global dominance, that competition is restricted to certain limited areas. In most ways, the two countries are more interested in cooperation so that they can stop other competing countries from gaining more power. They also have a shared interest in keeping real power out of the hands of their “ordinary” citizens. To this end, they have many different mechanisms by which they control the overwhelming majority of their media outlets. The Americans in particular have perfected the art of creating made-up “divisions” between their two main parties which are designed to hide the fact that both serve the same masters.
      These same nations also posses technology that is far more advanced than you can imagine and which is kept carefully hidden from public view. This includes advanced artificial intelligence capable of undermining and deciding any election in the world; biological and chemical agents that can manipulate and control the thinking patterns and behaviours of citizens to terrifying degrees; highly sophisticated manipulation techniques using hypnotic practices entirely unknown to the public; and other things that I will not go into now. My point is that the great nations do not compete so much as work together. Their principal goal is to shield the true workings of the world from the “uninitiated” public.
      Just to give you one example, there aren’t actually any nuclear weapons anywhere in the world. The U.S. and the Soviet Union scrapped them all in the 1970s, as did their client states. Everyone realised that those weapons could not be used without destroying the whole world, so there was no need for them; but by pretending that they still had them, the big players were able to keep the non-nuclear powers in line.
      Let me return to the virus.
      Last year, large-scale anti-government protests erupted in Hong Kong. The Standing Committee of the Chinese Communist Party considered these to be a grave threat to the integrity and stability of the motherland. The U.S. government and the EU both knew that the Chinese were secretly working on a biological agent that was supposed to make the protesters docile and obedient. Without going into detail, I worked on that project. We tried to develop a sort of spray that could be dispersed from helicopters or drones and that would lead to mental retardation and behavioural change.
      Naturally, as Hong Kong is one of the most open and international cities in the world, the Party decided that it was too risky to release the agent in Hong Kong without first testing it. For this, it needed a great number of human guinea pigs. Two groups were identified for this.
      First, we rounded up a large number of so-called “islamic radicals” in Xinjiang Province and took them to what we called “training camps”. We had already been using these camps for human experimentation for several years, but the Hong Kong protests meant that we redoubled our efforts. We exposed the inmates to various “alpha” experimental agents. As these were odourless and invisible, the subjects were not aware that they were taking part in medical trials. The resulting high rates of cancer, premature dementia, suicidal depression and death by organ failure could easily be suppressed, as the camps are located in very remote parts of our motherland.
      Once the initial experiments had yielded a “beta” agent, it was transported to Hubei Province, where it was deployed in a special military testing facility outside the city of Wuhan. This was not even a particularly well-kept secret: the existence of this facility has been reported in international news. Even the fact that it is located close to the wild animal market is a known fact.
      By then our President had already introduced a “social credit” system that allowed us to identify disloyal, counter-revolutionary and bourgeois elements in our society. Using the social credit scores — which are taken from online activity, electronic shopping behaviour and reports from informers in civil society — we selected some of the worst offenders. These included human rights lawyers and activists, Christians, homosexuals, artists, intellectuals, people who speak foreign languages, and other undesirables.
      Once these troublemakers had been collected and placed in the testing facility, we exposed them to the Agent, which is biochemical in nature and spread in an invisible aerosol, akin to certain viruses. Initial results were encouraging, as we saw significant cognitive decline and reduction in higher mental processing facilities. Essentially, our undesirables were becoming mildly mentally disabled, which is precisely the effect we wanted to produce in order to pacify the restive population of Hong Kong.
      Unfortunately, it quickly became apparent that the Agent also had other effects. About one week after the retardation set in, our subjects developed major anxiety and panic attacks. Eventually they developed symptoms akin to those of paranoid schizophrenics. At that point, their bodies rapidly deteriorated. They developed massive internal bleeding; the walls of their arteries dissolved; they bled out of their eyes and orifices, and their tissue disintegrated.
      To put it in a more direct Western manner, they started to melt.
      Death usually occurred through multiple organ failure. This was preceded by at least five days of severe agony which could not be alleviated by painkillers. It was at this time that I first violated our protocol: one subject, an elderly lady who had published defamatory cartoons of our President, begged me for death with such insistence that I took pity and shot her. I was reprimanded, but fortunately the complaint was dropped when I agreed to reimburse the cost of the bullet. I swore to myself never again to show such unnecessary emotion.
      We decided that our Agent was unusable. It was far too destructive for our purposes. We wanted the population of Hong Kong to submit to us; we did not want to exterminate it.
      Naturally, our American friends had by then taken an interest in our work and asked us for a sample for their own research and testing purposes. They hinted that they wished to use it to resolve certain difficulties in Venezuela. Normally we would have agreed, as we maintain friendly relations with the CIA, but given the extremely toxic nature of the Agent, we declined.
      This, as it turned out, was a grave mistake. The CIA was convinced that we had developed something very powerful and wanted to keep it to ourselves. They offered a great deal of money to one of our researchers. Foolishly, he agreed to sell them a specimen. We found out just in time for the handover and tried to stop it from happening. In the ensuing shoot-out — don’t bother to look for it in the news, it was never reported anywhere — several dozen people were killed.
      More importantly, however, the Agent escaped.
      The shoot-out took place at the wild animal market which has been reported as the location of the “animal to human” transmission that started the outbreak. But of course there was no such transmission; it was just the location where the CIA was supposed to receive the sealed vial containing the Agent. The vial shattered when it was dropped by the traitor who had agreed to sell it to the Americans.
      By now I understand you will be sceptical. If I really am who I say I am, why would I be sharing this information on the internet? Let me assure you that I am no friend of the Western system of governance. I love my motherland and I am loyal to the Communist Party. It has lifted hundreds of millions of my compatriots out of squalor and poverty. However, I am also a human being and I have a conscience.
      Most importantly, I have a wife and a son.
      Once we realised that the Agent had escaped and would start to spread, we swiftly put all of Wuhan into lockdown. I was one of those tasked to manage the fallout of the contamination. Of course we could not keep such a huge undertaking secret, so we decided to order our state media to report that a “coronavirus” had broken out in Wuhan.
      In reality, of course, there is no “coronavirus”. It was all made up.
      It was one of my colleagues who came up with the genius idea of pretending that people with the common flu suffered from the coronavirus. This allowed us to hide the true nature of the disease. Let me explain.
      It is currently flu season in China. When we realised that we could no longer control the spread of the Agent, we sent our men to all the hospitals and instructed all doctors to diagnose every case of the common flu as “coronavirus”. We came up with a new name — 2019-nCoV — and handed out “factsheets” that described a made-up illness.
      The result of this decision was that tens of thousands of individuals who were simply suffering from a cold or flu were now diagnosed as having a mysterious coronavirus that, although infectious, was not often lethal. While this frightened the public, it allowed us to push the narrative that the disease was not that deadly; it also gave us time to prepare for the catastrophe that was sure to come by imposing a lockdown on Wuhan and other cities in Hubei Province.
      You have not heard this in the news — and given the size of Wuhan, with its population of 11 million, it is not known even to many of the residents — but within days thousands upon thousands were infected and before long they suffered the agonising deaths that I have already described. Within a week, there were so many corpses that we did not know what to do with them, so we ordered the surviving social credit prisoners to drive the bodies into the countryside and bury them in mass graves. But it was very difficult to keep this activity secret, and we could not even keep up as there were so many corpses. We planted a story that five million residents had “fled” Wuhan. In reality, of course, many of those people had died from the Agent.
      I was working around the clock helping to orchestrate this cover-up. When I think back to my actions now, I feel great shame. At the time I still believed that I was fighting for my motherland and that the rule of the Party was right and just. But deep down, I had already begun to have doubts.
      My faith in the Party was shaken even more deeply when I learnt what had happened to Dr Li Wenliang. He was one of the few doctors who refused falsely to diagnose flu patients with the “coronavirus”. As a punishment, he was sent to help transport dead bodies to mass graves. The expectation was that he would be infected with the Agent and die an agonising death, but to our great surprise, he did not contract the illness.
      You have of course read that he died of “coronavirus”. You have been misinformed. A sergeant of the People’s Armed Police injected him with a mixture of heroin and mercury that caused his lungs to deflate.
      When I found out about this I became unsure whether or not I was doing the right thing. While I believe that it is appropriate for a government to rule with a severe hand, I do not think that it was right to kill Dr Li. He was a compassionate and kind man and he cared about his patients; how can our motherland not benefit from having such a doctor?
      I shared my concerns with my wife, but she convinced me that I should not say anything to my superiors. She said that it was too dangerous; that they valued loyalty above everything else; and that I would only find trouble if I admitted to my doubts about their practices. She also pointed out that we benefited from priority medical treatment. As senior officials, we received regular supplies of the highly-sophisticated hazmat masks that are the only known technology that can prevent infection. She implored me to think of our son, who is still small. If I spoke out and were caught, our lives would be at risk.
      Around the same time, it became clear that the Agent was entirely beyond our control. It was spreading like wildfire throughout Hubei Province and beyond, infecting tens of millions and causing them all to die.
      I understand that what I just said is difficult to believe, because you have been told that there have been only about 50,000 infections, and far fewer deaths. But these are the influenza infections that have been falsely passed off as the non-existent “coronavirus”. The Agent is far, far more contagious than that, and its fatality rate, unlike the “coronavirus”, is not 2%.
      No, its fatality rate is 100%. Nobody recovers from it. Everybody who contracts it dies.
      And a lot of people are contracting it.
      Hubei Province lies in ruins. The various travel restrictions and lockdowns that have been imposed were not created to stop the spread of the Agent — none of them can stop it, not embargoes, not face masks or hand sanitiser — but to stop the survivors from seeing the catastrophe with their own eyes.
      I am part of the greatest cover-up in human history: the hiding of the deaths of tens of millions. Very soon, Hubei Province will be no more than a giant mortuary, and the truth will come out.
      For me, the turning point came when the Party told yet another lie, and that lie was too dreadful even for me to accept. You may have heard that China built a new hospital, called Huoshenshan Hospital, in Wuhan, in order to provide additional quarantine and isolation facilities for infected patients. You may have heard that they built it in only ten days.
      That too is a lie.
      Sure, they did build something in six days. But it was not a hospital. The true nature of the building was top secret. Initially, I was naive enough to believe that the Party was demonstrating its compassion and care for the people. But then my superiors sent me to Huoshenshan. I was shown around the installation by a military police officer called Corporal Meng (this is not his real name). It was there that I saw the truth.
      As I have mentioned, the only way to protect oneself from the Agent is by wearing a special protective mask that is entirely unlike those available commercially. Even medical professionals do not have access to it. It is available only to biomedical warfare researchers and it contains extremely advanced technology.
      These masks need to be kept at a particular temperature to offer full protection, and lose their effectiveness very quickly. As I have also already said, one of the benefits of my position was that both my family and I had access to regular supplies, which is why were safe when compared to civilians, doctors and even lower-level government officials, all of whom wore utterly ineffective surgical masks in the misguided belief that they would protect them.
      And so, wearing this special equipment, I went to Huoshenshan with Corporal Meng.
      Whatever you want to call that place, it is not a hospital. Sure, the entrance looks like a hospital and in the ward at the front of the complex, there are what appear to be normal medical beds. There, thousands of infected patients lie, all of them in the early stages of the disease. I walked along those long, white corridors next to Corporal Meng, his angular face dispassionate in his military fatigues, and saw hundreds upon hundreds of identical hospital beds on which squirmed the terrified and diseased inhabitants of Wuhan. Their cries and pleas haunt me in the long nights in which I now am unable to sleep.
      But this was merely the beginning. Eventually the Corporal took me to the rear of this front section. There, locked metal gates led to what he called the “middle section”. The patients in the front are unaware of its existence. It is there that the more advanced cases are kept, in what most closely resembles a mental asylum.
      Immediately upon entering this part of Huoshenshan I was struck by the dim lighting and stench of vomit and human waste. Here the unfortunates roamed freely, their minds gradually disintegrating in endless panic attacks and psychotic episodes. Here too there were no more doctors, merely gorilla-faced men in black uniforms who belonged to some secret branch of the military police I had never heard of.
      They appeared to have been selected for their cruelty, for they beat and degraded the patients in the most sadistic manner. Many of the inmates had regressed to childlike states and lay on the floor weeping like infants and begging for compassion that they did not receive. There was cruel pleasure in the eyes of these thugs as they brutalised the unfortunates. They beat them with batons, sprayed pepper spray into their eyes and kicked them with their steel-capped boots. As I was from military intelligence, the guards did not even attempt to hide their activities. They even invited me to join; in every way, they treated me as one of them.
      Yes, one of them. I stood in the grey staff bathroom of Huoshenshan and looked into a cheap mirror and asked myself — is this really what you are? Are you really like them?
      But the violence was not merely an expression of sadism, for the poor inmates were not there to be cared for.
      They were there to work.
      There was one more set of doors, and beyond them lay what the Corporal called the “Core”. And it was there that I saw it — piles and piles of dead bodies, stacked on top of one another all the way to the ceiling. There were men, women and children, elderlies and toddlers, rich and poor, beautiful and misshapen, proud and humble.
      They were all of them dead. Our Agent made no distinction between any of them.
      I gasped when the Corporal led me to the Core. I cannot count how many there were, but it was many, many thousands. And in the midst of the piles of corpses was a kind of path, and I heard a roaring sound in the distance. The miserable patients from the middle section picked up the dead and carried and dragged them away into the dark, even as the guards beat them with truncheons.
      It took me a little while before I grasped what was happening. I simply could not believe what lay at the end of that path in the Core.
      It was an enormous furnace, with great fires roaring within.
      One by one, their minds destroyed and their bodies twisted, the dying men and women carried the corpses to the furnace and cast them inside in a doomed attempt to hide the dreadful truth. I saw several of them collapse from exhaustion only for their lifeless bodies to be added to the mountains of corpses on both sides. In a seemingly endless line they went, their emaciated bodies clad in grey overalls, their backs bent under the weight of their dreadful cargo. Many howled and groaned in terror and their voices joined in a sorrowful cacophony that lingered over the roar of the fires.
      In deep shock, I stared at the boundless horror before me. Beside me stood Corporal Meng, his freshly-shaved face as emotionless as before. When I turned to face him, he looked at me. His mouth smiled, but his eyes did not.
      “We use the energy to operate Huoshenshan,” he said. “We save the state considerable resources in this way. And look,” — he waved at the gallery of the dead — “there are so many of them here. You could almost describe it as renewable energy.” He laughed and waved his hand in a strangely camp gesture.
      I stood speechless and stared at the infernal scenes before me. Men in black uniforms screamed like daemons at the wretches who were disposing of the corpses for them. They stripped the dead of anything that had value — jewellery, cash, expensive clothing — and tossed these items onto an enormous pile next to the furnace. When I asked the Corporal what would be done with the items, they said that they would be used to pay for the “healthcare expenses” incurred by the patients’ stay in Huoshenshan.
      I vomited in the toilet. When I flushed and came out of the stall, Corporal Meng stood by the door and looked at me. His face was as blank as before, but in his eyes I thought I registered a very faint trace of contempt. You are ten years my senior, the look said, but you are soft.
      I thanked him for his service and went home.
      When I arrived, I saw that I had received hundreds of updates on the encrypted device the Party uses to communicate to insiders. The news were unimaginably grim. The State Legal and Economic Commission had allocated funds for the construction of dozens of facilities like Huoshenshan all throughout China. The Agent had spread not only to every single province of the motherland, but to most other nations in the world. Fortunately, we had agreements in place with other governments — they agreed to pretend that the infections were due to a coronavirus. They were just as worried as we were that a panic might break out in their countries. The Americans in particular were terrified that the S&P 500 might decline. This, they said, would be unacceptable in an election year, so we could count on their full support.
      Of course the World Health Organisation also helped us. For a long time, the only issue with the WHO has been that we have been locked in a contest with the Americans about who bribes them more. They released all sorts of sophisticated misinformation about having decoded the DNA of the so-called coronavirus. All this has allowed us to stave off a global panic.
      For now.
      Yet the situation was worsening with astonishing speed. I am reluctant to reveal too much on this point, as it would make it too easy for my enemies to identify me, but we quickly began to implement measures to protect our most senior leaders. If you look at the world news, you will see that Xi Jinping, our President, disappeared for approximately one week after the outbreak, before being seen again with the leader of Cambodia.
      You should know that the person who met the Cambodian leader was not President Xi. It was a body double who had, for many years, been trained to look and sound just like our President. President Xi is of course not careless enough to risk his own death. He is safely ensconced in a secret bunker underneath Zhongnanhai, the headquarters of the Party in Beijing.
      Nor was he the only leader who is in hiding. In fact, I can assure you that over half of all senior Party members are currently being imitated by trained actors who are following instructions given to them via special implants. Do you really think that our Prime Minister would risk his life by going to Wuhan?
      All of this means that our government has become utterly paralysed and the functions of the state have been taken over by the military.
      It became clear to me that our efforts were pointless. Yes, the lockdowns, travel bans and targeted assassinations of rebellious journalists allowed us to hide the true situation in Wuhan; but I knew that this would not last. Once the mass deaths begin in the rest of the world — in our estimation, this should happen within the next week or so — everyone will know the truth. It will become clear that we cannot protect ourselves from the Agent. Surgical masks, hand sanitiser, gloves — nothing can stop it. Nothing except the special hazmat masks, but those cannot be produced in anything like sufficient quantities. You, an ordinary person, will never even receive one, let alone a sufficient number to see you through the coming holocaust.
      For those of you reading this, therefore, all I can suggest is that you keep your loved ones close to you. Hug them, tell them what they mean to you. Enjoy the time you have left with them. It is not typical in Chinese culture to express one’s feelings in this way, but I have learnt the importance of such gestures.
      I promised my wife that I would show this document to her before I posted it.
      Yet I broke my word.
      I hear her weep in loud, hoarse sobs in the bedroom, and the keyboard of my laptop is wet with my own tears. Not long ago, we received results of the regular tests that are part of our “priority medical treatment”, and we learnt that my son had been infected with the Agent.
      The military police that has supplied me with the special protective mask had been giving expired and ineffective masks to my son, masks that senior officials had already worn and then discarded when they ceased to protect them. My own masks, on the other hand, had always been of the necessary quality.
      I suppose they decided that my son was of lower priority than me. I suppose my son could not help them with their cover-up.
      We had long ago decided that we would be different — we would be honest with him, always. And so when he asked us, we told him the truth. We told him that he was very sick. He asked more, and we told him he would not get better.
      He continued asking, and we told him that he would die. He is very small, but he was old enough to understand.
      His terrified wails will haunt me for the rest of my miserable days in this world.
      Let them come. Let them do with me as they will. I no longer care.

    • l’#annulation de certains « pestacles », on va pas s’en plaindre, ça c’est sûr. Sinon, je préfère de loin la version de Bo Carter (plus « roots »).
      Bon, du coup, je m’y mets aussi :

      Spéciale dédicace à Blanquer :
      https://www.youtube.com/watch?v=GH75w63VICg

      Spéciale dédicace à Cron-Cron 1er :
      https://www.youtube.com/watch?v=u0PFZekV2Ws

      Et pour nous rebecter le moral, une dernière à la morale bien douteuse et bien #trash :
      https://www.youtube.com/watch?v=zMF6m-UlU2Q

      Et un petit lien sur la page d’un bonhomme qui a bien connu « l’artiste » et qui en apprécie la « poésie rugueuse » ...
      https://musique.urbania.ca/article/jecoute-des-disques-plume-latraverse-dressed

      Pour les lyrics, j’ai trouvé cette page :
      https://genius.com/Plume-latraverse-sans-ceremonie-lyrics

      Mais si on veut écouter les « tounes » intégralement que ce soit sur l’une ou l’autre page, on tombe sur une obligation d’inscription sur Spotify ou sur un autre truc.

    • #parano #psychose #atchoum

      Je viens d’éternuer devant mon PC portable. Quelques postillons ont été projetés sur l’écran. L’antivirus a lancé une analyse du disque dur direct ...

      Sinon, je viens de m’apercevoir que j’ai fait une répétition dans une phrase du post précédent. J’ai employé deux fois le mot « moral » ou « morale ». Ça passe ou il faut que j’édite de nouveau ce post ?

      Question aux administrateur·rices de @seenthis :

      Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

    • Message du tweet linké par @sinehebdo

      I wasn’t scared of Corona but then I watched a video about the spread and it’s got me shook but the jokes still have to run
      otherwise we’ll al be depressed and panic.

      Pareil, je lis depuis hier des articles alarmants sur les effets du virus et je commence à avoir vraiment les flubes. Mais je continue à dire des conneries. Rire dans l’adversité, c’est une thérapie d’accompagnement.

    • C’est « géant » ce qui se passe là-bas : comme si les Italiens étaient en train de dire : « Bon, vous avez vu ? On va tous crever. Et comme on sait que vous ne ferez rien pour nous, alors on chante et allez tous vous faire foutre ».

    • Salutations matinales « les gens » !

      Bon : suite aux annonces du premier Sinistre et de son bras droit ou gauche plutôt, car il était bien à sa gauche pendant l’allocution, l’éminent professeur Jérôme Salomon, directeur générale de la santé effondrée, j’ai eu comme une puissante révélation. Il était pour moi grand temps de faire pénitence et de rejoindre le troupeau des brebis qui ont fait rien qu’à s’égarer tous ces derniers temps afin de me placer sous la houlette d’un quelconque bon pasteur vaguement télé-évangéliste si ça se trouve, et donc d’embrasser la foi des #abstentionnistes_du_septième_jour. Parce que, merde, faut pas déconner, si on doit être confiné, autant aller jusqu’au bout de la démarche.
      De toute façon, il n’y avait qu’une liste dans ma commune. J’aurais été obligé de voter blanc (ou nul) et à la longue, ça lasse un peu. Et, raison la plus importante, j’avais pas franchement envie de supporter les « bolosseries » des « autorités » concernant les mesures sécuritaires lénifiantes pour ce scrutin, ni d’ailleurs de croiser le regard plus ou moins chassieux des assesseurs du bureau de vote, dont celui du maire en particulier.
      Voilà, c’est dit, je me la joue confiné « extrême » et aussi parce que j’ai un peu la trouille, je dois bien vous l’avouer piteusement.

      Un dernier conseil, mes ami·es, repentez-vous : la #fin_des_temps est proche si l’on en croit la prose « effondriste » de cet « impertinent » en mode « insolentiae » propulsé sur « la Toile » en ce #vendredi_13 dernier. Ego vos absolvo peccatores. Amen.

      https://insolentiae.com/leffondrement-et-la-sideration-ledito-de-charles-sannat

      #effondrisme #biais_cognitif #élections #trouille #numérologie

    • Angoisse fort légitime sur fond d’effondrement du système de santé voire plus et d’une gestion de crise à la ramasse.

      https://seenthis.net/messages/830768

      Il est 21h. Ne pas oublier de manger. Prendre ma température : 38,1°C. À partir de quel centigrade est-elle signe de fièvre ? Je ne sais plus. Le site officiel Ameli donne tellement d’explications que je n’y trouve pas la réponse… Au fait, quels sont les symptômes ? « similaires à [ceux] de maladies hivernales, comme la grippe, dont la fièvre, les douleurs musculaires et les maux de tête ». OK, je checke, mais comment dois-je réagir ? Aller bosser demain parce que c’est bénin ou surtout pas, pour ne contaminer personne ? Dans ce cas, comment obtenir un arrêt maladie ? Voir mon toubib demain matin ou surtout pas, pour ne pas engorger inutilement sa salle d’attente ?

      Le site du gouvernement donne un numéro spécial joignable 24/24h, qui m’oriente sèchement, sans même une question, vers le site web de l’ARS, où j’imagine naïvement qu’une discussion en ligne m’aiguillera… Que nenni : le site est en carafe. Après une heure de tentatives, il s’affiche enfin, avec un bandeau marqué « dossier coronavirus », aussi affordant que non cliquable, un gros moteur de recherche qui plouffe sur des pages qui restent blanches… Le seul truc qui colle avec mon cas est cette mention plus bas dans la page : « uniquement en cas de symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires) composez le 15 », ce que je fais donc docilement, en vain… Je me rappelle alors les témoignages d’autres cherchant vainement à s’informer dernièrement, baladés comme des patates chaudes de service en service, comme notre administration sait si bien faire… C’était il y a 10 jours et ce n’est toujours pas rôdé !? Puis je me ressaisis : pourquoi appeler le 15, c’est-à-dire le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) alors que je ne suis PAS en situation d’urgence ?

      Je zappe et appelle finalement SOS Médecins, pour demander conseil. Je me soucie moins de ma santé — je ne vais pas mal — que de réagir en citoyenne responsable. Je veux juste savoir si me rendre au boulot demain constitue un risque. On m’envoie un médecin, d’ici 3 ou 4 heures, que je passe à remanier complètement la formation prévue, au cas où je devrais l’assurer à distance, en visioconférence.
      Ne faites pas comme moi, renseignez-vous avant de vous sentir fébrile, parce que l’info se cache bien : alors que les locaux de ma boîte sont placardés d’affiches sur les gestes barrières depuis deux semaines, toujours aucune pancarte à la pharmacie en bas de chez moi et les sites officiels rament… Si bien que je me retrouve machinalement à sonder les réseaux sociaux avant de réaliser l’idiotie de mon réflexe. Le niveau d’information n’est pas à la hauteur. Anticipez, informez-vous correctement, sans attendre les premiers symptômes — « toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin » ; pas besoin d’emmerder le 15 d’emblée donc — et informez les autres, pour éviter les « spa le moment d’être vegan ou de faire carême, faut bouffer de la bidoche, hein ! avec quelques gouttes d’huile essentielle de ravintsara, tu risques rien » entendus aujourd’hui à mon endroit et autres faux conseils qui circulent. Faute d’information claire et massive, on est surtout mûrs pour la panique. M’étonne pas, finalement, que d’autres en soient à faire des stocks de pâtes et de PQ.

    • > a un quelconque rapport avec le Coran ?

      si si, une championne en la personne de AgnesCerighelli sur twitter

    • Hihi @arno, je me suis fait des potes qui ont un magasin bio avec une salle de resto au-dessus et sa cuisine toute équipée, je leur proposais le mois dernier vu que toutes les victuailles sont au RDC d’y installer des lits, on peut au moins y tenir à 50. Mais faut qu’on braque d’abord une armurerie, un hôpital et qu’on prenne en otage quelques médecins, je te rassure, on est non violents.

    • Bien entendu @sombre, c’est préventif. Les résultats du bain viral imposé seront connus d’ici 3 ou 4 semaines, il va bien falloir se prémunir de tous ces bons citoyens obéissants, devenus vecteurs du corona.

    • Quelques nouvelles de « la Chine » cette fois : où l’on tente de lutter contre la #désinformation (en espéranto) :

      http://esperanto.china.org.cn/2020-03/04/content_75773183.htm

      Traduction :

      Désinformation sur le #COVID-19

      De nombreux mensonges et messages à moitié vrai se sont rendus populaires sur Internet. Les ministères de la santé de quelques pays ont créé des sites web pour contrer les fausses informations qui se répandent rapidement et empêchent de combattre l’épidémie. Dans cet article, je présenterai quelques uns de ces mythes et montrerai comment il est facile de découvrir dans la plupart des cas que ces informations sont erronées.

      1- On peut tomber malade après avoir ouvert un colis en provenance de Chine (ou la minute patriot corporate, NdT) :

      Recevoir un colis de Chine est sans danger. La plupart des virus, y compris celui-ci qui est la cause du Covid-19, n’ont pas l’habitude de survivre plus de 24 heures en dehors du corps d’un être vivant. N’importe quelle commande en provenance d’un endroit éloigné reste emballée pendant plusieurs jours, par conséquent, il n’y a pas de risque. Sur Internet circulent plusieurs fausses informations à ce sujet, par exemple, à propos d’un homme qui aurait été infecté après avoir touché une feuille de plastique-bulle en provenance de Chine.

      2- Comment soigner ou prévenir le Covid-19 chez soi :
      (séquence "la drogue c’est mal, l’alcool un peu, aussi")
      De fausses informations incitent les gens à se soigner à la maison au lieu de demander une aide spécialisée. Cela rend difficile pour les autorités l’identification de nouveaux cas ainsi que la prévention de la maladie et, en même temps, fait courir un risque au patient, car la thérapie peut se révéler inefficace et, parfois, empêcher la guérison. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne qu’il n’y a aucune nourriture, aucune boisson ou substance recommandée pour prévenir l’infection. Pourtant sur Internet, on trouve facilement des recettes pour se soigner soi-même ou pour prévenir l’infection : infusions, cannabis, cocaïne et autres drogues ainsi que des médicaments pour atténuer les symptômes grippaux comme les boissons alcoolisées, etc.

      Une fausse information particulièrement connue est celle d’un Russe qui se serait soigné en ingurgitant de la vodka (selon une autre version, celle d’un homme pas forcément russe (tu m’étonnes) qui se serait soigné avec du whisky au miel). Aucune étude n’atteste de l’efficacité des boissons alcoolisées contre ce virus et l’alcool peut réduire à néant l’efficacité des médicaments prescrits par les médecins. Seuls les anticorps acquis par la vaccination ou produits par le système immunitaire sont capables d’immuniser l’être humain contre un virus, donc restez sceptiques au sujet des médicaments miracles.

      séquence "tadaaa !"
      Je vais analyser plus en détail une nouvelle spécifique pour montrer combien il est possible de détecter facilement une fausse nouvelle : Au Brésil, peut-être dans d’autres pays également, a circulé un message supposé être rédigé par les médecins Leila Ahmadi et Chen Horin et qui recommandait l’eau chaude avec du citron pour prévenir une infection. Un recherche sur Internet a révélé que Leila Ahmadi était vraiment médecin en Iran mais d’après le texte elle habitait en Chine. Pour le docteur Chen Horin, présenté comme étant le directeur de l’Hôpital des Armées à Pékin, il n’y a aucune information digne de foi à son sujet (de plus Horin est un nom inhabituel pour un Chinois) mais il est cité dans une fausse nouvelle à ce sujet comme quoi l’eau citronnée soignerait le cancer (dans une autre version il s’appellerait Dr Gupta et serait originaire de la République Indienne). Cette fausse nouvelle provoqua tant de confusion que l’Université du Kansas aux États-Unis a publié une note pour expliquer que le citron ne soignait pas le cancer.

      3- Un chien peut-il attraper le Covid-19 ?
      nos amies les bêtes

      Voici un cas typique de message qui propage des demi-vérités. Voici LA vérité (j’adapte un peu au style médiatique de "chez nous") : le chien d’un patient a été soumis à un examen et le résultat s’est révélé « faiblement positif » mais on s’est aisément fourvoyé et il en a résulté de nombreuses informations fausses et déconcertantes. Le résultat de cet examen était normal : un chien vivant dans la même demeure qu’un patient infecté est en contact avec le virus qui peut se trouver sur des meubles, des planchers et sur d’autres objets de la maison. Cela ne veut pas dire que le chien avait contracté la maladie (il n’avait pas de symptômes) ou était dangereux pour la santé humaine. Selon l’OMS, il n’ y a aucun indice pour que les animaux domestiques puissent contracter le Covid-19. Et l’unique recommandation est de se désinfecter les mains au savon et à l’eau ou à l’alcool après avoir touché un animal. Il est recommandé la même chose aux gens qui ont touché des objets les uns à la suite des autres comme un bouton d’ascenseur ou un article vendu sur le marché.

      En 2016, pendant l’épidémie de Zyka au Brésil est apparue une fausse information comme quoi des singes pouvaient infecter les êtres humains et cela a entraîné un massacre pour des centaines de singes à travers tout le pays, dans beaucoup de cas d’une manière cruelle. Il n’y a que les moustiques qui peuvent transmettre le virus du Zika à l’homme. Les singes sont morts pour rien.
      Alors arrêtez de vous désinformer parce que vous allez faire que des conneries. Parce que les singes ils auraient pu avoir l’insigne honneur de mourir pour une bonne raison, si ça s’trouve).

      Soyez responsables car propager de fausses informations peut avoir de terribles conséquences. (et on vous le répètera pas deux fois, bordel !)

      On remarquera l’iconographie un peu naïve de la page pour illustrer le propos. En Chine, dès leur plus jeune âge, les élèves ont accès assez facilement à l’enseignement de l’Espéranto. Selon les pédagogues chinois, cette langue assez facile à apprendre (pour des Européens) aurait des vertus propédeutiques et serait une entrée vers d’autres langues telles que l’anglais, l’allemand, le français, l’espagnol, et même le russe (mis à part l’alphabet). Étonnant, non ?

    • Ce fil de discussion serait-il voué à devenir une sorte de journal intime pour temps troublés ? Faut voir...

      Ce matin, enfin dès 4h du mat’, oui, je dors très mal depuis bientôt 9 mois (no, I’m not pregnant) rapport à des problèmes liés à notre logement, je me suis pris à faire une liste de produits de première nécessité, alimentaires ou autres. Non pas que je veuille remplir mon caddy comme un goret comme ce fut le cas ce vendredi 13 dernier (oui, je sais) au magasin Chanchamp le plus proche de chez moi, car nous avons toujours de quoi faire, au moins sur une période d’une semaine, mais refaire un petit stock de produits simples et accommodables culinairement parlant de multiples façons comme la farine par exemple.

      Et voilà-t’y pas que, addiction oblige, je me dis : « Mais bon sang ! Le petit magasin de fournitures en vapotage sis au chef-lieu de mon département va être fermé ! » Merdre ! C’est ballot, j’aimais bien y aller et taper la causette avec les vendeur·euses, une petite équipe jeune et cool. Et puis ça me permettait de prendre un bon shoot d’électricité urbaine, moi qui suis (re) devenu un rat des champs depuis quelques années déjà. Va falloir que je me résolve à commander « en ligne » ... Heureusement, je pourrai retrouver la même gamme de produits car ils ont aussi une boutique en ligne. Faut juste que j’oublie pas de m’en occuper ... Ceci dit, là aussi j’ai toujours de quoi faire sur un mois à l’avance ! :-)) Explication : je fais dans le #DIY, je prépare mes mélanges avec les bases (propylène-glycol/glycérine), les « boosters » de nicotine, les arômes et le mélange doit « maturer » pendant trois semaines avant d’être « vapoté ». Et en plus ça revient beaucoup moins cher que les flacons de 10 ml prêt à consommer que je pourrais trouver à la boutique en mode bazar et jeux à gratter dans la « galerie marchande » de chez Chanchamp. Voilà voilà ♪♫

    • Sinon, pour les masques de protection buccaux, nous en avons 7 d’avance, Madame ayant travaillé dans le médical et pratiquant sans relâche une « safe attitude » de tous les instants. J’espère seulement que l’usine de Saint-Barthélémy-d’Anjou va pas être mise #à_l'arrêt, pour une raison ou pour une autre.

    • je viens d’aller faire mes dévotions à Notre-Dame-de-la-Sainte-Consommation. Heula ! Bon, les caissières portent des masques et expliquent aux clients inquiets que c’est pour ne pas diffuser elle-mêmes le virus ( très bien). Sinon, c’est le bordel total. La panique en mode cagade généralisée. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il a fallu que je croise le maire de la commune que j’ai bien été obligé de saluer (de loin). Étant à la recherche d’alcool dans le rayon pharmacie et vu que les rayons étaient inaccessibles, j’ai opté pour une bouteille d’ #eau_de_Cologne 70 %, le bon vieux « sent-bon » de nos grand-mères. Avant de ranger les courses dans la charriotte, je me suis frictionné les mains avec.

    • Le bon professeur Salomon, grand gourou de la santé déglinguée, est en train de « flipper sa race » (de bâtard) :

      Jérôme Salomon attire, par ailleurs, sur le risque de saturation du système hospitalier. “Je lance un appel à la mobilisation générale contre ce virus et pour faire barrière. Il serait catastrophique d’en arriver-là. On voit que l’on peut très rapidement à la saturation d’un hôpital s’il n’y a pas d’application des mesures barrières. Plus il y a de malades, plus il y a de cas graves", rappelle-t-il.

      https://www.franceinter.fr/societe/coronavirus-il-faut-absolument-rester-chez-soi-exhorte-le-directeur-gene

      Ça commence vraiment à se voir qu’on a eu affaire à des incompétents.

      Une petite bio rapide pour voir les états de service du #boloss en question :

      Je connais bien la DGS depuis le début de mon parcours. En effet, alors que j’étais tout jeune médecin de santé publique, j’ai effectué mon premier stage d’interne en 1994, à la DGS qui se trouvait alors à Vanves. Par la suite, je n’ai jamais cessé de collaborer avec la DGS, alors que je travaillais à l’Institut Pasteur, lors de mes trois passages en cabinet ministériel, en tant que président du syndicat des médecins de santé publique, comme enseignant au CNAM et à l’EHESP en mastère santé publique, chef de projet HAS ou membre du conseil d’administration de Santé Publique France. Je suis PU-PH en maladies infectieuses et tropicales et, à ce titre, j’ai également été mobilisé sur les épidémies de zika, chikungunya, grippe A, coronavirus, Ebola et ai travaillé toujours en bonne intelligence et en étroite collaboration en lien avec la DGS. C’est pour moi un immense honneur et une grande fierté de prendre ces responsabilités et de porter des dossiers passionnants car ils concernent toujours la santé des hommes et des femmes de notre pays.

      #kiss_my_ass

    • Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

      Pareil et depuis longtemps...

    • Au magasin bio où j’ai fait mes courses de retour de week-end, je n’ai pas trouvé de citrons ni de hareng fumé (c’est le début de la fiiiiin !). Mais j’ai croisé un type avec un masque de protection + une écharpe sur le masque, des gants, voûté mais apparemment pas vieux, qui avait rempli son caddie (son truc de courses à roulettes qui ne roulait plus tellement il était plein) et se traînait aussi quatre gros sacs pleins. Il aurait pu dévaliser le magasin qu’il l’aurait fait, heureusement que j’ai commandé mon pain avant lui. J’ai d’ailleurs pris un seul gros complet alors que j’étais tentée de prendre un petit campagne par dessus mais il faut partager.

      Le gros con que si tout le monde était comme lui ce serait déjà l’émeute. Et bête parce que si moi j’ai un paquet de pâtes de plus que d’habitude depuis trois semaines, lui avec ses réflexes de merde il aurait pu y penser avant ! Et surtout, détail qui tue : au milieu de ses boîtes de thon, de ses deux paquets de papier toilette, de ses pâtes et de ses patates, le mec a été assez nouille pour se charger du truc de première nécessité : une bouteille de limonade à la grenade en verre ! Essentiel, quand on a déjà 30 kg de courses.

    • Dans la série « les cons ça ose tout », ce matin en courses, le mec (la soixantaine bien tassée) qui se pointe aux caisses rapides, déjà bien engagé dans la file, avec son chariot (pas trop rempli quand même). Ça commençait à renauder dans l’entourage. La jeune caissière lui fait la remarque qu’il ne devait pas faire la queue aux caisses rapides avec son caddy. Pas de réaction, le mec joue l’inertie. Du coup, c’est le gars de la sécurité qui lui a fermement intimé l’ordre de jarreter. Et là, l’autre, il s’est exécuté sans moufter. Quelle plaie !

    • Dernière minute : avec Madame, on était en train d’évoquer le sort des « migrants », personnes déplacées, réfugiées hébergées en camp ou hébergées nulle part, livrées à elles mêmes et dont on n’entend même pas « causer dans le poste » . Je vous dis pas la catastrophe.
      #hécatombe.

    • Et sinon, pour les mômes scolarisé·es qui sont censé·es télétravailler à domicile comme l’a enjoint le Grand Mamamouchi Branquédéquer, ce matin, le petit fils de ma compagne (bientôt 18 ans, année du bac, toussa) a tenté de se connecter sur « l’espace de travail » à plusieurs reprises ce matin.
      Résultat des courses : failed.
      A la ramasse, les « e-lyco » les « pronotes » et autres usine à gaz de « e-learning ». Bon, c’est sûr, vu que les tuyaux du Ternet sont en train de surchauffer en ces temps de #cagade généralisée, c’est pas gagné. De plus, les serveurs n’ont pas été dimensionnés pour assumer une telle charge. Voilà voilà ♪♫ (mais ça aussi, c’était prévisible). Du coup, je vais p’têt m’arrêter de « saturer la bande passante » rien que pour raconter mes conneries, hein ? Un peu de civisme, diantre !

      #kiss_my_ass #bollocks (never mind the)

    • #fakes #désinformation ?
      Confinement en Ile-de-France ou confinement en province : entre deux commentaires sur Twitt’kéké mon cœur balance.

      D’après LCI, c’est la fuite organisée mais ce truc m’a l’air déontologiquement douteux et peut provoquer des réactions tout à fait contre-productives... et pas que chez les cyber-rageux.

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-des-parisiens-se-ruent-hors-de-la-capitale-par-peur-d-un-futur-confi

      la conclusion ferait-elle de l’ironie involontaire ?

      Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il ferait une déclaration ce lundi soir à 20 h. De quoi rasséréner les esprits ?

      #cagade #télétravail

    • #désinformation

      RTL vient de titrer ceci :

      Coronavirus : le scénario du pire qui a poussé le gouvernement à réagir
      VU DANS LA PRESSE - Sans aucune mesure de prévention ni d’éloignement social, le bilan humain pourrait être de 300.000 à 500.000 morts selon les estimations les plus sombres des scientifiques conseillant l"Élysée.

      Me livrant à un rapide calcul, sachant que :
      a) la population française s’élève (à la louche) à 65 millions d’habitants
      b) 60% de la population serait touchée si l’on accepte les prévisions des experts
      c) le taux de mortalité serait maintenant de 8% sur la population ayant été impactée d’après les stats que j’ai relevées ici : https://www.worldometers.info/coronavirus
      le résultat serait, en France, de 3,12 millions de décès liés à l’épidémie.

      (Wow !)

      J’ai bon là, ou il y a quelque chose qui déconne dans mon raisonnement ?

      (Ceci dit, je préfèrerais me tromper).

    • Braie-king niouze :
      Notre #brave_gouvernement (en guerre) vient de faire connaître les modalités pour que nous soyons autorisés à nous déplacer :
      Source :
      https://twitter.com/gouvernementFR/status/1239674802941632513?s=20
      https://twitter.com/Place_Beauvau/status/1239728931227435014?s=20

      Le corps des tweets :

      Gouvernement
      @gouvernementFR
      #CORONAVIRUS | Pour lutter contre la propagation du #COVID_19 et sauver des vies, un dispositif de confinement est mis en place. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation.

      #COVID19france

      Ministère de l’Intérieur
      @Place_Beauvau
      #CORONAVIRUS | Lutte contre la propagation du #COVID_19 : des mesures de confinement entrent en vigueur aujourd’hui à 12h, pour réduire contacts et déplacements au strict minimum.

      Point d’informations

      Page enroulée
      L’attestation de déplacement dérogatoire est disponible ici
      Index pointant vers la droite_

      L’attestation de déplacement obligatoire : explications et téléchargement :
      https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

      Le document qui va bien et que vous pourrez éventuellement revendre à un prix modique (ou pas) à vos voisins qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se procurer à temps une imprimante( et qui si y veulent pas payer, y seront obligés de tout recopier à la main) :

      https://www.dropbox.com/s/4mo40hno6rqjak3/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf?dl=0

      Voilà voilà ♪♫ : on peut donc continuer à s’entasser dans les files d’attente aux caisses des super hyper et autres « églises de la sainte consommation » à condition toutefois qu’elles soient sur la liste des points de vente autorisés ET à proximité de votre domicile. Elle est pas belle la vie ?

    • @sombre pour le % de mortalité, c’est pour l’instant difficile de le donner avec cette précision. Ma sœur - épidémiologiste ainsi que les chercheurs expliquent que tous les cas de contaminations ne sont pas connus et que la mortalité rapportés aux nombre de personnes contaminées est sans doute beaucoup plus bas. Selon deux hypothèses, l’une se situe à moins de 0,5 % et l’autre autour de 1 %.

    • @reka : tu me rassures un peu car si mon calcul s’était avéré pertinent, cela aurait signifié que chaque habitant de ce pays, dans son entourage, aurait pu voir mourir une personne sur 20. Et puis, les décrets du 27 ventôse nous mettent à l’abri du malheur.

    • Rectificatif :
      je parlais précédemment d’une info de la chaîne CNEWS sur le #DIY pour les #masques. Et qu’apprends-je (par @cdb_77) ? Et bien, ce n’était pas un « fake ». Donc je vire le post que j’avais mis, je linke vers le post de @cdb_77
      https://seenthis.net/messages/831161

      Et le lien vers CNEWS qui fait rien qu’à avoir mouru :
      https://www.cnews.fr/france/2020-03-17/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques

      [edit] La page a été réactivé depuis ... Hahahahaha !

      #inglorious_bastards #saloperies

    • bon, voilà-t’y pas que le préfet de police de Paris (celui dont on ne prononce pas le nom eu égard à « l’amitié franco-allemande ») est de nouveau tenté de montrer ses muscles. C’est sur Cui-Cui et je sais pas comment choper la vidéo. Le corps du « gazouillis » :

      Restez bien confinés chez vous ou #Lallement fera régner la terreur dans tout #Paris.
      C’est en substance le message.
      On est bien...
      #LallementDemission #coronavirus #confinement #COVID19 #Covid_19
      https://marianne.net/societe/parisi

      La vidéo vient de Béheff-haine TV : ça vous dit ou on oublie ?
      https://twitter.com/i/status/1239938141546577921

    • (Après j’arrête, promis) ...

      Séquence « déballage » : Agnès « Bouzin » nous dit tout sur sa crise existentielle. C’est sur l’e-Monde (le bien nommé) et réservé aux abonné·es.

      « Je me demande ce que je vais faire de ma vie. » Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu d’après-midi. Elle vient de « fermer la porte du QG » de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, « effondrée », dit-elle. Elle pleure, et ses larmes n’ont rien à voir avec celles « d’émotion » et de « déchirement » essuyées entre deux sourires lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, il y a un mois. Ce sont des larmes lourdes, de fatigue, d’épuisement, mais aussi de remords. Elle se livre sans fard et l’aveu est terrible. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » A mots à peine cachés, l’ex-ministre de la santé reconnaît ce qui la déchire : fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir ?

      Bon, elle sait pas quoi faire de sa vie ? Ben, il y a des postes à pourvoir à l’hôpital si elle veut se rendre utile.

      #facepalm

      le lien : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes

    • Fake or not fake ?

      Où l’on retrouve le traitement à l#'hydroxychloroquine (anti-paludéen) expérimenté par le Pr Didier Raoult à l’hôpital de la Timone

      https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5936036/coronavirus-a-marseille-les-resultats-prometteurs-des-essais-cliniques-a

      Le Pr Didier Raoult vient d’annoncer les premiers résultats sur l’essai clinique concernant 24 patients positifs au Covid-19, traités à l’hydroxychloroquine à l’IHU de la Timone. Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.

      (article du 17/03/2020)

      Par contre, le Professeur Raoult n’est pas vraiment en odeur de sainteté parmi ses pairs et le politiquement correct (climato-scepticisme entre autre) et aurait pris la possibilité d’une pandémie de #covid-19 avec une certaine désinvolture
      (vidéo du 21/01/2020)

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=48&v=qoBoryHuZ6E&feature=emb_logo

      Voir aussi :
      https://seenthis.net/messages/831569

      et aussi (pendant qu’on y est) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#Actualit%C3%A9_politique
      [edit] Laquelle fiche WP ne serait qu’un "CV gonflé aux hormones ... Tiens, vous avez vu ? J’ai employé le conditionnel ... (On est mal).

    • #sidération (état de) :

      Dans la série « la Macronie, c’est du brutal » :

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-covid-19-en-france-se-rendre-a-un-enterrement-est-interdit-rappelle-

      CONFINEMENT - Lors d’un entretien à France 2, Edouard Philippe a rappelé ce mardi 17 mars les règles à respecter en matière de confinement. Se rendre à un enterrement, par exemple, est formellement interdit, a-t-il expliqué.

      N’ayant pas l’intention de réagir « à chaud » sur cette news « cassante », je réserve mes commentaires pour plus tard ...

    • « bumguns » ... Quoi-t’est-ce ? Le petit jet d’eau qui sert à te nettoyer la raie des fesses ?

      #shitshow :

      Il est important de noter que le bordel n’est pas causé par le virus lui-même qu’on peut gérer mais plutôt par des niveaux dangereux de stupidité qui se propage à propos du virus

      Rimbamband : Kof ! Kof ! (ou Cough ! Cough ! pour nos amis anglophones)

      Et sinon, je ne savais pas qu’il y avait une Place Tien An Men à Roubaix ...

    • Oui, Bumgun, je suppose que c’est la même chose que le Tabo aux Philippines, ou la Lota au Pakistan, ou la Kayle au Liban...

      Ah ! La fameuse « lota » de la vidéo du Pakistan ... Ok, j’avais pas trop compris les paroles de la chanson. Je manque d’oreille pour l’anglo-saxon.

    • #hydroxychloroquine : allez zou ! Le #brave_gouvernement en coma dépassé vient de décider (à l’arrache) d’autoriser l’extension des essais initiés par le Pr. Raoult : un avis (un peu) critique ici même :

      À la base des essais menés par Didier Raoult, une campagne de tests menée par l’université de Qingdao dans plusieurs hôpitaux chinois indiquant qu’un traitement relativement léger à base de chloroquine permettrait de lutter efficacement contre les symptômes pulmonaires, notamment la pneumonie, provoqués par le coronavirus SARS-CoV-2. Cependant, les données cliniques de cette étude se sont montrées très parcellaires et incomplètes, indiquant simplement une cohorte d’une centaine de patients et des améliorations significatives.

      Sur la base de ces résultats, Didier Raoult et son équipe ont effectué leurs propres essais cliniques au CHU de Marseille sur un groupe de 24 patients. Les résultats rapportés par les médecins sont spectaculaires : après six jours de traitement, seuls 25% des patients étaient encore porteurs du virus, et 90% de ceux qui n’avaient pas reçu de chloroquine étaient toujours positifs.
      Toutefois, malgré des chiffres certes encourageants, la prudence reste de mise. Tout d’abord, un échantillon de 24 patients est bien trop faible pour tirer des conclusions empiriques sur l’efficacité du médicament. Ensuite, là aussi, très peu de données cliniques ont été publiées. L’on ne connaît pas la charge virale initiale des patients, ni leur état clinique lors de l’admission. Enfin, l’aspect méthodologique pose également problème : l’étude a été menée sans placebo et sans système de double-aveugle.

      https://trustmyscience.com/gouvernement-francais-autorise-extension-essais-cliniques-chloroquin

    • La prose des « check-niouzeurs » de chez Libé : où l’on te dit tout et son contraire en quelques lignes. Du grand art ...

      Contacté par CheckNews, le ministère de l’Intérieur indique qu’il n’y a pas, à proprement parler, de distance au-delà de laquelle votre sortie pourrait être punie d’une amende de 135 euros. Mais tient à apporter ces quelques précisions : « Il n’y a pas de limite kilométrique. Il faut rappeler que la règle est le confinement et le fait de rester chez soi. La sortie n’est que dérogatoire si elle est nécessaire et doit être brève et se faire au plus près de chez soi. Par exemple, il faut aller au bout de la rue à la boulangerie et ne pas prendre sa voiture pour se rendre à une boulangerie à plusieurs kilomètres. Il faut que les citoyens en responsabilité appliquent ce principe à tous les déplacements strictement nécessaires. »

      (Pour le lien, cherchez ... et vous trouverez).

      Par contre « au bout de ma rue » il y a des champs et des pâtures. Donc j’ai deux solutions : descendre à pied au bled (3 km) ou prendre ma #bagnole (pour faire les mêmes 3 km) Que me conseilleraient les check-niouzeurs ? Le vélo ? Ah ouéé, on peut aussi... Mais sinon pour la distance, ça passe ?

      #kiss_my_ass #bullshit #Gilles_de_la_Tourette

    • Bono : la vieillesse est un naufrage...

      Naveen Richard (from India) : j’ai bien ri ...

      Message d’une femme de ménage à son entreprise :
      « A partir de demain, je passe en mode #télétravail. Je vous appelle dès 4 heures du matin au téléphone et je vous donne la liste de tout ce qu’il y a à faire. »

      Sinon, Skype, c’est naze en ces périodes de saturation de la bande passante.

    • #désinformation (bad-niouze ?) #phobie (administrative)

      « Du fait de la difficulté de l’identification et de le confirmation biologique de l’ensemble des cas de COVID-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3 les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3. »

      Rassuré·es nous sommes (par la dernière phrase du communiqué de « Santé Publique France ») ...

    • Je me disais aussi...

      « Et sinon, pour le port du masque, vous en pensez quoi, vous, docteur ? » lui demandai-je. « On devrait toujours en porter un dans l’espace public. » Et moi de lui faire remarquer : « Mais alors, pourquoi les « autorités » disent-elles que ce n’est pas nécessaire, voire même déconseillé ? »
      – Et bien tout simplement parce qu’il y a grave pénurie de masques ! Me répondit-il …
      (Voilà, voilà ♪♫ … ceci dit, c’est pas un scoop non plus, hein).

    • Influence du #coronavirus sur le #climat : plutôt « bénéfique » mais n’allez pas croire que le problème est réglé pour autant :

      https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-03-20/coronavirus-les-effets-sur-le-climat-54485

      Depuis que le coronavirus COVID-19 sévit, les divers gouvernements du monde n’ont pas eu d’autres choix que de mettre un coup d’arrêt aux activités économiques par les mesures de confinement. Et si les bourses dégringolent du fait de cet arrêt ou profond ralentissement, le climat lui semble tirer des bénéfices.

    • Vincent Veillon et Vincent Kucholl - Sans public (Suisse)
      https://www.youtube.com/watch?v=qVUxPC8qfsQ

      French Fuse - La Chanson du Coronavirus (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=3-oUlFRTz7g

      Rimbamband - Vademecum contro il Coronavirus (Italie)
      https://www.youtube.com/watch?v=sQPRqwxjkJ8

      Corrado Nitto - Coronavirus (Italie, parodie de Bocca di Rosa de Fabrizio De André)
      https://www.youtube.com/watch?v=AMaB5_v_mHA

      Etude for Piano and Disinfecting Wipe
      https://www.youtube.com/watch?v=whNICyl_et0

      Chris Martin, John Legend, Cœur de pirate...
      https://www.youtube.com/watch?v=PchJGxXNOOI

    • Je viens (à peu près) de comprendre comment fonctionnait une courbe logistique et partant, la progression d’une épidémie. Ami·es des mathématiques, faites chauffer les neurones :

      Vous pensez peut-être qu’une épidémie marche comme ça :
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 4 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va quintupler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+4 = 5, puis le surlendemain 5+20 = 25, etc.
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 2 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va tripler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+2 = 3, puis le surlendemain 3+6 = 9, etc.
      "etc." durant un certain temps, puisque évidemment le nombre de malades ne peut pas dépasser la population.
      Vous voyez qu’il suffit de quelques jours à ce rythme pour passer d’une seule personne à toute la population française.
      Et vous voyez aussi que pour arrêter l’épidémie, il suffit de réduire le nombre de 4 ou 2, à 0 ou à peu près. Il suffit qu’il n’y ait plus de contacts potentiellement infectants.
      Bon, vous avez raison, c’est exactement ça !
      Les chiffres disponibles suggèrent que du 23 février au 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettait à 0,35 personnes dans la journée (1 tous les trois jours) ; à ce rythme-là, en gros, toute la population allait être touchée (malade ou non) vers le 6 avril.
      Depuis le 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettrait à 0,25 personne dans la journée (1 tous les quatre jours) ; ce qui repousse l’échéance à fin avril.
      Ce n’est pas encore suffisant : au rythme de croissance actuel, les hôpitaux seront débordés vers fin mars, ce qui condamnerait beaucoup de patients.

      Il faudrait passer de 0,25 à plus près de 0 ; 0,125 serait déjà beaucoup mieux. Ça veut dire 2 fois moins de contacts (non protégés) pour chacun d’entre nous. Ça doit être faisable.
      –-----
      Si vous avez lu ici ou là que "non, les modèles épidémiologiques ne ne sont pas des exponentielles mais des courbes logistiques, en S, au début ça monte vite mais à un moment ça plafonne…", la suite est pour vous.
      Un modèle épidémiologique typique (supposant la population homogène, et aucun événement dans le temps) a 4 paramètres :
      effectif N de la population susceptible d’être touchée (tout le monde, 67 Mn en France, pour le Covid-19)
      durée typique de maladie (ici en jours) τ (ou tau) (~8 ou 10 jours, je crois, pour Covid-19)
      taux de contagion par jour qu’on peut écrire : R/τ (~0,35 dans la phase de février à début mars)
      létalité : p (donc taux de guérison : 1-p) (p ~ 0,5% aujourd’hui, si le système de soins n’est pas saturé ; soit 5 décès pour 1000 personnes atteintes par le virus et malades ou non).
      Chaque jour t, si on compte le matin n(t) personnes infectées, une proposition 1/τ va sortir de la maladie, dont :
      décès(t) = n(t) · p/ τ
      guérisons(t) = n(t) · (1-p)/ τ
      Ce même jour t, chaque personne infectée va avoir R/τ contacts potentiellement infectants (c’est le "4" ou le "2" de l’exemple du début) ; mais parmi eux, seuls les contacts avec des personnes non infectées (qui sont une proportion (1 - n(t) / N) de la population) seront réellement infectants :
      contagions(t) = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N)
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc :
      n(t+1) - n(t)
      = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N) - n(t) / τ
      = n(t) · (R (1 - n(t) / N) - 1) / τ
      La « courbe en S » (au lieu d’une exponentielle) vient du "-n(t)" dans la parenthèse : quand n augmente, son taux de croissance [n(t+1) - n(t)] / n(t) diminue.
      a) Le taux de croissance diminue jusqu’où ? L’épidémie se stabilise (la croissance est nulle, il n’y a pas plus de nouveaux malades que de guérisons et décès) quand
      R (1 - n(t) / N) - 1 = 0
      R (1 - n(t) / N) = 1
      (1 - n(t) / N) = 1/R
      n(t)/N = 1 - 1/R
      Pour le Covid-19, R est à la base, sans mesures particulières (ce qu’on appelle R°) entre 2 et 7 selon les sources ; une valeur 3,4 ou 3,5 est souvent évoquée ; ça donne
      n(t)/N ~ 71%
      = autour de 45 millions de Français
      Tant qu’on est loin de ce nombre de personnes atteintes par le virus, l’épidémie sera loin de se stabiliser spontanément.
      En revanche, si R était faible (comme pour le coronavirus MERS) ça irait bien mieux. Si R~1 ;
      n(t+1) - n(t) = n(t) · (- n(t) / N)) / τ
      donc est négatif : le nombre de malades décroît, c’est gagné !
      Réduire R à 1 (donc R/ τ à environ 0,125) c’est diviser le nombre de contacts (potentiellement infectants) dans la société, par un facteur 2 à 3 par rapport à la situation actuelle (R/tau ~0,25), soit 4 à 7 par rapport à « avant le début des mesures de précaution ».
      b) Mais tant que la proportion de personnes touchées est faible (n(t) << N , ce qui est le cas actuellement), alors (1 - n(t) / N) ~ 1 : on ne voit pas le S, on est encore en plein dans sa partie exponentielle initiale !
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc simplement :
      n(t+1) - n(t) = n(t) (R-1) / τ
      ce qui est une croissance exponentielle, tant que R>1.
      En pratique, on compte pour le Covid-19, non pas l’effectif malade n, mais l’effectif cumulé Nc de malades (y compris décès et guérisons), ce qui simplifie encore la formule :
      Nc(t+1) - Nc(t) = n(t) R / τ ~ Nc(t) R/ τ
      (car en phase exponentielle, vue la vitesse de la croissance (R > 2), le nombre de décès et de guérisons est négligeable devant le nombre courant de malades).
      Actuellement en France, R/ τ ~0,25 ; peut-être un peu plus (mais moins de 0,35) si les tests prennent de plus en plus de retard sur le nombre de cas.
      (c’est plus facile d’estimer R/ τ que R).
      On revient à la formulation du début en français courant : chaque jour, chaque personne déjà touchée transmet le virus à en moyenne 0,25 personne. "L’exponentielle" est juste la traduction de ça sous forme de courbe.
      Réduire la pente — réduire R — est possible : il semble qu’en France elle ait déjà été un peu réduite (R/τ est passé de ~0,35 à ~0,25).
      Quand on se rapprochera de R=1 (donc R/ τ de l’ordre de 0,125), on se rapprochera du cas « a », la croissance ne sera donc plus exponentielle, on verra apparaître une inflexion.
      Si R change (ce qu’on espère !), la courbe jour par jour ne suit pas une même formule, elle change de formule chaque jour.
      Cette croissance « exponentielle mais avec un R qui diminue progressivement » pourra avoir une courbe infléchie, qui prend « l’allure d’une courbe en S, logistique » mais c’est une allure trompeuse… tant que R reste grand. Ce qui est encore le cas.

      Copie d’un post que j’ai trouvé sur FB et remis en forme par votre humble serviteur ...

      Pour mémoire (oui, bon) :

      #fonction_logistique

      Les fonctions logistiques sont initialement créées par Pierre François Verhulst. Chargé par son professeur Adolphe Quetelet d’étudier un modèle d’évolution de population qui ne soit pas exponentiel, il propose en trois publications (1838, 1845 et 1847) un nouveau modèle tenant compte d’un frein dans le développement de la population et prouve que ce modèle est cohérent avec l’évolution de la population en Belgique et en France jusqu’en 1833. C’est dans la publication de 1845 qu’il nomme cette courbe « logistique » sans donner l’explication de ce terme. Utilisant les données fournies sur la population de la Belgique en 1815, 1830 et 1845, il détermine les trois paramètres de la fonction logistique qui correspondrait à cette évolution de la population et estime, à immigration nulle, la population seuil en Belgique à 6,6 millions d’habitants2 (population en 2006 : 10,5 millions).

      La courbe logistique, utilisée dans l’étude des populations est redécouverte en 1920 par les statisticiens et biologistes Raymond Pearl et Lowell Jacob Reed (en) qui ne créditent Verhulst de la paternité de la découverte qu’en 1922. Le terme exact de « logistique », tombé dans l’oubli ne réapparait qu’en 1924 dans une correspondance entre George Yule et Reed. C’est à cette époque que le nom devient officiel.

      On trouve trace de l’utilisation de la courbe logistique en chimie dans un inventaire (1929) de Reed et Joseph Berkson sur les utilisations possibles de la courbe logistique. C’est Berkson qui défendra l’idée d’ajuster certaines courbes par une fonction logistique (modèle logit) plutôt que par la fonction de répartition de la loi de Gauss (modèle probit).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_logistique_(Verhulst)

      Voir aussi sur WP, les articles suivants :

      - loi logistique
      - sigmoïde
      - courbe épidémique

    • Les (mauvaises) nouvelles s’accumulent. Même ici sur Seenthis, où je suis plutôt en mode serein quand je vais « m’informer », j’arrive plus à suivre. Je vous parle même pas de twitt’cake où l’on peut lire des bouillonnements de rage en cascade. On voit apparaître de nouveaux hashtags comme le rageux « on n’oubliera pas ». Enfin, ça, faut voir ...
      J’en suis à noter au jour le jour le données chiffrées pour la #pandémie. Histoire de vérifier les équations théorisées ci-avant. Sans vouloir faire mon gros pessimiste, amha, les hôpitaux sont déjà « failed ». Le taux de mortalité (supputé être de 0,5%) est explosé et vu que les hôpitaux sont « à la rue », ça va encore grimper. Bref ... Si vous ne pouvez pas faire autrement, sortez couvert·es même avec une simple écharpe enroulée autour de votre tête pour masquer la bouche et le nez. Ça craint. Bordel de merde, ça c’est sûr, d’une façon ou d’une autre, « on n’oubliera pas » ...

      #Gilles_de_la_Tourette #inglorious_bastards

    • Sinon, cette nuit, j’ai vu passer un article de l’hebdomadaire « Marianne » dont le chapeau disait :

      C’est confirmé : la loi « urgence coronavirus » va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite

      Je ne sais pas ce que vaut l’article vu que je les lis jamais parce que :
      a) leurs pages sont parasitées par des incrustation incessantes et que j’en suis obligé de désactiver le javascript ne serait que pour faire un « copy-paste ».
      b) je considère qu’il passe leur temps à réinventer l’eau chaude
      c) qu’ils sont grave confusionniste, voire national-républicaniste dans leurs propos et leur ligne éditoriale.

      Ceci dit, n’en doutons pas, on va prendre (très) cher pour les années à venir que la crise des subprimes, c’était un truc en mode « nursery rhyme » et que la « poignée de salopards » qui est aux manettes va grave nous faire les poches. Et quand le bon docteur « Méluche » disait qu’on allait cracher du sang, je pense que ça, c’est déjà fait (grâce au LBD). Maintenant, on va s’étouffer dans nos glaires ou dans notre vomi (ou les deux). Toute la « middle class » va se retrouver en état de #sidération, souffrir de#SRAS, et finir en #coma_dépassé. Et que la « secousse finale » dont parlait le Sieur Lordon en chevauchant hardiment sa « Pompe à Phynance », et ben c’est nous qu’on va se la prendre en pleine face.

      #stratégie_du_choc
      #désastre_social

    • A moins que, dans une ultime explosion de désespoir, tous et toutes les dépossédé·es au niveau global n’aient un salutaire sursaut de colère. Ce qui, nous en conviendrons n’est jamais une issue « raisonnable » pour une sortie de crise.

    • « Niouze cassante » ; 21/03/2020 ; 3:06 GMT+1 ; source « 20 minutes » : mais qu’apprends-je ?

      La Corée du Nord vient de procéder au tirs de deux missiles balistiques à courte portée en Mer du Japon.

      Nous souhaitons une bonne « gestion de crise » au #brave_gouvernement de la République Populaire de Corée du Nord

    • #coronavirus en #Afrique (Côte d’Ivoire) ou l’impossible #confinement :

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/20/coronavirus-en-afrique-de-l-ouest-vivre-a-distance-des-autres-est-un-luxe_60

      « Je fais très attention, cette maladie me fait peur. J’essaie de m’écarter des autres mais, une fois chez moi, dans la cour, c’est impossible. Le soir, on est plus de cent à vivre ici : les Compaoré, les Kouanda, les Zangré », énumère le jeune Abidjanais en pointant chacune des vingt-deux petites habitations plantées autour de cette courette. Autant de maisonnettes bien trop chaudes et trop mal aérées pour y passer la journée.

      En Côte d’Ivoire, où 92 % de l’emploi est informel, c’est-à-dire sans contrat, la vie se décline au jour le jour. La fermeture de certains lieux économiques et le potentiel confinement de la population « seraient catastrophiques, selon l’anthropologue Issiaka Koné. En Afrique, on n’a pas la culture du travail à domicile, les gens ne feront plus rien. Cela va gréver le budget familial, le coût sera exorbitant pour la population ». Selon lui, ce manque à gagner pourrait même générer du « petit banditisme » si cette population déjà fragile s’appauvrit encore un peu.

      « Ici, on a tendance à dire que la famille est envahissante, mais on ne peut ni ne veut faire autrement », poursuit Issiaka Koné, pour qui c’est profondément culturel. « La relation entre l’individu et la communauté est une ambiguïté toute africaine : elle nous oppresse par ses principes, mais on en a besoin quand on est affligé. On souhaite la compassion, mais on en souffre quand le porte-monnaie est sollicité. »

      #désastre_social

    • tadaaa !

      Décret n° 202 : 60 du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19

      Après le 5° de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 susvisé, sont insérés un 6°, un 7° et un 8° ainsi rédigés :
      « 6° Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire ;
      « 7° Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire ;
      « 8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise. »

      Hein ? Ho ! Hé ! faudrait pas vous imaginer que pour vous c’est « open bar », les délinquants et les contrevenants. La police et la justice, c’est « hach’ment » important dans la #shithole_republic. L’autorité aussi, bordel !

      Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=213DAB7E70A762D82B4E7B58DC2ADC69.tplgfr27s

    • C’était il y a (déjà) une semaine :

      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

      Aujourd’hui, ma plus grande crainte est de succomber à une crise aigüe de #phobie_administrative ...

    • J’ai chopé ce truc grâce à Madame (grâce lui soit rendue) qui (glandait) ... euh ... s’informait devant son PC : et je me suis dit, mes petits loups (ping @simplicissimus), y a pas de raison que vous y échappiez vu que je me suis bien fadé, non sans un certain sens de profonde abnégation, le discours du 12 mars prononcé – et c’est le seul fait avéré de cet « évènement », il a « prononcé » un discours, je n’ose dire « son » discours – par le préz de la « shithole republic » en marche vers la « startupisation » de la nation. Et en plus je vous livre une version longue. Voyez plutôt :

      La prestation du préz passé au crible de l’analyse transactionnelle ou PNL (ch’ais plus trop) par Fabien Olicard, youtubeur impénitent qui continue à faire son « branding » en nous racontant ce qu’il a vu de la gestuelle du macron pris au piège du pouvoir et des mensonges y afférant, non sans nous prévenir préalablement qu’il n’est pas un "expert" et que y faudrait pas prendre tout ça au sérieux (écoutez bien le « disclaimer » c’est tout bien expliqué, toussa) mais qu’il fait juste rien qu’à faire des « hypothèses » sur l’état mental du bonhomme. Ce n’est pas inintéressant (quoique) et on ne pourrait que suggérer à notre préz de s’entraîner à composer lui même ses discours pour être davantage convaincant. Le discours du 12 mars (sous vos applaudissements) : un grand moment d’#amateurisme avec, en toile de fond, une forte odeur de dissection post-mortem.

      https://www.youtube.com/watch?v=-vGXLf9melg

      #shithole_president

    • j’ai regardé F. Olicard qui m’avait été signalé très favorablement par différentes sources, en général branchées sur les trucs alternatifs, toussa

      Ça se laisse regarder – en tous cas, j’ai pu constater que sous cette forme, j’arrivais à peu près à supporter le près’ – c’est à la fois réjouissant et frustrant : tu sais déja, avant même que FO commente (voire avant que EM ne bafouille) ce qu’il(s) vont dire

      biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

    • La science est un travail collectif, qui se fait avec humilité et patience. Méfiez-vous toujours de ceux qui en font une affaire personnelle, de coups médiatiques et de buzz, qui passent leur temps à s’auto-promouvoir, à tenir des discours péremptoires, et à dénigrer leurs collègues plus discrets et moins avides de visibilité médiatique.

      Au fil des jours, ce genre de déni ne pourra pas résister aux faits et aux morts qui s’accumulent.

      citation extraite d’un post sur ce fil de discussion :
      https://seenthis.net/messages/832700
      (Merci @mad_meg)

    • biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

      Certes, on avait repéré depuis longtemps qu’en la personne d’EM on avait affaire à un grand malade et à un incompétent notoire. Et qu’au final, l’exercice constitué par ce genre de vidéo ne sert à pas grand chose sinon se la péter en faisant croire qu’on vient d’inventer l’eau chaude. (D’où mes remarques acerbes sur l’auteur de ladite vidéo).

      Sinon, ma compagne et moi avions interprété différemment le geste final des mains « en avant » : on a cru qu’il avait été, emporté dans l’élan, tenté de s’auto-applaudir.

    • Toujours extrait du même fil de discussion :

      Il semble en tout cas que la chloriquine, même dans son usage habituel contre le palu, est toxique, et même mortelle (elle est parfois utilisée dans des suicides médicamenteux) : à haute dose, elle ne peut être utilisée que sur un temps court pour des cas graves.

      Je confirme : Madame fut traité avec le « plaquénil », nom commercial du médoc pour l’#hydroxychloroquine. Traitement prescrit par un dermato suite à une allergie au soleil (!!!). Quand on a lu la liste des effets secondaires possibles, elle s’est dit qu’elle ferait mieux de ne pas trop s’exposer au soleil et si pas possible de faire autrement pour se protéger dudit soleil, porter des vêtements adaptés (anti UV par exemple). Oui, bon ... Pas évident quand même pendant la saison estivale en plein cagnard. Enfin, la deuxième option a bien fonctionné en tout cas ... pour les allergies cutanées liées à l’exposition au soleil.

      Side Effects

      Hydroxychloroquine typically is very well tolerated. Serious side effects are rare. The most common side effects are nausea and diarrhea, which often improve with time. Less common side effects include rash, changes in skin pigment (such as darkening or dark spots), hair changes, and muscle weakness. Rarely, hydroxychloroquine can lead to anemia in some individuals. This can happen in individuals with a condition known as G6PD deficiency or porphyria.

      In rare cases, hydroxychloroquine can cause visual changes or loss of vision. Such vision problems are more likely to occur in individuals taking high doses for many years, individuals 60 years or older, or those with significant kidney disease. At the recommended dose, development of visual problems due to the medication is rare. It is recommended that you have an eye exam within the first year of use, then repeat every one to five years based on current guidelines.

      Source : https://www.rheumatology.org/I-Am-A/Patient-Caregiver/Treatments/Hydroxychloroquine-Plaquenil

    • Et je me fais depuis un (petit) moment (une semaine et demi ?) la réflexion suivante : ne serions-nous pas, dans toute la com’ autour du #covid-19, victimes d’un phénomène « d’inception » : de la #désinformation dans la désinformation, en cascade, où chaque imbrication de fakes dans les fakes finirait par nous perdre définitivement, nous perdre ... dans tous les sens du terme.

      Ceci dit, le phénomène sus-mentionné doit pouvoir fonctionner avec d’autres problématiques.

    • C’est @baroug que tu devrait remercier @sombre , je n’ai fait que copié-collé le texte depuis le lien fesse-bouc. Merci en tout cas pour ton journal de confinement, il me tiens bien compagnie pendant que je dessine. Il me servira peut etre pour un futur dessin sur le coronavirus.

      Pour ton idée d’inception, ca serait une bonne nouvelle. Mais vu les nouvelles d’Italie...

    • Les hydroalcooliques anonymes :

      En Pologne, près d’un demi-million de litres de vodka de contrebande et d’alcool pur produit illégalement pourront être utilisés comme désinfectant dans la lutte contre le coronavirus, a annoncé le parquet national. Les services des douanes et du fisc gardent au moins 430.000 litres de vodka et d’alcool pur, frelaté ou non, qui ont été soit saisis pour servir de preuves dans des procédures judiciaires, soit confisqués à la suite de ces procédures.

      Source : le blog de JMM (orandini)

      Et finalement, on en revient au premier post de ce fil (les Lorrains). Que mille alambics fleurissent dans nos campagnes pour nous protéger de la contagion !

      Ce modèle #DIY :

    • (lol) !

      Beaucoup moins drôle :

      Mercredi à 19 h 30 toutes les cloches de France sonneront .
      Les éveques de France nous demandent d’ allumer une bougie à nos fenetres en signe de solidarité .Relaie ce message à tes contacts Merci.biz

      Corps du message « copy-pasted » en l’état qui m’a été transmis ce matin par un « ami » sur FB. Enfin, normalement ses amis on les choisit. Par contre, sa famille ...

      (Après une nouvel épisode de #Gilles_de_la_Tourette, J’ai quand même réussi à maîtriser mes nerfs pour lui répondre poliment mais fermement).

    • L’Union Européene, l’Italie et la République Tchèque : l’#union_massacrée

      INTERNATIONAL - Pour la presse italienne, les autorités tchèques ont détourné des masques chinois destinés aux hôpitaux du pays submergés par la pandémie de coronavirus, mais selon Prague, ils ont été saisis dans le cadre d’une opération contre des trafiquants, et l’Italie n’aura pas à pâtir de l’affaire.

      source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-la-republique-tcheque-admet-avoir-pris-par-erreur-masques

      #facepalm

    • #stratégie_du_choc
      Ou quand la « secousse finale », c’est nous qu’on fera rien qu’à se la prendre dans le gueule : décryptâââge.

      Le chapeau

      En 2020, le déficit public de la France sera « sans doute » supérieur à 3,9%

      "Tu m’étonnes, ma couille". Bon jusque là, les gens ils comprennent pas encore.

      Une prévision qui s’aggrave encore par rapport aux estimations données en début de la semaine. Mardi, le ministre chargé du budget avait annoncé que le plan de 45 milliards d’euros dégainé par la France allait se traduire par un déficit public de 3,9% du PIB, au-delà donc de la règle européenne des 3% jusqu’alors en vigueur. Avant l’apparition de l’épidémie, le gouvernement comptait ramener le déficit à 2,2% en 2020, après 3,1% atteints l’an dernier.

      Nous sommes « en guerre ». Contre qui au juste ? Mais passons ...

      « Nous ne lésinerons pas sur les moyens que met l’État pour non seulement sauver la vie des Français, mais bien sûr l’économie et notamment les entreprises pour qu’il y ait le moins de faillites possible et que tous les salariés soient protégés », a assuré Gérald Darmanin.

      Éléments de rhétorique : l’ordre de l’énumération des éléments à « sauver ».

      « Les aides doivent aller à ceux qui en ont besoin. Il ne doit pas y avoir de passager clandestin », a commenté Gérald Darmanin, sur Europe 1.

      "De passager clandestin" ... Il a sûrement voulu dire des « oublié·es » mais avec leur mental de merde, ils confondent tout et n’importe quoi ces salopiaux.

      Plus de droits de douane sur les gels hydroalcooliques et les masques importés

      Ouf ! Soulagé·es nous sommes.

      En outre, le ministre de l’Action et des Comptes publics a « salué » l’annonce du groupe Auchan, qui va verser une prime de 1.000 euros à 65.000 salariés français.
      « Le groupe Auchan doit connaître comme toutes les entreprises de France de grosses difficultés, évidemment, et ils ont fait le choix de considérer que la richesse de leur entreprise, c’était leurs collaborateurs », a affirmé Gérald Darmanin sur Europe 1, invitant « toutes les entreprises qui peuvent le faire (...) à le faire ».

      Donc, vous voyez, les entreprises du CAC40 peuvent elles aussi faire preuve « d’éthique sociale » SAUF ... si elles sont mises en cessation de paiement (ou organisent leurs propres faillites et que les dirigeants se barrent avec la caisse)...

      Mes ami·es, mes camarades, c’était un appel à la #grève_générale de la part de notre #brave_gouvernement.

      Sauver les meubles (de l’entreprenariat) et laisser partir le bébé (le salariat-précariat) avec l’eau du bain. « Fin de l’Histoire » ...

    • @mad_meg : oui ok, mais de toute façon, tu vas retrouver ces éléments de discours dans toute la presse « aux ordres » dont les propos sont clonés à l’envi.

      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-2020-le-deficit-public-de-la-france-sera-sans-doute-superieur-a-3-9-1-20

      Sinon, pour l’affiche, comme Seenthis ne traduit pas encore le russe :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      (Étonnant, non ?)

    • Et ah zut (one more time) j’ai encore oublié de mettre le texte en langue étrangère en mode citation pour activer le gogol-trad qui va bien. Bon, j’y retourne pas vu que c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post. Et ma traduction, elle a l’air pas mal non plus.

    • … c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Sinon,

      всероссийский центральный союз потребительных обществ женщины идите в кооперацию

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

    • @simplicissimus

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Oui mais non, ça ne marche pas : quand j’active ce bouton, je suis redirigé vars la page d’accueil. Je suis obligé de ré-ouvrir mon fil de discussion et au deuxième essai, ça marche. Bizarre, non ? Ça vient peut-être de mon « capricieux » Firefox ? Faut voir ...

      El Nacional est un journal de droite du Venezuela.

      Ô pinaize ! (Honte sur moi) ...

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

      J’explique : en fait j’ai oublié de mettre le texte en russe en mode « citation ». Par contre comme il s’agissait d’une affiche, et bien, pas de copier-coller possible. Donc, j’ouvre GoogleTrad et je saisis le texte de l’affiche à l’aide du clavier virtuel en cyrillique. Ça m’a pris un certain temps. Et dans mon enthousiasme d’avoir réussi la saisie et d’avoir obtenu un résultat, j’envoie les octets du texte en russe dans les tuyaux pour ST sans penser au mode citation. Par contre, la phrase de Google me paraissait un peu mal fichue. Donc je recopie-colle cette fois vers DeepL qui, lui, n’a pas de clavier virtuel (ou alors, j’l’ai pô vu). Et là : résultat plus cohérent avec le style de l’affiche. Et hop ! Je te recopie-colle le résultat final vers ST (quelques post plus tard).

      Et du coup grâce à ton travail de correction, je viens d’expérimenter le GogolTrad de chez ST et voilà ce que l’on obtient :

      L’Union centrale panrusse des sociétés de consommation des femmes s’engage dans la coopération

      (Pareil que ce que j’obtenais chez GogolTrad : normal puisque c’est la même usine à gaz)

      Je trouve que le résultat obtenu avec DeepL est meilleur (amha) :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      Mais bon, on va pas chipoter, hein ? :-))
      (Comment ça ,on n’a que ça à faire ?! ...)

      Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...
      (Après, promis, j’arrête) ...

    • Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...

      Oui, oui, chez tout le monde, et le problème a déjà été signalé, mais pas de remède trouvé pour l’instant. Comme tu dis, il faut y revenir deux fois, et la deuxième fois ça marche. Mais en temps de confinement, ce temps perdu est négligeable, non ?

    • Possibilité que le confinement se termine dans quinze jours

      (Rhôôô, l’autre, hé !)

      Bon, arrêtez de me distraire, j’ai un article à traduire propulsé par @severo sur les courbes logistiques. Tout ça afin que je puisse vous prédire l’avenir du #confinement

      Le chapeau de l’article :

      Coronavirus: The Hammer and the Dance
      What the Next 18 Months Can Look Like, if Leaders Buy Us Time

      le lien : https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-the-hammer-and-the-dance-be9337092b56

    • Tadaaa ! Grâce à @touti, je vous livre ici le résultat de la traduction.

      lien vers la trad : https://docs.google.com/document/d/1m7jB9dE5WCjc3Cke1NkM2rEvpcxck9n_lxJlhSaYQbY/edit#heading=h.8fussatolhkq

      source : https://seenthis.net/messages/830188

      (Ouaaaais ! je vais pouvoir faire du jardinâââge, moi, c’taprèm’) ...

      Euh ... Enfer et consternation, j’avais pas vu que @touti était intervenue ici pour mettre les liens !!!
      Du coup, j’efface ? parce que les serveurs, toussa ...

      (Slow down, my friend, slow down) ...

    • Anecdote de la journée d’hier :
      – Dérogé au confinement pour la deuxième fois en une semaine. Me suis rendu à l’hyper du coin pour quelques courses « de première nécessité ». C’était très calme. Rares voitures sur la route et clientèle clairsemée dans le magasin dans lequel a été instauré un sens unique de circulation. Une porte pour les entrées et une pour les sorties. Et à la sortie, une dame très âgée avec son petit cabas à roulette. Elle voulait juste entrer. Le vigile la gronde pour finir par la laisser passer, voulant sûrement lui éviter un long détour par la porte règlementairement dédiée aux entrées. J’ai croisé le regard paniquée de la dame. Et je me suis dit en moi-même : «  Et si c’était à sa propre mère ou plutôt sa grand-mère qu’on avait parlé aussi rudement, qu’est-ce qu’il aurait pensé le vigile ?  »

    • #littérature

      Arthur Rimbaud : extraits
      - Une saison en enfer
      - Illuminations

      Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France !

      Mais non, rien.

      Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.

      Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte ; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme ; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. — Je suis assis, lépreux, sur les pois cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. — Plus tard, retiré, j’aurais bivouaqué sous les nuits d’Allemagne.

      Ah ! encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.

      Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, — représentants du Christ.

      Qu’étais-je au siècle dernier : je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert — le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.

      Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, — le viatique, — on a la médecine et la philosophie, — les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !...

      La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?

      C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.

      Matinée d’ivresse

      O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! Rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés : cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.

      Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.

      Petite veille d’ivresse, sainte ! Quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.

      Voici le temps des Assassins.

    • #littérature :

      Ce qui saute aux yeux en première instance, c’est que cela fait une semaine que tout se fige en France et que tout continue de tourner, comme on dit en informatique. Le courrier continue d’être livré, l’électricité, pas la moindre panne, internet bande que c’en est même obscène — je vais y revenir — chaque fois que je veux me faire un café, le gaz est là quand je tourne les boutons de ma gazinière, et il y a du chauffage, cette nuit j’ai même eu un peu chaud, je continue de boire l’eau du robinet sans beaucoup me poser la question, mes copains éboueurs continuent de passer cinq fois par semaine et les rues pour le peu que je peux en juger avant l’aube quand je profite du désert, les rues sont propres. Mes deux filles continuent d’étudier, l’une à l’université l’autre au lycée, la plupart des profs de la seconde ayant adopté la stratégie du mail plutôt que de recourir à des outils défaillants tant ils ont été sous-dimensionnés — pas forcément à tort d’ailleurs, il n’avait jamais été prévu que tous les potentiels users se connectent toutes et tous au même moment, et que pour permettre une telle performance l’homme et la femme politiques n’ont pas la plus petite idée de ce que cela représenterait d’infrastructure informatique. J’entends qu’on applaudit tous les soirs à 20h soignants et soignantes de ce pays qui sont, elles et eux, véritablement au front d’un combat — et non une guerre — pour lequel ils et elles n’ont pas vraiment les armes, les moyens et les boucliers pour se battre. En gros tout tient et tout tient grâce à ce qui reste de service public dans ce pays après des décennies de rabot, au point, justement, qu’en cas d’épidémie eh bien, précisément, les moyens sont cruellement insuffisants, mais ça tient — pour le moment. Je remarque que c’est la même chose en cas d’attentats terroristes et d’autres grands drames, certains spectaculaires, il y a un service public constitué d’hommes et de femmes qui vivent habituellement dans le dénigrement de leur travail et qui se hissent alors à un niveau de compétence et de bravoure dont le reste de la population du haut de ses balcons filants n’est pas nécessairement capable, il lui reste, à cette population bourgeoise, ce réflexe idiot, d’insecte presque, d’applaudir.

      C’est par ici :
      http://desordre.net/blog/spip.php?article3201

    • #littérature
      Hier, grâce à Madame qui a le don de toujours flairer les « bons plans », j’ai pu remplir mon « panier » gratos de quelques œuvres anciennes, genre de celles que tu as lues il y a longtemps mais que t’étais trop jeune ou trop con pour en goûter les bienfaits ou qu’on a pas bien su y faire pour que tu te mettes là-dedans ou alors que tu as pas eu le temps de lire parce que tu as perdu ta « fucking life » à essayer de la gagner. Ceci dit, il y a pas grand chose de valable parmi cette liste de 500 « epub » et la majorité des fichiers sont en copyright avec « the big #DRM » qui fait ièch’ et du coup j’ai été obligé de re-télécharger ADE, désinstallé depuis quelques années et remplacé avantageusement par Calibre (le petit opensource qui va bien et que j’utilise depuis quelques années) et de faire allégeance à la marchandisation puisque Calibre veut pas les ouvrir... Quelle plaie !

      Je vous dirai même pas chez quel trafiquant de livres je me suis fourni parce que c’est des pourritures et que j’ai un peu honte aussi.

      PS : l’informatique, le multimédia, les nouvelles technologies, toussa, c’est chiant.

      #Gilles_de_la_Tourette

    • « Nous sommes en guerre ».

      Source : twitter (at)Brevesdepresse

      Le ministre de l’Agriculture lance « un appel à l’armée de l’ombre, à ceux qui n’ont plus d’activité » en raison du #coronavirus, « à rejoindre la grande armée de l’agriculture française » pour aller produire « dans les champs » afin de « nourrir les Français » (itw BFMTV).

      Mon commentaire :

      https://www.youtube.com/watch?v=j4BUkhuRglU

      #bouffons

    • Un morceau de bravoure chez Momo (randini).

      Sur @CNEWS, l’Avocat des Profs de Santé Fabrice Di Vizio ÉCLATE DE COLÈRE face aux mensonges et crime contre la nation d’@agnesbuzyn, @EPhilippePM @EmmanuelMacron
      et @NunezLaurent
       : « LUI IL FAUT LE ’ FRAPPER ’ A UN MOMENT DONNÉ... »

      Source Touiteur :
      https://twitter.com/Circonscripti18/status/1242054980259008513

      Et le fichier vidéo qui va bien (pour les allergiques aux « gazouillis ») :

      https://www.dropbox.com/s/yz2t5jsqhhbaduz/morandini.mp4?dl=0

    • #États-Unis : drame de la #désinformation :

      Un homme âgé d’une soixantaine d’années est mort lundi à Phoenix, en Arizona, après avoir ingéré du phosphate de chloroquine. C’est une ONG œuvrant dans le domaine de la santé qui a révélé ce drame, confirmé depuis par de nombreux médias américains.

      L’épouse de la victime, également sexagénaire, hospitalisée pour une surdose de la même substance, a expliqué sur la chaîne NBC que l’idée leur était venue après avoir vu Donald Trump vanter les vertus de la chloroquine lors d’un point de presse.

      « Ils n’arrêtaient pas de dire que c’était approuvé pour d’autres choses. Trump disait que c’était pratiquement comme un remède », a-t-elle expliqué. Elle et son mari ont, précise-t-elle, absorbé chacun une cuillère à café de phosphate de chloroquine, un produit qu’ils conservaient chez eux pour traiter des poissons d’aquarium.

      Source : Le Parisien (unchained)

      #Uncle_Donald #coin_coin

    • Détenteur·rices de vieilles #bagnoles : cette nouvelle « nouvelle cassante » est pour vous : le contrôle technique est repoussé de trois mois pour les poubelles qui devaient subir ce contrôle pendant la période de confinement, laquelle période est repoussée d’heure en heure à des dates hach’ment ultérieures.

      Source : mes oreilles qui font rien qu’à choper le son du poste de #télévision qui est dans la pièce à côté du bureau où je suis en train de « télétravailler ».

      (Bon, j’arrête de télétravailler pour aujourd’hui).

      Bonne nuitée, « les gens » !

      https://www.youtube.com/watch?v=EBpn_GjdXas

    • #bagnole : La com’ du Sinistère de la Trahison Écologique et Solitaire :

      https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/centres-controle-technique-des-vehicules-sont-autorises-re

      Le contrôle technique contribue très fortement à la sécurité routière des véhicules. La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, confirment que les centres de contrôle technique peuvent donc rester ouverts. Toutefois, compte tenu de la crise sanitaire, une tolérance est prévue sur les délais pour réaliser les contrôles techniques. L’arrêté actant ces reports sera publié demain au Journal Officiel.

    • Pour occuper vos enfants pendant le confinement, une petite chanson « éducative » :

      Le fermier Jean est tout’ découragé
      Sa femme a sacré l’temps le mois passé
      Deux s’maines avant ses quinze vaches en chaleur
      Ont mit l’feu à sa grange par pure erreur
      Le fermier Jean se tient su’l’nerf
      D’puis qu’y’a des chenilles dans son parterre
      Y’en a jusque dans ses culottes,
      Y’ont tout’ mangé ses beaux plants d’pot’ (1)

      « Ça va faire des beaux papillons, hein les enfants ? »

      Le fermier Jean ose pu sortir dehors
      À cause des guêpes et pis des frappabars (2)
      Le fermier Jean y’aime tell’ment les enfants
      Qu’y’a perdu son dernier d’un accident
      C’tait un’ espèce d’imbécile né
      Au gros « tires » (3) au cul jacké
      Quand su’ un poteau y’a arrêté
      On a manqué d’électric’té

      « Pis évidemment les enfants, mais le fermier Jean y’avait pas d’chandelles. »

      Chez l’fermier Jean y’a une épidémie
      De sangsues de lézards pis de hippies
      Qui collent autour de son bassin à truites (mais l’eau c’t’a tout l’monde)
      Qui s’multiplient comme des vrais parasites
      Le fermier Jean est plein d’malheurs,
      Y s’est fait voler sont tracteur
      Y est à deux ch’veux d’la dépression
      Mais ses deux gros ch’veux-là tiennent bon

      « Pas deux gros ch’veux nono, deux gros ch’vaux... »

      Tout irait mieux pour le fermier Jean si
      Au moins y tomb’rait pas tout l’temps d’la pluie
      Teinté à tous é matins y’écoute Alcide
      En s’tapant sa p’tite dose de pluie acide

      Ça y donne une drôle de vision d’la vie
      Allons fermier Jean, un p’tit sourire voyons
      Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave
      Un p’tit sourire fermier Jean...

      Le soleil brilleras bien demain fermier Jean

      (Ben les enfants quand ils sont jeunes, ils nous pèsent su’ é pieds. Pis quand ils sont vieux, ils nous pèsent su’ l’coeur) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=F8oxpwwzQfo

      #poésie (rugueuse)

      1- variété local de cannabis
      2- sûrement une des multiples « bébittes » qui sévissent en été sous ces latitudes
      https://www.lesacdechips.com/2016/08/02/voici-les-4-bibittes-qui-vous-mangent-chaque-ete-au-quebec
      3- de l’anglais « tire » (= pneu)

    • Et pour soutenir « l’armée de réserve » des #braves_travailleur·euses qui vont aller faire pousser nos patates et cueillir nos fraises :

      https://www.youtube.com/watch?v=O-63EmrzzM4

      Paroles
      (breizhoneg)

      Didostit holl Vretoned, da glevet ur gentel
      War buhez al labourer eo bet great, n’ eus ket pell

      Disheñvel meurbet eo stad ar paour-kaezh labourer
      Disheñvel diouzh stad an dud, pere ’ zo ’ chom e kêr

      Al labourer ’ renk paeañ, paeañ e pep amzer
      Paeañ tailhoù d’ar roue, bep bloaz teir pe beder

      Ha pa renk paeañ e vestr, ma n’eo ket prest an arc’hant
      Foar ’ vez graet gant e zanvez, amañ an nec’hamant

      Al labourer, goude-se, a vezo tamallet
      Gant an dud eus al lezenn e vezo pizh skarzhet

      Eus e nebeud a vadoù e vezo dibourc’het
      Had e zanvez o vont kuit, n’eus netra da lavaret

      En divezh, al labourer, baleet lec’h ma karo
      E vezo drouk-prezeget, kalz tud hen disprizo

      Ha koulskoude, ma teufe da soñjal an dud-mañ
      Diwar brec’h al labourer ’ma ’r bed-holl o vevañ

      Hor stal ’ zo poanius meurbet, paouez na deiz na noz
      Ken na cheñcho penn d’ar vazh, ni na ’mo ket repoz.

      (Françouès) :

      Approchez tous Bretons pour entendre une leçon
      Elle a été faite sur la vie du travailleur, il n’y a pas longtemps

      L’état du pauvre travailleur est très différent,
      Différent de l’état des gens qui habitent en ville (la bourgeoisie).

      Le travailleur doit payer, payer tout le temps,
      Payer les impôts au Roi, chaque année 3 ou 4

      Et quand il doit payer son maître, si l’argent n’est pas prêt
      On fera la foire avec ses biens, ici l’inquiétude

      Le travailleur, après cela, sera accusé
      Par les gens de la loi, il sera soigneusement ramoné

      De ses quelques biens il sera dépouillé
      Et ses biens s’en allant, il n’y a rien à dire

      Enfin, le travailleur ira où il voudra,
      Sera calomnié, beaucoup de gens le mépriseront

      Et cependant, si les gens viendraient à penser
      Que du bras du travailleur vit le monde entier.

      Notre affaire est très pénible, ne cesse ni jour ni nuit
      Tant que cela ne changera pas du tout au tout, nous n’aurons pas de repos

    • #blues (coup de)

      Big Bill Broonzy (Stump Blues)

      Yes, I’m sitting on this old stump babe, got a worried mind
      Yes, I’m sitting on this stump baby, I’ve got a worried mind
      Yeah I’m gunna find my baby, Lord I lose my life of trying

      Yeah I shot five dollars, caught a point black nine
      Yes, I shot five dollars, even caught a point black nine
      Yeah I stopped that six bar baby, and that tre come flying

      Yeah, I hear my hamstring a-popping and my collar crying
      Lord, I hear my hamstring a-popping and I hear my collar crying
      Now I can not stay a-happy, Lord, when my baby’s down the line

      Yeah, you never get to do me like you did my buddy Shine
      No, you’ll never get to do me like you done my buddy Shine
      You know you worked him down the levee until he went real stone blind

      https://soundcloud.com/big-bill-broonzy/stump-blues-4

    • Niouze casse-c... :

      L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.

      Les «hosties» contrattaquent ...

    • Je sais, je l’ai relayé dans le cadre de mon nouveau boulot à piloter la com d’une asso catho de gauche. Pour info, le 25 mars c’est 9 mois avant Noël... ça sonne mieux annonciation que conception.

      J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

    • J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

      Oui, certes. Mais j’ai peut-être sur-réagi rapport au MP reçu dimanche sur FB de la part d’un membre de ma famille qui, depuis le temps, devrait savoir que je suis un « bouffeur de curés » avéré ...
      Maintenant je n’ai rien contre la foi et les rites pratiqués par autrui, du moment qu’on ne vient pas me « prosélyter in my backyard » ...

    • D’aucuns témoignent de leur solidarité envers les « soignants » tous les soirs à 20h.

      Perso, j’aimerais bien avoir une vie aussi bien réglée mais j’y arrive pas, ne serait-ce que pour faire caca ... Oui, je sais, je suis une grosse pourriture cynique et vaguement pessimiste. Perso, pour remettre un peu d’ordre dans ma vie, je pensais aller lancer un « coke » sur un établissement symbole de l’état tous les soirs à 20 h. Faudra pas que j’oublie de régler mon carburant en espèces et (surtout) d’enfiler un masque pour circuler dans l’espace publique.

      https://seenthis.net/messages/833999

    • Et aussi, de mettre du sparadrap sur les petits orifices des narines et de la bouche dudit masque. Sinon, vous croyez que le virus franchit la « barrière » de la cornée ? J’ai un peu la trouille d’avancer à l’aveugle (dans l’espace public) ...

    • Vendetta (Brigitte Fontaine)

      Masculin assassin
      Masculin assassin
      La vendetta du con
      C’est la mort du couillon.
      Qu’on empale tous les mâles

      Ni pardon, ni manif’
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Qu’on empale tous les mâles
      Et qu’ont châtre les psychiatres

      Vive la lutte armée
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Masculin assassin
      Masculin assassin

      Abats le sexe fort.
      À mort, à mort, à mort.
      Mort, mort, mort, mort, mort.

      Quand une chanteuse a bien chanté,
      Quand une chanteuse a bien chanté
      Tous les hommes, tous les hommes,
      Tous les hommes ont le droit de l’embrasser

      https://www.youtube.com/watch?v=ejiCU98E9Nw

    • People have the power (Patti Smith)

      I was dreamin’ in my dreamin’
      Of an aspect bright and fair
      And my sleepin’ it was broken
      But my dream it lingered near

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      Oh, and my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      And the people have the power
      To redeem the work of fools
      From the meek the graces shower
      It’s decreed the people rule

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Vengeful aspects became suspect
      And bending low as if to hear
      Well, and the armies ceased advancin’
      Because the people had their ear

      And the shepherds and the soldiers
      And they laid among the stars
      Exchanging visions, layin’ arms
      To waste in the dust

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      And my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Where there were deserts, I saw fountains
      Like cream the waters rise
      And we strolled there together
      With none to laugh or criticize

      There is no leopard and the lamb
      And lay together truly bound
      Well I was hopin’ in my hopin’
      To recall what I had found

      Well I was dreamin’ in my dreamin’
      God knows a pure view
      As I lay down into my sleepin’
      And I commit my dream with you

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      Listen, I believe everythin’ we dream
      Can come to pass through our union
      We can turn the world around
      We can turn the earth’s revolution

      We have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      We have the power
      We have the power
      People have the power
      We have the power

      (But, as Marx saw it, dreams never comme true) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=pPR-HyGj2d0

    • Chansons du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble :

      Bella Ciao
      https://www.youtube.com/watch?v=ZoS5LhoeeBc

      Corona 170
      https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/03/9cbe5627-a034-481f-af0c-d5b2130812e2/corona_170.mp3

      Tourdion du Confinement (A cappella)
      https://www.youtube.com/watch?v=qYHfQls5rfc

      Coronavirus et confinement : la chanson du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble
      Véronique Saviuc, France Bleu Isère, le 25 mars 2020
      https://seenthis.net/messages/830729

    • Comment passer son temps de confinement à faire des trucs complétement cons :

      Êtes-vous Idiot ?
      Cliquez sur le portrait de « MANDRYKA vu par FAW » (ci-dessus)
      ou <ICI>
      pour passer le Test de Non Comprenance et vous le saurez !
      C’est le Test Idéal pour tous ceux qui veulent faire partie du
      CLUB DES NON-COMPRENANTS !

      Attention, il faut faudra activer « Adobe Flash » et autoriser l’affichage des « pop up » dans votre « browser ».

      http://www.leconcombre.com

      Le texte sus-mentionné s’affiche direct sur la page d’accueil du site dans la rubrique "êtes-vous idiot ?"

    • Waiting (Les Thugs)

      https://www.youtube.com/watch?v=2h8QidyJE1c

      https://www.discogs.com/artist/265401-Les-Thugs

      Les Thugs are a punk band from France. The band were formed in 1983 in Angers with five members and were soon reduced to four in the same year: Eric Sourice on guitar and lead vocals, Thierry Meanard on guitar, Christophe Sourice on drums, and Gerald Chabaud on bass until 1983. Chabaud was replaced by Pierre-Yves Sourice. Although the band called it quits at the end of the 90s, they briefly reformed in 2008 for the Sub-Pop 20th Anniversary Festival and a short warm-up tour in France.
      A mix-up by their recording company meant that the band would resurface, albeit only as the digital information on The Baseballs similarly named Strike album in 2010.

    • Injonction : Be «as happy as possible» ...
      Ou le très minimaliste «clip vidéo» du punk-rock band angevin où l’on se contente de filmer un écran de #télévision.

      As happy as possible - Official video (Les Thugs)

      Sometimes it’s hard to wear the mask
      When painful names are coming back
      Some memories hurt so bad
      That we’d just like to hide and cry
      And we’ve been told so many lies
      We can’t believe in paradise
      And because time is passing fast
      We dry our eyes and try to be ...
      As happy as you can be
      When the life on spill
      It’s the life for real
      When you close the door
      And still hear the screams
      I guess that man is the only pest
      And the white man did never rest
      He made a world in his image
      Selfish and cruel, hopeless and loud
      We know that and we’re wandering
      Looking for peace, begging for love
      Touching somebody else’s skin
      We don’t forget but try to be ...
      As happy as you can be
      When the sun is shining
      On the battlefield
      As happy as you can be
      When you close the door
      And still hear the screams.

      https://www.youtube.com/watch?v=ly4akddbapk

    • Narration du confinement et de quelques cas de verbalisation en mode « extorsion de fonds » :

      https://seenthis.net/messages/834780

      Préam­bule : J’in­clus dans cet inven­taire des PV arbi­traires ou abusifs, mora­le­ment ou léga­le­ment. Au delà de la subjec­ti­vité dans l’ap­pré­cia­tion, ce n’est qu’une collec­tion de liens publics, qui ne se veut même pas exhaus­tive. Je me contente d’évi­ter ce qui me parait contes­table ou liti­gieux. Mes critères de base sont soit une cita­tion dans la presse de métier, soit un message en ligne public par un témoin direct en son nom propre et via une iden­tité établie (donc pas de propos rappor­tés, pas de comptes de réseaux sociaux créés il y a deux semaines ou sans inter­ac­tions person­nelles solides).

    • Tiens ? C’est curieux : Santé Publique France ne publie plus les résultats journaliers par région. C’est sûrement pour que l’opinion encaisse mieux la « déferlante » annoncée par le petit père Édouard, premier bouffon de Son Altesse Royale Effondrée.

      Le lien (du jour) : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-m

      Heureusement, j’avais consigné les données sur une feuille « excel » en version « open » pour les trois derniers jours.

      Et votre humble et dévoué serviteur ne se laisse pas désarçonner par la désinformation des sites « officiels ». Voir la rubrique « carte avec wikidata » :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2020_en_Fran

    • Souriez, vous êtes géolocalisé·es ... grâce à Géoportail.

      Quand tu viens de te rendre compte que tu es sorti de ta zone de confinement ...

      Et moi qui pensait que c’était 1 km « à vol d’oiseau ». Mais non, mais non. Tu dois rester sur les chemins pour que les keufs y puissent te verbaliser.

      ♪♫ Un kilomètr’ à pied,ça ûûû-zeuh, ça ûûû-zeuh ... Hahahaha !!!

    • Le « Grand Désarmement » pendant le « Grand Confinement » : #en_même_temps :

      https://seenthis.net/messages/834836

      Le USS Theodore Roosevelt torpillé par Covid-19

      Une organisation est rapidement mise en place à Guam, où existe également une situation épidémique, avec un certain nombre de soldats en quarantaine. Certains ont dû abandonner leur propre quarantaine pour préparer l’énorme opération de quarantaine de l’équipage du porte-avions, avec un moral au plus bas (« We are fucked », confie l’un d’eux, qui ne doute pas qu’il sera infecté par les marins).

      Et là (si ça s’trouve), il va bien s’en trouver un qui, dans un accès de profond désespoir et de rage, va appuyer sur le bouton qui va bien pour déclencher le tir de tous les missiles balistiques stockés sur la base, « puisque de toute façon, on va tous crever » ... (Oui, je sais, le pessimisme, toussa) ...

      (cough ! cough !)

    • et du coup, mille mercis @simplicissimus qui bien que n’ayant pas étoilé la présente discussion, doit venir en loucedé mater les conneries que je mets ici. Tout comme bien d’autres d’ailleurs (qui n’ont pas osé étoiler de peur de nuire à leur e-réputation). Mais de toute façon, je m’en fous. Comme j’ai été étoilé par @7h36, vous devez recevoir les notif’s chaque fois que j’alimente mon fil ...

      (Yark yark yark yark ) !!!

    • « Le dîner de cons » : l’opus de Francis Veber revisité par le « Maestro » (de la Phynance) qui profite de ce contexte on ne saurait plus favorable pour nous délivrer ce message christique : le #brave_gouvernement (en détresse respiratoire sévère) est hors-concours dans la catégorie sus mentionnée. Rien à ajouter. Le landerneau « en marche » est à la peine. Il est l’heure de se la jouer « unchained » et (ô combien !) surtout de proclamer l’#union_massacrée :

      https://seenthis.net/messages/832214

      Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

    • Ce matin, on m’a soufflé dans l’oreillette (Le Parisien -live) que le blondinet du 10 Downing Street serait « souffrant ». Lui qui avait anticipé le sauvetage de la planète en propulsant sur la scène londonienne ses « Boris bikes » quand il était maire de cette ville ne pourra peut-être même pas profiter de son « fucking hard Brexit » et de son mandat de « Prime Minister » du gouvernement de Sa Gracieuse Majesté. Et un malheur arrivant rarement seul, aucun « clergyman » ne voudra s’approcher de lui pour lui délivrer les derniers sacrements. Gageons que, de sa pauvre vie d’adepte du conséquentialisme, l’unique souvenir qu’il aura quand approchera l’heure de vérité sera celui des bons moments passés en compagnie de ces jeunes filles « au pair » qui, pendant son adolescence, lui apprirent la langue de Molière tout en le faisant « jouer à chat ».

    • @antonin1 : merci, je vais pas trop mal à part les insomnies, bien que, depuis quelques semaines je me sente un peu « ché-pèr », d’où certains propos un peu extrêmes... Oui, c’est vrai, c’est un gros foutoir et c’est la faute à Philippe De Jonckeere qui hante mon mental avec son « blog du Désordre ». Quoique son désordre à lui a quand même une autre tenue.

      @simplicissimus : naaan, mais je déconne, hein ;-) Je devrais peut-être pas ... à cause de la « bande passante » et des serveurs. Enfin, si vous me trouvez relou, j’arrête.

    • http://www.leparisien.fr/societe/les-prefets-appeles-a-rechercher-des-lieux-pour-conserver-les-morts-27-03

      Ne pas pouvoir dire au revoir dignement aux siens rend le deuil encore plus difficile. Les préfets ont été appelés à identifier dans leurs départements des « lieux » où « les corps pourraient être conservés dans la dignité dans l’attente de leur inhumation », a expliqué vendredi soir la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Elle s’exprimait lors du point de presse quotidien sur l’épidémie du Covid-19 du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

      .../...

      Les obsèques des victimes du coronavirus sont très succinctes et se déroulent dans la plus stricte intimité (pas plus de 20 personnes). Des familles ont fait part de leur grande émotion de ne pas avoir pu voir le visage de leur défunt.La porte-parole a en outre annoncé que les personnels des pompes funèbres seraient inscrits sur la liste « des bénéficiaires prioritaires des personnels protégés » afin d’avoir tous les moyens nécessaires à leur protection.

      #Thanatos

    • Interdiction de s’éloigner à plus de 10m
      Après avoir interdit à ses administrés de n’acheter qu’une seule baguette à la boulangerie, le maire de Sanary-sur-Mer (Var) va encore un peu plus loin.
      Hors concours lui-aussi (ndla)

      L’édile a pris un nouvel arrêté les empêchant désormais de s’éloigner à plus de 10 m de chez eux, lutte contre le Covid-19 oblige.

      « Ça limite les sorties à leur plus simple expression », a reconnu Ferdinand Bernhard , après cet arrêté municipal réduisant de 200 m à 10 m la nouvelle distance maximale autorisée pour les balades des Sanaryens et des Sanaryennes.

      « C’est interdit le jogging, comme de promener son chien », insiste l’élu, qui avait déjà fermé les marchés « depuis belle lurette » : « Sinon tout le monde a toujours de bonnes raisons de sortir ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/coronavirus-duree-du-confinement-repoussee-au-moins-au-

      Et comme « l’édile » avait dû déjà prévoir l’interdiction de laisser son chien « divaguer », deux solutions :

      - installer une « canisette » dans son appart (et venez pas chouiner, il doit y avoir des tutos sur Youtube pour faire le job en « Do It Yourself »)
      - si le chien refuse de s’adapter, le tuer et le bouffer (venez pas chouiner non plus, ça vous fera une économie substantielle quand vous irez faire vos prochaines courses).

      Ceci dit dans le domaine de la « divagation », il a assuré grave, l’édile de Sanary-sur-Mer ... (Rappelez-moi son nom, déjà) ?

    • #police

      Depuis que la France est frappée par le coronavirus, les numéros d’urgence sont assaillis d’appels. Et nombreux sont ceux qui tentent de joindre la police en composant le 17. Des appels qui, trop souvent, ne concernent pas des situations urgentes. Afin de répondre « aux sollicitations des citoyens », la police nationale a lancé, ce jeudi, un tchat accessible à tous. Objectif : désengorger le 17, réservé aux urgences.

      Tchatter avec les keufs ? Plutôt crever, ouais ! ...

      https://www.20minutes.fr/societe/2749627-20200327-coronavirus-police-nationale-lance-tchat-repondre-questio

    • PASSAGE À L’HEURE D’ÉTÉ - Même si le temps semble s’être figé depuis le début du confinement, il ne faut pas oublier le changement d’heure qui aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

      https://www.lci.fr/population/video-confinement-ou-pas-le-changement-d-heure-c-est-ce-week-end-2149306.html

      Et certain·es sont déjà en train d’exulter : Ouaaaiiis !!! Une heure de confinement en moins !

      Bande de cons ! Ceci dit, rien à braire, j’ai calé ma montre sur UTC, ce qui correspond à peu près au méridien où se situe ma « zone de confinement ». Pour les éphémérides en astronomie, c’est bien pratique ...

    • Dans les prémonitions d’artistes, en 1969, l’homme qui tousse de Boltanski, c’est vraiment gore donc je ne mets pas la vidéo.

    • Et donc, merci @klaus pour sa suggestion de hashtag(ueule à la récré) qui déboite.
      Le tag que j’utilise à l’envi depuis quelque temps ici (inglorious bastards) fait référence à un film de guerre italien d’Enzo G. Castellari, sorti en Italie en 1978 et en France en 1979 et dont le titre fut traduit par « une poignée de salopards » pour sa version en français. Je n’ai pas vu ce film parce que j’aime pas trop la guerre, et encore moins les films qui en font la promo. Par contre, j’ai vu l’œuvre (presque) éponyme du Sieur Tarantino. Et là, j’ai bien « kiffé ».

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN***) à propos d’appels incessant de la part des « démarcheurs » (haha !) téléphoniques en mode escroc :

      (Elle) : À quel moment sait-on que l’on vit dans un monde dirigé par d’immondes raclures ? C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.

      (Moi) : <C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.> Pareil, une autre « Astrid » qui vient faire chier pour le même motif. Madame décroche et se met à râler : « Vous n’avez pas autre chose à faire ? » – Mais moi je travaille ! qu’elle répond la fille. Alors je me mets à gueuler : « Changez de métier ! »
      (Monolecte) : Blâmer les victimes ? Sérieusement ?
      (Re-moi) : Oui mais c’est énervant ... (je sais, ça m’a échappé et puis les conversations sont enregistrées par leurs boss).
      Et c’est vrai que nous n’aurions pas réagi pareillement « en temps de paix ». D’habitude, nous restons courtois. Nous demandons juste à l’opératrice de la plateforme (du call-center) :
      a) Comment a-t-elle eu notre n° de tél.
      b) quelle est son nom (IRL).
      c) Quel est le nom de l’entreprise qui l’emploie.

      En général, elle raccroche avant qu’on ait eu le temps de poser toutes les questions.

      Et je ne saurais vous priver de la lecture de ceci, le lien (judicieusement) sussurré à mon oreille (de gros boloss rageux) :
      https://www.politis.fr/articles/2020/03/free-impose-des-heures-supplementaires-a-ses-salaries-41585

      Et je rebondis sur le truc (je rebondis assez facilement en ce moment, vu que mon curseur mental perso est en position « perched ») pour relater ce que je lus hier soir dans un article de l’Obs où il était question de « la crise » traversée par le « capitalisme » où Eva Illouz nous asséne doctement son propos sur ’la mue indispensable du capitalisme. La « mue » indispensable du capitalisme ... Pourtant, j’apprécie ce qu’elle écrit mais là j’ai trouvé qu’elle attigeait un peu, comme la plupart d’entre nous en ces temps troublés.
      Le capitalisme devra donc muer ou plutôt ... (vous la voyez venir de loin celle-là, hein ?), ... Mais il n’arrête pas de changer, de s’adapter, de « muer », le « capitalisme ». Un peu comme un virus en fait ... Son génome s’adapte à « l’hôte » qu’il infecte.

      Et là-dessus je ne peux que constater que lorsque tu sors de ton domaine d’expertise, tu es fatalement appelé à formuler des propos déconnants. Un peu comme moi, en fait ...

      FN*** : voir le post ci-après ... :-O

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN)

      Wow ! Le gros lapsus !!! La grosse dyslexie (peu créative) ! Non, non, c’était sur FB (Fesse-Bouc) ...
      Et du coup, je vous mets en lien l’article de l’Obs mentionné précédemment.

      https://www.nouvelobs.com/idees/20200323.OBS26443/l-insoutenable-legerete-du-capitalisme-vis-a-vis-de-notre-sante-par-eva-i

      TRIBUNE. Dans ce texte brillant, qui souligne le lien étroit entre santé et économie, la grande sociologue franco-israélienne analyse la crise planétaire du coronavirus. Elle dénonce « l’imposture » du néolibéralisme qui, privant l’Etat de ses ressources, a sacrifié le monde dont il se nourrit.

    • J’ose pas t’apprendre que le FN à changer de nom !

      Mais pour leurs électeur·rices, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse (et la gueule de bois qui va bien avec) ...

      @mad_meg : Thanks for all ! Have a nice day too.

      And, take care ! (comme ils disent, les adeptes du « self-help »).

    • Pour me « ché-pèr » mon problème est que j’ai même pas besoin d’aider la nature ... On est bien peu de chose, tiens !

      [To Hell] ----> [ ] c’est là que je vous attendrai tous et toutes si ça tourne mal ... Enfin, allez pas vous inquiéter plus que ça non plus, hein ? Il en a encore sous la pédale, le vieux ...

    • . Ah t’as bien de la chance - ou pas !

      Pas de soucis pour l’enfer, mon pseudonyme viens d’un personnage des flandres, Dulle Griet, une femme tellement acariatre qu’elle fait fuir même les démons et qui est capable d’aller en enfer piller le diable et en revenir indemne. Du coup ca sera finger in the nose. Surtout que je me rend compte que je vie en mode covid-19 depuis des décénnies.
      Pour me détendre j’ai regardé Contagion, The Flu et Cabin Fever la trilogie :)

    • Justement, l’industrie du travail détaché est dans la ligne de mire de certaines de ses victimes depuis un moment. Il y a moins d’un an, un procès se tenait à Arles. Travail dissimulé, agressions, les conditions sont proches de l’esclavage moderne.
      A celles et ceux qui auraient hésité à aller ramasser des salades dans les prairies décorées de rosée fraiche, un petit rappel sur ce que l’on vous demande de soutenir à travers une série de trois textes :

      https://seenthis.net/messages/835919

      par @vanderling

    • De la veulerie des gens bien en cour, leurs errements, leurs lâchetés, et leur Sainte-Trouille de tomber en disgrâce. Voici l’affaire :
      Fort marri de ce que Frédéric « Conatus » Lordon ait rebondi sur son indiscrétion twittesque et se soit livré à une exégèse de la connard-attitude de notre #brave_gouvernement, le Sieur Askolovitch se livre ici même à un exercice de contrition en mode « sueurs froides », toujours sur Twitter, car on ne saurait trouver meilleur canal actuellement pour se « brander » la nouille.
      Retranscription de l’exercice de style, annoté et commenté par votre humble (et dévoué) serviteur

      L’excellent et un peu vicelard Frédéric Lordon – le vice est une scorie de l’intelligence – excipe d’un de mes tweets pour construire une brillante théorie, qui n’avait guère besoin de ma modeste caution.

      Je comprends bien le kif (Asko et la djeun attitude) de Lordon d’utiliser un de ses épouvantails, « le journaliste de Arte et France Inter » (ça c’est sûr, l’occasion était trop belle) pour déblayer le terrain de sa charge de cavalerie. Reste qu’un tweet n’est qu’un tweet, un souffle fugace, ici un peu sur-sollicité. (Sauf que, un tweet, justement, c’est un peu comme si tu annonçais le truc sur la place publique avec un camion sono de la CGT, mais avec en plus – et ne venez pas me dire qu’il le savait pas , le « Claude Bullshit Askolovitch » – une forte caisse de résonance boostée par les algorithmes et la rapidité de la transmission que permettent les « nouvelles technologies »)

      (Et en parlant du tweet par lequel le scandale arriva) :

      Le revoili :

      Ce tweet est extrait d’un dialogue par texto (carrément) avec un ami très cher (Ô combien... C’était une question en fait) , grand médecin hospitalier, qui se bat depuis des années pour son métier, et qui s’est retrouvé au front du Coronavirus comme un soldat (la guerre, vous savez bien) lucide en 40, subissant les conséquences d’années de négligence (une étrange défaite) .

      Sa colère était suffisamment forte et nourrie pour que je la répercute. En temps ordinaire, le mot #connard n’est pas de notre vocabulaire (Dieu nous préserve de tels égarements en mode jaunâtre) , sauf en parlant football (parce que au football, ce jeu du cirque organisé pour les gueux rageux, on est assez « tolérant » finalement) . On notera que la période qu’il incrimine, en gros notre âge adulte, est assez large pour que chacun soit visé.

      Dans ces trente ans, une femme admirable, Simone Veil, fut ministre de la Santé, et d’autres personnes estimables. On comprendra que « #connards » est une métaphore pour désigner une logique politique, celle de la rationalité financière, à laquelle aurait du échapper l’hôpital (et donc point d’attaque ad personam, pas du tout, voyons) .

      En tous, cas, et quoi qu’on pense des actuels gouvernants et de leur gestion de la crise, l’apostrophe de mon ami, exprimée en privé – je lui présente ici mes excuses (il n’est jamais trop tard, si et seulement si, il s’agit d’un véritable « ami », ce qu’on lui souhaite avec la dernière des ardeurs, à Asko) de l’avoir dévoilée – ne les cible pas particulièrement (on l’avait vu venir de loin, celle-là) . #connards

      Mon ami travaille et soigne alors que nous parlons. Bon courage à tous. (dernière et pitoyable tentative pour espérer un retour en grâce auprès de l’ami ainsi divulgué. Heureusement qu’il eût encore la bienséance de ne point divulguer le blaze IRL de son « ami pneumologue »)

      Impressionnante démonstration d’hypocrisie et sublime moment de lâcheté. Il faut croire que les rations sont bien généreuses dans les « cantinas » du Macronistan.
      Une grande leçon de « realpolitik », dont le caractère « réaliste » consiste principalement à faire en sorte que sa gamelle reste bien remplie. Misère de l’éditocratie ... A moins que, dans le tweet originel, notre « ami » Asko", sans démériter, n’eût fait qu’exprimer l’inavouable intention de pratiquer l’art de la litote ...

    • @mad_meg : ah ça, pour poncer, ils poncent, nos gros « influenceurs ». Ils poncent tellement fort qu’ils en arrachent la matière avec leurs grosses « fraises » en acier renforcé aux alliages de molybdène, de titane et de carbure. Avec une telle énergie (du désespoir ?) qu’ils sont largement descendus, depuis assez longtemps je dois dire, bien en dessous de la cote, et que même lorsqu’ils attaquent l’établi, ils creusent encore.

    • ah, désolé, je n’avais même pas pris la peine de demander, je me sers abondamment !!!

      #CC_BY_SA

      Enjoy !

      Et merci de me faire profiter ainsi qu’aux (nombreux·euses [ ] ----> je suis déjà sorti)... lecteur·rices de ce « bloody trash thread » de tes trouvailles qui, tout comme moi, n’ont peut-être pas le temps de tout voir sur ST car en ce moment, il y a comme une sorte de gonflement du flux avec une forte impression que tout est « upside down ».

      https://www.youtube.com/watch?v=xXNuThvWQeI

      A quand la parodie ? ^^

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche. Rassuré je suis. Du coup, j’ai viré l’image du post précédent et je l’ai remplacée par un truc moins lourd. Enfin, de toute façon, j’entrave que dalle avec le web.

    • Expression utilisée dans l’argot bourgeois du XIXe siècle, elle n’est employée que dans le langage familier, sur un ton très léger. Alors que la délicatesse renvoie généralement à l’idée de douceur, la formulation exprime ici l’idée d’être presque fâché avec quelqu’un, de lui réserver un accueil froid.

      Donc, certaines personnes seraient « en délicatesse avec Internet ». Voilà qui est plaisant ! :-))

      Moralité : toujours se méfier du bourgeois qui tente de s’encanailler (et des ouvre-boîtes aussi, un peu).

      Sinon, nous tenons là un morceau d’anthologie avec cet article de « BFzob » (TV). Et ce brave Cédric aura bien mérité d’être promu Secrétaire d’État au ministère de la Magie... en tant que magicien d’O, œuf corse) ... Toutefois, reconnaissons-lui un élément à sa décharge : il est né à La Brêle ... (bon promis j’arrête) ...

      Le lien qui va bien : https://seenthis.net/messages/836260

      Et sinon @mad_meg, c’est pas trop raide le sevrage ?

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche.

      On est beaucoup et le serveur doit etre mise à rude épreuve comme il ne l’a jamais été. Peut etre que tu pourrais faire un nouveau poste qui poursuive celui là pour allégé le boulot des admins

    • Yo « les gens » ! Petite mise en jambe avec un survol des titres des journaux (de préfecture) de la veille. Oui, je sais, j’ai une fâcheuse tendance à remettre les tâches urgentes au lendemain. Mais bon, j’ai pas que ça à foutre non plus, hein !

      C’est partiii !!! (avec quelques annotations personnelles)

      Coronavirus : le retour à l’école le 4 mai est un "scénario, pas plus, pas moins", assure Jean-Michel Blanquer (Europe 1)
      On ne peut que se confondre en louanges devant tant de "prudence".

      Coronavirus : Twitter supprime deux tweets de Bolsonaro remettant en cause le confinement (Le Monde)
      Et toc !

      Seine-Saint-Denis : un père écroué après des violences irréversibles sur son fils (RTL)
      Petit debriefing pour la rédaction : un père écroué après des violence exercées sur son fils, violences qui laisseront des séquelles irréversibles. (Bon, ok, c’est moins "vendeur")...

      Pourquoi les électeurs du RN croient que le coronavirus a été inventé en laboratoire (Libé)
      Les fact-checkeurs veillent (jusqu’en 2022). Dormez en paix, braves gens. ♪♫

      Édouard Philippe : « Les 15 premiers jours d’avril seront encore plus difficiles » (Le Parisien via sa chaîne youtube)
      En avril, etc. Par contre pour mai, les modélisations des prévisionnistes ont une fiabilité de 1/4.

      Coronavirus : les États-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital
      Un nuage de chloroquine dans ma tasse de thé, (ma despé, mon Kentucky Straight Bourbon, mon verre de lait ...) siouplaît.

      Les autorités sanitaires américaines insistent sur le fait que le grand public ne doit pas s’auto-médicamenter. (France Info)
      Capito ? parce que la "drug", c’est mal. Par contre pour les flingues et les munitions, ça reste "open bar". Vous pouvez (vous auto-médicamenter) ...

      « C’est lamentable » : Emmanuel Macron atterré par les révélations concernant ses secrétaires d’Etat (Gala politique... mouarfff !)
      Après les économistes, les politi-tocards sont désormais, eux aussi, ATTERRÉS !!!

      Mort de Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse « constructif et combatif » (Libé)
      Le virus SARS-Cov-2 ne fera pas de quartier. Tenez-vous le pour dit, les républicains marcheurs en état de mort cérébrale. (Welcome to Zombie-land) ...

      Le roi de Thaï­lande se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (Ulyces Monde)
      #Facepalm ... Zutalors, j’ai encore déconné. Trop tard ! Aaarglll ! ...

      Le roi de Thaï­lande (oui, ça devient compulsif) se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (RMC via sa chaîne Youtube)
      Espérons au moins que cet inglor... euh... Sa Majesté saura se montrer généreuse

      Coronavirus. Confinement en Nouvelle-Zélande : un site de délation victime de son succès (Fouette-Rance)
      Business as usual ...

    • Voilà, voilà ♪♫ ! Et ce sera (peut-être) tout pour aujourd’hui, parce que, hein, bon, faut aussi qu’on fasse :
      –du Taiji Quan
      – du ravitaillement
      – du ménâââge
      – du repassâââge
      –du jardinâââge
      – des yaourts
      – du pain complet
      – du petit bois pour allumer le feu
      (et plein d’autres choses dont l’énumération serait longue et fastidieuse).

      (Et puis aussi parce que Madame s’inquiète pour ma santé : elle trouve que je m’investis un peu trop dans le « télétravail »). Surmenâââge ?

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      Hé bé en fait, pas du tout. C’est même devenu un « must » pour assurer son « personal branling » ... Se brander la nouille, toussa (forme verbale), vous savez bien ...

    • La semaine d’avant, le mari de Brigitte Macron les avait déjà mis en garde : « On se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ».

      https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/cest-lamentable-emmanuel-macron-atterre-par-les-revelations-concernant-ses-secr

      Ce matin j’ai décoré ma fenêtre
      « Macron trahison
      Les lacrymos & LBD tu sais les stocker !
      Où sont les masques des soignantes que tu laisse crever ?
      Ah ca ira ca ira !
      Le 49.3 on l’oubli pas ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4

    • Donc, « Emmanuel Macron attendu ce mardi matin dans une usine de masques près d’Angers »…

      Et voici la communication de la kommandantur de « Fouette-Rance » :

      Enfin, Emmanuel Macron a qualifié d’ "« irresponsables »" ceux qui, par leurs critiques de la gestion de la crise du Covid-19, "cherchent déjà à faire des procès".

      "Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre, sont irresponsables"

      (Voilà qui est « plaisant ») ...

      Pour la petite histoire, ladite usine (la PME Kolmi-Hopen en périphérie d’Angers « Maine-et-Loire ») est sise dans la commune de Saint-Barthélémy-d’Anjou.

      Et comme je ne suis pas un collabo, je ne linke pas vers le baveux sus-mentionné. (Vous vous en doutiez un peu, hein) ? De toute façon, c’est la même logorrhée militariste et belliciste qui se répand « comme la peste » à travers tout le Macronistan-canal-historique.

      Ambiance :

      À vanille et framboise (Bobby Lapointe)

      https://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0

    • De la misère de certaines (nombreuses ?) vies « conjugales » et de quelques conseils utiles aux femmes pour survivre en milieu hostile.

      https://seenthis.net/messages/836723 (par @antonin1)

      Should arguments arise and strain feelings, the ministry advised women to “count from one to 20” before responding.
      "Within the span of 20 seconds, the brain will become more rational and calm when making decisions,” it said.

      Le #self_help a plus d’un tour dans son sac. (Dans sa housse mortuaire ?)

      Traduction intégrale :

      Parlez comme Doraemon" : Le ministère malaisien donne des conseils aux épouses lors de l’ordonnance de contrôle des déplacements COVID-19

      KUALA LUMPUR : Les femmes mariées en Malaisie ont reçu une brève série de recommandations sur la façon de gérer leur foyer et leur mari pendant l’ordre de contrôle des déplacements, notamment en parlant avec la « voix de Doraemon » et en riant timidement.

      Le ministère de la femme et de la famille a publié lundi (30 mars) sur les médias sociaux plusieurs conseils sur la manière d’éviter les disputes domestiques entre mari et femme.
      Les messages, rendus publics sur Facebook et Instagram, ont été retirés un jour plus tard.
      « Si vous voyez votre mari exécuter une tâche d’une manière qui va à l’encontre de votre propre méthode, évitez de le harceler », a déclaré le ministère dans une infographie depuis peu.

      Dans une autre image, le ministère a déclaré que les épouses devraient plutôt utiliser des mots et des phrases « humoristiques » tels que « c’est la bonne façon de suspendre le linge pour le faire sécher, ma chère (cara sidai baju macam ni lah sayangku) ».
      Le ministère a également recommandé aux femmes « d’imiter le ton de Doraemon » et de suivre leurs déclarations par un rire timide et féminin.

      Dans un troisième graphique, le ministère a déclaré que les femmes devraient s’abstenir de faire des commentaires sarcastiques si elles voient que leurs maris n’aident pas aux tâches ménagères.
      Demandez de l’aide et informez-le - dans certains cas, notre partenaire doit être « informé » de sa responsabilité afin qu’il soit conscient de ce qui doit être fait", peut-on lire dans le post.

      En cas de dispute et de tensions, le ministère a conseillé aux femmes de « compter de un à vingt » avant de répondre.
      « En l’espace de 20 secondes, le cerveau deviendra plus rationnel et plus calme lors de la prise de décisions », a-t-il déclaré.

      Dans un post sur Facebook vendredi dernier, qui était encore disponible mardi soir, le ministère a également exhorté les femmes à éviter de porter des « vêtements pour la maison » pendant l’ordre de contrôle des mouvements : « Présentez-vous comme d’habitude, portez du maquillage et habillez-vous proprement ».
      Au même poste, le ministère a également recommandé que les mères qui travaillent gardent la table à manger, la cuisine et le salon propres et nets pour aider à garder l’esprit clair lorsqu’elles travaillent à la maison.

      Le 25 mars, le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin a annoncé que l’ordre de contrôle des mouvements serait prolongé de deux semaines jusqu’au 14 avril pour contenir la propagation de COVID-19.
      Il a exhorté les Malaisiens à rester chez eux pour briser la chaîne de l’infection et a déclaré que c’était la seule façon de contenir la situation.

      LES FEMMES SONT DES ÊTRES HUMAINS, PAS UN OBJET : ONG

      Les messages du ministère des femmes sur les médias sociaux ont été critiqués par la All Women’s Action Society (AWAM), une organisation non gouvernementale.
      Dans une série de tweet, AWAM a appelé le ministère à donner des conseils « sexistes ». Ordre de contrôle des mouvements

      « S’habiller pour travailler est une façon de maintenir la discipline et un moyen de travailler à la maison, mais l’accent mis sur le look, la tenue et le maquillage est absolument inutile », dit-elle.
      Il a ajouté dans un autre tweet : « (Rire comme Doraemon) s’applique aux enfants de cinq ans, pas aux mères à la maison. »

      Les femmes sont des êtres humains et non pas un objet ou une marchandise, a-t-il dit.
      « Les femmes ont plus qu’assez à faire pendant la période du MCO (Ordonnance du contrôle des déplacements) sans la pression supplémentaire du maquillage et de la beauté. »

      Le ministère de la femme et de la famille a déclaré dans un communiqué publié mardi soir qu’il était « désolé si plusieurs des conseils partagés étaient inadaptés ou touchaient aux sensibilités de certaines personnes ».
      Le ministère a ajouté avoir reçu des réactions de plusieurs intervenants en réponse à leurs conseils, et qu’il sera plus prudent à l’avenir.

      (traduit avec l’aide de DeepL et vérifié par bibi.)

      #doraemon_syndrome

      ping @sinehebdo (les effets délétères)

    • Aujourd’hui, nous lançons la mise sur le marché de nos masques lavables testés en laboratoire et sommes en attente des tests complémentaires de la Direction Générale de l’Armement.

      « Lancer sur le Marché (Indépassable) » : #no_comment.

      Sinon, pour « les gueux », le Marché du Bénévolat recrute ... Et je me suis « porté volontaire » (pour aide à la personne âgée/isolée, etc.) pas plus tard qu’hier dans « l’armée de l’ombre » du sous-commandant local (même pas insurgé) qui « occupe » la mairie ... Votre humble (et dévoué) serviteur ne dit pas que des conneries ; il en fait aussi ...
      Et ma plus grande crainte n’est pas d’aller « au contact avec l’ennemi », non, non. C’est plutôt d’affronter l’obséquiosité (et le regard chassieux) de l’édile sus-mentionné. Va me falloir des nerfs d’acier ... pour pas lui cracher à la gueule.

      https://seenthis.net/messages/836871#message837019
      par @fil

    • Rassuré je suis : il y a quand même plus pessimiste que moi :

      « Même si le système démontre actuellement sa robustesse et sa résilience face à une pandémie de cette nature, de la durée de la crise dépendra probablement la capacité à assurer l’équilibre offre/demande durant les pics de consommation du prochain hiver », observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.

      Merkiii !!! ("Bouso-rama")
      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-la-production-d-electricite-s-organise-pour-tenir-le-coup-a8

    • Et en fait, quand tu regardes ce court-métrage, tu t’aperçois que tous et toutes nous vivons confiné·es depuis un bon bout de temps. Quoique la fin du film me laisse dubitatif : esthétisant et bien genré « super-héros » viril, cet ode ultime à la « Pacha Mama » ...

      Embark on a visionary journey through the fragmented unconscious of our modern times, and with courage face the Shadow. Through Shadow into Light.

      “No tree, it is said, can grow to heaven unless its roots reach down to hell.”
      –C.G. Jung

      Written, Directed & Produced by Lubomir Arsov
      Original Soundtrack “Age of Wake” by Starward Projections
      Composited by Sheldon Lisoy
      Additional Compositing by Hiram Gifford
      Art Directed & Edited by Lubomir Arsov
      _

      ’IN-SHADOW’ is an entirely independently funded, not-for-profit film. If you’d like to support the artist, DONATE here: (click the ’donate’ tab) inshadow.net/

      Gallery quality ART PRINTS available here: inprnt.com/gallery/inshadow/

      Film Website: inshadow.net/
      Facebook: facebook.com/inshadowmovie/
      Music Composers: starwardprojections.com/
      Contact: light@inshadow.net

      © Lubomir Arsov 2017

      https://vimeo.com/242569435

    • Patrick Artus, chef économiste de Natixis, victime lui aussi d’apparitions de la Vierge :

      https://www.research.natixis.com/Site/en/publication/m5s-lx5Bbb92bmN3Rt3wlOH-FfouhppovZfIyfsy2hw%3D

      La crise du coronavirus sonne-t-elle la fin du capitalisme néo-libéral ?

      Enfin, un peu surjoué quand même, le coup de l’illumination mystique du banquier « beyond the bank » :

      https://pressroom.natixis.com/experts/patrick-artus.html

    • Valentin Vander, Marjolaine Piémont, Aurélien Merle, Gauvain Sers, Daniel Mizrahi, Paul Vanderhaegen, Gildas Thomas, Julii Sharp, Louis Huissoud, Garance, Margot, Camille Feist, Viviane Hélary, Fanch, Pierre Pichard, Deny Lefrançois, Nicolas Thevenin, Jonathan Mathis, Eric Gombart, Chouf, Lise Martin, Sophie Le Cam, Bastien Lucas, Mathieu Gabard, Philippe Géhanne, Louise O’sman, Renan Richard-Kobel, Robin Pharo, Anaïs Bertrand, Côme Huveline, Sylvain Rabourdin, Brice Perda, Laura Wild, Leïla Huissoud, Jeanne Chevalier, Clémence Monnier, Julia Vander, Nour, Timothée Chabot, Riccardo Peruffo, Isabelle Balcells, Leonor Bolcatto, Vanessa Pichard, Lucie Malet, Lily Luca - La Tendresse (Symphonie confinée) (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=rEjvRktXeis

    • Hulyet (chanson yiddish) interprétée par Ami Flammer, Moshe Leiser & Gérard Barreaux

      https://www.youtube.com/watch?v=0MYP2wqCdKI

      Paroles en allemand puis en yiddish :

      Hulyet hulyet kinderlakh
      Text und Musik: Mordekhay Gebirtig (1877-1942)

      Spielt liebe Kinder, der Frühling schon beginnt,
      oh wie neidisch bin Euch, Kinder.
      Tobt Euch aus, Kinder, solange ihr noch jung seid,
      weil vom Frühling bis zum
      Winter ist es ein Katzensprung.

      Spielt liebe Kinder, versäumt keinen Augenblick,
      nehmt mich auch herein in
      euer Spiel, vergönnt mir auch das Glück.
      Schaut nicht auf meinen grauen Kopf,
      oder stört es im Spiel ? Meine Seele ist noch jung,
      wie vor vielen Jahren.

      Meine Seele ist noch jung und vergeht vor Sehnsucht,
      ach wie gerne wäre ich meinen
      alten Leib los. Spielt liebe Kinder, versäumt keinen
      Augenblick, weil der Frühling
      endet bald, mit ihm das höchste Glück

      Originaltext

      shpilt aykh libe kinderlakh
      der friling shoyn bagint.
      oy vi bin ikh kinderlakh
      mekane aykh atsind.

      hulyet hulyet kinderlakh,
      kolsman ir zent nokh yung.
      vayl fun friling biz tsum
      vinter iz a katsenshprung.

      shpilt aykh libe kinderlakh,
      farzoymt keyn oygenblik, nemt
      mikh oykh arayn in shpil,
      fargint mir oykh dos glik.

      kukt nisht oyf mayn groyen kop,
      tsi shtert ez aykh in shpil ?
      mayn neshome iz nokh yung,
      vi tsurik mir yorn fil.

      mayn neshome iz nokh yung,
      un geyt fun benkshaft oyz,
      akh vi gern vil er zikh fun
      alten guf aroyz.

      nach oben

      Traduction :

      Jouez, chers petits enfants,
      Le printemps déjà s’annonce.
      Ô, mes chers enfants,
      Comme je vous envie !

      (Refrain)
      Hulyet, jouez, petits enfants,
      Tant que vous êtes jeunes !
      Car du printemps à l’hiver,
      Il n’y a qu’un saut de chat !

      Jouez, chers petits enfants
      Ne perdez pas un seul instant !
      Entraînez-moi aussi dans le jeu,
      Accordez-moi ce bonheur !

      (Refrain)

      Ne regardez pas mes cheveux gris
      Ça gâcherait votre jeu.
      Mon âme est encore jeune,
      Comme elle l’était bien des années
      [ auparavant.

      (Refrain)

      Mon âme est encore jeune
      Et se meurt de nostalgie.
      Ô, que ne donnerait-elle pas
      Pour quitter ce vieux corps

      (Refrain)

      Jouez, chers petits enfants,
      Ne perdez pas un instant !
      Car le printemps déjà s’achève
      Et avec lui, le plus grand bonheur.

      (Refrain)

    • Plan procrastination : regarder passer le temps à l’aide d’une horloge décimale :

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.procrastin.fr%2Fblog%2Fimages%2Ftemps%2Fhorlo

      Quelques précision sur cet « accident industriel » sur fond de « révolution française » (avec quelques trémolos dans la voix sur la dernière syllabe de « française ») :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_d%C3%A9cimal

      Et un peu d’arithmétique pour sonder les « entrailles de la bête » :

      1 jour contient 24 heures sexagésimales (h) ou 10 heures décimales noté H[d] , soit 1440 minutes sexagésimales (min), soit 86 400 secondes sexagésimales (s)

      1 H[d] = 24 h / 10 ; soit 1 440 min /10 = 144 min ; soit 2 h 24 min

      1 minute décimale noté Min[d] c’est un centième de H[d] soit 144 min divisées par 100. 144/100=1,44 ; (0,44*60)/100=26,4
      Donc, 1,44 min = 1 min 26,4 s ; d’où l’égalité suivante : 1 Min[d] = 1 min 24,6 s

      1 seconde décimale noté S[d] c’est 1/100 de Min[d]

      1 Min[d] = 1 min 26,4 s = 86,4 s ; donc on calcule le centième de cette valeur, soit 86,4 s / 100 = 0,864 s

      Donc, 1 S[d] = 0,864 s

      Et quand il est midi (sexagésimal), il est 5 H[d]

      Application pratique : lorsque j’ai eu terminé la rédaction de ce petit texte ce matin, il était 2 H[d] 99 Min[d] 20 S[d] ... Vous voyez où je veux en venir ?

    • #By_Jove

      J’ai commencé à faire une « petite » liste de courses pour #le_jour_d'après ...

      - Emmanuel Macron
      - Édouard Philippe
      - Christophe Castaner
      - Didier Lallement
      _ Agnès Buzin
      - Olivier Véran
      - Jérôme Salomon
      - Nicole Belloubet
      -

      Je risque d’en oublier...
      Du coup, je vais plutôt passer commande sur l’espace « en ligne » du « Drive » :
      https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement

      Il y a aussi une promo sur le bâton d’(Aurore) Berger, mais je crains que la DLC soit dépassée. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, hein !

      Si vous tenez vraiment à faire vos course à l’hyper, vous avez aussi un plan du magasin :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise

      (Bon, j’vais arrêter. Je sens que j’vais encore me faire « du mal », là ...)

    • Ezza, Masta Flow, Lazbiga, Les Obaz, Amou - Corona Tillé Yighssal Ass Tillé (Corona Existe, C’est Sûr Qu’il Existe, Niger)
      https://www.youtube.com/watch?v=_ThfAYSP6gU


      https://seenthis.net/messages/838600

      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des mensonges .
      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des “On dit”.

      Tout ce que vous touchez, lavez vous les mains avec du savon,
      faites attention au regroupement dans les marchés et lieux publics ,
      faites attention aux regroupements dans les villes et dans les campagnes,
      car il n’existe aucun remède à part respecter les gestes barrière.
      Rester chez-soi c’est sauver des vies.

      #Niger

    • Je viens de relire tout le fil de discussion : je pense qu’on va arrêter là parce que :
      –a) ça fait planter mon capricieux Firefox
      –b) je me dis que je suis complètement «cramé»
      –c) j’ai un peu malmené (aussi) la ligne éditoriale de la communauté ST

      Fin de l’histoire. Merci aux participant·es. Et mes profonds regrets envers les infortuné·es lecteur·rices qui, par un malheureux hasard, seraient venu·es s’égarer par ici.

    • Reviens Léon ! arrête pas le fil de discutions !

      a) contre le plantage il te suffit de faire un nouveau poste qui sera la suite de celui là comme ca ton fiefox respirera un peu (et le mien aussi ;))
      b) C’est un peu normal de cramer en ce moment- si tu cramais pas c’est que tu serais pas super humain - le contexte est hard on pete tou·tes les plombs
      c) on a besoin de décompressé et c’est parfait de malmené la ligne éditorial et en fait je trouve pas tant que tu malmène cette ligne - et puis, Desproges, de la musique et ta liste de courses par exemple ca sort pas de la ligne du parti ;)
      d) je voulais faire une collection d’images avec Macron + Guillotine mais j’ai pas le temps j’ai un boulot de psychopathe confinement ou pas et si t as le temps tu voudrais pas faire cette collection stp ? C’est pour le shopping on a besoin de beaux poster de motivation !

    • Salut « compañeras, compañeros y compañeroas » ! Bon, merci de vos témoignages de sympathie.
      Par contre, j’ai quelques tâches à prioriser ; entre autres affuter mes « lames de rasoir » pour accueillir (poliment mais fermement) les agents de l’entreprise privée qui sous-traite pour EDF, lesquels agents ont pour urgente « mission » de remplacer mon vieux compteur qui va bien par un « brand new » Linky (trade mark)...

      Sinon, oui, une deuxième salve pour le « cojonesvirus » version « réalité augmentée » ? Hmm ... Faut voir.
      Je devrais p’têt me mettre à écrire un « weblog » mais là non plus, c’est pas gagné vu que :

      –a) je suis une grosse feignasse et que ce genre de « télétravail » c’est hach’ment exigeant
      –b) je suis « infoutu » de gérer mon temps et que j’ai toujours tendance à éviter de me confronter à l’effort en prétextant que je dois aller « au cul des vaches ».
      –c) j’ai des doutes quant à la pertinence de la démarche
      –d) je réfléchis sur la possibilité de faire valoir mon « droit à l’oubli ».

      Et pour @mad_meg : oui, la collection d’images circonstanciées sur les dérives de la Macronie (avec ou sans guillotine, je préfère ne pas abuser non plus de ce genre de symbolique parce que, déontologiquement parlant, c’est quand même pas trop raccord et puis ça risque aussi de faire « tourner les sangs » à d’autres ou à moi-même), et bien ces images, je peux les mettre sur mon petit « nuage » perso qui se synchronise tout seul comme un grand avec mon bouzin. Comme ça le dossier s’auto-alimentera en « temps réel ». Par contre, les liens que je mettrai (mais z’où d’ailleurs ? Sur un nouveau fil ?) n’ont qu’une durée de dix jours maxi. Faudra que je pense à les réactualiser.

      Voilà, bonne continuation les ami·es ! Je réfléchis à tout ça. De toute façon, « cojonesvirus 1 » s’arrête. Je ne l’alimenterai plus.

      Hasta la vista. ¡Y la lucha continúa ! Parce que, hein, faut pas exagérer non plus les petites pourritures en marche en mode nazillon :

      ¡Ya basta !

      #inglorious_bastards

      PS : je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

    • je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

      J’en met un seul et parfois aucun, mais fait comme tu prefère c’est pas orthorigide comme l’orthographe patriarcale.

      Bonne journée et peut etre à bientot sur cojonesvirus 2 le retour.

  • Césars : « Désormais on se lève et on se barre » | Virginie Despentes
    https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212

    Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Source : (...)

    • Et vous savez très bien ce que vous faites - que l’humiliation subie par toute une partie du public qui a très bien compris le message s’étendra jusqu’au prix d’après, celui des Misérables, quand vous convoquez sur la scène les corps les plus vulnérables de la salle, ceux dont on sait qu’ils risquent leur peau au moindre contrôle de police, et que si ça manque de meufs parmi eux, on voit bien que ça ne manque pas d’intelligence et on sait qu’ils savent à quel point le lien est direct entre l’impunité du violeur célébré ce soir-là et la situation du quartier où ils vivent.

    • https://medias.liberation.fr/photo/1297226-adele-haenel-walked-out-of-the-cesars-paris.jpg?modified_a

      oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre respect. On se casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous, humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde.

    • Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout.

      Le public a été voire en masse le dernier Polansky, la cérémonie ne se foute pas du tout du public. C’est le public qui se fout des violé·es. Le public se branle sur du porno plusieurs fois par semaine et il est aussi misogyne et violophile que le jury des césars.
      Le public ce qu’il a préféré du cinéma franças c’est « Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? » qui à la 4eme place au Box office, Polansky est 32eme un peu derrière Nicky Lason, autre fleuron du ciné français.
      –----
      On se casse, Ok, c’est bien mais ou on va si on quitte la Macronie avec nos talons hauts et notre robe de soirée de femmes-cis-non-dominée ? on va en Trumpie, en Poutinie, ou en Sevrerinie ? Ou il est ce pays sans viol et sans violophiles ou on irait si on se casse ? Il n’existe même pas en rêve !

    • Césars : « Désormais on se lève et on se barre », par #Virginie_Despentes

      Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture, vous, les puissants, vous exigez le #respect entier et constant. Ça vaut pour le #viol, les exactions de votre #police, les #césars, votre #réforme des #retraites. En prime, il vous faut le #silence de #victimes.

      Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi #mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de #49-3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer #Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais #patrons, les gros #caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de #consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des #puissants s’il fallait tenir compte du consentement des #dominés ? Et je ne suis certainement pas la seule à avoir envie de chialer de #rage et d’#impuissance depuis votre belle #démonstration_de_force, certainement pas la seule à me sentir salie par le spectacle de votre orgie d’#impunité.

      Il n’y a rien de surprenant à ce que l’académie des césars élise #Roman_Polanski meilleur réalisateur de l’année 2020. C’est #grotesque, c’est #insultant, c’est #ignoble, mais ce n’est pas surprenant. Quand tu confies un budget de plus de 25 millions à un mec pour faire un téléfilm, le message est dans le budget. Si la lutte contre la montée de l’antisémitisme intéressait le cinéma français, ça se verrait. Par contre, la voix des opprimés qui prennent en charge le récit de leur calvaire, on a compris que ça vous soûlait. Alors quand vous avez entendu parler de cette subtile comparaison entre la problématique d’un cinéaste chahuté par une centaine de féministes devant trois salles de cinéma et Dreyfus, victime de l’antisémitisme français de la fin du siècle dernier, vous avez sauté sur l’occasion. Vingt-cinq millions pour ce parallèle. Superbe. On applaudit les investisseurs, puisque pour rassembler un tel budget il a fallu que tout le monde joue le jeu : Gaumont Distribution, les crédits d’impôts, France 2, France 3, OCS, Canal +, la RAI… la main à la poche, et généreux, pour une fois. Vous serrez les rangs, vous défendez l’un des vôtres. Les plus puissants entendent défendre leurs #prérogatives : ça fait partie de votre élégance, le viol est même ce qui fonde votre style. La loi vous couvre, les tribunaux sont votre domaine, les médias vous appartiennent. Et c’est exactement à cela que ça sert, la #puissance de vos grosses fortunes : avoir le #contrôle_des_corps déclarés #subalternes. Les #corps qui se taisent, qui ne racontent pas l’histoire de leur point de vue. Le temps est venu pour les plus riches de faire passer ce beau message : le #respect qu’on leur doit s’étendra désormais jusqu’à leurs bites tachées du sang et de la merde des enfants qu’ils violent. Que ça soit à l’#Assemblée_nationale ou dans la #culture - marre de se cacher, de simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour le viol, ça vaut pour les exactions de votre #police, ça vaut pour les césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre politique : exiger le silence des victimes. Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la #terreur vous ne voyez pas où est le problème. Votre #jouissance_morbide, avant tout. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles. Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’#argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le #cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez octroyé en signe de soutien que vous saluez - à travers lui c’est votre puissance qu’on doit respecter.

      Il serait inutile et déplacé, dans un commentaire sur cette cérémonie, de séparer les corps de cis mecs aux corps de cis meufs. Je ne vois aucune différence de comportements. Il est entendu que les grands prix continuent d’être exclusivement le domaine des #hommes, puisque le message de fond est : #rien_ne_doit_changer. Les choses sont très bien telles qu’elles sont. Quand #Foresti se permet de quitter la fête et de se déclarer « écœurée », elle ne le fait pas en tant que meuf - elle le fait en tant qu’individu qui prend le risque de se mettre la profession à dos. Elle le fait en tant qu’individu qui n’est pas entièrement assujetti à l’#industrie_cinématographique, parce qu’elle sait que votre #pouvoir n’ira pas jusqu’à vider ses salles. Elle est la seule à oser faire une blague sur l’éléphant au milieu de la pièce, tous les autres botteront en touche. Pas un mot sur Polanski, pas un mot sur #Adèle_Haenel. On dîne tous ensemble, dans ce milieu, on connaît les mots d’ordre : ça fait des mois que vous vous agacez de ce qu’une partie du public se fasse entendre et ça fait des mois que vous souffrez de ce qu’Adèle Haenel ait pris la parole pour raconter son histoire d’enfant actrice, de son point de vue.

      Alors tous les corps assis ce soir-là dans la salle sont convoqués dans un seul but : vérifier le #pouvoir_absolu des puissants. Et les puissants aiment les violeurs. Enfin, ceux qui leur ressemblent, ceux qui sont puissants. On ne les aime pas malgré le viol et parce qu’ils ont du talent. On leur trouve du #talent et du style parce qu’ils sont des violeurs. On les aime pour ça. Pour le courage qu’ils ont de réclamer la #morbidité de leur #plaisir, leur #pulsion débile et systématique de destruction de l’autre, de #destruction de tout ce qu’ils touchent en vérité. Votre plaisir réside dans la #prédation, c’est votre seule compréhension du style. Vous savez très bien ce que vous faites quand vous défendez Polanski : vous exigez qu’on vous admire jusque dans votre #délinquance. C’est cette exigence qui fait que lors de la cérémonie tous les corps sont soumis à une même #loi_du_silence. On accuse le #politiquement_correct et les réseaux sociaux, comme si cette #omerta datait d’hier et que c’était la faute des féministes mais ça fait des décennies que ça se goupille comme ça : pendant les cérémonies de cinéma français, on ne blague jamais avec la susceptibilité des patrons. Alors tout le monde se tait, tout le monde sourit. Si le violeur d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police, prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation générale. Mais si le violeur est un puissant : #respect et #solidarité. Ne jamais parler en public de ce qui se passe pendant les #castings ni pendant les prépas ni sur les tournages ni pendant les promos. Ça se raconte, ça se sait. Tout le monde sait. C’est toujours la loi du silence qui prévaut. C’est au respect de cette consigne qu’on sélectionne les employés.

      Et bien qu’on sache tout ça depuis des années, la #vérité c’est qu’on est toujours surpris par l’outrecuidance du pouvoir. C’est ça qui est beau, finalement, c’est que ça marche à tous les coups, vos saletés. Ça reste #humiliant de voir les participants se succéder au pupitre, que ce soit pour annoncer ou pour recevoir un prix. On s’identifie forcément - pas seulement moi qui fais partie de ce sérail mais n’importe qui regardant la cérémonie, on s’identifie et on est humilié par procuration. Tant de silence, tant de #soumission, tant d’empressement dans la #servitude. On se reconnaît. On a envie de crever. Parce qu’à la fin de l’exercice, on sait qu’on est tous les employés de ce grand merdier. On est humilié par procuration quand on les regarde se taire alors qu’ils savent que si Portrait de la jeune fille en feu ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c’est uniquement parce qu’Adèle Haenel a parlé et qu’il s’agit de bien faire comprendre aux victimes qui pourraient avoir envie de raconter leur histoire qu’elles feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence. Humilié par procuration que vous ayez osé convoquer deux réalisatrices qui n’ont jamais reçu et ne recevront probablement jamais le prix de la meilleure réalisation pour remettre le prix à Roman fucking Polanski. Himself. Dans nos gueules. Vous n’avez décidément #honte de rien. Vingt-cinq millions, c’est-à-dire plus de quatorze fois le budget des Misérables, et le mec n’est même pas foutu de classer son film dans le box-office des cinq films les plus vus dans l’année. Et vous le récompensez. Et vous savez très bien ce que vous faites - que l’#humiliation subie par toute une partie du public qui a très bien compris le message s’étendra jusqu’au prix d’après, celui des Misérables, quand vous convoquez sur la scène les corps les plus vulnérables de la salle, ceux dont on sait qu’ils risquent leur peau au moindre contrôle de police, et que si ça manque de meufs parmi eux, on voit bien que ça ne manque pas d’intelligence et on sait qu’ils savent à quel point le lien est direct entre l’impunité du violeur célébré ce soir-là et la situation du quartier où ils vivent. Les réalisatrices qui décernent le prix de votre impunité, les réalisateurs dont le #prix est taché par votre #ignominie - même combat. Les uns les autres savent qu’en tant qu’employés de l’#industrie_du_cinéma, s’ils veulent bosser demain, ils doivent se taire. Même pas une blague, même pas une vanne. Ça, c’est le #spectacle des césars. Et les hasards du calendrier font que le message vaut sur tous les tableaux : trois mois de grève pour protester contre une réforme des retraites dont on ne veut pas et que vous allez faire passer en force. C’est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : « Ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j’ai toute la thune, parce que c’est moi le boss. »

      Alors quand Adèle Haenel s’est levée, c’était le sacrilège en marche. Une employée récidiviste, qui ne se force pas à sourire quand on l’éclabousse en public, qui ne se force pas à applaudir au spectacle de sa propre humiliation. Adèle se lève comme elle s’est déjà levée pour dire voilà comment je la vois votre histoire du réalisateur et son actrice adolescente, voilà comment je l’ai vécue, voilà comment je la porte, voilà comment ça me colle à la peau. Parce que vous pouvez nous la décliner sur tous les tons, votre imbécillité de séparation entre l’homme et l’artiste - toutes les victimes de viol d’artistes savent qu’il n’y a pas de division miraculeuse entre le #corps_violé et le #corps_créateur. On trimballe ce qu’on est et c’est tout. Venez m’expliquer comment je devrais m’y prendre pour laisser la fille violée devant la porte de mon bureau avant de me mettre à écrire, bande de bouffons.

      Adèle se lève et elle se casse. Ce soir du 28 février on n’a pas appris grand-chose qu’on ignorait sur la belle industrie du cinéma français par contre on a appris comment ça se porte, la robe de soirée. A la guerrière. Comme on marche sur des talons hauts : comme si on allait démolir le bâtiment entier, comment on avance le dos droit et la nuque raidie de #colère et les épaules ouvertes. La plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie - Adèle Haenel quand elle descend les escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. Je donne 80 % de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. Cette leçon-là. Adèle je sais pas si je te male gaze ou si je te female gaze mais je te love gaze en boucle sur mon téléphone pour cette sortie-là. Ton corps, tes yeux, ton dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’#arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre #respect. #On_se_casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous, humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre #mascarade_de_respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’#imbéciles_funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde.

      https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212

    • Il y a une sorte de dimension religieuse dans ces cérémonies cinéphiles. Comme chez les Aztèques dans leur rites sacrificiels où l’on droguait les prisonnier·ères avant de les allonger sur un autel pour leur ouvrir la poitrine et en extirper leur cœur palpitant. Les « dieux » aiment le sang et si si on se laisse convaincre par leurs prêtres qu’on va gagner l’éternité en se soumettant à leurs fantasmes, on se fera fatalement arracher le cœur. C’est à dire déposséder de notre part la plus intime d’êtres vivants et pensants et donc nous briser. Les aristocrates, de quelque obédience soient-ils, exigent avant toute chose la soumission de leurs subordonné·es. Et ils ont même poussé leur perversité sans limite à faire accepter au langage commun le qualificatif de « nobles ».
      Et si toutes ces célébrations dilatoires n’étaient qu’une mise en abyme du mauvais scénario que nous subissons depuis 2016, année précédant la dernière élection présidentielle en date ?

      #aristocratie_guerrière #théocratie #nos_bons_maîtres #R.A.G.E.

    • Césars : ce que veut dire #quitter_la_salle

      La « #honte » exprimée par Adèle Haenel vendredi, lors de la cérémonie, est une expérience morale et politique qui permet de sortir du statut de victime pour construire une résistance collective.

      De la 45e cérémonie des césars, il ne faudra retenir que l’« exit » de plusieurs femmes dont Adèle Haenel qui quitte la salle en se fendant d’un « c’est une honte », Florence Foresti qui refuse de venir clôturer la soirée et qui écrira ce mot sur Instagram : « écœurée ». Ce sont des mots de l’émotion et aussi du discernement. De la honte à l’écœurement se déploie une contre-scène à la masculinité affirmée des césars : une même puissance de nommer le mal, de faire jaillir l’indécence d’une situation.

      Généralement la honte est du côté de la personne vulnérable qui, non seulement, est victime d’une violence mais ne parvient pas à s’extirper de la honte d’être violentée. La honte s’y affirme alors en honte d’avoir honte. Une personne agressée est traversée par les souffrances dont elle est l’objet mais elle est aussi saisie par l’incapacité de s’extirper de cette scène de violence qui se met à vivre dans la vie psychique sous forme de rumination mélancolique ou d’état de paralysie hypothéquant l’avenir.
      Un dispositif masculiniste

      La honte peut cependant avoir une autre signification : dans le jugement « c’est une honte », le terme de honte est renvoyé au lauréat du césar, Polanski, mais plus profondément encore au dispositif masculiniste des césars comme dispositif de pouvoir qui maintient les femmes à leur place et annule les scandales de genre. Surtout, la phrase d’Adèle Haenel contribue à désingulariser la situation des césars pour la projeter sur toutes les autres situations de ce type. La honte est alors une expérience morale et politique qui permet de sortir de la singularité de la victime pour construire une résistance collective et politique. Elle est le discernement du juste à même la perception d’une injustice typique d’un état des rapports de pouvoir.

      Le terme d’écœurement parachève cette forme de résistance. Il indique l’écart entre ce qui aurait dû être (tout sauf Polanski meilleur réalisateur) et ce qui est ; il le dénonce pour construire la possibilité d’une voix collective du refus. Albert Hirschman, dans un livre important, Exit, Voice and Loyalty avait, en 1970, souligné que, face aux défaillances des institutions, les individus ont le choix entre trois comportements : prendre la porte de sortie (exit), prendre la parole (voice) ou se résigner (loyalty). Adèle Haenel, Cécile Sciamma, Florence Foresti et toutes les personnes qui sont sorties de la salle ont montré que l’« exit » était bien le commencement de la voix.

      Face au courage de celles qui partent, il y a le cynisme de ceux qui verrouillent toutes les positions et se cramponnent pour que rien ne change. Le débat sur l’indépendance de l’œuvre face à l’artiste risque alors fort d’être un leurre. Tout d’abord, Roman Polanski a toujours affirmé jusqu’à J’accuse (en se comparant à Dreyfus à travers les rouages de persécution qu’il affirme lui-même vivre) que son cinéma était en lien avec sa vie, ce qui est le cas de bien des artistes d’ailleurs. Ensuite, il n’est pas sûr que le terme d’œuvre soit le plus adéquat pour évoquer un film tant l’industrie culturelle y est présente. L’Académie des césars elle-même incarne cette industrie puisque les quelque 4 700 votants, dont la liste est confidentielle, appartiennent aux différents métiers du cinéma. Pas plus que l’œuvre, la défense de l’artiste en être d’exception ne tient.
      De la reconnaissance des « grands hommes »

      Et les femmes ? On sait combien elles ont du mal à convaincre dès qu’elles souhaitent faire un film ; elles ne disposent jamais des mêmes budgets que les hommes. La remise du prix de meilleur réalisateur à Roman Polanski relève du maintien d’un ordre des grandeurs, lequel impose la reconnaissance des « grands hommes » envers et contre tout ; le film qui coûte cher et mérite d’être honoré est masculin. Tout ceci a été rappelé au milieu du cinéma qui s’y est largement plié, hormis la sortie d’Adèle Haenel, de Cécile Sciamma, de l’équipe du film et d’une centaine de personnes. Malgré les sketches de Florence Foresti et le discours d’Aïssa Maïga sur la diversité, il a été réaffirmé que le monde du cinéma appartient aux hommes hétérosexuels et qu’à ce titre, il repose sur un schéma précis quant aux positions les plus visibles : les hommes comme metteurs en chef ou acteurs, les femmes comme actrices.

      Dans le milieu des réalisateurs, les « grandes femmes » n’existent pas et il n’est pas d’actualité qu’elles commencent à apparaître. On se souvient qu’en 1979, Ariane Mnouchkine fut nommée pour « le meilleur réalisateur » et pour le meilleur film. Elle n’obtint aucun des deux prix ; ils furent attribués à Christian de Chalonge et à son film l’Argent des autres. Molière est resté dans notre imaginaire culturel mais qui se souvient encore de l’Argent des autres ? Une seule femme a pu tenir dans ses bras la fameuse statuette pour la réalisation, Tonie Marshall en 2000 pour Vénus Beauté (Institut), un film qui semble porter sur des questions de femmes ! Roman Polanski l’avait déjà obtenu quatre fois (en 1980, 2003, 2011 et 2014). J’accuse avait déjà tout eu : un battage médiatique exceptionnel, un succès dans les salles. Ce prix du réalisateur, attribué pour la cinquième fois, a servi à rappeler aux femmes leur place dans le milieu du cinéma comme dans la société : elles sont le deuxième sexe et destinées à le rester, ce qui autorise tous les abus de pouvoir, et bien évidemment les faveurs sexuelles pour ceux qui détiennent un pouvoir qui est aussi symbolique. Non seulement les violences faites aux femmes ne doivent pas compter mais les femmes qui sont dans le milieu du cinéma ont intérêt à ne pas sortir des places que l’on a définies pour elles : rester dans l’ombre des hommes quitte à les faire rêver.

      https://www.liberation.fr/debats/2020/03/02/cesars-2020-ce-que-veut-dire-quitter-la-salle_1780305

    • Dommage, pas un mot sur #Aissa_Maiga qui va prendre cher. #Nadine_Morano lui a déjà dit de rentrer en Afrique si elle n’était pas contente...

      Aux César 2020, Aïssa Maïga livre un plaidoyer pour plus de diversité au cinéma
      Huffington Post, le 28 février 2020
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/aissa-maiga-plaidoyer-cesar-2020-diversite_fr_5e598d41c5b6450a30be6f7

      On a survécu au whitewashing, au blackface, aux tonnes de rôles de dealers, de femmes de ménages à l’accent bwana, on a survécu aux rôles de terroristes, à tous les rôles de filles hypersexualisées... Et en fait, on voudrait vous dire, on ne va pas laisser le cinéma français tranquille.

      César 2020 : Nadine Morano somme l’actrice Aïssa Maïga de « repartir en Afrique »
      BERTRAND GUAY, La Dépêche, le 2 mars 2020
      https://www.ladepeche.fr/2020/03/02/cesar-2020-nadine-morano-somme-a-aissa-maiga-de-repartir-en-afrique,876904

      #Césars

    • Cinéma français : la nuit du déshonneur
      Camille Polloni et Marine Turchi, Médiapart, le 29 février 2020
      https://seenthis.net/messages/828230

      À Mediapart, Adèle Haenel explique qu’« alors que la cérémonie avait plutôt bien débuté, qu’il se passait quelque chose », avec plusieurs prises de parole fortes « comme Lyna Khoudri [meilleur espoir féminin – ndlr], Aïssa Maïga, l’équipe du film Papicha [de Mounia Meddour, qui traite du combat des femmes en Algérie – ndlr], et le numéro d’équilibriste réussi de Florence Foresti », la soirée s’est ensuite « affaissée dans les remerciements ». « Comme si, cette année, il n’y avait pas autre chose à dire : sur les violences sexuelles, sur le cinéma qui traverse actuellement une crise, sur les violences policières qui s’intensifient, sur l’hôpital public qu’on délite, etc. » « Ils voulaient séparer l’homme de l’artiste, ils séparent aujourd’hui les artistes du monde », résume l’actrice à Mediapart.

      (...)

      Comme quelques autres, l’actrice Aïssa Maïga a quitté la salle après l’annonce de l’attribution du César du meilleur réalisateur à Roman Polanski. « J’étais d’abord un peu clouée sur place. Et puis une minute après, je n’étais pas bien, je suis partie, réagit-elle auprès de Mediapart en sortant. J’ai été terrassée, effrayée, dégoûtée, à titre vraiment personnel, dans mes tripes. J’ai vu la réaction d’Adèle Haenel, très forte, et honnêtement, j’ai pensé à toutes ces femmes. Toutes ces femmes qui voient cet homme plébiscité et je pense, au-delà de ces femmes, à toutes les autres, toutes les personnes victimes de viols, de violences sexuelles. J’imagine quel symbole cela peut revêtir pour elles. Et pour moi l’art n’est pas plus important que tout. L’humain d’abord. »

      L’actrice marque une pause, puis reprend : « Vous savez, c’est comme dans une famille : on croit se connaître un petit peu et puis, parfois, à la faveur d’une extrême révélation, on découvre qui sont les gens, ce qui est important pour eux, et parfois on constate avec un peu d’amertume qu’on n’a pas tout à fait les mêmes valeurs. » « Ce n’est pas grave, il faut le savoir et pouvoir avancer avec ça. Et moi, là, j’ai envie d’aller rejoindre les manifestantes dehors, c’est tout. J’aime beaucoup le cinéma, les tapis rouges, les films, les cinéastes, j’aime tout ça, mais moi je suis une fille qui n’a pas été éduquée dans l’élite, ni dans un esprit d’élitisme, je me sens une citoyenne comme les autres et là je vais aller les rejoindre », conclut-elle en se dirigeant vers le rassemblement des féministes face à la salle Pleyel. À quelques mètres du tapis rouge, les cris des militantes, parquées derrière les barrières, redoublent : « Polanski violeur, César complices ! » ; « Mais vous n’avez pas honte ? ».

      (...)

      Remettant le César du meilleur espoir féminin, l’actrice Aïssa Maïga, membre du collectif Noire n’est pas mon métier, a elle jeté un pavé dans la marre avec sa longue intervention sur l’invisibilisation des personnes non blanches dans le monde du cinéma.

      « Je peux pas m’empêcher de compter le nombre de Noirs dans la salle, a-t-elle ironisé à la tribune. Je sais qu’on est en France et qu’on n’a pas le droit de compter. C’est douze ce soir, le chiffre magique ? [...] On a survécu au whitewashing, aux blackface, aux tonnes de rôles de dealers, de femmes de ménage à l’accent bwana, aux rôles de terroristes, de filles hypersexualisées... On refuse d’être les bons Noirs. On est une famille, non ? On se dit tout. L’inclusion, elle ne va pas se faire toute seule. Ça ne va pas se faire sans vous. Pensez inclusion. […] Faisons une maison qui soit fière d’inclure toutes les différences. »

      À Mediapart, après la cérémonie, elle relate « l’effroi dans la salle » qu’elle a constaté au moment de sa prise de parole. « Je ne savais pas très bien comment l’interpréter. J’avais l’impression de plonger dans un bain de glaçons, de dire des choses qui pourtant me paraissent assez évidentes et audibles. J’ai eu l’impression que chez certains, il y a une sorte de ras-le-bol, comme si on les gavait avec la question de la diversité, qui n’est autre qu’une question de justice sociale. Et on a une responsabilité qui est énorme. Je ne pense pas que les artistes ou les décideurs ou les techniciens puissent se soustraire à cette question de l’identification du public aux films qu’on fait. Ça me paraît totalement aberrant. » Et la comédienne d’« assumer pleinement » ses propos : « J’avais besoin de dire ce que j’avais à dire. Aucun des mots que j’ai choisis n’était un accident. Je me sens aussi portée par une lame de fond. »

    • « À propos de l’impunité des artistes criminels, réflexions autour du cas de Roman Polanski en France. »
      https://lisefeeministe.wordpress.com/2020/02/15/a-propos-de-limpunite-des-artistes-criminels-reflexions-au
      source : #Christine_Delphy
      https://christinedelphy.wordpress.com/2020/03/02/lise-bouvet-a-propos-de-limpunite-des-artistes-criminels-
      je l’ai pas encore lu mais comme je suis abonné au blog de Delphy, je transmets. Abonné aussi à @tradfem et Seenthis, ça commence à faire beaucoup et j’ai pas que ça à foutre, j’ai aussi ma #tenue_de_soirée à repriser, entre autres !

    • Pour le texte de libé sur la honte l’accroche est mal fichu. j’ai l’impression qu’elle n’a pas été faite par une personne qui n’a pas compris le texte car elle réintroduit de blâme sur la victime en sous entendant que la victime ne peut pas être résistante, ce que le texte ne fait pas.
      #phallosophe #victime_blaming #victimophobie #grand_homme #grands_hommes

      La « honte » exprimée par Adèle Haenel vendredi, lors de la cérémonie, est une expérience morale et politique qui permet de sortir du statut de victime pour construire une résistance collective.

      https://www.liberation.fr/debats/2020/03/02/cesars-2020-ce-que-veut-dire-quitter-la-salle_1780305

    • Interessant le texte sur le site de C.Delphy

      Patrizia Romito classe en premier lieu ce qu’elle appelle les tactiques d’occultation : euphémisation (notamment dans le langage) des faits, déshumanisation de la victime, culpabilisation de la victime, inversion victime-agresseur, accusation de mensonge (ou d’exagération), psychologisation de l’affaire (réduction à des passions individuelles hors champ d’analyse sociale ou politique), naturalisation des actes (invocation de « pulsions » notamment), tactique de distinction- séparation (relativisation, enfouissement de l’acte criminel dans une masse d’autres considérations futiles).

      En second lieu, P. Romito présente ce qu’elle nomme des stratégies d’occultation : légitimations de la violence, négation des faits, discours pédophile sur la prétendue sexualité consentie des enfants et jeunes adolescentes, disparition de l’agresseur dans le récit journalistique et social, concentration de l’attention médiatique sur les victimes et/ou ce qu’elles auraient fait ou mal fait (dérivation de l’attention qui protège l’agresseur). Ce classement s’applique parfaitement à l’analyse de nos quatre dossiers, même si tous les éléments n’y figurent pas à chaque fois en même temps. Typiquement, il est difficile de remettre en cause la matérialité des faits dans le dossier Marie Trintignant qui a été tuée par Bertrand Cantat ni même dans celui de Samantha Geimer puisque Roman Polanski a plaidé coupable. On montre que les tactiques et les stratégies du « discours agresseur » varient et s’adaptent en fonction des violences dont il est question. Ce discours n’est d’ailleurs pas forcément conscient, il est énoncé par un certain nombre de locuteurs, puis repris, ou non, par les médias. Cependant, nous le verrons, on observe au fur et à mesure des affaires une véritable évolution du discours médiatique et une prise de conscience grandissante par certains journalistes des travers de ce discours, notamment grâce à la mobilisation et aux dénonciations d’acteurs sociaux tels que les associations ou personnalités féministes.

      Malheureusement je n’ai qu’un temps limité ici et je ne pourrai pas parler de tout aujourd’hui, à ce titre je vous renvoie à notre ouvrage. Pour résumer le propos très rapidement je dirais que l’impunité se déploie sur trois niveaux . C’est d’abord celle de tous les agresseurs en France et c’est ce que nous avons découvert dans l’analyse statistique qui a révélé ceci : l’impunité est quasi totale et la justice ne fonctionne quasiment pas. Le deuxième niveau d’impunité c’est celle d’hommes célèbres et puissants qui ont les moyens financiers d’organiser non seulement leurs défenses mais aussi la destruction des plaignantes. Ici encore faute de temps je vous renvoie à notre ouvrage et ma co·autrice qui est juriste en parle beaucoup mieux que moi. C’est du troisième niveau d’impunité dont je vais parler aujourd’hui, qui est celui du différentiel artiste – politique.

      En effet, en analysant a posteriori nos quatre dossiers nous avons réalisé que les plus intouchables des intouchables ce sont les artistes , contrairement aux hommes politiques qui, si ils arrivent à échapper à une condamnation judiciaire, ne peuvent pas esquiver l’opprobre sociale.

      Le papier à été écrit avent l’affaire Matzneff, et l’affaire Adèle Haenel, il manque donc l’info que l’artiste est protégé selon son degrès de notoriété, car si Polansky, Cantat, Besson et tant d’autres trouvent toujours des soutiens, c’est pas le cas pour les « has been » qui servent de cache-sexe aux complices des violeurs par exemple Matzneff, Ruggia, Brisseau ne sont pas autant soutenus car ils sont moins connus ou moins puissants que leur victimes.

      –----
      Question du « génie » de l’artiste, statut qui le place au niveau du divin, du surnaturel =

      Dans un essai passionnant (1), De l’humanisation de la création divine à la divinisation de la création humaine, l’historienne de l’art Lucile Roche analyse avec brio ce thème du dieu-artiste dans la théorie esthétique moderne Occidentale. Elle écrit : « C’est alors dans son éloignement du modèle divin au profit d’un recentrement de l’artiste, soumis au seul caprice de ses vues et exigences téléologiques, focalisé sur ses propres aptitudes créatrices – l’originalité, l’imagination – que se referme l’analogie Artiste-Dieu et Dieu-Artiste. Source inépuisable d’une créativité dont il est l’unique source, l’artiste romantique relève du divin (avec lequel il partage le ex-nihilo) sans pour autant s’y soumettre. Dans son humanité, l’artiste est alors, paradoxalement, divinisé ». Tout est dit : les jusqu’au-boutistes dans la défense d’auteurs tels que Polanski sont pris dans une représentation sociale surannée qui porte une vision profondément romantique de l’artiste, que l’on illustrera par cette phrase de Victor Hugo : « L’art est à l’homme ce que la nature est à Dieu ». Si ces hommes sont au niveau des dieux alors ils échappent à la justice des hommes, voilà l’impensé fondamental des défenseurs de Polanski, et autres artistes criminels, non seulement gardiens de leurs castes sociales et de ses corollaires impunités, mais surtout, selon nous, enlisés dans des conceptions de l’art dépassées, qui sont mises au service de l’impunité.

      La théoricienne de l’art Carole Talon-Hugon (2) dans une récente interview a éclairé ces impensés autour de l’artiste : « Un viol commis par un anonyme et un viol commis par un artiste, c’est à la fois la même chose – parce que le crime est tout autant répréhensible – et pas la même chose. Parce qu’il fait notamment figure d’exemple, l’artiste bénéficie d’un statut particulier dans la société. En tout cas, depuis le XVIIIe siècle. À cette époque-là, on va commencer à considérer l’art comme un domaine à part, totalement distinct, soumis à la seule règle de la beauté et indépendant de la question du bien. Ainsi, pour Diderot, « il y a une morale propre aux artistes qui peut être à rebours de la morale usuelle ». On retrouve cette idée chez Oscar Wilde (XIXe siècle) ou André Breton (XXe siècle). L’artiste devient alors une individualité sauvage et singulière, en rupture, en opposition et totalement indépendante de la morale ordinaire. Cette image-là, construite sur plus de 200 ans, nous empêche de regarder la réalité de ces agressions en face. »

      C’est ici que, selon nous, le roi apparait nu : en contradiction profonde avec nos valeurs démocratiques, les artistes sont devenus la nouvelle aristocratie au-dessus des lois. Non seulement, en consacrant les uns au détriment des autres on abdique la communauté des citoyens et l’on dit qu’il y a des valeurs supérieures à la vie humaine, mais en outre, l’on comprend désormais la thèse sous jacente des « amis de Polanski » qui est que le talent exceptionnel de cet homme devrait pouvoir se transcrire dans un statut politique dérogatoire exceptionnel. On fera remarquer avec ironie que ces gens là se réclament souvent de gauche, alors qu’ils portent la vision féodale d’une société où le talent et le statut des uns leur accorderait des droits particuliers sur les autres, et leur corps, a fortiori des personnes mineures. Position d’autant plus fragile quand on a compris que les demandes d’exceptionnalité de traitement pour le cinéaste Roman Polanski ne reposent finalement que sur des conceptions discutées comme discutables de théories de l’art. Et après tout, les amis de Polanski ont bien le droit de s’attacher à une théorie particulière que nous ne partageons pas. Ce qui est en revanche indiscutable, c’est que nous vivons dans un régime politique où les artistes, aussi doués soient-ils, sont des citoyens et des justiciables comme les autres.
      ...
      L’impunité de ces hommes repose en grande partie sur une conception non seulement de l’artiste démiurge, mais d’un public passif et docile dans sa réception d’une œuvre vue comme sacrée, et, comme par hasard ces qualités recouvrent les valeurs traditionnellement associées au masculin et au féminin… On voit là qu’on se trouve en plein dans une pensée religieuse et réactionnaire, paradoxalement portée par des « gens de gauche » .

      La dernière phrase fait écho à ta remarque sur la religiosité de tout ca @sombre

      #talent #génie #surhomme #caste #privilège #démiurge #virilité #mâle-alphisme #mérite #star #lumière

      Le comble selon nous est que par exemple, China Town est une oeuvre remarquable sur l’inceste et le viol… Peut-être que nous effleurons ici la plus grande injustice sociale et le plus grand privilège masculin : ces hommes, non seulement violent en toute impunité, mais ensuite, de ces viols, font des chefs-d’oeuvre, acclamés, primés et applaudis. Et, à jamais c’est le chef-d’oeuvre du violeur qui restera gravé dans l’histoire de l’art, alors que, poussière, la vie dévastée des victimes retournera à la poussière. Ceci nous amène à un point important à propos des films de ces réalisateurs notamment pédocriminels. Parmi les injonctions dont on nous accable, il y a l’interdiction corollaire de ne pas juger les films de l’homme, qu’on nous conjure de ne pas condamner (particulièrement en France comme l’a dénoncé le critique de cinéma Paul Rigouste (6). Or la critique de genre, c.a.d en terme d’analyse de rapports sociaux de sexe, s’est développée comme champ théorique universitaire autonome depuis bien longtemps, y compris en France grâce aux travaux de Geneviève Sellier, et bien entendu ce qui chagrine nos fans, qui sont dans la dévotion, c’est que l’on puisse mener une critique cinématographique impertinente des œuvres de ces hommes. Par exemple, un visionnage attentif des films de Woody Allen permet de repérer son obsession pédophile pour les très jeunes filles, de même qu’il me semble que Polanski affronte sans détour dans son œuvre des problématiques très personnelles de crimes et culpabilités, et ce, de manière quasi systématique. Par définition, le travail de la pensée et de l’analyse ne peut être limité, la critique doit adresser l’ensemble de l’oeuvre et il semble aussi invraisemblable que contre productif de limiter le champ des études cinématographiques par des interdictions sous peine de « lèse génie ». Il faut dénoncer cette double injonction sur laquelle repose la défense de ces criminels : non seulement l’institution judiciaire n’aurait pas son mot à dire sous prétexte qu’ils sont des artistes, mais leurs œuvres elles-mêmes seraient comme immunisées de toute lecture en lien avec leurs crimes , lecture qui pourtant me semble très intéressante d’un point de vue de théorie de l’art. Nous avons là l’occasion inouïe d’analyser des œuvres de criminels qui précisément n’hésitent pas à créer à partir de leur propre criminalité, donc au nom de quoi se priver de ces recherches ? On voit là qu’on doit aller frontalement à contre sens de l’opinion commune : Non seulement on ne peut pas séparer l’homme de l’artiste comme on vient de le voir, mais il est spécifiquement ici pertinent de rattacher l’artiste à ses crimes afin d’étudier son œuvre à partir de son activité criminelle, sans pour autant l’y réduire bien entendu.

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      Enfin, un aspect qui me semble également important et à prendre en compte dans l’analyse de ces discours de défense des cinéastes criminels, c’est le phénomène de la fascination du grand public pour ces agresseurs. Fascination dont ils jouent pour faire valoir leur défense, qui bien entendu ne peut que bénéficier de sentiments confus, qu’il faut déconstruire.

      Dans La Photographie, le théoricien de l’art André Rouillé fait une analyse remarquable de ce qu’est une « star » dans nos sociétés contemporaines. Star en anglais signifie étoile, c’est-à-dire un objet qui brille même dans la nuit, à l’image de cette aura qui repose sur l’exposition médiatique, véritable machine optique d’exposition. Les stars sont des êtres à part, des êtres de lumière, qui scintillent, éclairées en réalité par la machine « people » qui selon nous fonctionne sur une ambivalence fondamentale : ces gens nous sont familiers, ils nous ressemblent mais ils sont différents, ils vivent dans une sphère sociale supérieure qui suscite crainte et respect. Ce jeu de reflets permet des identifications-évasions, des phénomènes confusants mais gratifiants, et surtout, profondément duels. Le public est saisi dans des positions contradictoires : entre l’admiration et la dévotion pour ces stars mais aussi le sentiment d’injustice que leur inspire le fait que contrairement à lui, elles échappent à un système judiciaire qui frappe plus durement les modestes et les anonymes. De plus, comme le note la philosophe Michela Marzano, les hommes et les femmes ne sont pas affectés de la même façon dans ce phénomène : dans un contexte patriarcal les hommes sont tentés de s’identifier aux accusés célèbres et puissants, quand les femmes sont piégées dans plusieurs conflits d’allégeance.

      ...

      La chercheuse Judith Herman nous met en garde que « C’est très tentant de prendre le parti de l’agresseur. La seule chose qu’il demande au témoin est de ne rien faire. Il en appelle à notre désir universel de rester neutre et ne pas condamner. La victime au contraire nous demande de prendre part à sa douleur. La victime nous demande d’agir, de nous engager et de nous rappeler pour elle. »

      On l’observe en chacun de nous dans ces cas précis : il existe un conflit entre le citoyen et le spectateur. Le citoyen condamne les crimes de l’artiste mais le spectateur veut continuer à jouir de l’oeuvre de l’artiste criminel. Parce que nous avons aimé ces œuvres, parce qu’elles font partie de notre vie désormais, de notre culture. Parce que l’oeuvre d’art est considérée comme unique et qu’on voue un quasi culte à son auteur, parce que les créateurs sont les nouveaux dieux de notre société sécularisée. Cette résistance autour de l’artiste tient selon nous à une imprégnation puissante d’un télescopage de conceptions de l’art des siècles derniers et de mythes néolibéraux ultra contemporains ; l’artiste incarnant dans notre mythologie capitaliste, à la fois l’individu exceptionnel, la liberté, la transgression, l’exception morale et une forme de sacré archaïque.

      #art #artiste

    • « Les César 2020 consacrent l’extraordinaire impunité de Roman Polanski »

      « À ce jour, le cinéaste Roman Polanski est accusé de viols et d’agressions sexuelles par 12 femmes, notamment alors qu’elles étaient mineures. Le réalisateur a reconnu avoir drogué puis violé l’une d’entre elles, une jeune fille âgée de 13 ans en Californie, puis a fui la justice.

      Il a ensuite tourné librement de nombreux films, reçu tous les grands honneurs et récompenses de sa profession, ainsi que le soutien de la quasi-totalité de l’establishment, pouvoirs publics compris, au point qu’il a obtenu les financements pour tourner en 2019 un film sur le capitaine Dreyfus, dont il prétend – par un renversement qui laisse pantois – que leurs destins sont similaires. Ce film a obtenu 12 nominations aux César, c’est-à-dire autant que le nombre de femmes accusant le réalisateur de « J’accuse ».

      publié par l’Express le 28/02/2020, en intégralité sur le blog de Lise’s B.
      https://lisefeeministe.wordpress.com/2020/03/02/les-cesar-2020-consacrent-lextraordinaire-impunite-de-roma

      « L’impunité repose sur une conception de l’artiste démiurge et d’un public passif », estiment Yael Mellul et Lise Bouvet , coautrices de Intouchables ? People, Justice et impunité, ouvrage dédié notamment aux affaires Polanski, Cantat, DSK et Tron.

      Juriste et ex-avocate, Yael Mellul est coordinatrice juridique du pôle d’aide aux victimes de violences du centre Monceau. Politiste et philosophe de formation, Lise Bouvet est traductrice de textes féministes anglophones et autrice.

    • Je recommande ce texte qui pointe certains défauts du texte de Despentes en particulier le féminisme blanc mais ne parle pas de l’aspect misogyne de l’idéologie trans et proxénète qui s’y est glissé. https://seenthis.net/messages/828705

      Sur le texte de Lise B pointé par @vanderling

      « Les amis de Polanski » nous disent, entre autres, qu’il n’est pas un justiciable ordinaire car c’est un auteur accompli, un grand artiste, créateur d’une œuvre sublime. On peut tout d’abord relever un lien logique suspect entre son talent (qui est indéniable) et le rapport de ce dernier avec la justice criminelle. A écouter ces gens-là, ce talent aurait pour conséquence qu’il serait hors de question de porter un quelconque jugement sur sa consécration ni qu’il perde une journée de plus de sa vie en prison. Mais qui décide de cette utilité sociale extra-ordinaire ?

      Prenons un exemple particulièrement saillant en ce moment : en plein mois de février, quand nous avons froid et que notre chaudière tombe en panne, qui peut se passer d’un bon plombier-chauffagiste ? Nous serions sûrement très fâchées que notre excellent chauffagiste, lui aussi nommé Roman Polanski, aille en prison pour le viol d’une jeune fille de 13 ans précisément en plein hiver, mais la loi est ainsi faite en démocratie que même les professionnels exceptionnels et indispensables sont comme tous les autres citoyens, passibles des mêmes peines pour les mêmes crimes.

      Personne ne parle du talent perdu de ces 12 victimes de Polanski. Si Polanski avait été arrêté pour les 12 viols qu’il a commis, ces films n’auraient pas été fait et on ne s’en serait pas plus mal sorti. Mais le talent (qui est indéniable) de Polanski c’est un talent qui compte car on ne dénie pas le talent des phallopores qu’ils soient cis ou femmes-trans. Le talent qui ne compte pas c’est celui des femmes cis et des hommes-trans, car personne ne parle du talent perdu de ces 12 femmes (et peut être plus) qui s’est peut être perdu à cause de Polanski. Ca me fait pensé à la sœur de Sheakspear dont parle Virginia Woolf. Qui pleur le talent perdu de toutes ces filles et femmes que les hommes détruisent à coup de bite ? Combien de génie au féminin avons nous perdus à cause des violences masculines ? aucune en fait car contrairement au talent de Polanski qui est INDENIABLE, le talent des femmes cis et des hommes-trans est toujours DENIABLE. Les Césars l’ont montré très clairement à Adèle Haenel et à Sciamma et illes le montrent jours après jours aux femmes d’Alice Guy à aujourd’hui.

      Il y a aussi cet exemple du talent du plombier chauffagiste ou du boulanger qui serait non reconnu au pretexte qu’il violerait. Ca me fait pensé que pour le talent d’une boulangère ou d’une plombière-chauffagiste on ne se pose même pas la question. Elle n’aura pas besoin de commetre des crimes pour se voire dénier son talent, il suffit qu’elle ne sois pas belle, qu’elle ne sois pas mère, qu’elle ne sois pas douce, et son « talent » de boulangère-plombière,chauffagiste ne vaudra pas tripette.
      #déni #talent

    • « Seul le bras de Lambert Wilson fait de la résistance, seul ce bras sait s’il tremble de peur ou de colère, ou des deux ».
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/et-le-bras-du-general-trembla

      Un bras tremble, ce matin, sur mon Twitter. C’est pourtant un bras ferme, un bras qui ne devrait pas trembler, le bras du général. Du général ? De Gaulle, bien entendu. Ou plutôt, le bras de Lambert Wilson, qui incarne le général dans un film du moment. Le général de 40, celui de l’Appel, dont le bras, justement, n’a pas tremblé. Et pourtant ce bras tremble, alors que sa partenaire Isabelle Carré (Yvonne de Gaulle dans le film) vient de prendre la parole, pour répondre à une question sur Polanski...

    • « Général de Gaulle, tu es notre idooole,
      A toi nos cœurs, nos braaas,
      Général de Gooaaal..! »
      J’ai entendu, l’autre matin à la radio, Lambert Wilson s’étonner de qui étaient ces gens ?

      « Je suis très en colère, c’est n’importe quoi ! Si on estime qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans le fait que Polanski ait des nominations, alors on ne vient pas ! Oser évoquer un metteur en scène en ces termes… Parler d’Atchoum, montrer une taille… Et en plus, qu’est-ce qu’on va retenir de la vie de ces gens par rapport à l’énormité du mythe de Polanski ? Qui sont ces gens ? Ils sont minuscules. »

      Qui sont ces gens sur le plateau de #CàVous ? Qui est Lambert Wilson ? Qui est Atchoum ? Qui a engrossé blanche-neige ?


      Fluide Glacial n°515 (avril 2019)avec une couverture de Relom qui signe son retour dans le magazine avec une #BD de 7 pages " Petit avec des grandes oreilles " qui vaut bien le meilleur des Polanski !
      #Lambert_Wilson #2_mètres_de_connerie_avec_des_grandes_oreilles

    • Oui, c’est vrai, Despentes mélange tout. Oui, elle aligne dans la même colère les abus sexuels, la domination économico-politique (le 49.3) et la répression policière. Oui, elle superpose le manifestant qui défend sa future retraite dans la ligne de mire du LBD du policier de Macron, et la fillette de 13 ans sodomisée par Polanski. En apparence, c’est vrai, un esprit rationnel devrait s’efforcer de distinguer les situations. Ce qui les rapproche pourtant, s’appelle la domination. Sans guillemets. Et ce qui atteste le mieux de cette domination, c’est l’impunité. Le manifestant et la fillette, livrés à plus puissant qu’eux, savent que la justice ne leur sera jamais rendue. Qu’il y aura toujours des avocats retors, des arrangements financiers, une machine à enterrer les enquêtes nommée IGPN, pour que justice ne leur soit pas rendue. Et que le reste est littérature.

      Celà s’appelle, une analyse systémique. C’est grossier, c’est simpliste, ça ne fait pas le détail, désolé. Il y a bien entendu toujours des contre-exemples. Il y a des miracles. Il y a des puissants punis. Il y a de sublimes résiliences. Il y a des trèfles à quatre feuilles. Il y a des coincées moches qui deviennent des reines des chaînes d’info. Vu à l’échelle de l’individu, c’est d’ailleurs toujours plus compliqué, et il y a dans chaque individu du dominant et du dominé (Polony est femme ET bourgeoise reine des medias). C’est d’ailleurs cette complexité, qui fait le bonheur de la littérature, et le sel de la vie. Mais l’illusion proclamée que ces contre-exemples invalident les lois économico-sociales classe simplement Polony à droite (ce n’est pas moi qui le dis, c’est un certain Deleuze). Ce qui d’ailleurs n’est pas infâmant. Il faut bien une droite, pour que la gauche se souvienne pourquoi elle est la gauche.

      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/natacha-polony-reine-des-medias-ex-coincee

    • Vu à l’échelle de l’individu, c’est d’ailleurs toujours plus compliqué, et il y a dans chaque individu du dominant et du dominé (Polony est femme ET bourgeoise reine des medias).

      L’ndividu « résilient » est l’arbre qui cache la forêt de la misère absolue.

    • Virginie Despentes responds to the Césars and Roman Polański
      by: Virginie Despentes translated by Lauren Elkin , March 2, 2020
      https://maifeminism.com

      I’m going to begin like this: don’t worry. O you great and powerful leaders, you lot who are in charge: it hurts. No matter how well we know you, no matter how many times we’ve taken your power on the chin, it always hurts. All weekend we’ve listened to you whinging and whining, complaining that you’ve had to resort to passing your laws by decree instead of by vote [à coups de 49.3] and that we haven’t let you celebrate Polański in peace, and that we’re ruining the party, but behind your moans, don’t worry—we can hear your pleasure at being the big bosses, the big shots, and the message comes through loud and clear: you don’t plan to let this idea of consent take hold. Where would be the fun in being in charge if you always had to ask permission from the people you rule over? And I am certainly not alone in wanting to scream with rage and impotence ever since your magnificent show of force, certainly not the only one to feel defiled after the spectacle.

      It is not at all surprising that the César Academy would award Roman Polański the prize for best director in 2020. It’s grotesque, it’s insulting, it’s vile, but it’s not surprising. When you award 25 million euros to a guy to make a TV film, the message is in the budget. If the fight against anti-Semitism interested French cinema, we’d know it by now. However, the voice of the oppressed who seize the change to tell their story, we can understand how that might bore you. So when you heard people talking about the subtle comparison between a filmmaker being heckled by a hundred feminists in front of three movie theatres and Dreyfus, a victim of French anti-Semitism at the turn of the last century, you jumped on board. 25 million euros to make this comparison. Amazing. We ought to acknowledge the investors, because to pull together that kind of budget, everyone had to be in on the game: Gaumont Distribution, the CNC, France 2, France 3, OCS, Canal +, RAI… everyone reached into their pockets, and deeply, for once. You closed ranks, you defended one of your own. The strongest defend their rights: it’s part of your elegance, rape is even the foundation of your very style. The law protects you, the courtroom is your domain, the media belongs to you. And that’s exactly what a major fortune is there for: to control the bodies of those who have been declared subaltern. Bodies that clam up, that don’t tell stories from their point of view. The time has come for the richest to hear this message: the respect we owe them will from now on extend to their dicks, stained with the blood and the faeces of the children they’ve raped. Whether at the Assemblée Nationale or in the culture—enough hiding, enough pretending not to be upset. You require entire and constant respect, whether we’re talking about rape, the brutality of your police, the Césars, your retirement reform. That is your politics: that victims remain silent. It comes with the territory, and if you have to get the message to us through terror you don’t see what the problem is. Your sick pleasure, above all. And the only people you tolerate around you are the most docile of lackeys. There is nothing surprising in the fact that you’ve thus sanctified Polański: it’s always money we’re celebrating; in these ceremonies we don’t give a shit about the cinema. Or the audience. It’s the striking capability of your own monetary power that you are worshipping. It’s the massive budget you’ve given him as a sign of support that you were saluting—and through him, your own power that must be respected.

      It would be pointless and inappropriate, in a comment on this ceremony, to separate the bodies of cis men from those of cis women. I don’t see any difference of behaviour. It is understood that these major prizes continue to be the exclusive domain of men, because the underlying message is: nothing must change. Things are very good as they are. When [the comedian and mistress of ceremonies Florence] Foresti left the awards and declared herself ‘disgusted’, she didn’t do it as a woman—she did it as an individual who was taking the risk of turning the profession against her. And she did it as an individual who is not entirely at the mercy of the film industry, because she knows you don’t have the power to deprive her of an audience. She was the only one who dared make a joke about the elephant in the room; everyone else avoided mentioning it. Not a word about Polański, not a word about Adèle Haenel. We all dine together, in this milieu; we all know how it goes. For months you have had your panties in a twist that part of the public is being listened to, and for months you have suffered because Adèle Haenel has spoken up about her experience as a child actress, from her own point of view.

      So all the bodies in that room that evening had been gathered together with one end in mind: to validate the absolute power of the men in charge. And the men in charge love rapists. That is, those who are like them, who are powerful. They don’t love them in spite of the rapes, because they have talent. They find them talented and stylish because they are rapists. They love them for that. For the courage they have to acknowledge the sickness of their pleasure, their idiotic and systematic drive to destroy the other, the destruction, in truth, of everything they touch. Your pleasure dwells in preying, that is your only understanding of style. You know very well what you are doing when you defend Polański: you demand to be admired even in your delinquency. It is this demand which results in everyone at the ceremony being subject to a law of silence. They blame political correctness and social media, as if this code of silence were something recent, the fault of the feminists, but it’s gone on like this for decades. During French cinematic ceremonies, you never joke about the bosses’ sensitivities. So everyone shuts up, everyone smiles. If the child rapist were the bin man there would be no mercy—police, prison, thunderous proclamations, victim defence and general condemnation. But if the rapist is a powerful man: respect and solidarity. Don’t speak in public of what goes on doing castings or pre-production or during filming or promotion. It’s well-known. The law of silence prevails. Respect for this advice is how you choose whom to hire.

      And although we’ve known this for years, the truth is we’re always surprised by the overconfidence of power. That’s what’s so amazing, in the end—it’s that you get away with your dirty tricks every time. Every time, it’s humiliating to see the participants take their place on stage, whether it’s to announce or to receive a prize. We see ourselves in them—not only me because I’m an insider, but anyone watching the ceremony. We identify with them and are humiliated by proxy. So much silence, so much submission, so much pressing into servitude. We recognise ourselves. We want to die. Because at the end of the night, we know that we are all the employees of this whole heap of shit. We are humiliated by proxy when we see them keep quiet even though they know that Portrait of a Lady on Fire won’t receive a single one of those big prizes at the end, and only because Adèle Haenel spoke up and because somehow they have to make the victims understand that though they might want to tell their stories, they would do well to think twice before breaking the vow of silence. Humiliated by proxy that you dared to nominate two female directors who have never received and probably never will receive the prize for best director so that you can give it to Roman fucking Polański. Himself. [Both words in English in the original] In your face! You are, decidedly, ashamed of nothing. 25 million, that’s more than fourteen times the budget of Les Misérables [dir. Ladj Ly, which won best film], and the guy can’t even claim his film was one of the five most-seen films of the year. And you reward him. And you know very well what you’re doing—that the humiliation experienced by an entire segment of the population who got your message loud and clear will spill over into the following prize, the one you gave to Les Misérables, when you bring onto the stage the most vulnerable bodies in the room, the ones which we know risk their lives at the slightest police inspection, and if there are no girls among them at least we see they are intelligent and can tell there is a direct link between the impunity of the famous director that night and the situation in the neighbourhood where they live. The female directors who awarded the prize of your impunity, the directors whose awards are stained with your dishonour— same struggle. They each are aware that as employees of the film industry, if they want to work tomorrow, they have to shut up. No joke. That’s the spectacle of the Césars. And what timing—three months of strikes to protest reforms to the retirement system that we don’t want, which you passed by force. The same message conveyed to the people at the same time: ‘Shut up, keep your mouths shut, shove your consent up your ass, and smile when you pass me in the street because I am powerful, because I have all the money, because I am the boss.’

      So when Adèle Haenel got up, it was a sacrilege on the move [en marche, a nice dig at Macron’s political party]. A repeat offender of an employee, who didn’t force herself to smile when her name was dragged through the mud in public, who didn’t make herself applaud the spectacle of her own humiliation. Adèle got up, as she had already to say look, this is how I see the story of the filmmaker and the adolescent actress, this is how I lived it, how I carry it with me, how it sticks to my skin. Because you can tell us about it any way you like, your idiotic distinction between the man and the artist—all victims of rape know there is no miraculous division between the body that is raped and the body that creates. We carry around what we are and that’s that. Explain to me how I should take advantage of her and then shove a violated girl out the door of my office to get down to work, you bunch of clowns.

      Adèle got up and left. On the 28th of February we didn’t learn much we didn’t already know about the French film industry, but we did learn how to wear an evening gown: like an Amazon [guerrière]. How to walk in high heels: as if we were going to tear the whole building down. How to walk with our heads held high, our necks rigid with anger, and our shoulders bare. The most beautiful image in forty-five years of the ceremony: Adèle Haenel going down the stairs to leave, while you’re all applauding. Now we know how it works, someone who walks out while telling you to fuck off. I would trade 80% of my feminist books for that image. That lesson. Adèle, I don’t know if I’m male gazing you or female gazing you but I keep love gazing you [all in English and as verbs] on my phone for that exit. Your body, your eyes, your back, your voice, all your gestures say it: yes, we are dumb bitches, we are the ones who’ve been humiliated, yes, we only have to shut our mouths and take your blows, you’re the boss, you have the power and the arrogance that goes with it, but we will not remain seated without saying anything. You do not have our respect. We’re getting the hell out. Enjoy your bullshit on your own. Celebrate yourselves, humiliate each other, kill, rape, exploit, smash everything that falls between your hands. We’re getting up and we’re getting out. It’s probably a prophetic image of the days to come. The real difference is not between men and women, but between the dominators and the dominated, between those who intend to suppress the story and impose their decisions and those who are going to get up and get out while complaining, loudly. It’s the only possible response to your politics. When it’s no longer tenable, when it goes too far, we’re going to get up and get out while hurling insults at you. Even if we are your subalterns, even if we take your shitty power on the chin, we despise you. You make us want to vomit. We have no respect for the mockery you make of respectability. Your world is disgusting. Your love of the strongest is sick. Your power is sinister. You are a gruesome bunch of imbeciles. The world you created to reign over the wretched lacks oxygen. We’ve been getting up and we’re getting the hell out. It’s over. We’re getting up. We’re getting out. We’re shouting: Go fuck yourselves.

    • Vendredi dernier, pour la première fois depuis un paquet de temps, les flics ont mis les casques et tiré les lacrymos à un rassemblement féministe ; pour la première fois depuis longtemps, on les a débordés même si c’est rien qu’un peu. Ce soir-là, on s’est senties puissantes ensemble, entre meufs, on a mis nos corps ensemble, pour que de victimes nous nous changions en menace et en vengeance : parce que si certain.es se lèvent et se cassent, nous, de plus en plus nombreuses, on se soulève et on casse.

      https://paris-luttes.info/il-y-a-ceux-qui-se-taisent-il-y-a-13599

      Le jour où les hommes auront peur de se faire lacérer la bite à coups de cutter quand ils serrent une fille de force, ils sauront brusquement mieux contrôler leurs pulsions “masculines”, et comprendre ce que “non” veut dire.

      Virginie Despentes, King Kong Théorie, 2006.

  • [désolé je publie cette sombre merde que je n’ai pas lu pour archivage]

    https://www.lexpress.fr/culture/livre/gabriel-matzneff-ce-livre-je-ne-le-lirai-pas_2113239.html

    Dans un long texte envoyé à L’Express, Gabriel Matzneff répond à Vanessa Springora, qui publie ce jour « Le Consentement », livre dans lequel elle accuse l’écrivain d’avoir abusé de sa jeunesse.

    Le lundi 23 décembre, L’Express a, le premier, publié une enquête fouillée sur ce qui allait devenir « l’affaire Matzneff », saluant la parution d’un livre aujourd’hui même, Le Consentement (Grasset) dans lequel Vanessa Springora raconte son expérience d’ancienne amante de l’écrivain qu’elle accuse d’avoir abusé de sa jeunesse. Elle avait 13 ans lorsqu’ils se sont rencontrés, lui en avait 50. Depuis, la polémique n’a cessé de rebondir : sur la pédophilie, la complaisance de certains milieux intellectuels, le changement d’époque. Hormis deux brefs SMS, Gabriel Matzneff ne s’était pas exprimé jusqu’à présent. L’Express, qui n’a pas ménagé l’écrivain dans ses enquêtes, estime que toute personne mise en cause a le droit de répondre et publie donc en intégralité le long texte qu’il nous a fait parvenir. Il va de soi que cette publication ne vaut pas caution. L’écrivain n’y fait aucun mea culpa ni ne demande le pardon, mais livre le récit de sa liaison avec la jeune fille. Nul doute que cette réponse suscitera de multiples réactions et commentaires.

    La rédaction de L’Express

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    " À Dieu, Vanessa

    En 1997, j’ai publié un essai intitulé De la Rupture qui, j’en eus conscience dès la remise du manuscrit à l’éditeur, constitue mon testament spirituel.

    Dans la vie, tout est rupture, depuis le cri primal du nouveau-né jusqu’à l’ultime soupir de l’agonisant. Ce petit livre, tel le baume miraculeux que le jeune d’Artagnan, au premier chapitre des Trois mousquetaires, reçoit des mains de sa mère, est un viatique.

    À la fin de l’ouvrage, figure un appendice où je donne quelques modèles de lettres de rupture : six lettres écrites par un homme ; treize écrites par une femme.

    Les masculines sont des lettres que j’ai écrites, moi : avant de les poster, les jugeant bien troussées, je pris la précaution de les photocopier, me disant que je pourrais un jour les utiliser dans un livre. Ce qui advint.

    Les féminines sont des lettres que j’ai reçues, moi. Je les ai transcrites, telles quelles, respectant jusqu’à la ponctuation, parfois originale, de mes jeunes amantes.

    Dans ces dix-neuf lettres, les prénoms des auteurs et des destinataires sont fantaisistes : je les ai dénichés dans une table onomastique des saints et saintes de l’Église orthodoxe : Aldegonde, Agathon, Bathilde, Callistrate, etc. Il y en a ainsi trente-huit, tous charmants, qui devraient donner de bonnes idées à mes lectrices dans l’attente d’un bébé.
    « Une des plus attachantes figures que les muses m’aient inspirées »

    La lettre de rupture sur laquelle se clôt le livre, est adressée à un certain Samuel ; elle est signée Salomée. L’autrice (je préfère autrice, utilisé par Brantôme et la marquise de Sévigné, au plat auteure suggéré par une mode que j’espère sans lendemain) est la jeune fille qui m’inspira le personnage d’Allegra dans un roman publié en 1988, Harrison Plaza. Ce roman est un enfant auquel je suis affectionné de manière toute spéciale, et Allegra une des plus attachantes figures féminines que les muses m’aient inspirées.

    Cette lettre de rupture, la voici. Une lettre de rupture, certes, mais aussi une bouleversante lettre d’amour ; une lettre qui témoigne de la beauté de l’âme de cette jeune fille ; de la conscience qu’elle avait de la force de l’amour qui nous unissait. Une lettre qui prouve que parfois la rupture est l’exact antipode du reniement :

    "Samuel,

    "Plus l’amour est grand, plus il a le pouvoir de nous faire souffrir. Et moi, je t’aime, passionnément, à la folie... Mais j’ai aussi beaucoup souffert, trop !

    "La passion est destructrice et elle ne nous a pas épargnés. Voilà deux ans que nous nous aimons. Longtemps, triomphant des cabales de ceux qui voulaient nous séparer, nous avons été les amants les plus heureux du monde. Mais depuis plusieurs mois, nous nous dévorons l’un l’autre ; cette passion n’est plus un élément positif dans notre vie, dès lors que la guerre, la violence et le goût de vaincre l’autre, après s’être progressivement insinués entre nous et l’harmonie qui nous unissait, finissent par prendre le dessus.

    "Tout cela je m’en suis aperçue il y a un mois lorsque j’ai perdu l’appétit et le sommeil. J’ai même parfois eu l’impression de sombrer dans la folie. Jamais je n’avais été si malheureuse. Et dès cet instant j’ai compris que nous avions dépassé le point de non-retour ; que nous ne pourrions jamais plus revenir en arrière, au temps où la passion ne nous avait pas encore dévoilé l’envers de son visage.

    "Plus jamais nous ne vivrons en paix ensemble. Je suis trop terrifiée par l’emprise maléfique que la passion a sur nous. C’est un amour cannibale, vampire, qui nous ruine et nous ronge de l’intérieur. Plus tard, non content de nous voir nous entre-déchirer, il nous aurait conduits à la folie furieuse Et certainement à une tragédie, un meurtre, un suicide.

    "Tu es un homme merveilleux qui a encore une oeuvre à achever. Je n’ai que seize ans. Ce sont là nos meilleurs atouts, pour échapper à cette passion folle et devenue démoniaque.

    "Alors, je t’en prie, laisse-moi partir, et faire de nous deux mes plus beaux souvenirs. Je suis heureuse que les dernières heures que j’ai vécues avec toi aient été des heures de félicité, de plaisir, de tendresse. Ces ultimes étreintes feront s’atténuer dans ma mémoire les instants douloureux pour laisser place aux moments d’intense bonheur. Et bientôt c’est le merveilleux Samuel dont je me souviendrai. Celui-là seul.

    "Tu es mon premier amant, mon tendre initiateur, celui qui a fait en sorte que je garde toute ma vie un beau souvenir de ma découverte de l’amour. Tu m’as ouvert les yeux, je suis née dans tes bras.

    "Surtout, je t’en supplie, ne crois jamais que j’ai « tourné la page », que je « renie mon passé », ou quoi que ce soit de ce genre.

    "Tu es et resteras jusqu’à ma mort mon premier amour et jamais je n’oublierai tout ce que nous avons vécu et combien nous nous sommes aimés. Ce que nous avons vécu de bonheur, de plaisir, d’amour fou, cette communion parfaite de nos coeurs et de nos corps qui nous unissait si fort, rien ni personne ne pourra jamais me les enlever, cela est mon trésor... et ma croix, pour l’éternité. Ton amour, Samuel, est un soleil qui brillera en moi pour toujours. Jamais de la vie l’idée de regretter de t’avoir connu et aimé ne me viendra, je le jure devant Dieu.

    "D’ailleurs je ne te quitte pas vraiment puisque je garde auprès de moi tels des anges gardiens ou des garde-fous ce qu’à présent j’ai de plus précieux au monde : tes lettres, tes poèmes, tes photos, tes cadeaux, tes livres, objets qui font partie intégrante de l’histoire de nos amours, et que je chéris plus que tout au monde.

    "Une dernière fois je baise tes paupières si douces et j’espère que tu seras heureux.

    « Adieu. »

    Salomée.

    Cette jeune fille baptisée Salomée dans De la Rupture, Allegra dans Harrison Plaza et moi, nous nous revîmes plusieurs fois après que j’ai reçu le 6 janvier 1988 cette lettre de rupture, et chaque fois ce furent des retrouvailles tendres, complices.

    Le 20 avril 1988, je lui écris :

    « *, mon cher amour, pour la première fois depuis ce terrible mercredi 6 janvier, je respire librement. Hier, mon amour, tu as ôté la pierre qui pesait si lourdement sur ma poitrine. Notre conversation, ta sublime lettre, ta tendre et diaphane présence tandis que je signais [Harrison Plaza] au salon du livre, grâce à toi je ressuscite. »

    De fait, nos retrouvailles à ce salon du livre de Paris, quatre mois après sa décision de rompre, sont particulièrement douces. Les photos que Sylva Maubec y prend de nous côte à côte en témoignent, et plus encore la lettre d’Allegra-Salomée que j’évoque dans le paragraphe ci-devant.

    Un ou deux ans après, Vanessa (car tel est le prénom d’Allegra-Salomée) entre avec des copines dans un café du boulevard Saint-Germain, nous y voit attablés, Christian Giudicelli et moi. Aussitôt, un sourire éclairant son joli visage, elle s’élance vers nous, fait la bise à Christian, pose sur mes lèvres un baiser.

    Des années plus tard, désirant réunir dans un recueil, Super flumina Babylonis, certains des poèmes que nos amours m’avaient inspirés, je la priai (car sitôt écrits, je lui postais ces poèmes et n’en avais plus de traces) de m’en envoyer la photocopie, elle le fit illico, avec joie.
    « Ce livre, je ne le lirai pas »

    Aujourd’hui, j’apprends que Vanessa publie un livre sur nous. Non pas un livre à l’image de ce qu’ensemble nous vécûmes, mais un livre où, m’affirment ceux qui l’ont lu, elle trace de moi un portrait dénigreur, hostile, viré au noir, destiné à me nuire, à me détruire ; où, utilisant un pesant vocabulaire psychanalytique, elle tente de faire de moi un pervers, un manipulateur, un prédateur, un salaud. Un livre dont le but est de me précipiter dans le chaudron maudit où ces derniers temps furent jetés le photographe Hamilton, les cinéastes Woody Allen et Roman Polanski.

    Je reçois cette stupéfiante nouvelle comme un coup de poignard dans le coeur. « C’est moi qui l’ai tuée, ma Carmen, ma Carmen adorée ! » Nietzsche tenait le cri final de Don José dans la Carmen de Bizet pour le plus beau des cris de l’amour. Attendre trente-deux ans pour me poignarder en plein coeur, une preuve d’éternel amour ? Soit, mais j’avoue, à Don José, préférer mon Allegra et ma Salomée.

    Ce livre, je ne le lirai pas. S’il contient ce que l’on me dit qu’il contient, il me ferait trop de mal ; et même si son ton est mesuré, nostalgique, je préfère me contenter des dizaines de lettres d’amour fou que Vanessa m’a écrites, de ses photos, de mes adorables souvenirs.

    Je ne le lirai pas et n’y répondrai pas pour la raison simple que j’y ai déjà répondu. Non pas trente-deux ans après, mais à l’époque même de nos passionnées amours, dans le journal intime que je tenais au jour le jour, un journal véridique où chaque page, chaque ligne, chaque mot est l’expression immédiate, à chaud, de ce que nous vivions, Vanessa et moi. Ce journal, c’est La Prunelle de mes yeux, paru chez Gallimard en 1993, puis dans la collection de poche Folio. Un journal intime que confirment, corroborent les dizaines et dizaines de lettres que nous échangeâmes. Les miennes, elle les a peut-être déchirées, mais les siennes, je les conserve précieusement, et si la nécessité de les publier échoyait ces lettres montreraient que La Prunelle de mes yeux est l’authentique, exact récit de ce que furent nos amours.

    Si je n’avais pas été écrivain, Vanessa n’aurait ni eu envie de rompre, ni rompu. Nous avions vaincu les divers obstacles qui se dressaient contre nous : l’hostilité de son entourage, les lettres de dénonciation à la brigade des mineurs, la maladie qui nous frappa, elle en 1986, moi en 1987 ; nous étions parvenus à un bonheur auquel rien ni personne ne s’opposait. Ce fut alors - environ dix-sept mois après nos premiers baisers - que la lecture de certains de mes livres se mit à infuser dans le coeur de ma jeune amante un douloureux rejet de mon peccamineux passé ; une irrépressible détestation de mes ex, de ce que j’avais vécu avant elle.
    « Vanessa eut tort de rompre »

    Je feuillette La Prunelle de mes yeux. Le samedi 17 juillet 1987, elle me lance : « Je hais ton passé, tu es le premier homme que j’aime, je t’en voudrai toute ma vie d’avoir aimé des femmes avant moi. » Cependant, car c’est une fille intelligente, elle a aussi des éclairs de lucidité où elle éprouve toute l’extravagance de cette jalousie de mon passé, sa destructrice stérilité. Le 2 novembre de la même année, séjournant à Londres, elle m’écrit :

    « Ton amour pour moi est un soleil qui brille et éclaire, tout ce que nous avons vécu ensemble depuis notre premier baiser est et restera l’aventure la plus merveilleuse qu’un homme et une femme puissent vivre l’un par l’autre ! Mon cher amour, mon adorable amant, je t’aime comme jamais plus je ne pourrai aimer qui que ce soit. C’est toi qui me fais vivre, qui es ma source. Lorsque je suis près de toi, je ressuscite, Gabriel, amour-de-ma-vie , bientôt je serai de retour et nous serons à nouveau réunis. »

    Dans cette même lettre, à propos de sa jalousie, de ses colères, elle observe que c’est « de la divagation, des idioties » dues à des « crises passagères », à « une perte de contact avec la réalité », à « un long vertige ». Et elle ajoute : « Vraiment, tu ne dois surtout pas en croire un mot. »

    Deux mois plus tard, elle m’écrivait sa lettre de rupture. Lettre d’une beauté, d’une force inouïes, mais jusqu’à ma mort je persisterai à croire que Vanessa eut tort de rompre ; qu’elle rompit pour des chimères de son imagination ; que nous aurions pu et dû vivre encore plusieurs années de fécond bonheur ; que cette fatale décision fut la raison de la difficulté d’être qu’elle éprouvera, si j’ai bien compris, dans les années qui suivront notre rupture.

    Par amour pour elle, j’avais dès nos premiers baisers mis fin à mon vagabondage amoureux, j’étais devenu le plus fidèle et irréprochable des amants. En revanche, ce que Dieu lui-même n’aurait pu accomplir, c’était que mon passé cessât d’être. Il existait, comme existe le passé de chacun de nous, et il l’était avec d’autant plus de force que je l’avais gravé sur le papier. Un poème recueilli dans Super flumina Babylonis exprime cette dure réalité. Voici ses premiers vers :

    Tel, chez Dürer, le chevalier

    Que flanquent la mort et le diable,

    J’avance dans la vie

    Escorté, précédé même, par les mots que j’ai écrits.

    Mes livres sont ma condamnation,

    Mes érinyes implacables,

    Mes éternels geôliers :

    Prison de papier,

    Dont jamais je ne m’évaderai.

    Vanessa mon amour,

    Je hais ces pages qui te font douter de moi,

    Qui emplissent de larmes tes yeux si clairs.

    La suite, Vanessa l’a décrite dans sa bouleversante lettre de rupture : durant le dernier mois de 1987, sa douleur, son trouble ne cessèrent de s’augmenter. Nos amis communs, Roger Vrigny, Christian Giucidelli, Claude Verdier, Cioran et sa compagne Simone Boué tentaient de la rassurer, s’efforçaient de la convaincre que je l’aimais à la folie, qu’elle n’avait sur ce point aucune inquiétude à avoir. Sans succès. Notre amour s’était dans son esprit irrémédiablement transformé en un amour vampire qui la rongeait de l’intérieur, je ne fais que reprendre les mots si terriblement justes de sa magnifique lettre d’adieu.

    Nous fûmes donc punis, chassés du paradis, par ma faute. La faute de mon passé. La faute, Vanessa, d’avoir avant notre rencontre, publié des livres qui te blessèrent, te tourmentèrent ; qui après de si longs mois de bonheur, de passion, t’empêchèrent de continuer à vivre nos amours dans la paix et la bienheureuse insouciance.

    Ta décision de rompre nous rendit, toi et moi, très malheureux. Chacun de nous poursuivit sa propre route. Cependant, je demeurais convaincu qu’après ma mort tu écrirais quelque chose de beau, de tendre sur nous ; sur l’exceptionnel amour qu’ensemble nous vécûmes. Je ne mérite pas l’affreux portrait que - ceux qui ont lu ton livre s’accordent hélas sur ce point - tu publies de moi en ce début d’année 2020. Non, je ne le mérite pas, ce n’est pas moi, ce n’est pas ce que nous avons ensemble vécu, et tu le sais.

    Que Dieu ait pitié de nous ; qu’Il te protège mieux que je n’ai été capable de te protéger. Je garderai toujours, brûlant dans ma mémoire et mon coeur tel un cierge devant l’icône du Christ, une image lumineuse de toi.

    Gabriel Matzneff

  • Plus j’y pense et plus je me dis qu’il a en fait clairement déclaré : « Les gens dans la merde, on va les enfoncer encore plus. »

    Franchement, quel type de vision du monde et de l’humanité tu portes en toi pour arriver à revendiquer une idée aussi dégueulasse ?

    #guerre_aux_pauvres

    « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. »

    Emmanuel Macron, mardi 15 janvier 2019, Gasny (Eure).

    https://framapiaf.org/system/media_attachments/files/002/172/795/original/de90d3f41fe33c8f.jpg?1547575065

    • Guillaume Duval
      ‏ @gduval_altereco
      https://twitter.com/gduval_altereco/status/1085419676467904513

      1 Le pire c’est qu’Emmanuel Macron est probablement sincère dans sa détestation des pauvres
      Il développe en effet de façon quasi obsessionnelle un discours très benthamien : si les pauvres sont pauvres et le restent c’est parce qu’ils ne font pas assez d’effort pour s’en sortir notamment parce que les systèmes sociaux leur permettent de vivre sans faire ces efforts.
      Je ne crois pas que ce soit juste un discours tactique pour plaire à des classes populaires ou moyennes qui aiment souvent s’en prendre + pauvres qu’eux avec le sentiment d’avoir du mal à s’en sortir et qu’on leur pique pourtant trop de fric pour faire vivre des paresseux.
      Il est en réalité profondément sincère parce qu’il est persuadé - ou plutôt il a besoin de se persuader en permanence pour pouvoir se regarder dans une glace - que si lui-même a réussi si vite et est arrivé tout en haut de la hiérarchie de la société française...
      ce n’est pas du tout parce qu’il est un fils d’un professeur de médecine élevé dans une école privée des beaux quartiers d’Amiens qui a épousé l’héritière d’une des + grandes fortunes de la région mais bien parce qu’il est plus intelligent et travailleur que la moyenne.
      Et que si les autres étaient capables de faire autant d’efforts que lui pour bien apprendre leurs leçons à l’école et travailler 12 heures par jour ensuite, ils pourraient eux aussi devenir riches et prospères à défaut de devenir président de la République (faut pas déconner).
      Dans des sociétés où tous considèrent que les humains naissent libres et égaux en droit, il est insupportable pour les élites qui refusent de changer la donne sociale, d’admettre une autre explication au maintien de pauvreté que la paresse et l’absence de volonté de s’en sortir

    • Agiter l’épouvantail du pauvre qui ne travaille pas assez est une figure rodée. C’est la même rengaine que « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy ou le « Il va vous falloir serrer la ceinture » de Giscard, on connait bien. On connait tellement bien, que la #formule_magique s’est usée, ça ne prend plus.

      Aujourd’hui il y a cette dichotomie flagrante de ceux qui ont tout et les autres qui crèvent de ne pas joindre les deux bouts tout en étant insultés continuellement.

      Macron fait la démonstration qu’il est incapable de changer de recette, il n’a aucune créativité, il annone bêtement ces prédécesseurs en pantin répétiteur devenu dangereux.

      Si il ne se rend pas compte qu’il tricote la corde pour se pendre, ceux qui avalaient sans broncher ont cessé de se suicider pour faire la révolution, il ne sait rien de la détermination que donne le malheur.

  • Quand des vandales transforment New York City en Jewtropolis sur les cartes de plusieurs applications mobiles

    http://www.fredzone.org/quand-des-vandales-transforment-new-york-city-en-jewtropolis-sur-les-carte

    a Snap Map du site de médias sociaux Snapchat permet aux utilisateurs de découvrir du contenu dans des endroits spécifiques, comme l’actualité ou les évènements sportifs. Grande fut donc la surprise des utilisateurs lorsqu’ils ont découvert que New York City avait disparu subitement de la carte. En fait elle n’avait pas vraiment disparu, elle avait simplement été remplacée par « Jewtropolis », qu’on pourrait traduire par « la patrie des Juifs ».

    #cartographie #manipulation #détournement #perversion_de_la_carte #antisémitisme #racisme #débilité

  • Ce n’est pas un sacre, c’est un massacre Nancy Huston - 22 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/534990/ce-n-est-pas-un-sacre-c-est-un-massacre

    Cher François,

    Ces jours-ci, le monde tangue sous le choc d’un nouveau scandale de pédophilie qui, en Pennsylvanie cette fois, vient « éclabousser » l’Église catholique : sur une période de 70 ans, 1000 enfants abusés ou violés par des prêtres, et, compte tenu de la célérité des intéressés à escamoter les preuves et de la honte des victimes à témoigner, l’on peut être certain que ce chiffre est encore inférieur à la vérité. Certain aussi que, pour nombreux qu’ils soient, les cas connus ne forment que la pointe de l’iceberg.


    Comme moi, comme d’autres, vous avez dû être frappé par la ressemblance entre cette salve de révélations « scandaleuses » et une autre, qui défraie l’actualité depuis bientôt un an : celle des témoignages #MeToo sur le harcèlement sexuel. Ici et là, même propension des hommes à profiter de leur pouvoir pour satisfaire leurs besoins sexuels. Si l’on mettait à la disposition des enfants du monde entier un site Internet où ils pourraient déposer leur plainte en toute sécurité, ce « #balancetonpretre » provoquerait un tsunami mondial qui, par sa violence et son volume, dépasserait à coup sûr celui de « #balancetonporc ». Seraient encore reléguées au silence, il est vrai, les nombreuses victimes qui, en raison de leur jeune âge (18 mois, exemple entendu ce matin) ou de leur misère (enfants du Tiers-Monde, illettrés et/ou non connectés), n’auraient pas accès au site.

    Ce nouveau scandale vous a poussé à publier une longue « lettre au peuple de Dieu ». Mais, François, jamais la honte, la prière, le jeûne et la repentance ne mettront fin à ce fléau. À moins de changer les données qui engendrent ces gestes intempestifs, ils continueront à se produire. Pour les harceleurs de tout poil, il serait de la toute première importance de chercher les causes de leur acting-out machiste. Pour les prêtres catholiques, en revanche, point n’est besoin de chercher. La raison est là, évidente, flagrante comme le nez au milieu du visage.

    Ils ont peur
    Pourquoi s’en prennent-ils de façon si prépondérante aux enfants et aux adolescents ? Non parce qu’ils sont pédophiles — la proportion de vrais pédophiles parmi les prêtres est sûrement aussi minuscule que dans la population générale — mais parce qu’ ils ont peur , et que les plus jeunes sont les plus faibles, les plus vulnérables, les plus faciles à intimider, les moins aptes donc à les dénoncer. S’ils abordaient avec leur sexe tumescent — ce pauvre sexe nié, perpétuellement réprimé — des adultes de leur paroisse, ou s’ils allaient rendre visite aux travailleur(euse)s du sexe, ils seraient « pris » tout de suite. Avec les jeunes, ça peut durer des années… des décennies. On prend les nouveaux enfants de choeur… les fillettes qui viennent de faire leur première communion… cette toute jeune femme, dans le secret du confessionnal… ce tout jeune homme, pendant les vacances en colonie… On a sur elle, sur lui, sur eux, une ascendance, un pouvoir plus qu’humain, quasi divin… Et l’année d’après on recommence, avec les mêmes ou d’autres… François, ce n’est pas un sacre, c’est un massacre.

    À moins de se dire que seuls les pédophiles et les pervers sont intéressés par le sacerdoce chrétien, le problème n’est ni la pédophilie ni la perversion. Il faut abandonner ces clichés une fois pour toutes. Le problème, c’est que l’on demande à des individus normaux une chose anormale. C’est l’Église qui est « perverse » dans son refus de reconnaître l’importance de la sexualité et les conséquences désastreuses de son refoulement.

    Ces dernières décennies, nous autres, pays chrétiens — ou États laïques issus du christianisme —, avons pris l’habitude de dénoncer les coutumes d’autres cultures que nous considérons comme barbares ou injustes : je pense notamment à l’#excision ou au port de la #burqa. À ceux qui les pratiquent, nous aimons à faire remarquer que nulle part dans le Coran (par exemple) il n’est stipulé que l’on doive couper leur clitoris aux petites filles ou couvrir le visage des femmes, que ces pratiques ont commencé pour des raisons précises, à un moment précis de l’Histoire, afin d’aider les sociétés à mieux organiser les mariages et gérer la distribution des richesses. Les jugeant foncièrement incompatibles avec les valeurs universelles (liberté, égalité, fraternité) et les droits de l’individu — notamment le droit à l’intégrité corporelle —, nous nous estimons en droit de les interdire sous nos latitudes.

    Or ceux qui les pratiquent les considèrent comme irréfragables, constitutives de leur identité… de la même manière exactement que l’Église considère le #dogme du célibat des prêtres ! N’entrons pas, ici, dans le débat byzantin des raisons plus ou moins avouables pour lesquelles, après la scission des deux Églises, orientale et latine, celle-ci a tenu à se distinguer de celle-là en rendant obligatoire le célibat de ses officiants. Il est bien connu que Jésus n’a rien dit à ce sujet. Si lui-même n’a pas pris femme, il y avait parmi ses apôtres des hommes mariés, et, à d’autres époques et sous d’autres formes, le christianisme a autorisé et autorise encore ses prêtres à se marier. Le dogme catholique du célibat ne remonte qu’au Moyen Âge, un grand millier d’années après la mort du Christ.

    Les dégâts d’un dogme
    Ce qu’il s’agit de souligner, c’est que ce dogme, qui fait largement autant de dégâts que l’excision ou que la burqa, est lui aussi le résultat d’une certaine évolution historique. Cela veut dire qu’elle peut être annulée par une autre décision historique, décision que vous seul, cher François, êtes en mesure de prendre. Oui, vous seul avez la possibilité de lever l’injonction au célibat sous toutes les latitudes, protégeant ainsi d’innombrables enfants, adolescents, hommes et femmes à travers le monde.

    La preuve a été refaite et refaite. Le célibat obligatoire des prêtres ne marche pas. La plupart des prêtres ne sont pas chastes. Ils n’arrivent pas à l’être. Il faut en prendre acte et enterrer une fois pour toutes ce dogme inique. Il est criminel de tergiverser alors que, partout où il sévit, le massacre continue. Vous le savez, François ; nous le savons tous. Le rôle de l’Église est de protéger non les forts mais les faibles, non les coupables, mais les #innocents. « Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19 : 14). Depuis mille ans, combien de millions d’enfants ont été détournés de l’Église, dégoûtés de l’Église, empêchés de venir à Jésus, en raison de ce traumatisme ?

    Alors, dites STOP, François. En tant qu’autorité suprême de l’Église catholique, ce serait de loin l’acte le plus important, le plus courageux et le plus chrétien de tout votre mandat. Vous ne le feriez pas pour votre gloire personnelle… et pourtant, cela ne fait pas de doute, cette décision vous apporterait une gloire immense. Pendant des siècles, les prêtres et leurs ouailles vous remercieraient de votre prescience, de votre humanité, de votre sagesse.
    Ayez ce courage, je vous en conjure. Le moment est venu. L’Église doit cesser de cautionner (et donc de perpétuer, c’est-à-dire de perpétrer ) des crimes qui, à travers le monde et les âges, ont bousillé des vies sans nombre. Dites BASTA, François.
    Et si vous ne le faites pas, de grâce… expliquez-nous au moins pour quelles raisons vous ne voulez pas le faire.

    #enfants #femmes #garçons #filles #pape #prêtres #viols #machisme #pédophilie #massacre #catholicisme #sexe #perversité

  • Lolita : c’est pas sa faute à elle ? - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture/2018/07/20/lolita-c-est-pas-sa-faute-a-elle_1667837

    Lolita : c’est pas sa faute à elle ?
    Par Mathieu Lindon — 20 juillet 2018 à 17:06
    Tous les samedis, « Libération » part à la rencontre de grands tordus de la littérature. Cette semaine, exploration de la personnalité - scandaleuse ? - de la célèbre allumeuse du roman de Vladimir Nabokov.

    L’humour est-il un vice ? En tout cas, l’atmosphère créée par Vladimir Nabokov dans Lolita amène à se poser des questions inattendues : est-ce une perversion d’être une adolescente ? Et d’être (ou de ne pas être) un Américain ? Et d’être un écrivain ? Dans un texte de 1957 intitulé A propos d’un livre intitulé « Lolita » et qui accompagne désormais le roman paru deux ans plus tôt, Nabokov se défend de manière joyeusement dépravée de toute dépravation. « Certes, il est tout à fait vrai que mon roman contient diverses allusions aux pulsions physiologiques d’un pervers. Mais, après tout, nous ne sommes pas des enfants, ni des délinquants juvéniles analphabètes, encore moins ces élèves de public schools anglaises qui, après une nuit de frasques homosexuelles, se voient paradoxalement contraints de lire les Anciens dans des versions expurgées. »

    Et Lolita non plus n’est pas vraiment une enfant, puisque c’est une adolescente. Avec une hypocrisie exquise, Nabokov prétend que le seul reproche qui le touche envers son roman est celui d’« antiaméricanisme » alors que la critique de son pays de résidence est une évidence de chaque ligne. Chacun sa stratégie. « Quant à moi, j’étais aussi naïf que peut l’être un pervers », prétend Humbert Humbert, narrateur dont on ne peut pas prendre la moindre phrase pour argent comptant mais dont le déroulé de Lolita prouvera malheureusement pour lui la relative vérité de celle-ci.
    « LE MOT JUSTE EST INCESTE »

    Qu’est-ce qui rend Lolita si perverse ? C’est si mal habiter la place de victime. Ce « petit démon fatal », ainsi que Humbert Humbert définit la « nymphette », serait une allumeuse à qui la vulgarité offrirait un charme supplémentaire. Voici un des exemples de la candeur du pervers : il croit détourner une mineure et c’est elle qui détourne un majeur après l’autre. La nymphette est double, un être diabolique dont le chasseur est persuadé de l’innocence. C’est aussi une « vilaine petite garce » quand elle refuse d’aller jusqu’au bout des volontés de son maître autoproclamé. Dans ces conditions, quoi de plus légitime pour Humbert Humbert, du moins à ses propres yeux vicieux, que de recourir au chantage et aux « gratifications financières » ? Il n’arriverait à rien sinon.

    Pour qui s’est éveillé aux charmes des nymphettes, il n’y a plus de choix sur cette Terre. « Le plus terne de mes rêves pollutifs était mille fois plus éblouissant que tous les adultères que pourraient imaginer l’écrivain de génie le plus viril ou l’impuissant le plus talentueux. » Humbert Humbert, en tant que criminel sexuel, est en phase avec l’opinion publique qui juge sévèrement cette race de prévenus : la récidive viendra forcément (sur l’âge du consentement - il est vrai qu’il donne à ces mots un sens plus passif qu’actif -, on le trouve en revanche en farouche opposition avec les partisans de son rehaussement). Que pèse « cette chose fade et pitoyable : une belle femme » face à sa fille ? Le problème moral, selon ce narrateur dont le caractère pervers éclate aux yeux de tous les lecteurs (et a fortiori de toutes les lectrices), est que, dans ce chantage qu’il met si difficilement en place, Lolita, pourtant mentalement « horriblement conventionnelle », tire son épingle du jeu. Pas autant qu’elle le souhaiterait, mais enfin, si elle cède, c’est que c’est ce qui lui est le plus bénéfique.

    Après la mort de sa mère, la perspective de passer sa jeunesse en maison de redressement si elle est trop peu réceptive a tout pour lui fermer la bouche et lui détendre les cuisses. Quand Humbert Humbert a du mal à définir décemment leur relation à tous deux, Lolita l’interrompt : « Le mot juste est inceste. » Or on n’est plus à l’époque de Phèdre et d’Hippolyte, le violeur présumé pourrait arguer qu’aucun lien du sang ne les relie. D’autant qu’il n’a jamais pu profiter de la virginité de la gamine, malgré qu’il en ait, il est venu trop tard dans un monde trop vieux. Et puis quand l’adolescente le quitte, c’est pour un autre homme qui aurait toujours l’âge d’être son père. Si ce n’est pas de la perversion, ça : s’il s’agit de se mettre illégalement en couple avec un adulte, pourquoi un autre que lui ?

    Voilà ce qui, pour Humbert Humbert, est impardonnable chez Lolita : elle n’a été sensible au vice avec lui ni dans un sens ni dans l’autre, ni excitée ni scandalisée. Lorsque, la nymphette devenue femme et mère, la vérité de la relation apparaît enfin, c’est le comble de l’humiliation pour le séducteur pervers. « Dans ses yeux d’un gris délavé curieusement habillés de lunettes, notre misérable idylle se refléta un instant, fut méditée et écartée comme une surprise-partie terne, un pique-nique pluvieux auquel seuls étaient venus les raseurs les plus assommants, comme un pensum, comme une légère pellicule de boue séchée recouvrant son enfance. » Violée par un emmerdeur, quelle humiliation aussi pour une perverse adolescente à qui il est devenu évident « que la plus misérable des vies de famille était préférable à cette parodie d’inceste ».
    STRATÉGIE PLEINE DE VICE

    Rappelons que le roman se présente comme un document, le plaidoyer écrit par Humbert Humbert pour son procès (qui n’aura pas lieu pour cause d’infarctus du myocarde) étant censément reçu par un psychiatre qui s’en explique dans un « avant-propos » de fiction. Ce qu’avançait pour sa défense le pédophile jaloux devenu assassin relevait d’une stratégie juridiquement contestable, pleine de vice, et pas seulement envers la procédure. « Mesdames et Messieurs les jurés, la majorité des pervers sexuels qui brûlent d’avoir avec une gamine quelque relation physique palpitante capable de les faire gémir de plaisir, sans aller nécessairement jusqu’au coït, sont des individus insignifiants, inadéquats, passifs, timorés, qui demandent seulement à la société de leur permettre de poursuivre leurs activités pratiquement innocentes, prétendument aberrantes, de se livrer en toute intimité à leurs petites perversions sexuelles brûlantes et moites sans que la police et la société leur tombent dessus. Nous ne sommes pas des monstres sexuels ! Nous ne violons pas comme le font ces braves soldats. »

    La vie de ces pervers serait infiniment plus simple si les nymphettes étaient plus ou moins contraintes à l’obéissance. Il ne serait plus question de viols et les pédophiles et la société ne s’en porteraient de concert que mieux. Quant aux gamines… Humbert Humbert est bien obligé de se rendre compte qu’il n’est pour Lolita « ni un petit ami, ni un bel Apollon, ni un copain, pas même un être humain, mais seulement deux yeux et un pied de muscle congestionné ». Dans ces conditions, ce serait un comble qu’elle se plaigne. Il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise.

    La perversion déborde de beaucoup les goûts sexuels d’Humbert Humbert, dont un crime fut peut-être d’avoir connu la vieille Europe, et s’attache à ses raisonnements. Heureusement, la société veille, il ne faudrait pas non plus que Lolita ait le vice de se prendre pour autre chose qu’une petite Américaine de rien. « Tant que l’on ne pourra pas me prouver […] que cela est sans conséquence aucune à très long terme qu’une enfant nord-américaine nommée Dolores Haze ait été privée de son enfance par un maniaque, tant qu’on ne pourra pas le prouver (et si on le peut, alors la vie n’est qu’une farce), je n’entrevois d’autre cure à mon tourment que le palliatif triste et très local de l’art verbal. » Et c’est pourquoi le narrateur écrit sa confession - le docteur Ray débute son avant-propos en disant que le titre initial du document rédigé par Humbert Humbert est « Lolita, ou la Confession d’un veuf de race blanche ». Et c’est pourquoi aussi Vladimir Nabokov, dont la responsabilité saute aux yeux dans toute cette affaire, écrit ce roman, le titre choisi par son personnage renvoyant à ce qu’il évoque dans son A propos de « Lolita » : qu’il y a trois thèmes « tabous » dans la littérature américaine, celui qu’il a traité, « un mariage entre un homme de couleur et une femme blanche qui se révèle être une totale et magnifique réussite et se solde par une ribambelle d’enfants et de petits-enfants ; et l’athée invétéré qui mène une existence heureuse et utile, et meurt dans son sommeil à l’âge de 106 ans ».
    « COPULATION DES CLICHÉS »

    Le vrai scandale de Lolita est de mettre à jour les croyances religieuses, matrimoniales, raciales et financières des Etats-Unis. Et aussi littéraires : il doit être difficile de pardonner à Vladimir Nabokov, toujours dans A propos de « Lolita », d’assassiner le roman policier, « un genre où, si l’on n’y prend garde, le lecteur risque de découvrir avec écœurement que le vrai meurtrier est l’originalité artistique », et de sodomiser sans précaution les textes pornographiques, où « l’action doit […] être limitée à la copulation des clichés ». Et tout cela avec une désinvolture apparente qui ne fait qu’augmenter le caractère destructeur de l’entreprise. D’autant que le narrateur ne se contente pas d’abuser d’une gamine et d’assassiner son amant, à la fin du roman il est prêt à mettre à bas les valeurs les plus essentielles de la patrie de l’automobile : « Maintenant que j’avais violé toutes les lois de l’humanité, je pouvais aussi bien ne pas tenir compte du code de la route. »

    #lolita #culture_du_viol #pedoviol #fraternité

  • Has #suicide become an occupational hazard of practising medicine? | CMAJ News
    https://cmajnews.com/2018/05/29/has-suicide-become-an-occupational-hazard-of-practising-medicine-cmaj-109-

    It’s a view that’s gaining traction in Canada, too. “Our work environments are unhealthy and it’s supported by a culture of giving and made worse in modern times by a culture of efficiencies and bureaucracies,” says Dr. Michael Kaufmann, medical director emeritus of the Ontario Medical Association’s physician health program.

    People don’t enter medical training at a higher than average risk for suicide or mental illness, he explains. But from medical school onward, the common experience is too much demand and not enough relief. “You’re constantly being asked to deliver more and you’re running on a chronic state of depletion,” Kaufmann says. Eventually, something gives. “At the end of the line, suicide is one of the most dramatic and tragic outcomes.”

    #hopital #entreprise#efficience#perversion #médecine #médecins