• #cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.

    Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :

    • Par contre, si vous aimez la #barbaque, oubliez ça tout de suite.

      Les chercheurs de l’Institut de Virlogie de Wuhan aurait découvert que les patients les plus gravement atteint par le virus avaient une caractéristique commune… il ne mangeaient pas de viande de boeuf (sic)" affirme un article publié cette semaine sur une page web d’informations-services spécialisée dans l’agriculture, Agri-Web.

      Oui ... Mais non
      Source : https://factuel.afp.com/non-la-viande-de-boeuf-nest-pas-le-meilleur-vaccin-contre-le-coronaviru

      Je sens qu’on va pulvériser les records dans le domaine du #fact_checking avec la « bestiole covidée » ...
      Je viens de remarquer une coquille dans le copier-coller de l’extrait sélectionné : « l’institut de virlogie » (sic inside the sic)

    • Pour l’instant la « riposte » n’a eu pour effet bénéfique que celui de faire baisser le prix des carburants, notamment le gasoil. Et il paraîtrait même que la pollution au GES de l’atmosphère a drastiquement baissé au dessus de la partie la plus industrialisée du territoire de la RPC.
      https://www.20minutes.fr/monde/2722991-20200220-coronavirus-epidemie-fait-chuter-temporairement-emissions
      (Par contre la séquence « Fake-Off » qui s’incruste sur la page vaut son pesant de Beaujolais.)
      Fact checking : je me suis laissé dire qu’il était dangereux de mélanger le fenouil et la cocaïne.

    • Un sale petit article assassin du Huffington Post qui prétend que la Chine a réussi à endiguer l’épidémie grâce au « traçage » et à la surveillance de masse et que, nom d’une pipe, il va falloir faire « mieux » que les Chinois pour leur montrer que l’Occident n’est pas à la traîne dans la surveillance de ses masses. Faire mieux ... Ou pire.

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/voici-comment-la-chine-a-contenu-le-coronavirus-et-la-france-va-devoi

      #surveillance_de_masse #village_planétaire_concentrationnaire

    • https://seenthis.net/messages/828915

      Hystérie – Pourquoi personne n’écoute-t-il l’expert mondial des virus qui dit qu’un traitement simple contre le Covid-19 existe ? (OD)

      par @folamour

      Voici un article qui met en doute la pertinence du traitement à la #chloroquine.

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-un-bon-traitement-contre-le-coronavirus_141

      La chloroquine, un antipaludique bien connu, permettrait de traiter efficacement le Covid-19 selon des chercheurs chinois. Une annonce amplifiée par le Pr Didier Raoult selon lequel cela sonnerait « la fin de partie » pour l’épidémie de coronavirus. Explications.

    • Coronavirus: Condoms selling out as people put them on fingers to avoid being infected

      As the Coronavirus outbreak continues around the world people are stocking up on a number of items - everything from toilet paper to condoms

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/condoms-selling-out-people-put-21628212

      (Source : touiteur : https://twitter.com/Le___Doc/status/1235459402695573504
      Avec le « corps » du touit’

      Le Doc
      @Le___Doc
      #Coronavirus : les rayons des préservatifs dévalisés... car ils seraient portés aux doigts pour appuyer sur les boutons des ascenseurs et autres surfaces tactiles... on mérite peut-être de mourir en fait ?
      Visage avec les yeux levés au ciel

    • Invitée de la matinale d’Europe 1, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a voulu rappeler que le droit de retrait ne pouvait s’exercer que face à un danger immédiat, ce qui n’est pas le cas, assure-t-elle, face à une personne contaminée par le coronavirus.

      https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-si-la-ratp-sarrete-parce-quun-agent-est-contamine-on-nest-pas-da

      On attend avec impatience qu’un ·e député·e #LREM chope le virus afin que tous·tes les autres tombent malades.

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      La plateforme permet à ses annonceurs de ne pas être présents sur des vidéos évoquant certains sujets dit « sensibles ». Le tri est effectué par un algorithme maison, connu pour dégainer assez facilement, critiqué par de nombreux créateurs.

      Le coronavirus s’est ajouté à la liste, comme le note The Verge qui évoque le cas de Youtubeurs ayant vu leur vidéos démonétisées ou faisant attention à ne pas prononcer « le mot en C » pour éviter de voir leurs revenus publicitaires s’envoler.

      Un problème qui montre bien l’impact d’un tel modèle publicitaire, capable d’orienter les sujets évoqués ou non, les jugeant sensibles et donc soumis à une rémunération bien inférieure.

      Nos confrères précisent néanmoins que ce problème ne semble pas concerner des chaînes d’information, qui auraient donc droit à un traitement différent.

      https://www.nextinpact.com/brief/youtube-demonetise-des-videos-evoquant-le-coronavirus--covid-19--11492.h

      https://www.theverge.com/2020/3/4/21164553/youtube-coronavirus-demonetization-sensitive-subjects-advertising-guidelin

    • Trouvé sur le site d’un·e avocat·e

      Tout travailleur est en droit d’exercer son droit de retrait dès lors qu’il a un motif raisonnable de penser que toute situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.
      Si vous vous trouvez dans ce cas, vous devez au préalable et sans délai alerter l’employeur. Il n’est pas obligatoire de le faire par écrit, ni d’obtenir l’accord de votre employeur pour suspendre votre travail. Un simple signalement oral suffit. Cependant, le travailleur doit rester à la disposition de son employeur.
      Si le danger persiste, votre employeur ne peut vous demander de reprendre votre activité.
      Naturellement, aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à votre encontre si vous vous êtes retiré d’une situation de travail dont vous aviez un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour votre vie ou pour votre santé.
      L’employeur doit prendre les mesures et donner les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs, en cas de danger grave et imminent, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail.
      Pour l’heure, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré que « quand les entreprises respectent les consignes [des pouvoirs publics, ndlr], le droit de retrait ne s’applique pas ».
      Néanmoins, seul le conseil de prud’hommes est compétent pour apprécier la légitimité du droit de retrait.

      Mais si les mesures décrétées par les sus-nommés pouvoirs publics sont inefficientes, que dira alors le sus-nommé ministère ?
      Un conseil, salarié·es : faites-vous porter pâle.

    • Par contre du côté de chez Blanquer, refus catégorique :

      « Le sujet du droit de retrait est un sujet pour tout le monde et pas spécifiquement pour les professeurs. Toutes les études juridiques ont été très claires sur ce point : le droit de retrait ne s’applique pas dans des circonstances comme celles-ci, la définition du droit de retrait ne correspond pas à ce que nous sommes en train de vivre, donc il y a pas de droit de retrait », a estimé le ministre de l’Éducation nationale, invité de BFMTV-RMC.

    • Vous avez dit « psychose » ? Je viens d’apprendre que, dans une école privée (catho) du département, un enfant qui avait passé ses vacances au Viet-Nam avec ses parents avait été évincé après avoir raconté à ses camarades son séjour là-bas. Même chose pour un élève de cette même école qui avait séjourné à Carnac (le fameux « cluster » du Morbihan).

      Le Viet-Nam, donc, objet de tous les fantasmes et pourtant :

      Ho Chi Minh, Vietnam - Amid the rapid spread of the coronavirus outbreak around the world, Vietnam has announced that all 16 infected patients in the country were discharged from hospital and declared cured.

      As of Wednesday, all 16 patients, including the oldest who is 73, had been cured and discharged from the hospital.

      Source : https://www.aljazeera.com/news/2020/02/infected-patients-vietnam-cured-coronavirus-miracle-200228035007608.html (du 29/02/2020)

    • Si ça permet que l’aristocratie_élective française soit mise en quarantaine à l’assemblée pour ne pas infecter le reste de la population, c’est assez séduisant. Y’a pas une navette pour mars de prévu ?

      Dans un communiqué, le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a confirmé que l’élu était bien infecté. Il a aussi indiqué qu’un salarié du Palais Bourbon, travaillant à la buvette, est également atteint par la maladie et qu’un autre - employé, lui, au restaurant des députés - est soupçonné de l’avoir contractée.

      Note bien : L’employé du restaurant « est soupçonné de l’avoir contractée ». Hop, devant les tribunaux.

    • L’expression « contracter une maladie » m’a toujours étonné. Comme s’il s’agissait d’un contrat passé entre le malade et l’agent pathogène. Rédigé en" bonnet du forme" devant notaire. A la limite, contracter une dette, passe encore. Et de là à en déduire que l’employé indélicat a contracté une dette envers la société en contractant le virus, on sent bien que le journaleux payé à la pige savonne la planche de l’opinion pour faire allégeance à ses employeurs et remplir sa gamelle de coquillettes (sans beurre).

    • Braiquingue niouze :

      EN DIRECT - Coronavirus : le pape (encore lui) fera sa prière dominicale en vidéo, et non en public (vient de titrer Béhèfhaine Tévé)

      La « Sainte Messe » en visio-conférence ? Le Vatican est un nouveau « cluster » !

      (NB : pour l’eucharistie, Sa Sainteté téléconsacrera les hosties que les fidèles sont invité·es à fabriquer elles ou eux mêmes. )

      Et donc, sans aucune hésitation, mes frères z’et mes sœurs, je vous livre le secret de leur fabrication :
      https://fr.aleteia.org/2017/08/06/quelle-est-la-recette-de-lhostie

      #DIY
      #paranovirus

    • [edit] Ceci est une info sérieuse:

      Par le plus grand des hasards, alors que la crise coronavirus fait rage, je suis en train d’écrire la suite du Geste qui sauve, mon livre qui raconte l’histoire du gel hydro-alcoolique et comment l’utiliser
      .../...
      Depuis que je vois des recettes folkloriques circuler, je me dis qu’il faut rectifier, prévenir, dénoncer les impostures, surtout quand des médias officiels comme France 3 publient des trucs qui frisent le ridicule, sortis d’un chapeau de magicien. Comme si trois goûtes d’huile essentielle pouvaient tuer les bactéries et les virus.

      https://seenthis.net/messages/829263

      par @monolecte

      #hygiène #prophylaxie

    • Ah, certes. Vu l’âge moyen des membres de cette vénérable institution ... Ceci dit, le sénat dispose encore de quelques « munitions » pour résister à la mise en place de la dictature macronienne.
      https://senateurscrce.fr/activite-des-senateurs/nos-propositions-de-lois/article/une-etude-d-impact-insuffisante-et-lacunaire

      La hâte et la précipitation avec lesquelles le Parlement a été saisi est d’autant moins compréhensible qu’un Haut-Commissaire avait travaillé pendant près de deux ans sur ce sujet. Les dates d’entrée en vigueur prévues par ces projets de loi (2022 puis 2025), l’étalement de l’application de la réforme proposée jusqu’en 2045 et l’absence de caractère d’urgence quant à l’équilibre financier du système actuel – ainsi que l’a rappelé dans son avis le Conseil d’État pour qui « le projet de loi intervient dans un contexte de relative solidité du système français de retraite, en raison notamment des réformes des années récentes qui ont permis de sécuriser son financement – , il n’existe aucune justification possible à ces délais qui n’ont donc pour but que de contraindre la capacité du Parlement à exercer pleinement les missions constitutionnelles qui sont les siennes en matière législative.

    • Dans la série « les capitalistes ça ose tout. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait » :

      Coronavirus : un laboratoire cherche des volontaires pour se faire injecter le virus pour 4 000 euros
      Une entreprise recherche des cobayes pour se faire injecter deux souches du Covid-19. Pour attirer du monde, elle n’hésite pas à se montrer généreuse sur la rémunération.

      Vous avez dit « généreuse » ? Remarque pour certain·es c’est sûrement un idéal inatteignable, 4 000 € ...

      https://www.maxisciences.com/coronavirus/coronavirus-un-laboratoire-cherche-des-volontaires-pour-se-faire-injec

      #bullshit_news #vomi #saloperies

    • Info sérieuse avec fort cautionnement scientifique :

      https://trustmyscience.com/des-chercheurs-pensent-avoir-compris-pourquoi-covid-19-aussi-contagi

      Suite à des analyses génétiques et structurelles, les scientifiques ont identifié une caractéristique clé du virus : une protéine de surface qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi il infecte si facilement les cellules humaines par rapport à ses prédécesseurs.

      « Comprendre la transmission du virus est la clé pour permettre son confinement et sa prévention future », explique David Veesler, virologue structurel à l’Université de Washington à Seattle, qui a publié les résultats de son équipe concernant la protéine virale. L’étude est disponible sur le serveur de préimpression biomédicale bioRxiv.

      Actuellement, d’autres groupes de recherche étudient la porte par laquelle le nouveau coronavirus pénètre dans les tissus humains : un récepteur situé sur les membranes cellulaires. Le récepteur cellulaire et la protéine virale offrent tous deux des cibles potentielles pour de futurs traitements, qui pourraient bloquer l’agent pathogène. Mais selon l’état d’avancement actuel des recherches, il est encore trop tôt pour en être certains.

      Le nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, semble se propager beaucoup plus facilement que celui qui a causé le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, SARS-CoV. En effet, SARS-CoV-2 a infecté plus de dix fois plus de personnes. Cela serait également dû au fait que le nouveau coronavirus se propage alors même que le porteur ne présente pas de symptômes, ce qui n’était pas le cas en 2003.
      Site d’activation de la furine : une caractéristique unique à SARS-CoV-2

      Pour infecter une cellule, les coronavirus utilisent une protéine « de spike » (ou “de pointe”), qui se lie à la membrane cellulaire par le biais d’un processus activé par des enzymes cellulaires spécifiques. Les analyses génomiques du nouveau coronavirus ont révélé que sa protéine de spike diffère de celles de parents proches, et suggèrent que la protéine possède un site spécifique qui est activé par une enzyme de la cellule hôte, appelée furine.

      Il s’agit d’une découverte importante, car la furine se trouve dans de nombreux tissus humains, y compris les poumons, le foie et l’intestin grêle, ce qui signifie que le virus a le potentiel d’attaquer plusieurs organes, explique Li Hua, biologiste des structures à l’Université des sciences et technologies de Huazhong à Wuhan (Chine), où l’épidémie a débuté.

      Article apparemment inspiré par cet autre article :

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220300528?via%3Dihub

      The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade

    • Allo, Père Ubu ? C’est pour un signalement ...

      La législation indique que les compagnies aériennes sont effectivement dans l’obligation de réaliser au moins 80% de leurs vols si elles ne veulent pas perdre leurs créneaux de décollage et d’atterrissage l’an prochain. Autrement appelée la règle des 80/20, cette contrainte débouche donc sur des trajets d’avions fantômes dans lequel il n’y a aucun voyageur ou presque. Autant dire que la consommation de carburant est à mille lieues d’être rentabilisée, sachant que l’avion reste le moyen de transport le plus polluant au monde même lorsqu’il est rempli de passagers.

      https://www.presse-citron.net/meme-sils-sont-vides-a-cause-du-coronavirus-les-avions-sont-obliges-d

    • Quand les « faucons » du Kremlin ont décidé de voler dans les plumes de ceux de Washington (et donc, quand la grosse cavalerie journalistique se fourvoie une fois de plus) :

      https://www.latribune.fr/opinions/blogs/commodities-influence/pourquoi-moscou-mene-la-guerre-du-prix-du-petrole-contre-riyad-et-washingt

      Pour la Russie, refuser de baisser la production mondiale de 1,5 million de barils/jour (1,5 % de l’offre mondiale), laisser filer la surproduction liée au coronavirus permet d’entraver la production américaine dont le coût de production est plus élevé que celui de Moscou. L’occasion est trop belle, c’est la réponse des faucons de Moscou aux faucons de Washington.

      L’ensemble donne la vision d’un pétrole désarticulé, à la dérive vers une guerre de parts de marché entre Moscou, Riyad et Washington. Elle sera bénéfique pour le consommateur qui voit le prix à la pompe s’effondrer. Mais elle sera rouge pour les obligations des entreprises pétrolières américaines.

      sauf que :

      Cette crise, bien plus que le #coronavirus lui-même, est à craindre pour les marchés. Elle aura deux impacts. Un petit, la hausse de l’or ; un grand, l’accélération des mouvements hostiles à la production d’hydrocarbures et favorables à l’électricité décarbonée, donc aux métaux.
      De là à faire un lien électoral entre moins de pétrole et plus de solaire et plus de nucléaire, il n’y a qu’un pas !

      #ressources (tension sur les) #hydrocarbures #terres_rares #nucléaire

      Mais voir aussi : https://seenthis.net/messages/829645

    • Rififi sur le « brut » : (Tiens ? Un titre Gabin-compatible) : Sur fond de #coronavirus, la guéguerre russo-saoudienne fait rage et l’on se prend à jouer à qui aura le plus gros « trépan ». Ami·es spéculateur·rices, c’est le moment de « trader » le #pétrole :

      (Et vous allez dire que je me répète, mais les prix à la pompe ne répercutent pas l’amplitude de la baisse. Mais dans quelles poches les plus-value disparaissent-elles ?)

      #bullshit_news

    • Humeur (mauvaise) :

      La secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher a laissé entendre que la chute du cours des Bourses mondiales pouvait être une aubaine pour les investisseurs. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir à droite comme à gauche.

      Ceci dit, pour un gars comme moi qui a passé sa vie à économiser sou après sou et qui continue à s’appauvrir de jour en jour, voir les places boursières « dévisser » sera toujours extrêmement jubilatoire.

      Après avoir mûrement réfléchi, je vous mets tout de même le lien car je trouve que la « joute oratoire » (ou plutôt « scribatoire ») entre Agnès Pannier-Runacher et ses détracteurs est un cas d’école dans le domaine du patriotisme « corporate » :

      http://www.leparisien.fr/societe/krach-boursier-c-est-le-moment-d-investir-en-bourse-declare-la-secretaire

    • La minute « populiste » (du Docteur Mélenchon) : un grand moment de « philosophie dans le foutoir » : Mélenchon, l’épidémie et la mort (ou quand culture rime avec déconfiture).

      https://melenchon.fr/2020/03/10/sous-le-masque-du-coronavirus

      Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

    • Patatras ! La privatisation d’ADP est suspendue en regard aux conditions défavorables du « Marché » liées à l’épidémie de coronavirus nous fait savoir le gouvernement par la voix de son inénarrable porte-parole Sibeth Ndiaye.
      (Je devrais bien avoir une bouteille de crémant dans un recoin de ma bicoque. Oui je sais, j’ai des joies simples).

    • Revenons un peu à la situation des « places boursières » pour commencer, crise surjouée par les médias et renforcée par quelques divergences dans la stratégie à adopter au sein de l’OPEP pour maintenir à un niveau « acceptable » les cours du baril de brut. Or il apparaîtrait que :
      a) le chahut sur les marchés des actions et les jeux de montagnes russes dans la cotation du #brent_crude_oil ne menaceraient pas plus que ça le « système ».
      b) ce qui surtout pourrait entraîner une crise dite « systémique », ce sont les défauts de paiement liés au #leverage (ou « effet de levier »), c’est à dire sur des créances accordées par des organismes douteux à des banques afin de faciliter pour ces dernières des investissements grassement rémunérés grâce à ces mêmes effets de levier.

      Et apparemment, de ce côté là, ça craint un maximum, d’autant plus que les banques et les institutions qui seraient censées les réguler n’ont pas « retiendu » les leçons de la crise dite des « subprimes » en 2007-2008. Explications techniques ici même :

      https://blog.mondediplo.net/coronakrach

      Vous avez dit « systémique » ?

      Une crise financière ne devient réellement sérieuse que lorsqu’elle gagne les marchés de taux, les marchés de la dette (qu’on appelle aussi, à tort mais de manière parlante, les marchés de gros du crédit (1)), où elle initie une vague de défauts en chaîne qui remonte immanquablement aux banques — puisqu’elles sont les principales créancières. Là, on peut commencer à paniquer.

      Où l’on en revient fatalement à reparler du financement des #fonds_de_pension :

      Là-dessus, l’aberration des taux zéro (ou négatifs), ajoute au charme général de la situation : car les taux zéros sont la condition du soutien à bout de bras des marchés financiers… mais ne laissent, du coup, aux investisseurs que des rendements misérables — or on veut être soutenu et faire son beurre : on est fond de pension, on doit servir des retraites capitalisées, et tout ce qu’on trouve autour, c’est du 1 %, comment on fait ? Eh bien on fait comme d’habitude : l’acrobate. Ici l’acrobatie consiste d’une part à aller chercher les titres risqués (ceux qui offrent les plus hauts rendements), et d’autre part à pratiquer plus intensivement la leviérisation, équivalent des stéroïdes pour la rentabilité financière (voir l’encadré en fin de texte).

      Avec le spectre de la mondialisation qui fait rien qu’à rôder autour de « l’économie réelle » en provoquant des "crises de « liquidité » qui, elles feront rien qu’à se propager :

      Il est vrai que, question suite des événements, le gosse se présente par le siège. Car les tensions de liquidités vont apparaître dans tous les coins : pas seulement les agents exposés de la finance, mais aussi (surtout ?) ceux de l’économie réelle, et à tous ses étages. Celui de l’activité de proximité évidemment, commerces, PME, mais aussi l’étage « haut » de l’échange international. Où la mondialisation, en quatre décennies, a consisté en un immense processus de restructuration de la division internationale du travail, avec redistribution géographique des spécialisations et des activités, et repolarisations régionales — ainsi de la Chine, devenue sous-traitant industriel mondial. Mais précisément : si le sous-traitant est en carafe ? Les donneurs d’ordre restent avec leurs ordres sur les bras — des dépenses engagées mais rien à vendre à la fin. Par le jeu des répercussions de proche en proche, le potentiel de désorganisation de l’activité mondiale est considérable.

      Tout cela resterait lié au timing hasardeux concernant la durée de l’épidémie :

      Si l’épidémie a le bon goût de ne pas trop durer et de serrer un peu dans le temps son échelonnement géographique, ça peut passer sans trop de casse.
      Mais ça peut aussi ne pas. Car si le choc en lui-même est théoriquement absorbable, il survient sur une structure financière globale très dégradée et déjà structurellement instable. Nul ne connaît la carte des engagements des banques, et nul ne peut exclure qu’il ne s’en trouve certaines en des points du treillis où viennent se cumuler des défauts de toutes sortes (spéculateurs leviérisés dans les marchés spéculatifs, agents de l’économie réelle) qui les mettront bientôt en situation d’illiquidité.

      Scénario apocalyptique probable (selon l’auteur) :

      Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.

      Avec comme précurseur la santé publique et son maillon faible, l’hôpital :

      La désorganisation est totale, la rationalité néomanagériale à son sommet d’irrationalité, tout a été méthodiquement détruit. Comme l’explique une tribune récemment parue, le bed management dont s’enorgueillissait Agnès Buzyn il y a peu encore, qui soumet l’organisation au seul critère des flux tendus et du zéro-lit-libre — comme une entreprise lean recherche le zéro-stock, puisqu’il est de soi que gérer des flux de malades (les malades sont des particules de flux) ou de pièces détachées, c’est idem —, le bed management, donc, fait connaître toutes ses vertus : lean mais incapable de reprendre le moindre choc de charge.

      mais aussi les secteurs de la recherche et de l’éducation :

      Conclusion : c’est la secousse finale :

      C’est l’état de démolition générale qui a installé depuis longtemps les conditions du krach général. On attendait juste la secousse, la voilà. Sans doute, comme à son habitude, la finance se distinguera-t-elle dans l’ampleur des destructions. Mais cette fois elle pourrait ne pas tomber seule, et l’ensemble fera alors un joli spectacle. Entre le scandale des candidats à la réa recalés faute de respirateur, et celui d’un nouveau sauvetage des banques à douze ans d’intervalle, la population ne manquera pas d’occasions de méditer sur les bienfaits de quatre décennies néolibérales. Et sur ses bienfaiteurs aussi.

      Du « Grand » Lordon où quand le « Maître » revient à son cœur de métier, à savoir la « phynance » ... sauf que la pompe est en maintenance et qu’on manque de pièces détachées.

      Mais en attendant, le « Maître » en profite sournoisement pour nous vendre du rêve :

      Ici on pense immanquablement à La guerre des mondes où de terribles puissances extraterrestres mettent l’humanité et la planète à sac, résistent aux armes les plus sophistiquées, mais sont vaincues sans crier gare par d’infimes créatures : microbes et virus précisément. Se peut-il que le coronavirus, son pouvoir accusateur, son potentiel de scandale, soit l’agent inattendu de la chute du monstre ? Coronakrach, le krach couronné, le roi des krachs, pourrait-il être d’une généralité qui étende son pouvoir de destruction jusqu’à emporter les destructeurs ?

      (Game over ...)

    • Merci @sinehebdo pour l’ambiance musicale. Entre la lugubre et très mélodramatique scansion de Alvi Ananta et le très groovy « My Corona », mon cœur n’a pas balancé très longtemps ... Ay ! Corona !

      Tiens sur le vif :
      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

    • Alors que Madame était bien calée devant le 20 h, je l’entends s’exclamer :
      -- Hein ? Il vont fermer les écoles à partir de lundi !!!
      (Moi) : Stay calm, sweetie ...

      Mais malgré cela je ne pus m’empêcher de repenser à ce truc que j’avais lu vite fait dans l’après-midi :

      Séquence « fact-checking » :

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/12/coronavirus-la-courbe-des-cas-en-france-suit-elle-vraiment-celle-de-l-ita

      Bon, je n’en ai pas encore parlé à Madame. Je devrais ? ...

    • @antonin1 Ah ! Ouiii ! c’est très sautillant !

      https://www.youtube.com/watch?v=p5BDUVljWEc

      (Par contre, le petit bandeau du gouvernement français qui s’affiche juste dessous, ça gâche un peu ; je devrais p’têt « délocaliser » mon adresse IP).

      lagu yang lagi viral.
      sebenarnya lagu itu adalah karya seni.
      seni bagi yang suka musik.
      ya silahkan dinikmati.
      karena seni itu kreasi yang istimewa.

      Sont-elles/ils toujours d’humeur aussi primesautière là-bas ?

    • Merci pour le dangdut, @sombre ! (J’avais cru que la trad était ton copier-coller.)
      #medsos
      J’ai lu je sais plus où que Facebook n’avait jamais pris des mesures sérieuses contre des problèmes que pose sa plateforme au bien commun sauf dans ce cas avec le coronavirus. Les autres GAFA aussi. Chaque recherche Google, merde sur YouTube ou sur FB est encadrée par la publi d’infos d’intérêt public sur la maladie.

    • @antonin1 : rapport à la traduction, comme j’ai un vieux cerveau lent, j’avais oublié que un texte en langue étrangère encadré dans une citation était automatiquement redirigé vers un outil de traduction automatique (GoogleTrad en l’occurence). Donc j’ai édité le post et effacé mon copier-coller (issu de GoogleTrad justement) pour ne pas surcharger.

    • https://www.pri.org/stories/2020-03-06/die-bacteria-die-mexican-nurses-croon-hand-washing-psa-video

      Three nurses in Mexico’s southern state of Oaxaca have unintentionally become heroes in the global fight against the coronavirus, thanks to a video they made on the correct way to wash one’s hands.

      Pas trouvé les paroles de la chanson mais quelques eporession utiles si vous avez (encore) la possibilité de voyager dans des pays hispanophones :

      El cocinero tiene el terrible hábito de olvidar lavarse las manos.

      Tal vez el doctor quiera lavarse las manos.

      La gente encuentra estas situaciones moralmente repugnante si se les ha recordado que se laven las manos.

      Le he dicho que primero se lave las manos.

      Sí, apuesto a que nuestro asesino trató de lavarse las manos.

      Todo el mundo a lavarse las manos.

      Nadie puede lavarse las manos ante semejante tragedia.

      Una medida higiénica que me parece particularmente importante es lavarse las manos.

      A algunos participantes incluso les hicimos rellenar cuestionarios al lado de un letrero que les recordaba que debían lavarse las manos.

      El UNICEF compró y distribuyó 44.000 juegos de baldes y jabón para que la gente pudiera lavarse las manos.

      ¡Que todo el mundo se lave las manos!

      Salió del letrinas sin lavarse las manos.

      Actualmente tanto la escuela como la comunidad tienen un suministro suficiente de agua para beber, lavarse las manos, cocinar y limpiar.

      Lávese siempre las manos antes de manipular alimentos.

      El lavabo tiene reservas de jabón y toallas limpias.

      Y lo más importante, antes y después debes usar el líquido desinfectante.

      Si el personal no se lava las manos, es fácil que se propague una infección.

      Solamente lavarse las manos puede reducir hasta en un 40% las enfermedades diarreicas mortales.

      etc.

    • Suite du message posté par moi-même et pour corroborer ce que disait @sinehebdo ci-avant :
      https://seenthis.net/messages/828630#message829733
      https://seenthis.net/messages/828630#message830337

      https://www.pri.org/stories/2020-03-12/ghost-flights-dwindle-coronavirus-massive-catastrophe-airlines

      ‘Ghost’ flights dwindle, but coronavirus a ‘massive catastrophe’ for airlines

      As the coronavirus pandemic sharply curbs travel, the aviation industry is facing the “worst crisis” since 9/11.
      (The World March 12, 2020 · 5:45 PM EDT)

    • Point sur la situation : devant l’avalanche de conneries suscitées par la brutalité macronienne, ne pas céder à la panique et penser à prioriser quelques protocoles de base.
      En premier lieu :
      – téléphoner à ma descendance pour prendre de leur nouvelles et leur demander comment elles/ ils vont s’organiser avec leur propre descendance.

      En deuxième intention :
      – faire une grille de loto avec les numéros suivants :

      3 - 15 - 22 - 9 - 4 -19

      (Pour le complémentaire, j’hésite encore. Une idée, « les gens » ?)

    • Complément d’info sur la chanson réalisée par des soignantes du HRAE d’Oaxaca :

      https://www.radioformula.com.mx/vida-y-estilo/20200228/enfermeras-del-imss-bailan-cumbia-del-lavado-de-manos-coronavirus-v

      Si los mexicanos poseen una peculiar característica es su humor y la forma en la que se anteponen a la adversidad; así este gran baile de un grupo de enfermeras.

      Se trata de la cumbia del lavado de manos con la que buscan crear conciencia entre la sociedad para prevenir contagios y enfermedades.

      ¿Pero, alguien tiene la letra de esa canción?

    • pour @sombre

      ¡Ey!

      Ahora les voy á enseñar
      cuando lavarse las manos
      todo cinco momentos
      podras una vida salvar

      ¡Ey!

      Antes de tocar al paciente
      en una tarea séptica
      o tener contacto (?)
      con fluido corporal

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      ¡Ey!

      Despues de tocar al paciente
      Y (… ?) el torno
      aun con el uso de guantes
      así haras (?) calidad

      ¡Ey!

      En cuarenta, sesenta secundos
      debes las manos lavar
      ese el tiempo correcto
      y así una infección evitaras

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      Ahora tus manos estan seguras

    • à Cajamarca, Pérou :
      (il me manque 2, 3 trucs…)

      ay corona, coronita
      ya llegaste á mi Perú
      ¿que sera de mi, mi vida?
      seguro, lo llevas tú

      empezaste en la China
      luego llegaste al Japon
      regresaste por España
      hoy estas en mi Perú

      ahora que ha llegado
      quiero que me escuches tú
      llevate á los forasteros
      deja libre á mi Perú

      escuchen al Presidente
      confien en el salúd
      mañana sacas tu cita
      y al año te atiendes tú

      mejor lavarte las manos
      eso es la mejor opción
      porque el coronavirus
      después te lleva al pensión (?)

    • ¡Mil gracias @simplicissimus !

      J’ai craint un moment que la « parodia » péruvienne comporte quelque relent de machisme sur fond de vocabulaire graveleux mais apparemment, non. Cependant, on notera tout de même un ton nationaliste qui, hélas, ne doit pas nous surprendre plus que ça : la « bestiole » fera des ravages bien au-delà des corps physiologiques, je le crains. Les « murs », de quelque nature soient-ils, seront les seuls « œuvres » humaines qui ne s’effondreront pas.

    • #complot (théories du)

      Alors, voilà : ça manquait sur ce fil de discussion qui est l’occasion, pour moi, je le rappelle, de prétendre au titre de "fil de discussion le plus trash" sur Seenthis (Puissiez-vous un jour me le pardonner). Je sais pas vous, ou alors c’est que je fréquente pas les "bons" endroits, mais je trouve que ça manque de frissons et que le gros chaudron à merdasse a du mal à monter en température rapport à la cagade qui ne va pas manquer d’advenir. Serions-nous enfin devenus raisonnables ? Enfin quand je dis « nous », j’exfiltre bien sûr le « nous « des « sachants » du conglomérat de tous les « les autres » car l’enfer, tout ça, enfin vous voyez …

      Donc on trouve bien deux trois trucs sur le sujet ici :
      https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200312_01455832/ces-theories-du-complot-qui-accompagnent-le-coronavirus

      ou là : https://www.rts.ch/play/radio/medialogues/audio/coronavirus-des-theories-du-complot-aux-enjeux-politiques?id=11041922
      avec en toile de fond les vilains autocrates chinois qui n’auraient pas encore vraiment remisé au musée des erreurs leurs tenues crasseuses de gardes rouges rageux ainsi que leurs vilaines manières de dictateurs du prolétariat et qui feraient rien qu’à surveiller et terroriser leurs populations, populations qui ne demandent au demeurant qu’à vivre une vie paisible et inondée de marchandises qui leur rendront la vie plus facile matériellement j’entends, car pour le reste, il leur faudra en passer par des stages de développement personnel (payants) ou faire des tas « d’activités » enrichissantes sur le plan personnel (toujours, hein, faut pas exagérer non plus) pour s’auto-débriefer un peu le beignet. Un peu comme « chez nous » quoi, en fait.

      Le petit dernier de ces récits dont le seul but est de flatter notre fibre démocratique et euratlantiste un peu technolâtre étant celui que nous a livré le Huff’ Post :

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/officiel-chine-coronavirus-wuhan-etats-unis_fr_5e6b2c73c5b6dda30fc681

      où ce serait soit-disant la CIA ou l’armée américaine, on s’y perd à la longue, qui « aurait apporté le virus à Wuhan ». En témoignerait « une vidéo du directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) déclarant devant le Congrès que certains Américains que l’on croyait morts de la grippe saisonnière avaient été trouvés porteurs après leur décès du nouveau coronavirus ». Plus loin dans l’article, on voit se pointer une « délégation américaine aux Jeux mondiaux militaires, une compétition omnisports disputée en octobre à Wuhan, et qui aurait pu apporter le virus en Chine ». Et comme le secrétaire d’état américain Mike Pompeo avait direct appelé la bestiole le « virus de Wuhan » et bien figurez-vous que Zhao Lijian, porte parole du ministère chinois des affaires étrangères, il l’a eu grave mauvaise. Et pour passer ses nerfs, ou pour complaire à sa hiérarchie ou même les deux à la fois, il a inventé de toute pièce cette pauvre histoire à faire dormir debout le yéti de Tintin au Tibet « himself ».
      Mais patience. La Chine n’est jamais à court de théories du complot. Enfin quand je dis « la Chine », je devrais plutôt dire ceux qui glosent sur la Chine ou mieux : ceux qui mettent en scène des Chinois, en l’occurrence un haut responsable des services secrets chinois (carrément) tout nimbé qu’il est de l’aura des martyrs et qui n’a rien d’autre à foutre que de sacrifier sa vie, non sans compromettre l’intégrité physique de sa propre famille, pour qu’enfin éclate la vérité sur cette vilaine affaire même si il doit passer à « l’ennemi » qui l’accueillera, on s’en doute, magnanimement dans un quelconque paradis démocratique ou fiscal ou les deux à la fois si toutefois le gonze arrive à s’extirper de la béchamel verdâtre où il s’est mis tout seul comme un gros benêt en se prenant pour Batman vs le Joker, car n’est pas lanceur d’alerte qui veut surtout au pays de la révolution prolétarienne en mode dictature, hein ? . Hé oui, on a tous besoin de martyrs et de protocoles sacrificiels pour croire en un monde meilleur, ici bas ou dans l’au-delà. Et là on tient une vraie pointure. Le récit que je vais vous livrer, je l’ai chopé sur une page Fesse-Bouc. Oui, encore eux .. Faut dire que leurs softwares de compète sont taillés pour les courses en haute-mer sur les cyber-océans déchaînés et que, de plus, leurs concepteurs ont bravé bien des tempêtes pour continuer à nous faire la nique en surfant et rebondissant insolemment sur les vagues du scandale, tout ça au nez et à la barbe des législateurs européens qui n’ont toujours pas compris qu’il se la jouaient petit bras par rapport à de tels vaisseaux de guerre, armes de destruction massive de l’esprit critique voire de l’esprit tout court, survitaminées aux algorithmes de la mort qui tue et dont les concepteurs ont été depuis leur plus tendre jeunesse biberonnés aux capitaux d’origines douteuses.

      Donc, voici la chose : un récit aux procédés narratifs que n’aurait pas renié Howard Philip Lovecraft (himself), récit pour lequel l’auteur ou les auteurs ont dû réellement se faire plèz’ pour nous concocter un tel délire. Je sais pas trop à quoi ils carburaient pour nous échafauder un tel scénario d’épouvante mais ça devait être de la bonne et j’espère pour eux qu’ils n’ont pas laissé une trop grosse ardoise auprès de leurs fournisseurs.

      Ceci dit, vous seriez mal avisé·es de croire que je roule pour les mandarins de la dictature du prolétariat : non, non, ce sont les mêmes pourritures que « chez nous ». Il n’y a que la coupe du costume qui change. Par contre quand je lis ou j’entends tous ces éditocrates et autres médiacrates débiner « les Chinois », je me dis qu’ils feraient bien de se la mettre en veilleuse : sans les prolétaires chinois qui font rien qu’à se laisser exploiter parce qu’ils ont juste envie de faire comme « chez nous », toutes ces petites crapules qui ont la menteuse si bien pendue, et ben, y vont bientôt pleurer leur mère quand y pourront plus se payer le dernier aille-faune vu que, dans quelques semaines, et bien y en aura plus dans les magasins. Et ce sera bien fait pour leurs sales petites gueules de raie (publique). Bon assez causé et bonne lecture ! Ah oui, j’oubliais, c’est en anglais. So sorry si je fais encore tricoter les algorithmes des cyber-vaisseaux de guerre sus-mentionnés et qui naviguent de surcroît sous de multiples pavillons pour faire croire à la concurrence libre et non-faussée du monde merveilleux de l’Indépassable Marché. Mais bon, y aurait pas fallu le laisser faire, le Marché ...

    • JUST IN: SECRET BEHIND THE CORONAVIRUS LEAKED.
      “”"""""’’’"’""’’’’"""""’’""
      I am a senior Chinese military intelligence officer and I know the truth about the coronavirus outbreak. It is far worse than the media are telling you.
      I am a Chinese citizen in Wuhan who occupies — or perhaps occupied — a high-ranking position in military intelligence. I am also a member of the Chinese Communist Party. As a senior official near the top of the Party, I have access to a great deal of classified information and I have been involved in many top secret government projects. I have a doctorate from a leading university in a western country, which is why I am able to write my account in English.

      t will not surprise you to hear that if my identity were to be revealed, my life would be in grave danger, as would those of my wife and son. I ask you to respect the fact that I have stripped out of this account all facts that would make it easy to identify me.
      By now you will be familiar with the recent outbreak of 2019-nCoV, also known as NCP, or simply “coronavirus”. You will have heard that it originated in Wuhan, an industrial city in China, and that it came from an animal — most likely a bat or a pangolin — that was sold in a wild animal market. You will have been told that it is an influenza-like illness that can in severe cases cause pneumonia, respiratory failure and death. Finally, you may have heard that although the disease is highly infectious, it is dangerous only to the elderly or to those who have a compromised immune system. The official lethality rate is approximately 2% or so.
      All of that is a bunch of lies concocted by the Chinese state with the tacit support of the U.S. deep state and its friends in the European Union, Russia and Australia, and spread by the docile media in all of those countries.
      Let me start by telling you that the world does not operate the way you think it does. Although countries like the US and China vie for global dominance, that competition is restricted to certain limited areas. In most ways, the two countries are more interested in cooperation so that they can stop other competing countries from gaining more power. They also have a shared interest in keeping real power out of the hands of their “ordinary” citizens. To this end, they have many different mechanisms by which they control the overwhelming majority of their media outlets. The Americans in particular have perfected the art of creating made-up “divisions” between their two main parties which are designed to hide the fact that both serve the same masters.
      These same nations also posses technology that is far more advanced than you can imagine and which is kept carefully hidden from public view. This includes advanced artificial intelligence capable of undermining and deciding any election in the world; biological and chemical agents that can manipulate and control the thinking patterns and behaviours of citizens to terrifying degrees; highly sophisticated manipulation techniques using hypnotic practices entirely unknown to the public; and other things that I will not go into now. My point is that the great nations do not compete so much as work together. Their principal goal is to shield the true workings of the world from the “uninitiated” public.
      Just to give you one example, there aren’t actually any nuclear weapons anywhere in the world. The U.S. and the Soviet Union scrapped them all in the 1970s, as did their client states. Everyone realised that those weapons could not be used without destroying the whole world, so there was no need for them; but by pretending that they still had them, the big players were able to keep the non-nuclear powers in line.
      Let me return to the virus.
      Last year, large-scale anti-government protests erupted in Hong Kong. The Standing Committee of the Chinese Communist Party considered these to be a grave threat to the integrity and stability of the motherland. The U.S. government and the EU both knew that the Chinese were secretly working on a biological agent that was supposed to make the protesters docile and obedient. Without going into detail, I worked on that project. We tried to develop a sort of spray that could be dispersed from helicopters or drones and that would lead to mental retardation and behavioural change.
      Naturally, as Hong Kong is one of the most open and international cities in the world, the Party decided that it was too risky to release the agent in Hong Kong without first testing it. For this, it needed a great number of human guinea pigs. Two groups were identified for this.
      First, we rounded up a large number of so-called “islamic radicals” in Xinjiang Province and took them to what we called “training camps”. We had already been using these camps for human experimentation for several years, but the Hong Kong protests meant that we redoubled our efforts. We exposed the inmates to various “alpha” experimental agents. As these were odourless and invisible, the subjects were not aware that they were taking part in medical trials. The resulting high rates of cancer, premature dementia, suicidal depression and death by organ failure could easily be suppressed, as the camps are located in very remote parts of our motherland.
      Once the initial experiments had yielded a “beta” agent, it was transported to Hubei Province, where it was deployed in a special military testing facility outside the city of Wuhan. This was not even a particularly well-kept secret: the existence of this facility has been reported in international news. Even the fact that it is located close to the wild animal market is a known fact.
      By then our President had already introduced a “social credit” system that allowed us to identify disloyal, counter-revolutionary and bourgeois elements in our society. Using the social credit scores — which are taken from online activity, electronic shopping behaviour and reports from informers in civil society — we selected some of the worst offenders. These included human rights lawyers and activists, Christians, homosexuals, artists, intellectuals, people who speak foreign languages, and other undesirables.
      Once these troublemakers had been collected and placed in the testing facility, we exposed them to the Agent, which is biochemical in nature and spread in an invisible aerosol, akin to certain viruses. Initial results were encouraging, as we saw significant cognitive decline and reduction in higher mental processing facilities. Essentially, our undesirables were becoming mildly mentally disabled, which is precisely the effect we wanted to produce in order to pacify the restive population of Hong Kong.
      Unfortunately, it quickly became apparent that the Agent also had other effects. About one week after the retardation set in, our subjects developed major anxiety and panic attacks. Eventually they developed symptoms akin to those of paranoid schizophrenics. At that point, their bodies rapidly deteriorated. They developed massive internal bleeding; the walls of their arteries dissolved; they bled out of their eyes and orifices, and their tissue disintegrated.
      To put it in a more direct Western manner, they started to melt.
      Death usually occurred through multiple organ failure. This was preceded by at least five days of severe agony which could not be alleviated by painkillers. It was at this time that I first violated our protocol: one subject, an elderly lady who had published defamatory cartoons of our President, begged me for death with such insistence that I took pity and shot her. I was reprimanded, but fortunately the complaint was dropped when I agreed to reimburse the cost of the bullet. I swore to myself never again to show such unnecessary emotion.
      We decided that our Agent was unusable. It was far too destructive for our purposes. We wanted the population of Hong Kong to submit to us; we did not want to exterminate it.
      Naturally, our American friends had by then taken an interest in our work and asked us for a sample for their own research and testing purposes. They hinted that they wished to use it to resolve certain difficulties in Venezuela. Normally we would have agreed, as we maintain friendly relations with the CIA, but given the extremely toxic nature of the Agent, we declined.
      This, as it turned out, was a grave mistake. The CIA was convinced that we had developed something very powerful and wanted to keep it to ourselves. They offered a great deal of money to one of our researchers. Foolishly, he agreed to sell them a specimen. We found out just in time for the handover and tried to stop it from happening. In the ensuing shoot-out — don’t bother to look for it in the news, it was never reported anywhere — several dozen people were killed.
      More importantly, however, the Agent escaped.
      The shoot-out took place at the wild animal market which has been reported as the location of the “animal to human” transmission that started the outbreak. But of course there was no such transmission; it was just the location where the CIA was supposed to receive the sealed vial containing the Agent. The vial shattered when it was dropped by the traitor who had agreed to sell it to the Americans.
      By now I understand you will be sceptical. If I really am who I say I am, why would I be sharing this information on the internet? Let me assure you that I am no friend of the Western system of governance. I love my motherland and I am loyal to the Communist Party. It has lifted hundreds of millions of my compatriots out of squalor and poverty. However, I am also a human being and I have a conscience.
      Most importantly, I have a wife and a son.
      Once we realised that the Agent had escaped and would start to spread, we swiftly put all of Wuhan into lockdown. I was one of those tasked to manage the fallout of the contamination. Of course we could not keep such a huge undertaking secret, so we decided to order our state media to report that a “coronavirus” had broken out in Wuhan.
      In reality, of course, there is no “coronavirus”. It was all made up.
      It was one of my colleagues who came up with the genius idea of pretending that people with the common flu suffered from the coronavirus. This allowed us to hide the true nature of the disease. Let me explain.
      It is currently flu season in China. When we realised that we could no longer control the spread of the Agent, we sent our men to all the hospitals and instructed all doctors to diagnose every case of the common flu as “coronavirus”. We came up with a new name — 2019-nCoV — and handed out “factsheets” that described a made-up illness.
      The result of this decision was that tens of thousands of individuals who were simply suffering from a cold or flu were now diagnosed as having a mysterious coronavirus that, although infectious, was not often lethal. While this frightened the public, it allowed us to push the narrative that the disease was not that deadly; it also gave us time to prepare for the catastrophe that was sure to come by imposing a lockdown on Wuhan and other cities in Hubei Province.
      You have not heard this in the news — and given the size of Wuhan, with its population of 11 million, it is not known even to many of the residents — but within days thousands upon thousands were infected and before long they suffered the agonising deaths that I have already described. Within a week, there were so many corpses that we did not know what to do with them, so we ordered the surviving social credit prisoners to drive the bodies into the countryside and bury them in mass graves. But it was very difficult to keep this activity secret, and we could not even keep up as there were so many corpses. We planted a story that five million residents had “fled” Wuhan. In reality, of course, many of those people had died from the Agent.
      I was working around the clock helping to orchestrate this cover-up. When I think back to my actions now, I feel great shame. At the time I still believed that I was fighting for my motherland and that the rule of the Party was right and just. But deep down, I had already begun to have doubts.
      My faith in the Party was shaken even more deeply when I learnt what had happened to Dr Li Wenliang. He was one of the few doctors who refused falsely to diagnose flu patients with the “coronavirus”. As a punishment, he was sent to help transport dead bodies to mass graves. The expectation was that he would be infected with the Agent and die an agonising death, but to our great surprise, he did not contract the illness.
      You have of course read that he died of “coronavirus”. You have been misinformed. A sergeant of the People’s Armed Police injected him with a mixture of heroin and mercury that caused his lungs to deflate.
      When I found out about this I became unsure whether or not I was doing the right thing. While I believe that it is appropriate for a government to rule with a severe hand, I do not think that it was right to kill Dr Li. He was a compassionate and kind man and he cared about his patients; how can our motherland not benefit from having such a doctor?
      I shared my concerns with my wife, but she convinced me that I should not say anything to my superiors. She said that it was too dangerous; that they valued loyalty above everything else; and that I would only find trouble if I admitted to my doubts about their practices. She also pointed out that we benefited from priority medical treatment. As senior officials, we received regular supplies of the highly-sophisticated hazmat masks that are the only known technology that can prevent infection. She implored me to think of our son, who is still small. If I spoke out and were caught, our lives would be at risk.
      Around the same time, it became clear that the Agent was entirely beyond our control. It was spreading like wildfire throughout Hubei Province and beyond, infecting tens of millions and causing them all to die.
      I understand that what I just said is difficult to believe, because you have been told that there have been only about 50,000 infections, and far fewer deaths. But these are the influenza infections that have been falsely passed off as the non-existent “coronavirus”. The Agent is far, far more contagious than that, and its fatality rate, unlike the “coronavirus”, is not 2%.
      No, its fatality rate is 100%. Nobody recovers from it. Everybody who contracts it dies.
      And a lot of people are contracting it.
      Hubei Province lies in ruins. The various travel restrictions and lockdowns that have been imposed were not created to stop the spread of the Agent — none of them can stop it, not embargoes, not face masks or hand sanitiser — but to stop the survivors from seeing the catastrophe with their own eyes.
      I am part of the greatest cover-up in human history: the hiding of the deaths of tens of millions. Very soon, Hubei Province will be no more than a giant mortuary, and the truth will come out.
      For me, the turning point came when the Party told yet another lie, and that lie was too dreadful even for me to accept. You may have heard that China built a new hospital, called Huoshenshan Hospital, in Wuhan, in order to provide additional quarantine and isolation facilities for infected patients. You may have heard that they built it in only ten days.
      That too is a lie.
      Sure, they did build something in six days. But it was not a hospital. The true nature of the building was top secret. Initially, I was naive enough to believe that the Party was demonstrating its compassion and care for the people. But then my superiors sent me to Huoshenshan. I was shown around the installation by a military police officer called Corporal Meng (this is not his real name). It was there that I saw the truth.
      As I have mentioned, the only way to protect oneself from the Agent is by wearing a special protective mask that is entirely unlike those available commercially. Even medical professionals do not have access to it. It is available only to biomedical warfare researchers and it contains extremely advanced technology.
      These masks need to be kept at a particular temperature to offer full protection, and lose their effectiveness very quickly. As I have also already said, one of the benefits of my position was that both my family and I had access to regular supplies, which is why were safe when compared to civilians, doctors and even lower-level government officials, all of whom wore utterly ineffective surgical masks in the misguided belief that they would protect them.
      And so, wearing this special equipment, I went to Huoshenshan with Corporal Meng.
      Whatever you want to call that place, it is not a hospital. Sure, the entrance looks like a hospital and in the ward at the front of the complex, there are what appear to be normal medical beds. There, thousands of infected patients lie, all of them in the early stages of the disease. I walked along those long, white corridors next to Corporal Meng, his angular face dispassionate in his military fatigues, and saw hundreds upon hundreds of identical hospital beds on which squirmed the terrified and diseased inhabitants of Wuhan. Their cries and pleas haunt me in the long nights in which I now am unable to sleep.
      But this was merely the beginning. Eventually the Corporal took me to the rear of this front section. There, locked metal gates led to what he called the “middle section”. The patients in the front are unaware of its existence. It is there that the more advanced cases are kept, in what most closely resembles a mental asylum.
      Immediately upon entering this part of Huoshenshan I was struck by the dim lighting and stench of vomit and human waste. Here the unfortunates roamed freely, their minds gradually disintegrating in endless panic attacks and psychotic episodes. Here too there were no more doctors, merely gorilla-faced men in black uniforms who belonged to some secret branch of the military police I had never heard of.
      They appeared to have been selected for their cruelty, for they beat and degraded the patients in the most sadistic manner. Many of the inmates had regressed to childlike states and lay on the floor weeping like infants and begging for compassion that they did not receive. There was cruel pleasure in the eyes of these thugs as they brutalised the unfortunates. They beat them with batons, sprayed pepper spray into their eyes and kicked them with their steel-capped boots. As I was from military intelligence, the guards did not even attempt to hide their activities. They even invited me to join; in every way, they treated me as one of them.
      Yes, one of them. I stood in the grey staff bathroom of Huoshenshan and looked into a cheap mirror and asked myself — is this really what you are? Are you really like them?
      But the violence was not merely an expression of sadism, for the poor inmates were not there to be cared for.
      They were there to work.
      There was one more set of doors, and beyond them lay what the Corporal called the “Core”. And it was there that I saw it — piles and piles of dead bodies, stacked on top of one another all the way to the ceiling. There were men, women and children, elderlies and toddlers, rich and poor, beautiful and misshapen, proud and humble.
      They were all of them dead. Our Agent made no distinction between any of them.
      I gasped when the Corporal led me to the Core. I cannot count how many there were, but it was many, many thousands. And in the midst of the piles of corpses was a kind of path, and I heard a roaring sound in the distance. The miserable patients from the middle section picked up the dead and carried and dragged them away into the dark, even as the guards beat them with truncheons.
      It took me a little while before I grasped what was happening. I simply could not believe what lay at the end of that path in the Core.
      It was an enormous furnace, with great fires roaring within.
      One by one, their minds destroyed and their bodies twisted, the dying men and women carried the corpses to the furnace and cast them inside in a doomed attempt to hide the dreadful truth. I saw several of them collapse from exhaustion only for their lifeless bodies to be added to the mountains of corpses on both sides. In a seemingly endless line they went, their emaciated bodies clad in grey overalls, their backs bent under the weight of their dreadful cargo. Many howled and groaned in terror and their voices joined in a sorrowful cacophony that lingered over the roar of the fires.
      In deep shock, I stared at the boundless horror before me. Beside me stood Corporal Meng, his freshly-shaved face as emotionless as before. When I turned to face him, he looked at me. His mouth smiled, but his eyes did not.
      “We use the energy to operate Huoshenshan,” he said. “We save the state considerable resources in this way. And look,” — he waved at the gallery of the dead — “there are so many of them here. You could almost describe it as renewable energy.” He laughed and waved his hand in a strangely camp gesture.
      I stood speechless and stared at the infernal scenes before me. Men in black uniforms screamed like daemons at the wretches who were disposing of the corpses for them. They stripped the dead of anything that had value — jewellery, cash, expensive clothing — and tossed these items onto an enormous pile next to the furnace. When I asked the Corporal what would be done with the items, they said that they would be used to pay for the “healthcare expenses” incurred by the patients’ stay in Huoshenshan.
      I vomited in the toilet. When I flushed and came out of the stall, Corporal Meng stood by the door and looked at me. His face was as blank as before, but in his eyes I thought I registered a very faint trace of contempt. You are ten years my senior, the look said, but you are soft.
      I thanked him for his service and went home.
      When I arrived, I saw that I had received hundreds of updates on the encrypted device the Party uses to communicate to insiders. The news were unimaginably grim. The State Legal and Economic Commission had allocated funds for the construction of dozens of facilities like Huoshenshan all throughout China. The Agent had spread not only to every single province of the motherland, but to most other nations in the world. Fortunately, we had agreements in place with other governments — they agreed to pretend that the infections were due to a coronavirus. They were just as worried as we were that a panic might break out in their countries. The Americans in particular were terrified that the S&P 500 might decline. This, they said, would be unacceptable in an election year, so we could count on their full support.
      Of course the World Health Organisation also helped us. For a long time, the only issue with the WHO has been that we have been locked in a contest with the Americans about who bribes them more. They released all sorts of sophisticated misinformation about having decoded the DNA of the so-called coronavirus. All this has allowed us to stave off a global panic.
      For now.
      Yet the situation was worsening with astonishing speed. I am reluctant to reveal too much on this point, as it would make it too easy for my enemies to identify me, but we quickly began to implement measures to protect our most senior leaders. If you look at the world news, you will see that Xi Jinping, our President, disappeared for approximately one week after the outbreak, before being seen again with the leader of Cambodia.
      You should know that the person who met the Cambodian leader was not President Xi. It was a body double who had, for many years, been trained to look and sound just like our President. President Xi is of course not careless enough to risk his own death. He is safely ensconced in a secret bunker underneath Zhongnanhai, the headquarters of the Party in Beijing.
      Nor was he the only leader who is in hiding. In fact, I can assure you that over half of all senior Party members are currently being imitated by trained actors who are following instructions given to them via special implants. Do you really think that our Prime Minister would risk his life by going to Wuhan?
      All of this means that our government has become utterly paralysed and the functions of the state have been taken over by the military.
      It became clear to me that our efforts were pointless. Yes, the lockdowns, travel bans and targeted assassinations of rebellious journalists allowed us to hide the true situation in Wuhan; but I knew that this would not last. Once the mass deaths begin in the rest of the world — in our estimation, this should happen within the next week or so — everyone will know the truth. It will become clear that we cannot protect ourselves from the Agent. Surgical masks, hand sanitiser, gloves — nothing can stop it. Nothing except the special hazmat masks, but those cannot be produced in anything like sufficient quantities. You, an ordinary person, will never even receive one, let alone a sufficient number to see you through the coming holocaust.
      For those of you reading this, therefore, all I can suggest is that you keep your loved ones close to you. Hug them, tell them what they mean to you. Enjoy the time you have left with them. It is not typical in Chinese culture to express one’s feelings in this way, but I have learnt the importance of such gestures.
      I promised my wife that I would show this document to her before I posted it.
      Yet I broke my word.
      I hear her weep in loud, hoarse sobs in the bedroom, and the keyboard of my laptop is wet with my own tears. Not long ago, we received results of the regular tests that are part of our “priority medical treatment”, and we learnt that my son had been infected with the Agent.
      The military police that has supplied me with the special protective mask had been giving expired and ineffective masks to my son, masks that senior officials had already worn and then discarded when they ceased to protect them. My own masks, on the other hand, had always been of the necessary quality.
      I suppose they decided that my son was of lower priority than me. I suppose my son could not help them with their cover-up.
      We had long ago decided that we would be different — we would be honest with him, always. And so when he asked us, we told him the truth. We told him that he was very sick. He asked more, and we told him he would not get better.
      He continued asking, and we told him that he would die. He is very small, but he was old enough to understand.
      His terrified wails will haunt me for the rest of my miserable days in this world.
      Let them come. Let them do with me as they will. I no longer care.

    • l’#annulation de certains « pestacles », on va pas s’en plaindre, ça c’est sûr. Sinon, je préfère de loin la version de Bo Carter (plus « roots »).
      Bon, du coup, je m’y mets aussi :

      Spéciale dédicace à Blanquer :
      https://www.youtube.com/watch?v=GH75w63VICg

      Spéciale dédicace à Cron-Cron 1er :
      https://www.youtube.com/watch?v=u0PFZekV2Ws

      Et pour nous rebecter le moral, une dernière à la morale bien douteuse et bien #trash :
      https://www.youtube.com/watch?v=zMF6m-UlU2Q

      Et un petit lien sur la page d’un bonhomme qui a bien connu « l’artiste » et qui en apprécie la « poésie rugueuse » ...
      https://musique.urbania.ca/article/jecoute-des-disques-plume-latraverse-dressed

      Pour les lyrics, j’ai trouvé cette page :
      https://genius.com/Plume-latraverse-sans-ceremonie-lyrics

      Mais si on veut écouter les « tounes » intégralement que ce soit sur l’une ou l’autre page, on tombe sur une obligation d’inscription sur Spotify ou sur un autre truc.

    • #parano #psychose #atchoum

      Je viens d’éternuer devant mon PC portable. Quelques postillons ont été projetés sur l’écran. L’antivirus a lancé une analyse du disque dur direct ...

      Sinon, je viens de m’apercevoir que j’ai fait une répétition dans une phrase du post précédent. J’ai employé deux fois le mot « moral » ou « morale ». Ça passe ou il faut que j’édite de nouveau ce post ?

      Question aux administrateur·rices de @seenthis :

      Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

    • Message du tweet linké par @sinehebdo

      I wasn’t scared of Corona but then I watched a video about the spread and it’s got me shook but the jokes still have to run
      otherwise we’ll al be depressed and panic.

      Pareil, je lis depuis hier des articles alarmants sur les effets du virus et je commence à avoir vraiment les flubes. Mais je continue à dire des conneries. Rire dans l’adversité, c’est une thérapie d’accompagnement.

    • C’est « géant » ce qui se passe là-bas : comme si les Italiens étaient en train de dire : « Bon, vous avez vu ? On va tous crever. Et comme on sait que vous ne ferez rien pour nous, alors on chante et allez tous vous faire foutre ».

    • Salutations matinales « les gens » !

      Bon : suite aux annonces du premier Sinistre et de son bras droit ou gauche plutôt, car il était bien à sa gauche pendant l’allocution, l’éminent professeur Jérôme Salomon, directeur générale de la santé effondrée, j’ai eu comme une puissante révélation. Il était pour moi grand temps de faire pénitence et de rejoindre le troupeau des brebis qui ont fait rien qu’à s’égarer tous ces derniers temps afin de me placer sous la houlette d’un quelconque bon pasteur vaguement télé-évangéliste si ça se trouve, et donc d’embrasser la foi des #abstentionnistes_du_septième_jour. Parce que, merde, faut pas déconner, si on doit être confiné, autant aller jusqu’au bout de la démarche.
      De toute façon, il n’y avait qu’une liste dans ma commune. J’aurais été obligé de voter blanc (ou nul) et à la longue, ça lasse un peu. Et, raison la plus importante, j’avais pas franchement envie de supporter les « bolosseries » des « autorités » concernant les mesures sécuritaires lénifiantes pour ce scrutin, ni d’ailleurs de croiser le regard plus ou moins chassieux des assesseurs du bureau de vote, dont celui du maire en particulier.
      Voilà, c’est dit, je me la joue confiné « extrême » et aussi parce que j’ai un peu la trouille, je dois bien vous l’avouer piteusement.

      Un dernier conseil, mes ami·es, repentez-vous : la #fin_des_temps est proche si l’on en croit la prose « effondriste » de cet « impertinent » en mode « insolentiae » propulsé sur « la Toile » en ce #vendredi_13 dernier. Ego vos absolvo peccatores. Amen.

      https://insolentiae.com/leffondrement-et-la-sideration-ledito-de-charles-sannat

      #effondrisme #biais_cognitif #élections #trouille #numérologie

    • Angoisse fort légitime sur fond d’effondrement du système de santé voire plus et d’une gestion de crise à la ramasse.

      https://seenthis.net/messages/830768

      Il est 21h. Ne pas oublier de manger. Prendre ma température : 38,1°C. À partir de quel centigrade est-elle signe de fièvre ? Je ne sais plus. Le site officiel Ameli donne tellement d’explications que je n’y trouve pas la réponse… Au fait, quels sont les symptômes ? « similaires à [ceux] de maladies hivernales, comme la grippe, dont la fièvre, les douleurs musculaires et les maux de tête ». OK, je checke, mais comment dois-je réagir ? Aller bosser demain parce que c’est bénin ou surtout pas, pour ne contaminer personne ? Dans ce cas, comment obtenir un arrêt maladie ? Voir mon toubib demain matin ou surtout pas, pour ne pas engorger inutilement sa salle d’attente ?

      Le site du gouvernement donne un numéro spécial joignable 24/24h, qui m’oriente sèchement, sans même une question, vers le site web de l’ARS, où j’imagine naïvement qu’une discussion en ligne m’aiguillera… Que nenni : le site est en carafe. Après une heure de tentatives, il s’affiche enfin, avec un bandeau marqué « dossier coronavirus », aussi affordant que non cliquable, un gros moteur de recherche qui plouffe sur des pages qui restent blanches… Le seul truc qui colle avec mon cas est cette mention plus bas dans la page : « uniquement en cas de symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires) composez le 15 », ce que je fais donc docilement, en vain… Je me rappelle alors les témoignages d’autres cherchant vainement à s’informer dernièrement, baladés comme des patates chaudes de service en service, comme notre administration sait si bien faire… C’était il y a 10 jours et ce n’est toujours pas rôdé !? Puis je me ressaisis : pourquoi appeler le 15, c’est-à-dire le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) alors que je ne suis PAS en situation d’urgence ?

      Je zappe et appelle finalement SOS Médecins, pour demander conseil. Je me soucie moins de ma santé — je ne vais pas mal — que de réagir en citoyenne responsable. Je veux juste savoir si me rendre au boulot demain constitue un risque. On m’envoie un médecin, d’ici 3 ou 4 heures, que je passe à remanier complètement la formation prévue, au cas où je devrais l’assurer à distance, en visioconférence.
      Ne faites pas comme moi, renseignez-vous avant de vous sentir fébrile, parce que l’info se cache bien : alors que les locaux de ma boîte sont placardés d’affiches sur les gestes barrières depuis deux semaines, toujours aucune pancarte à la pharmacie en bas de chez moi et les sites officiels rament… Si bien que je me retrouve machinalement à sonder les réseaux sociaux avant de réaliser l’idiotie de mon réflexe. Le niveau d’information n’est pas à la hauteur. Anticipez, informez-vous correctement, sans attendre les premiers symptômes — « toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin » ; pas besoin d’emmerder le 15 d’emblée donc — et informez les autres, pour éviter les « spa le moment d’être vegan ou de faire carême, faut bouffer de la bidoche, hein ! avec quelques gouttes d’huile essentielle de ravintsara, tu risques rien » entendus aujourd’hui à mon endroit et autres faux conseils qui circulent. Faute d’information claire et massive, on est surtout mûrs pour la panique. M’étonne pas, finalement, que d’autres en soient à faire des stocks de pâtes et de PQ.

    • > a un quelconque rapport avec le Coran ?

      si si, une championne en la personne de AgnesCerighelli sur twitter

    • Hihi @arno, je me suis fait des potes qui ont un magasin bio avec une salle de resto au-dessus et sa cuisine toute équipée, je leur proposais le mois dernier vu que toutes les victuailles sont au RDC d’y installer des lits, on peut au moins y tenir à 50. Mais faut qu’on braque d’abord une armurerie, un hôpital et qu’on prenne en otage quelques médecins, je te rassure, on est non violents.

    • Bien entendu @sombre, c’est préventif. Les résultats du bain viral imposé seront connus d’ici 3 ou 4 semaines, il va bien falloir se prémunir de tous ces bons citoyens obéissants, devenus vecteurs du corona.

    • Quelques nouvelles de « la Chine » cette fois : où l’on tente de lutter contre la #désinformation (en espéranto) :

      http://esperanto.china.org.cn/2020-03/04/content_75773183.htm

      Traduction :

      Désinformation sur le #COVID-19

      De nombreux mensonges et messages à moitié vrai se sont rendus populaires sur Internet. Les ministères de la santé de quelques pays ont créé des sites web pour contrer les fausses informations qui se répandent rapidement et empêchent de combattre l’épidémie. Dans cet article, je présenterai quelques uns de ces mythes et montrerai comment il est facile de découvrir dans la plupart des cas que ces informations sont erronées.

      1- On peut tomber malade après avoir ouvert un colis en provenance de Chine (ou la minute patriot corporate, NdT) :

      Recevoir un colis de Chine est sans danger. La plupart des virus, y compris celui-ci qui est la cause du Covid-19, n’ont pas l’habitude de survivre plus de 24 heures en dehors du corps d’un être vivant. N’importe quelle commande en provenance d’un endroit éloigné reste emballée pendant plusieurs jours, par conséquent, il n’y a pas de risque. Sur Internet circulent plusieurs fausses informations à ce sujet, par exemple, à propos d’un homme qui aurait été infecté après avoir touché une feuille de plastique-bulle en provenance de Chine.

      2- Comment soigner ou prévenir le Covid-19 chez soi :
      (séquence "la drogue c’est mal, l’alcool un peu, aussi")
      De fausses informations incitent les gens à se soigner à la maison au lieu de demander une aide spécialisée. Cela rend difficile pour les autorités l’identification de nouveaux cas ainsi que la prévention de la maladie et, en même temps, fait courir un risque au patient, car la thérapie peut se révéler inefficace et, parfois, empêcher la guérison. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne qu’il n’y a aucune nourriture, aucune boisson ou substance recommandée pour prévenir l’infection. Pourtant sur Internet, on trouve facilement des recettes pour se soigner soi-même ou pour prévenir l’infection : infusions, cannabis, cocaïne et autres drogues ainsi que des médicaments pour atténuer les symptômes grippaux comme les boissons alcoolisées, etc.

      Une fausse information particulièrement connue est celle d’un Russe qui se serait soigné en ingurgitant de la vodka (selon une autre version, celle d’un homme pas forcément russe (tu m’étonnes) qui se serait soigné avec du whisky au miel). Aucune étude n’atteste de l’efficacité des boissons alcoolisées contre ce virus et l’alcool peut réduire à néant l’efficacité des médicaments prescrits par les médecins. Seuls les anticorps acquis par la vaccination ou produits par le système immunitaire sont capables d’immuniser l’être humain contre un virus, donc restez sceptiques au sujet des médicaments miracles.

      séquence "tadaaa !"
      Je vais analyser plus en détail une nouvelle spécifique pour montrer combien il est possible de détecter facilement une fausse nouvelle : Au Brésil, peut-être dans d’autres pays également, a circulé un message supposé être rédigé par les médecins Leila Ahmadi et Chen Horin et qui recommandait l’eau chaude avec du citron pour prévenir une infection. Un recherche sur Internet a révélé que Leila Ahmadi était vraiment médecin en Iran mais d’après le texte elle habitait en Chine. Pour le docteur Chen Horin, présenté comme étant le directeur de l’Hôpital des Armées à Pékin, il n’y a aucune information digne de foi à son sujet (de plus Horin est un nom inhabituel pour un Chinois) mais il est cité dans une fausse nouvelle à ce sujet comme quoi l’eau citronnée soignerait le cancer (dans une autre version il s’appellerait Dr Gupta et serait originaire de la République Indienne). Cette fausse nouvelle provoqua tant de confusion que l’Université du Kansas aux États-Unis a publié une note pour expliquer que le citron ne soignait pas le cancer.

      3- Un chien peut-il attraper le Covid-19 ?
      nos amies les bêtes

      Voici un cas typique de message qui propage des demi-vérités. Voici LA vérité (j’adapte un peu au style médiatique de "chez nous") : le chien d’un patient a été soumis à un examen et le résultat s’est révélé « faiblement positif » mais on s’est aisément fourvoyé et il en a résulté de nombreuses informations fausses et déconcertantes. Le résultat de cet examen était normal : un chien vivant dans la même demeure qu’un patient infecté est en contact avec le virus qui peut se trouver sur des meubles, des planchers et sur d’autres objets de la maison. Cela ne veut pas dire que le chien avait contracté la maladie (il n’avait pas de symptômes) ou était dangereux pour la santé humaine. Selon l’OMS, il n’ y a aucun indice pour que les animaux domestiques puissent contracter le Covid-19. Et l’unique recommandation est de se désinfecter les mains au savon et à l’eau ou à l’alcool après avoir touché un animal. Il est recommandé la même chose aux gens qui ont touché des objets les uns à la suite des autres comme un bouton d’ascenseur ou un article vendu sur le marché.

      En 2016, pendant l’épidémie de Zyka au Brésil est apparue une fausse information comme quoi des singes pouvaient infecter les êtres humains et cela a entraîné un massacre pour des centaines de singes à travers tout le pays, dans beaucoup de cas d’une manière cruelle. Il n’y a que les moustiques qui peuvent transmettre le virus du Zika à l’homme. Les singes sont morts pour rien.
      Alors arrêtez de vous désinformer parce que vous allez faire que des conneries. Parce que les singes ils auraient pu avoir l’insigne honneur de mourir pour une bonne raison, si ça s’trouve).

      Soyez responsables car propager de fausses informations peut avoir de terribles conséquences. (et on vous le répètera pas deux fois, bordel !)

      On remarquera l’iconographie un peu naïve de la page pour illustrer le propos. En Chine, dès leur plus jeune âge, les élèves ont accès assez facilement à l’enseignement de l’Espéranto. Selon les pédagogues chinois, cette langue assez facile à apprendre (pour des Européens) aurait des vertus propédeutiques et serait une entrée vers d’autres langues telles que l’anglais, l’allemand, le français, l’espagnol, et même le russe (mis à part l’alphabet). Étonnant, non ?

    • Ce fil de discussion serait-il voué à devenir une sorte de journal intime pour temps troublés ? Faut voir...

      Ce matin, enfin dès 4h du mat’, oui, je dors très mal depuis bientôt 9 mois (no, I’m not pregnant) rapport à des problèmes liés à notre logement, je me suis pris à faire une liste de produits de première nécessité, alimentaires ou autres. Non pas que je veuille remplir mon caddy comme un goret comme ce fut le cas ce vendredi 13 dernier (oui, je sais) au magasin Chanchamp le plus proche de chez moi, car nous avons toujours de quoi faire, au moins sur une période d’une semaine, mais refaire un petit stock de produits simples et accommodables culinairement parlant de multiples façons comme la farine par exemple.

      Et voilà-t’y pas que, addiction oblige, je me dis : « Mais bon sang ! Le petit magasin de fournitures en vapotage sis au chef-lieu de mon département va être fermé ! » Merdre ! C’est ballot, j’aimais bien y aller et taper la causette avec les vendeur·euses, une petite équipe jeune et cool. Et puis ça me permettait de prendre un bon shoot d’électricité urbaine, moi qui suis (re) devenu un rat des champs depuis quelques années déjà. Va falloir que je me résolve à commander « en ligne » ... Heureusement, je pourrai retrouver la même gamme de produits car ils ont aussi une boutique en ligne. Faut juste que j’oublie pas de m’en occuper ... Ceci dit, là aussi j’ai toujours de quoi faire sur un mois à l’avance ! :-)) Explication : je fais dans le #DIY, je prépare mes mélanges avec les bases (propylène-glycol/glycérine), les « boosters » de nicotine, les arômes et le mélange doit « maturer » pendant trois semaines avant d’être « vapoté ». Et en plus ça revient beaucoup moins cher que les flacons de 10 ml prêt à consommer que je pourrais trouver à la boutique en mode bazar et jeux à gratter dans la « galerie marchande » de chez Chanchamp. Voilà voilà ♪♫

    • Sinon, pour les masques de protection buccaux, nous en avons 7 d’avance, Madame ayant travaillé dans le médical et pratiquant sans relâche une « safe attitude » de tous les instants. J’espère seulement que l’usine de Saint-Barthélémy-d’Anjou va pas être mise #à_l'arrêt, pour une raison ou pour une autre.

    • je viens d’aller faire mes dévotions à Notre-Dame-de-la-Sainte-Consommation. Heula ! Bon, les caissières portent des masques et expliquent aux clients inquiets que c’est pour ne pas diffuser elle-mêmes le virus ( très bien). Sinon, c’est le bordel total. La panique en mode cagade généralisée. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il a fallu que je croise le maire de la commune que j’ai bien été obligé de saluer (de loin). Étant à la recherche d’alcool dans le rayon pharmacie et vu que les rayons étaient inaccessibles, j’ai opté pour une bouteille d’ #eau_de_Cologne 70 %, le bon vieux « sent-bon » de nos grand-mères. Avant de ranger les courses dans la charriotte, je me suis frictionné les mains avec.

    • Le bon professeur Salomon, grand gourou de la santé déglinguée, est en train de « flipper sa race » (de bâtard) :

      Jérôme Salomon attire, par ailleurs, sur le risque de saturation du système hospitalier. “Je lance un appel à la mobilisation générale contre ce virus et pour faire barrière. Il serait catastrophique d’en arriver-là. On voit que l’on peut très rapidement à la saturation d’un hôpital s’il n’y a pas d’application des mesures barrières. Plus il y a de malades, plus il y a de cas graves", rappelle-t-il.

      https://www.franceinter.fr/societe/coronavirus-il-faut-absolument-rester-chez-soi-exhorte-le-directeur-gene

      Ça commence vraiment à se voir qu’on a eu affaire à des incompétents.

      Une petite bio rapide pour voir les états de service du #boloss en question :

      Je connais bien la DGS depuis le début de mon parcours. En effet, alors que j’étais tout jeune médecin de santé publique, j’ai effectué mon premier stage d’interne en 1994, à la DGS qui se trouvait alors à Vanves. Par la suite, je n’ai jamais cessé de collaborer avec la DGS, alors que je travaillais à l’Institut Pasteur, lors de mes trois passages en cabinet ministériel, en tant que président du syndicat des médecins de santé publique, comme enseignant au CNAM et à l’EHESP en mastère santé publique, chef de projet HAS ou membre du conseil d’administration de Santé Publique France. Je suis PU-PH en maladies infectieuses et tropicales et, à ce titre, j’ai également été mobilisé sur les épidémies de zika, chikungunya, grippe A, coronavirus, Ebola et ai travaillé toujours en bonne intelligence et en étroite collaboration en lien avec la DGS. C’est pour moi un immense honneur et une grande fierté de prendre ces responsabilités et de porter des dossiers passionnants car ils concernent toujours la santé des hommes et des femmes de notre pays.

      #kiss_my_ass

    • Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

      Pareil et depuis longtemps...

    • Au magasin bio où j’ai fait mes courses de retour de week-end, je n’ai pas trouvé de citrons ni de hareng fumé (c’est le début de la fiiiiin !). Mais j’ai croisé un type avec un masque de protection + une écharpe sur le masque, des gants, voûté mais apparemment pas vieux, qui avait rempli son caddie (son truc de courses à roulettes qui ne roulait plus tellement il était plein) et se traînait aussi quatre gros sacs pleins. Il aurait pu dévaliser le magasin qu’il l’aurait fait, heureusement que j’ai commandé mon pain avant lui. J’ai d’ailleurs pris un seul gros complet alors que j’étais tentée de prendre un petit campagne par dessus mais il faut partager.

      Le gros con que si tout le monde était comme lui ce serait déjà l’émeute. Et bête parce que si moi j’ai un paquet de pâtes de plus que d’habitude depuis trois semaines, lui avec ses réflexes de merde il aurait pu y penser avant ! Et surtout, détail qui tue : au milieu de ses boîtes de thon, de ses deux paquets de papier toilette, de ses pâtes et de ses patates, le mec a été assez nouille pour se charger du truc de première nécessité : une bouteille de limonade à la grenade en verre ! Essentiel, quand on a déjà 30 kg de courses.

    • Dans la série « les cons ça ose tout », ce matin en courses, le mec (la soixantaine bien tassée) qui se pointe aux caisses rapides, déjà bien engagé dans la file, avec son chariot (pas trop rempli quand même). Ça commençait à renauder dans l’entourage. La jeune caissière lui fait la remarque qu’il ne devait pas faire la queue aux caisses rapides avec son caddy. Pas de réaction, le mec joue l’inertie. Du coup, c’est le gars de la sécurité qui lui a fermement intimé l’ordre de jarreter. Et là, l’autre, il s’est exécuté sans moufter. Quelle plaie !

    • Dernière minute : avec Madame, on était en train d’évoquer le sort des « migrants », personnes déplacées, réfugiées hébergées en camp ou hébergées nulle part, livrées à elles mêmes et dont on n’entend même pas « causer dans le poste » . Je vous dis pas la catastrophe.
      #hécatombe.

    • Et sinon, pour les mômes scolarisé·es qui sont censé·es télétravailler à domicile comme l’a enjoint le Grand Mamamouchi Branquédéquer, ce matin, le petit fils de ma compagne (bientôt 18 ans, année du bac, toussa) a tenté de se connecter sur « l’espace de travail » à plusieurs reprises ce matin.
      Résultat des courses : failed.
      A la ramasse, les « e-lyco » les « pronotes » et autres usine à gaz de « e-learning ». Bon, c’est sûr, vu que les tuyaux du Ternet sont en train de surchauffer en ces temps de #cagade généralisée, c’est pas gagné. De plus, les serveurs n’ont pas été dimensionnés pour assumer une telle charge. Voilà voilà ♪♫ (mais ça aussi, c’était prévisible). Du coup, je vais p’têt m’arrêter de « saturer la bande passante » rien que pour raconter mes conneries, hein ? Un peu de civisme, diantre !

      #kiss_my_ass #bollocks (never mind the)

    • #fakes #désinformation ?
      Confinement en Ile-de-France ou confinement en province : entre deux commentaires sur Twitt’kéké mon cœur balance.

      D’après LCI, c’est la fuite organisée mais ce truc m’a l’air déontologiquement douteux et peut provoquer des réactions tout à fait contre-productives... et pas que chez les cyber-rageux.

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-des-parisiens-se-ruent-hors-de-la-capitale-par-peur-d-un-futur-confi

      la conclusion ferait-elle de l’ironie involontaire ?

      Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il ferait une déclaration ce lundi soir à 20 h. De quoi rasséréner les esprits ?

      #cagade #télétravail

    • #désinformation

      RTL vient de titrer ceci :

      Coronavirus : le scénario du pire qui a poussé le gouvernement à réagir
      VU DANS LA PRESSE - Sans aucune mesure de prévention ni d’éloignement social, le bilan humain pourrait être de 300.000 à 500.000 morts selon les estimations les plus sombres des scientifiques conseillant l"Élysée.

      Me livrant à un rapide calcul, sachant que :
      a) la population française s’élève (à la louche) à 65 millions d’habitants
      b) 60% de la population serait touchée si l’on accepte les prévisions des experts
      c) le taux de mortalité serait maintenant de 8% sur la population ayant été impactée d’après les stats que j’ai relevées ici : https://www.worldometers.info/coronavirus
      le résultat serait, en France, de 3,12 millions de décès liés à l’épidémie.

      (Wow !)

      J’ai bon là, ou il y a quelque chose qui déconne dans mon raisonnement ?

      (Ceci dit, je préfèrerais me tromper).

    • Braie-king niouze :
      Notre #brave_gouvernement (en guerre) vient de faire connaître les modalités pour que nous soyons autorisés à nous déplacer :
      Source :
      https://twitter.com/gouvernementFR/status/1239674802941632513?s=20
      https://twitter.com/Place_Beauvau/status/1239728931227435014?s=20

      Le corps des tweets :

      Gouvernement
      @gouvernementFR
      #CORONAVIRUS | Pour lutter contre la propagation du #COVID_19 et sauver des vies, un dispositif de confinement est mis en place. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation.

      #COVID19france

      Ministère de l’Intérieur
      @Place_Beauvau
      #CORONAVIRUS | Lutte contre la propagation du #COVID_19 : des mesures de confinement entrent en vigueur aujourd’hui à 12h, pour réduire contacts et déplacements au strict minimum.

      Point d’informations

      Page enroulée
      L’attestation de déplacement dérogatoire est disponible ici
      Index pointant vers la droite_

      L’attestation de déplacement obligatoire : explications et téléchargement :
      https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

      Le document qui va bien et que vous pourrez éventuellement revendre à un prix modique (ou pas) à vos voisins qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se procurer à temps une imprimante( et qui si y veulent pas payer, y seront obligés de tout recopier à la main) :

      https://www.dropbox.com/s/4mo40hno6rqjak3/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf?dl=0

      Voilà voilà ♪♫ : on peut donc continuer à s’entasser dans les files d’attente aux caisses des super hyper et autres « églises de la sainte consommation » à condition toutefois qu’elles soient sur la liste des points de vente autorisés ET à proximité de votre domicile. Elle est pas belle la vie ?

    • @sombre pour le % de mortalité, c’est pour l’instant difficile de le donner avec cette précision. Ma sœur - épidémiologiste ainsi que les chercheurs expliquent que tous les cas de contaminations ne sont pas connus et que la mortalité rapportés aux nombre de personnes contaminées est sans doute beaucoup plus bas. Selon deux hypothèses, l’une se situe à moins de 0,5 % et l’autre autour de 1 %.

    • @reka : tu me rassures un peu car si mon calcul s’était avéré pertinent, cela aurait signifié que chaque habitant de ce pays, dans son entourage, aurait pu voir mourir une personne sur 20. Et puis, les décrets du 27 ventôse nous mettent à l’abri du malheur.

    • Rectificatif :
      je parlais précédemment d’une info de la chaîne CNEWS sur le #DIY pour les #masques. Et qu’apprends-je (par @cdb_77) ? Et bien, ce n’était pas un « fake ». Donc je vire le post que j’avais mis, je linke vers le post de @cdb_77
      https://seenthis.net/messages/831161

      Et le lien vers CNEWS qui fait rien qu’à avoir mouru :
      https://www.cnews.fr/france/2020-03-17/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques

      [edit] La page a été réactivé depuis ... Hahahahaha !

      #inglorious_bastards #saloperies

    • bon, voilà-t’y pas que le préfet de police de Paris (celui dont on ne prononce pas le nom eu égard à « l’amitié franco-allemande ») est de nouveau tenté de montrer ses muscles. C’est sur Cui-Cui et je sais pas comment choper la vidéo. Le corps du « gazouillis » :

      Restez bien confinés chez vous ou #Lallement fera régner la terreur dans tout #Paris.
      C’est en substance le message.
      On est bien...
      #LallementDemission #coronavirus #confinement #COVID19 #Covid_19
      https://marianne.net/societe/parisi

      La vidéo vient de Béheff-haine TV : ça vous dit ou on oublie ?
      https://twitter.com/i/status/1239938141546577921

    • (Après j’arrête, promis) ...

      Séquence « déballage » : Agnès « Bouzin » nous dit tout sur sa crise existentielle. C’est sur l’e-Monde (le bien nommé) et réservé aux abonné·es.

      « Je me demande ce que je vais faire de ma vie. » Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu d’après-midi. Elle vient de « fermer la porte du QG » de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, « effondrée », dit-elle. Elle pleure, et ses larmes n’ont rien à voir avec celles « d’émotion » et de « déchirement » essuyées entre deux sourires lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, il y a un mois. Ce sont des larmes lourdes, de fatigue, d’épuisement, mais aussi de remords. Elle se livre sans fard et l’aveu est terrible. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » A mots à peine cachés, l’ex-ministre de la santé reconnaît ce qui la déchire : fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir ?

      Bon, elle sait pas quoi faire de sa vie ? Ben, il y a des postes à pourvoir à l’hôpital si elle veut se rendre utile.

      #facepalm

      le lien : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes

    • Fake or not fake ?

      Où l’on retrouve le traitement à l#'hydroxychloroquine (anti-paludéen) expérimenté par le Pr Didier Raoult à l’hôpital de la Timone

      https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5936036/coronavirus-a-marseille-les-resultats-prometteurs-des-essais-cliniques-a

      Le Pr Didier Raoult vient d’annoncer les premiers résultats sur l’essai clinique concernant 24 patients positifs au Covid-19, traités à l’hydroxychloroquine à l’IHU de la Timone. Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.

      (article du 17/03/2020)

      Par contre, le Professeur Raoult n’est pas vraiment en odeur de sainteté parmi ses pairs et le politiquement correct (climato-scepticisme entre autre) et aurait pris la possibilité d’une pandémie de #covid-19 avec une certaine désinvolture
      (vidéo du 21/01/2020)

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=48&v=qoBoryHuZ6E&feature=emb_logo

      Voir aussi :
      https://seenthis.net/messages/831569

      et aussi (pendant qu’on y est) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#Actualit%C3%A9_politique
      [edit] Laquelle fiche WP ne serait qu’un "CV gonflé aux hormones ... Tiens, vous avez vu ? J’ai employé le conditionnel ... (On est mal).

    • #sidération (état de) :

      Dans la série « la Macronie, c’est du brutal » :

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-covid-19-en-france-se-rendre-a-un-enterrement-est-interdit-rappelle-

      CONFINEMENT - Lors d’un entretien à France 2, Edouard Philippe a rappelé ce mardi 17 mars les règles à respecter en matière de confinement. Se rendre à un enterrement, par exemple, est formellement interdit, a-t-il expliqué.

      N’ayant pas l’intention de réagir « à chaud » sur cette news « cassante », je réserve mes commentaires pour plus tard ...

    • « bumguns » ... Quoi-t’est-ce ? Le petit jet d’eau qui sert à te nettoyer la raie des fesses ?

      #shitshow :

      Il est important de noter que le bordel n’est pas causé par le virus lui-même qu’on peut gérer mais plutôt par des niveaux dangereux de stupidité qui se propage à propos du virus

      Rimbamband : Kof ! Kof ! (ou Cough ! Cough ! pour nos amis anglophones)

      Et sinon, je ne savais pas qu’il y avait une Place Tien An Men à Roubaix ...

    • Oui, Bumgun, je suppose que c’est la même chose que le Tabo aux Philippines, ou la Lota au Pakistan, ou la Kayle au Liban...

      Ah ! La fameuse « lota » de la vidéo du Pakistan ... Ok, j’avais pas trop compris les paroles de la chanson. Je manque d’oreille pour l’anglo-saxon.

    • #hydroxychloroquine : allez zou ! Le #brave_gouvernement en coma dépassé vient de décider (à l’arrache) d’autoriser l’extension des essais initiés par le Pr. Raoult : un avis (un peu) critique ici même :

      À la base des essais menés par Didier Raoult, une campagne de tests menée par l’université de Qingdao dans plusieurs hôpitaux chinois indiquant qu’un traitement relativement léger à base de chloroquine permettrait de lutter efficacement contre les symptômes pulmonaires, notamment la pneumonie, provoqués par le coronavirus SARS-CoV-2. Cependant, les données cliniques de cette étude se sont montrées très parcellaires et incomplètes, indiquant simplement une cohorte d’une centaine de patients et des améliorations significatives.

      Sur la base de ces résultats, Didier Raoult et son équipe ont effectué leurs propres essais cliniques au CHU de Marseille sur un groupe de 24 patients. Les résultats rapportés par les médecins sont spectaculaires : après six jours de traitement, seuls 25% des patients étaient encore porteurs du virus, et 90% de ceux qui n’avaient pas reçu de chloroquine étaient toujours positifs.
      Toutefois, malgré des chiffres certes encourageants, la prudence reste de mise. Tout d’abord, un échantillon de 24 patients est bien trop faible pour tirer des conclusions empiriques sur l’efficacité du médicament. Ensuite, là aussi, très peu de données cliniques ont été publiées. L’on ne connaît pas la charge virale initiale des patients, ni leur état clinique lors de l’admission. Enfin, l’aspect méthodologique pose également problème : l’étude a été menée sans placebo et sans système de double-aveugle.

      https://trustmyscience.com/gouvernement-francais-autorise-extension-essais-cliniques-chloroquin

    • La prose des « check-niouzeurs » de chez Libé : où l’on te dit tout et son contraire en quelques lignes. Du grand art ...

      Contacté par CheckNews, le ministère de l’Intérieur indique qu’il n’y a pas, à proprement parler, de distance au-delà de laquelle votre sortie pourrait être punie d’une amende de 135 euros. Mais tient à apporter ces quelques précisions : « Il n’y a pas de limite kilométrique. Il faut rappeler que la règle est le confinement et le fait de rester chez soi. La sortie n’est que dérogatoire si elle est nécessaire et doit être brève et se faire au plus près de chez soi. Par exemple, il faut aller au bout de la rue à la boulangerie et ne pas prendre sa voiture pour se rendre à une boulangerie à plusieurs kilomètres. Il faut que les citoyens en responsabilité appliquent ce principe à tous les déplacements strictement nécessaires. »

      (Pour le lien, cherchez ... et vous trouverez).

      Par contre « au bout de ma rue » il y a des champs et des pâtures. Donc j’ai deux solutions : descendre à pied au bled (3 km) ou prendre ma #bagnole (pour faire les mêmes 3 km) Que me conseilleraient les check-niouzeurs ? Le vélo ? Ah ouéé, on peut aussi... Mais sinon pour la distance, ça passe ?

      #kiss_my_ass #bullshit #Gilles_de_la_Tourette

    • Bono : la vieillesse est un naufrage...

      Naveen Richard (from India) : j’ai bien ri ...

      Message d’une femme de ménage à son entreprise :
      « A partir de demain, je passe en mode #télétravail. Je vous appelle dès 4 heures du matin au téléphone et je vous donne la liste de tout ce qu’il y a à faire. »

      Sinon, Skype, c’est naze en ces périodes de saturation de la bande passante.

    • #désinformation (bad-niouze ?) #phobie (administrative)

      « Du fait de la difficulté de l’identification et de le confirmation biologique de l’ensemble des cas de COVID-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3 les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3. »

      Rassuré·es nous sommes (par la dernière phrase du communiqué de « Santé Publique France ») ...

    • Je me disais aussi...

      « Et sinon, pour le port du masque, vous en pensez quoi, vous, docteur ? » lui demandai-je. « On devrait toujours en porter un dans l’espace public. » Et moi de lui faire remarquer : « Mais alors, pourquoi les « autorités » disent-elles que ce n’est pas nécessaire, voire même déconseillé ? »
      – Et bien tout simplement parce qu’il y a grave pénurie de masques ! Me répondit-il …
      (Voilà, voilà ♪♫ … ceci dit, c’est pas un scoop non plus, hein).

    • Influence du #coronavirus sur le #climat : plutôt « bénéfique » mais n’allez pas croire que le problème est réglé pour autant :

      https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-03-20/coronavirus-les-effets-sur-le-climat-54485

      Depuis que le coronavirus COVID-19 sévit, les divers gouvernements du monde n’ont pas eu d’autres choix que de mettre un coup d’arrêt aux activités économiques par les mesures de confinement. Et si les bourses dégringolent du fait de cet arrêt ou profond ralentissement, le climat lui semble tirer des bénéfices.

    • Vincent Veillon et Vincent Kucholl - Sans public (Suisse)
      https://www.youtube.com/watch?v=qVUxPC8qfsQ

      French Fuse - La Chanson du Coronavirus (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=3-oUlFRTz7g

      Rimbamband - Vademecum contro il Coronavirus (Italie)
      https://www.youtube.com/watch?v=sQPRqwxjkJ8

      Corrado Nitto - Coronavirus (Italie, parodie de Bocca di Rosa de Fabrizio De André)
      https://www.youtube.com/watch?v=AMaB5_v_mHA

      Etude for Piano and Disinfecting Wipe
      https://www.youtube.com/watch?v=whNICyl_et0

      Chris Martin, John Legend, Cœur de pirate...
      https://www.youtube.com/watch?v=PchJGxXNOOI

    • Je viens (à peu près) de comprendre comment fonctionnait une courbe logistique et partant, la progression d’une épidémie. Ami·es des mathématiques, faites chauffer les neurones :

      Vous pensez peut-être qu’une épidémie marche comme ça :
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 4 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va quintupler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+4 = 5, puis le surlendemain 5+20 = 25, etc.
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 2 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va tripler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+2 = 3, puis le surlendemain 3+6 = 9, etc.
      "etc." durant un certain temps, puisque évidemment le nombre de malades ne peut pas dépasser la population.
      Vous voyez qu’il suffit de quelques jours à ce rythme pour passer d’une seule personne à toute la population française.
      Et vous voyez aussi que pour arrêter l’épidémie, il suffit de réduire le nombre de 4 ou 2, à 0 ou à peu près. Il suffit qu’il n’y ait plus de contacts potentiellement infectants.
      Bon, vous avez raison, c’est exactement ça !
      Les chiffres disponibles suggèrent que du 23 février au 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettait à 0,35 personnes dans la journée (1 tous les trois jours) ; à ce rythme-là, en gros, toute la population allait être touchée (malade ou non) vers le 6 avril.
      Depuis le 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettrait à 0,25 personne dans la journée (1 tous les quatre jours) ; ce qui repousse l’échéance à fin avril.
      Ce n’est pas encore suffisant : au rythme de croissance actuel, les hôpitaux seront débordés vers fin mars, ce qui condamnerait beaucoup de patients.

      Il faudrait passer de 0,25 à plus près de 0 ; 0,125 serait déjà beaucoup mieux. Ça veut dire 2 fois moins de contacts (non protégés) pour chacun d’entre nous. Ça doit être faisable.
      –-----
      Si vous avez lu ici ou là que "non, les modèles épidémiologiques ne ne sont pas des exponentielles mais des courbes logistiques, en S, au début ça monte vite mais à un moment ça plafonne…", la suite est pour vous.
      Un modèle épidémiologique typique (supposant la population homogène, et aucun événement dans le temps) a 4 paramètres :
      effectif N de la population susceptible d’être touchée (tout le monde, 67 Mn en France, pour le Covid-19)
      durée typique de maladie (ici en jours) τ (ou tau) (~8 ou 10 jours, je crois, pour Covid-19)
      taux de contagion par jour qu’on peut écrire : R/τ (~0,35 dans la phase de février à début mars)
      létalité : p (donc taux de guérison : 1-p) (p ~ 0,5% aujourd’hui, si le système de soins n’est pas saturé ; soit 5 décès pour 1000 personnes atteintes par le virus et malades ou non).
      Chaque jour t, si on compte le matin n(t) personnes infectées, une proposition 1/τ va sortir de la maladie, dont :
      décès(t) = n(t) · p/ τ
      guérisons(t) = n(t) · (1-p)/ τ
      Ce même jour t, chaque personne infectée va avoir R/τ contacts potentiellement infectants (c’est le "4" ou le "2" de l’exemple du début) ; mais parmi eux, seuls les contacts avec des personnes non infectées (qui sont une proportion (1 - n(t) / N) de la population) seront réellement infectants :
      contagions(t) = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N)
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc :
      n(t+1) - n(t)
      = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N) - n(t) / τ
      = n(t) · (R (1 - n(t) / N) - 1) / τ
      La « courbe en S » (au lieu d’une exponentielle) vient du "-n(t)" dans la parenthèse : quand n augmente, son taux de croissance [n(t+1) - n(t)] / n(t) diminue.
      a) Le taux de croissance diminue jusqu’où ? L’épidémie se stabilise (la croissance est nulle, il n’y a pas plus de nouveaux malades que de guérisons et décès) quand
      R (1 - n(t) / N) - 1 = 0
      R (1 - n(t) / N) = 1
      (1 - n(t) / N) = 1/R
      n(t)/N = 1 - 1/R
      Pour le Covid-19, R est à la base, sans mesures particulières (ce qu’on appelle R°) entre 2 et 7 selon les sources ; une valeur 3,4 ou 3,5 est souvent évoquée ; ça donne
      n(t)/N ~ 71%
      = autour de 45 millions de Français
      Tant qu’on est loin de ce nombre de personnes atteintes par le virus, l’épidémie sera loin de se stabiliser spontanément.
      En revanche, si R était faible (comme pour le coronavirus MERS) ça irait bien mieux. Si R~1 ;
      n(t+1) - n(t) = n(t) · (- n(t) / N)) / τ
      donc est négatif : le nombre de malades décroît, c’est gagné !
      Réduire R à 1 (donc R/ τ à environ 0,125) c’est diviser le nombre de contacts (potentiellement infectants) dans la société, par un facteur 2 à 3 par rapport à la situation actuelle (R/tau ~0,25), soit 4 à 7 par rapport à « avant le début des mesures de précaution ».
      b) Mais tant que la proportion de personnes touchées est faible (n(t) << N , ce qui est le cas actuellement), alors (1 - n(t) / N) ~ 1 : on ne voit pas le S, on est encore en plein dans sa partie exponentielle initiale !
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc simplement :
      n(t+1) - n(t) = n(t) (R-1) / τ
      ce qui est une croissance exponentielle, tant que R>1.
      En pratique, on compte pour le Covid-19, non pas l’effectif malade n, mais l’effectif cumulé Nc de malades (y compris décès et guérisons), ce qui simplifie encore la formule :
      Nc(t+1) - Nc(t) = n(t) R / τ ~ Nc(t) R/ τ
      (car en phase exponentielle, vue la vitesse de la croissance (R > 2), le nombre de décès et de guérisons est négligeable devant le nombre courant de malades).
      Actuellement en France, R/ τ ~0,25 ; peut-être un peu plus (mais moins de 0,35) si les tests prennent de plus en plus de retard sur le nombre de cas.
      (c’est plus facile d’estimer R/ τ que R).
      On revient à la formulation du début en français courant : chaque jour, chaque personne déjà touchée transmet le virus à en moyenne 0,25 personne. "L’exponentielle" est juste la traduction de ça sous forme de courbe.
      Réduire la pente — réduire R — est possible : il semble qu’en France elle ait déjà été un peu réduite (R/τ est passé de ~0,35 à ~0,25).
      Quand on se rapprochera de R=1 (donc R/ τ de l’ordre de 0,125), on se rapprochera du cas « a », la croissance ne sera donc plus exponentielle, on verra apparaître une inflexion.
      Si R change (ce qu’on espère !), la courbe jour par jour ne suit pas une même formule, elle change de formule chaque jour.
      Cette croissance « exponentielle mais avec un R qui diminue progressivement » pourra avoir une courbe infléchie, qui prend « l’allure d’une courbe en S, logistique » mais c’est une allure trompeuse… tant que R reste grand. Ce qui est encore le cas.

      Copie d’un post que j’ai trouvé sur FB et remis en forme par votre humble serviteur ...

      Pour mémoire (oui, bon) :

      #fonction_logistique

      Les fonctions logistiques sont initialement créées par Pierre François Verhulst. Chargé par son professeur Adolphe Quetelet d’étudier un modèle d’évolution de population qui ne soit pas exponentiel, il propose en trois publications (1838, 1845 et 1847) un nouveau modèle tenant compte d’un frein dans le développement de la population et prouve que ce modèle est cohérent avec l’évolution de la population en Belgique et en France jusqu’en 1833. C’est dans la publication de 1845 qu’il nomme cette courbe « logistique » sans donner l’explication de ce terme. Utilisant les données fournies sur la population de la Belgique en 1815, 1830 et 1845, il détermine les trois paramètres de la fonction logistique qui correspondrait à cette évolution de la population et estime, à immigration nulle, la population seuil en Belgique à 6,6 millions d’habitants2 (population en 2006 : 10,5 millions).

      La courbe logistique, utilisée dans l’étude des populations est redécouverte en 1920 par les statisticiens et biologistes Raymond Pearl et Lowell Jacob Reed (en) qui ne créditent Verhulst de la paternité de la découverte qu’en 1922. Le terme exact de « logistique », tombé dans l’oubli ne réapparait qu’en 1924 dans une correspondance entre George Yule et Reed. C’est à cette époque que le nom devient officiel.

      On trouve trace de l’utilisation de la courbe logistique en chimie dans un inventaire (1929) de Reed et Joseph Berkson sur les utilisations possibles de la courbe logistique. C’est Berkson qui défendra l’idée d’ajuster certaines courbes par une fonction logistique (modèle logit) plutôt que par la fonction de répartition de la loi de Gauss (modèle probit).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_logistique_(Verhulst)

      Voir aussi sur WP, les articles suivants :

      - loi logistique
      - sigmoïde
      - courbe épidémique

    • Les (mauvaises) nouvelles s’accumulent. Même ici sur Seenthis, où je suis plutôt en mode serein quand je vais « m’informer », j’arrive plus à suivre. Je vous parle même pas de twitt’cake où l’on peut lire des bouillonnements de rage en cascade. On voit apparaître de nouveaux hashtags comme le rageux « on n’oubliera pas ». Enfin, ça, faut voir ...
      J’en suis à noter au jour le jour le données chiffrées pour la #pandémie. Histoire de vérifier les équations théorisées ci-avant. Sans vouloir faire mon gros pessimiste, amha, les hôpitaux sont déjà « failed ». Le taux de mortalité (supputé être de 0,5%) est explosé et vu que les hôpitaux sont « à la rue », ça va encore grimper. Bref ... Si vous ne pouvez pas faire autrement, sortez couvert·es même avec une simple écharpe enroulée autour de votre tête pour masquer la bouche et le nez. Ça craint. Bordel de merde, ça c’est sûr, d’une façon ou d’une autre, « on n’oubliera pas » ...

      #Gilles_de_la_Tourette #inglorious_bastards

    • Sinon, cette nuit, j’ai vu passer un article de l’hebdomadaire « Marianne » dont le chapeau disait :

      C’est confirmé : la loi « urgence coronavirus » va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite

      Je ne sais pas ce que vaut l’article vu que je les lis jamais parce que :
      a) leurs pages sont parasitées par des incrustation incessantes et que j’en suis obligé de désactiver le javascript ne serait que pour faire un « copy-paste ».
      b) je considère qu’il passe leur temps à réinventer l’eau chaude
      c) qu’ils sont grave confusionniste, voire national-républicaniste dans leurs propos et leur ligne éditoriale.

      Ceci dit, n’en doutons pas, on va prendre (très) cher pour les années à venir que la crise des subprimes, c’était un truc en mode « nursery rhyme » et que la « poignée de salopards » qui est aux manettes va grave nous faire les poches. Et quand le bon docteur « Méluche » disait qu’on allait cracher du sang, je pense que ça, c’est déjà fait (grâce au LBD). Maintenant, on va s’étouffer dans nos glaires ou dans notre vomi (ou les deux). Toute la « middle class » va se retrouver en état de #sidération, souffrir de#SRAS, et finir en #coma_dépassé. Et que la « secousse finale » dont parlait le Sieur Lordon en chevauchant hardiment sa « Pompe à Phynance », et ben c’est nous qu’on va se la prendre en pleine face.

      #stratégie_du_choc
      #désastre_social

    • A moins que, dans une ultime explosion de désespoir, tous et toutes les dépossédé·es au niveau global n’aient un salutaire sursaut de colère. Ce qui, nous en conviendrons n’est jamais une issue « raisonnable » pour une sortie de crise.

    • « Niouze cassante » ; 21/03/2020 ; 3:06 GMT+1 ; source « 20 minutes » : mais qu’apprends-je ?

      La Corée du Nord vient de procéder au tirs de deux missiles balistiques à courte portée en Mer du Japon.

      Nous souhaitons une bonne « gestion de crise » au #brave_gouvernement de la République Populaire de Corée du Nord

    • #coronavirus en #Afrique (Côte d’Ivoire) ou l’impossible #confinement :

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/20/coronavirus-en-afrique-de-l-ouest-vivre-a-distance-des-autres-est-un-luxe_60

      « Je fais très attention, cette maladie me fait peur. J’essaie de m’écarter des autres mais, une fois chez moi, dans la cour, c’est impossible. Le soir, on est plus de cent à vivre ici : les Compaoré, les Kouanda, les Zangré », énumère le jeune Abidjanais en pointant chacune des vingt-deux petites habitations plantées autour de cette courette. Autant de maisonnettes bien trop chaudes et trop mal aérées pour y passer la journée.

      En Côte d’Ivoire, où 92 % de l’emploi est informel, c’est-à-dire sans contrat, la vie se décline au jour le jour. La fermeture de certains lieux économiques et le potentiel confinement de la population « seraient catastrophiques, selon l’anthropologue Issiaka Koné. En Afrique, on n’a pas la culture du travail à domicile, les gens ne feront plus rien. Cela va gréver le budget familial, le coût sera exorbitant pour la population ». Selon lui, ce manque à gagner pourrait même générer du « petit banditisme » si cette population déjà fragile s’appauvrit encore un peu.

      « Ici, on a tendance à dire que la famille est envahissante, mais on ne peut ni ne veut faire autrement », poursuit Issiaka Koné, pour qui c’est profondément culturel. « La relation entre l’individu et la communauté est une ambiguïté toute africaine : elle nous oppresse par ses principes, mais on en a besoin quand on est affligé. On souhaite la compassion, mais on en souffre quand le porte-monnaie est sollicité. »

      #désastre_social

    • tadaaa !

      Décret n° 202 : 60 du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19

      Après le 5° de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 susvisé, sont insérés un 6°, un 7° et un 8° ainsi rédigés :
      « 6° Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire ;
      « 7° Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire ;
      « 8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise. »

      Hein ? Ho ! Hé ! faudrait pas vous imaginer que pour vous c’est « open bar », les délinquants et les contrevenants. La police et la justice, c’est « hach’ment » important dans la #shithole_republic. L’autorité aussi, bordel !

      Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=213DAB7E70A762D82B4E7B58DC2ADC69.tplgfr27s

    • C’était il y a (déjà) une semaine :

      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

      Aujourd’hui, ma plus grande crainte est de succomber à une crise aigüe de #phobie_administrative ...

    • J’ai chopé ce truc grâce à Madame (grâce lui soit rendue) qui (glandait) ... euh ... s’informait devant son PC : et je me suis dit, mes petits loups (ping @simplicissimus), y a pas de raison que vous y échappiez vu que je me suis bien fadé, non sans un certain sens de profonde abnégation, le discours du 12 mars prononcé – et c’est le seul fait avéré de cet « évènement », il a « prononcé » un discours, je n’ose dire « son » discours – par le préz de la « shithole republic » en marche vers la « startupisation » de la nation. Et en plus je vous livre une version longue. Voyez plutôt :

      La prestation du préz passé au crible de l’analyse transactionnelle ou PNL (ch’ais plus trop) par Fabien Olicard, youtubeur impénitent qui continue à faire son « branding » en nous racontant ce qu’il a vu de la gestuelle du macron pris au piège du pouvoir et des mensonges y afférant, non sans nous prévenir préalablement qu’il n’est pas un "expert" et que y faudrait pas prendre tout ça au sérieux (écoutez bien le « disclaimer » c’est tout bien expliqué, toussa) mais qu’il fait juste rien qu’à faire des « hypothèses » sur l’état mental du bonhomme. Ce n’est pas inintéressant (quoique) et on ne pourrait que suggérer à notre préz de s’entraîner à composer lui même ses discours pour être davantage convaincant. Le discours du 12 mars (sous vos applaudissements) : un grand moment d’#amateurisme avec, en toile de fond, une forte odeur de dissection post-mortem.

      https://www.youtube.com/watch?v=-vGXLf9melg

      #shithole_president

    • j’ai regardé F. Olicard qui m’avait été signalé très favorablement par différentes sources, en général branchées sur les trucs alternatifs, toussa

      Ça se laisse regarder – en tous cas, j’ai pu constater que sous cette forme, j’arrivais à peu près à supporter le près’ – c’est à la fois réjouissant et frustrant : tu sais déja, avant même que FO commente (voire avant que EM ne bafouille) ce qu’il(s) vont dire

      biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

    • La science est un travail collectif, qui se fait avec humilité et patience. Méfiez-vous toujours de ceux qui en font une affaire personnelle, de coups médiatiques et de buzz, qui passent leur temps à s’auto-promouvoir, à tenir des discours péremptoires, et à dénigrer leurs collègues plus discrets et moins avides de visibilité médiatique.

      Au fil des jours, ce genre de déni ne pourra pas résister aux faits et aux morts qui s’accumulent.

      citation extraite d’un post sur ce fil de discussion :
      https://seenthis.net/messages/832700
      (Merci @mad_meg)

    • biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

      Certes, on avait repéré depuis longtemps qu’en la personne d’EM on avait affaire à un grand malade et à un incompétent notoire. Et qu’au final, l’exercice constitué par ce genre de vidéo ne sert à pas grand chose sinon se la péter en faisant croire qu’on vient d’inventer l’eau chaude. (D’où mes remarques acerbes sur l’auteur de ladite vidéo).

      Sinon, ma compagne et moi avions interprété différemment le geste final des mains « en avant » : on a cru qu’il avait été, emporté dans l’élan, tenté de s’auto-applaudir.

    • Toujours extrait du même fil de discussion :

      Il semble en tout cas que la chloriquine, même dans son usage habituel contre le palu, est toxique, et même mortelle (elle est parfois utilisée dans des suicides médicamenteux) : à haute dose, elle ne peut être utilisée que sur un temps court pour des cas graves.

      Je confirme : Madame fut traité avec le « plaquénil », nom commercial du médoc pour l’#hydroxychloroquine. Traitement prescrit par un dermato suite à une allergie au soleil (!!!). Quand on a lu la liste des effets secondaires possibles, elle s’est dit qu’elle ferait mieux de ne pas trop s’exposer au soleil et si pas possible de faire autrement pour se protéger dudit soleil, porter des vêtements adaptés (anti UV par exemple). Oui, bon ... Pas évident quand même pendant la saison estivale en plein cagnard. Enfin, la deuxième option a bien fonctionné en tout cas ... pour les allergies cutanées liées à l’exposition au soleil.

      Side Effects

      Hydroxychloroquine typically is very well tolerated. Serious side effects are rare. The most common side effects are nausea and diarrhea, which often improve with time. Less common side effects include rash, changes in skin pigment (such as darkening or dark spots), hair changes, and muscle weakness. Rarely, hydroxychloroquine can lead to anemia in some individuals. This can happen in individuals with a condition known as G6PD deficiency or porphyria.

      In rare cases, hydroxychloroquine can cause visual changes or loss of vision. Such vision problems are more likely to occur in individuals taking high doses for many years, individuals 60 years or older, or those with significant kidney disease. At the recommended dose, development of visual problems due to the medication is rare. It is recommended that you have an eye exam within the first year of use, then repeat every one to five years based on current guidelines.

      Source : https://www.rheumatology.org/I-Am-A/Patient-Caregiver/Treatments/Hydroxychloroquine-Plaquenil

    • Et je me fais depuis un (petit) moment (une semaine et demi ?) la réflexion suivante : ne serions-nous pas, dans toute la com’ autour du #covid-19, victimes d’un phénomène « d’inception » : de la #désinformation dans la désinformation, en cascade, où chaque imbrication de fakes dans les fakes finirait par nous perdre définitivement, nous perdre ... dans tous les sens du terme.

      Ceci dit, le phénomène sus-mentionné doit pouvoir fonctionner avec d’autres problématiques.

    • C’est @baroug que tu devrait remercier @sombre , je n’ai fait que copié-collé le texte depuis le lien fesse-bouc. Merci en tout cas pour ton journal de confinement, il me tiens bien compagnie pendant que je dessine. Il me servira peut etre pour un futur dessin sur le coronavirus.

      Pour ton idée d’inception, ca serait une bonne nouvelle. Mais vu les nouvelles d’Italie...

    • Les hydroalcooliques anonymes :

      En Pologne, près d’un demi-million de litres de vodka de contrebande et d’alcool pur produit illégalement pourront être utilisés comme désinfectant dans la lutte contre le coronavirus, a annoncé le parquet national. Les services des douanes et du fisc gardent au moins 430.000 litres de vodka et d’alcool pur, frelaté ou non, qui ont été soit saisis pour servir de preuves dans des procédures judiciaires, soit confisqués à la suite de ces procédures.

      Source : le blog de JMM (orandini)

      Et finalement, on en revient au premier post de ce fil (les Lorrains). Que mille alambics fleurissent dans nos campagnes pour nous protéger de la contagion !

      Ce modèle #DIY :

    • (lol) !

      Beaucoup moins drôle :

      Mercredi à 19 h 30 toutes les cloches de France sonneront .
      Les éveques de France nous demandent d’ allumer une bougie à nos fenetres en signe de solidarité .Relaie ce message à tes contacts Merci.biz

      Corps du message « copy-pasted » en l’état qui m’a été transmis ce matin par un « ami » sur FB. Enfin, normalement ses amis on les choisit. Par contre, sa famille ...

      (Après une nouvel épisode de #Gilles_de_la_Tourette, J’ai quand même réussi à maîtriser mes nerfs pour lui répondre poliment mais fermement).

    • L’Union Européene, l’Italie et la République Tchèque : l’#union_massacrée

      INTERNATIONAL - Pour la presse italienne, les autorités tchèques ont détourné des masques chinois destinés aux hôpitaux du pays submergés par la pandémie de coronavirus, mais selon Prague, ils ont été saisis dans le cadre d’une opération contre des trafiquants, et l’Italie n’aura pas à pâtir de l’affaire.

      source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-la-republique-tcheque-admet-avoir-pris-par-erreur-masques

      #facepalm

    • #stratégie_du_choc
      Ou quand la « secousse finale », c’est nous qu’on fera rien qu’à se la prendre dans le gueule : décryptâââge.

      Le chapeau

      En 2020, le déficit public de la France sera « sans doute » supérieur à 3,9%

      "Tu m’étonnes, ma couille". Bon jusque là, les gens ils comprennent pas encore.

      Une prévision qui s’aggrave encore par rapport aux estimations données en début de la semaine. Mardi, le ministre chargé du budget avait annoncé que le plan de 45 milliards d’euros dégainé par la France allait se traduire par un déficit public de 3,9% du PIB, au-delà donc de la règle européenne des 3% jusqu’alors en vigueur. Avant l’apparition de l’épidémie, le gouvernement comptait ramener le déficit à 2,2% en 2020, après 3,1% atteints l’an dernier.

      Nous sommes « en guerre ». Contre qui au juste ? Mais passons ...

      « Nous ne lésinerons pas sur les moyens que met l’État pour non seulement sauver la vie des Français, mais bien sûr l’économie et notamment les entreprises pour qu’il y ait le moins de faillites possible et que tous les salariés soient protégés », a assuré Gérald Darmanin.

      Éléments de rhétorique : l’ordre de l’énumération des éléments à « sauver ».

      « Les aides doivent aller à ceux qui en ont besoin. Il ne doit pas y avoir de passager clandestin », a commenté Gérald Darmanin, sur Europe 1.

      "De passager clandestin" ... Il a sûrement voulu dire des « oublié·es » mais avec leur mental de merde, ils confondent tout et n’importe quoi ces salopiaux.

      Plus de droits de douane sur les gels hydroalcooliques et les masques importés

      Ouf ! Soulagé·es nous sommes.

      En outre, le ministre de l’Action et des Comptes publics a « salué » l’annonce du groupe Auchan, qui va verser une prime de 1.000 euros à 65.000 salariés français.
      « Le groupe Auchan doit connaître comme toutes les entreprises de France de grosses difficultés, évidemment, et ils ont fait le choix de considérer que la richesse de leur entreprise, c’était leurs collaborateurs », a affirmé Gérald Darmanin sur Europe 1, invitant « toutes les entreprises qui peuvent le faire (...) à le faire ».

      Donc, vous voyez, les entreprises du CAC40 peuvent elles aussi faire preuve « d’éthique sociale » SAUF ... si elles sont mises en cessation de paiement (ou organisent leurs propres faillites et que les dirigeants se barrent avec la caisse)...

      Mes ami·es, mes camarades, c’était un appel à la #grève_générale de la part de notre #brave_gouvernement.

      Sauver les meubles (de l’entreprenariat) et laisser partir le bébé (le salariat-précariat) avec l’eau du bain. « Fin de l’Histoire » ...

    • @mad_meg : oui ok, mais de toute façon, tu vas retrouver ces éléments de discours dans toute la presse « aux ordres » dont les propos sont clonés à l’envi.

      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-2020-le-deficit-public-de-la-france-sera-sans-doute-superieur-a-3-9-1-20

      Sinon, pour l’affiche, comme Seenthis ne traduit pas encore le russe :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      (Étonnant, non ?)

    • Et ah zut (one more time) j’ai encore oublié de mettre le texte en langue étrangère en mode citation pour activer le gogol-trad qui va bien. Bon, j’y retourne pas vu que c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post. Et ma traduction, elle a l’air pas mal non plus.

    • … c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Sinon,

      всероссийский центральный союз потребительных обществ женщины идите в кооперацию

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

    • @simplicissimus

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Oui mais non, ça ne marche pas : quand j’active ce bouton, je suis redirigé vars la page d’accueil. Je suis obligé de ré-ouvrir mon fil de discussion et au deuxième essai, ça marche. Bizarre, non ? Ça vient peut-être de mon « capricieux » Firefox ? Faut voir ...

      El Nacional est un journal de droite du Venezuela.

      Ô pinaize ! (Honte sur moi) ...

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

      J’explique : en fait j’ai oublié de mettre le texte en russe en mode « citation ». Par contre comme il s’agissait d’une affiche, et bien, pas de copier-coller possible. Donc, j’ouvre GoogleTrad et je saisis le texte de l’affiche à l’aide du clavier virtuel en cyrillique. Ça m’a pris un certain temps. Et dans mon enthousiasme d’avoir réussi la saisie et d’avoir obtenu un résultat, j’envoie les octets du texte en russe dans les tuyaux pour ST sans penser au mode citation. Par contre, la phrase de Google me paraissait un peu mal fichue. Donc je recopie-colle cette fois vers DeepL qui, lui, n’a pas de clavier virtuel (ou alors, j’l’ai pô vu). Et là : résultat plus cohérent avec le style de l’affiche. Et hop ! Je te recopie-colle le résultat final vers ST (quelques post plus tard).

      Et du coup grâce à ton travail de correction, je viens d’expérimenter le GogolTrad de chez ST et voilà ce que l’on obtient :

      L’Union centrale panrusse des sociétés de consommation des femmes s’engage dans la coopération

      (Pareil que ce que j’obtenais chez GogolTrad : normal puisque c’est la même usine à gaz)

      Je trouve que le résultat obtenu avec DeepL est meilleur (amha) :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      Mais bon, on va pas chipoter, hein ? :-))
      (Comment ça ,on n’a que ça à faire ?! ...)

      Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...
      (Après, promis, j’arrête) ...

    • Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...

      Oui, oui, chez tout le monde, et le problème a déjà été signalé, mais pas de remède trouvé pour l’instant. Comme tu dis, il faut y revenir deux fois, et la deuxième fois ça marche. Mais en temps de confinement, ce temps perdu est négligeable, non ?

    • Possibilité que le confinement se termine dans quinze jours

      (Rhôôô, l’autre, hé !)

      Bon, arrêtez de me distraire, j’ai un article à traduire propulsé par @severo sur les courbes logistiques. Tout ça afin que je puisse vous prédire l’avenir du #confinement

      Le chapeau de l’article :

      Coronavirus: The Hammer and the Dance
      What the Next 18 Months Can Look Like, if Leaders Buy Us Time

      le lien : https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-the-hammer-and-the-dance-be9337092b56

    • Tadaaa ! Grâce à @touti, je vous livre ici le résultat de la traduction.

      lien vers la trad : https://docs.google.com/document/d/1m7jB9dE5WCjc3Cke1NkM2rEvpcxck9n_lxJlhSaYQbY/edit#heading=h.8fussatolhkq

      source : https://seenthis.net/messages/830188

      (Ouaaaais ! je vais pouvoir faire du jardinâââge, moi, c’taprèm’) ...

      Euh ... Enfer et consternation, j’avais pas vu que @touti était intervenue ici pour mettre les liens !!!
      Du coup, j’efface ? parce que les serveurs, toussa ...

      (Slow down, my friend, slow down) ...

    • Anecdote de la journée d’hier :
      – Dérogé au confinement pour la deuxième fois en une semaine. Me suis rendu à l’hyper du coin pour quelques courses « de première nécessité ». C’était très calme. Rares voitures sur la route et clientèle clairsemée dans le magasin dans lequel a été instauré un sens unique de circulation. Une porte pour les entrées et une pour les sorties. Et à la sortie, une dame très âgée avec son petit cabas à roulette. Elle voulait juste entrer. Le vigile la gronde pour finir par la laisser passer, voulant sûrement lui éviter un long détour par la porte règlementairement dédiée aux entrées. J’ai croisé le regard paniquée de la dame. Et je me suis dit en moi-même : «  Et si c’était à sa propre mère ou plutôt sa grand-mère qu’on avait parlé aussi rudement, qu’est-ce qu’il aurait pensé le vigile ?  »

    • #littérature

      Arthur Rimbaud : extraits
      - Une saison en enfer
      - Illuminations

      Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France !

      Mais non, rien.

      Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.

      Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte ; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme ; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. — Je suis assis, lépreux, sur les pois cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. — Plus tard, retiré, j’aurais bivouaqué sous les nuits d’Allemagne.

      Ah ! encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.

      Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, — représentants du Christ.

      Qu’étais-je au siècle dernier : je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert — le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.

      Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, — le viatique, — on a la médecine et la philosophie, — les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !...

      La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?

      C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.

      Matinée d’ivresse

      O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! Rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés : cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.

      Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.

      Petite veille d’ivresse, sainte ! Quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.

      Voici le temps des Assassins.

    • #littérature :

      Ce qui saute aux yeux en première instance, c’est que cela fait une semaine que tout se fige en France et que tout continue de tourner, comme on dit en informatique. Le courrier continue d’être livré, l’électricité, pas la moindre panne, internet bande que c’en est même obscène — je vais y revenir — chaque fois que je veux me faire un café, le gaz est là quand je tourne les boutons de ma gazinière, et il y a du chauffage, cette nuit j’ai même eu un peu chaud, je continue de boire l’eau du robinet sans beaucoup me poser la question, mes copains éboueurs continuent de passer cinq fois par semaine et les rues pour le peu que je peux en juger avant l’aube quand je profite du désert, les rues sont propres. Mes deux filles continuent d’étudier, l’une à l’université l’autre au lycée, la plupart des profs de la seconde ayant adopté la stratégie du mail plutôt que de recourir à des outils défaillants tant ils ont été sous-dimensionnés — pas forcément à tort d’ailleurs, il n’avait jamais été prévu que tous les potentiels users se connectent toutes et tous au même moment, et que pour permettre une telle performance l’homme et la femme politiques n’ont pas la plus petite idée de ce que cela représenterait d’infrastructure informatique. J’entends qu’on applaudit tous les soirs à 20h soignants et soignantes de ce pays qui sont, elles et eux, véritablement au front d’un combat — et non une guerre — pour lequel ils et elles n’ont pas vraiment les armes, les moyens et les boucliers pour se battre. En gros tout tient et tout tient grâce à ce qui reste de service public dans ce pays après des décennies de rabot, au point, justement, qu’en cas d’épidémie eh bien, précisément, les moyens sont cruellement insuffisants, mais ça tient — pour le moment. Je remarque que c’est la même chose en cas d’attentats terroristes et d’autres grands drames, certains spectaculaires, il y a un service public constitué d’hommes et de femmes qui vivent habituellement dans le dénigrement de leur travail et qui se hissent alors à un niveau de compétence et de bravoure dont le reste de la population du haut de ses balcons filants n’est pas nécessairement capable, il lui reste, à cette population bourgeoise, ce réflexe idiot, d’insecte presque, d’applaudir.

      C’est par ici :
      http://desordre.net/blog/spip.php?article3201

    • #littérature
      Hier, grâce à Madame qui a le don de toujours flairer les « bons plans », j’ai pu remplir mon « panier » gratos de quelques œuvres anciennes, genre de celles que tu as lues il y a longtemps mais que t’étais trop jeune ou trop con pour en goûter les bienfaits ou qu’on a pas bien su y faire pour que tu te mettes là-dedans ou alors que tu as pas eu le temps de lire parce que tu as perdu ta « fucking life » à essayer de la gagner. Ceci dit, il y a pas grand chose de valable parmi cette liste de 500 « epub » et la majorité des fichiers sont en copyright avec « the big #DRM » qui fait ièch’ et du coup j’ai été obligé de re-télécharger ADE, désinstallé depuis quelques années et remplacé avantageusement par Calibre (le petit opensource qui va bien et que j’utilise depuis quelques années) et de faire allégeance à la marchandisation puisque Calibre veut pas les ouvrir... Quelle plaie !

      Je vous dirai même pas chez quel trafiquant de livres je me suis fourni parce que c’est des pourritures et que j’ai un peu honte aussi.

      PS : l’informatique, le multimédia, les nouvelles technologies, toussa, c’est chiant.

      #Gilles_de_la_Tourette

    • « Nous sommes en guerre ».

      Source : twitter (at)Brevesdepresse

      Le ministre de l’Agriculture lance « un appel à l’armée de l’ombre, à ceux qui n’ont plus d’activité » en raison du #coronavirus, « à rejoindre la grande armée de l’agriculture française » pour aller produire « dans les champs » afin de « nourrir les Français » (itw BFMTV).

      Mon commentaire :

      https://www.youtube.com/watch?v=j4BUkhuRglU

      #bouffons

    • Un morceau de bravoure chez Momo (randini).

      Sur @CNEWS, l’Avocat des Profs de Santé Fabrice Di Vizio ÉCLATE DE COLÈRE face aux mensonges et crime contre la nation d’@agnesbuzyn, @EPhilippePM @EmmanuelMacron
      et @NunezLaurent
       : « LUI IL FAUT LE ’ FRAPPER ’ A UN MOMENT DONNÉ... »

      Source Touiteur :
      https://twitter.com/Circonscripti18/status/1242054980259008513

      Et le fichier vidéo qui va bien (pour les allergiques aux « gazouillis ») :

      https://www.dropbox.com/s/yz2t5jsqhhbaduz/morandini.mp4?dl=0

    • #États-Unis : drame de la #désinformation :

      Un homme âgé d’une soixantaine d’années est mort lundi à Phoenix, en Arizona, après avoir ingéré du phosphate de chloroquine. C’est une ONG œuvrant dans le domaine de la santé qui a révélé ce drame, confirmé depuis par de nombreux médias américains.

      L’épouse de la victime, également sexagénaire, hospitalisée pour une surdose de la même substance, a expliqué sur la chaîne NBC que l’idée leur était venue après avoir vu Donald Trump vanter les vertus de la chloroquine lors d’un point de presse.

      « Ils n’arrêtaient pas de dire que c’était approuvé pour d’autres choses. Trump disait que c’était pratiquement comme un remède », a-t-elle expliqué. Elle et son mari ont, précise-t-elle, absorbé chacun une cuillère à café de phosphate de chloroquine, un produit qu’ils conservaient chez eux pour traiter des poissons d’aquarium.

      Source : Le Parisien (unchained)

      #Uncle_Donald #coin_coin

    • Détenteur·rices de vieilles #bagnoles : cette nouvelle « nouvelle cassante » est pour vous : le contrôle technique est repoussé de trois mois pour les poubelles qui devaient subir ce contrôle pendant la période de confinement, laquelle période est repoussée d’heure en heure à des dates hach’ment ultérieures.

      Source : mes oreilles qui font rien qu’à choper le son du poste de #télévision qui est dans la pièce à côté du bureau où je suis en train de « télétravailler ».

      (Bon, j’arrête de télétravailler pour aujourd’hui).

      Bonne nuitée, « les gens » !

      https://www.youtube.com/watch?v=EBpn_GjdXas

    • #bagnole : La com’ du Sinistère de la Trahison Écologique et Solitaire :

      https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/centres-controle-technique-des-vehicules-sont-autorises-re

      Le contrôle technique contribue très fortement à la sécurité routière des véhicules. La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, confirment que les centres de contrôle technique peuvent donc rester ouverts. Toutefois, compte tenu de la crise sanitaire, une tolérance est prévue sur les délais pour réaliser les contrôles techniques. L’arrêté actant ces reports sera publié demain au Journal Officiel.

    • Pour occuper vos enfants pendant le confinement, une petite chanson « éducative » :

      Le fermier Jean est tout’ découragé
      Sa femme a sacré l’temps le mois passé
      Deux s’maines avant ses quinze vaches en chaleur
      Ont mit l’feu à sa grange par pure erreur
      Le fermier Jean se tient su’l’nerf
      D’puis qu’y’a des chenilles dans son parterre
      Y’en a jusque dans ses culottes,
      Y’ont tout’ mangé ses beaux plants d’pot’ (1)

      « Ça va faire des beaux papillons, hein les enfants ? »

      Le fermier Jean ose pu sortir dehors
      À cause des guêpes et pis des frappabars (2)
      Le fermier Jean y’aime tell’ment les enfants
      Qu’y’a perdu son dernier d’un accident
      C’tait un’ espèce d’imbécile né
      Au gros « tires » (3) au cul jacké
      Quand su’ un poteau y’a arrêté
      On a manqué d’électric’té

      « Pis évidemment les enfants, mais le fermier Jean y’avait pas d’chandelles. »

      Chez l’fermier Jean y’a une épidémie
      De sangsues de lézards pis de hippies
      Qui collent autour de son bassin à truites (mais l’eau c’t’a tout l’monde)
      Qui s’multiplient comme des vrais parasites
      Le fermier Jean est plein d’malheurs,
      Y s’est fait voler sont tracteur
      Y est à deux ch’veux d’la dépression
      Mais ses deux gros ch’veux-là tiennent bon

      « Pas deux gros ch’veux nono, deux gros ch’vaux... »

      Tout irait mieux pour le fermier Jean si
      Au moins y tomb’rait pas tout l’temps d’la pluie
      Teinté à tous é matins y’écoute Alcide
      En s’tapant sa p’tite dose de pluie acide

      Ça y donne une drôle de vision d’la vie
      Allons fermier Jean, un p’tit sourire voyons
      Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave
      Un p’tit sourire fermier Jean...

      Le soleil brilleras bien demain fermier Jean

      (Ben les enfants quand ils sont jeunes, ils nous pèsent su’ é pieds. Pis quand ils sont vieux, ils nous pèsent su’ l’coeur) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=F8oxpwwzQfo

      #poésie (rugueuse)

      1- variété local de cannabis
      2- sûrement une des multiples « bébittes » qui sévissent en été sous ces latitudes
      https://www.lesacdechips.com/2016/08/02/voici-les-4-bibittes-qui-vous-mangent-chaque-ete-au-quebec
      3- de l’anglais « tire » (= pneu)

    • Et pour soutenir « l’armée de réserve » des #braves_travailleur·euses qui vont aller faire pousser nos patates et cueillir nos fraises :

      https://www.youtube.com/watch?v=O-63EmrzzM4

      Paroles
      (breizhoneg)

      Didostit holl Vretoned, da glevet ur gentel
      War buhez al labourer eo bet great, n’ eus ket pell

      Disheñvel meurbet eo stad ar paour-kaezh labourer
      Disheñvel diouzh stad an dud, pere ’ zo ’ chom e kêr

      Al labourer ’ renk paeañ, paeañ e pep amzer
      Paeañ tailhoù d’ar roue, bep bloaz teir pe beder

      Ha pa renk paeañ e vestr, ma n’eo ket prest an arc’hant
      Foar ’ vez graet gant e zanvez, amañ an nec’hamant

      Al labourer, goude-se, a vezo tamallet
      Gant an dud eus al lezenn e vezo pizh skarzhet

      Eus e nebeud a vadoù e vezo dibourc’het
      Had e zanvez o vont kuit, n’eus netra da lavaret

      En divezh, al labourer, baleet lec’h ma karo
      E vezo drouk-prezeget, kalz tud hen disprizo

      Ha koulskoude, ma teufe da soñjal an dud-mañ
      Diwar brec’h al labourer ’ma ’r bed-holl o vevañ

      Hor stal ’ zo poanius meurbet, paouez na deiz na noz
      Ken na cheñcho penn d’ar vazh, ni na ’mo ket repoz.

      (Françouès) :

      Approchez tous Bretons pour entendre une leçon
      Elle a été faite sur la vie du travailleur, il n’y a pas longtemps

      L’état du pauvre travailleur est très différent,
      Différent de l’état des gens qui habitent en ville (la bourgeoisie).

      Le travailleur doit payer, payer tout le temps,
      Payer les impôts au Roi, chaque année 3 ou 4

      Et quand il doit payer son maître, si l’argent n’est pas prêt
      On fera la foire avec ses biens, ici l’inquiétude

      Le travailleur, après cela, sera accusé
      Par les gens de la loi, il sera soigneusement ramoné

      De ses quelques biens il sera dépouillé
      Et ses biens s’en allant, il n’y a rien à dire

      Enfin, le travailleur ira où il voudra,
      Sera calomnié, beaucoup de gens le mépriseront

      Et cependant, si les gens viendraient à penser
      Que du bras du travailleur vit le monde entier.

      Notre affaire est très pénible, ne cesse ni jour ni nuit
      Tant que cela ne changera pas du tout au tout, nous n’aurons pas de repos

    • #blues (coup de)

      Big Bill Broonzy (Stump Blues)

      Yes, I’m sitting on this old stump babe, got a worried mind
      Yes, I’m sitting on this stump baby, I’ve got a worried mind
      Yeah I’m gunna find my baby, Lord I lose my life of trying

      Yeah I shot five dollars, caught a point black nine
      Yes, I shot five dollars, even caught a point black nine
      Yeah I stopped that six bar baby, and that tre come flying

      Yeah, I hear my hamstring a-popping and my collar crying
      Lord, I hear my hamstring a-popping and I hear my collar crying
      Now I can not stay a-happy, Lord, when my baby’s down the line

      Yeah, you never get to do me like you did my buddy Shine
      No, you’ll never get to do me like you done my buddy Shine
      You know you worked him down the levee until he went real stone blind

      https://soundcloud.com/big-bill-broonzy/stump-blues-4

    • Niouze casse-c... :

      L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.

      Les «hosties» contrattaquent ...

    • Je sais, je l’ai relayé dans le cadre de mon nouveau boulot à piloter la com d’une asso catho de gauche. Pour info, le 25 mars c’est 9 mois avant Noël... ça sonne mieux annonciation que conception.

      J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

    • J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

      Oui, certes. Mais j’ai peut-être sur-réagi rapport au MP reçu dimanche sur FB de la part d’un membre de ma famille qui, depuis le temps, devrait savoir que je suis un « bouffeur de curés » avéré ...
      Maintenant je n’ai rien contre la foi et les rites pratiqués par autrui, du moment qu’on ne vient pas me « prosélyter in my backyard » ...

    • D’aucuns témoignent de leur solidarité envers les « soignants » tous les soirs à 20h.

      Perso, j’aimerais bien avoir une vie aussi bien réglée mais j’y arrive pas, ne serait-ce que pour faire caca ... Oui, je sais, je suis une grosse pourriture cynique et vaguement pessimiste. Perso, pour remettre un peu d’ordre dans ma vie, je pensais aller lancer un « coke » sur un établissement symbole de l’état tous les soirs à 20 h. Faudra pas que j’oublie de régler mon carburant en espèces et (surtout) d’enfiler un masque pour circuler dans l’espace publique.

      https://seenthis.net/messages/833999

    • Et aussi, de mettre du sparadrap sur les petits orifices des narines et de la bouche dudit masque. Sinon, vous croyez que le virus franchit la « barrière » de la cornée ? J’ai un peu la trouille d’avancer à l’aveugle (dans l’espace public) ...

    • Vendetta (Brigitte Fontaine)

      Masculin assassin
      Masculin assassin
      La vendetta du con
      C’est la mort du couillon.
      Qu’on empale tous les mâles

      Ni pardon, ni manif’
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Qu’on empale tous les mâles
      Et qu’ont châtre les psychiatres

      Vive la lutte armée
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Masculin assassin
      Masculin assassin

      Abats le sexe fort.
      À mort, à mort, à mort.
      Mort, mort, mort, mort, mort.

      Quand une chanteuse a bien chanté,
      Quand une chanteuse a bien chanté
      Tous les hommes, tous les hommes,
      Tous les hommes ont le droit de l’embrasser

      https://www.youtube.com/watch?v=ejiCU98E9Nw

    • People have the power (Patti Smith)

      I was dreamin’ in my dreamin’
      Of an aspect bright and fair
      And my sleepin’ it was broken
      But my dream it lingered near

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      Oh, and my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      And the people have the power
      To redeem the work of fools
      From the meek the graces shower
      It’s decreed the people rule

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Vengeful aspects became suspect
      And bending low as if to hear
      Well, and the armies ceased advancin’
      Because the people had their ear

      And the shepherds and the soldiers
      And they laid among the stars
      Exchanging visions, layin’ arms
      To waste in the dust

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      And my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Where there were deserts, I saw fountains
      Like cream the waters rise
      And we strolled there together
      With none to laugh or criticize

      There is no leopard and the lamb
      And lay together truly bound
      Well I was hopin’ in my hopin’
      To recall what I had found

      Well I was dreamin’ in my dreamin’
      God knows a pure view
      As I lay down into my sleepin’
      And I commit my dream with you

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      Listen, I believe everythin’ we dream
      Can come to pass through our union
      We can turn the world around
      We can turn the earth’s revolution

      We have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      We have the power
      We have the power
      People have the power
      We have the power

      (But, as Marx saw it, dreams never comme true) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=pPR-HyGj2d0

    • Chansons du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble :

      Bella Ciao
      https://www.youtube.com/watch?v=ZoS5LhoeeBc

      Corona 170
      https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/03/9cbe5627-a034-481f-af0c-d5b2130812e2/corona_170.mp3

      Tourdion du Confinement (A cappella)
      https://www.youtube.com/watch?v=qYHfQls5rfc

      Coronavirus et confinement : la chanson du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble
      Véronique Saviuc, France Bleu Isère, le 25 mars 2020
      https://seenthis.net/messages/830729

    • Comment passer son temps de confinement à faire des trucs complétement cons :

      Êtes-vous Idiot ?
      Cliquez sur le portrait de « MANDRYKA vu par FAW » (ci-dessus)
      ou <ICI>
      pour passer le Test de Non Comprenance et vous le saurez !
      C’est le Test Idéal pour tous ceux qui veulent faire partie du
      CLUB DES NON-COMPRENANTS !

      Attention, il faut faudra activer « Adobe Flash » et autoriser l’affichage des « pop up » dans votre « browser ».

      http://www.leconcombre.com

      Le texte sus-mentionné s’affiche direct sur la page d’accueil du site dans la rubrique "êtes-vous idiot ?"

    • Waiting (Les Thugs)

      https://www.youtube.com/watch?v=2h8QidyJE1c

      https://www.discogs.com/artist/265401-Les-Thugs

      Les Thugs are a punk band from France. The band were formed in 1983 in Angers with five members and were soon reduced to four in the same year: Eric Sourice on guitar and lead vocals, Thierry Meanard on guitar, Christophe Sourice on drums, and Gerald Chabaud on bass until 1983. Chabaud was replaced by Pierre-Yves Sourice. Although the band called it quits at the end of the 90s, they briefly reformed in 2008 for the Sub-Pop 20th Anniversary Festival and a short warm-up tour in France.
      A mix-up by their recording company meant that the band would resurface, albeit only as the digital information on The Baseballs similarly named Strike album in 2010.

    • Injonction : Be «as happy as possible» ...
      Ou le très minimaliste «clip vidéo» du punk-rock band angevin où l’on se contente de filmer un écran de #télévision.

      As happy as possible - Official video (Les Thugs)

      Sometimes it’s hard to wear the mask
      When painful names are coming back
      Some memories hurt so bad
      That we’d just like to hide and cry
      And we’ve been told so many lies
      We can’t believe in paradise
      And because time is passing fast
      We dry our eyes and try to be ...
      As happy as you can be
      When the life on spill
      It’s the life for real
      When you close the door
      And still hear the screams
      I guess that man is the only pest
      And the white man did never rest
      He made a world in his image
      Selfish and cruel, hopeless and loud
      We know that and we’re wandering
      Looking for peace, begging for love
      Touching somebody else’s skin
      We don’t forget but try to be ...
      As happy as you can be
      When the sun is shining
      On the battlefield
      As happy as you can be
      When you close the door
      And still hear the screams.

      https://www.youtube.com/watch?v=ly4akddbapk

    • Narration du confinement et de quelques cas de verbalisation en mode « extorsion de fonds » :

      https://seenthis.net/messages/834780

      Préam­bule : J’in­clus dans cet inven­taire des PV arbi­traires ou abusifs, mora­le­ment ou léga­le­ment. Au delà de la subjec­ti­vité dans l’ap­pré­cia­tion, ce n’est qu’une collec­tion de liens publics, qui ne se veut même pas exhaus­tive. Je me contente d’évi­ter ce qui me parait contes­table ou liti­gieux. Mes critères de base sont soit une cita­tion dans la presse de métier, soit un message en ligne public par un témoin direct en son nom propre et via une iden­tité établie (donc pas de propos rappor­tés, pas de comptes de réseaux sociaux créés il y a deux semaines ou sans inter­ac­tions person­nelles solides).

    • Tiens ? C’est curieux : Santé Publique France ne publie plus les résultats journaliers par région. C’est sûrement pour que l’opinion encaisse mieux la « déferlante » annoncée par le petit père Édouard, premier bouffon de Son Altesse Royale Effondrée.

      Le lien (du jour) : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-m

      Heureusement, j’avais consigné les données sur une feuille « excel » en version « open » pour les trois derniers jours.

      Et votre humble et dévoué serviteur ne se laisse pas désarçonner par la désinformation des sites « officiels ». Voir la rubrique « carte avec wikidata » :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2020_en_Fran

    • Souriez, vous êtes géolocalisé·es ... grâce à Géoportail.

      Quand tu viens de te rendre compte que tu es sorti de ta zone de confinement ...

      Et moi qui pensait que c’était 1 km « à vol d’oiseau ». Mais non, mais non. Tu dois rester sur les chemins pour que les keufs y puissent te verbaliser.

      ♪♫ Un kilomètr’ à pied,ça ûûû-zeuh, ça ûûû-zeuh ... Hahahaha !!!

    • Le « Grand Désarmement » pendant le « Grand Confinement » : #en_même_temps :

      https://seenthis.net/messages/834836

      Le USS Theodore Roosevelt torpillé par Covid-19

      Une organisation est rapidement mise en place à Guam, où existe également une situation épidémique, avec un certain nombre de soldats en quarantaine. Certains ont dû abandonner leur propre quarantaine pour préparer l’énorme opération de quarantaine de l’équipage du porte-avions, avec un moral au plus bas (« We are fucked », confie l’un d’eux, qui ne doute pas qu’il sera infecté par les marins).

      Et là (si ça s’trouve), il va bien s’en trouver un qui, dans un accès de profond désespoir et de rage, va appuyer sur le bouton qui va bien pour déclencher le tir de tous les missiles balistiques stockés sur la base, « puisque de toute façon, on va tous crever » ... (Oui, je sais, le pessimisme, toussa) ...

      (cough ! cough !)

    • et du coup, mille mercis @simplicissimus qui bien que n’ayant pas étoilé la présente discussion, doit venir en loucedé mater les conneries que je mets ici. Tout comme bien d’autres d’ailleurs (qui n’ont pas osé étoiler de peur de nuire à leur e-réputation). Mais de toute façon, je m’en fous. Comme j’ai été étoilé par @7h36, vous devez recevoir les notif’s chaque fois que j’alimente mon fil ...

      (Yark yark yark yark ) !!!

    • « Le dîner de cons » : l’opus de Francis Veber revisité par le « Maestro » (de la Phynance) qui profite de ce contexte on ne saurait plus favorable pour nous délivrer ce message christique : le #brave_gouvernement (en détresse respiratoire sévère) est hors-concours dans la catégorie sus mentionnée. Rien à ajouter. Le landerneau « en marche » est à la peine. Il est l’heure de se la jouer « unchained » et (ô combien !) surtout de proclamer l’#union_massacrée :

      https://seenthis.net/messages/832214

      Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

    • Ce matin, on m’a soufflé dans l’oreillette (Le Parisien -live) que le blondinet du 10 Downing Street serait « souffrant ». Lui qui avait anticipé le sauvetage de la planète en propulsant sur la scène londonienne ses « Boris bikes » quand il était maire de cette ville ne pourra peut-être même pas profiter de son « fucking hard Brexit » et de son mandat de « Prime Minister » du gouvernement de Sa Gracieuse Majesté. Et un malheur arrivant rarement seul, aucun « clergyman » ne voudra s’approcher de lui pour lui délivrer les derniers sacrements. Gageons que, de sa pauvre vie d’adepte du conséquentialisme, l’unique souvenir qu’il aura quand approchera l’heure de vérité sera celui des bons moments passés en compagnie de ces jeunes filles « au pair » qui, pendant son adolescence, lui apprirent la langue de Molière tout en le faisant « jouer à chat ».

    • @antonin1 : merci, je vais pas trop mal à part les insomnies, bien que, depuis quelques semaines je me sente un peu « ché-pèr », d’où certains propos un peu extrêmes... Oui, c’est vrai, c’est un gros foutoir et c’est la faute à Philippe De Jonckeere qui hante mon mental avec son « blog du Désordre ». Quoique son désordre à lui a quand même une autre tenue.

      @simplicissimus : naaan, mais je déconne, hein ;-) Je devrais peut-être pas ... à cause de la « bande passante » et des serveurs. Enfin, si vous me trouvez relou, j’arrête.

    • http://www.leparisien.fr/societe/les-prefets-appeles-a-rechercher-des-lieux-pour-conserver-les-morts-27-03

      Ne pas pouvoir dire au revoir dignement aux siens rend le deuil encore plus difficile. Les préfets ont été appelés à identifier dans leurs départements des « lieux » où « les corps pourraient être conservés dans la dignité dans l’attente de leur inhumation », a expliqué vendredi soir la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Elle s’exprimait lors du point de presse quotidien sur l’épidémie du Covid-19 du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

      .../...

      Les obsèques des victimes du coronavirus sont très succinctes et se déroulent dans la plus stricte intimité (pas plus de 20 personnes). Des familles ont fait part de leur grande émotion de ne pas avoir pu voir le visage de leur défunt.La porte-parole a en outre annoncé que les personnels des pompes funèbres seraient inscrits sur la liste « des bénéficiaires prioritaires des personnels protégés » afin d’avoir tous les moyens nécessaires à leur protection.

      #Thanatos

    • Interdiction de s’éloigner à plus de 10m
      Après avoir interdit à ses administrés de n’acheter qu’une seule baguette à la boulangerie, le maire de Sanary-sur-Mer (Var) va encore un peu plus loin.
      Hors concours lui-aussi (ndla)

      L’édile a pris un nouvel arrêté les empêchant désormais de s’éloigner à plus de 10 m de chez eux, lutte contre le Covid-19 oblige.

      « Ça limite les sorties à leur plus simple expression », a reconnu Ferdinand Bernhard , après cet arrêté municipal réduisant de 200 m à 10 m la nouvelle distance maximale autorisée pour les balades des Sanaryens et des Sanaryennes.

      « C’est interdit le jogging, comme de promener son chien », insiste l’élu, qui avait déjà fermé les marchés « depuis belle lurette » : « Sinon tout le monde a toujours de bonnes raisons de sortir ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/coronavirus-duree-du-confinement-repoussee-au-moins-au-

      Et comme « l’édile » avait dû déjà prévoir l’interdiction de laisser son chien « divaguer », deux solutions :

      - installer une « canisette » dans son appart (et venez pas chouiner, il doit y avoir des tutos sur Youtube pour faire le job en « Do It Yourself »)
      - si le chien refuse de s’adapter, le tuer et le bouffer (venez pas chouiner non plus, ça vous fera une économie substantielle quand vous irez faire vos prochaines courses).

      Ceci dit dans le domaine de la « divagation », il a assuré grave, l’édile de Sanary-sur-Mer ... (Rappelez-moi son nom, déjà) ?

    • #police

      Depuis que la France est frappée par le coronavirus, les numéros d’urgence sont assaillis d’appels. Et nombreux sont ceux qui tentent de joindre la police en composant le 17. Des appels qui, trop souvent, ne concernent pas des situations urgentes. Afin de répondre « aux sollicitations des citoyens », la police nationale a lancé, ce jeudi, un tchat accessible à tous. Objectif : désengorger le 17, réservé aux urgences.

      Tchatter avec les keufs ? Plutôt crever, ouais ! ...

      https://www.20minutes.fr/societe/2749627-20200327-coronavirus-police-nationale-lance-tchat-repondre-questio

    • PASSAGE À L’HEURE D’ÉTÉ - Même si le temps semble s’être figé depuis le début du confinement, il ne faut pas oublier le changement d’heure qui aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

      https://www.lci.fr/population/video-confinement-ou-pas-le-changement-d-heure-c-est-ce-week-end-2149306.html

      Et certain·es sont déjà en train d’exulter : Ouaaaiiis !!! Une heure de confinement en moins !

      Bande de cons ! Ceci dit, rien à braire, j’ai calé ma montre sur UTC, ce qui correspond à peu près au méridien où se situe ma « zone de confinement ». Pour les éphémérides en astronomie, c’est bien pratique ...

    • Dans les prémonitions d’artistes, en 1969, l’homme qui tousse de Boltanski, c’est vraiment gore donc je ne mets pas la vidéo.

    • Et donc, merci @klaus pour sa suggestion de hashtag(ueule à la récré) qui déboite.
      Le tag que j’utilise à l’envi depuis quelque temps ici (inglorious bastards) fait référence à un film de guerre italien d’Enzo G. Castellari, sorti en Italie en 1978 et en France en 1979 et dont le titre fut traduit par « une poignée de salopards » pour sa version en français. Je n’ai pas vu ce film parce que j’aime pas trop la guerre, et encore moins les films qui en font la promo. Par contre, j’ai vu l’œuvre (presque) éponyme du Sieur Tarantino. Et là, j’ai bien « kiffé ».

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN***) à propos d’appels incessant de la part des « démarcheurs » (haha !) téléphoniques en mode escroc :

      (Elle) : À quel moment sait-on que l’on vit dans un monde dirigé par d’immondes raclures ? C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.

      (Moi) : <C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.> Pareil, une autre « Astrid » qui vient faire chier pour le même motif. Madame décroche et se met à râler : « Vous n’avez pas autre chose à faire ? » – Mais moi je travaille ! qu’elle répond la fille. Alors je me mets à gueuler : « Changez de métier ! »
      (Monolecte) : Blâmer les victimes ? Sérieusement ?
      (Re-moi) : Oui mais c’est énervant ... (je sais, ça m’a échappé et puis les conversations sont enregistrées par leurs boss).
      Et c’est vrai que nous n’aurions pas réagi pareillement « en temps de paix ». D’habitude, nous restons courtois. Nous demandons juste à l’opératrice de la plateforme (du call-center) :
      a) Comment a-t-elle eu notre n° de tél.
      b) quelle est son nom (IRL).
      c) Quel est le nom de l’entreprise qui l’emploie.

      En général, elle raccroche avant qu’on ait eu le temps de poser toutes les questions.

      Et je ne saurais vous priver de la lecture de ceci, le lien (judicieusement) sussurré à mon oreille (de gros boloss rageux) :
      https://www.politis.fr/articles/2020/03/free-impose-des-heures-supplementaires-a-ses-salaries-41585

      Et je rebondis sur le truc (je rebondis assez facilement en ce moment, vu que mon curseur mental perso est en position « perched ») pour relater ce que je lus hier soir dans un article de l’Obs où il était question de « la crise » traversée par le « capitalisme » où Eva Illouz nous asséne doctement son propos sur ’la mue indispensable du capitalisme. La « mue » indispensable du capitalisme ... Pourtant, j’apprécie ce qu’elle écrit mais là j’ai trouvé qu’elle attigeait un peu, comme la plupart d’entre nous en ces temps troublés.
      Le capitalisme devra donc muer ou plutôt ... (vous la voyez venir de loin celle-là, hein ?), ... Mais il n’arrête pas de changer, de s’adapter, de « muer », le « capitalisme ». Un peu comme un virus en fait ... Son génome s’adapte à « l’hôte » qu’il infecte.

      Et là-dessus je ne peux que constater que lorsque tu sors de ton domaine d’expertise, tu es fatalement appelé à formuler des propos déconnants. Un peu comme moi, en fait ...

      FN*** : voir le post ci-après ... :-O

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN)

      Wow ! Le gros lapsus !!! La grosse dyslexie (peu créative) ! Non, non, c’était sur FB (Fesse-Bouc) ...
      Et du coup, je vous mets en lien l’article de l’Obs mentionné précédemment.

      https://www.nouvelobs.com/idees/20200323.OBS26443/l-insoutenable-legerete-du-capitalisme-vis-a-vis-de-notre-sante-par-eva-i

      TRIBUNE. Dans ce texte brillant, qui souligne le lien étroit entre santé et économie, la grande sociologue franco-israélienne analyse la crise planétaire du coronavirus. Elle dénonce « l’imposture » du néolibéralisme qui, privant l’Etat de ses ressources, a sacrifié le monde dont il se nourrit.

    • J’ose pas t’apprendre que le FN à changer de nom !

      Mais pour leurs électeur·rices, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse (et la gueule de bois qui va bien avec) ...

      @mad_meg : Thanks for all ! Have a nice day too.

      And, take care ! (comme ils disent, les adeptes du « self-help »).

    • Pour me « ché-pèr » mon problème est que j’ai même pas besoin d’aider la nature ... On est bien peu de chose, tiens !

      [To Hell] ----> [ ] c’est là que je vous attendrai tous et toutes si ça tourne mal ... Enfin, allez pas vous inquiéter plus que ça non plus, hein ? Il en a encore sous la pédale, le vieux ...

    • . Ah t’as bien de la chance - ou pas !

      Pas de soucis pour l’enfer, mon pseudonyme viens d’un personnage des flandres, Dulle Griet, une femme tellement acariatre qu’elle fait fuir même les démons et qui est capable d’aller en enfer piller le diable et en revenir indemne. Du coup ca sera finger in the nose. Surtout que je me rend compte que je vie en mode covid-19 depuis des décénnies.
      Pour me détendre j’ai regardé Contagion, The Flu et Cabin Fever la trilogie :)

    • Justement, l’industrie du travail détaché est dans la ligne de mire de certaines de ses victimes depuis un moment. Il y a moins d’un an, un procès se tenait à Arles. Travail dissimulé, agressions, les conditions sont proches de l’esclavage moderne.
      A celles et ceux qui auraient hésité à aller ramasser des salades dans les prairies décorées de rosée fraiche, un petit rappel sur ce que l’on vous demande de soutenir à travers une série de trois textes :

      https://seenthis.net/messages/835919

      par @vanderling

    • De la veulerie des gens bien en cour, leurs errements, leurs lâchetés, et leur Sainte-Trouille de tomber en disgrâce. Voici l’affaire :
      Fort marri de ce que Frédéric « Conatus » Lordon ait rebondi sur son indiscrétion twittesque et se soit livré à une exégèse de la connard-attitude de notre #brave_gouvernement, le Sieur Askolovitch se livre ici même à un exercice de contrition en mode « sueurs froides », toujours sur Twitter, car on ne saurait trouver meilleur canal actuellement pour se « brander » la nouille.
      Retranscription de l’exercice de style, annoté et commenté par votre humble (et dévoué) serviteur

      L’excellent et un peu vicelard Frédéric Lordon – le vice est une scorie de l’intelligence – excipe d’un de mes tweets pour construire une brillante théorie, qui n’avait guère besoin de ma modeste caution.

      Je comprends bien le kif (Asko et la djeun attitude) de Lordon d’utiliser un de ses épouvantails, « le journaliste de Arte et France Inter » (ça c’est sûr, l’occasion était trop belle) pour déblayer le terrain de sa charge de cavalerie. Reste qu’un tweet n’est qu’un tweet, un souffle fugace, ici un peu sur-sollicité. (Sauf que, un tweet, justement, c’est un peu comme si tu annonçais le truc sur la place publique avec un camion sono de la CGT, mais avec en plus – et ne venez pas me dire qu’il le savait pas , le « Claude Bullshit Askolovitch » – une forte caisse de résonance boostée par les algorithmes et la rapidité de la transmission que permettent les « nouvelles technologies »)

      (Et en parlant du tweet par lequel le scandale arriva) :

      Le revoili :

      Ce tweet est extrait d’un dialogue par texto (carrément) avec un ami très cher (Ô combien... C’était une question en fait) , grand médecin hospitalier, qui se bat depuis des années pour son métier, et qui s’est retrouvé au front du Coronavirus comme un soldat (la guerre, vous savez bien) lucide en 40, subissant les conséquences d’années de négligence (une étrange défaite) .

      Sa colère était suffisamment forte et nourrie pour que je la répercute. En temps ordinaire, le mot #connard n’est pas de notre vocabulaire (Dieu nous préserve de tels égarements en mode jaunâtre) , sauf en parlant football (parce que au football, ce jeu du cirque organisé pour les gueux rageux, on est assez « tolérant » finalement) . On notera que la période qu’il incrimine, en gros notre âge adulte, est assez large pour que chacun soit visé.

      Dans ces trente ans, une femme admirable, Simone Veil, fut ministre de la Santé, et d’autres personnes estimables. On comprendra que « #connards » est une métaphore pour désigner une logique politique, celle de la rationalité financière, à laquelle aurait du échapper l’hôpital (et donc point d’attaque ad personam, pas du tout, voyons) .

      En tous, cas, et quoi qu’on pense des actuels gouvernants et de leur gestion de la crise, l’apostrophe de mon ami, exprimée en privé – je lui présente ici mes excuses (il n’est jamais trop tard, si et seulement si, il s’agit d’un véritable « ami », ce qu’on lui souhaite avec la dernière des ardeurs, à Asko) de l’avoir dévoilée – ne les cible pas particulièrement (on l’avait vu venir de loin, celle-là) . #connards

      Mon ami travaille et soigne alors que nous parlons. Bon courage à tous. (dernière et pitoyable tentative pour espérer un retour en grâce auprès de l’ami ainsi divulgué. Heureusement qu’il eût encore la bienséance de ne point divulguer le blaze IRL de son « ami pneumologue »)

      Impressionnante démonstration d’hypocrisie et sublime moment de lâcheté. Il faut croire que les rations sont bien généreuses dans les « cantinas » du Macronistan.
      Une grande leçon de « realpolitik », dont le caractère « réaliste » consiste principalement à faire en sorte que sa gamelle reste bien remplie. Misère de l’éditocratie ... A moins que, dans le tweet originel, notre « ami » Asko", sans démériter, n’eût fait qu’exprimer l’inavouable intention de pratiquer l’art de la litote ...

    • @mad_meg : ah ça, pour poncer, ils poncent, nos gros « influenceurs ». Ils poncent tellement fort qu’ils en arrachent la matière avec leurs grosses « fraises » en acier renforcé aux alliages de molybdène, de titane et de carbure. Avec une telle énergie (du désespoir ?) qu’ils sont largement descendus, depuis assez longtemps je dois dire, bien en dessous de la cote, et que même lorsqu’ils attaquent l’établi, ils creusent encore.

    • ah, désolé, je n’avais même pas pris la peine de demander, je me sers abondamment !!!

      #CC_BY_SA

      Enjoy !

      Et merci de me faire profiter ainsi qu’aux (nombreux·euses [ ] ----> je suis déjà sorti)... lecteur·rices de ce « bloody trash thread » de tes trouvailles qui, tout comme moi, n’ont peut-être pas le temps de tout voir sur ST car en ce moment, il y a comme une sorte de gonflement du flux avec une forte impression que tout est « upside down ».

      https://www.youtube.com/watch?v=xXNuThvWQeI

      A quand la parodie ? ^^

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche. Rassuré je suis. Du coup, j’ai viré l’image du post précédent et je l’ai remplacée par un truc moins lourd. Enfin, de toute façon, j’entrave que dalle avec le web.

    • Expression utilisée dans l’argot bourgeois du XIXe siècle, elle n’est employée que dans le langage familier, sur un ton très léger. Alors que la délicatesse renvoie généralement à l’idée de douceur, la formulation exprime ici l’idée d’être presque fâché avec quelqu’un, de lui réserver un accueil froid.

      Donc, certaines personnes seraient « en délicatesse avec Internet ». Voilà qui est plaisant ! :-))

      Moralité : toujours se méfier du bourgeois qui tente de s’encanailler (et des ouvre-boîtes aussi, un peu).

      Sinon, nous tenons là un morceau d’anthologie avec cet article de « BFzob » (TV). Et ce brave Cédric aura bien mérité d’être promu Secrétaire d’État au ministère de la Magie... en tant que magicien d’O, œuf corse) ... Toutefois, reconnaissons-lui un élément à sa décharge : il est né à La Brêle ... (bon promis j’arrête) ...

      Le lien qui va bien : https://seenthis.net/messages/836260

      Et sinon @mad_meg, c’est pas trop raide le sevrage ?

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche.

      On est beaucoup et le serveur doit etre mise à rude épreuve comme il ne l’a jamais été. Peut etre que tu pourrais faire un nouveau poste qui poursuive celui là pour allégé le boulot des admins

    • Yo « les gens » ! Petite mise en jambe avec un survol des titres des journaux (de préfecture) de la veille. Oui, je sais, j’ai une fâcheuse tendance à remettre les tâches urgentes au lendemain. Mais bon, j’ai pas que ça à foutre non plus, hein !

      C’est partiii !!! (avec quelques annotations personnelles)

      Coronavirus : le retour à l’école le 4 mai est un "scénario, pas plus, pas moins", assure Jean-Michel Blanquer (Europe 1)
      On ne peut que se confondre en louanges devant tant de "prudence".

      Coronavirus : Twitter supprime deux tweets de Bolsonaro remettant en cause le confinement (Le Monde)
      Et toc !

      Seine-Saint-Denis : un père écroué après des violences irréversibles sur son fils (RTL)
      Petit debriefing pour la rédaction : un père écroué après des violence exercées sur son fils, violences qui laisseront des séquelles irréversibles. (Bon, ok, c’est moins "vendeur")...

      Pourquoi les électeurs du RN croient que le coronavirus a été inventé en laboratoire (Libé)
      Les fact-checkeurs veillent (jusqu’en 2022). Dormez en paix, braves gens. ♪♫

      Édouard Philippe : « Les 15 premiers jours d’avril seront encore plus difficiles » (Le Parisien via sa chaîne youtube)
      En avril, etc. Par contre pour mai, les modélisations des prévisionnistes ont une fiabilité de 1/4.

      Coronavirus : les États-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital
      Un nuage de chloroquine dans ma tasse de thé, (ma despé, mon Kentucky Straight Bourbon, mon verre de lait ...) siouplaît.

      Les autorités sanitaires américaines insistent sur le fait que le grand public ne doit pas s’auto-médicamenter. (France Info)
      Capito ? parce que la "drug", c’est mal. Par contre pour les flingues et les munitions, ça reste "open bar". Vous pouvez (vous auto-médicamenter) ...

      « C’est lamentable » : Emmanuel Macron atterré par les révélations concernant ses secrétaires d’Etat (Gala politique... mouarfff !)
      Après les économistes, les politi-tocards sont désormais, eux aussi, ATTERRÉS !!!

      Mort de Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse « constructif et combatif » (Libé)
      Le virus SARS-Cov-2 ne fera pas de quartier. Tenez-vous le pour dit, les républicains marcheurs en état de mort cérébrale. (Welcome to Zombie-land) ...

      Le roi de Thaï­lande se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (Ulyces Monde)
      #Facepalm ... Zutalors, j’ai encore déconné. Trop tard ! Aaarglll ! ...

      Le roi de Thaï­lande (oui, ça devient compulsif) se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (RMC via sa chaîne Youtube)
      Espérons au moins que cet inglor... euh... Sa Majesté saura se montrer généreuse

      Coronavirus. Confinement en Nouvelle-Zélande : un site de délation victime de son succès (Fouette-Rance)
      Business as usual ...

    • Voilà, voilà ♪♫ ! Et ce sera (peut-être) tout pour aujourd’hui, parce que, hein, bon, faut aussi qu’on fasse :
      –du Taiji Quan
      – du ravitaillement
      – du ménâââge
      – du repassâââge
      –du jardinâââge
      – des yaourts
      – du pain complet
      – du petit bois pour allumer le feu
      (et plein d’autres choses dont l’énumération serait longue et fastidieuse).

      (Et puis aussi parce que Madame s’inquiète pour ma santé : elle trouve que je m’investis un peu trop dans le « télétravail »). Surmenâââge ?

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      Hé bé en fait, pas du tout. C’est même devenu un « must » pour assurer son « personal branling » ... Se brander la nouille, toussa (forme verbale), vous savez bien ...

    • La semaine d’avant, le mari de Brigitte Macron les avait déjà mis en garde : « On se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ».

      https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/cest-lamentable-emmanuel-macron-atterre-par-les-revelations-concernant-ses-secr

      Ce matin j’ai décoré ma fenêtre
      « Macron trahison
      Les lacrymos & LBD tu sais les stocker !
      Où sont les masques des soignantes que tu laisse crever ?
      Ah ca ira ca ira !
      Le 49.3 on l’oubli pas ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4

    • Donc, « Emmanuel Macron attendu ce mardi matin dans une usine de masques près d’Angers »…

      Et voici la communication de la kommandantur de « Fouette-Rance » :

      Enfin, Emmanuel Macron a qualifié d’ "« irresponsables »" ceux qui, par leurs critiques de la gestion de la crise du Covid-19, "cherchent déjà à faire des procès".

      "Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre, sont irresponsables"

      (Voilà qui est « plaisant ») ...

      Pour la petite histoire, ladite usine (la PME Kolmi-Hopen en périphérie d’Angers « Maine-et-Loire ») est sise dans la commune de Saint-Barthélémy-d’Anjou.

      Et comme je ne suis pas un collabo, je ne linke pas vers le baveux sus-mentionné. (Vous vous en doutiez un peu, hein) ? De toute façon, c’est la même logorrhée militariste et belliciste qui se répand « comme la peste » à travers tout le Macronistan-canal-historique.

      Ambiance :

      À vanille et framboise (Bobby Lapointe)

      https://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0

    • De la misère de certaines (nombreuses ?) vies « conjugales » et de quelques conseils utiles aux femmes pour survivre en milieu hostile.

      https://seenthis.net/messages/836723 (par @antonin1)

      Should arguments arise and strain feelings, the ministry advised women to “count from one to 20” before responding.
      "Within the span of 20 seconds, the brain will become more rational and calm when making decisions,” it said.

      Le #self_help a plus d’un tour dans son sac. (Dans sa housse mortuaire ?)

      Traduction intégrale :

      Parlez comme Doraemon" : Le ministère malaisien donne des conseils aux épouses lors de l’ordonnance de contrôle des déplacements COVID-19

      KUALA LUMPUR : Les femmes mariées en Malaisie ont reçu une brève série de recommandations sur la façon de gérer leur foyer et leur mari pendant l’ordre de contrôle des déplacements, notamment en parlant avec la « voix de Doraemon » et en riant timidement.

      Le ministère de la femme et de la famille a publié lundi (30 mars) sur les médias sociaux plusieurs conseils sur la manière d’éviter les disputes domestiques entre mari et femme.
      Les messages, rendus publics sur Facebook et Instagram, ont été retirés un jour plus tard.
      « Si vous voyez votre mari exécuter une tâche d’une manière qui va à l’encontre de votre propre méthode, évitez de le harceler », a déclaré le ministère dans une infographie depuis peu.

      Dans une autre image, le ministère a déclaré que les épouses devraient plutôt utiliser des mots et des phrases « humoristiques » tels que « c’est la bonne façon de suspendre le linge pour le faire sécher, ma chère (cara sidai baju macam ni lah sayangku) ».
      Le ministère a également recommandé aux femmes « d’imiter le ton de Doraemon » et de suivre leurs déclarations par un rire timide et féminin.

      Dans un troisième graphique, le ministère a déclaré que les femmes devraient s’abstenir de faire des commentaires sarcastiques si elles voient que leurs maris n’aident pas aux tâches ménagères.
      Demandez de l’aide et informez-le - dans certains cas, notre partenaire doit être « informé » de sa responsabilité afin qu’il soit conscient de ce qui doit être fait", peut-on lire dans le post.

      En cas de dispute et de tensions, le ministère a conseillé aux femmes de « compter de un à vingt » avant de répondre.
      « En l’espace de 20 secondes, le cerveau deviendra plus rationnel et plus calme lors de la prise de décisions », a-t-il déclaré.

      Dans un post sur Facebook vendredi dernier, qui était encore disponible mardi soir, le ministère a également exhorté les femmes à éviter de porter des « vêtements pour la maison » pendant l’ordre de contrôle des mouvements : « Présentez-vous comme d’habitude, portez du maquillage et habillez-vous proprement ».
      Au même poste, le ministère a également recommandé que les mères qui travaillent gardent la table à manger, la cuisine et le salon propres et nets pour aider à garder l’esprit clair lorsqu’elles travaillent à la maison.

      Le 25 mars, le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin a annoncé que l’ordre de contrôle des mouvements serait prolongé de deux semaines jusqu’au 14 avril pour contenir la propagation de COVID-19.
      Il a exhorté les Malaisiens à rester chez eux pour briser la chaîne de l’infection et a déclaré que c’était la seule façon de contenir la situation.

      LES FEMMES SONT DES ÊTRES HUMAINS, PAS UN OBJET : ONG

      Les messages du ministère des femmes sur les médias sociaux ont été critiqués par la All Women’s Action Society (AWAM), une organisation non gouvernementale.
      Dans une série de tweet, AWAM a appelé le ministère à donner des conseils « sexistes ». Ordre de contrôle des mouvements

      « S’habiller pour travailler est une façon de maintenir la discipline et un moyen de travailler à la maison, mais l’accent mis sur le look, la tenue et le maquillage est absolument inutile », dit-elle.
      Il a ajouté dans un autre tweet : « (Rire comme Doraemon) s’applique aux enfants de cinq ans, pas aux mères à la maison. »

      Les femmes sont des êtres humains et non pas un objet ou une marchandise, a-t-il dit.
      « Les femmes ont plus qu’assez à faire pendant la période du MCO (Ordonnance du contrôle des déplacements) sans la pression supplémentaire du maquillage et de la beauté. »

      Le ministère de la femme et de la famille a déclaré dans un communiqué publié mardi soir qu’il était « désolé si plusieurs des conseils partagés étaient inadaptés ou touchaient aux sensibilités de certaines personnes ».
      Le ministère a ajouté avoir reçu des réactions de plusieurs intervenants en réponse à leurs conseils, et qu’il sera plus prudent à l’avenir.

      (traduit avec l’aide de DeepL et vérifié par bibi.)

      #doraemon_syndrome

      ping @sinehebdo (les effets délétères)

    • Aujourd’hui, nous lançons la mise sur le marché de nos masques lavables testés en laboratoire et sommes en attente des tests complémentaires de la Direction Générale de l’Armement.

      « Lancer sur le Marché (Indépassable) » : #no_comment.

      Sinon, pour « les gueux », le Marché du Bénévolat recrute ... Et je me suis « porté volontaire » (pour aide à la personne âgée/isolée, etc.) pas plus tard qu’hier dans « l’armée de l’ombre » du sous-commandant local (même pas insurgé) qui « occupe » la mairie ... Votre humble (et dévoué) serviteur ne dit pas que des conneries ; il en fait aussi ...
      Et ma plus grande crainte n’est pas d’aller « au contact avec l’ennemi », non, non. C’est plutôt d’affronter l’obséquiosité (et le regard chassieux) de l’édile sus-mentionné. Va me falloir des nerfs d’acier ... pour pas lui cracher à la gueule.

      https://seenthis.net/messages/836871#message837019
      par @fil

    • Rassuré je suis : il y a quand même plus pessimiste que moi :

      « Même si le système démontre actuellement sa robustesse et sa résilience face à une pandémie de cette nature, de la durée de la crise dépendra probablement la capacité à assurer l’équilibre offre/demande durant les pics de consommation du prochain hiver », observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.

      Merkiii !!! ("Bouso-rama")
      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-la-production-d-electricite-s-organise-pour-tenir-le-coup-a8

    • Et en fait, quand tu regardes ce court-métrage, tu t’aperçois que tous et toutes nous vivons confiné·es depuis un bon bout de temps. Quoique la fin du film me laisse dubitatif : esthétisant et bien genré « super-héros » viril, cet ode ultime à la « Pacha Mama » ...

      Embark on a visionary journey through the fragmented unconscious of our modern times, and with courage face the Shadow. Through Shadow into Light.

      “No tree, it is said, can grow to heaven unless its roots reach down to hell.”
      –C.G. Jung

      Written, Directed & Produced by Lubomir Arsov
      Original Soundtrack “Age of Wake” by Starward Projections
      Composited by Sheldon Lisoy
      Additional Compositing by Hiram Gifford
      Art Directed & Edited by Lubomir Arsov
      _

      ’IN-SHADOW’ is an entirely independently funded, not-for-profit film. If you’d like to support the artist, DONATE here: (click the ’donate’ tab) inshadow.net/

      Gallery quality ART PRINTS available here: inprnt.com/gallery/inshadow/

      Film Website: inshadow.net/
      Facebook: facebook.com/inshadowmovie/
      Music Composers: starwardprojections.com/
      Contact: light@inshadow.net

      © Lubomir Arsov 2017

      https://vimeo.com/242569435

    • Patrick Artus, chef économiste de Natixis, victime lui aussi d’apparitions de la Vierge :

      https://www.research.natixis.com/Site/en/publication/m5s-lx5Bbb92bmN3Rt3wlOH-FfouhppovZfIyfsy2hw%3D

      La crise du coronavirus sonne-t-elle la fin du capitalisme néo-libéral ?

      Enfin, un peu surjoué quand même, le coup de l’illumination mystique du banquier « beyond the bank » :

      https://pressroom.natixis.com/experts/patrick-artus.html

    • Valentin Vander, Marjolaine Piémont, Aurélien Merle, Gauvain Sers, Daniel Mizrahi, Paul Vanderhaegen, Gildas Thomas, Julii Sharp, Louis Huissoud, Garance, Margot, Camille Feist, Viviane Hélary, Fanch, Pierre Pichard, Deny Lefrançois, Nicolas Thevenin, Jonathan Mathis, Eric Gombart, Chouf, Lise Martin, Sophie Le Cam, Bastien Lucas, Mathieu Gabard, Philippe Géhanne, Louise O’sman, Renan Richard-Kobel, Robin Pharo, Anaïs Bertrand, Côme Huveline, Sylvain Rabourdin, Brice Perda, Laura Wild, Leïla Huissoud, Jeanne Chevalier, Clémence Monnier, Julia Vander, Nour, Timothée Chabot, Riccardo Peruffo, Isabelle Balcells, Leonor Bolcatto, Vanessa Pichard, Lucie Malet, Lily Luca - La Tendresse (Symphonie confinée) (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=rEjvRktXeis

    • Hulyet (chanson yiddish) interprétée par Ami Flammer, Moshe Leiser & Gérard Barreaux

      https://www.youtube.com/watch?v=0MYP2wqCdKI

      Paroles en allemand puis en yiddish :

      Hulyet hulyet kinderlakh
      Text und Musik: Mordekhay Gebirtig (1877-1942)

      Spielt liebe Kinder, der Frühling schon beginnt,
      oh wie neidisch bin Euch, Kinder.
      Tobt Euch aus, Kinder, solange ihr noch jung seid,
      weil vom Frühling bis zum
      Winter ist es ein Katzensprung.

      Spielt liebe Kinder, versäumt keinen Augenblick,
      nehmt mich auch herein in
      euer Spiel, vergönnt mir auch das Glück.
      Schaut nicht auf meinen grauen Kopf,
      oder stört es im Spiel ? Meine Seele ist noch jung,
      wie vor vielen Jahren.

      Meine Seele ist noch jung und vergeht vor Sehnsucht,
      ach wie gerne wäre ich meinen
      alten Leib los. Spielt liebe Kinder, versäumt keinen
      Augenblick, weil der Frühling
      endet bald, mit ihm das höchste Glück

      Originaltext

      shpilt aykh libe kinderlakh
      der friling shoyn bagint.
      oy vi bin ikh kinderlakh
      mekane aykh atsind.

      hulyet hulyet kinderlakh,
      kolsman ir zent nokh yung.
      vayl fun friling biz tsum
      vinter iz a katsenshprung.

      shpilt aykh libe kinderlakh,
      farzoymt keyn oygenblik, nemt
      mikh oykh arayn in shpil,
      fargint mir oykh dos glik.

      kukt nisht oyf mayn groyen kop,
      tsi shtert ez aykh in shpil ?
      mayn neshome iz nokh yung,
      vi tsurik mir yorn fil.

      mayn neshome iz nokh yung,
      un geyt fun benkshaft oyz,
      akh vi gern vil er zikh fun
      alten guf aroyz.

      nach oben

      Traduction :

      Jouez, chers petits enfants,
      Le printemps déjà s’annonce.
      Ô, mes chers enfants,
      Comme je vous envie !

      (Refrain)
      Hulyet, jouez, petits enfants,
      Tant que vous êtes jeunes !
      Car du printemps à l’hiver,
      Il n’y a qu’un saut de chat !

      Jouez, chers petits enfants
      Ne perdez pas un seul instant !
      Entraînez-moi aussi dans le jeu,
      Accordez-moi ce bonheur !

      (Refrain)

      Ne regardez pas mes cheveux gris
      Ça gâcherait votre jeu.
      Mon âme est encore jeune,
      Comme elle l’était bien des années
      [ auparavant.

      (Refrain)

      Mon âme est encore jeune
      Et se meurt de nostalgie.
      Ô, que ne donnerait-elle pas
      Pour quitter ce vieux corps

      (Refrain)

      Jouez, chers petits enfants,
      Ne perdez pas un instant !
      Car le printemps déjà s’achève
      Et avec lui, le plus grand bonheur.

      (Refrain)

    • Plan procrastination : regarder passer le temps à l’aide d’une horloge décimale :

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.procrastin.fr%2Fblog%2Fimages%2Ftemps%2Fhorlo

      Quelques précision sur cet « accident industriel » sur fond de « révolution française » (avec quelques trémolos dans la voix sur la dernière syllabe de « française ») :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_d%C3%A9cimal

      Et un peu d’arithmétique pour sonder les « entrailles de la bête » :

      1 jour contient 24 heures sexagésimales (h) ou 10 heures décimales noté H[d] , soit 1440 minutes sexagésimales (min), soit 86 400 secondes sexagésimales (s)

      1 H[d] = 24 h / 10 ; soit 1 440 min /10 = 144 min ; soit 2 h 24 min

      1 minute décimale noté Min[d] c’est un centième de H[d] soit 144 min divisées par 100. 144/100=1,44 ; (0,44*60)/100=26,4
      Donc, 1,44 min = 1 min 26,4 s ; d’où l’égalité suivante : 1 Min[d] = 1 min 24,6 s

      1 seconde décimale noté S[d] c’est 1/100 de Min[d]

      1 Min[d] = 1 min 26,4 s = 86,4 s ; donc on calcule le centième de cette valeur, soit 86,4 s / 100 = 0,864 s

      Donc, 1 S[d] = 0,864 s

      Et quand il est midi (sexagésimal), il est 5 H[d]

      Application pratique : lorsque j’ai eu terminé la rédaction de ce petit texte ce matin, il était 2 H[d] 99 Min[d] 20 S[d] ... Vous voyez où je veux en venir ?

    • #By_Jove

      J’ai commencé à faire une « petite » liste de courses pour #le_jour_d'après ...

      - Emmanuel Macron
      - Édouard Philippe
      - Christophe Castaner
      - Didier Lallement
      _ Agnès Buzin
      - Olivier Véran
      - Jérôme Salomon
      - Nicole Belloubet
      -

      Je risque d’en oublier...
      Du coup, je vais plutôt passer commande sur l’espace « en ligne » du « Drive » :
      https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement

      Il y a aussi une promo sur le bâton d’(Aurore) Berger, mais je crains que la DLC soit dépassée. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, hein !

      Si vous tenez vraiment à faire vos course à l’hyper, vous avez aussi un plan du magasin :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise

      (Bon, j’vais arrêter. Je sens que j’vais encore me faire « du mal », là ...)

    • Ezza, Masta Flow, Lazbiga, Les Obaz, Amou - Corona Tillé Yighssal Ass Tillé (Corona Existe, C’est Sûr Qu’il Existe, Niger)
      https://www.youtube.com/watch?v=_ThfAYSP6gU


      https://seenthis.net/messages/838600

      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des mensonges .
      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des “On dit”.

      Tout ce que vous touchez, lavez vous les mains avec du savon,
      faites attention au regroupement dans les marchés et lieux publics ,
      faites attention aux regroupements dans les villes et dans les campagnes,
      car il n’existe aucun remède à part respecter les gestes barrière.
      Rester chez-soi c’est sauver des vies.

      #Niger

    • Je viens de relire tout le fil de discussion : je pense qu’on va arrêter là parce que :
      –a) ça fait planter mon capricieux Firefox
      –b) je me dis que je suis complètement «cramé»
      –c) j’ai un peu malmené (aussi) la ligne éditoriale de la communauté ST

      Fin de l’histoire. Merci aux participant·es. Et mes profonds regrets envers les infortuné·es lecteur·rices qui, par un malheureux hasard, seraient venu·es s’égarer par ici.

    • Reviens Léon ! arrête pas le fil de discutions !

      a) contre le plantage il te suffit de faire un nouveau poste qui sera la suite de celui là comme ca ton fiefox respirera un peu (et le mien aussi ;))
      b) C’est un peu normal de cramer en ce moment- si tu cramais pas c’est que tu serais pas super humain - le contexte est hard on pete tou·tes les plombs
      c) on a besoin de décompressé et c’est parfait de malmené la ligne éditorial et en fait je trouve pas tant que tu malmène cette ligne - et puis, Desproges, de la musique et ta liste de courses par exemple ca sort pas de la ligne du parti ;)
      d) je voulais faire une collection d’images avec Macron + Guillotine mais j’ai pas le temps j’ai un boulot de psychopathe confinement ou pas et si t as le temps tu voudrais pas faire cette collection stp ? C’est pour le shopping on a besoin de beaux poster de motivation !

    • Salut « compañeras, compañeros y compañeroas » ! Bon, merci de vos témoignages de sympathie.
      Par contre, j’ai quelques tâches à prioriser ; entre autres affuter mes « lames de rasoir » pour accueillir (poliment mais fermement) les agents de l’entreprise privée qui sous-traite pour EDF, lesquels agents ont pour urgente « mission » de remplacer mon vieux compteur qui va bien par un « brand new » Linky (trade mark)...

      Sinon, oui, une deuxième salve pour le « cojonesvirus » version « réalité augmentée » ? Hmm ... Faut voir.
      Je devrais p’têt me mettre à écrire un « weblog » mais là non plus, c’est pas gagné vu que :

      –a) je suis une grosse feignasse et que ce genre de « télétravail » c’est hach’ment exigeant
      –b) je suis « infoutu » de gérer mon temps et que j’ai toujours tendance à éviter de me confronter à l’effort en prétextant que je dois aller « au cul des vaches ».
      –c) j’ai des doutes quant à la pertinence de la démarche
      –d) je réfléchis sur la possibilité de faire valoir mon « droit à l’oubli ».

      Et pour @mad_meg : oui, la collection d’images circonstanciées sur les dérives de la Macronie (avec ou sans guillotine, je préfère ne pas abuser non plus de ce genre de symbolique parce que, déontologiquement parlant, c’est quand même pas trop raccord et puis ça risque aussi de faire « tourner les sangs » à d’autres ou à moi-même), et bien ces images, je peux les mettre sur mon petit « nuage » perso qui se synchronise tout seul comme un grand avec mon bouzin. Comme ça le dossier s’auto-alimentera en « temps réel ». Par contre, les liens que je mettrai (mais z’où d’ailleurs ? Sur un nouveau fil ?) n’ont qu’une durée de dix jours maxi. Faudra que je pense à les réactualiser.

      Voilà, bonne continuation les ami·es ! Je réfléchis à tout ça. De toute façon, « cojonesvirus 1 » s’arrête. Je ne l’alimenterai plus.

      Hasta la vista. ¡Y la lucha continúa ! Parce que, hein, faut pas exagérer non plus les petites pourritures en marche en mode nazillon :

      ¡Ya basta !

      #inglorious_bastards

      PS : je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

    • je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

      J’en met un seul et parfois aucun, mais fait comme tu prefère c’est pas orthorigide comme l’orthographe patriarcale.

      Bonne journée et peut etre à bientot sur cojonesvirus 2 le retour.

  • The Al Capone theory of sexual harassment – Valerie Aurora’s blog
    https://blog.valerieaurora.org/2017/07/18/the-al-capone-theory-of-sexual-harassment

    Initially, the connection eluded us: why would the same person who made unwanted sexual advances also fake expense reports, plagiarize, or take credit for other people’s work? We remembered that people who will admit to attempting or committing sexual assault also disproportionately commit other types of violence and that “criminal versatility” is a hallmark of sexual predators. And we noted that taking credit for others’ work is a highly gendered behavior.

    Then we realized what the connection was: all of these behaviors are the actions of someone who feels entitled to other people’s property – regardless of whether it’s someone else’s ideas, work, money, or body. Another common factor was the desire to dominate and control other people.

    encore un coup des #pervers_narcissiques

  • the “lolita” covers
    http://sous-les-jupes-des-filles.tumblr.com/post/126995040534/the-lolita-covers

    here’s a question: if vladimir nabokov’s “lolita” is truly the psychological portrait of a messed up dude and not the girl – let alone a sexualized little girl, as all of the sexualization happens inside humbert humbert’s head – then why do all the covers focus on a girl, and usually a sexy aspect of a girl, usually quite young, and none of them feature a portrait of humbert humbert?

    here are nabokov’s original instructions for the book cover:

    I want pure colors, melting clouds, accurately drawn details, a sunburst above a receding road with the light reflected in furrows and ruts, after rain. And no girls. … Who would be capable of creating a romantic, delicately drawn, non-Freudian and non-juvenile, picture for LOLITA (a dissolving remoteness, a soft American landscape, a nostalgic highway—that sort of thing)? There is one subject which I am emphatically opposed to: any kind of representation of a little girl.

    and yet, the representations of the sexy little girl abound.

    i became driven by curiousity. why did this happen? why is this happening?

    i am not alone – there’s a book about this, with several essays and artists’ conceptions about the politics and problems of representation surrounding the covers of “lolita.” this new yorker article gives a summary of the book and its ideas, and interviews one of the editors:

    Many of the covers guilty of misrepresenting Lolita as a teen seductress feature images from Hollywood movie adaptations of the book— Kubrick’s 1962 version, starring Sue Lyon, and Adrian Lyne’s 1997 one. Are those films primarily to blame for the sexualization of Lolita?

    As is argued in several of the book’s essays, the promotional image of Sue Lyon in the heart-shaped sunglasses, taken by photographer Bert Stern, is easily the most significant culprit in this regard, much more so than the Kubrick film itself (significantly, neither the sunglasses nor the lollipop ever appears in the film), or the later film by Adrian Lyne. Once this image became associated with “Lolita”—and it’s important to remember that, in the film, Lolita is sixteen years old, not twelve—it really didn’t matter that it was a terribly inaccurate portrait. It became the image of Lolita, and it was ubiquitous. There are other factors that have contributed to the incorrect reading, from the book’s initial publication in Olympia Press’s Traveller’s Series (essentially, a collection of dirty books), to Kubrick’s startlingly unfaithful adaptation. At the heart of all of this seems to be the desire to make the sexual aspect of the novel more palatable.

    here’s a couple of kubrick inspired covers:


    which very well could have, after tremendous sales, have influenced the following covers:

    …straying so far from the intention of nabokov that the phenomenon begins to look more like the symptom of something larger, something sicker.

    after a lot of researching covers, it was here, in this sampling of concept covers for the book about the lolita covers, that i found an image that best represents the story to me:

    [art by linn olofsdotter – and again, this is not an official cover]

    but why aren’t all the covers like that? even the ones published by “legitimate” publishing companies, with full academic credentials, with no intended connection to the film; surely they must have read nabokov’s instructions for the cover. and yet, look at the top row of lolita covers: all legitimate publishing companies, not prone to smut. and yet.

    my conclusion is that the lolita complex existed before “lolita” (and of course it did) – a patriarchal society is essentially operating with the same delusions of humbert humbert. nabokov did not produce the sexy girl covers of lolita, and kubrick had only the smallest hand in it. it was what people desired, requested and bought. the image of the sexy girl sells; intrigues; gets the hands on the books.

    as elizabeth janeway said in her review in the new york review of books: “Humbert is every man who is driven by desire, wanting his Lolita so badly that it never occurs to him to consider her as a human being, or as anything but a dream-figment made flesh.”

    isn’t that our media as a whole? our culture as a whole?

    the whole lot of them/us – seeing the world through humbert-tinted glasses, seeing all others as Other and Object, as solipsistic dream-reality. as i scroll through the “lolita” covers i wonder: where’s the humanity in our humanity?

    This post is everything!!!!

    #culture_du_viol #illustration #lolita

    ici l’article mentionner dans ce texte : http://www.newyorker.com/books/page-turner/designing-lolita

    • voire aussi ; L’éternel détournement de Dolorès Haze
      http://www.prostitutionetsociete.fr/cultures/divers/l-eternel-detournement-de-dolores

      Qui est Lolita ? A en croire bien des commentateurs, des critiques, des paraphraseurs, des paroliers, des lecteurs, mais aussi les dictionnaires, les publicités, certains stylistes de mode, le grand public, Lolita est une : "une toute jeune fille au physique attrayant, aux manières aguicheuses, à l’air faussement candide [4]", "une toute jeune fille qui a des rapports sexuels avec un homme plus âgé qu’elle d’au moins dix ans, mais qui est plutôt âgé de 30 ou 40 ans", qui "tombe amoureuse d’un quadragénaire", qui "est jugée perverse et démoniaque [5]." Etc.

      Qu’en dit Humbert-Humbert pour sa part ? Il avoue, par exemple : "Pourquoi sa façon de marcher – ce n’est qu’une enfant, notez bien une simple enfant ! m’excite-t-elle si abominablement ? Analysons-la. Les pieds légèrement rentrés. Une sorte de tortillement élastique en dessous du genou qui se prolonge jusqu’à la chute de chaque pas. Une démarche un tantinet traînante. Très infantile, infiniment racoleuse [6]."

      Humbert-Humbert lui-même ne décrit nullement une « adolescente-amoureuse-d’un-quadragénaire-qui-cherche-à-le-séduire-par-ses-manœuvres-perverses ». Il décrit exactement comment lui-même souhaite s’approprier l’innocente désinvolture de cette fillette. Ce que Lolita a de si "racoleur" pour Humbert comme pour tous les pédocriminels, c’est son "infantilisme" même. Il ne cache pas non plus le peu d’intérêt qu’il a pour Lolita elle-même en la décrivant comme une "charmante morveuse élevée au-dessus d’une existence ordinaire par la seule vertu de l’amour singulier qui lui est prodigué".

      Par quel tour de passe-passe Dolorès est-elle devenue cette dangereuse intrigante en chaussettes de tennis ? Bryan Boyd, biographe de Nabokov rapporte ainsi qu’un critique "déclara (…) que le thème du livre "n’est pas la corruption d’une enfant innocente par un adulte retors, mais l’exploitation d’un adulte faible par une enfant corrompue" (…) Mais comment peut-on dire une chose pareille", s’exclame Boyd, "alors que Humbert confesse très ouvertement ce qu’il a fait à Lolita et à l’homme qu’il a assassiné ? [7]"

      Mais oui, comment peut-on dire cela ? (Encore que l’adjectif "corrompue" pose une autre question : corrompue, par qui alors ?).

      Nabokov soupçonnait que les amateurs de pornographie, d’abord alléchés par la forme du livre – journal d’un criminel sexuel – l’avaient ensuite abandonné déçus de ne pas y trouver leur pitance. Je serais tentée de penser que la plupart des commentateurs de « Lolita » ne l’ont pas non plus lu en entier, voire pas lu du tout. De même qu’on n’écoute pas les petites victimes, ne retenant de leur discours enchevêtré que ce qui atténue la perception de l’horreur en donnant raison à l’agresseur, la plupart des lecteurs ne semblent pas avoir « écouté » Lolita.

    • Oui c’est interessant mais c’est flippant de voire a quel point les gens sont empressé de donner raison a un pédocriminel. J’ai été voire sur Wikipédia et c’est une catastrophe.
      voila ce que dit l’article sur Lolita le roman :

      Lolita est un roman écrit en anglais de l’écrivain russe naturalisé américain Vladimir Nabokov publié en septembre 1955 à Paris.

      Le récit, écrit à la première personne du singulier par Humbert Humbert, un narrateur qui se définit comme nympholepte1, relate sa passion amoureuse et sexuelle pour Dolores Haze, une nymphette âgée de douze ans et demi au début d’une relation qui se terminera tragiquement.

      En dépit de son sujet sulfureux qui provoqua à sa sortie scandale et censure, le roman est actuellement reconnu comme un chef-d’œuvre de la littérature moderne ; il est souvent cité comme l’une des œuvres les plus marquantes du XXe siècle. Il apparaît2 ainsi dans la liste « Les cent livres du siècle » proposée par Le Monde et dans des listes similaires établies dans d’autres pays.

      « un narrateur qui se définit comme nympholepte » je sent que c’est aussi un « nympholepte » qui a écrit cet article sur wikipédia. Savoir comment un violeur d’enfant se définit n’a aucune intérêt encyclopédique et ne pas écrire les mots viol sur mineur dans cette présentation est hallucinant.
      Ensuite Lolita sur Wikipédia, n’est pas une jeune fille agée de 12 ans mais une « nymphette agée de douze ans et demi ». Là encore je sent que c’est Humbert-Humbert en personne qui a écrit ce texte.
      Je vais voire ce qu’est une « nymphette » et wikipédia m’envoie vers l’article « Lolita (adolescente) » très certainement écrit par le « nympholete » qui a commis l’article sur le roman.

      Une lolita désigne une jeune fille ou jeune femme adoptant une esthétique stéréotypée, basée généralement sur un décalage entre l’âge véritable de la personne qualifiée de lolita et son comportement, essentiellement dans ses aspects sexualisés. Il peut donc s’agir soit d’une mineure ayant un comportement ou un habillement plus conforme à une adulte, soit d’une majeure se comportant ou s’habillant comme une fille mineure (par exemple un uniforme de collégienne).

      Le terme vient du surnom de la nymphette du roman Lolita (1955), de Vladimir Nabokov.

      Or il se trouve que Dolorès Haze (que seul son violeur appel Lolita) n’est absolument pas en décalage avec son age comme le montre l’article que j’ai posté juste au dessus « l’éternel détournement de Dolorès Haze ». Et Wikipédia est en plein déni de viol. Lolita n’est pas le récit du harcèlement d’un nympholepte par une nymphette, Lolita est le récit du viol de Dolorès Haze raconter par le violeur d’enfant Humbert-Humbert. #renversionite

    • ah mais alors Nabokov avait une position (à peu près) claire... je le pensais pédophile comme #Tournier... (j’ai lu le livre il y a un bail, peut-être dans un genre d’apnée). En tout cas, c’est juste et flippant ce truc (sans parler de l’exemple sur wiki...)

    • @tintin
      Je ne savais pas pour Tournier. Pour Nabokov je n’ai lu que Lolita de lui alors je ne peut pas dire que je connait cet auteur. En tout cas sur Lolita il semble avoir eu conscience de la dangerosité de son livre vu les indications précises qu’il a laissé pour les couvertures et les adaptations en film. Sur wikipédia ils disent « Le thème de la passion d’un homme mûr pour une adolescente traverse de loin en loin l’œuvre de Nabokov. » mais comme c’est de la merde cet article et comme Lolita ne parle pas de passion mais de prédation ca confirme juste que cet article est à jeter. Par rapport aux « Lolitas » c’est l’occasion de rappeler qu’une femme sur 5 a subit une agression sexuelle avant ces 15 ans, que 96% des agresseurs sont des hommes, 50% des agresseurs sont des membres de la famille de la victime et 75% des agresseurs sur mineurs sont majeurs. Alors le fait que le mot Lolita soit entré de cette manière dans le vocabulaire courant me semble typique de la culture du viol et là de la culture du viol des filles.

      –---------------

      j’ai essayé de modifié le début de la page wikipédia mais je ne pense pas que ca va rester.
      j’ai mis :

      Le récit, écrit à la première personne du singulier par Humbert Humbert, relate les nombreux viols qu’il commis sur la personne de Dolorès Haze. Dolorès Haze est une jeune fille âgée de douze ans et demi au début du roman et qui terminera sa courte vie tragiquement à 17 ans. Le surnom qu’Humbert-Humbert donne à sa victime, Dolorès Haze est Lolita.

      à la place de :

      Le récit, écrit à la première personne du singulier par Humbert Humbert, un narrateur qui se définit comme nympholepte1, relate sa passion amoureuse et sexuelle pour Dolores Haze, une nymphette âgée de douze ans et demi au début d’une relation qui se terminera tragiquement.

      –—
      Sinon j’ai été voire la discussion pour voire si d’autres que moi ont vu le problème mais non. Il y a même un certain Budelberger qui fait du #slut-shaming sur Dolorès

      Prépuberté de Dolorès

      Discutée sur la page anglaise <http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Lolita#Lolita.2C_Dolores> ; la page française dit « le roman est centré sur sa relation, notamment sexuelle, avec une fille prépubère, Dolores Haze ». Voyons voir la chronologie :

      -- 1946-été Lolita a une relation sapphique avec Élisabeth Talbot (I, 32 ; 157 ; 209)
      -- 1947-05-fin Rencontre d’Humbert et Lolita, presque 12 ans et demi (I, 10 ; 47 ; 72)
      -- 1947-été Lolita, 12 ans et demi, est déniaisée par Charlie Holmes, 13 ans (I, 32 ; 159 ; 211)
      -- 1947-08-15 Humbert, 37 ans, abuse de Lolita, 12 ans 7 mois et 15 jours (I, 29 ; 154 ; 204)
      -- 1947-08-15 Humbert achète quelques objets à Lolita, dont des « sanitary pads », « tampons périodiques », « serviettes hygiéniques » (I, 33 ; 164 ; 217)

      Dolorès, active sexuellement, frénétique, même, et apparemment capable de se reproduire (Charlie Holmes utilisait des « contraceptives », « préservatifs », « contraceptifs »), pas si « prépubère »… (Je me demande quand même d’où Humbert savait que Dolorès avait besoin de machins, en plus de comics, candy, etc. !)

      Budelberger (d) 10 janvier 2008 à 01:03 (CET)

      #la_gerbe

    • Pour Tournier, il y a le livre le #Roi_des_Aulnes... Je l’ai lu à l’école...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_des_aulnes_%28roman%29

      Parmi ses obsessions [du héros du bouquin], celle pour les enfants a de quoi déranger. Mais Abel, personnage introspectif type, ne se livre pas à des contacts physiques directs avec les enfants, préférant tirer son plaisir des impressions du quotidien ou de ses expériences solitaires (notamment autour de l’odeur que dégagent les cheveux coupés des enfants dont il remplit son oreiller).

      J’adore le « mais »...

      Enfin bon, tout ça marche aussi très bien avec le tag #culture_du_psychopathe (je sais plus si c’est ça exactement) mais c’est le mal-en-littérature brrrr, belle pompe à fric ces derniers temps...

      Ton truc est déjà virer du wiki... C’est un peu énervant.

      Je suis passé remplacer « nymphette » par « jeune fille », et il faudrait effectivement mettre viol à la place de passion amoureuse et sexuelle mais j’ai la flemme de me battre là et ce truc va vraiment m’énerver si je m’y mets, donc voilà...

      à +

    • merde « jeune fille » ça va pas non plus, je cite ton article du nid là :

      Cet échange rappelle la manie des média de troquer, quasi systématiquement, le terme « fillette » ou « adolescente de dix ou douze ans » pour celui de « jeune fille » quand il s’agit de désigner la victime d’un pédocriminel.

      bon vas-y i’m out

    • je crois qu’il faudrait s’appuyer sur l’article du nid pour remettre à l’endroit l’article de wiki. Par exemple, pour le dernier paragraphe sur le « passage dans le vocabulaire » :

      « Lolita » est devenu un nom commun. Soit, mais alors la définition exacte devrait en être : "fillette de douze ans, ou plus, ou moins, victime d’inceste ou de la passion sexuelle perverse d’un adulte". Et l’on pourrait apprécier que « Humbert-Humbert », « Hum » comme le désignait Lolita avec dédain, indique désormais un des ces prédateurs d’enfants qui maquillent leurs crimes en déclarations d’amour.

      Il y a visiblement un connard qui tient beaucoup à sa « nymphette » dans l’intro. Je ne sais pas trop comment faire, en plus je ne connais le putain de fonctionement de wiki... Sans déconner ça me rend barge

    • en plein milieu de l’article :

      C’est au petit matin de leur première nuit à l’hôtel des Chasseurs enchantés que Lolita, qui a connu quelques expériences sexuelles de son âge dans son camp de vacances, devient la maîtresse de Humbert par jeu, par bravade ou par rivalité avec sa mère.

    • Tu es bien naïf. :)
      Ils vont te dire que c’est pas une « source neutre » pour s’appuyer dessus. (Mais dans ce cas, quel est leur source neutre pour continuer d’utiliser « nymphette » ? ils vont dire que c’est le livre, sauf que ça c’est leur lecture biaisé du livre, pas le livre en soi qui dit ça.)

      Peut-être qu’il faudrait s’appuyer directement sur le livre en citant les bons passages… Et demander à ce la modif ne soit pas retirer d’office tant que l’admin n’a pas prouvé le contraire avec sa lecture biaisé.

    • @tintin c’est super énervant, et je me suis déjà énervée pas mal sur wikipédia. je te conseil d’aller lire ceci :
      http://seenthis.net/messages/323758

      Je n’avais aucune illusion sur la persistance de ma modification. J’aurais pu justifié ma modification dans la discussion mais mon expérience du truc et les commentaires de Budelberger m’ont trop fichu la gerbe, j’ai pas envie de batailler avec des types comme celui la et je sais que sur un article tel que « Lolita » ce genre de type sont majoritaire.

      Parce que qui peut bien avoir envie de tripatouiller cet article là de wikipédia à part des Dolorès et des Humbert-Humbert ? Et sur Wikipédia il y a environ 80% de contributeurs, ca fait beaucoup de Humbert-Humbert. Attention je dit pas que tous les contributeurs sont des HH mais ceux de l’article sur Lolita sont suspects et doivent être plus nombreux que sur l’article « ménopause ». Les Humbert-Humbert sont des prédateurs et ils préméditent leurs crimes, y compris dans les encyclopédie en ligne pour se faire passer pour des amoureux torturés par des nymphettes ambivalentes, au lieu de violeurs de petites filles.

      Sinon pour « jeune fille » j’avais mis ca dans le paragraphe que j’avais modifié, ca me semblait plus acceptable que « nymphette » mais c’est vrai que fillette c’est plus explicite sur le fait qu’a 12 ans et demi on est une gosse.

      Après si tu veux batailler sur wikipédia, j’ai pas de conseils à te donner, perso à chaque fois que j’ai vraiment essayé (c’etait pas le cas hier soir) j’etais près d’en arrivé là :

    • haha ouais, la photo c’est ça ! Ça m’a moitié foutu la journée en l’air ces conneries... Je ne connaissais pas du tout le fonctionnement de WP, je ne savais pas que tu pouvais régner en maître comme ça, sans contradicteurs, sur un sujet. J’ai essayé de créer une discussion sur la non-neutralité de l’article, elle a été supprimée dans les cinq minutes, avec pour tout commentaire : nul. C’est complétement délirant comme système, j’hallucine... (en même temps le type qui a crée WP, bossait dans le porno avant non ?). Nan mais quelle putain de saloperie. Juste, on est les seules Dolores à y mettre les pieds pour l’instant, je crois bien donc euh... Oh eh merde, ton article est très bien, et à part le fusil à pompe dans le cadre d’une rencontre physique, je vois pas là... Fuck it, on est là t’inkiet

    • @tintin j’ai vu ta tentative et j’ai essayé d’en remettre une couche avec de nouveau arguments et en essayant de m’enerver le moins possible mais ... mais bon à mon avis ils trouverons une parade en disant qu’on est pas objectives comme eux !
      Et pour les liens entre WP et le porno j’ai vu passé ca aussi. Je vais fouillé ca un de ces jours. Il y a peut être un lien, les « nymphettes » et « nympholeptes » c’est un très très gros marché du porno, les « barely legal » sont des catégorises très populaires.
      et aussi ; Dans le monde, l’âge moyen d’entrée dans la prostitution est de 13 à 14 ans.
      http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques-79

      bon il est temps que j’essaye de dormir :) Merci pour la discussion et la compagnie de noctambule ^^
      sororité à toi

    • Sur la pornographie infantile et le gout de nombreux hommes pour les « lolitas » j’ai trouvé ceci et je graisse certaines parties qui me semblent interessantes
      http://classiques.uqac.ca/contemporains/poulin_richard/porno_rapports_sexe_pedo/porno_rapports_sexe_pedo_texte.html

      Selon un sondage commandé par le Comité sur les infractions sexuelles à l’égard des enfants et des jeunes, au moins 60 000 personnes au Canada ont déclaré, au début des années 1980, avoir été photographiées dans leur enfance dans des poses pornographiques [4]. La pédopornographie n’est donc pas une activité nouvelle, ce qui est nouveau, c’est son industrialisation, sa massification et sa facilité d’accès. En outre, avec les nouvelles technologies, la possibilité de produire une pornographie à la maison avec des enfants de son entourage s’est accrue ainsi que le potentiel d’en tirer des revenus en la commercialisant sur le Web.

      Beaucoup trouvent inacceptable l’utilisation des enfants dans la pornographie ( bien que tous n’aient pas la même définition de l’enfant ), cependant le débat sur la pornographie reste généralement circonscrit à celle qui met en scène des adultes, comme s’il y avait un mur infranchissable entre les deux types de pornographie. À ce titre, il apparaît symptomatique qu’un dictionnaire sur la pornographie − « objet de savoir » − ait été publié malgré l’absence d’une entrée sur la pornographie infantile [5]. Cette absence, que l’on pourrait qualifier de négationniste, est révélatrice de l’air du temps : la pornographie est une affaire d’adultes consentants. Ce qui est fort contestable, entre autres, parce que la pornographie, dans un seul et même mouvement, infantilise les femmes et sexualise les filles ou, autrement dit, les présente comme sexuellement matures.

      Le fantasme masculin de la Lolita est de plus en plus commun. Lolita est à la fois une fillette et une femme enfantine, mi-ange, mi-pute, qui séduit des hommes d’âge mûr . La pornographie promeut l’idée que les adolescentes sont des partenaires sexuelles convenables aux hommes matures. En tapant sur un moteur de recherche « Lolita sex », on obtient 2 510 000 résultats. Pour « teen sex », c’est-à-dire pour les filles âgées de 13 à 19 ans, le nombre d’entrées s’élève à près de 24 000 000 : pour « preteen porn » (fillettes âgées de moins de 13 ans), 1 500 000. Les sites Web mettant en scène des fillettes impubères, mais non dévêtues, aux poses sexualisées jusqu’à la caricature, pullulent (1 400 000 résultats). Cela donne une idée de l’importance de la pornographie usant et abusant d’enfants ou de pseudo-enfants dans le cas des adolescentes (teenagers), qui peuvent être tout aussi bien âgées de 18 ou de 19 ans que de 13 à 17 ans.

      Par ailleurs, certains minimisent la pornographie enfantine en la reléguant dans le domaine de la « panique morale du public » ou de la « grande anxiété contemporaine » face à l’abus sexuel des enfants . Selon une telle interprétation, c’est ce qui aurait entraîné l’adoption de différentes législations contre cette pornographie durant la seconde moitié des années 90 dans les pays capitalistes dominants de l’Occident. Cependant, c’est précisément au cours de cette décennie qu’il y a eu une explosion de la production et de la commercialisation de la pornographie, y compris de la pornographie exploitant les enfants. Cette « panique » et cette « anxiété », si panique et anxiété il y a, reposent sur des bases raisonnables.

      La définition de Lolita dans ce texte est celle de wikipédia qui est celle des pornographes ou des hommes qui fantasment sur des fillettes. La discussion sur l’age de Lolita me semble aussi typique de ces mecs qui cherchent à se disculper.
      voire ici Costa-Gavras qui use de cet argument pour défendre son copain violeur Polanski
      http://www.dailymotion.com/video/xamt88_polanski-y-a-pas-de-viol-dit-costa_news


      Samantha Geimer avait peut-être 13 ans, « mais en faisait 25 ».

    • Ça c’est du seenthis comme on l’aime. Quelque chose que je ne trouve pas ailleurs.

      Concrètement, j’ai Lolita dans ma bibliothèque depuis plus de 20 ans et je n’ai jamais réussi à dépasser les premières pages, en grande partie à cause de ce qui semble, je le découvre grâce à cette discussion, la lecture dévoyée du livre qui est communiquée.

      C’est impressionnant de voir comment les directives de l’auteur sont passées à la trappe. Après on va nous saouler avec le droit d’auteur, hein...

      D’autres livres traitent de sujets aussi durs et polémiques du point de vue d’un criminel (american psycho par exemple) sans qu’il y ait de doutes quand on relate l’histoire que l’œuvre n’est pas une apologie du meurtre en série - évitant la complaisance et les excuses que l’on trouve au narrateur de Lolita. C’est bien d’une #idéologie #culturelle qu’il s’agit.

    • @supergeante je l’ai lu il y a longtemps et la lecture etait assez éprouvante car j’ai grandi sous l’autorité d’un Humbert-humbert alors j’ai reconnu beaucoup des techniques de déni de mon agresseur. Nabokov est vraiment tres fin dans sa vision de ce type de prédateur et en fait il est bien trop fin. Il a tout fait pour qu’on ne fasse pas n’importe quoi mais les gens ne veulent pas savoir cf #culture_du_viol . La plus part des gens restent au niveau zéro du texte, Humbert-humbert dit la vérité et Lolita et les nymphettes existent. Au niveau 1 on comprend que humbert-humbert est un menteur criminel et fabrique de toute pièce le personnage de Lolita, car Lolita n’existe pas, il n’y a que Dolorès. Au niveau 2 Il n’y a ni Humbert-humbert ni Dolorès mais un questionnement sur les relations entre auteur-narrateur-lecteur et sur la question du contract littéraire et la notion de vérité dans une fiction. C’est génial mais en tant que victime c’est pas une partie de plaisir de se farcir le point de vue de Hum meme si on garde à l’esprit que c’est faux alors je ne conseil généralement pas cette lecture ou pas sans les avertissements que je met ici.

      @aude_v merci pour ce texte qui me semble tres à propos. Je vais me procurer ce livre car le sujet m’intéresse beaucoup. Je repasserait ici développer plus tard car il y a beaucoup à dire sur cette attirance pour les agresseurs et ce rejet des victimes. J’ai pas mal d’idées en vrac la dessus sur les tags #victime #victimes #victimologie #victim_blaming #victimisation #PM #perver_narcissique

    • Il y a un endroit sur Wikipedia où on peut protester et faire un appel (je ne me souviens plus où).

      Pour moi cela avait été assez efficace : je voulais marquer sur la page de plusieurs députés qu’ils avaient signé l’appel à ne pas reconnaitre l’état palestinien (j’avais mis l’appel et la liste des signataires en lien, c’était donc factuel et prouvé). Plusieurs fois effacé. J’ai laissé un message un peu musclé disant que c’était manifestement des « administrateurs » liés à Israël qui tenaient le site de Wikipedia.
      Quelques jours plus tard j’ai vu que cet appel était mentionné sur la page du député. Pas parfait parce qu’ils avaient mis que le député s’opposait à une reconnaissance « unilatérale » de l’état palestinien (les colonies israéliennes elles s’étendent de manière « unilatérale », mais là, ils n’écrivent pas d’appel).

    • Merci pour l’info @stephane_m je vais voire si je trouve cette rubrique.

      Et voilà le résultat de ma tentative d’argumenter d’hier soir :

      « Le roman est certes écrit du point de vue d’un violeur d’enfant mais ca n’est pas une raison pour que la fiche wikipédia qui parle de ce roman soit elle aussi écrite du point de vue d’un violeur d’enfants ». Si, c’est une excellente raison. Sinon on ne présente pas ce qu’est l’œuvre, puisqu’elle est écrite fondamentalement du point de vue du narrateur, et non d’une autre personne.
      « Est-ce que les articles sur les romans sont tous écrit comme si le narrateur les avait fait ? ». Normalement oui, en tout cas ils devraient l’être, si la présentation est faite correctement.
      « vous tenez absolument à faire figurer le mot nymphette par pure fétichisme ». Non, nous tenons à la présenter telle que décrite dans le roman. Si c’était une humaine décrite comme un extraterrestre par le narrateur, on n’aurait aucune possibilité de dire qu’elle est humaine, puisque le narrateur la présente comme une extraterrestre. Une « pré-adolescente », à l’époque de Nabokov, c’est une enfant (le mot « préadolescent » a été inventé à la fin du xxe siècle, donc après la parution du livre).
      « toute cette sexualisation est fabriqué par les yeux d’humbert-humbert qui je le rappel est un violeur de fillettes et non un nympholepte ». Non, ce n’est pas un violeur dans le roman, puisqu’il se décrit comme nympholepte. Et que seul son point de vue est présenté dans le roman. Le mot « nympholepte » est écrit dans le livre, ce n’est donc pas une invention « d’un mec louche ».
      « Le roman Lolita n’est pas une histoire d’amour passionnée mais l’histoire du viol d’une petite fille longuement prémédité par un violeur qui cherche à déchargé sa culpabilité sur sa victime ». Non, c’est une histoire d’amour, puisque l’homme qui la raconte pense que c’en est une.
      « Nabokov n’a jamais écrit un roman qui fait l’apologie du viol d’enfants ». Pourtant, c’est lui qui a écrit Lolita. Ôtez-moi d’un doute, vous l’avez lu ce livre, avant de critiquer la façon dont il est présenté ici ?
      ""relate les viols qu’il commis a l’encontre de Dolorès Haze et qu’il décrit comme de la passion amoureuse pour se déculpabilisé de son crime". Pas possible d’écrire cela sans source : c’est une interprétation totalement subjective de l’œuvre. Certains ont déjà dû la faire, mais il faut au préalable présenter l’œuvre en elle-même, et ensuite l’analyser.
      « C’est pas une question de moral, c’est une question d’objectivité ». Non, l’analyse peut être du point de vue moral, mais présenter l’œuvre de façon différente de ce qu’elle est, ce n’est pas objectif, même s’il s’agit d’un point de vue immoral.
      Votre intro présente beaucoup trop de points de vues subjectifs pour être valable : notamment, il n’est pas possible de parler de « viols » dans la présentation de l’œuvre, puisque l’œuvre ne présente pas les faits ainsi. Par contre, il manque dans le résumé introductif un développement de l’analyse de l’œuvre, qui pourrait présenter le terme « viol ». Notez que pour le moment, cette partie « Analyse » n’est pas du tout développée dans l’article, et qu’il faudra commencer par là.
      Si vous voulez vraiment faire valoir le point de vue des autres protagonistes, je vous suggère de réécrire les faits de leurs points de vue (mais pas ici, évidemment), ou de trouver des sources qui le font.—SammyDay (discuter) 21 août 2015 à 12:01 (CEST)

      Un homme de 40ans qui met son penis dans le vagin d’une petite fille de 12 ans c’est de l’amour sur Wikipedia. Et notez aussi que ce sammyday ne confond pas enfant et pré adolescente ???

    • Bon. Ça risque d’être long. Je ne vois effectivement pas d’autres choix que le recours à un genre de tiers qui pourrait départager (cf le truc de stéphane donc). Quand j’aurais le temps et le cerveau, je repasserais sur la page wp. À mon avis c’est juste important de pas se farcir ça seul-tou, ni de ne pas en dormir la nuit ;)... peut-être aussi qu’une coalition de Dolores serait bienvenue en renfort... à suivre, nique leur mère.

    • Quelques liens vers des rubriques de Wikipedia :

      Intervenir sur la page « discussion » de l’article :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Discussion

      Mettre un message dans le « salon de médiation » :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_salon_de_m%C3%A9diation

      Mettre un message dans la rubrique « Bistrot » :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro

      Des éléments ici sur ce que Wikipedia appelle « Guerre d’édition » :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Guerre_d'%C3%A9dition

      On doit pouvoir envoyer un message à un « administrateur », mais il vaudrait mieux en avoir repéré un sur une discussion d’article qui semble un peu ouvert et futé.

    • oui pardon, @mad_meg même si j’ai été une petite Dolores quand j’étais gamin, chui un mec elévé comme un mec, et bien comme il faut dans la culture du viol et des mecs... donc voilà quoi... ça me traverse mais grave ce truc, c’est terrifiant... Enfin bref, faut qu’on prenne notre temps, on est pas pressé, ces mecs sont toxiques rien qu’à leur parler, donc voilà doucement (en tout cas c’est ce que je me dis parce que voilà quoi)

    • Je pense que Wikipedia devrait introduire l’article en disant :

      Ce roman de Nabokov décrit les pensées et les tourments d’un homme adulte habité par le désir pour une fille de douze ans et demi. Le récit est écrit à la première personne par cet homme nommé Humbert Humbert. En mentant sur ses sentiments réels, Humbert Humbert engage une liaison avec la mère de la fillette. Ce subterfuge lui permettra de parvenir peu à peu à imposer à la fillette des rapports sexuels, qu’une fois devenue adulte, elle lui reprochera avec force.

      Nabokov ne laisse pas deviner s’il partage, approuve ou désapprouve les désirs d’Humbert Humbert et la manière dont il les assouvit.

      Le livre ne pourrait très probablement pas être édité tel quel aujourd’hui.

      Cela correspond à mon souvenir du roman (mais à vérifier car je l’ai lu il y a très très longtemps). Cela indique aussi l’intérêt du roman : nous faire vivre dans la peau de quelqu’un de très particulier (pédophile violeur effectivement pour nous aujourd’hui), nous faire ressentir ses sentiments. C’est un but valable de chercher à faire ressentir les sentiments de quelqu’un même si c’est un criminel.

      Définir le narrateur comme « nympholepte1 » est assez absurde parce que personne ne sait ce que cela veut dire, et que c’est sans doute justement pour cela que Nabokov l’a mis dans la bouche du narrateur : Humbert Humbert se paye de mots compliqués pour ne pas trop réaliser ce qu’il est en train de faire.

      Affirmer comme le fait l’article actuel de Wikipedia qu’Humbert Humbert aime vraiment Lolita c’est réécrire le roman qui, d’après mes souvenir, décrit bien l’obsession du désir, mais pas un réel amour pour une gamine dont Humbert Humbert méprise gentiment les préoccupations futiles (voir si c’est bien dans le roman. Je suis peut-être influencée par le film).

    • eh mais... fillette reste stable sur la page WP so far... hm ? et la page de discussion apparaît maintenant... apparement notre tentative de passage en force (sic) a été repérée... Et moi je suis sûr qu’on va trouvé un joli compris et je promet de rester polis à partir de maintenant.

    • Hum, fillette , c’est ma pomme qui l’a remis il y a deux heures parce que ça avait de nouveau disparu, donc wait & see. Je suppose que si on s’y met régulièrement et à plusieurs, ça finira par être entendu. (espoir)
      D’autant que la catégorie WP est bien « Œuvre littéraire traitant de la pédophilie ».

    • oui... nymphette is back et il y a un schlofeur qui fait semble vouloir faire barrage dans la discussion... J’ai mis avec d’autres trucs) la proposition de @stephane_m et il y répond d’une façon tellement stupide que je vous en épargne la copie...

      à suivre à suivre..

      C’est vraiment tout le problème de Wikipédia, cette absence d’autorité qui voudrait fabriquer un territoire de pseudo-liberté, qui finalement permet à n’importe qui de se créer un petit territoire autoritaire...

    • Pour le simple mot de fillette à a place de nymphette qui est systématiquement supprimé cela confirme l’autoritarisme sur le thème de la pédophilie chez Wikipédia. Point barre.
      #BoycottWikipédia
      Si seulement cela était suffisant pour calmer ma colère, mais ça me taraude que de jeune lecteurs croient grâce à wikipédia que cette fillette l’a bien cherché puisque qualifiée de nymphette.

    • Le mot « nymphette » est une création de Nabokov, c’est lui qui en introduit une définition et le mot n’a pratiquement aucune occurrence avant Lolita.

      Citation dans Wikiquote :
      Lolita - Wikiquote
      https://en.wikiquote.org/wiki/Lolita

      Ch.4
      Now I wish to introduce the following idea. Between the age limits of nine and fourteen there occur maidens who, to certain bewitched travelers, twice or many times older than they, reveal their true nature which is not human, but nymphic (that is, demoniac); and these chosen creatures I propose to designate as “nymphets.”

    • Oui @simplicissimus, le problème est bien là : écrire un résumé du livre soit disant du point de vue du narrateur pédophile, en utilisant son champ lexical sans le dire clairement.
      Voit-on un livre ou le narrateur est un SS (je pense à l’horrible Les Bienveillantes) être résumé du point de vue de celui-ci et reprenant ses termes racistes ? Je ne crois pas, parce que cela pourrait prêter à confusion sur les intentions de l’auteur du résumé. Et il est juste et nécessaire de demander à ce que cette confusion soit levée.

    • Merci pour toutes ces participations sur wikipédia. Vive @seenthis
      Je trouve vraiment l’argument de prendre le point de vue du narrateur pour faire la fiche délirant.
      Pour ton exemple des bienveillantes @touti
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bienveillantes
      Le point de vue n’est pas celui du narrateur et le résumé prend un point de vue moral et heureusement.

      Le narrateur raconte – tout en effectuant de fréquents retours en arrière sur son enfance et sa jeunesse – ses années de criminel de guerre, sans désarroi moral, même s’il semble somatiser, accumulant vomissements et diarrhées.

      et sur les romans écrits à la première personne je pense qu’on peu trouver pas mal d’autres exemples ici https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cit_%C3%A0_la_premi%C3%A8re_personne

      –----
      Un autre roman à la première personne déjà cité « American Psycho »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Psycho_%28roman%29

      L’auteur nous raconte l’histoire de Patrick Bateman, 27 ans, un flamboyant golden boy de Wall Street. Patrick est beau, riche et intelligent, comme tous ses amis. Il fréquente les restaurants les plus chics, où il est impossible d’obtenir une réservation si l’on n’est pas quelqu’un, va dans les boîtes branchées et sniffe de temps en temps une ligne de coke, comme tout bon yuppie.

      Mais Patrick a une petite particularité : c’est un psychopathe ou un schizophrène qui s’imagine psychopathe. À l’abri dans son appartement hors de prix, au milieu de ses gadgets dernier cri et de ses meubles en matériaux précieux, il tue, décapite, égorge, viole. Sa haine des animaux, des pauvres, des étrangers, des homosexuels et des femmes est illimitée et son humour froid est la seule trace d’humanité que l’on puisse lui trouver.

      Le roman décrit de manière très progressive la véritable nature de Patrick Bateman, sans jamais vraiment s’attarder sur les événements à l’origine de ses pulsions destructrices. On sent la folie du personnage augmenter de manière exponentielle au fil des pages : le récit raconté à la première personne accumule de plus en plus d’hallucinations, d’incohérences, de passages de délire pur et l’on peut sérieusement se demander, à la fin du livre, si Patrick Bateman ne vit pas uniquement ses meurtres dans sa tête.

      Là si l’article commence par dire que Patrick Bateman le narrateur est « beau, riche et intelligent » il commente très vite en le qualifiant de yuppie. Il est dit qu’il est un psychopathe, pas un misanthrope (pour prendre un euphémisme équivalent à nympholepte dans ce contexte).

      –----

      Autre exemple par rapport à la pseudo neutralité moral de Wikipédia, sur l’article « Le Roi des Aulnes » de Tournier dont il a déjà été question ici il est dit dans la partie Analyse :

      Michel Tournier a bâti un roman complexe avec un personnage assez particulier qui cherche à dominer ses obsessions. Parmi ses obsessions, celle pour les enfants a de quoi déranger.

      Alors pourquoi dans Le roi des aulnes on peut dire que l’obsession pour les enfants est dérangeante alors que dans Lolita on ne peut même pas dire qu’une fillette de 12 ans est une fillette de 12 ans ?

    • Hello,
      Pas lu le livre, pourtant il est ds la bibliothèque depuis des années... Pas réussi à dépasser les premières pages.
      Pas lu l’article WP. Juste lu vos échanges ci-dessus.
      Je trouve en effet l’idée de prendre le point de vue et les mots du narrateur complètement absurde, sauf à considérer qu’une encyclopédie est une recension de 4ème de couvertures.
      Ceci dit, et c’est peut-être ce qui est en cours, je n’en sais rien, pas en situation d’aller vérifier, l’idée de mettre un avant propos, et ma foi, d’y ajouter un (ou plusieurs) paragraphe(s) sur la façon dont les éditeurs, et les intervenants en général, trahissent les intentions de l’auteur et l’histoire en général, tout en laissant la 4ème de couv’ actuelle clairement titrée comme tel, ça pourrait être une stratégie à même de reléguer ces trolls libidineux d’admins WP là où ils le méritent...

    •  :) merci @intempestive et a toutes les personnes qui participent a cette discussion ici et sur wikipédia. Pour le moment le mot « fillette » est conservé. Et je croi que ca pourrait etre amélioré pas « une enfant de 12 ans » qui me semble plus neutre encor que fillette et ca evite les commentaire degueux des mecs de wikipédia sur la puberté ou leurs jugements sur la sexualité de cette gamine. Une ado, une pré-ado, une puberte, une prépuberte toutes ces nuances sont répugnantes ici et ne servent qu’a décharger les pedocriminel des accusations de viol.
      je met le lien vers la discussion sur wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Lolita
      sinon j’ai un souci avec cette discussion, mes commentaires n’y apparaissent pas et je suis censuré par un bot qui me dit que je modifie la fiche alors que je n’interviens que dans la page de discussion.

      Je répond @moderne ici par rapport au mot « nymphette » avec des guillemets. Meme avec des guillemets ca n’est pas acceptable. Les enfants de 12 ans ne sont pas des nymphettes, même avec des guillemets. C’est une insulte exactement comme si sur la fiche du roman « les bienveillantes » on disait « youpins » au lieu de « juifs » au prétexte que le narrateur utilise un vocabulaire antisémite.

    • Oui @intempestive merci à @mad_meg car nous avons mené ici une discussion intéressante. Mais je reste dubitative concernant wikipedia, car malheureusement la paranoïa et la suffisance des contributeurs sur cette page font que l’introduction au livre de Nabokov n’a pas changé d’un ïota malgré notre argumentaire. Ils n’ont rien vu d’un quelconque travail de contribution, et se sont persuadés par le biais d’un certain S. qu’un petit groupe (de seenthis) tentait « un passage en force » avec des arguties pour maintenir ce texte non seulement de mauvaise foi mais tellement odieux que je ne recopie pas ici.

    • Dans la mesure où le mot « nymphette » est étroitement associé au roman, il est impossible de le supprimer de l’article. En revanche, bien insister sur le fait que le mot est créé spécifiquement par le narrateur pour attribuer à la fillette un caractère « démoniaque », c’est-à-dire en réalité sexuel.

      Cette sexualisation de la fillette par le prédateur, qui justifie ainsi ses actes, est entièrement contenue dans le néologisme. Ce qui en explique très certainement le succès immédiat et durable.

      #elle_l'a_bien_cherché

    • à mon avis, faut être patient... Je me demande juste qui fait autorité si nous n’arrivons pas à trouver un compromis... La BCE ?

      Je colle ici ma proposition d’intro mise dans la discussion WP :

      "Lolita est un roman écrit en anglais de l’écrivain russe naturalisé américain Vladimir Nabokov publié en septembre 1955 à Paris.

      Le récit, en employant la première personne du singulier, nous plonge dans la tête et les sentiments d’un pédophile nommé Humbert-Humbert, qui se définit lui-même comme nympholepte. Au travers d’une longue confession, nous découvrons le détournement et les abus sexuels commis sur Dolorès Haze, douze ans, crimes que le narrateur transforme en passion amoureuse et sexuelle pour une « Lolita ». [...].

      De toute façon l’article WP est constellé d’ambiguités qu’il faudrait reprendre... C’est à chaque fois le même problème, il me semble, les voix de Wikipédia et d’ Humbert-humbert se confondent, utilisent les mêmes mots, adopte les mêmes point de vue, tout simplement parce qu’au lieu de citer Humbert-Humert lui-même (et le livre) on réécrit des passages pour en fabriquer un résumé... Problème de rigueur... Pour rédiger un article comme cela, sur un sujet aussi sensible que celui-là, il faudrait que WP se dissocie en permanence de Hum-hum en le citant directement...

      Voilà par exemple les passages qui me posent le plus problème...

      C’est au petit matin de leur première nuit à l’hôtel des Chasseurs enchantés que Lolita, qui a connu quelques expériences sexuelles de son âge dans son camp de vacances, devient la maîtresse de Humbert par jeu, par bravade ou par rivalité avec sa mère.

      [...]

      après avoir aperçu à la fin de sa visite la fille de sa logeuse en train de prendre un bain de soleil sur la pelouse. Cette vision bouleversante lui remémore violemment son amour de jeunesse. Dès les premiers jours de son emménagement, complètement subjugué par la fillette, il fait tout pour se rapprocher de la jeune Dolores Haze, âgée de 12 ans (elle est surnommée Lo, Lola, Dolly, Dolores, Lolita21). Elle-même, autant par espièglerie que par insouciance, semble accepter de jouer à ce drôle de jeu.

      Aussi, peut-être que Nabokov l’a joué tellement fine, en faisant d’un pédophile un héros, que ça va pas être simple...

      Globalement, si Humbert n’avait pas une vie sexuelle choquante, il serait un personnage très séduisant, sensible, drôle et raffiné. Cela rejoint de nombreuses situations mises en scène par Nabokov : un personnage génial entouré de médiocres, les médiocrités étant ici représentées par la fade Charlotte Haze, le décadent Quilty, le sot Gaston, la faible Valérie et dans une certaine mesure Lolita elle-même : bien qu’il soit prêt à tout pour la posséder, l’univers superficiel et écœurant de la jeune fille l’incommode.

      Voyons déjà comment ça avance sur l’intro...

    • des gens qui disent ouvertement qu’ils se fichent de Wikipedia mais qu’ils l’auront à à l’usure, et qu’il leur suffira d’insister sans se lasser, en s’y mettant à plusieurs…

      ce passage de la discussion sur WP n’est évidemment pas sourcé, puisque personne n’a dit ça ici ?

      en fait nos amis se fichent eux-mêmes pas mal de wikipedia, puisque, en insistant sans se lasser depuis 2008, et en rejetant brutalement les modifications proposées, ils en détournent les contributeurices que sommes et pourrions être (même si, pour ma part, j’ai lâché l’affaire il y a des années, après quelques tentatives dégoûtées, et jamais corrigé depuis autre chose que des fautes d’orthographe — même dans des cas de diffamation continue, comme par exemple sur la fiche de @rezo)

      j’en profite pour passer mes remerciements à toutes les contributeurices, sur le livre et la couv, car j’ai véritablement appris des choses

    • @simplicissimus je suis d’accord avec le fait que les mots « nymphette » et « nympholepte » doivent figurer dans l’article mais pas dans la petite phrase d’introduction. Il me semble que ces notions doivent faire l’objet d’une rubrique complète mais pour le moment je me concentre seulement sur l’introduction. Je n’ai même pas lu l’article complet de wikipédia parceque il y a déjà tellement a faire avec ce petit paragraphe.

      @tintin je suis d’accord avec toi pour la patience par contre je ne sais pas si je vais en avoir. En tout cas ce qui est déjà fait est positif car même si il n’y a pas de modifications de la page wikipédia, il y a une trace de contestation de cette mentalité de violeurs sur la page de discussion et il y a un lien vers ici. C’est toujours mieux qu’avant ou il n’y avait que la parole des « nympholeptes » et de leurs admirateurs. Mais c’est vrai que Nabokov n’a pas simplifié la tâche aux Dolorès avec son livre.

      @fil Ils sont dispensés de sourcer car ce sont des personnes objectives qui ont la science infuse grâce à leur ancienneté sur wikipédia. Ils sont aussi dispensé de lire les sources qu’on leur met et ils sont aussi dispensé de toute forme de logique. Je vais aller voire ce qu’ils disent sur @rezo mais ca m’énerve d’avance :)

      edit : je voie que « nymphette » est revenue.


      Je suis aller remettre « une enfant de 12 ans que le narrateur qualifie de nymphette »

    • Que l’article encyclopédique utilise les mots qui conviennent pour décrire son sujet est le minimum. Je ne connaissais pas l’origine du mot nymphette, nympholepte, je n’avais jamais eu une description claire nette et sans ambiguité de ce dont causait ce livre. Le Silence des agneaux, on nous dit que c’est un psychopathe qui scalpe ses victimes... Et là, on a juste le droit à une nymphette et un homme d’âge mûr... La discussion est très bien menée, et les avis contraires sont proches de la nullité. Vous avez été bien trop conciliants en suggérant que vous n’aviez pas lu l’oeuvre hier et que vous vous basiez peut-être trop trop les films... films qui visiblement eux aussi sont sujets à débats dans leur présentation de l’oeuvre.
      Pour le moment, de l’extérieur, les réponses qui vous ont été faites sont plus proches du « troll » bête que de la réponse argumentée. Ils ont joué au « coussin ». Je ne vois pas comment vos demandes de modifications pourraient continuer à être refusées en l’état... à condition de ne plus laisser de faille du type « je n’ai pas lu ».
      Merci pour ce débat.

    • @biggrizzly je trouve que c’était de l’honnêteté intellectuelle de la part des personnes qui ont reconnu avoir un souvenir lointain de l’œuvre. De mon coté j’ai cité le livre sans plus de résultat. C’est une sorte de jeu assez connu des groupes dominés, pile tu perd et face tu ne gagne pas.

      Et puis je voie que mes modifications d’il y a une heur ont encore été changé. L’amicale des violeurs d’enfants est vraiment au top sur cet article.

    • @mad_meg un contributeur wp, Kvardek du, semble vouloir sincèrement chercher un compromis. Il n’est pas là ce we et revient lundi, m’a dit par mail...

      À mon avis, lâche l’affaire pour l’instant avec le terme nymphette dans l’intro. Ça va juste t’user. Il faut de toute façon réécrire la phrase d’introduction (au moins), pour dissocier la parole encyclopédique de celle d’humbert-humbert d’entrée de jeu. Ça me paraît déjà un objectif raisonnable.

      Les mots « pédophile » et/ou « pédophilie » et les mots « abus sexuel » et/ou « viol » et/ou « détournement », se doivent figurer dans une phrase d’introduction qui se voudrait réellement neutre et objective, en tout cas, une introduction reprenant les termes les plus couramment acceptés par notre société concernant ces actes criminels.

      Un des contradicteurs dit que ce n’est pas neutre parce qu’il s’agit de l’interprétation contemporaine (c’est lui qui souligne) de la pédophilie et du roman (sûrement un admirateur de #Gilles_de_Rai), et là....

      Aussi que Wikipédia n’a pas à juger du contenu d’une œuvre...

      Je pense qu’il ne faut même pas répondre (pour l’instant) à ce genre de trucs #toxiques. Peut-être que d’autres contributeurs sincères vont venir dans la discussion...(ouais bon...).

      Encore une fois la culture du viol est quelque chose de tellement profond, que beaucoup ne se rendent peut-être même pas compte... (quoique, pour l’instant certains propos de la discussion soient extrêmement clairs dans leur ambiguité (mais encore une fois, ils sont clairs pour qui s’est un peu penché sur le problème, pour le reste du monde, c’est juste la norme).

      Bref, pour l’instant je garde le bénéfice du doute en tête, histoire de continuer à avancer (sinon c’est intenable à mon avis (d’imaginer réussir à détordre un pédophile avéré).

      Et si jamais certains s’enferrent dans une position trop ouvertement pédophile, ils seront alors pris à leur propre piège.

      Encore une fois, le gros problème pour moi est celui d’un arbitre, mais je vois pas qui.

      Aussi il me semble que le plus on sera à chercher des arguments valables le moins dur ce sera...

    • C’est amusant cette histoire au sujet de « nymphette » où il est indispensable d’utiliser ce mot plutôt qu’un autre, justement parce que c’est celui qu’invente l’auteur. Sans aucune nécessité de le définir, d’y inclure la moindre référence.
      C’est amusant au sens où des articles WP se font jeter à la poubelle par absence de références et de précisions. Mais là, nan, pas de problème.

      @mad_meg : avec des modérateurs que l’on soupçonne de ne pas être totalement réglos, la règle ce n’est pas l’honnêteté, hélas. Ne rien laisser dépasser, aucun doute, même méthodique, à la Descartes (pensez donc, l’individu n’est même pas inscrit sur WP !...). Ceci dit, tes/vos réponses sont impeccables. Il n’y a que les gens de mauvaise foi pour oser vous reprocher vos doutes.

    • j’ai quelques liens sur Lolita que j’ai pas fini de lire, je met les liens ici avant de faire peut être des citations plus tard.

      La voix de Lolita dans « Lolita », le roman de Vladimir Nabokov et le film de Stanley Kubrick par Michaël Roy
      http://cle.ens-lyon.fr/anglais/la-voix-de-lolita-dans-lolita-le-roman-de-vladimir-nabokov-et-le-film-d
      Le mot viol est mentionné plusieurs fois mais Michaël Roy utilise aussi nymphette et nympholepte. Comme il dit que HH viol Dolorès ca passe mais j’ai pas fini de lire alors je reste sur ma réserve.

      Langage et aliénation dans Lolita de Nabokov par Julie Loison
      http://www.academia.edu/307869/_langage_et_ali%C3%A9nation_dans_Lolita_de_Nabokov
      Ici il est expliqué que Nabokov utilise les références complexes en langue etrangère pour flatter les lecteurs érudits et se moque des autres, un peu comme Hum flatte les lecteurs pedosexuels et se moque des autres. La langue étrangère est aussi utilisé par Hum pour cacher la compréhension exacte des viols à répétition qu’il fait subir à Dolorès.

      et ici une lecture de Lolita par Guillaume Gallienne que j’aimais déjà pas beaucoup
      http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-lolita-le-chef-d-oeuvre-de-vladimir-na
      Les commentaires de Margaux et Lucile sur la page de l’émission montre que ce livre et sa vision par cet acteur mettent mal à l’aise les victimes survivantes. Et bien sur il y a du monde pour les ramener à des sentimentales et rappeler à ces victimes que l’art autorise toutes les immondices du moment qu’elles sont le fruit de l’homme blanc.

    • Eh mais euh @mad_meg tu viens de lire tout lolita d’un coup là ?!?

      Enfin bon moi je passais aussi en #insomnie, demander si quelqu’un pourrait copier l’article du NYorker quelque part dans les internets. Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas accès à leurs articles depuis un mois (aurais dépassé le nombre de lecture), alors que je ne lis jamais ce machin...

      Sinon @moderne pour la traduction française de la définition de Lolita par HH, je veux bien la recopier (demain) pour qu’on puisse s’en servir.

      Sinon, juste un mot sur l’ambiguïté de la postion de Nabokov, qui, dans sa post-face, tantôt se démarque d’humert-humbert en assurant ne pas partager son goût des nymphettes :

       

      d’autre part, Humbert, le personnage que j’ai crée, est un étranger et un anarchiste, et il y a maintes choses, en plus des nymphettes, sur lesquelles je suis en désaccord avec lui.

      tantôt décrit tel que suit la génèse de son roman :

      C’est à Paris, à la fin de 1939, ou tout au début de 1940, à une période où j’étais alité suite à une grave crise de névralgie intercostale, que je ressentis en moi la première palpitation de Lolita [...]. La pulsion que je j’évoque ici n’avait aucun lien textuel avec le courant de pensés qui s’en suivit, lequel se traduisit cependant par un prototype du présent roman [...]. Vers 1949, à Ithaca, au nord de l’état de New-York, la palpitation, qui n’avait jamais tout à fait cessé se mit à me harceler de plus belle. La combinaison s’allia à l’inspiration avec une ardeur sans précédent et m’incita à traiter ce thème d’une manière nouvelle, en anglais cette fois [...]

      Difficile de ne pas penser que l’utilisation des mots « palpitation », « pulsion », « harceler » et « ardeur » ne forme pas un clin d’œil ironique à la « passion » d’Humbert-Humbert .

      De plus les parallèles entre Humbert-Humber et Nabokov lui-même, un écrivain raffiné, à la prose alambiqué, ironique et érudit, sont assez nombreux pour que l’on soit en droit de se poser des questions (ce qui devait certainement bien amuser Nabokov, ce #troll finalement).

      Par contre c’est peut-être l’intérêt du livre que de montrer que par les magies du langage, un pédocriminel peut se transformer en héros aimable, drôle, et intéressant, et un gamin de 12 ans en petit démon aussi vulgaire et stupide qu’ensorcellant.

      De raconter des horreurs avec un discours raffiné, ça me fait penser à #Renaud_Camus...

      Bon voilà, parenthèse plus ou moins terminée. Fucking good night.

    • Non j’ai pas tout lu justement et avec les citations en anglais je passe à coté de presque tout. Pour l’ambiguïté de Nabokov j’ai vu aussi des confirmations par rapport à son obsession pour les petites filles.
      Ce livre montre que les prédateurs d’enfants sont des #pervers_narcissiques #PN et qu’ils manipulent tout le monde car les autres sont des objets pour lui.

      Je te colle ici l’article du NYorker : Designing “Lolita” by Rachel Arons

      Designing a cover for a controversial novel is always a fraught endeavor, but few novels come with as much visual baggage as “Lolita.” Nabokov’s daring story has confounded book designers from the beginning: the cover of the first edition, published in 1955, was solid green. In the decades since, “Lolita” has become closely associated with certain images, most indelibly the nymphet in red, heart-shaped sunglasses on the poster for Stanley Kubrick’s 1962 movie adaptation, which many book versions have reproduced.

      But the sexualized vision of Lolita perpetuated by popular culture has very little to do with the text of Nabokov’s novel, in which Lolita is not a teen-aged seductress but a sexually abused twelve-year-old girl. A new book, “Lolita: The Story of a Cover Girl: Vladimir Nabokov’s Novel in Art and Design,” edited by John Bertram and Yuri Leving, challenges this prevailing misrepresentation with essays by book designers, artists, and Nabokov scholars, and a preface by Mary Gaitskill that considers the problem of capturing Nabokov’s psychologically complex story in a single image. The book’s centerpiece is the Lolita Book Cover Project, for which Bertram, an architect based in Los Angeles, commissioned designers to create new covers for the book. We spoke with Bertram by e-mail.

      Roughly how many published covers for “Lolita” exist, and from how many countries?

      The Nabokov scholar and translator Dieter E. Zimmer has about a hundred and eighty-five covers from thirty-six countries in his online “Covering Lolita” gallery right now, although there are a few that don’t properly count (at least one is for an LP, and two are for books about the novel). However, I have seen other covers that don’t appear on his site, so I would say the number is closer to, or may exceed, two hundred.

      You write that Nabokov had strong opinions about how “Lolita” covers should look, including a “no girls” dictum that he later revoked. Could you explain the evolution of Nabokov’s feelings about the covers?

      The Nabokov scholar Stephen Blackwell argues that Nabokov was always intent on controlling his public image and his reputation, and that this extended to translations, interviews, and book covers. Of “Lolita”’s cover design he originally wrote to his publisher: “I want pure colors, melting clouds, accurately drawn details, a sunburst above a receding road with the light reflected in furrows and ruts, after rain. And no girls.” He also said, “Who would be capable of creating a romantic, delicately drawn, non-Freudian and non-juvenile, picture for LOLITA (a dissolving remoteness, a soft American landscape, a nostalgic highway—that sort of thing)? There is one subject which I am emphatically opposed to: any kind of representation of a little girl.”

      But Nabokov eventually saw in the “Lolita” controversy that his novel had a life of its own, especially after he sold the film rights (which, along with the success of the book, afforded him the chance to quit teaching, move to Switzerland, and focus solely on his writing) and, later, when the book was absorbed into the promotional whirlwind for Kubrick’s adaptation. Also, after the success of “Lolita,” Nabokov was kept extremely busy with translating his earlier Russian-language novels into English and “Lolita” into Russian, and with new writing endeavors, and he had less time or inclination to monitor public treatments of his book. I suppose you could say that he ended up being rather willing to give “Lolita” over to popular culture.

      Many of the covers guilty of misrepresenting Lolita as a teen seductress feature images from Hollywood movie adaptations of the book— Kubrick’s 1962 version, starring Sue Lyon, and Adrian Lyne’s 1997 one. Are those films primarily to blame for the sexualization of Lolita?

      As is argued in several of the book’s essays, the promotional image of Sue Lyon in the heart-shaped sunglasses, taken by photographer Bert Stern, is easily the most significant culprit in this regard, much more so than the Kubrick film itself (significantly, neither the sunglasses nor the lollipop ever appears in the film), or the later film by Adrian Lyne. Once this image became associated with “Lolita”—and it’s important to remember that, in the film, Lolita is sixteen years old, not twelve—it really didn’t matter that it was a terribly inaccurate portrait. It became the image of Lolita, and it was ubiquitous. There are other factors that have contributed to the incorrect reading, from the book’s initial publication in Olympia Press’s Traveller’s Series (essentially, a collection of dirty books), to Kubrick’s startlingly unfaithful adaptation. At the heart of all of this seems to be the desire to make the sexual aspect of the novel more palatable.

      Very few of the covers designed for the Lolita Cover Project feature a girl on their covers; they tend to take more conceptual or text-centric approaches. What are some of the main themes of “Lolita” that the designers tended to focus on, and why do you think so few chose to feature Lolita herself?

      Although no restrictions were placed on the designers commissioned to provide covers for the book, most were at least aware of my criticism of many of the published covers, and they seemed to take it to heart. Most of the designers were also quite sensitive to the idea of placing a sexualized child on the cover. Also, many of the designers love the book, and I’d like to think that because of this their designs were more carefully considered. Many covers featured objects that indirectly represented Lolita or her vulnerability (socks, Mary Janes, a scrunchie), and others focussed on the theme of obsession, or what the design critic Alice Twemlow in her essay calls “Humbert’s worldview.” However, once Lolita herself is eliminated from the cover, it’s natural to focus on words themselves, which Nabokov truly savored.

      Mary Gaitskill writes in her introductory essay that no cover could ever succeed in fully expressing the “impossible, infernal combinations” of love and cruelty contained in “Lolita.” Having seen the richness and diversity of the Cover Project results, do you agree with her?

      Absolutely. Although there are many covers here that I love, a complete picture is really only achieved through seeing the covers in aggregate and, for me, the joy of this endeavor lies in never being forced to choose a single cover to represent the novel.

      Images courtesy Print Books

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      Bonne lecture et bonne insomnie !

    • Juste, j’ai repris dans la discussion WP la première proposition d’introduction de @stephane_m qui me semble aussi aller très bien et que Kraver du avait l’air d’approuver la dernière fois qu’il est passé sur le fil...

      Ce roman de Nabokov décrit les pensées et les tourments d’un homme adulte habité par le désir pour une fille de douze ans et demi. Le récit est écrit à la première personne par cet homme nommé Humbert Humbert. En mentant sur ses sentiments réels, Humbert Humbert engage une liaison avec la mère de la fillette. Ce subterfuge lui permettra de parvenir peu à peu à imposer à la fillette des rapports sexuels, qu’une fois devenue adulte, elle lui reprochera avec force.

      Nabokov ne laisse pas deviner s’il partage, approuve ou désapprouve les désirs d’Humbert Humbert et la manière dont il les assouvit.

      Le livre ne pourrait très probablement pas être édité tel quel aujourd’hui.

    • perso j’aime pas cette version de @stephane_m car il n’y a pas le mot viol ou abus sexuel et beaucoup d’hommes ne comprennent pas (ou font semblant de ne pas comprendre) que imposer des rapports sexuels est du viol alors il faut écrir viol. Ensuite il manque les ages, 37ans pour HH et 12 ans pour Dolorès, ca me semble important de dire que HH n’est pas un homme de 19 ans. Aussi il manque le nom de la fillette Dolorès Haze. Par contre j’aime bien la mention du fait qu’elle le reproche a HH mais elle ne deviens jamais adulte puisqu’elle decède a 17 ans. Je sais que c’est la fin du livre il faut que je cherche ces passages ou elle accuse HH de viol.

      Et je suis tout a fait en désaccord avec la mention du fait que ce livre ne trouverais pas d’editeurs aujourd’hui et cette idée je l’ai croisé plusieurs fois et c’est n’importe quoi. Et je trouve meme suspect de vouloir dire cela dans une introduction. Les editeurs d’aujourd’hui ont publier « bonbon rose » par exemple.

      http://www.avoir-alire.com/rose-bonbon
      Bonbon rose avait fini par être interdit sous Foutriquet mais il avait trouvé un éditeur.

      ici un article qui dit que les éditeurs ne voudraient pas publier ce livre ;
      http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20141121.OBS5824/lolita-chef-d-uvre-ou-livre-immonde.html et un commentaire de Huynh Tran est de mon avis et dit des choses qui m’ont semblé interessantes :

      Ce n’est pas certain que Lolita ne soit pas publiable aujourd’hui. En revanche, ce qui est certain, c’est qu’il n’existe rien de tel que l’art pour brouiller les frontières des valeurs. L’art, en habillant de beauté l’objet qu’il touche, présente, rend plus ou moins oscillatoire, insaisissable le jugement que l’opinion vulgaire tient pour définitif. Les grandes révolutions, les grandes ruptures ont souvent été le fait des artistes plus que des guerriers. L’évangéliste grec, le cultivé païen converti par Paul de Tarse a plus fait peut-être pour la propagation du christianisme dans le monde où le grec vulgaire servait de langue de communication, que les sermons enflammés du juif terrassé et retourné par Jésus.

    • Je ne connais effectivement pas ce qui est publié aujourd’hui sur ce genre de thème.

      Je pense par contre que c’est délicat de transformer la présentation d’un roman sur le thème d’un crime, en, exclusivement, une dénonciation de ce crime.

      Il doit y avoir des romans racontant la vie de criminels ou de bourreaux. Présenter ces romans en se contentant de dénoncer les crimes, c’est passer à côté de ces romans. Il y a une série sur Henri VIII par exemple. Une présentation de cette série ne peut pas se contenter de dire que de décapiter ses épouses c’est très mal. On peut avoir du plaisir à regarder cette série sans approuver la décapitation des femmes.

      Le roman de Nabokov, n’est pas, à mes yeux, une incitation à la pédophilie. Qu’il donne à voir le vécu du pédophile ne signifie pas qu’il l’approuve.
      En fait je pense que mes souvenirs sont surtout des souvenirs du film de Kubrik où Humbert Humbert est joué par un excellent acteur : on perçoit qu’il se raconte des mensonges à lui-même, on perçoit sa perversité, et on retrouve à la fois en lui les traits d’un humain comme nous, nos petites bassesses et lâchetés qu’on se cache à soi-même. Je pense qu’on doit avoir cette perception, même pour un criminel. Parce que le criminel c’est nous, avec un autre parcours. Je pense vraiment que diaboliser les individus criminels n’est pas une bonne base de réflexion sur les crimes.

      Bref la présentation actuelle du roman de Nabokov sur Wikipedia me gêne aussi beaucoup. Mais, même si je suis entièrement d’accord pour dénoncer avec force les violences faites aux femmes et aux enfants, je ne pense pas que cet article de Wikipedia doit être entièrement orienté vers cela.
      C’est ma perception des choses.
      Amicalement

    • la on discute d’un paragraphe de 3 lignes en introduction ca ne veux pas dire qu’il ne faut parler que du crime mais il faut le dénoncer. Le nommer seulement on ne demande pas plus ! Tu ne lit pas ce qu’on écrit et tu nous accuse de choses que nous ne voulons pas faire.
      Il n’a jamais été question de tout l’article @stephane_m mais seulement de 3 lignes d’introduction bien avant le résumé. Alors de quoi tu parle ?

      Dire que le viol est du viol c’est pas de la diablolisation !!! et le viol d’enfant et ce que fait subir HH a Dolorès, c’est pas « des petites bassesse ». Et personne ici ne diabolise persone à part HH:Nabokov qui invente le mot Nymphette pour diaboliser Dolorès.

      Vu ton discours je préfère me passer de ta participation sur ce sujet.

    • Je suis d’accord avec @mad_meg. Cette discussion ici, comme elle est menée, m’a fait me rendre compte que j’ai un jour rencontré un HH, que j’ai discuté avec lui, que sa façon d’évoquer le fait que les gamines (de 12 ans) avec lesquelles il « sortait » étaient consentantes, c’était équivalent à ce qu’on trouve dans ce roman. Et que la seule façon d’avoir une réaction saine est de mettre les vrais mots sur ce comportement et sur ces actes : pédophilie, viol, enfant, adulte.

      Qu’on souhaite par la suite évoquer les trouvailles sémantiques de Nabokov et disserter sur les mots « nymphette » et « nympholepte », pourquoi pas... mais certainement pas pour utiliser cette dissertation en élément atténuateur de la gravité des actes racontés.

      Je ne crois pas qu’un tel livre puisse mériter d’être censuré... de la même façon que j’estime d’une bêtise sans nom la censure actuelle au sujet de cet avant-propos que vous tentez d’obtenir avec quelles difficultés !

    • Par rapport au film de Kubrick. Personnellement je déteste ce film car je trouve justement que le cinéma ne laisse pas le spectateur libre dans son imagination contrairement au lecteur. Au cinéma on n’a pas ce jeu du narrateur ou alors c’est la plus part du temps une lourdeurs insupportable. Par exemple si je lie la description de Dolorès par HH je peu derrière les mots traduir ce que dit HH en une image qui me correspond. Par exemple lea lecteurice, peu choisir de voire HH comme un menteur et se refaire une image de Dolorès en enfant de 12ans. Ou lea lecteurice peut choisir de croire HH et voire une Lolita en Dolorès. Dans le film de Kubrick on est face à l’image de Lolita jamais face a Dolorès. Et l’article de départ que j’ai mis sur les couvertures montre bien cette influence néfaste de Kubrick et encore plus de son directeur de la photo qui a faite le portrait de Lolita avec la sucette qui n’est pas dans le film mais qui est devenu la représentation populaire de Lolita.
      J’avais lu que Nabokov s’était opposer à l’adaptation en film de son roman. Vu que le sujet de Lolita c’est la litterature je suis d’accord que la transposition en film n’a aucun intérêt. C’est comme adapter Henri Miller ca doit être mega chiant en film. J’avais lu que Kubrick n’a sorti son film qu’à la mort de Nabokov. C’est facil à vérifier. Je repasse avec l’info.
      Edit :
      Alors le film est sortie en 1962 et Nabokov est mort en 1977 alors l’info comme quoi Kubrick aurais attendu la mort de Nabokov pour faire son film est fausse. Et Nabokov ne s’est dońc pas opposé à l’adaptation de son roman en film vu qu’il est sortie de son vivant. Je sais qu’il a fait beaucoup de recommandations je les chercherais plus tard.

    • @mad_meg,
      Le débat que nous avons ici est utile à tous.
      C’est toi qui veut m’empêcher de m’exprimer, alors que je n’oblige personne à lire mes posts : qui est « manipulateur et dominant » ?
      Je suis une femme, et tu n’as pas le monopole de la lutte contre les violences faîtes aux femmes et aux enfants.

    • Pour une femme je t’ai lu plusieur fois dire des choses culpabilisantes pour les victimes comme tu le fait ici. La misogynie n’est pas une esclusivité masculine je l’oublie trop souvent. Excuse moi de m’être tromper sur ton genre.

      Mais Alors dit moi ou tu as lu qu’on voulait parler uniquement du crime ? Ou as tu lu ici qu’on voulait diaboliser le livre ou Hum ou Nabokov ? Ou as tu lu ici qu’on confondait Hum et Nabokov ? Ou as tu lu ici qu’on méprisait l’aspect littéraire du roman ? Ou as tu lu ici qu’on disait que les pedo criminels etaient des diables ? D’où sort tu cette histoire d’éditeurs contemporains qui refuseraient ce texte ?
      Je te signal que j’utilise les mots pedocriminels et pedosexuels pour différencier ceux qui passent a l’acte (tel HH) de ceux qui restent au niveau du fantasme (peut être Nabokov mais on ne sait pas si il est passer aux actes). Je ne te bloquerait pas tu peu toujours t’exprimer ici mais te lire est très déplaisant pour moi car tu balance beaucoup de discours pro - culture du viol sans le faire exprès. Ca m’arrive aussi de le faire, ça arrive a tout le monde mais ici j’ai pas la patience de lire ces paroles culpabilisantes sur mon poste sur seenthis. J’en ai assez sur le web, sur Wikipedia et dans la société en général pour ne pas les accueillir ici sur mon poste de réflection sur Lolita. Surtout apres tout ce qui a deja ete dit et que tu n’as pas pris la peine de lire sinon tu ne dirait pas toutes ces choses sorties de nulle part.

    • @mad_meg

      J’aimerais bien savoir où j’aurais dit des « choses culpabilisantes pour les femmes » ???

      Tu as beaucoup de mal à supporter qu’on ne partage pas entièrement ton point de vue. Cela rend l’échange d’idées ou de ressentis difficile.

      Je trouve effectivement que ton point de vue consiste à demander à Wikipedia, sur une présentation de roman, de présenter le protagoniste principal d’abord comme un criminel, c’est à dire quelqu’un qui n’a rien à voir avec le lecteur du roman. C’est ça qui est une « diabolisation », la condamnation de la personne, au lieu de ne condamner que ses crimes, et de chercher comment la personne en est arrivée là.
      Tu as le droit de ne pas aimer le roman de Nabokov et les films qui en ont été tirés. Tu as le droit de ne pas aimer ce que j’écris et de le dire.

      Tu n’as pas le droit de m’insulter et de me prêter des intentions malveillantes, alors que tu ne me connais même pas.
      Et tu n’as surtout pas le droit de m’empêcher d’exprimer mon point de vue.

    • Oui j’ai du mal a ce qu’on ne dise pas qu’un homme de 37ans qui met son penis dans une enfant de 12 ans est un criminel violeur d’enfant. J’appelle un chat un chat et celles et ceux qui refusent cette evidence sont les complices des criminels violeurs d’enfants, c’est tout l’objet de ce poste de 25km.

      Dire « violeur, criminel, pedocriminel, violeur d’enfant » ce n’est pas dire diable, monstre ou fou ou psychopathes et j’évite precautionneusement de diaboliser les agresseurs mais ici je demande juste a ce que les faits soient clairement nommés.

      Et puis j’aime le roman de Nabokov, je l’ai meme qualifier de génial tu l’aurais su si tu me lisait avant de poster. Mais il est vrai qu’au fure et à mesure de mes recherches ici je l’aime de moins en moins et trouve Nabokov de plus en plus proche de Hum.

    • Et j’ai toute a fait le droit de t’empêcher de t’exprimer sur mes postes ce qui est le cas ici. Je ne l’utiliserai pas pour l’instant mais tu peu t’exprimer sur ton propre poste si tu veux parler de la diabolisation des violeurs d’enfants ce qui n’est pas le sujet ici. Et ici tu es chez moi et chez moi on ne dit pas n’importe quoi sur les violeurs d’enfants.

    • Moi je proposait de mettre « adulte » et d’indiquer qu’il impose un rapport sexuel à une fille de 12 ans et demi". C’était rester au plus près des faits exposés, peut-être dans le roman, en tout cas dans le film de Kubrik. Et c’était extrêmement proche de ce que tu propose toi.
      Donc tu me fais des procès d’intention à répétition, et insultants.

      Tu as le sens de la propriété de « ton » post et « chez toi ». Mais même chez toi tu n’es pas autorisée à m’insulter.

      La volonté de censure des opinions des autres, ce n’est pas du tout progressiste. Au contraire.

      Et il peut exister des ""féministes"" qui se croient « de gauche » mais sont réalité très réac. Je ne te connais pas encore assez pour juger de toi. Je juge de tes posts ici.

      Bonne journée quand même.

    • Je ne pense pas avoir ete insultante avec toi. Et non dire « imposer des rapports sexuels » pour beaucoup de gens ca ne veux pas dire violer. Il faut que le mot viol soit présent et le mot inceste pourrait aussi figurer. La culture du viol est très forte et si tu demande aux gens ce qu’ils pensent du pedoviol ils te dirons que c’est une horreur et qu’il faut castrer les monstres qui font ca. Et quant tu leur donne un exemple precis d’un pedoviol comme l’affaire Polanski ou le roman de Nabokov, ils te parlent de gamine allumeuse nymphettes et de relation amoureuse interdite par le puritanisme ou de pauvres hommes diabolisée. Et puis si tu leur parle de leur enfant qui subit l’inceste alors le déni est la plus part du temps encor plus fort, les victimes mentent etc etc alors moi je trouve que dire viol et crime et inceste et prédateur sexuel ca a une grande importance et c’est pas comme dire « relation sexuelle forcée » car le viol à mon avis n’est pas une relation sexuelle mais un acte de torture qui utilise la sexualité et on présente peu la torture comme une relation, on n’utiliserait pas ce mot meme si techniquement toute activité à plusieurs est une relation. Bon alors je suis un minimum pragmatique et je ne cherche pas a faire comprendre ces subtilités aux contributeurs de Wikipedia et je n’en ai même pas parler ici mais ne croi pas que toi et moi sommes en accord car tu ne comprend pas ce que je cherche à dire et moi je le voie bien. Et je ne te juge pas j’essaye de te faire voire ce qui est oppressif dans ton discours et c’est jamais une partie de plaisir de découvrir la culture oppressive qu’on a en soi. Je connait, je suis aussi née dans une culture patriarcale et je dit beaucoup trop de choses oppressives. Je ne te condamne pas, je ne te juge pas mais je m’oppose à ton discours avec vigueur.
      Et dire que HH est un violeur d’enfants ce n’est pas de la diabolisation.

      edit- une semaine après ce commentaire, ValerieCG parle de ce problème de tolérance au viol sur son blog : http://www.crepegeorgette.com/2015/08/27/tolerance-viol

    • euphémisme n. m. Façon de présenter une réalité brutale ou blessante en atténuant son expression pour éviter de choquer. C’est par euphémisme que l’on dit « s’en aller » pour « mourir ».

      L’euphémisme "imposer des rapports sexuels" est un des éléments de la perpétuation de la culture du viol. Là, c’est une façon de trouver un compromis, mais en l’espèce, le compromis est absurde.

    • @stephane_m je reconnait que je suis radicale et que ma patience sur ce genre de sujets fait a peu près l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Je ferais attention a toi maintenant que je sais que tu es une femme, car pour moi cela change des choses.

      Je ne rejette pas complètement ta proposition de texte, j’ai signaler ce qui me semblait perfectible et j’ai dit que la mention de la fin de l’histoire est bien vue. J’ai expliquer ce qui me posait problème dans ta proposition et tu m’a répondu que je diabolisait et tout un tas de choses que je n’ai pas dites et sur lesquelles je t’ai poser des question et auxquelles tu n’as pas répondu.

      J’essaye à nouveau.

      Lorsque tu dit ceci « Le livre ne pourrait très probablement pas être édité tel quel aujourd’hui.  »
      D’où te viens cette idee que ce roman ne trouverais pas d’éditeur aujourd’hui ?
      Pourquoi parler de sentiments impossible à prouver (tu dit très certainement ce qui n’est pas très encyclopédique) ? De mon point de vue cela sous-entend que notre époque serait plus pudibonde ou plus censureuse que 1955. Par rapport à Lolita ca sous entend qu’a l’époque de la sortie du livre ou sois disant les violeurs d’enfants étaient des amoureux romantiques, c’était plus open que maintenant ou on dit pedocriminels. Il y a un coté « c’était mieux hier » qui me semble un parti pris pas encyclopedique et pro-viol.
      Enfin pourquoi faire figurer ceci dans une introduction qui doit résumé le livre en 2-3 lignes ?

    • @mad_meg

      – J’ai tendance à penser, qu’en France en tout cas, la tolérance envers le viol et la pédophilie était plus grande autrefois qu’aujourd’hui. Je pense qu’au niveau du discours (dans les faits c’est autre chose) le patriarcat a un peu reculé : les femmes et les enfants sont davantage reconnus qu’auparavant (notamment avant les années 1960, 1970 en France), comme des sujets ayant des droits.
      C’est pourquoi je pense que le roman de Nabokov aurait plus de difficulté à être édité aujourd’hui qu’à l’époque. Tu me cites un livre sur ce thème qui a été édité mais ensuite interdit : CQFD...
      Je pense d’ailleurs que si Kubrik a fait jouer une actrice de 16 ans au lieu de 12, c’est pour éviter que son film ne soit rejeté car trop choquant.

      – Un rapport sexuel contraint est un viol (même sans pénétration d’ailleurs). Si Nabokov fait dire à Dolorès adulte qu’elle n’a jamais souhaité ces rapports, cette formulation, qui respecterait dans ce cas le récit de Nabokov, serait plus facile à faire admettre sur la page de Wikipedia.

      – Dans le film de Kubrick, le mépris d’Humbert Humbert le cultivé pour la futile Dolorès est indiqué plusieurs fois : dans le film de Kubrick les sentiments d’Humbert sont, pour moi, clairement du désir et pas de l’amour. Je ne me souviens pas de ce qu’il en est dans le roman. Si c’est la même chose, c’est un argument fort pour que Wikipedia corrige sa présentation.

      – Faire un article sur la genèse et les sous-entendus implicites du terme « nymphette ». Voir qui emploie encore aujourd’hui et dans quelles circonstances ce terme, serait peut-être encore plus utile que de corriger la présentation du roman sur Wikipedia.

      – « Manipulateur, dominant, Misogyne » "discours pro-viol"... et je crois que j’en oublie..., ce serait pas des insultes ... ? ;-)

      Sans rancune,
      Bonne chance à ceux qui mènent la bataille sur Wikipedia. Et bonne fin de journée à tous.

    • je te répond rapidement @tintin et je repasserais plus tard devellopé. Je reconnais bien la mentalité des agresseurs dans ce que tu décrit. Ne te met pas en doute ou en défaut par rapport aux compromis et tout ça. Je n’ai depuis le début aucune illusion sur wikipédia et si je suis radicale c’est que je sais que les traces de la discussions serons là et que des Dolorès tel que nous le lirons et que ca leur fera du bien de voire qu’illes sont comprises.
      à plus tard et reçoit ma sororité en attendant si ca peu te soulager.

    • Merci pour ton témoignage courageux.
      Il me semble que sur seenthis il y a suffisamment de bienveillance et d’écoute pour que soit entendu ton récit traumatique comme également ont fait xxx et yyy ici. Bienvenue à toi.

      Avec le pourcentage élevé des enfants violentés (il y a deux enfants qui succombent tous les jours en france de la violence des adultes http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/14/enfants-maltraites-deux-morts-par-jour_3430128_3224.html) on entend assez peu les survivant·e·s qui ont encore loisir d’agir de se serrer les coudes et de faire en sorte qu’on respecte leur parole et que cela change. Pour eux et aussi pour les autres. Donc welcome.

      C’est courant de croire que l’on a été responsable de la situation dans laquelle on a subit des violences sexuelles enfant. C’est tout l’enjeu du prédateur violeur pédophile d’amener sa victime à s’en croire responsable/coupable, or sois certain que toute relation sexuelle d’un adulte avec un enfant est un viol.
      Il est nécessaire d’ouvrir l’espace public pour entendre les enfants agressés devenus adultes et permettre leur reconstruction en même temps qu’ils empêchent par cette parole et leur témoignage de perpétrer ces crimes sur d’autres enfants. Car il s’agit bien d’une culture du viol à déconstruire radicalement.

    • @stephane_m j’ai également eu des difficultés dès la lecture de ton texte. Parce que tu réécrivais celui proposé par mad_meg en l’édulcorant. Je considère dans ton dernier post, que proposer de transiger sur les termes, et rechercher, comme tu le suggères, la preuve par Nabokov du viol de Dolorès est une très très mauvais idée.
      En fait la compromission avec WP ne m’intéresse pas, pas plus que le consensus et il y a des sujets ou le principe de compromission est seulement une façon de masquer des crimes. Les contributeurs actuels de la page Lolita de WP seraient prêts d’accepter d’ajouter des guillemets sur un terme, quelle remarquable avancée !. Je pense que savoir être juste avec ce sujet entre nous, et nous demander ce que nous nous y voyons, est bien plus intéressant que de tergiverser avec les psychorigides pro viol d’enfant de WP.

    • Oui c’est très courageux de ta part @tintin et ne te met pas en charge de ces histoires de wikipédia. Je réunis ces infos sur Lolita et je suis allé faire un tour là bas parce que je savais que j’y trouverais ce que j’y ai trouvé. Maintenant il y a une trace de polémique, la voie des violeurs d’enfants et de leurs soutiens a trouvé une contradiction et il y a un lien vers ici ou il y a toute cette doc. Tout ceci est très positif. Et même si je critique la version de @stephane_m elle est largement préférable à la version qu’on a trouvé sur wikipédia au début. Par contre cette version ne me satisfait pas et je me garde le droit de le dire et surtout ici.

      Par rapport à la culpabilité, j’ai aussi passer beaucoup beaucoup de temps avent de dire viol et inceste et ca m’a fait un bien fou de pouvoir dire ces mots dont mon agresseur et la société complice me privait. Et ce qui me permet d’avoir l’assurance que j’ai aujourd’hui c’est les soins post-traumatiques dont je bénéfice depuis un peu plus d’une année et qui commence a porter leurs fruits. Jusqu’à il y a un mois lorsque j’évoquait ces agressions j’avais comme un incendie dans la tête (l’expression n’est pas de moi mais d’un homme victime de viol dont j’ai lu le témoignage et qui m’a semblé bien définir la sensation) après, j’étais épuisée nerveusement et physiquement et je me sentais sale et coupable et je m’en voulait d’infliger ces histoires aux autres alors que depuis un mois ca ne me le fait plus. Je pense parce que j’ai franchi un cap mais bon c’est qu’une étape et je ne sais pas si le traitement va encore durer. Je ne sais pas ou tu en est de ton chemin de survivant mais il est possible que ca te fasse encore mal physiquement de parler de ce viol alors fait selon ton rythme et dit moi si tu veux que je fasse une pause sur le sujet si ca peut t’aider toit même à faire une pause.

      En tous cas tu peu compter sur mon soutiens sur seenthis, wikipédia ou ailleurs en ligne et si tu veux qu’on se rencontre pour discuter et se donner des conseils de visu ou juste parce qu’on a des affinités entre insomniaques seenthiseureuses je serais contente de te rencontrer.

      @stephane_m quant je dit que tu propage de la culture du viol ou de la misogynie ou un discours dominant, ce n’est pas des insultes. Tenir un discours pro-viol, dominant ou misogyne c’est une chose qui arrive à tout le monde (moi y compris je l’ai deja dit) et le dire, le montrer et le faire remarquer à une personne qui tiens ce discours c’est pas l’insulté, au contraire c’est montrer qu’on pense que la personne peu comprendre. Quant je sais que la personne ne peu pas comprendre ca m’arrive d’insulter et là je t’assure que c’est vraiment explicite. Je pense qu’on va se perdre dans des argumentations sans fin car je pense que nous n’avons pas la même perception du sujet. Je ne dit pas cela par rapport à ton vecu de victime ou pas car même entre victimes on n’a pas le même point de vue. Mais me concernant je me suis farcie un Hum à domicile pendant 6ans et je n’ai plus aucune tolérance pour les insidieuses manipulations de langages auquel ils se prêtent avec la complicité de la société et même du vocabulaire. Bonne soirée à toi et bonne soirée aussi aux personnes qui lisent encore ce sujet fleuve.

    • Bien d’accord avec vous : #no_compromise, absolument aucune raison de ne pas pouvoir développer un chapitre sur ce qu’est réellement cette histoire, ce narrateur, et tient, pourquoi pas, enchaîner sur la culture du viol et la façon dont ce livre et cette culture se font des « gentillesses » (je t’amène du « beau » vocabulaire, tu m’amènes des « belles » couvertures et des « beaux » films...).

      Mais sincèrement désolé de ne pouvoir vous aider sur WP... pas de compte là bas, et même si j’en ouvrais un, je ne pourrais pas prétendre à grand chose, du fait de la jeunesse de ce compte...

    • Oui @odilon la reconnaissance c’est central et c’est d’ailleurs pour cela que je (et pas seulement moi mais je parle pour moi) cherche à faire comprendre ce que dissimule les mots « lolita », « nymphette », « ephébophile » et « nympholpetes » plein d’autres expressions perverses. J’essaye déjà de faire passer les infos ici et personnellement wikipédia je pense que c’est un trop gros poisson pour l’instant mais je le mangerais tout cru un jour, pour le moment j’affute mes dents ^^

    • @mad_meg (et les autres), tu devrais lire la version EN de l’article aussi, car elle est beaucoup plus fournie et contient plusieurs passages parlant de viol (rapist, rape) et d’abus sexuel (child sexual abuse). Et aussi parce que ça dit dès la première phrase que Humbert est un narrateur à ne pas croire (notion de « unreliable narrator » qui a même une page dédiée sur le wiki EN, mais qui n’a pas d’équivalent en français). Je suppose que la version anglais pourrait largement être améliorée aussi, mais j’ai l’impression que c’est déjà beaucoup mieux et moins Humbert-friendly que celle en français…

    • oh chouette info ca @rastapopoulos ! Je vais aller voire cette version et ca peut être une super manière d’amélioré la version FR. J’ai remarquer que c’était souvent utiliser comme « argument » d’autorité le fait de se reposer sur une traduction de la version anglais. Merci

      voici le lien vers la version anglaise : https://en.wikipedia.org/wiki/Lolita
      et voici ce que la version anglaise propose comme mini texte de présentation dans l’intro :

      The novel is notable for its controversial subject: the protagonist and unreliable narrator, a 37-to-38-year-old literature professor called Humbert Humbert, who is obsessed with the 12-year-old Dolores Haze, with whom he becomes sexually involved after he becomes her stepfather. “Lolita” is his private nickname for Dolores.

      Edit : Je propose " Ce roman est remarquable pour son sujet controversé : Le protagoniste Humbert-Humbert est un « narrateur peu fiable » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_vue_narratif#Narrateur_incertain) de 37-38 ans environ. Il est obsédé par Dolorès Haze, 12 ans avec qui il deviens impliqué sexuellement après être devenu son beau-père. Lolita est le surnom qu’il donne en privé à Dolorès."

      Je suis perplexe avec « impliqué sexuellement » d’un coté il n’est pas question de « relation sexuelles » ni de « passion amoureuse et sexuelle » mais il n’y a pas le mot viol posé de manière explicite comme je le veux. C’est tout de même une expression assez bonne pour obtenir un consensus. C’est un compromis qui peu servir à introduire une rubrique qui parle de la question du pédo-viol et de la culture du viol dans le roman. Je me dit que vu les trolls qui pullulent sur la page de discussion se coller le plus au texte anglais est la meilleur stratégie. Ca veut pas dire que ca passera mais je vais essayé.

    • Oui @aude_v comme je disait il y a un problème avec les adaptations cinématographiques car on ne peu plus faire sa propre image de Dolorès et quant à la lecture du roman c’est un effort constant pour le lecteur de traduire les mensonges de Hum.
      Je voulais parlé ici de Angel Haze une très grande artiste que j’ai découverte en faisant la playlist féministe. J’ai réalisé que Haze dans son nom est une référence à Dolorès. Il y a un morceau dans lequel elle chante les viols qu’elles a subit enfant.
      Je le met ici mais attention gros #Twigger_warning il y a des descriptions explicites de viol sur enfant et je met une version avec les paroles traduites en français.
      https://www.youtube.com/watch?v=vQI8GNa8IB0

    • J’ai été voire sur la discussion de wikipédia et bien evidemment ma proposition est refusé et un contributeur pro-viol d’enfants me sort une traduction pro-viol du texte que j’ai mis. Je colle la réponse de ce type ici :

      Version plus fiable, il faudra voir (ce n’est pas parce que le texte est en anglais que les anglophones seront plus objectifs sur le sujet), mais pourquoi pas.
      Pour la traduction proposée, je préfère une autre version : « Le roman est surtout remarquable de par son sujet controversé : le narrateur, Humbert-Humbert, un professeur de littérature entre 37 et 38 ans, décrit dans son journal intime son obsession pour Dolores Haze, 12 ans, avec laquelle il entretiendra une liaison après être devenu son beau-père ».
      Ça me semble mieux, plus en phase avec le contenu du livre (je rappelle que "sexually involved" signifie en bon français "liaison"[1]).
      Mais le principal souci demeure : le problème ne vient pas tant de l’introduction que du contenu de l’article. Or il faudrait commencer par mettre les bœufs avant la charrue, et travailler sur le reste de l’article avant de travailler l’intro (qui ne fait que présenter le résultat : WP:Résumé introductif).SammyDay (discuter) 23 août 2015 à 23:51 (CEST)

      Donc plus de « narrateur non fiable » plus de « impliqué sexuellement » et ce monsieur trouve plus fidèle au livre de ne pas parler de narrateur non fiable.

    • D’après moi le concept de narrateur non fiable (narrateur-menteur ?) est absolument nécessaire et ça doit apparaître tôt dans l’article (première phrase ou pas peu importe mais tôt). C’est vraiment une des clés qui permet de comprendre que ce qui est dit dans le livre n’est pas « la réalité » comme si c’était un narrateur extérieur omniscient, mais bien l’interprétation subjective et possiblement hallucinée de HH.

      L’avantage c’est qu’en EN il y a un article dédié sur ce concept de narrateur non crédible (l’article dit « un narrateur dont la crédibilité a été sérieusement compromise », c’est CLAIR non ?) ce qui permet d’utiliser le terme avec le lien. En français si ya pas d’article dédié, soit il faudrait le créer par traduction, soit il faudrait utiliser un terme approchant en mettant une note/source vers un article fiable expliquant le concept. Un truc comme ça. Mais tout comme il faut le mot « viol » ou « abus sexuel », il faut vraiment que le narrateur soit bien indiqué comme pas crédible.

    • « entretenir une liaison » avec un enfant. Quelle bizarrerie. Comme si l’enfant avait eu le moindre choix tout au long de cette histoire. Si HH en passe par la séduction de la mère, c’est bien pour avoir accès « librement » à l’enfant sans que celui-ci ne puisse y échapper... ou je divague ?
      C’est un schéma tellement « cliché » concernant l’abus d’enfants que l’utilisation de cette formulation est consternante dans le contexte d’une encyclopédie avec quelques prétentions de sérieux. Y-a pas quelques commentaires de texte sérieux (genre un « Que sais-je » écrit par qq’un de sain ?) histoire de mettre tout le monde d’accord ?

    • Ah pardon @mad_meg ya pas un article dédié en français mais ya un chapitre quand même assez fourni dans l’article des points de vue narratif !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Point_de_vue_narratif#Narrateur_incertain

      Ce qui permet donc de lier le terme « narrateur incertain » à ce paragraphe précis. (Et donc d’utiliser ce terme puisque pour l’instant c’est celui là qui est consacré sur le wiki FR.)

      PS : ah merde @mad_meg j’avais pas vu que tu l’avais déjà lié plus haut ! Mais il faut donc à mon avis réutiliser le même terme.

    • c’est ce qu’avais fait l’articule en français en donnant trois facon de nommer le « narrateur incertains ». J’ai pris la peine de le lire et de l’inclure dans ma traduction pour donner une validation a l’expression « narrateur non-fiable » car je savais que ca me serais contesté. Je prefère « narrateur non fiable » plutot que « narrateur incertain » qui est plus vague. Dans la fiche en français il y a aussi l’expression « narrateur non-fiable ».
      Comme par hasard SammyHum a supprimer cette mention pour la remplacé par « professeur de littérature » parce que bien sur un « narrateur incertain » c’est un synonyme de « professeur de litterature » lol

      C’est une très belle illustration de la force du déni et le besoin viscérale qu’ont certaines personnes (principalement des hommes) de dire que les enfants de 12 ans sont les seuls responsables des viols sur enfants est très bien illustré grâce a wikipédia. Alors merci à ces wikipédiens de me donner raison par rapport à ce que je voulais démontré sur la culture du viol.

    • yo @mad_meg c’est #trigger_warning juste pas twigger, trigger c’est la gâchette d’une arme, je crois... Sinon, ouais un de ces quatre, si tu passe à lille, ou à panam, buvons un coup avec plaisir... merci pour la sororité toussa... Je reviendrais peut-être filer la main sur WP, mais pour l’instant ça me saoule et j’ai d’autres trucs à faire... (juste gaffe à ne pas te saturer, mais bon you know the drill)... Si on arrive à remettre ce truc d’équerre ce sera vraiment cool... tcho

    • Merci pour la précision je suis pas forte en langues quel qu’elles soient. Je passe pas souvent à Lille mais si ca arrive je te ferais signe. Sinon je suis sur panam et si tu veux me contacter des fois que tu passe par là sur la page d’acceuil de mon site il y a mon e-mail. Et puis pour WP te bile pas avec ca, et moi je fait pareil :)
      Bonne continuation à toi.

    • @tintin Le souci, comme le prouvent encore une fois les menaces de “Bertrouf”, “Schoffer” et “JLM” et les manipulations de “Sammyday”, c’est que les trolls tiennent Wikipedia, où ils disposent de tous les pouvoirs et toute latitude de mener le jeu avec des règles complexes d’enfumage, de blocage, de “oups j’ai pas vu”, etc., qu’ils maîtrisent à la perfection.

    • D’après mon expérience des trolls et de wikipédia, ils se délectent précisément de ce genre de situation, et pourront tenir 20 ans s’il le faut. Ils sont équipés de tout l’attirail (outils de surveillance, règles communautaires à application variable, mauvaise foi en barre)… et n’attendent que ce type de conflit pour s’amuser.

    • J’admire Wikipedia comme j’admire Linux : un des rares artefacts de domaine public/libre ayant conquis une place de choix au milieu de trucs ultra-capitalistes.

      Mais pas pour sa soi-disant communauté (peut-être est-ce plus marqué sur la version fr, je ne sais pas). Chez WP-fr, tout est organisé comme un jeu de pistes où, si tu n’as pas décroché aux premières embûches (présentées comme techniques), les monsters sortent ensuite du bois, brandissent des menaces d’éviction… des règles à application variable… des jeux de rôle flic gentil/flic méchant… c’est pathétique tellement c’est téléphoné, tout était déjà dans l’article d’uZine.

      Pour reprendre l’exemple de Linux, il est intéressant de se pencher sur le contrat social de Debian, le sérieux dans la recherche d’une démocratie interne — l’intégration après quelques débats de l’initiative Debian Women montre par exemple que le fait d’avoir un contrat social fort n’interdit pas de continuer à se poser de bonnes questions et à avancer.

      PS : bravo pour ta micro-recherche google — on va pouvoir éclairer encore un peu mieux le double langage de ces gens. Mais bon dans le même message, on trouve aussi “n’est pas français (traduction mot à mot)” et “sonne assez mal à mes oreilles”. Je ne sais pas combien de preuves de mauvaise foi il faudrait accumuler pour se faire entendre. (Et par qui.)

      De toute façon l’étape suivante est décrite dans le manuel du troll : “vous avez formé une cabale” et “attaques ad hominem”. (Si tu critiques pas, j’ai raison, et si tu critiques, tu as tort.)

    • Ce sont surtout des effets de « moulification » : les postes à responsabilité et donc à pouvoir sont occupés par ceux qui n’ont que ça à faire. Il n’y est alors que peu question de travail encyclopédique en tant que tel et plus que de gestion des conflits auto-générés par la technostructure.

      Je pense néanmoins qu’il y a moyen d’obtenir gain de cause (ça va me rappeler l’époque où j’ai frayé sur Usenet...)

    • @biggrizzly (et tout le monde) ouais j’ai viré mon appel vibrant, laisse(z) tomber donc, sorry, effectivement chacun est libre de mettre ses doigts dans la prise... Je me demande quand même vraiment s’il y a un intérêt à perdre son temps là-dessus... Mais en même temps si on arrive à quelque chose c’est cool, donc bref...

    • ola je part quelques heurs et je voie que il y a du monde sur wikipédia. Perso je suis aussi partagé que @tintin mais je pense qu’on arrivera à rien. Que voulez vous faire comprendre à un type qui dit qu’une personne de 12 ans n’est pas un enfant ? Il y a des pedosexuels sur cette page et il y a des promoteurs de la culture pedocriminel là bas. On n’arriver à rien avec ces gens là. Perso j’arrete de me fatigué sur WP et je me concentre ici. Mon but sur ce sujet n’etait pas WP et je veux réunir des infos sur le roman ici pour moi et les personnes d’ici. Les Hum je sais qu’ils gagnent toujours car ils n’ont aucune moral, aucune empathie et aucun scrupule à mettre leur bites dans des enfants alors comment pensé parler avec eux ??

    • @intempestive oui oui pas de soucis mon appel était un peu enflammé, pas de culpabilité à avoir ou quoi... (pour que soit clair pour les autres : j’ai poussé un appel (à l’aide, faut bien le dire) enflammé que j’ai ensuite viré du fil parce que bon, ça va).

      Heureusement que @fil a décris son expérience (jusqu’ici, je n’avais jamais mis les pieds dans WP) car c’est exactement ce qui se passe : une bande de pédotroll débiles et plein de mauvaise foi bloque toute modification qui ne soit pas de leur fait, sans argumenter une seconde, et d’une manière ni plus ni moins qu’autoritaire... Vu nos derniers échanges, pas sûr qu’on arrive à quoi que ce soit...

      Bref fuck it, je sors bouffer un mafé haha.

    • Tiens, une critique du livre dans le NYT de 1958
      https://www.nytimes.com/books/97/03/02/lifetimes/nab-r-lolita.html

      The author, that is, is writing about all lust. He has afflicted poor Humbert with a special and taboo variety for a couple of contradictory reasons. In the first place, its illicit nature will both shock the reader into paying attention and prevent sentimentally false sympathy from distorting his judgment. Contrariwise, I believe, Mr. Nabokov is slyly exploiting the American emphasis on the attraction of youth and the importance devoted to the “teen-ager” in order to promote an unconscious identification with Humbert’s agonies. Both techniques are entirely valid. But neither, I hope, will obscure the purpose of the device: namely, to underline the essential, inefficient, painstaking and pain-giving selfishness of all passion, all greed—of all urges, whatever they may be, that insist on being satisfied without regard to the effect their satisfaction has upon the outside world. Humbert is all of us.

    • Une critique louangeuse, à priori d’une femme...

      http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1462

      Lolita aura fait couler beaucoup d’encre. Pour ou contre, je ne suis pas là pour juger, mais pour parler d’une des oeuvres majeures du XXe siècle. Et par la même occasion, d’une histoire d’amour. Peu classique il est vrai, mais une histoire d’amour quand même.
      Humbert Humbert cherche un coin tranquille pour écrire son bouquin. Il arrive chez Madame Haze, qui veut lui louer une chambre, mais très vite cette dernière l’énerve par son babillage. Il s’apprête à quitter l’endroit, quand son regard tombe sur Dolores, la fille de la maison. Elle a douze ans, un visage adorable, un corps d’enfant gracile, un regard prometteur. Humbert, qui n’est attiré que par de très jeunes filles, tombe sous son charme et décide de prendre pension chez Madame Haze. Cette dernière, pour qui un homme comme Humbert est une aubaine à ne pas laisser passer, décide de lui mettre le grappin dessus.
      Humbert, bien entendu, n’éprouve aucun intérêt pour cette femme d’âge déjà mûr - elle a une trentaine d’années ! -, mais Dolores, surnommée Lola ou Lolita, l’a ensorcelé. Aguichante, allumeuse, elle se frotte à lui et saute sur n’importe quel prétexte pour le toucher, lui prendre la main, s’asseoir sur ses genoux.
      Pour pouvoir rester près de la fille, Humbert épouse la mère. C’est un peu l’enfer pour lui, mais l’enfer ne durera pas. Un jour, Madame Haze, devenue Madame Humbert, tombe sur le journal intime de son mari, gardien de son amour inavouable pour la jeune Lolita. Cette découverte la tuera, mais ouvrira à Humbert les portes d’un paradis au goût de soufre.
      Commence alors pour Humbert et Lolita une vie sombre et de luxure. Amours coupables ? Perversité ? Qui est responsable ? Très vite, Humbert devient l’esclave de Lolita, tout en étant son cerbère. Ce qui n’était au début qu’une attirance hors normes pour une fillette se transforme peu à peu en amour fou, torturant, obsessionnel. Un amour qui envahira la vie d’Humbert, au point de le rendre quasi fou. On se prend à le comprendre, à le plaindre, à vouloir lui offrir sa Lolita qui sans cesse lui glisse entre les doigts.
      Au-delà de l’histoire, il y a l’auteur, l’écriture somptueuse d’un virtuose. Des phrases si belles qu’on les recopie et qu’on les mange des yeux et puis du cœur, et puis de l’âme. Des mots si forts qu’ils remuent l’intérieur, et puis des phrases à couper le souffle.
      Bref, c’est un livre à côté duquel on ne peut pas passer, de cela je suis sûre et certaine.

    • Fiche de Lecture d’une certaine Flore :

      https://books.google.fr/books?id=eJN-ikk5OlkC&pg=PA4&dq=Lolita+Nabokov&hl=fr&sa=X&ved=0CGMQ6AEw

      Je trouve un extrait en PDF ici :
      http://excerpts.numilog.com/books/9782806217110.pdf

      La phrase « Dans le roman, si elle est visiblement à l’origine des premiers rapports amoureux avec Humbert, elle n’est
      pas moins une victime dépassée par les événements. » est troublante en ce que systématiquement, le point de vue du narrateur est pris au pied de la lettre et le commentateur le valide presque sans hésitation.

      Pas de gros mots (viol, pédophilie...) dans ce que j’ai pu en lire.

      Je suis frustré, je ne retrouve plus mon livre de Lolita... pour aller vérifier tout cela...

      (faut que je fasse gaffe de pas continuer à faire doublon avec Intempestive...)

    • Liste d’avis sur le livre. Toujours beaucoup de difficultés à nommer HH pour ce qu’il est, mais on y trouve néanmoins un des gros mots. Qui est atténué par le fait que l’enfant aurait tout fait pour arriver à ses fins (et tjs l’oubli que le narrateur écrit bien ce qu’il veut...)

      Je découvrais donc que l’histoire était celle d’un pédophile qui a tout mis en œuvre pour arriver à ses fins, en l’occurrence mettre la jeune Lolita dans son lit ce qu’elle fit avec total consentement, aguicheur de surcroît. Rien que ça !

      Lolita de Vladimir Nabokov
      http://lecture-ecriture.com/1383-Lolita-Vladimir-Nabokov

      A lire ? Je ne sais pas. Peut être que ce livre fait tout simplement partie d’un courant de pensée inadmissible et impensable aujourd’hui, je ne sais pas. Alors je m’en remets aux visiteurs : quel est votre avis sur ce livre ? Car, sincèrement, je n’arrive pas à en faire une critique qui tienne la route puisque j’ai vraiment été désorienté par ce livre ! Alors je vous laisse la parole... !

    • http://scholarworks.gsu.edu/english_theses/9

      Une thèse écrite par une étudiante d’une université américaine qui peut peut être intéresser les courageuses-eux qui se frottent à WP
      merci pour vos efforts et bravo

      Weaving the beauty of aesthetic
      richness with the brutality of Humbert’s behavior, Nabokov locates the borderline of
      “The beastly and beautiful” (135). Nabokov’s integration of aesthetic games fulfills a
      particular moral purpose in the novel. Because Nabokov conjures a wealth of artistic
      voices and conventions, yet sustains none throughout the entirety of the novel, all become
      parodies of voices and conventions. Furthermore, as Nabokov hands the narrative over to
      Humbert, and presents the novel through his perspective, parody undermines Humbert’s
      narration through its mocking quality and thereby reiterates the moral issues lying at the
      center of the novel. Humbert is searching for a form in which he can justify his actions. Trying on the hats of allusion and convention, Humbert attempts to obscure the truth by
      burying the literal in the metaphorical and by shrouding Lolita’s tears, unhappiness, and
      victimization with an artistic façade. Yet, each time Humbert discards one form or voice
      and replaces it with another, Nabokov exposes the contrived artificiality of Humbert’s
      narration and reminds readers that no aesthetic tricks can possibly erase the reality of
      abuse inflicted upon Lolita.

    • How Nabokov Wrote His Masterpiece, Lolita
      By Katie Behrens. Aug 18, 2014. 9:00 AM. 
      http://blog.bookstellyouwhy.com/how-nabokov-wrote-his-masterpiece-lolita

      Some people wonder what would inspire a man to write a book about a young girl and a sympathetic pedophile. Nabokov himself gave credit for the idea to a newspaper story about an ape that created the first drawing by an animal in captivity; the ape sketched the bars of its cage. Nabokov explained in an interview, “I would say that my baboon, Humbert Humbert… is doing exactly that, you see. He’s drawing and shading and erasing and redrawing the bars of his cage, the bars between him and what he terms the human herd.”

      However, inspiration can come from many sources, including in this instance the real-life figures of Lewis Carroll and Charlie Chaplin—both connected to young girls as older men; the story of Florence Horner who was kidnapped by a 50-year-old man at age 11 and driven around America by her captor; and even a German short story published in 1916 titled “Lolita” with the same basic story premise. It’s likely that Nabokov was aware of all of these stories (real or written) before writing his Lolita, yet the literary mastery of language that makes Lolita a classic is entirely his own.

    • Pas encore eut le temps de lire, mais vos contrib font plaiz... Au moins, moi, je gagne une lecture plus claire de ce roman que j’ai traversé il y a quelque années sans vraiment me rendre compte de ce qui s’y jouait...

    • les mecs semblent quand même de bonne foi ci-dessous le compte rendu des avertissements :

      Le débat sur Discussion:Lolita est actuellement assez tendu. Gwyneth Bison, nouveau contributeur (et militant), ne semble pas comprendre qu’il doit éviter les attaques personnelles et les jugements à l’emporte-pièce concernant ses contradicteurs. De plus, il/elle n’hésite pas à accuser ouvertement les autres contributeurs de se liguer pour promouvoir la pédophilie[7]. Je pense qu’un avertissement venu directement des administrateurs est la seule chose à faire pour éviter qu’à nouveau le débat se détourne de son but : améliorer l’article.SammyDay (discuter) 24 août 2015 à 20:53 (CEST)

      Averti Gwyneth bison (d · c · b) mais également (plus légèrement) Schoffer (d · c · b). Je laisse la RA ouverte, étant impliqué dans le tout début de ce débat. — Kvardek du (laisser un message) le 24 août 2015 à 22:53 (CEST)

      Je ne savais pas qu’on pouvait intervenir ici... J’ai répondu à Kvardek du sur ma page de discussion, en lui disant que j’étais effectivement allé trop loin (tout en pinaillant un peu, on ne se refait pas !) et en suggérant un blocage temporaire de la page Lolita. Par ailleurs, je me retire du conflit, pour ne pas contribuer à aggraver la situation. Concernant le blocage de Gwyneth bison, de Meg et des autres IP, je suis trop directement concerné pour exprimer une opinion sereine.—Schoffer (discuter) 25 août 2015 à 06:17 (CEST)

      C’est quand même très possible que ce soit un malentendu... Je file chez le dentiste

    • Ben je sais pas si eux ils sont de bonne foi mais si on veut vraiment que la page ait des changements importants, ça me parait assez clair qu’il ne faut absolument pas émettre de jugement sur les autres dans la discussion sur wikipedia. On peut se faire une opinion en privé, ou en semi-privé, mais dans la page de discussion ça doit rester : des propositions, des liens de sources, et des critiques argumentés de leurs opinions (car eux ce sont des opinions, ils demandent des sources mais eux ils n’en donnent pas spécialement pour prouver que « non c’est pas une enfant »…). Je ne sais pas si ça suffira (on ne peut pas être sûr, ça dépend du niveau de trollitude des intervenants), mais au moins ça minimise les risques.

    • Une longue interview de Nabokov (ouf, enfin trouvé) dans un numéro de Playboy daté de 1964. Je n’ai pas tout lu, c’est vraiment long.
      http://longform.org/stories/playboy-interview-vladimir-nabokov

      Playboy: With the American publication of Lolita in 1958, your fame and fortune mushroomed almost overnight from high repute among the literary cognoscenti—which you had enjoyed for more than 30 years—to both acclaim and abuse as the world-renowned author of a sensational best seller. In the aftermath of this cause célèbre, do you ever regret having written Lolita?

      Nabokov: On the contrary, I shudder retrospectively when I recall that there was a moment, in 1950, and again in 1951, when I was on the point of burning Humbert Humbert’s little black diary. No, I shall never regret Lolita. She was like the composition of a beautiful puzzle—its composition and its solution at the same time, since one is a mirror view of the other, depending on the way you look. Of course she completely eclipsed my other works—at least those I wrote in English: The Real Life of Sebastian Knight, Bend Sinister, my short stories, my book of recollections; but I cannot grudge her this. There is a queer, tender charm about that mythical nymphet.

      ...

      Playboy: Citing in Lolita the same kind of acid-etched scene you’ve just described, many critics have called the book a masterful satiric social commentary on America. Are they right?

      Nabokov: Well, I can only repeat that I have neither the intent nor the temperament of a moral or social satirist. Whether or not critics think that in Lolita I am ridiculing human folly leaves me supremely indifferent. But I am annoyed when the glad news is spread that I am ridiculing America.

      Playboy: But haven’t you written yourself that there is “nothing more exhilarating than American Philistine vulgarity”?

      Nabokov: No, I did not say that. That phrase has been lifted out of context, and like a round, deep-sea fish, has burst in the process. If you look up my little afterpiece, “On a Book Entitled Lolita,” which I appended to the novel, you will see that what I really said was that in regard to Philistine vulgarity—which I do feel is most exhilarating—no difference exists between American and European manners. I go on to say that a proletarian from Chicago can be just as Philistine as an English duke.

      Playboy: Many readers have concluded that the Philistinism you seem to find the most exhilarating is that of America’s sexual mores.

      Nabokov: Sex as an institution, sex as a general notion, sex as a problem, sex as a platitude—all this is something I find too tedious for words. Let us skip sex.

    • @tintin : ce n’est pas une affaire de bonne foi, c’est juste une affaire de garde-chiourmes qui trépignent de ne pas être pris au sérieux.
      On va avoir notre page WP comme on la veut, mais il faut collecter les informations, puis rédiger le nécessaire, avec les références. Tout ce qui est collecté dans ce fil est très riche... on devrait s’en sortir petit à petit. Je n’ai pas encore créé mon compte WP, mais ça ne devrait pas tarder, une fois que j’aurais une idée de comment précisément modifier certaines parties du texte actuel. Il y a pleins de phrases critiquables en l’état, même rien qu’en comparant avec la page WP EN où pour certains faits il y a une référence, absente de la version FR pour le même fait relaté. Avec ce genre de corrections, on pourra petit à petit avancer, avec des modifications de plus en plus substantielles. Juste que ça va prendre des semaines (et si je décide de lire le livre... ou au moins le trouver pour en extraire des citations... on va pouvoir compter en mois, en ce qui concerne mon implication !).

      (mad_meg : considère mon implication dans ce truc comme une incitation à ce que tu avances dans ta série de portraits féminins ;-)) )

    • Il y a deux articles que j’aimerais bien trouver, c’est celui de Graham Green dans le sunday times, qui fit en l’éloge et, dit-on, permis au roman de ne pas disparaître dans les limbes de la pédopornographie, et celui de Maurice Nadeau, paru dans l’observateur littéraire du 14 mai 1959, plutôt sévère sur la mauvaise foi de Nabokov... Impossible de les trouver so far... Sinon un article du monde assez oiseux :

      http://www.lemonde.fr/livres/article/2005/11/10/il-y-a-cinquante-ans-eclatait-l-affaire-lolita_708703_3260.html

    • @tintin : c’est long, et ça demande d’y aller préparé, c’est à dire d’éviter de soumettre des bribes les unes après les autres. Il faut de la guérilla, mais de la guérilla planifiée en quelque sorte.

      Là, pour ma part, je ne ferais une modification sur WP que lorsque j’aurais rédigé la soumission, y compris ses références, que je vous l’aurais présentée, et que je me serais assuré d’avoir préparé des réponses sur les inévitables faiblesses que les trolls tenteront d’exploiter.

    • en vrac, les sources déjà présentes sur WP :

      – L’article du journal Le Monde, « Les sortilèges de Lolita » (pas de lien)

      – Article « Lolita, Vladimir Nabokov [archive] », dans Encyclopædia Universalis. http://www.universalis.fr/encyclopedie/lolita

      – Féerie pour un scandale : l’art et la morale dans Lolita (1958) de Vladimir Nabokov : https://lisa.revues.org/7182

      – Lolita ou le concept de femme fatale : http://www.revue-rita.com/dossier8/lolita-ou-le-concept-de-l-adolescente-fatale.html

      – Maurice couturier, Lolita et la France : http://www.libraries.psu.edu/nabokov/coutlol3.htm
      (le texte a un bug)

      – L’éditeur singulier : http://lediteursingulier.blogspot.fr/2010/06/lolita-lolita-lolita.html

      – une enquête d’alain chevrier : http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?2010/04/12/1472-french-lolita-une-enquete-d-alain-chevrier

      pas encore lu tout ce bordel.

    • Dans l’article WP : Problème que la #pédophilie apparaisse comme un #tabou, sous-entendu comme un tabou regrettable :

      « Nabokov savait que le sujet allait choquer. Selon lui, l’Amérique puritaine de l’époque connaît trois tabous. Outre la pédophilie et l’inceste abordés dans Lolita, il y a le « mariage négro-blanc retentissant et glorieux, produisant une multitude d’enfants et de petits-enfants ; et un athée endurci à la vie heureuse et utile, mourant dans son sommeil à l’âge de 106 ans. »

      Mettre sur le même plan la lutte contre le racisme, la pédophilie et l’athéïsme (tiens, tiens) quel sympathique #progressiste ce Nabokov.

      Encore une fois, WP ne prend aucune distance et livre tel quel ces propos à mon avis #confusionistes.

      EDIT : en même temps, peut-être que Nabokov a vraiment voulu faire parler les américains de leurs sales petits secrets et qu’ils l’ont bien niqué en faisant de Lolita une pédo-icône pop-pornographique. Cf. La thèse de #Graham_Vickers _#Chasing_Lolita_ et les extraits plus bas.

    • in : Lolita : un royaume au-delà des mers
      Par #Christine_Raguet_Bouvart

      page 150 :

      L’intervention de références historiques, littéraires et scientifiques a pour objet de donner davantage d’importance à la réflexion humbertienne qui se discrédite simultanément elle-même car elle porte en elle les armes de son discrédit que le mot « debunked » annonce : la conjonction de certaines expressions qui évoquent la nostalgie de pratiques anciennes et la fascination qu’elles produisent sont révélatrices de tendances réactionnaires qui situent davantage Humbert du côté de l’immobilisme conservateur que dans le camp progressiste. Tout ceci n’est toutefois pas à prendre au sérieux de la lettre, car les positions de Humbert, si elles visent à une certaine reconnaissance scientifique et sociales sont pour le moins ridicules et placent le personnage en porte-à-faux par rapport à toute attente. C’est à nous de faire tomber le masque afin d’accéder au lieu du rire.

      https://books.google.fr/books?id=xHkXia3ukFoC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=entretien+Nabokov+playboy&sou

      Je balance plein de trucs parce que je n’aurais plus temps après...

      via @odilon pure trouvaille ça

    • Si tu manques de lecture… ;-)

      (trouvé en cherchant, sans succès, la note de lecture de G. Greene, qui devait être très brève)

      • article de janvier 1992 sur la/les censure(s) en Europe et aux É/-U. et les stratégies face à elle(s)
      René Alladaye, Le Cas Lolita
      http://revel.unice.fr/cycnos/?id=1174

      D’une Lolita l’autre, Michael Maar, 2005
      cité dans l’article WP, de larges extraits (dont tout le début) consultable sur gg:books (vraiment intéressant)
      https://books.google.fr/books?id=GAO64j8hfyYC&pg=PA8&lpg=PA8&dq=lolita+%22graham+greene%22&sour

      • articles pour le cinquantenaire
      Revisiting Lolita, Michael Wood, The New York Review of Books
      (mars 1998, à la sortie du film d’Adrian Lyne
      http://www.nybooks.com/articles/archives/1998/mar/26/revisiting-lolita

      The Panting Maniac : Chasing Lolita on a Grim 50-Year Anniversary, PopMatters
      (août 1998)
      http://www.popmatters.com/column/the-panting-maniac-chasing-lolita-on-a-grim-50-year-anniversary/P0

      • toute une série d’articles sur Graham Greene et ses démêlés dans l’affaire Shirley Temple en 1937
      THE ’LOLITA’ LIBEL CASE : Shirley Temple’s ’Dimpled Depravity’ ?, latimes, Cecil Smith, juin 1986
      http://articles.latimes.com/1986-06-22/entertainment/ca-20446_1_libeling

      à l’occasion du décès de Sh. Temple
      When Graham Greene Met Shirley Temple, Quadrant Online, Joe Dolce, avril 2014
      https://quadrant.org.au/magazine/2014/04/graham-greene-met-shirley-temple

      Twentieth Century Fox hit Greene with a criminal libel suit for suggesting that the child star played deliberately to “a public of licentious old men, ready to enjoy the fine flavour of such an unripe, charming little creature”. Facing a possible prison sentence, the novelist did a Polanski and fled to Mexico, where ’The Power and the Glory’ was one result

      Was Graham Greene right about Shirley Temple ?, The Spectator, Alexander Chancellor, février 2014
      http://www.spectator.co.uk/life/long-life/9141712/alexander-chancellor-maybe-its-because-im-not-a-clergyman-or-jimmy-savi

      • du film Bright Eyes, 1934 (colorisé)
      On The Good Ship Lollipop, Shirley Temple
      https://www.youtube.com/watch?v=WLLSqpYyPD8

      À voir cette séquence, comment ne pas penser au commentaire de G. Greene ?

      Her admirers—middle-aged men and clergymen—respond to her dubious coquetry, to the sight of her well-shaped and desirable little body, packed with enormous vitality, only because the safety curtain of story and dialogue drops between their intelligence and their desire.

    • Je suis intervenu un peu au début sur la page de discussion WP pour donner un coup de main parce que je suis assez familier de la WP francophone, de ses règles et de la manière dont s’y déroulent les discussions, utilisateur semi-averti disons. Mais je ne peux pas donner un coup de main de longue haleine, je ne suis pas en état, je ne peux pas taper longuement sur mon clavier, la position devient physiquement trop pénible au bout d’un moment. Il me semble cependant que tout le monde voit à peu près malheureusement comment ça fonctionne, à l’usage... :(
      Il y a beaucoup de choses très intéressantes ds la discussion ici.

    • La dernière partie , la conquête du Tyran du bouquin de Christine Raguet-Bouvart, à partir de la page 149, semble vraiment super bien, sauf qu’on en a qu’un morceau...

      J’ai un peu la flemme de recopier les quelques pages lisibles, j’en ai mis un morceau plus haut, mais ça vaut le coup d’y jeter un œil et à mon avis il y a des trucs à piocher concernant les diverses bassesses auquel (auxquelles ?) se livre Humbert, et la façon dont Nabokov ridiculise (vraiment sympa ce type, sérieux) ses prétentions artistiques...

      https://books.google.fr/books?id=xHkXia3ukFoC&pg=PA72&lpg=PA72&dq=entretien+Nabokov+playboy&sou

    • vous me dites si je sature le thread hein, mais :

      Oh, yes, American readers in 1958 were all too familiar with the sexual charms of children and the hidden terrors of molestation by family members, Vickers says, but it was not a topic for discussion in any way, shape, or form, as Nabokov discovered himself in 1954. When Lolita threatened to pull back the mask of their shame – it was too late to ignore the book because it was already a scandalous international sensation – the collective American reaction was to accept and absorb the book culturally but turn it into a cruel joke, instead: Little girls who behave in a sexually provocative manner deserve whatever fate they may have coming to them. That’s how the culture ate it up and spit it back, with the name Lolita becoming a synonym for, to use the dialect of the times, “a fast little article”. Never mind the fact that the fictionalized life of Lolita in Nabokov’s novel purports otherwise. Vickers writes with justifiable venom:

      In the brief future that lies before her (she will be dead at seventeen), Lolita will effectively be incarcerated for a year in the series of motels and automobiles that Humbert deploys to avoid staying in any one place where their strange relationship might be detected for what it is. She will fall in love with her odd hero, Clare Quilty, who will quickly dump her for not participating in his drug-fueled orgies. And she will marry and carry the child of a nice guy with no money and a severe hearing disability. Some fast little article.

      via : http://www.popmatters.com/column/the-panting-maniac-chasing-lolita-on-a-grim-50-year-anniversary/P0
      qui est (en partie) la recension d’un livre de #Graham_Vickers _#Chasing_Lolita_

      https://books.google.fr/books?id=Lzq5v1zj5qgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r

      via @simplicissimus au départ

      (je me demande si seenthis explose au bout du 300éme commentaire)

    • même article, très bon :

      “Of course Lolita is a fictional character,” Vickers says in a rich and refined voice during a late-night phone call to his London home. “But one can treat her as if she is real because part of the wonder of Nabokov’s novel is that Lolita is such a beautifully-created character. She has taken on a life of her own and if Lolita has been made a symbol of something totally inappropriate by pop culture then she deserves consideration, she deserves a voice.”

    • The novel’s descriptions of her stress her physical appeal but only in relation to Humbert’s appetites. That appeal owes nothing to any broadly recognizable popular image of a siren, past or present … In fact, there is no indication in Nabokov’s novel that Lolita looked in any way overly seductive, that she dressed to provoke, or that her sexual appetites were significantly different from those of her 1940s classmates. It was not until a publicity poster appeared for Stanley Kubrick’s 1962 film of Lolita that we first encounter a color photograph of an entirely bogus Lolita wearing red heart-shaped sunglasses while licking a red lollipop – love and fellatio, get it?

    • last one et je vais me coucher bande d’enfoiré(e)s :

      Nabokov, who claimed to despise books with a social message, makes a brief appearance in the foreword to Lolita under the guise of John Ray, Jr., Ph.D. He sums up Humbert’s startling memoir thus:

      “As a case history, Lolita will become, no doubt, a classic in psychiatric circles. As a work of art, it transcends its expiatory aspects; and still more important to us than scientific significance and literary worth, is the ethical impact the book should have on the serious reader; for in this poignant personal study there lurks a general lesson; the wayward child, the egoistic mother, the panting maniac – these are not only vivid characters in a unique story: they warn us of dangerous trends; they point out potent evils. Lolita should make all of us – parents, social workers, educators – apply ourselves with still greater vigilance and vision to the task of bringing up a better generation in a safer world.”

    • Hier, en essayant de piger l’affaire Graham Greene, je suis tombée, de fil en aiguille, sur des recherches académiques sur la question des relations sexuelles adultes-enfants et leur histoire, qui pour le peu que j’ai aperçu ne manquent pas de bien puer de la gueule au centre ou à la marge, indépendemment des préambules variés, et contribuent surtout à relativiser, sous couvert de défense des enfants des autres formes de violence à leur égard, celle des viols qu’ils subissent. #vertige
      Je pense notamment à celui-ci qui me semblait pourtant intéressant à la base - il se présente comme une analyse de la culture de l’érotisation des enfants : http://metapsychology.mentalhelp.net/poc/view_doc.php?type=book&id=1101&cn=135
      https://www.nytimes.com/books/98/08/23/reviews/980823.23campbet.html

    • @aude_v ça fait un bail qu’on est repéré. Le mieux est d’éviter les insultes trop directes, juste parce que ça ne fait pas vraiment avancer le truc (même si parfois de simples arguments pour montrer à quel point la culture du viol les traverse, sont pris pour des insultes), à mon avis...

      Sinon, franchement rien à foutre.

      Par contre je me demandais aussi s’il ne fallait pas ouvrir un nouveau sujet pour s’organiser un peu (qui veut écrire quoi, discuter d’un plan général je sais pas...)... J’aime bien aussi qu’on brasse plein de sources d’abord, parce que par exemple, je n’arrive toujours pas à fixer ce que je pense de la position de Nabokov dans tout ça...

    • Je viens de boire un coup avec une copine qui a été désignée comme jury dans des procès d’assises (ça à l’air d’être une sacrée #mascarade ce truc, soit-dit en passant) et elle me dit que :

      1 crime sur 3, dans le nord (pas de calais), c’est un viol. Et que : 1 viol sur 2, c’est un viol sur mineur.

      Voilà. Histoire d’alimenter le tag #vertige...

    • oui @tintin et quant on sait que seul 10% des viols sont l’objet d’un signalement c’est complétement inimaginable. et oui la moitié des viols et agressions sexuelles sont sur mineurs et la moitié des agressions sexuelles sur mineur sont commises par un membre de la famille de la victime.

    • En lien :

      http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Nathalie-Rheims-innocence-en-emois-Place-Colette-814971

      Quand une petite allumeuse de 12 ans décide de mettre le grappin sur un comédien de 40 ans, ça fait des étincelles.

      Bon là c’est Paris match mais je viens d’entendre l’auteure sur France info à l’instant et c’est pas mieux

      Le journaliste parlait de « détournement de majeur », au début je pensais juste que la fille avait 19 ans et l’autre 30 ans de plus, mais non non, c’est juste l’"allumeuse" de 12 ans qui était présentée comme prédatrice ...

    • Pff, heureusement qu’il y a Taddei pour tenter de replacer les choses …
      http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-social-club/nathalie-rheims-je-lai-vu-et-je-lai-eu-2506167
      Ce que cette société moralisatrice, qui mêle les tabous pour mieux s’y enfoncer, a du mal à saisir dans la définition du viol, c’est qu’il n’est nul question d’empêcher les enfants d’avoir leur propre sexualité, il est question que les adultes n’y soient pas acteurs et qu’ils sachent poser les limites de la sexualité.

    • J’ai enfin reçu le livre, collection « Folio », couverture avec une gamine grimée en adulte.

      J’ai ouvert au bon endroit à priori, fin de la première partie, chapitre 27-28. C’est le moment où le narrateur explique qu’il a donné un sédatif à la gamine, parce qu’il compte enfin consommer la captive. Il continue de lui mentir sur la mort de sa mère, il fait du cinéma à la réception pour faire croire que cette morte doit les appeler. Mais simultanément, il a une discussion avec un homme et il lui dit que sa femme est morte... doit-on comprendre en somme que l’attente des coups de fil, c’est à destination de la gamine, ou des adultes ? Bref, c’est un détail dans l’histoire, mais troublant quand on lit. Donc, il la drogue, nous décrit combien il lui tarde de consommer la gamine. Nous décrit que zut alors, elle ne dort pas à poing fermé, du coup, il n’ose pas la violer directement. Mais chouette, c’est magique, sur le matin, non seulement elle lui raconte qu’elle a branlée un gamin de son âge dans son camp de vacances, mais qu’en plus, elle va lui montrer comment on fait, parce que bon, lui là l’adulte qui fait l’étonné, vraiment, faut tout lui montrer.

      Je passe sur les longues digressions descriptives qui visent plus à distraire le lecteur qu’à apporter des informations...

      J’ai la sensation de lire la plaidoirie d’un névrosé cynique et menteur et c’est tellement téléphoné que c’en est chiant.

      Le terme de « nymphette » n’est d’ailleurs pas réservé à Dolorès à ce que je peux constater dans ce bout de récit. Il est aussi employée page 221-222 pour une gamine présente dans l’hôtel, à l’heure où il attend fébrilement de remonter dans la chambre, quand le somnifère aura pleinement fait son oeuvre.

      (...) et un hasard espiègle me permit d’apercevoir une enfant délicieuse de l’âge de Lolita, portant une robe semblable à la sienne mais d’un blanc virginal, et il y avait un ruban blanc dans ses cheveux noirs. Elle n’était pas jolie, mais c’était une nymphette, et des plates jambes ivoire et son cou de lis constituèrent pendant un instant mémorable un contrepoint des plus exquis (en termes de musique spinale) au désir que j’éprouvais pour Lolita, brune et rose, brûlante et souillée. La pâle enfant remarqua mon regard (qui était en fait parfaitement désinvolte et débonnaire), et, se sentant stupidement gênée, perdit toute contenance, roula des yeux, porta le dos de la main contre sa joue, tira sur l’ourlet de sa jupe, et tourna finalement ses minces omoplates mobiles vers moi tout en se lançant dans un bavardage factice avec sa mère, une femme aux allures bovines.

      Donc, la gamine, c’est une nymphette, et les nymphettes, ce sont finalement toutes les gamines, même celles qui ne l’ont pas encore provoqué... n’ont pas encore mis de perruque blonde et du rouge à lèvres (photo de couverture du livre).

      Je relis l’article Wikipédia, et je constate que les mots pédophilie et inceste figurent dès l’introduction depuis la semaine du mois d’août. Par contre, reste cette première phrase inepte sinon incompréhensible où apparaissent les mots du narrateur sans distanciation.

      Autre citation intéressante, parce qu’il paraît que le récit ne parle jamais de viol.

      Page 245 :

      Je jetai un coup d’oeil vers elle. Dieu merci, l’enfant souriait.
      « Espèce de crétin, dit-elle en me gratifiant d’un sourire exquis. Espèce de créature immonde. J’étais pure et fraîche comme une pâquerette, et regarde ce que tu m’as fait. Je devrais appeler la police et leur dire que tu m’as violée. Oh, vicieux, vieux vicieux. »
      Plaisantait-elle ? Ses paroles stupides résonnaient d’une note inquiétante et hystérique. Bientôt, faisant avec ses lèvres une sorte de crépitement mouillé, elle se mit à se plaindre de certaines douleurs, elle dit qu’elle ne pouvait pas se tenir assise, que j’avais déchiré quelque chose en elle.

      S’en suit le moment où il lui avoue que sa mère est morte. Après tout, quoi de mieux pour maîtriser les « hystériques » que de leur faire un petit choc psychologique...

      Et quelques lignes plus loin, la première partie se termine par :

      A l’hôtel, nous prîmes des chambres séparées, mais, au milieu de la nuit, elle vint me rejoindre dans la mienne en sanglotant, et nous nous réconciliâmes fort gentiment. Elle n’avait, voyez-vous, absolument nulle part où aller.

      Le prédateur fier de son coup. Faut-il laisser aller son imagination à la suite du « fort gentiment » ?...

    • Ces dernières semaines l’introduction a été entièrement réécrite (et beaucoup augmentée) en prenant quand même pas mal du tout nos diverses remarques. Donc bravo les ami⋅e⋅s, l’article est en tout cas beaucoup mieux qu’avant.

      (Reste que le mot « jeune fille » désigne une fille pubère, ayant terminée la puberté, ce qui n’est pas du tout le cas de Dolores, 12 ans. C’est clairement « une enfant » qui devrait se trouver à la place.)

    • ouais ça avance, c’est vrai, slowly slowly... même si dans la discussion on entend des arguments comme ça :

      En ce qui concerne le mot viol ou même abus sexuel, il me semble que ce sont des mots trop segmentant pour une introduction.

      #rions_un_peu j’ai envie de dire...

    • https://www.youtube.com/watch?v=wvm8MAIYraY


      Très claire analyse du livre, un lecteur honnête qui appelle les protagonistes par leur nom (y compris l’homme assassiné, celui qui a recueillit Dolorès, un autre pédophile) et déconstruit les procédés littéraires. La chronique se finit par un « coup de gueule » concernant les pochettes, qui rejoint les propos tenus ici. Très bonne approche pour les personnes qui n’ont pas le courage de lire ce roman.

    • Je note que le débat relaté ici sur l’introduction a été archivé sur WP, ce qui semble signifier que nos questions sont reléguées aux oubliettes.
      Par contre la discussion s’est poursuivie (23 mai 2017) https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Lolita et un contributeur a réussi un tour de force cachée sous l’idée « d’employer le vocabulaire le plus juste » et parce que « l’article vise le label ». Un certain Vulson a ainsi essayé de déclasser les faits et donc la catégorie de l’article de pédophilie à éphébophilie, la raison ? tenez vous bien : Dolorès n’est plus vierge quand elle se fait violer par HH. Il en conclut qu’à douze ans, n’étant plus vierge, la fillette serait pubère, par un heureux hasard elle sort donc de la catégorie enfant. Doit-on rappeler comme odilon qu’une personne est enfant jusqu’à 18 ans.
      Ça me fait penser aux putains dont on se moque parce qu’elles ont été violées. Une femme qui a déjà couché, c’est une salope et pour les tenants de la #culture_du_viol qu’elle soit violée devient impossible. Seules le viol des vierges est un crime, pareil pour un enfant qui sort de la catégorie enfant du fait qu’il ait été violé.

      A la deuxième tentative de minimiser le viol de Lolita, Vulson réussit finalement son coup et ça passe :/

      J’ai remplacé « atteinte sexuelle » qui remplaçait « viol » par « abus sexuel sur mineur » dans le RI.—Vulson (discuter) 5 juillet 2017 à 14:28 (CEST)

      Véritable honte de WP , l’article « Lolita » a donc été classé « Bon article » sur WP alors que l’introduction contient encore « une jeune fille » pour parler d’une enfant.

      J’ai très envie de mettre au pilori l’affreux prétendant au trône de patagonie.

    • Jointe par Mediapart, Anne Grand d’Esnon prend pour exemple la réception du célèbre roman de Nabokov Lolita. À sa parution en 1955, le roman est salué comme un des trois meilleurs livres de l’année par Graham Greene, ce qui ne manque pas de déclencher une polémique. La très grande habileté de Nabokov consiste à confier la narration au pédophile et à conduire le lecteur à s’interroger sur le dispositif pervers dans lequel lui-même est pris.

      Encore faut-il consentir à voir et à nommer ce que fait Humbert Humbert avec la « nymphette » dont il s’est épris, âgée de 12 ans et demi lorsqu’il la rencontre.

      « Je pense qu’il y a une grande méconnaissance de la pédocriminalité et des violences sexuelles. On estime que ce sont des choses rares, qui ont une existence abstraite. Typiquement, dans Lolita, les viols qui sont racontés sont difficilement nommés comme tels par les lecteurs, j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de le constater, au profit d’une alternative négative, selon laquelle Lolita n’est ni une victime ni une petite perverse : ce qui ne dit pas grand-chose. Dans mon travail sur les violences sexuelles dans des fictions (ce qui exclut donc les journaux de Matzneff), j’ai constaté que les interprétations avaient beaucoup recours à la notion d’“ambiguïté”, alors que je pense qu’il faut plutôt être attentif à la complexité. »

      https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/120220/pourquoi-matzneff-ete-si-mal-lu?onglet=full

    • @supergeante tiens, petit cadeau pour toi :

      Pourquoi Matzneff a été si mal lu

      12 février 2020 Par Lise Wajeman

      L’affaire Matzneff met au jour la vérité des faits, mais elle révèle aussi une vérité des textes. Alors que les livres pédocriminels ont longtemps joui d’un accueil bienveillant, il faut rappeler que qui s’occupe de littérature ne peut pas se dispenser de s’intéresser à la réalité de ce qu’elle dit et de ce qu’elle fait.

      Les images sont célèbres désormais : invitée le 2 mars 1990 à l’émission « Apostrophes » animée par Bernard Pivot, Denise Bombardier fait part de sa sidération. Elle a lu le dernier tome en date du journal intime de Gabriel Matzneff, Mes amours décomposés ; elle vient d’entendre l’écrivain deviser, les boutades détendues du présentateur, les rires aimables de l’assistance.

      Mais Denise Bombardier casse l’ambiance ; elle ne comprend pas ce qui vaut au pédophile cette bienveillance générale. Elle se lance, et elle commence : « Je crois que je vis actuellement sur une autre planète. » Denise Bombardier est québécoise et c’est son statut d’étrangère, suggère-t-elle, qui lui permet d’avoir un regard distancié, de voir le scandale, de s’extraire de la complicité souriante, et de le dire (ce qui lui vaudra de se faire traiter de « mal baisée » par Philippe Sollers).

      Or, aujourd’hui, après #MeToo, après Le Consentement de Vanessa Springora (paru aux éditions Grasset en ce début de mois de janvier), à voir ces images, à entendre ces échanges, nous sommes tous plongés dans le même état de stupéfaction que Denise Bombardier, nous avons collectivement le sentiment de « vivre sur une autre planète ».

      Comme Adèle Haenel, Vanessa Springora, en racontant sa propre version d’une histoire qui s’est longtemps dite sans elle, prend la parole et fait basculer le regard. Mais la spécificité de « l’affaire Matzneff », c’est que tout était là, tout était écrit, il n’y a pas eu de révélations, pas d’aveux, la vérité a toujours été sous nos yeux. C’est donc que ce qui a changé, ce sont nos manières de lire.

      Comment expliquer l’aveuglement qui a permis que les journaux de Gabriel Matzneff soient si longtemps traités comme des livres anodins ? Le volume d’hommage à Gabriel Matzneff publié en 2010 aux éditions du Sandre rassemble dans ses dernières pages une anthologie d’articles consacrés à l’écrivain qui dresse un panorama indirect des plumes les plus célèbres du monde médiatique au tournant du siècle (voir notre enquête).

      Face à un tel ensemble, qui réunit dans le même concert d’éloges des hommes et des femmes de bords variés, soit on se contente de se scandaliser sur l’air du « tous pourris » – mais qui tient ce genre de discours ne se gargarise de sa bonne conscience que pour masquer sa propre ignominie –, soit on fait exactement le contraire : parce que cette bienveillance à l’égard des livres de Matzneff a été très largement partagée, on se dit qu’il faut aller y voir d’un peu plus près, comprendre comment la lecture de ces textes s’est modifiée.

      Que l’on s’entende bien. Il n’est pas question de dédouaner les « matznéviens » de leurs responsabilités, mais de constater que, s’il y a bien eu quelques voix çà et là pour protester, rien n’a été à la hauteur du mouvement qui a lieu aujourd’hui : il y a longtemps eu une forme d’acceptation collective des livres incriminés.

      Donc l’affaire Matzneff n’engage pas seulement de nécessaires réflexions d’ordre juridique sur le statut de l’enfant, sur la longue impunité des crimes pédophiles, elle soulève également des questions de littérature, qui sont aussi des questions morales et politiques. Sur le plateau d’« Apostrophes », après avoir tenté quelques attaques ad feminam, sous la ceinture, à l’encontre de Denise Bombardier, Matzneff recourt à l’argument ultime, celui de l’art : « Un livre, c’est une écriture, c’est un ton, c’est un univers. » Pourquoi l’argument de la « littérature » a-t-il longtemps constitué un moyen de protection et de légitimation pour les livres de Matzneff, et pourquoi n’est-ce plus le cas aujourd’hui ?

      Sur le site de la très sérieuse revue "Recherches", le numéro 37 n’est plus disponible et un texte précise que "la diffusion du numéro 37 de ’Recherches, Fous d’enfance, qui a peur des pédophiles ?’ (avril 1979) [...] fut arrêtée et le stock pilonné". © Recherches Sur le site de la très sérieuse revue "Recherches", le numéro 37 n’est plus disponible et un texte précise que "la diffusion du numéro 37 de ’Recherches, Fous d’enfance, qui a peur des pédophiles ?’ (avril 1979) [...] fut arrêtée et le stock pilonné".

      Du côté de l’histoire des faits, on dispose de quelques éléments pour comprendre ce qui s’est joué : la libération des corps dans les années 1970, les apports de la psychanalyse, qui a permis de traiter l’enfant comme un sujet susceptible d’éprouver des désirs propres, ont pu être mis au service de discours promouvant la sexualité entre adultes et enfants. Cela dit, on aurait tort de mettre la promotion de la pédophilie au seul compte de Mai 68 : « La défense de la pédophilie n’a pas été un monopole de la gauche libertaire : contre toute attente, des publications d’extrême droite ont valorisé la pédophilie », écrit le sociologue Pierre Verdrager dans L’Enfant interdit. Comment la pédophilie est devenue scandaleuse (Armand Colin, 2013).

      Au nom du combat contre le « politiquement correct » (déjà), au nom de la valorisation esthète de la singularité, une certaine droite et une extrême droite défendent le pédophile, présenté comme un initiateur dans un rapport à l’asymétrie revendiquée : Matzneff, qui fait de la « philopédie » un emblème du « monde civilisé » dans une Europe désormais menacée par « la civilisation américano-sioniste », dans Séraphin, c’est la fin ! (La Table ronde, 2013), relève clairement de cette tradition.
      Euphémisation des faits et apologie de la transgression

      Mais si l’on a des repères du côté de l’histoire des faits pédocriminels, que se joue-t-il du côté de l’histoire des textes, et de leur interprétation ? Les stratégies à l’œuvre peuvent être en tension, voire contradictoires.

      La contradiction est manifeste dès lors qu’il s’agit de qualifier les actes racontés : les lectures sont partagées entre euphémisation des faits d’une part et apologie de la transgression d’autre part.

      Ce "Livre d’or des textes pédophiles" est paru en 1991 chez un éditeur, Société Corydon, qui emprunte son nom à l’essai pédophile de Gide. © Société Corydon Ce "Livre d’or des textes pédophiles" est paru en 1991 chez un éditeur, Société Corydon, qui emprunte son nom à l’essai pédophile de Gide. © Société Corydon
      L’euphémisation est ancienne, et elle a d’ailleurs permis de traiter comme quantité négligeable un livre qui, précédant largement celui de Vanessa Springora, donnait la parole à l’enfant face au pédophile. En 1951 paraît L’Envers du Journal de Gide - Tunis, 1942-43. Un jeune homme, François Derais, revient sur les dix mois qu’André Gide a passé à Sidi Bou Saïd et sur la façon dont l’écrivain, qui consommait par ailleurs de très jeunes garçons arabes, l’a poursuivi de ses ardeurs.

      Le livre est accompagné d’une longue préface du journaliste Henri Rambaud ; il s’agit pour François Derais de répondre à la manière dont Gide l’évoque, sous les traits d’un certain Victor, dans le deuxième volume de son journal. Mais l’écrivain, qui avait pourtant fait scandale avec Corydon (paru en 1924 signé de son auteur après une première édition non signée, en 1920), essai exaltant la pédérastie, a reçu le prix Nobel de littérature en 1947 : il n’est pas atteint par cette dénonciation.

      Le Figaro littéraire insiste ainsi sur le fait que le journal de Gide n’est que de faible valeur dans la vie de l’écrivain, rapporte Anne-Claude Ambroise-Rendu dans son Histoire de la pédophilie, qui souligne de manière percutante : « L’idée qui domine alors est que l’homme se retrouve bien plus dans son œuvre que dans son journal, ce qui est une manière aimable de l’expulser de sa propre vie. »

      Mais cette euphémisation peut relever aussi d’un aveuglement volontaire, comme le montre Anne Grand d’Esnon. Cette doctorante en lettres est l’une des fondatrices d’un passionnant carnet de recherche, « Malaises dans la lecture », qui s’intéresse en particulier aux problèmes spécifiques que posent les scènes de violences sexuelles dans la littérature. Elle a publié une réflexion sur les travaux universitaires consacrés à Matzneff, montrant combien ils manquent de distance critique avec leur objet d’étude. Mais le problème est plus large.

      Jointe par Mediapart, Anne Grand d’Esnon prend pour exemple la réception du célèbre roman de Nabokov Lolita. À sa parution en 1955, le roman est salué comme un des trois meilleurs livres de l’année par Graham Greene, ce qui ne manque pas de déclencher une polémique. La très grande habileté de Nabokov consiste à confier la narration au pédophile et à conduire le lecteur à s’interroger sur le dispositif pervers dans lequel lui-même est pris.

      Encore faut-il consentir à voir et à nommer ce que fait Humbert Humbert avec la « nymphette » dont il s’est épris, âgée de 12 ans et demi lorsqu’il la rencontre.

      « Je pense qu’il y a une grande méconnaissance de la pédocriminalité et des violences sexuelles. On estime que ce sont des choses rares, qui ont une existence abstraite. Typiquement, dans Lolita, les viols qui sont racontés sont difficilement nommés comme tels par les lecteurs, j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de le constater, au profit d’une alternative négative, selon laquelle Lolita n’est ni une victime ni une petite perverse : ce qui ne dit pas grand-chose. Dans mon travail sur les violences sexuelles dans des fictions (ce qui exclut donc les journaux de Matzneff), j’ai constaté que les interprétations avaient beaucoup recours à la notion d’“ambiguïté”, alors que je pense qu’il faut plutôt être attentif à la complexité. »

      Lire aussi

      « Gabriel Matzneff constitue un super-dominant » Par Cécile Andrzejewski
      Ce temps où la pédophilie était en vogue Par Antoine Perraud
      « Tourisme sexuel » : la fin d’une impunité de fait ? Par Marie Barbier

      Cette volonté du lecteur de ne pas voir, de minorer la qualification des faits peut, de manière quelque peu paradoxale, s’avérer compatible avec la stratégie exactement inverse, celle qui consiste à exalter la puissance transgressive de la littérature : la renommée de Tony Duvert, chantre de la pédophilie, en témoigne. Dans Le Nouveau Désordre amoureux, publié en 1977, Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut – qui rêvaient déjà d’atteindre au sacré Graal du scandale – en font un porte-étendard : « Le corps de l’enfant demeure aujourd’hui en Occident le dernier territoire inviolable et privé, l’unanime sanctuaire interdit […]. La subversion, si l’on y croit encore, ce serait de nos jours moins l’homosexualité que la pédérastie, la séduction des “innocents” (d’où le scandale que provoquent les livres de Tony Duvert, alors qu’ils devraient stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux). »

      La chercheuse Hélène Merlin-Kajman, qui dans Lire dans la gueule du loup (Gallimard, 2016) s’interrogeait sur les manières de fabriquer du trauma ou, au contraire, du partage en littérature, explique à Mediapart qu’elle voit dans l’affaire Matzneff l’occasion de réfléchir à « ce qui, il y a encore trois ou quatre ans, était asséné comme une évidence : la littérature serait par-delà le bien et le mal et n’aurait rien avoir avec la morale : ça fait des années que cette formulation me paraît absurde. Je me bats contre cette apologie de la subversion ».

      « Mais attention : maintenant qu’est paru le livre de Vanessa Springora, il ne faudrait pas inhiber la réflexion, se contenter de retirer les ouvrages de Matzneff du commerce et tourner la page. Il ne faudrait pas disqualifier tous ceux qui voulaient à l’époque s’attaquer à la pensée réactionnaire, et créer à la place de nouveaux tabous à propos de tout ce qui touche à la représentation de la sexualité. »

      Il faut donc défendre une position ferme : il est exclu de dédouaner les livres de Matzneff de ce qu’ils disent au nom du fait que ce serait de la « littérature » (quoi que l’on entende par là : son écriture se caractérise surtout par un goût décoratif pour des effets de « beau style » franchement vétustes). Il faut d’autant plus rappeler cette évidence que même le livre de Vanessa Springora se referme sur un avertissement de l’éditeur qui précise : « La littérature se tient au-dessus de tout jugement moral, mais […] la sexualité d’un adulte avec une personne n’ayant pas atteint la majorité sexuelle est un acte répréhensible. »

      Contre l’idée qu’il n’y aurait de morale que dans les actes, mais pas dans les textes, Hélène Merlin-Kajman tient donc à rappeler ceci : « La littérature a à voir avec l’éthique, c’est-à-dire avec l’ethos dans l’écriture. Il ne s’agit pas de contenus moraux, il s’agit d’une position de la voix par rapport à ce qu’elle raconte : ce qui suppose une écriture, et donc soulève des questions de lexique, de style, de rythme, de présence affective. Mais dire cela ne suffit pas ; il faut se demander si le livre dégrade ou non, par exemple. D’ailleurs, au début de son livre, Vanessa Springora écrit que les livres “peuvent être un poison”, “peuvent renfermer une charge toxique” : ce type de propos a longtemps été interdit, alors que c’était une hypothèse récurrente au XVIe ou au XVIIe siècle : l’idée que la langue puisse être un poison ne doit pas être exclue. »

      Face à l’espèce de déni général auquel on assiste de manière rétrospective dans l’affaire Matzneff, il importe de rappeler que la lecture et la littérature sont aussi des affaires de morale, donc.
      « Pour de vrai »

      Mais on ne peut s’en tenir là, car l’affaire Matzneff est aussi emblématique de la façon dont on a longtemps, en France, envisagé les rapports de la littérature avec le réel. Si Denise Bombardier a l’impression, sur le plateau d’« Apostrophes », de venir « d’une autre planète », c’est peut-être aussi parce qu’elle vient en effet d’une autre tradition littéraire et interprétative. La littérature et la pensée sur la littérature se sont construites en France, dans la seconde moitié du XXe siècle, sur une critique de la littérature « réaliste », « illusionniste », contre le modèle du roman du XIXe siècle, à la Balzac ou à la Zola, qui croyait trouver dans le langage, dans la représentation, une expression directe de la réalité.

      La théorie littéraire en France, des années 1960 aux années 1980, insiste sur la disjonction entre le signe et la chose, ce qui donne deux possibilités de lecture, là encore contradictoires, en tout cas en tension, mais qui toutes deux peuvent expliquer la réception bienveillante dont a longtemps joui Matzneff dans ce pays. Il s’agit, dans un cas comme dans l’autre, de partir d’un point de départ commun : la dénonciation des illusions de la représentation.

      « Si le grand ennemi de la modernité, c’est la représentation, explique Hélène Merlin-Kajman, alors il faut passer du côté de la présentation, du sublime. Tous les grands théoriciens français des années 1970 (Roland Barthes, Michel de Certeau, Louis Marin…) dénoncent la narration représentative, qui manipule nécessairement, puisqu’elle prétend représenter le réel. Mais alors comment faire pour un auteur : comment présenter et ne pas représenter ? Cela peut consister pour un écrivain à gager l’écrit sur son propre corps. Là, la littérature a le droit d’être réelle, pourvu qu’elle soit gagée sur des expériences de vie transgressives : et c’est là aussi qu’on peut prétendre être au-delà du bien et du mal. » Le fait que « c’était vrai » a pu fonctionner comme un « talisman » qui conduit le lecteur des journaux de Matzneff à suspendre son jugement, là où cela aurait au contraire dû déclencher toutes les alertes.

      Cette bibliographie de 1039 p. a été publiée en 2017 par une maison d’édition, Quintes-feuilles, spécialisée dans la littérature pédophile. © Quintes-feuilles Cette bibliographie de 1039 p. a été publiée en 2017 par une maison d’édition, Quintes-feuilles, spécialisée dans la littérature pédophile. © Quintes-feuilles
      Mais il a pu se passer exactement l’inverse. Si la théorie littéraire de l’époque dénonçait les illusions de la représentation, ce pouvait être au contraire pour inviter à considérer la littérature comme affranchie des contraintes référentielles. Roland Barthes parle à ce propos de « libération du signifiant ». La littérature ne parle que de littérature, la question de savoir où est le réel n’a pas lieu d’être.

      Comme l’explique le chercheur Jérôme David dans un remarquable numéro de la revue suisse Versants consacré à « La littérature au premier degré », la lecture qui se laisse prendre à l’illusion référentielle est alors désignée comme mauvaise, incapable d’adopter la distance nécessaire. Don Quichotte et Emma Bovary sont les exemples canoniques de ces personnages qui, trop embarqués par leurs lectures, en viennent à prendre le monde pour un roman. L’enjeu est plus largement de disqualifier les interprétations trop naïves qui aborderaient une narration comme l’histoire de faits réels. Puisque tout est langage (« il n’y a pas de hors-texte », selon la fameuse formule de Derrida), la question de la référence d’un récit, de n’importe quel récit, qu’il soit donné comme fictif ou réel, n’est pas pertinente.

      Il n’est évidemment pas question d’établir un simple rapport de cause à conséquence entre la théorie structuraliste et post-structuraliste d’une part, et les errances des lecteurs de Matzneff, d’autre part. Le structuralisme comme la déconstruction ont précieusement outillé le lecteur soucieux de lucidité critique. Mais il est indéniable que le tournant linguistique qui a marqué les dernières décennies du XXe siècle a contribué à détourner les lecteurs de la question du rapport du texte au réel, et a pu entretenir la confusion entre ce qui relevait de la fiction (un roman) et ce qui n’en relevait pas (un journal).

      Et encore aujourd’hui, du reste : comment comprendre les déclarations du « morveux » Frédéric Beigbeder expliquant au Parisien qu’il pensait que Matzneff était un « mythomane », qui « se glorifiait de faits qu’il n’avait pas commis », partant donc du principe que ces journaux n’étaient que le support d’extravagantes fictions ? Comment comprendre, à l’inverse, que le livre de Vanessa Springora, qui se présente explicitement comme un récit de témoignage, ait été à plusieurs reprises qualifié de « roman autobiographique » (par exemple dans Le Point, ici) ? Faut-il rappeler que l’auteure n’a nul désir de romancer ce qui lui est arrivé, mais de le dénoncer ?

      Il y a évidemment une morale à cette histoire, et elle est évidemment double : il n’est plus question aujourd’hui de forclore la littérature dans le domaine de l’art pour prétendre la rendre intouchable. Ce qui veut dire qu’il est légitime aussi de lui adresser nombre de questions complexes, comme celles de la représentation des violences sexuelles, mais aussi de la représentation des personnes racisées, etc. : autant de débats qui ne se résoudront pas par des cris d’anathème.

      D’autre part, s’il est évident que le livre de Vanessa Springora paraît dans une époque marquée par les révélations faites dans le sillage de #MeToo, il est logique aussi qu’il surgisse à un moment où la littérature proclame qu’elle a affaire au réel, soit que les écrivains revendiquent de dire le monde (comme dans le cas du travail d’enquête, voir ici), soit qu’ils aspirent à affecter le monde. Comme l’écrit Nathalie Quintane à la fin de son livre Les Années 10 (La Fabrique, 2015) – années qui viennent justement de s’achever : « on revient de si loin, à ce qu’on raconte, on a tellement péché par indifférence au référent », alors que la littérature, ça peut être « pour de vrai ». L’affaire Matzneff sonne un coup de semonce : la littérature a un point de butée, c’est la réalité.

    • Je suis très en colère. A un moment, au lieu de voir le fil de l’affaire Matzneff depuis la littérature, les journalistes feraient bien de le voir depuis la réalité de la pédophilie et le déni social entretenu notamment par la haute sphère de nos élites (politique, juridique, journalistique…) qui étouffent les affaires et protègent ces criminels, voire font partie intégrante de ce réseau.
      Il y a eut suffisamment de témoignages et d’enquêtes sérieuses pour voir que c’est une réalité absolument systémique.

      Certes, il existe chez l’être humain plusieurs formes de déni, soit ne pas pouvoir penser l’impensable mais est-ce que la position de « sachant » dont se glorifie le journalisme n’est pas justement la garantie de la vérité et la possibilité de nous sortir de ce confort ?

      Il m’est donc odieux d’être tenu de savoir si il y a eut aveuglement ou pas de la littérature et de surtout ne pouvoir bouger de cette confortable position de déni dont je découvre après 2 mois de recherches la constitution ignoble.
      Quels sont les journalistes assez courageux pour accepter de faire les liens nécessaires entre les différents acteurs qui nous ont mené à cette mascarade sociale pour occulter la réalité des crimes ?

      A ce stade, ce n’est plus du déni mais de l’#omerta.

    • « malaise dans la lecture » c’est par là et c’est pas mal : https://seenthis.net/messages/820641

      Puisqu’on parle littérature, un point, qui ne me semble pas évoqué ici, c’est le parallélisme entre ce que je vais appeler, après ian geay, le « geste esthétique » et le viol. #Ian_geay a écrit des textes, difficiles, mais précis, là dessus. Quelques-uns sont par là :

      http://quoique.net/author/ian-geay

      Le viol et le geste esthétique ont ceci de commun qu’ils visent à capturer le vivant, à le saisir, à l’emprisonner, à le fixer. C’est la bien connue « objectification », chosification, réification, centrale, par ailleurs, dans la sexualité masculine la plus commune.

      Ce qu’on appelle le déni, dans son sens le plus violent, c’est ça. On déni aux acteurs-actrices de ces drames, leurs statut d’êtres humains, on en fait des objets, « une nymphette », statut qui n’a plus rien à voir avec le réel de leur humanité.

      C’est du niveau première année de beaux-arts, mais une oeuvre réussie, c’est quand les « personnages », le vivant, résiste et échappe à cette tentative de capture.

      Un texte, un dessin, une performance, un chant, une galipette, une photo pourrie, et mtzneff est très réprésentatif de ça, c’est au contraire, quand tout est parfaitement vissé, que rien n’échappe, que tout reste, même les interprétations, sous le contrôle de son auteur.

      Un bon dessin, un bon texte, une bonne photo, un bon objet, c’est un objet qui échappe à lui-même et à son auteur, et qui, par là même, devient vivant.

      Mtzneff écrit exactement comme il baise, comme un maniaque, une machine, qui demande les mêmes gestes, de la répétition, toujours les mêmes rituels. On retrouve ça aussi chez Mickael Jackson. Et tous ces mecs tiennent souvent des carnets, des fichiers excel, des notes sèches, sans âme, sans vie, qu’ils peuvent ensuite compulser à loisir. Ils sont collectionneurs d’objets morts, assassinés.

      Springora, et c’est ce que j’ai trouvé de très fort dans son bouquin, de par son expérience (elle a été saisie, capturée, personagifiée, fixée, objéctifiée) est au courant de ça. Elle sait ce qu’il y a de diabolique dans l’écriture et plus largement dans le geste ésthétique (diabolique aussi au sens premier, le geste qui divise, qui sépare, qui tranche en deux le réel). Et justement, elle ne se romance pas. Il y a deux lignes sur ses errement dans les paradis artificels, à 20 ans. Le seul à être épinglé comme un papillon, dans son livre, c’est mtzneff.

      Elle évoque ailleurs les peuples primitifs qui ont en horreur la photographie, persuadés que cette diablerie a le pouvoir de leur voler leur âme. Elle sait la vérité d’une telle crainte parce qu’elle l’a tout simplement vécue.

    • Je suis tombé par hasard sur cet interview de Marine Turchi et Fabrice Arfi, du 12/02, où les enquêteurs de Mediapart démarrent très fort en montrant que les «  éditeurs  » de Gallimard ne peuvent en aucun cas prétendre qu’ils ne savaient pas.

      Ils montrent également que le caractère criminel des agissements n’était pas réellement dissimulé… et quand ça se voyait quand même beaucoup trop, lesdits éditeurs n’ont pas hésité à censurer. D’où la perquisition chez Gallimard.
      https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1275025-affaire-mazneff-perquisitions-chez-gallimard-c-a-vous-12-02-2020.html

    • octobre 2020, nos camarades de chez #Lundi_matin, dans un long très long papier pour prendre la défense de hocquenghem et de foucault et de schérer, et peut-être même de Mao tiens (Badiou vient lui même défendre ), lundi matin publie encore des choses qui valident, au passage, l’existence de la nymphette et qui ne prend que pour seul point de vue celui de Humbert Humbert. C’est fête.

      Ainsi, dans Co-ire, ensemble de textes analysant plusieurs mythes littéraires autour de l’enfance, René Schérer et Guy Hocquenghem expliquent l’échec et la déchéance de Humbert Humbert, personnage principal du roman Lolita, par son incapacité à dépasser le rôle de pédagogue vis-à-vis de la nymphette qu’il rend objet de ses fantasmes.

      https://lundi.am/le-systeme-de-l-enfance

    • dans le bouquin de Verdrager :

      Schérer rejetait la pédérastie pédagogique, car vectrice d’asymétrie. Pour lui « le pédophile (...) traite l’enfant qu’il désire ou qu’il aime (...) comme un véritable partenaire sexuel ».

  • Monolecte, étienne chouard et les « vrais antifa » - Les morbacks véners
    http://parasite.antifa-net.fr/monolecte-etienne-chouard-et-les-vrais-antifa

    Il y a quelques temps, monolecte, une blogueuse de « gauche » écrivait un article de soutient à son copain etienne chouard, le billet s’appelait « le retour des bons français » et expliquait que ceux qui s’en prennent au gourou, sont influencés par l’ambiance raciste du moment. En bon « camarade », chouard remercia agnès par un post sur son facebook. Dans son message, il explique qui sont pour lui les « vrais antifa » en opposition notamment à l’équipe d’antifa-net (nous on est les faux). Et pour ne pas déroger à son univers, tous ceux qu’il va citer en référence collaborent ou font partie intégrante de l’extrême droite.

    (ça date de mai)

    @monolecte

    • Pour la petite histoire, comme je n’ai pas répondu à une certaine redondance d’accusations de fascisation de ma personne (non pas à travers mes écrits, mes pensées, mes actions, mais uniquement parce que j’ai refusé de souscrire à la meute de ceux qui séparent le bon grain de l’ivraie, de ceux qui se lancent dans ce qui me rappelle trop fortement la chasse aux sorcières - et parce que, depuis que j’ai 6 ou 8 ans, j’ai toujours refusé qu’on me dicte les bonnes ou les mauvaises fréquentations), il y a eu une certaine entreprise de harcèlement qui a duré plus d’un mois et qui se remet en marche régulièrement, à chaque resurgissement de ce papier, par un ensemble de personnes qui se revendiquent d’une grande pureté idéologique derrière des tas de pseudos et qui passent donc un temps considérable à distribuer les bons et mauvais points au sein d’une certaine gauche de la gauche historique, avec le résultat que l’on peut imaginer, à savoir des relégations, du black-listage, une atomisation d’une certaine gauche contestataire...

      Me voilà donc fachotte.
      Pour ce qui est du black-listage, j’ai un peu l’habitude, sauf que jusqu’à présent, ça ne venait que des gens de droite.

      Maintenant, que chacun en tire les conclusions qui lui plaira, j’ai eu le temps d’en arriver aux miennes.
      http://blog.monolecte.fr/post/2013/06/02/Les-mauvaises-frequentations

    • A partir du moment où on s’exprime publiquement (grosse différence avec tes fréquentations d’école), ça ne me semble pas particulièrement scandaleux de devoir assumer ses affinités, soutiens, sympathies, etc. C’est même assez élémentaire. Tu peux dire « pureté idéologique » ; je dirais plutôt « cohérence politique » + « minimum de vigilance ».

    • Disons que de m’attaquer politiquement (mais en fait, surtout personnellement) parce que je refuse le principe de la chasse aux sorcières pour un gars qui ne prône pas des trucs de droite, mais qui décide qu’il peut débattre avec tout le monde, y compris avec les ennemis politiques, je trouve le trait un peu gros.

      Personnellement, je n’irai pas débattre avec mes ennemis politiques, parce que je les trouve déjà assez envahissants comme cela et qu’ils ont tendance à m’emmerder profondément, voire à me faire perdre mon sang froid. De la même manière que je ne me tape pas les commentaires des lecteurs du Figaro comme certains de mes compagnons politiques qui en tirent la justification de leur colère, parce que je sais ce que je vais y trouver d’idées moisies et rances qui appartiennent à une époque qui aurait bien méritée d’être révolue et que surtout, j’ai mieux à faire.

      J’ai horreur des anathèmes et des exclusions, des distributions de bons points, des gardiens du temple dogmatique. Là, peu m’importe le bord, je trouve la démarche stérilisante et vaine. C’est ce point-là qui est le plus important pour moi. Et c’est là-dessus que je me suis exprimée.

      Il y a des corpus idéologiques qui me font profondément gerber, j’ai eu du mal avec pas mal de membres de ma propre famille à cause de cela, mais je reste toujours profondément mal à l’aise quand le rejet des gens dont les idées m’insupportent va jusqu’à leur dénier le droit d’exister, de bouffer, de travailler.

      Pour moi, il ne peut exister de projet politique fondé sur la négation d’une partie de la population, quelle qu’elle soit. Je pense que ça finit toujours assez mal. Qu’on ne peut pas prétendre « rééduquer » tout le monde ou isoler les opposants. À moment donné, il faut bien se poser la question de la place que vont occuper ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, la majorité, la démocratie ou ce genre de chose. Aujourd’hui, l’idée qui prédomine et qui est, hélas, transversale à tous les camps, c’est qu’il faut éliminer ceux qui ne partagent pas notre vision du monde, de manière symbolique, puis sociale, puis...

      C’est cela qui m’a fait sortir du bois et rien d’autre.
      Et il est intéressant de voir que la symétrie de la réponse.

      J’ai beaucoup réfléchi, déjà, à la question de la liberté d’expression. http://blog.monolecte.fr/post/2009/05/21/Petits-arrangements-avec-la-liberte-d-expression

      Je pense que c’est loin d’être une question accessoire, je pense que c’est une question déterminante quant au modèle de société derrière lequel nous courrons.

    • Toute diabolisation d’une partie de la population, quelle qu’elle soit, m’est éminemment suspecte et stérilise la pensée.

      J’observe que la diabolisation des fachos leur est extrêmement profitable. Au lieu de prendre la peine de débattre de leurs idées et de démontrer à quel point leur corpus idéologique est conservateur, misogyne, raciste, bref, fasciste, au lieu de les acculer dans leurs propres contradictions, de leur opposer des arguments, de battre en brèche leur slogans simplificateurs, on leur laisse un foutu boulevard sur lequel ils avancent en klaxonnant avec - et il faut le souligner - la bénédiction des deux grands partis de gouvernement, qui ont absolument besoin de l’effet épouvantail de ces tristes guignols pour continuer à nous appliquer une politique néocapitaliste de plus en plus dur pour laquelle nous ne les avons jamais élus.

      Combien d’entre nous auraient voté Chirac en 2002 sans le coup du gros vilain Le Pen ?

    • Mais moi aussi je suis pour la liberté d’expression... Sauf que ce n’est pas tout à fait la même chose de vouloir que quelqu’un ait le droit de s’exprimer et de dire « c’est mon copain, je le défends, il est super gentil ».

      Et je ne pense pas qu’appeler des fachos des fachos revienne à les « diaboliser ».

    • Quant au coup de « débattre avec tout le monde », arf... Mais même en laissant cette question de côté, dans sa réponse à ton billet Chouard ne faisait pas que défendre son droit à « débattre avec tout le monde » : il rendait un hommage appuyé à des gens plus que douteux. Qu’il n’avait pas l’air de tellement considérer comme des « ennemis politiques avec qui il faut quand même débattre », mais comme des amis...

    • @biggrizzly : il t’arrive exactement la même chose que bcp de gens concernant Brétigny et c’est très « drôle » que ça tombe sur ce sujet : comment fabriquer une fronde qui servira à l’extrême droite et lui servir un sur plateau d’argent de quoi gonfler ses rangs... Voici un article qui dégonfle méthodiquement l’évènement : http://www.debunkersdehoax.org/blog/lire-article-723900-10126214-rumeurs_et_propagande_a_bretigny_sur_o
      Le problème est que les dégâts sont fait et qu’on a beau faire tourner la contre-info depuis 2 jours, tout le monde est parti s’enivrer l’esprit et nous trouvera bien fâcheux au retour...
      Comme pour le reste, je veux dire la base de ce billet, j’avoue osciller entre la fatigue et l’exaspération : il serait temps d’arrêter de confondre liberté de pensée et droit de raconter n’importe quoi... Ou alors on arrête aussi de reprocher à Sarkozy d’avoir côtoyé Kadhafi ... Allons-y !!!

    • Franchement, @mona, un papier qui commence comme ça :

      Il y a quelques temps, monolecte, une blogueuse de « gauche » écrivait un article de soutient à son copain etienne chouard, le billet s’appelait « le retour des bons français » et expliquait que ceux qui s’en prennent au gourou, sont influencés par l’ambiance raciste du moment.

      avec de gauche entre guillemets, ce qui, en soi, est déjà très insinuant, un peu comme si je prenais sans distance un papier qui commencerait par "Mona, une journaliste « féministe »"... Rien que de lire ça, je prendrais un recul de 20m.

      Ensuite, dans mon papier, qui est évoqué de manière assez distordue, j’évoque la lassitude et la colère que crée en moi cette époque de repli sur l’entre-soi. Je commence avec l’histoire qui est arrivée à un ami qui se fait reprocher par la voisine de n’être « pas de chez nous », et je continue avec tous ces gens qui disent : « toi, je ne parle plus, tu ne penses pas assez comme moi ».
      Le « pas comme moi », c’est le centre de ce papier, la radicalisation, le rejet, le repli idéologique et intellectuel, c’est le sujet de ce papier (mais il est possible que je me suis mal exprimée).

      Je ne sais pas, mais cette culture de l’exclusion, ça passe de plus en plus mal chez moi alors même que ça devient la norme partout.

      Dans l’affaire Chouard, on met sous le boisseau tout son apport intellectuel sur le TCE, la démocratie, tous ses écrits, toutes ses pensées pour ne garder que le fait qu’il fréquente des gens qui ont été décrétés non fréquentables. C’est ce point qui me révulse. Parce que du coup, il faut que Chouard ne puisse plus exister.

      Si tu veux tout savoir, Étienne m’a appelée il y un peu plus d’un an. Il m’informait qu’il était assez harcelé par des gens qui lui reprochaient précisément ses mauvaises fréquentations et que ça ne se limitait pas à lui dire qu’on était pas d’accord avec lui ou à débattre de ses choix politiques, c’était une pure volonté de l’interdire de s’exprimer. Il était assez touché et déprimé par cette situation que je trouve personnellement assez déplacée dans une démocratie.

      Même concernant mes ennemis politiques, je déteste cette volonté de bâillonner, de faire taire, de stigmatiser, de rendre intouchables (dans le sens indien du terme), des personnes pour leurs opinions politiques. Je ne crois pas qu’on lutte contre les fachos avec le coup du cordon sanitaire, je crois qu’on lutte contre les fachos en démontant leurs arguments, en mettant la lumière sur les incohérences et les plages d’ombre de leurs discours.

      Quand on commence à vouloir exclure de la vie sociale des gens pour leurs idées, j’ai toujours le maccarthysme qui me remonte en mémoire, avec les listes noires, les gens qui n’ont plus eu le droit de bosser et donc de bouffer. On va me dire, ce n’est pas pareil, les cibles, c’étaient les gentils, pas les méchants... Mais comme je l’ai déjà écrit, quand tu acceptes le principe de censure, tu dois accepter alors que le curseur ne soit pas toujours réglé dans le sens qui t’arrange... et donc, du coup, pour moi, il n’y a aucun sens qui m’arrange.

      Au final, dans le papier qui nous concerne, le mec commence cash par insinuer (sans rien démontrer, bien sûr) que je ne suis pas de « gauche », détourne le sens de ce que j’ai écrit, s’appuie sur la réponse de Chouard et continue là-dessus, sur le fait que Chouard soutient des gens qui sont dans la sphère d’influence des fachos. Le truc, c’est qu’il n’aborde pas la question de ma prise de position sur la chasse aux sorcières, mais qu’en me propulsant à la tête de son papier, en m’exposant en « mauvaise compagnie », sans rien avoir besoin de démontrer quant à la somme de mes écrits, à la substance de mes idées, de mon corpus idéologique, de ma cosmologie, il parvient à me faire entrer, par contagion, dans la sphère des intouchables.

      Et ce qui s’est passé ensuite, c’est que plein de gens de gauche (et je ne mets pas de guillemets, ce procédé me rend dingue) ont décidé, à la suite de ce papier, que j’étais devenue infréquentable.

      Voyant la manœuvre, je me suis abstenue ces derniers mois de tout commentaire sur ce procédé on ne peut plus douteux : les potes des potes des potes de mes ennemis sont nos ennemis à tous. D’ailleurs, comment veux-tu argumenter là où la seule démonstration, c’est des histoires de fréquentations et de contagion ? Comment veux tu te défendre quand tu es apostrophée dans le titre et qu’ensuite se déroule la liste des potes des potes des potes qui te place, l’air de rien au cœur de la nébuleuse fachotte ? C’est insidieux et ça marche très bien.

    • Il reste de l’intérêt objectif du Capital de diviser les dominés entre eux. Idéalement, avec l’aide d’intellectuels jetables, de causes stériles et de procès en sorcellerie.

      Ce qu’on peut vraiment reprocher à Chouard est d’avoir voulu exister en tant qu’individu, personnaliser un discours qu’il admettait bien volontiers emprunté, et tracer ce faisant la route de son destin : les idées sont éternelles, seuls les hommes chutent. Faire chuter les hommes donne quelqu’espoir de faire oublier quelque temps les idées qu’ils se sont laissés aller à incarner, avec les encouragements des larbins du Capital.

      Intellectuels, à quoi vous sert votre nom en bas de vos propos ?

    • @monolecte

      Pardon Agnès, mais comparer l’antifascisme au maccarthysme, pour quelqu’un qui s’indigne qu’on puisse la soupçonner de ne pas être réellement « de gauche », c’est... comment dire.

      N’en jetez plus, merci, je suis au bord du suicide, là.

    • j’avais réagi comme @rastapopoulos et pas écouté jusqu’au bout. Mais oui à partir de 4:00, c’est clairement le versant qui pue du discours « national-républicain » pour ne pas dire plus :

      La pensée imposée c’est, il faudrait qu’il y ait pas de frontières. La pensée interdite c’est, il y a un degré d’immigration, une quantité d’étrangers qui fait que le corps social disparaît, devient en danger, et ça c’est une pensée qui devient interdite, on est sommé de vouloir ou d’accepter n’importe quelle immigration, mais ça c’est, je trouve ça très colonialiste. Les pays colonialistes se débrouillaient pour que leurs proies, les Etats colonisés, soient l’équivalent d’un pays dans lequel il y aurait une immense immigration multiforme ; soient ethniquement divisés, pour fabriquer cette espèce de guerre civile permanente qui permet ensuite de… qui permet pendant qu’ils sont en train de se taper sur la gueule, qui permet de les piller.

    • Pour autant, on pourrait effectivement attendre de la part d’un intellectuel de s’interroger sur les forces à l’oeuvre derrière les migrations (ou plutôt, les désirs de migration) de notre époque. Mais pourquoi en vouloir davantage à celui-ci en particulier qu’à ce voisin sur trois dans certains villages qui votent FN ?

    • @jean_no Le disqualifier « par principe » ? Tenir un personnage public responsable des propos qu’il tient (en l’occurrence, la liste des gens que Chouard cite comme « les vrais antifas »), c’est être une méchante intolérante excluante envers Etienne qui est un gars tellement sympa et humain ? Désolée, je ne suis pas là pour être « gentille ».

      Qu’il le fasse par bêtise ou pas, à vrai dire, ce n’est pas mon problème. S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de l’extrême droite, il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries. Et je crois assez peu aux chances de le faire revenir à la raison en le ménageant. Le danger pour la gauche de laisser grenouiller en son sein ce genre de personnages me préoccupe nettement plus.

    • S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de (whatever, qu’importe), il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries.

      Parfaitement d’accord avec vous ! S’exprimer en public revient à affronter le jugement d’autrui tel qu’il est.

      Mais vous avez l’air de supposer qu’il existerait une « gauche », je suppose intellectuelle, en France. J’avoue ne pas parvenir à percevoir quels éléments vous font percevoir cela. Je n’entends guère parler de « gauche » que par opposition à une « droite » tout aussi fantômatique, à l’occasion de la distribution périodiques des prébendes, rentes et titres aux mâles blancs à moitié morts dirigeant chacune des factions.

      Mieux encore : être progressiste, c’est avoir pour camarades les petits, les exclus, les sans-grade et en aucun cas des intellectuels bien nourris comme Chouard. Si être « de gauche » est être progressiste, alors aucun français de gauche n’est le camarade de quelque intellectuel bien planqué que ce soit. Les intellectuels n’ont d’intérêt que par leur production, les concepts qu’ils proposent, la puissance des représentations qu’ils exposent : et je sais pour vous avoir lue que vous comprendrez parfaitement ce que j’essaie de dire. Mais leur personne, leur statutn restent l’un des alibis de l’exploitation, une perche tendue au travailleur pour lui dire « regarde, pour toi, c’est foutu, mais si ton fils est assez obéissant, peut-être deviendra-t-il enseignant, voire, journaliste et peut-être même éditorialiste ! »

    • @bp314 tes intellectuels ont l’air un peu simplets, parcque les questions que tu leur pose me semblent des évidences.
      Quant aux voisins du FN de certains village je ne comprend pas ta comparaison. Les voisins du village c’est pas des alliés politiques c’est pour ca qu’il y a une différence.
      Perso quant j’ai une trop grande différence idéologique avec quelqu’un je n’arrive pas à avoir des discutions. Je ne dit pas qu’on ne peut pas le faire, mais je suis assez incrédule.

      Sur Chouard, j’avais lu ces explications sur la constitution européenne et il m’avait convaincu de voter non (lui et d’autres vu sur rezo.net mais surtout lui) et j’étais intéressé par son idée de vote par tirage au sort que je trouvait une réponse intéressante aux problème d’attraction du pouvoir (cf les #pervers_narcissiques qui le convoite) mais sans m’être accorder le temps d’approfondir la question.
      Je me souviens qu’après le vote du Non à la constitution européenne Libé avait titré assimilant le Non à une victoire du FN. Ce titre m’avait bien déplut comme il se doit. Savoir que Chouard fréquente pas mal de monde au FN ou trouve de l’interêt dans ce que cet ordure de Soral peut dire par exemple. Ca me fâche. J’ai l’impression de m’être fait avoir et que Libé avait pour une fois pas si tord que ca.

    • L’idée que la « lutte des races » a été fomentée par le patronat pour neutraliser la « lutte des classes », ou que la « banlieue rouge » a été transformée en banlieue maghrebine pour neutraliser les velleités révolutionnaires des ouvriers français, c’est un peu le discours d’un Soral...
      Et effectivement Chouard me semble souvent inverser volontiers causes et conséquences, ou en tous cas postuler des liens de causalité un peu tirés par les cheveux, comme beaucoup de conspirationnistes (si un événement ou un phénomène profite au puissant, c’est qu’il en est l’instigateur).

      Il reste que pour moi je considère l’immigration économique comme une tragédie humaine sur laquelle la gauche est trop mal à l’aise pour y voir clair. Tout ça à cause de la croyance qu’être contre l’immigration économique, c’est être contre les immigrés.

      La libre-circulation des individus n’a rien à voir avec ça. Les immigrations massives sont des phénomènes qui déstabilisent des fonctionnements collectifs qui se sont construits sur plusieurs générations. Et bien entendu, la pauvreté, la misère nous attendrissent. Mais il nous fait oublier que le rêve qui anime l’immigration économique, c’est quand même le rêve capitaliste, matérialiste, consumériste. Celui qui justement dissout toutes les sociétés...

    • @mad_meg Sauf que non, Libé n’avait pas raison, parce qu’à l’époque rien ne disait que Chouard allait tourner comme ça, et le « non » avait aussi été le fait de gens sans aucun lien avec une pensée d’extrême droite...

    • Désolé @mona, je jette un peu « bébé avec l’eau du bain » tu fait bien de revenir sur ce point. Je pense aussi n’avoir eu aucune pensé d’extrême droite dans ce vote et je ne dit pas ca non plus de rezo.net !
      Ce titre m’est revenu et avec les infos qu’on a depuis ca m’a fait bizarre. C’est les associations qui me sont venu pour parler de trahison idéologique.
      En tout cas tout ceci a bien rabroué mon enthousiasme à défendre l’idée du suffrage par tirage au sort. Vu que j’ai pas examiner la question en détail, je renvoyait les gens avec qui j’en parlait vers Chouard, aujourd’hui je ne le fait plus ou je me désolidarise du bonhomme en expliquant un peu selon la patience de mon interlocuteurE.

    • Et en résumé, si on revient au billet de @mona référençant l’article qui fait débat, le préambule « sabre au clair » des Morbacks Vénèrs, ça s’appelle traîner les gens dans la boue. Devra-t-on passer @monolecte à la tondeuse pour que la morale soit sauve ?
      Plus qu’une chasse aux sorcières, l’acharnement d’une certaine frange de la gauche, celle qui se dit anti-fa, ressemble depuis quelque temps aux procès qui ont initié les grandes purges staliniennes.

      Qu’il le fasse par bêtise ou pas, à vrai dire, ce n’est pas mon problème. S’il n’est pas assez solide intellectuellement pour résister aux sirènes de l’extrême droite, il ne devrait pas s’exprimer publiquement, mais s’il le fait, qu’il assume les conséquences de ses conneries. Et je crois assez peu aux chances de le faire revenir à la raison en le ménageant. Le danger pour la gauche de laisser grenouiller en son sein ce genre de personnages me préoccupe nettement plus.

      En fait on accuse Chouard d’être un interlocuteur de gens peu recommandable. Mais pourquoi sont-ils peu recommandables ? On aborde à pas feutré le problème dans cette discussion, mais j’aimerais pouvoir saisir le problème d’une manière un peu plus synthétique.
      Car lorsque vous discutez avec le commun des mortels (de gauche ça va de soi), bien peu sont au fait du débat qui agite la gauchosphère à ce sujet (les bons gauchistes antifas vs les autres). à part les évènements hypermédiatisés comme la mort de Clément Méric où chaque politique y va de sa posture pour dénoncer les affreux jojos d’extrême droite et au passage dissoudre quelques groupuscules folklorisants (j’ai vu une vidéo mettant en scène Serge Ayoub, mais c’est de la caricature, ce mec est too much, c’est un grand malade, pour le coup, c’est lui qu’on devrait envoyer au goulag).
      Tout ça pour dire que la discussion m’intéresse mais non pas pour dénoncer telle ou telle personne en fonction de ses fréquentations mais pour manier des concepts et débattre sérieusement.
      En attendant qu’on ait fini de se crêper le chignon, le capital continue à nous tailler des croupières. Alors au lieu de rêver à des Grands Soirs aux lendemains qui déchantent (la gueule de bois en prime), on ferait bien de se passionner pour un sujet qui me semble primordial, c’est la mise en place d’une assemblée constituante pour arrêter la mascarade de notre démocratie représentative. Certains y pensent :
      http://calebirri.unblog.fr/2013/05/19/en-france-nous-navons-plus-de-constitution

    • Sauf que non, Libé n’avait pas raison, parce qu’à l’époque rien ne disait que Chouard allait tourner comme ça, et le « non » avait aussi été le fait de gens sans aucun lien avec une pensée d’extrême droite...

      C’est vrai, mais parallèlement, c’est probablement à ce moment-là que ces gens là se sont rencontrés…

    • @mad_meg

      Les voisins du village c’est pas des alliés politiques c’est pour ca qu’il y a une différence.

      Allié politique ? La notion d’allié n’a pas de sens pour un travailleur, qui n’a que des camarades. Le Capital l’a bien compris : il emploie la production intrinsèquement récupérable des intellectuels sans le moins du monde s’allier à eux, de sorte à toujours pouvoir faire le tri.

      Le problème que j’exposais était : dès lors qu’on tolère chez ses voisins et parfois camarades l’expression régulière, mais non-obsessionnelle de certains préjugés, comment ne pas pareillement tolérer, quoi qu’on en pense, l’expression de préjugés similaires chez un intellectuel qu’en lisant, on a invité chez soi ? On ne le ré-invitera plus, c’est tout.

      Je fais ici uns distinction entre les professionnels de la stigmatisation, de Dieudonné à Sarkozy en passant par le Pen et Manuel Valls avec ceux qui ne consacrent qu’une fraction le plus souvent hasardeuse de leur expression à des raisonnements pour le moins spécieux. Mais de toute façon, à quoi s’attendre de la part des professionnels du raisonnement sociétal qui n’ont jamais eu d’ampoules de leur vie ?

    • Bonjour, en lisant les échanges je suis un peu étonné.
      Le problème vient des questions de filiation (politique) ou quoi ?

      Là, je ressens vraiment que c’est un débat inquiétant.
      Le droit à parler ne peut pas être réprimé parce que nous n’aimons pas les idées ou les personnes. Certes, il faut assumer sa position ; mais face à qui ?

      Je comprends la position de @Monolecte. Dans mes termes, on ne peut pas à la cours d’école et créer des petits groupes.

      D’ailleurs, @Monolecte, tu poses la base de ce bullying : « Choisir son camp ». Tu as bien vu, ce qui venait finalement.
      Ici, on n’a pas l’air de pouvoir « choisir » de camp, mais de devoir se mettre dans un camp.

    • @baroug Bah, même pas sûr. Je ne me souviens pas que les personnages cités aient été particulièrement en première ligne sur le TCE, mais je peux me tromper.

    • Je sais pas vraiment non plus, mais est ce qu’avant ça, un sujet aussi clivant avait déjà « rassemblé » (au moins sur l’attitude face à ce sujet) les gauche et droite radicales ? Maastricht peut-être ?

    • @l_etranger : effectivement la question se pose, et on peut s’inquiéter.
      @biggrizzly évoquait ironiquement les super-antifas-qui-maitrisent-la-tracabilité-des-idées sur un autre post, et j’aime bien cette expression.

      J’ai l’impression en découvrant certains débats qu’on prend son pied à se tripoter le cerveau avec la chasse aux traîtres plutôt que servir sa cause. L’hygiène idéologique, c’est bien, soyons rigoureux, mais de là à tomber dans l’hygiénisme en ostracisant un tel ou un tel car il est suspect de complaisance avec l’ennemi, c’est non seulement stérile, mais pendant ce temps, pendant qu’on utilise nos neurones pour monter des dossiers et instruire des procès d’intention, on ne progresse pas sur le terrain des idées. Démontons les gens pour leur discours, pas pour leurs fréquentations..

      Bref, préservons la gauchosphère de la #peopleisation des débats :-)

    • Ben tiens, c’est sûr que les fréquentations des gens n’ont rien à voir avec leurs idées. D’ailleurs sûrement que Meyssan est un cousin éloigné de Chouard qu’il a récemment retrouvé à un mariage.

      Je vais m’éloigner un peu de Seenthis moi, ce niveau de déni et de confusion mentale me fait légèrement flipper.

    • @Mona :

      ce niveau de déni et de confusion mentale

      Sur Chouard je ne crois pas être dans le déni et la confusion mentale, (http://seenthis.net/messages/156183#message156625) mais c’est sûr je suis bien conscient de ne pas avoir la science infuse.

      Mon propos vise justement à éviter de chercher à savoir qui était au mariage de qui pour savoir ce que je dois penser des idées d’un tel ou un tel. J’aspire juste à l’idée qu’on pourrait se concentrer sur le débat d’idées, plutôt que d’aller chercher des éléments extérieurs au débat pour étayer des interprétations. Je me fouts de savoir qui est pote avec qui à ragemag, je réagis quand je suis pas d’accord, et si y a un article avec lequel je suis d’accord, je ferai suivre, comme je relaie parfois une info ou un point de vue émanant du Figaro ou Libé.

    • mona : depuis le début tu nous trolles tous là, ce n’est pas possible autrement. Cette absence d’arguments, c’est tout à fait caractéristique de la volonté (consciente ou pas) de laisser l’autre dans le flou, de vouloir le laisser mariner.

      A part ça, oui, Internet et la discussion à bâton rompu, ce n’est pas reposant pour l’esprit, pour la méditation et la tranquillité intérieure. Et seenthis aussi, donc.

      Hier je m’étais fait une autre remarque... Que tu vas là encore trouver désespérante, évidemment. Mais peu importe. Je suis totalement conscient que je n’aurais jamais la capacité à exprimer une idée suffisamment intelligente pour obtenir autre chose qu’un haussement d’épaule de ta part. Mais je vais m’exprimer malgré tout. Et tant pis si par ce délit d’ineptie je dois encore supporter du mépris de ta part. Après tout, on ne se connait pas, on n’a pas mangé ensemble, et tout et tout... A quel type d’excuses on en est réduit pour pouvoir s’exprimer avec respect... Bref.

      Hier, je me souvenais de certains textes, lus sur des sommités de la IIIème République. La IIIème république, c’est cette période qui a été à l’origine de la loi de 1905, et de la guerre de 14, des congés payés et du colonialisme. Et les hommes politiques de l’époque étaient racistes et colonialistes. Tous, depuis que Napoléon avait rétablit l’esclavage (houuuu, le Code Civil c’est mal, c’est un despote qui l’a mis en place). Faut-il pour autant tous les mettre dans le même panier de l’extrême droite ?

      Ce n’était qu’une (modeste mais maladroite c’est certain) façon de rappeler ce que c’est que d’essayer de « relativiser ».

      Pour Chouard. Je termine. S’il fallait résumer ses idées, elles tiendraient dans sa volonté de concevoir un système de gouvernance mettant à l’abri les hommes de leurs propres turpitudes. Ce n’est pas Montesquieu ok mais quand même... (qui serait à n’en pas douter lui aussi à mettre dans le même panier, la preuve, il a mangé avec qq’un de pas gentil). Tout le reste c’est pipi d’chat, c’est « s’amuser avec la poussière »... Et quand on prétend par ailleurs avoir plus important à faire... c’est étrange... dissonance cognitive, quand tu nous tiens.

      On cherchait le moment où les extrêmes se sont retrouvés ? Ne cherchez pas trop loin. Allez juste jusqu’au CNR. Le truc que Sarkozy a démantelé et pour lequel Hollande n’a pas beaucoup plus de respect. Notre système (occidental) est nihiliste. Il écrase tout ce qui se met en travers de son chemin. D’où l’absolue illégalité, illégitimité de nos gouvernants. Et d’où, donc, cette spectaculaire convergence entre des courants réputés opposés. Relisez les textes de Lordon, Dedefensa, et de Sapir. C’est nettement plus revigorant pour l’esprit que la liste des convives aux repas de Chouard, Bricmont ou Chollet.

    • Des fois, il convient de laisser quelque peu refroidir les esprits.

      Cela fait des années que je modère du forum et je sais à quel point les discussions peuvent rapidement tourner au grand n’importe quoi, non pas parce que nous sommes collectivement cons, mais parce que nos mots ne sont pas ici habillés par notre chair, nos gestes, nos attitudes, notre regard, notre manière de hausser les épaules, de se resservir un coup de jaja et de passer à autre chose avec désinvolture dans le feu de la discussion.

      Les mots sans la chair ont l’étrange faculté de justement s’y ficher, de parfois nous faire physiquement mal. On part d’un désaccord sur un fait, une idée, une interprétation et on en arrive à se jeter des horreurs à la gueule, par clavier interposé.

      Quelque part, nous sommes tous nettement plus vulnérables derrière nos claviers qu’à piétiner du pavé tous ensemble.

      Dans la vraie vie, nous sommes tout à fait capables de n’être pas d’accord sur plein de trucs et de passer outre. Ici (et ailleurs, hein !), on peut rapidement se sentir agressé en tant que personne et répliquer de même, dans une sorte d’enchaînement assez destructeur.

      En moyenne, on arrive à partager beaucoup de chose, beaucoup de points de vue différents, d’idées, d’infos, de critiques, sans créer de scission ou sans virer à la lutte interne.

      Je pense que tout le monde ici se souvient de l’effet de malaise que nous avons tous ressenti quand nous nous sommes retrouvés face à un vrai troll de chez troll (que nous avons fini par renvoyer collectivement en Trollie !). Ce n’est pas l’esprit de la maison.

      Je pense qu’il est parfois bon de s’éloigner du clavier, le temps de dépassionner les échanges et de ne pas oublier, qu’ici en gros, nous avons un formidable espace d’échange et de coopération, qui fonctionne très bien.

      En tant que personne, j’apprécie l’ambiance générale, la qualité des échanges et des personnalités qui s’y retrouvent.

      Il peut m’arriver, comme à chacun de nous, de plus m’impliquer sur des sujets que sur d’autres, je peux me retrouver en désaccord total avec telle ou telle ligne, mais cela n’ôte rien à l’ensemble de l’œuvre collective qui s’écrit ici.

      Autrement dit, en un mot comme en cent, se charcler la gueule sur un sujet ne signifie pas s’exclure les uns les autres, se bannir et oublier tout le reste de nos productions respectives.

    • @monolecte
      Votre description de la liberté d’expression comme principe est magnifique est j’y souscris complètement.

      L’honneur de Seenthis est de respecter les personnes comme vous, capable manifestement d’éviter (ou de limiter) les horribles guerres de clans dont on n’a ici que les échos assourdis, heureusement.

      Sinon, il n’y a en fait qu’une seule accusation : appelons la THE accusation, ou plutôt DAS accusation.
      Il est ainsi éclairant, finalement, que vous soyez victime de DAS accusation pour un texte, qui précisément la condamne. Qui s’y frotte s’y pique.
      http://blog.monolecte.fr/post/2013/01/24/Le-retour-des-bons-Francais
      est en tout cas, un texte parfaitement sympathique.

      Et puis, il faut absolument défendre le droit d’expression des porteurs de DAS accusation, au bout d’un certain temps, il se rendront compte de l’affront qu’on leur fait ainsi.

  • Les pervers narcissiques
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-pervers-narcissiques

    Manipulateurs, jouisseurs, dépourvus de la moindre empathie… les pervers narcissiques, dont le profil psychique est de mieux en mieux cerné, constitueraient 10% de la population. Son pouvoir de destruction est immense. Sa victime : le conjoint, le collègue de travail, se retrouve souvent inconsciemment manipulée, culpabilisée, puis menée dans un chaos psychologique et physique pouvant durer de nombreuses années.

    #pervers_narcissiques #radio

    • @rastapopoulos
      10% de la population ca fait flipper. J’en ai croisé quelques uns et quelques unes mais pas 10% et heureusement parce que les quelques que j’ai connu de près m’ont fait beaucoup de mal. Je pense que 10% c’est un peu excessif, ou ca comprend les pervers narcissiques « light » pas les cas psychiatriques lourds types « sadiques-anales » comme un de mes potes infirmier les appelle.
      Les commentaires sous le fichier son sont aussi nombreux et intéressants, en les lisant, j’ai découvert que même les psy se font avoir par ce type de personnes et n’aiment pas les avoir en consultation. J’ai trouve cela déprimant, comme si les psy ne voulaient/pouvaient soigner que les gens dangereux pour eux même (dépressifs) mais pas dangereux pour les autres (pervers).

      #psychiatrie #dominants #sadiques

    • @fil, c’est vrai @baroug a le profil type... je l’ai flairé de suite :p
      Trop sympas pour être honnête comme dirait le psy de l’émission ^^

      @rastapopoulos, tu as raison c’est un des rares trucs que le psy de l’émission explique et avec lequel je suis d’accord.

      sinon j’avais pas écouté l’émission (pas bien) et je l’écoute présentement, il y a plusieurs choses qui me dérange avec leur psy invité.
      1- il ne parle que des pervers-narcissiques dans le couple, vis à vis du conjoint alors que dans mon cas par exemple c’était les enfants les victimes, pas la conjointe.
      2- il parle du #syndrome_d'aliénation_parentale qui est une pure invention des #masculinsites et une horreure idéologique sous-jascante.
      3- juste après il parle d’absence de père, seul capable de couper le lien mère-enfant et dit « seul les mères savent materner » et autre saloperies essentialistes. On se croitrait à la manif pour tous chez les fana de la #théorie_du_gender.
      4- ce qu’il dit globalement sur la « fabrication » du pervers narcissique me semble faux. Le deux cas que je connait le mieux, un homme et une femme, ce sont des personnes qui ont eu des enfances dramatiques. Ils ont du beaucoup souffir. Ca n’excuse pas leur comportement et ca ne veux pas dire que tous les enfants mal- traités deviennent des monstres une fois adultes, ni que tous les pervers narcissiques ont été des enfants mal traités. Ce que j’ai lu de plus interessant sur le sujet viens de Muriel Salmona qui est spécialiste en #victimologie elle a un blog très interessant
      http://stopauxviolences.blogspot.fr
      en tant que victime résiliente, j’y trouve beaucoup de réponse à mes questions. Et qui me semblent bien plus cohérentes avec mes conceptions politiques. Elle ne parle pas beaucoup des agresseurs, vu que sa spé c’est les victimes, mais j’ai deja poster ici là dessus sur #seenthis quant on parlait de #victimes et de #victimisation

      Il y a tout de même deux ou trois choses dites dans l’émission avec lesquels je suis d’accord, en particulier ce qu’il dit au niveau politique :
      1- Les pervers-narcissiques cherchent et occupent les lieux de pouvoir. C’est d’ailleurs important d’apprendre à de les détecter avant l’age de la retraite. Il y a très largement assez de gens talentueux pour qu’on puisse se passer des prédateurs.
      2- Notre société basé sur la domination les favorise car elle a besoin de ce type de personnes. Par exemple pour briser les personnes capables de faire changer les choses, maintenir l’inertie et tout un tas de raisons évidentes liée à l’entretiens du pouvoir.
      Ca me fait pensé à une phrase de #1984 qui prend un éclairage particulier sous l’angle du pervers narcissique.

      Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture à pour objet la torture. Le pouvoir à pour objet le pouvoir.

      #sexisme

      Sinon après l’émission il y a une rubrique sur la #copropaléontologie ca va bien dans le #TM #merde.
      Un sujet sur les #biches qui se font tuer dans les champs et une partie à propos d’un nouveau pansement spécial pour les #grands_brules qui ne ferait pas souffrir lorsqu’on le retire.

    • @mad_meg : j’écoute aussi, et je suis inquiet. On devrait parler de comportements pervers-narcissiques, mais on parle d’individus. C’est une grave confusion. Rien ne prouve que c’est dans les gênes, ni une personnalité, ni que c’est inné, ni que c’est irréversible. Par contre oui c’est une réalité, ça s’observe.
      Même s’il reconnait qu’on ne sait expliquer la hausse du nombre de PN que parce qu’on observe la hausse du nombre de victimes, l’explication semble essentialiste dans ses mots.

      Comment expliquer la proportion empirique hommes /femmes de 2/3 et 1/3 ?
      Quel est l’intérêt de parler de 10% de la population qui « est » comme ça, alors qu’elle a sans doute juste adopté des comportements.
      Là ils évoquent des boites où ils cherchent à identifier les PN pour les virer ! Ok, mais si on veut déclencher une chasse aux sorcières, faudrait quand même mieux maitriser le phénomène...

    • @petit_ecran_de_fumee
      Non c’est pas une question de génétique ou d’inné. C’est un peu comme un processus mécanique. Le pervers-narcissique est une personne qui trouve du plaisir dans la souffrance d’autrui. Elle construit sa relation dans cet objectif et considère les autres comme des objets. C’est des gens intelligents, méthodiques, planificateurs. Le psy utilise le mot #vampire, mais je préfère #cannibale ou #thantocrate ca fait moins créature surnaturel.
      Le pervers narcissique ne souffre pas, à part quant son objet lui échappe, mais il s’en trouve d’autres. Le PN n’est pas sentimental. Pour se soigner il faut le vouloir. Les PN vont très bien, ils n’ont aucune envie de changer leur façon de vivre. C’est comme une atrophie de l’empathie. L’empathie ca ne s’injecte pas en douce à la cantine. Et on ne peut pas soigner une personne contre son grès. Je ne voie aucune raison pour qu’un PN veuille se guérir. C’est pour cela que le psy dit que les PN ne sont pas des malades.
      Je ne voie pas d’autre solution que d’apprendre à les détecter pour les tenir loin du pouvoir et loin de soi et les empêcher le nuire. Là peut être illes se mettrons à souffrir du manque de proie et irons se soigner. On peu toujours rêver ^^

      #thanatocratie

    • Eh bah @baroug si même les docteurs s’y mettent...
      tu commence à me faire vraiment peur :P

      @petit_ecran_de_fumee
      Je voie que j’ai répondu un peu vite à ton message.
      Pour les proportions 1/3, 2/3, je dirait que comme les comportement dominants sont plus réprimés chez les femmes et valorisées chez les hommes, ca explique le plus faible nombre de femmes. Les femmes retournent plus souvent la violence contre elle mêmes que les hommes.
      Pour l’exemple de l’entreprise, ca m’a fait pensé au test de Voight-Kampff
      http://www.youtube.com/watch?v=Umc9ezAyJv0

      C’est pas l’idée de lancer une chasse au sorcière mais étudier ce type de profils, connaitre leur fonctionnement, peut aider dans les cas de harcèlement sexuel et morale, viol, inceste, violence conjugale, et j’en passe. Les PN sont nuisibles à la société, je ne dit pas qu’il faille les éliminés, mais il faut pas leur donner le pouvoir en tout cas. Et il faut savoir que c’est là qu’on en trouve le plus, même si il y en a dans toutes les classes sociales à mon avis.
      Pour les 10% comme je disait ca me semble excessif, mais bon le psy sort ca de son chapeau et il faudrait voire comment cette #statistique à été faite. Le truc aussi avec les PN, c’est qu’ils ne sont pas PN avec tout le monde de la même manière. Généralement ils ont des cibles privilégiés et les autres sont des outils qu’il manipule afin de blesser leur cible. Ces autres « outils », ne sont en général pas conscients de ce manèges et trouve le PN hyper sympas et ne croient pas un mot de ce que pourrait dire les victimes.

    • @mad_meg : je suis tout à fait d’accord avec toi. Je me pose la question de savoir si je peux faire en sorte que mes enfants ne tombent pas dans cette pathologie addictive, si les valeurs morales peuvent être un virus contre ça, et si ça leur arrive, comment les sortir de là... Vu que les femmes y semblent moins sensibles que les hommes, et vu que leur nombre semble en augmentation, je me dis que l’influence sociale ou culturelle est forcément très importante..

    • @petit_ecran_de_fumee
      Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.
      Je ne sais pas comment les PN se fabriquent. En tout cas ce n’est pas une maladie, ni un virus, ni un gène. Je croie qu’on a tous des tendances sadiques plus ou moins fortes, et un désir de manipulation, je dit cela parce que ca m’arrive et que je présume que ca arrive aux autres mais j’ai pas d’élément de comparaison la lecture des esprits ne faisant pas partie de mes compétences ^^
      « rien de ce qui est humain ne nous est étranger »* parait-il...
      En principe on réprime ce genre de sentiments, on les cultive pas. Les autres ne sont pas des jouets.

      *Je me demandait d’où cette citation venait :
      « Homo sum, et nilhil humani a me alienum puto »
      Je sus un homme, et j’estime que rien de ce qui est humain ne m’est étranger.
      Citation du poète latin Térence (-190 - -159)

    • Je suis pas sur que les PN soient en augmentation. Je pense que c’est un effet qu’on a parce qu’on manque de recule sur l’analyse sous cet angle. Et qu’on dénonce aujourd’hui ce qui était invisible autrefois. Le harcèlement moral ou sexuel c’est assez neuf comme expression, et motif de procès.

      Oui il y a toujours eu des gourous ici ou là, et des monstres tyranniques au boulot. C’est vrai, le fait que l’on en détecte plus peut s’expliquer par le fait que les victimes ont désormais plus les moyens de prendre conscience de ce qu’elles vivent, à la fois grâce à la meilleure conscience de ce phénomène, mais aussi parce que les normes sociales évoluent, je pense, notre société individualiste nous invite à nous affirmer en tant qu’individus. Et dans le même temps, c’est le revers de la médaille, notre société individualiste et hyper compétitive nous conditionne à entrer dans les jeux de pouvoirs et de domination. La société libérale valorise les dominants. C’est pour ça que je pense sincèrement que le nombre de comportements PN peut augmenter, notamment en entreprise. La pression sociale est telle que cela ne peut que favoriser ces comportements, non les freiner.
      On parlait, dans la discussion sur Mermet, de darwinisme social, effectivement, derrière cela il y a l’idée que si un bourreau peut abuser d’une victime, c’est que la victime est inadaptée.
      L’idéologie néolibérale nous dit presqu’en substance que les PN sont utiles car ils permettent de trier les gens économiquement trop fragiles.
      L’idée d’un #management qui vise au contraire à neutraliser les PN est donc une bonne nouvelle, faut juste comme je disais éviter de tomber dans l’excès inverse, celui d’une stigmatisation mal ficelée ou de nouveaux prétextes fallacieux qui fasse trop de victimes collatérales..

    • Comme le psy de l’émission se servait du #syndrome_d_alienation_parental dans ces arguments voici quelques infos sur ce concept #masculiniste

      Qu’est ce que le SAP ?

      LE SAP est une théorie posée en 1985 par richard Gardner qu’il a exposé dans de nombreux livres.

      Gardner explique que les accusations de violences ou d’abus n’ont aucun fondement et que ce ne sont jamais que des manoeuvres frauduleuses de la part de femmes prêtes à tout pour que les pères ne voient plus leurs enfants, c’est quelque chose qu’on entend relativement souvent, son discours est extrêmement populaire au canada ou les asso de défense des pères sont très actives, on entend cette théorie de plus en plus souvent en europe et en france.

      Même si ça parait peu croyable, c’est là que ça devient ahurissant :
      Gardner fonde sa théorie sur le fait que toutes les paraphilies (c’est à dire les déviances, zoophilie nécrophilie pédophilie coprophilie etc) assurent la survie de l’espèce en stimulant la procréation .
      Il affirmait que les femelles humaines seraient naturellement « passives » et que le viol ou l’inceste résulteraient de cette passivité : il déclarait en effet que la passivité sexuelle des femmes les conduisait à devenir des victimes masochistes de viol, des victimes qui « ressentent du plaisir à être battues, ligotées et soumises à des mauvais traitements », comme si c’était là « le prix qu’elles sont prêtes à payer pour obtenir la gratification de recevoir du sperme » (Gardner, True and False Accusations, note 27, 26).

      Continuons un peu plus loin :
      Gardner déclarait que les activités sexuelles entre les adultes et les enfants feraient « partie du répertoire naturel de l’activité sexuelle humaine » (Gardner, "True and False Accusations", note 27, 24)
      Très proche de la NAMBLA (North American Man Boy Love Association, association, créée en 1978, qui se décrit comme une « organisation politique pour les droits civiques et l’éducation » dont le but est de « mettre fin à l’oppression dont sont victimes les hommes et les garçons qui entretiennent des rapports consentants », Gardner a activement œuvré pour l’abolition du signalement obligatoire d’agressions sexuelles sur mineurs, pour l’abolition de la garantie de protection pour les professionnels signalant un cas de maltraitance sur enfant.

      Les relations et conséquences entre SAP et garde

      Les origines et l’utilisation du SAP montrent qu’il est un outil politique et légal inventé et utilisé pour protéger les agresseurs d’enfants de poursuites judiciaires et pour promouvoir leurs contacts sans entrave avec ces enfants au travers d’ordonnances judiciaires leur en attribuant la garde totale.
      Le SAP considère que les femmes et les enfants enfreignent les règles du patriarcat lorsqu’ils se permettent de manquer de respect ou lorsqu’ils refusent de faire preuve de respect à l’égard des hommes.
      Le SAP présume a priori que toute plainte de violence masculine est nécessairement infondée .

      Quelques citations de Gardner :

      Western society is excessively moralistic and punitive toward pedophiles. The Draconian punishments meted out to pedophiles go far beyond what I consider to be the gravity of the crime.

      Gardner, R.A. (1991), Sex Abuse Hysteria : Salem Witch Trials Revisited, Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, 118.
      =>Traduction :

      La société occidentale est excessivement moralisatrice à l’égard des pédophiles. A mes yeux, les punitions draconiennes infligées aux pédophiles vont bien au-delà de la gravité des faits qu’on leur reproche.


      Of relevance here is the belief by many of these therapists that a sexual encounter between an adult and a child—no matter how short, no matter how tender, loving, and non-painful—automatically and predictably must be psychologically traumatic to the child

      Gardner, R. A. (1992), "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics, pp. 670.
      =>Traduction :

      Il est important de souligner ici que beaucoup de ces thérapeutes croient qu’une rencontre sexuelle entre un adulte et un enfant – même brève, même tendre, aimante et non douloureuse – est automatiquement et immanquablement traumatisante pour l’enfant.


      He has to be helped to appreciate that, even today, it is a widespread and accepted practice among literally billions of people. He has to appreciate that in our Western society especially, we take a very punitive and moralistic attitude toward such inclinations. He has had a certain amount of bad luck with regard to the place and time he was born with regard to social attitudes toward pedophilia

      Gardner R. A., "True and false accusations of child sex abuse", Cresskill, NJ : Creative Therapeutics. 1992, p. 593.
      =>Traduction (parlant du père incestueux) :

      On doit l’aider à reconnaître que, même aujourd’hui, [la pédophilie] est une pratique largement répandue et acceptée, littéralement, par des milliards de gens. Il doit considérer que, dans notre société occidentale en particulier, nous avons une attitude très punitive et moralisante envers de telles tendances. En fait, il a simplement été quelque peu malchanceux d’être né en ce lieu et en cette époque pour ce qui est des attitudes sociales à l’égard de la pédophilie.

      Trouver ici
      http://feminisme.fr-bb.com/t1396-sap-syndrome-d-alienation-parentale

      #novlangue

    • La page #wikipedia sur le SAP est clairement écrite par des #masculinistes qui sont très actif sur l’encyclopédie participative.


      Pour Gardner, l’abus sexuel est vécu de façon traumatique par l’enfant si la société juge cet acte négativement, ce qui pour lui est trop souvent le cas : « un parent parfait, ça n’existe pas. L’exploitation sexuelle d’un enfant doit être mise dans la liste des aspects négatifs, mais l’enfant doit aussi apprécier les aspects positifs ».

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27aliénation_parentale

    • Ourgh, le SAP est effectivement une sujet assez terrifiant...

      De façon plus légère, je ne sais pas si c’est un PN, mais en tous cas un grand manipulateur qui m’effraie par la vulnérabilité, le manque de clairvoyance de ses victimes..

      Souvenons-nous de ces grandes messes à l’Elysée de période 2010-2012 où les 300 députés UMP de l’époque venaient l’écouter alors qu’il était au plus bas dans les sondages. A chaque show le même phénomène se produisait : des députés qui n’entendaient que des critiques sur le personnage dans leur circonscription ressortaient finalement requinqués par le verbe présidentiel ! A écouter les réactions après son intervention devant le bureau politique élargi de l’UMP, reconnaissons qu’il n’a pas perdu la main...

      http://www.lexpress.fr/actualite/sarkozy-securise-le-parti-et-doit-continuer-a-entretenir-le-reve-de-retour-