• Après le smartphone, la #smart-agriculture - Information - #France_Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-apres-le-smartphone-la-smart-agriculture-2016-0

    "#Monsanto veut se débarrasser de son nom, trop critiqué. On pourrait les appeler « Démonsanto » ?, dixit Pat Mooney, directeur du groupe canadien ETC (Erosion, Technologie et Concentration)

    MP3 de l’émission : http://www.franceculture.fr/sites/default/files/sons/2016/01/s03/WL-ITE_00078346_RSCE-10.mp3
    #ecologie #agro-écologie #pesticides #ogm #terre_à_terre

  • Le #TTIP menace les petites exploitations agricoles européennes
    http://www.euractiv.fr/sections/commerce-industrie/le-ttip-menace-les-petites-exploitations-agricoles-europeennes-320870

    « Personne ne peut produire des céréales, par exemple, d’une manière aussi peu couteuse que les #États-Unis », expliquent les auteurs d’une étude sur le TTIP menée par UnternehmensGrün, une association de défense d’une économie verte, qu’EurActiv a pu consulter avant sa publication. L’étude prédit notamment l’utilisation du génie génétique au niveau local, des normes plus faibles et des zones de productions plus étendues. « Économiquement parlant, les #agriculteurs européens sont beaucoup moins puissants [...] [le TTIP] pourrait entrainer la chute de certains pans du secteur agricole », conclut l’étude.

    [...]

    L’interdiction européenne d’utiliser des #hormones de croissance rend impossible la vente de la majorité de la production de #viande américaine sur le marché européen. Cette interdiction a pour objectif de protéger l’agriculture locale conventionnelle. Depuis le début des négociations, l’industrie de la viande américaine fait pression sur Washington pour que cette barrière soit supprimée dans le cadre du TTIP.

    La question des #pesticides présente les mêmes caractéristiques. Les plafonds des résidus de pesticides autorisés aux États-Unis sont environ 5 000 % plus élevés que dans l’UE. Ces divergences sont partiellement dues à une philosophie différente quant à la #sécurité alimentaire entre les deux blocs. En 2015, la Commission européenne a cependant envisagé d’élever le taux de résidus de pesticides autorisé.

    #agriculture #OGM #Europe #UE #TAFTA

  • Argentina Protests Monsanto Toxicity and GMO Plant | News | teleSUR English
    http://www.telesurtv.net/english/news/Argentina-Protests-Monsanto-Toxicity-and-GMO-Plant-20160109-0009.html

    Hundreds of demonstrators took to the streets in Argentina to protest Monsanto following news of an impending eviction at a key resistance camp blocking a huge Monsanto GMO seed plant in the agricultural province of Cordoba.

    Protests in Buenos Aires and other major cities on Friday slammed Monsanto over the dangers of widespread use of toxic agrochemicals on large-scale export crops like GMO soy and corn that cover large swathes of agricultural areas, shouting slogans like “Monsanto, get out!”

    ...

    Argentina is the world’s largest soybean producer, and Monsanto sees the country as a target for future growth.

    According to activists, the province of Cordoba where Monsanto wants to build the GMO plant is suffering an “environmental emergency.”

    The movement against Monsanto, agrochemicals, and GMOs in Argentina is part of a larger mobilization of social organizations and researchers across Latin America that have also spoken out against Monsanto products in pursuit of wider ban of the biotechnology company in the region.

    This content was originally published by teleSUR at the following address:
    http://www.telesurtv.net/english/news/Argentina-Protests-Monsanto-Toxicity-and-GMO-Plant-20160109-0009.html”. If you intend to use it, please cite the source and provide a link to the original article. www.teleSURtv.net/english

    #Argentite #protestation #ogm #pesticides #agro-industrie #santé

  • Roundup Linked to Global Boom in Celiac Disease and Gluten Intolerance - Sustainable Pulse
    http://sustainablepulse.com/2014/02/19/roundup-linked-global-boom-celiac-disease-gluten-intolerance

    Celiac disease is a digestive disease that damages the small intestine and interferes with absorption of nutrients from food. People who have celiac disease cannot tolerate gluten, a protein in wheat, rye, and barley. Gluten is found mainly in foods but may also be found in everyday products such as medicines, vitamins, and lip balms.

    When people with celiac disease eat foods or use products containing gluten, their immune system responds by damaging or destroying villi—the tiny, fingerlike protrusions lining the small intestine. Villi normally allow nutrients from food to be absorbed through the walls of the small intestine into the bloodstream. Without healthy villi, a person becomes malnourished, no matter how much food one eats.

    Celiac disease, and, more generally, gluten intolerance, is a growing problem worldwide, but especially in North America and Europe, where an estimated 5% of the population now suffers from it.

    #pesticides #gluten #intolérance_alimentaire #santé

  • Europe’s Dirty Little Secret: Moroccan Slaves and a ’Sea of Plastic’
    http://ecowatch.com/2015/12/18/europes-dirty-secret-almeria-spain

    As we drove along, the smell of plastic and chemicals permeated the car and offered the first scent of the larger environmental problem. The greenhouses are almost all hydroponic—growing vegetables in water, air and a chemical stew of fertilizer, #herbicide and #pesticide. Due to the hot and extremely difficult working conditions inside the greenhouses, almost all of the human labor is imported, much of it slave-like from Africa.

    #esclavage #serre #espagne

  • Relaxe pour un vigneron bio qui avait refusé d’épandre un insecticide
    http://www.bastamag.net/Relaxe-pour-un-vigneron-bio-qui-avait-desobei-a-la-loi-en-refusant-d-epand

    Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) vient de relaxer, ce 15 décembre, le viticulteur Thibault Liger-Belair. Ce dernier était poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide, ce qu’exigeait un arrêté préfectoral (notre précédent article). Dans une vidéo extraite du documentaire « Insecticide mon amour », Thibault Liger Belair motivait les raisons l’ayant conduit à désobéir à la loi : _ C’est un vice de forme qui a finalement conduit à la relaxe de (...)

    En bref

    / Agriculture , #Pesticides, #Menaces_sur_la_santé_publique

    #Agriculture_

  • « Les multinationales ont empêché les COP de résoudre le problème du climat »
    http://www.reporterre.net/Les-multinationales-ont-empeche-les-COP-de-resoudre-le-probleme-du-clima

    Lors de la #COP_21, on parlera de « #Climate_Smart_Agriculture », d’agriculture « climato-intelligente ». C’est l’agriculture que défendent les grandes industries et les entreprises transnationales, qui veulent créer plus de produits artificiels pour, soi-disant, résoudre les problèmes. Les gouvernements, sous l’influence des entreprises, proposent ces #fausses_solutions qui prônent les OGM et davantage d’intrants chimiques. Ils veulent continuer à dérégler le climat sous prétexte de répondre aux besoins des peuples.

    Si on parle de COP 21, c’est que les vingt précédentes COP ont été empêchées par les entreprises transnationales de résoudre un problème pourtant bien connu. On parle aussi beaucoup de financements climat. Si les pays en finissaient avec les 400 milliards de dollars de #subventions accordées à l’#agriculture_industrielle, on aurait largement les moyens de lutter contre les changements climatiques.

    Si on se débarrassait des #pesticides, des #intrants_chimiques et des différentes choses qui posent problème, on aurait une meilleure santé, de meilleures démocraties et des économies plus saines. Donc, qui cherche de vraies solutions doit se tourner vers une agriculture #agroécologique et vers des systèmes d’alimentation locale contrôlés par la communauté et gérés par les citoyens.

    #climat

  • Guadeloupe : monstre chimique
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/16/guadeloupe-monstre-chimique_3160656_3244.html

    Avant les rougets barbets, les brochets de mer, les mérous, derniers contaminés, la présence de la molécule a été repérée dans l’eau de source en Martinique en 1999, puis dans les patates douces, les ignames, le manioc. Mais paradoxalement pas dans les bananes. Depuis, on découvre, analyse après analyse que le chlordécone a contaminé toute la chaîne alimentaire, y compris la viande des bovins et des poules – avec une concentration élevée dans les œufs. Le gibier local, la tourterelle à queue carrée et la grive à pieds jaunes, est touché. On voit mal comment le cochon élevé sous le manguier y échapperait. Chaque fois qu’on la cherche, on la trouve. Même dans le lait maternel.

    Les familles modestes qui tirent une partie de leurs revenus de la vente informelle ou du troc des produits de leur jardin ont vu leur mode de vie bouleversé. Après deux années de diagnostic pour délimiter les zones les plus contaminées, l’équipe chargée du programme Jardins familiaux (JAFA) mène depuis 2009 une intense campagne d’information. Messages à la télévision et à la radio, séances théâtrales et « manifestations ludiques et didactiques » se multiplient. Ses membres sont allés rencontrer plus de 10 000 familles chez elles. « On leur dit de ne plus planter de tubercules ni de racines, d’en manger moins. On leur répète qu’ils peuvent cultiver des tomates, des fruits, mais ils ont toujours des doutes », résume Johann Agrapart, un des piliers de l’association.

    #chlordécone

    • « Des #pesticides, j’en avale depuis trente ans et je continue de manger mon poisson. Mais mes petits-enfants, qu’est-ce qu’il va se passer pour eux ? », soupire Franck Nétri, pêcheur depuis toujours sur la côte sud-est de la Guadeloupe. A 46 ans, il ne voit pas comment il pourra se reconvertir. Il sait qu’il n’a pas le choix : la zone où la #pêche est interdite va encore être étendue. Un arrêté préfectoral de 2010 l’avait fixée à 500 mètres du rivage, elle doit passer à 900 mètres. (...) Le chlordécone est un perturbateur endocrinien avéré, un neurotoxique classé cancérogène possible en 1979. Le littoral est l’ultime territoire contaminé : la molécule est arrivée progressivement dans l’eau des rivières. Vouée à la culture de la banane d’exportation, la région de Basse-Terre est l’épicentre de la pollution au chlordécone. Au fur et à mesure de la contamination, il a fallu stopper des élevages de ouassous – la crevette bleue chouchou de la cuisine caribéenne –, et la pêche en eau douce. Il a fallu cesser de consommer le crabe de la mangrove et les poissons d’estuaire. Le nouvel arrêté précisant quelles seront les espèces autorisées, pêchées au large, n’est pas encore paru. (...) « Il n’y a pas d’amélioration possible, déplore Nicolas Diaz, biologiste pour le comité régional des pêches de Guadeloupe : le chlordécone est piégé dans la vase des estuaires, il va être largué à chaque tempête. Il y en a pour des générations ! »

  • The bitter story behind the UK’s national drink - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-asia-india-34173532

    Several of Britain’s biggest tea brands, including PG Tips, Tetleys and Twinings, have said they will work to improve the tea estates they buy from in India after a BBC investigation found dangerous and degrading living and working conditions.

    Harrods has stopped selling some tea products in response, and Rainforest Alliance, the ethical certification organisation, has conceded the investigation has revealed flaws in its audit process.

    The joint investigation by Radio 4’s File on Four and BBC News in Assam, north-east India, found workers living in broken houses with terrible sanitation. Many families have no toilets and say they have no choice but to defecate amongst the tea bushes.

    Living and working conditions are so bad, and wages so low, that tea workers and their families are left malnourished and vulnerable to fatal illnesses.

    There was also a disregard for health and safety, with workers spraying chemicals without protection, and on some estates, child labour being used.
    Toilets overflowing

    Plantation owners in India are obliged by law to provide and maintain “adequate” houses, and sanitary toilets for workers.

    Yet homes on the tea estates were in terrible disrepair, with leaking roofs and damp and cracked walls. Many toilets are blocked or broken.

    Workers said their homes were not repaired despite repeated requests to management, often over many years.

    #thé #exploitation #santé #pesticide

  • #Pesticides : les conflits d’intérêt ont-ils rendus myope l’Autorité sanitaire européenne ?
    http://www.bastamag.net/Pour-l-autorite-europeenne-de-securite-des-aliments-le-glyphosate-n-est-pa

    Le glyphosate, molécule cancérigène ? « Improbable », a tranché l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), le jeudi 12 novembre. Le Roundup, désherbant le plus vendu au monde et dont le glyphosate est l’ingrédient principal, se retrouve ainsi blanchi de tout soupçon. Voilà qui va soulager Monsanto, l’industriel qui fabrique et commercialise le Roundup, mais qui contredit l’avis rendu en mars dernier par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), de l’Organisation mondiale de la (...)

    En bref

    / #Europe, Quelle agriculture pour demain ?, #Menaces_sur_la_santé_publique, Pesticides, (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Santé_

  • l’EFSA juge « improbable » le risque cancérigène du #glyphosate (herbicide)
    http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/herbicides-l-efsa-juge-improbable-le-risque-cancerigene-du-glyph


    Glyphosate : Mise à jour du profil toxicologique par l’EFSA | Autorité européenne de sécurité des aliments
    http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/151112

    Le groupe d’examen par les pairs a conclu qu’il est improbable que le glyphosate soit génotoxique (c.à.d. qu’il endommage l’ADN) ou qu’il constitue une menace cancérogène pour l’homme.

    #cancer #toxicologie #herbicide #pesticide

    • En mars, le CIRC avait déclaré cancérogène « probable » pour l’homme le glyphosate, aux côtés d’autres pesticides tels que le malathion ou le diazinon.

      Et aussi :

      L’EFSA explique dans son rapport que cette divergence de résultat tient à la prise en compte « d’une vaste quantité d’éléments, y compris un certain nombre d’études non évaluées par le CIRC ».

      Et enfin :

      « Les assurances de sécurité sur le glyphosate émises par l’EFSA soulèvent de sérieuses questions sur son indépendance scientifique », a estimé Franziska Achterberg, en charge de la politique alimentaire dans l’UE chez Greenpeace.

      « Une bonne partie du rapport s’inspire directement d’études non publiées commandées par des producteurs de glyphosate. La preuve du préjudice est irréfutable mais l’EFSA défie l’agence sur le cancer (le CIRC) qui fait autorité dans le monde pour faire plaisir à des sociétés comme Monsanto », a-t-elle accusé dans un communiqué.

      En gros, le CIRC a ignoré les études des industriels, études qui permettent par contrepoids avec les études indépendantes de renvoyer la chienlit écologiste du CIRC dans le camp des extrémistes empêcheurs de faire du profit sur la santé de l’humanité...

    • En somme, c’est le même processus que pour les OGM : quand on ignore les études des industriels, on interdit les produits en question... et dès qu’on réintègre ces études, on se retrouve avec une sorte d’équilibre qui fait conclure que « y-a autant d’études négatives que positives, donc concluons dans le sens qui... euh... le principe de précaution veut qu’on ne mette pas en danger les millions d’emplois de ces industriels, n’est-ce pas ? ».

  • #Pesticides : la grande #intox
    http://www.prescrire.org/fr/3/31/51428/0/NewsDetails.aspx

    Les firmes avaient pourtant mené un #lobbying intense pour contrer l’interdiction des néonicotinoïdes. Parmi les actions menées par les firmes, figure la publication en janvier 2013 d’un rapport d’un institut soutenu par d’importantes firmes agrochimiques. Ce rapport a conclu qu’une interdiction de ces substances aurait des conséquences économiques considérables. L’Union européenne perdrait en 5 ans 17 milliards d’euros, et 50 000 emplois. La balance commerciale agricole serait fortement affectée par une baisse importante de la production alimentaire.

    La première année de mise en œuvre de l’interdiction n’a pas entraîné de désastre agricole. Dans son bilan pour 2014, la Commission européenne a annoncé des rendements agricoles globalement élevés, y compris pour les cultures concernées par l’interdiction des néonicotinoïdes. Cela va dans le sens des nombreuses études qui ont mis en doute l’efficacité des néonicotinoïdes. Ainsi, sur 23 études indépendantes des firmes publiées entre 2001 et 2013 dans des revues avec comité de lecture, 19 n’ont pas montré d’amélioration tangible des rendements, versus 4 ayant montré un bénéfice.

  • #Pesticides et #cancers : la colère d’une mère
    http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/pesticides-dans-les-vignes-la-colere-d-une-mere_1148833.html

    La maladie de votre fils remonte à une quinzaine d’années. Pendant tout ce temps, vous n’avez jamais fait le rapprochement entre son cancer et l’utilisation des pesticides ?

    Pascale Mothe : « Absolument pas. Je m’étais posé la question au début quand il est tombé malade, puisqu’à Preignac on était entouré de vignes et que l’on connaît la nocivité des produits utilisés dans l’activité viticole. Mais c’est très récemment, et totalement par hasard, que j’ai appris l’existence d’un rapport des autorités sanitaires, constatant qu’il y avait six fois plus de cancers chez les enfants à Preignac qu’ailleurs. Et je n’ai jamais été contactée, ni avant ni après la publication de ce rapport… »

  • Leclerc s’engage à réduire l’usage des #Pesticides chez ses fournisseurs
    http://www.bastamag.net/Leclerc-s-engage-a-reduire-l-usage-des-pesticides-sous-la-pression-citoyen

    Finis les résidus de pesticides dans les pommes de terres achetées en grande surface ? Greenpeace vient de lever ce matin le blocage de la Socamil, une centrale d’achat de Leclerc située près de Toulouse. Par cette action de désobéissance civile, l’ONG visait à discuter avec le leader de la grande distribution en France « de propositions concrètes pour réduire la présence des pesticides dans la production de notre alimentation ». Au terme de 24 heures d’occupation, un accord a finalement été conclu. La (...)

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    / Pesticides, Agriculture , #Multinationales, Quelle #Agriculture_pour demain ?

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Roundup, l’herbicide qui sème la discorde

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/26/roundup-l-herbicide-qui-seme-la-discorde_4797178_3244.html

    Dans le sud de la ­Colombie, c’en est fini de la noria des ­avions militaires et des longs panaches gris qu’ils laissaient dans leur sillage. Le 15 mai, le président colombien, Juan Manuel Santos, annonçait l’arrêt de l’un des instruments de lutte contre le narcotrafic les plus controversés d’Amérique latine  : l’épandage aérien d’un puissant herbicide, le glyphosate, principe actif du célèbre Roundup, sur les plantations illégales de coca. C’était la conclusion d’une des plus âpres controverses sanitaires et environnementales de ces dernières années.

    Financé depuis la fin des années 1990 par les Etats-Unis, le «  plan Colombie  » ­fédérait contre lui les populations, les ­associations environnementalistes et les organisations de défense des droits de l’homme, qui dénonçaient des épandages indiscriminés, des dégâts sur l’agriculture et le bétail, des atteintes sanitaires dans les communautés villageoises… L’Equateur voisin voyait aussi d’un très mauvais œil ces pulvérisations massives qui, au moindre coup de vent, s’invitaient sur son territoire.

    Ce ne sont pourtant ni ces protestations, ni les tensions avec le voisin équatorien, ni une quelconque interruption dans le financement américain du programme qui auront eu raison des épandages de glyphosate. Mais un texte ­lapidaire de quatre feuillets, publié le 20 mars dans la revue Lancet Oncology, signé du «   groupe de travail chargé des monographies au Centre international de recherche sur le cancer [CIRC]  » et annonçant l’impensable  : le classement de la substance, par la vénérable agence de l’Organisation mondiale pour la santé ( O.M.S. ), comme « cancérogène probable ».

    « La mère de toute les batailles »

    Les dix-sept scientifiques de onze nationalités réunis par le CIRC pour évaluer le célèbre herbicide ignoraient sans doute que leur avis mettrait, en moins de trois semaines, un terme à quinze années de polémiques autour du « plan Colombie ».

    En revanche, ils se doutaient qu’ils ​allaient créer l’une des plus vastes paniques réglementaires de l’histoire récente et déclencher un formidable ​affron​tement d’experts. « c’est clairement la mère de toutes les batailles, dit un toxicologue français qui n’a pas participé à l’évaluation. Le glyphosate, c’est un peu comme ces grandes banques américaines qu’on ne peut pas laisser faire faillite sans casser tout le système : too big to fail. » Dès la publication de l’avis du CIRC, Monsanto a diffusé un communiqué inhabituellement agressif, qualifiant le travail de l’agence de « science pourrie » (junk science, dans le texte), exigeant de Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qu’elle fasse « rectifier » la classification du glyphosate.
    Le travail du CIRC jouit toutefois d’une haute reconnaissance dans la communauté scientifique.

    A l’évidence, le glyphosate n’est pas un pesticide comme les autres. Inventé en 1970 par Monsanto, dont le brevet mondial est arrivé à échéance en 1991, c’est le pesticide de synthèse le plus utilisé dans le monde. Mais c’est aussi la pierre angulaire de toute la stratégie de l’industrie des biotechnologies végétales. Selon les données de l’industrie, environ 80 % des plantes transgéniques actuellement en culture ont été modifiées pour être rendues tolérantes à un
    herbicide – le glyphosate, en grande majorité. Et ce, afin de permettre un usage simplifié du produit. Celui-ci détruit en effet toutes les adventices (les mauvaises herbes) sans nuire aux plantes transgéniques.

    Embarras

    Le développement exponentiel du glyphosate s’est construit sur l’idée qu’il était presque totalement inoffensif pour les humains. « Moins dangereux que le sel de table ou l’aspirine », selon les éléments de langage des industriels. C’est dire si l’avis rendu en mars par le CIRC a fait l’effet d’une bombe. D’autant plus que le glyphosate est précisément en cours de réévaluation au niveau européen. Avant la fin de l’année, l’Union européenne devra dire si elle réautorise ou non, pour les dix prochaines années, le glyphosate sur son territoire...

    Comble de l’embarras : l’Institut fédéral allemand d’évaluation du risque (le Bundesinstitut für Risikobewertung, ou BfR), chargé de le réévaluer au nom de l’Europe, a rendu en 2014, à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), un rapport de réévaluation écartant tout potentiel cancérogène et proposant même de relever de 60 % le seuil de sécurité actuel ! L’EFSA devait ensuite passer en revue la version préliminaire rendue par le BfR et transmettre un avis positif à la Commission européenne. Le glyphosate aurait été sans anicroche réautorisé pour une décennie en Europe.

    La publication du CIRC a fait voler en éclats cette mécanique.
    En France, le ministère de l’écologie a saisi en urgence, le 8 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), afin qu’elle rende un avis sur... l’avis du CIRC. Quatre experts français ont été affectés, séance tenante, à l’examen des divergences entre le CIRC et le BfR. Quant à ce dernier, il a mis à jour sa réévaluation en tenant compte des ​conclusions du CIRC et doit la remettre avant la fin octobre à l’EFSA.

    Divergences

    A l’agence européenne, basée à Parme (Italie), la situation est source de profond embarras, car c’est elle qui devra, in fine, jouer le rôle d’arbitre et rédiger l’avis définitif à l’intention de la Commission européenne. En fin de compte, l’EFSA, qui cherche à réparer son image mise à mal par les accusations répétées de conflit d’intérêts, a prévu de consulter l’ensemble des agences de sécurité sanitaire européennes avant de se prononcer.

    En attendant, on tente de relativiser les divergences entre groupes d’experts. « Il faut comprendre que l’avis rendu par le CIRC n’est pas une évaluation du risque, dit-on à l’EFSA. Le CIRC dit que le glyphosate est un cancérigène probable, et non qu’il représente un risque de cancer pour la population ! » Cependant, le BfR et le CIRC ne s’entendent pas non plus sur les propriétés mêmes de la substance. Dans son rapport préliminaire, le BfR jugeait qu’« un échantillon adéquat d’études in vitro et in vivo n’ont pas fourni d’indice de potentiel génotoxique », tandis que le CIRC estime que les données disponibles sont « suffisantes » pour conclure au caractère génotoxique du glyphosate. Notamment grâce à une étude menée sur les communautés villageoises des hauts plateaux ​- colombiens : après les épandages, les taux de lymphocytes anormaux augmentaient chez les sujets analysés.

    Comment expliquer de telles divergences ? « Une première raison est la nature des études qui ont été examinées par les deux groupes d’experts, explique Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Anses. Le BfR a notamment examiné des études conduites par les entreprises qui ne sont pas rendues publiques pour des questions de secret industriel, ce que n’a pas fait le CIRC. » De fait, l’agence de l’OMS ne fonde ses avis que sur des données publiques ou sur des études publiées dans la littérature scientifique, et donc préalablement soumises à la revue par les pairs (peer review).

    Opacité

    Plusieurs ONG, comme Greenpeace ou Corporate Europe Observatory (CEO), sont très critiques sur l’opacité de l’évaluation conduite par le BfR prenant en compte des études industrielles et tenues confidentielles. « Le BfR a été tellement débordé par le volume des études soumises par les entreprises que son travail a surtout consisté à passer en revue les résumés d’études fournies par l’industrie », assure-t-on à CEO. En outre, quatre des douze experts du comité Pesticides du BfR – qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde – sont salariés par des sociétés agrochimiques ou des laboratoires privés sous contrat avec ​elles. A l’inverse, les experts du CIRC ne sont pas seulement sélectionnés sur des critères de compétence scientifique, mais également sur l’absence stricte de conflits d’intérêts.

    Une autre raison des divergences entre le CIRC et le BfR est plus étonnante. « Le CIRC a tenu compte d’études épidémiologiques qui ont été écartées par le BfR de son analyse, explique
    M. Lasfargues. Et le BfR a écarté ces études sur la foi de certains critères, dits “critères de Klimisch”, qui en évaluent la solidité. Mais ce qui pose question est que ces critères sont censés estimer la qualité des études toxicologiques, non des études épidémiologiques, et on ne sait pas comment ces critères ont été éventuellement adaptés. »

    Bataille d’experts

    Plusieurs de ces études épidémiologiques prises en compte par le CIRC suggèrent un risque accru de lymphome non hodgkinien (LNH) – un cancer du sang – chez les travailleurs agricoles exposés au glyphosate. Cependant, l’affaire est loin d’être claire. Ainsi, rappelle une épidémiologiste française, « les résultats de la grande étude prospective sur la santé des travailleurs agricoles [dite « Agricultural Health Study », menée dans l’Iowa et en Caroline du Nord] n’ont pas permis pas de faire ce lien entre glyphosate et lymphome non hodgkinien ».

    La bataille d’experts en cours ne se réduit pas à une opposition entre le CIRC et le BfR... Un autre groupe scientifique constitué par l’Institut national de la santé et de la recherche biomédicale ​- (Inserm) avait déjà, dans son expertise de 2013 sur les effets sanitaires des pesticides, affirmé le caractère génotoxique du glyphosate et suspectait, comme le CIRC, un lien avec le LNH...

    D’autres expertises viennent encore ajouter à la confusion. Dans son communiqué du 23 mars, Monsanto notait ainsi que le groupe d’experts commun à l’OMS et à l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation sur les pesticides – dit « Joint Meeting on Pesticide Residues », ou JMPR – avait, dans son dernier avis, écarté tout potentiel cancérogène du glyphosate. Deux groupes d’experts œuvrant sous l’égide de l’OMS et parvenant à des conclusions opposées, l’affaire faisait un peu désordre.

    Conflits d’intérêts

    Selon nos informations, un troisième groupe d’experts a été constitué en urgence par l’OMS pour... départager les deux autres. Le résultat de l’audit, discrètement publié courant septembre sur le site de l’OMS, est cruel pour le JMPR. Celui-ci est critiqué pour n’avoir pas pris en compte certaines études publiées dans la littérature scientifique et pour n’avoir pas, au contraire du CIRC, tenu compte de « toutes les données utiles » à l’évaluation... Le JMPR est enfin sèchement ​invité à « revoir ses règles internes » et à « refaire l’évaluation complète » du glyphosate. L’OMS n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.

    Là encore, les ONG ont leur interprétation. Dans une lettre adressée, le 16 juin, à la direction générale de l’OMS, une dizaine d’organisations de défense de l’environnement (National Resources Defense Council, Friends of the Earth, etc.) relevaient les conflits d’intérêts de quatre des huit experts du JMPR qui travaillent régulièrement avec l’industrie agrochimique. L’un d’eux avait même été exclu d’un groupe d’experts de l’EFSA – fait inédit – pour avoir omis de déclarer certaines de ses collaborations avec l’industrie...

    Embryons d’oursin

    Le potentiel génotoxique et probablement cancérogène attribué au glyphosate n’étonne guère le biologiste Robert Bellé, professeur émérite à l’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris). « Au contraire, beaucoup de temps a été perdu, déplore ce pionnier de l’étude des effets du glyphosate. A la fin des années 1990, je cherchais un modèle biologique pour étudier les effets de substances toxiques sur les mécanismes de cancérogénèse et de tératogénèse au sein de la cellule. » L’équipe du biologiste utilise des embryons d’oursin pour observer les mécanismes de ​division cellulaire et la manière dont ils peuvent être perturbés par des polluants. « Nous cherchions une substance très banale et couramment ​utilisée, présente partout, pour exposer les cellules témoins, raconte M. Bellé. Nous avons choisi de prendre celui qui nous a semblé le plus commun, et donc sans doute le plus étudié : nous avons pris du Roundup, en vente libre. Et ce que nous avons observé nous a beaucoup surpris. »

    A partir de 2002, l’équipe du biologiste français publie une série de résultats montrant que le Roundup inhibe la division cellulaire et active un « point de ​contrôle » des dommages de l’ADN – un mé​canisme-clé qui permet d’éviter que des cellules à l’ADN altéré ne se multiplient.
    « Lorsqu’on utilise le glyphosate seul, ces effets disparaissent, car le glyphosate semble incapable de pénétrer dans la ​cellule, sauf à très hautes doses, explique M. Bellé. Or, il n’est commercialisé que mélangé à des surfactants qui lui permettent d’entrer dans les cellules et donc d’être ​efficace. On comprend du coup pourquoi le glyphosate ne sera jamais interdit : les tests toxicologiques réglementaires
    n’expérimentent que les effets du principe ​actif seul... » Un constat étayé depuis une décennie par d’autres travaux, conduits par l’équipe du biologiste français Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen), qui a fait du glyphosate l’un de ses chevaux de bataille.

    Alertes anciennes

    « Au début des années 2000, à deux reprises, j’ai reçu la visite de responsables du CNRS à qui j’ai expliqué mes résultats et qui les ont trouvés intéressants et pertinents, raconte M. Bellé, qui ne souhaite pas donner l’identité des intéressés pour éviter la polémique. On m’a dit que je pouvais ​- continuer mon travail sur le glyphosate, mais que je ne devais pas communiquer auprès du public, pour ne pas inquiéter les gens. » Ultérieurement, alors que les avis scientifiques des experts étaient favorables, ​toutes les demandes de financement public pour approfondir ses travaux sur l’herbicide ont été rejetées.

    Le glyphosate, un Léviathan de l’industrie phytosanitaire

    Le glyphosate, c’est le Léviathan de l’industrie phytosanitaire. Loin de se ​réduire au seul Roundup – le produit phare de Monsanto –, il entre dans la composition de près de 750 produits, commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays... La production mondiale est montée en flèche ces dernières années un peu partout dans le monde, tirée vers le haut par l’adoption rapide des maïs et autres sojas transgéniques « Roundup ready ». De 600 000 tonnes en 2008, la production mondiale de glyphosate est passée à 650 000 tonnes en 2011, pour atteindre 720 000 tonnes en 2012, selon les données compilées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Aux Etats-Unis, les quantités épandues ont été multipliées par 20 en ​l’espace de vingt ans, passant de 4 000 tonnes par an en 1987 à 80 000 tonnes en 2007. En 2011, dans une étude publiée par la revue Environmental Toxicology and Chemistry, l’US Geological Survey annonçait avoir détecté du glyphosate dans les trois quarts des échantillons d’eau de pluie et d’air analysés dans une région de grandes cultures. En France, il s’en épand environ 8 000 tonnes par an. Avec son principal produit de dégradation, l’AMPA, il constitue le produit le plus fréquemment détecté dans les cours d’eau de France métropolitaine.

    Les travaux du biologiste français et de son équipe suggéraient donc déjà, il y a près de quinze ans, que le glyphosate pouvait être impliqué dans la cancérogenèse.

    En outre, la monographie du CIRC rappelle ce fait surprenant : lorsque, en 1985, la substance est évaluée pour la première fois par l’Agence de protection de l’environnement américaine, elle est d’emblée classée cancérogène. Les experts américains signalent en effet que les souris exposées au produit ont un risque accru de développer un cancer du tubule rénal... Des discussions pointues sur la nature de quelques-unes des tumeurs observées conduiront, quelques années plus tard, à considérer ce résultat comme non significatif.

    Malgré ces alertes anciennes, le glyphosate s’est installé comme le plus sûr des herbicides sur le marché pendant de nombreuses années. La confiance dans le produit a été telle que certains risques sanitaires, sans liens avec le cancer, ont été totalement ignorés.

    Neurotoxicité

    « Nous savons avec certitude que le glyphosate est neurotoxique : cela est documenté par des études menées sur les animaux et aussi par les cas d’intoxication aiguë chez l’homme, dit ainsi Philippe Grandjean, professeur à l’université ​Harvard, l’un des pionniers de l’étude de l’effet des polluants environnementaux sur le système nerveux central. Or si le glyphosate a un effet sur le cerveau adulte, nous savons aussi qu’il aura un effet sur le cerveau en développement du jeune enfant ou sur le fœtus, par le biais de l’exposition des femmes enceintes. »

    Toute la question est alors de savoir à partir de quel niveau d’exposition au glyphosate ces dégâts apparaissent. « Cela, nous ne le savons pas, répond M. Grandjean. A ma connaissance, il n’y a eu aucune étude valide, menée selon les standards réglementaires, pour évaluer les effets du glyphosate sur le neurodéveloppement. S’agissant du pesticide le plus utilisé dans le monde, cette situation me semble être assez problématique. »

  • « Le gouvernement a vendu le nord du Laos à la Chine » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2015/10/19/le-gouvernement-a-vendu-le-nord-du-laos-a-la-chine_1403150
    http://md1.libe.com/photo/818034-comment-la-chine-avale-le-nord-du-laos.jpg?modified_at=1445160585&w

    La zone spéciale de Ton Pheung est l’exemple le plus extravagant d’un phénomène plus large, à l’œuvre depuis une petite dizaine d’années, qui a rarement été analysé dans sa globalité : la pénétration spectaculaire des Chinois, aux niveaux humain, économique et social, dans toute la partie nord du Laos. Un périple de huit jours à travers la région permet de prendre la mesure de la transformation de cette région située entre l’ancienne capitale royale de Luang Prabang et la frontière chinoise.

    http://md1.libe.com/photo/818611-carte-nord-laos-grand-format-19-octobre-2015.png?modified_at=144524
    #Laos #Chine #terres #agriculture #agro-industrie et ici on parle d#expatriés #pesticides #santé

  • Epandage aérien de #Pesticides : des riverains enfin reconnus comme « victimes »
    http://www.bastamag.net/Epandage-aerien-de-pesticides-des-riverains-enfin-reconnus-victimes

    Quatre ans de procédures auront été nécessaires pour que des riverains corréziens soient reconnus « victimes des pesticides » par le tribunal correctionnel de Brive, en Corrèze. « Nous ne pouvions laisser poursuivre ces pratiques d’épandages aériens consistant à arroser notre environnement de produits dangereux sans réagir », soulignent Philippe Bravard et Laurent Deyzac, deux des trois plaignants. « C’est pour nous une grande victoire et un signe d’espoir pour l’avenir de nos enfants mais aussi la preuve (...)

    En bref

    / Agriculture , Pesticides, #Toxiques, #Justice, Quelle #Agriculture_pour demain ?

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • « L’industrie a mis toutes ses forces en #lobbying pour faire dérailler le projet de réglementation sur les #perturbateurs_endocriniens », soutient Stéphane Horel
    http://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-a-mis-toutes-ses-forces-en-lobbying-pour-faire-derailler-

    La direction générale #Santé de la Commission affirme pourtant donner plus de poids aux voix de la #société_civile, qui disposent de moins de ressources en lobbying que l’industrie...

    Mon enquête montre clairement que la DG Santé a empêché la DG #Environnement de bien faire son travail. Et maintenant qu’elle a le dossier entre les mains, elle fait preuve d’un manque de transparence absolu, tout en revendiquant le contraire. Son argument : dire qu’il y a une controverse scientifique, alors que dans le monde extérieur il y a un consensus scientifique. Toutes les sociétés savantes prennent la parole les unes après les autres pour dire qu’il y a un problème et qu’il est largement temps de légiférer ! Mais ce sont des sujets profondément #politiques. Et les #intérêts commerciaux sont sur-représentés à Bruxelles. La société civile ne fait pas le poids.

    #chimie #pesticides

  • Intoxication. #Perturbateurs_endocriniens : une bataille d’influence contre la santé
    http://reporterre.net/Intoxication-Perturbateurs-endocriniens-une-bataille-d-influence-contre-

    Après trois ans d’enquête et le dépouillement de milliers de pages de documents confidentiels, Stéphane Horel lève le voile dans ce livre sur ces stratégies employées par les #lobbies de la #chimie, des #pesticides et du #plastique et leurs alliés pour court-circuiter la réglementation. Ces documents permettent une incroyable plongée dans l’intimité de la correspondance entre lobbyistes et fonctionnaires de la Commission européenne. En direct de la « bulle bruxelloise », où la complaisance à l’égard de l’industrie semble la norme, cette enquête en forme de thriller raconte aussi le combat de ceux qui résistent à l’influence pour défendre une certaine idée de l’intérêt général et de la démocratie.

    #santé

  • Report : #Pesticide exposure linked to childhood #cancer and lower IQ
    http://edition.cnn.com/2015/09/14/health/pesticide-exposure-childhood-cancer/index.html

    #Cancers de l’#enfant : les #insecticides d’intérieur mis en cause
    http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/12091-Cancers-de-l-enfant-les-insecticides-d-interieur-mis-en-cause

    Selon les chercheurs américains, l’exposition aux pesticides intérieurs serait associée un surrisque de lymphome de l’ordre de 43 %. Pour la leucémie, ce taux atteint 47 %. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs des travaux ont passé en revue les résultats de 16 études sur la question.

    « Le nombre de cancers pédiatriques augmente d’année en année aux #Etats-Unis, et il existe des désaccords à propos des facteurs liés à cette hausse, expliquent les auteurs de l’étude. Cependant, les #pesticides ont toujours été dans le viseur ».

    Selon ces travaux, qui seront publiés dans la revue scientifique au début du mois d’octobre, les insecticides intérieurs sont d’autant plus nocifs qu’ils stagnent à l’intérieur du domicile. Même après l’aération des lieux, des résidus demeurent sur les surfaces et les enfants, notamment en bas âge, les ingèrent lorsqu’ils portent des objets ou leurs mains à leur bouche.

  • Intoxication aux #Pesticides : un céréalier français fait condamner Monsanto
    http://www.bastamag.net/Intoxication-aux-pesticides-un-cerealier-francais-fait-condamner-Monsanto

    « Cette victoire est dédiée à tous ceux qui ne sont plus là aujourd’hui pour se battre et est un message d’espoir pour les autres. » C’est un combat commencé il y a 8 ans contre le géant Monsanto qui s’achève pour Paul François, céréalier en Charente. Le 10 septembre, la Cour d’appel de Lyon a donné raison à l’agriculteur en concluant à la responsabilité de la firme multinationale dans le préjudice de Paul François suite à l’inhalation de monochlorobenzène, un composant du Lasso, un herbicide fabriqué et par (...)

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