• A Toxic Eden : Poisons in your Garden | Greenpeace EU Unit
    Une raison de plus de faire ses propres semis et ses boutures.


    la serre du JDM : un jardin naturel
    https://www.facebook.com/jardindemarandon

    http://www.greenpeace.org/eu-unit/en/campaigns/EU-farmers-ditch-GM-crops/A-Toxic-Eden-Poisons-in-your-Garden

    L’agriculture industrielle actuelle repose sur des intrants chimiques synthétiques diverss, allant des engrais synthétiques à des pesticides toxiques. Ces pesticides sont conçus pour éliminer insectes et de champignons ainsi que des espèces végétales (mauvaises herbes). Très peu de travaux semblent avoir été effectués sur les résidus de pesticides présents dans les plantes ornementales en Europe. Il semble probable que les plantes qui sont traités avec des pesticides destructeurs d’ abeilles et qui sont commercialisées pour la plantation en plein air représentent une exposition importante, et donc un risque significatif pour les abeilles et d’autres pollinisateurs.
    #garden, #ecology, #greenpeace

    #jardin, #écologie, #abeilles, #pesticides

  • En Bourgogne, les hélicoptères à #pesticides sont de retour - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5744

    Entouré d’un vignoble de cinq mille hectares et fort d’une production de quarante-neuf millions de bouteilles par an, Mâcon est bien connu des vinophiles qui viennent de loin pour la plus ancienne Foire nationale des vins, en France. Au sud de la Bourgogne, son paysage offre un entrelacement de villages et de vignes ondulant au gré des monts couronnés de masses pierreuses. On y cultive les cépages de chardonnay pour les blancs et de gamay pour les rouges.

    Le 24 mars, la Coopérative agricole du Mâconnais Beaujolais (CAMB) a déposé à la préfecture de Saône et Loire une demande de dérogation d’épandages aériens de produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou, l’oïdium et le black-rot, maladies communes de la vigne, pour une période temporaire de quatre mois entre le 22 avril et le 4 août 2014.

    #viticulture #santé

  • Vous avez un micropénis ? C’est (peut-être) à cause des pesticides - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/16/avez-micropenis-cest-peut-etre-a-cause-pesticides-251410

    A l’âge adulte, un pénis mesurant moins de 7 cm en érection sera qualifié de micropénis. Hormis ses dimensions réduites, le micropénis (s’il n’est pas associé à une malformation) fonctionne normalement.

    Mais pourquoi a-t-on un micropénis ? La cause peut être une exposition in utero à certains perturbateurs endocriniens (des « agents chimiques composés » responsables d’anomalies physiologiques et de reproduction).

    Dans le peloton de tête des perturbateurs endocriniens susceptibles d’agir dès le stade fœtal : les pesticides.


    Cela fait des années que Charles Sultan, professeur en endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier, tente d’alerter l’opinion au sujet de cette « pollution fœtale ».
    « Explosion » de pubertés précoces et de micropénis
    Puberté précoce
    Autre effet possible des perturbateurs endocriniens : la puberté précoce. Des filles réglées ou dont la poitrine se développe dès 7 ou 8 ans. Ce dernier point pouvant aussi concerner des garçons. A Montpellier, 60% des fillettes venues consulter pour un problème de puberté précoce ont été exposées à des polluants environnementaux, qu’il s’agisse de pesticides ou de produits industriels.

    En 2005, il demandait déjà [PDF] « un moratoire d’utilisation des pesticides et de tous les contaminants chimiques environnementaux ».

    Le professeur Sultan pointait alors du doigt les agences de surveillance sanitaire qui « tiennent des propos lénifiants, certainement pas à la hauteur des enjeux de santé publique ».

    Il estimait enfin que nous avons en France « un lobby de l’industrie phytosanitaire tellement puissant qu’il dénie la Charte de l’environnement. »...

    #Rue69
    #pesticides
    #Santé
    #Sexe
    #hommes
    #corps
    #agriculture

  • #Pesticides : quand les #abeilles ont le bourdon … | Agriculture écologique et #OGM - L’actualité de #Greenpeace France
    http://agriculture.greenpeace.fr/pesticides-quand-les-abeilles-ont-le-bourdon

    L’étude [http://www.greenpeace.org/france/Global/france/openspace/Greenpeace_Pollen_Final.pdf] a révélé que plus des deux tiers du pollen prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières ont été contaminés. Dix-sept produits chimiques toxiques différents ont été enregistrés et un total de 53 substances chimiques ont été détectées au cours de cette étude. Ils représentent un large éventail de pesticides. Cette enquête est l’une des plus vastes de son genre réalisée à ce jour en Europe, avec plus de 100 échantillons prélevés dans 12 pays européens durant une seule saison de butinage.

    Le redoutable “effet cocktail”

    La vaste gamme de produits toxiques trouvés indique que les abeilles peuvent être exposées à des mélanges complexes d’insecticides, d’acaricides et de fongicides dans leur nourriture et dans la ruche. Le pollen contaminé représente ainsi une menace directe pour l’ensemble de la population d’abeilles, car la colonie, y compris les larves, les abeilles et les bourdons travailleurs, se nourrissent de ce pollen comme source de protéines et d’énergie. L’exposition des abeilles et des larves d’abeilles à ce mélange de pesticides toxiques est importante. En effet, selon des recherches récentes, l’interaction des différents composants chimiques peut conduire à un “effet cocktail”. Ce mélange peut être plus toxique pour les abeilles qu’un seul produit chimique !

    De plus, de nombreuses études montrent que les pesticides peuvent affaiblir le système immunitaire des insectes, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies, aux agents pathogènes et aux parasites tel le varroa. L’ensemble de ces maladies et de ces parasites s’ajoutent aux menaces qui pèsent déjà sur les abeilles.

  • Déclin des #abeilles : les mots qui fâchent
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/04/13/declin-des-abeilles-les-mots-qui-fachent_4400314_3232.html

    C’est une étude fascinante qu’a rendue publique, le 7 avril, la Commission européenne. Conçue par Bruxelles et conduite par un laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses), cette enquête a essentiellement consisté à mesurer la mortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) dans 17 pays européens.

    Mais le plus intéressant n’est pas le résultat obtenu. Le plus intéressant est le résultat qui n’a pas été obtenu.

    Pourquoi ? Simplement parce que le protocole choisi visait à restreindre la recherche des causes des mortalités observées aux uniques pathogènes naturels : seules les grandes maladies d’Apis mellifera ont été recherchées dans les ruchers visités.

    Nous ne saurons donc pas quels résidus de #pesticides se trouvaient dans les colonies les plus touchées. Et ce, alors même que des travaux académiques toujours plus nombreux montrent les effets délétères des nouvelles générations de pesticides et des mélanges de substances actives sur la survie des abeilles et des pollinisateurs.

    Nous sommes donc dans le cadre d’un exercice assez étrange, qui met le discours et la pratique scientifiques au service de contingences extérieures à la science. Il faut chercher, mais dans la « bonne » direction. Il faut trouver, mais pas trop. Pour, surtout, éviter toute découverte indésirable.

    #lobby #agrobusiness #étude_bidon

    • Quelques pistes d’études, si des fois ils manquent d’idées… #pesticides #gaucho #apiculture_extensive #ruche_dadant #agro-business
      Et je pense aussi à cet amoureux de l’apiculture en Ruches Warré, furieux de voir que les premiers à empoisonner les abeilles avec des produits chimiques (contre le varroa ou la loque américaine ou …) sont parfois les apiculteurs eux-mêmes.
      Et quand on voit l’histoire de la Ruche Dadant, on comprend qu’on est tombé rapidement et assez tôt dans des principes de rentabilité qui ne respectent pas le cycle de l’abeille.

    • Oui @nicolasm, une industrie qui se double de l’importation massive de ces reines (parfois produites en Chine) parfois responsable de la destruction de l’équilibre écologique et apicole locale : les abeilles locales sont mieux adaptées. Il me semble qu’en Corse, l’importation d’abeilles est interdite pour sauvegarder les espèces endémiques, j’ajoute et notre santé et celle de la production…
      Mais là où l’inventeur de la Dadant (né en France et mort aux USA) a fait très fort c’est en imposant un modèle de ruche industrielle à coup de #marketing et ça au XIXem siècle ! Son idée : des cadres rectangulaires et amovibles déjà gaufrés à la cire, ben y’a plus qu’à les remplir de miel.

      http://apiculture-populaire.com/ruche-dadant.html

      Au niveau Sanitaire rien, dans la conception de la ruche Dadant, n’est fait dans l’intérêt de l’abeille. Tout est pensée du point de vue de l’Apiculteur. C’est la raison pour laquelle cette ruche est utilisée par la majorité des professionels (#rentabilité_oblige).

      #court_terme

    • Sur les cadres en bois, le document de Marc Bonfils, chapitre sur les techniques apicoles devrait t’intéresser si tu ne connais pas :
      http://madeinearth.files.wordpress.com/2014/04/101346095-permaculture-marc-bonfils-lecture-a-l-ecran.p
      C’est clair que c’est pas avec ça qu’on produira du miel pour tout le monde, mais si plus de monde ont leur ruche, ça peut le faire.

      Il me semble que l’industrie apicole tient grâce à l’Australie qui est exempte de varroa et qui fournit en continue les reines qui tombent comme des mouches. Si l’Australie est touchée, c’est la fin ...

    • Très intéressant ton lien @nicolasm, merci.
      J’ai eu quelques ruches, mais j’ai surtout vu les potes pleurer de perdre leurs abeilles. La Dadant est encore moins adapté aujourd’hui car elle est trop grande pour la taille des essaims qui subsistent.
      Je désespérais du rapport que j’avais à observer ces insectes dans des conditions d’élevage en Dadant, ça me rappelait les chevaux en box et ça ne m’ouvrait aucun champ nouveau. J’ai eu la chance de rencontrer Gilles Denis, apiculteur en Cévennes, qui m’a montré qu’on pouvait faire de l’apiculture vraiment autrement.
      http://ruche-warre.com


      Il a une psychologie de l’abeille assez géniale, c’est vraiment l’homme qui parle aux abeilles, surtout, il les écoute, un véritable passionné qui t’apprend les logiques des cycles naturels. Il n’a que très peu de varroas et te prouve qu’une colonie saine sait se défendre et faire le nettoyage en les mettant dans une ruche infestée de teignes. D’un coup dœil il sait si il garde une jeune reine et n’hésite pas à tuer celle qui ne lui dit pas, il arrive à avoir près de 7 générations par an et elles savent toutes danser, lire et jouer du violon en quelques mois. Bref, une lignée exceptionnelle qu’il élève dans des Warrés sans cadre
      http://ruche-warre.com/des-cadres-ou-des-barrettes.html

    • Warré c’est sur ma liste de choses à tester en apiculture (si je m’y lance, je suis pas pressé vu les pertes), avec la Top Bar Hive aussi. C’est sûr que l’idéal c’est d’apprendre toutes les subtilités des cycles des abeilles avec quelqu’un⋅e. C’est aussi pour ça que e m’y suis toujours pas mis (et aussi pour avoir été pourchassé par des abeilles en colère ....)

    • Bonne idée ! faut tenter avec au moins 3 ruches, sinon effectivement tu risques de désespérer. Les abeilles ne demandent pas beaucoup de travail si tu ne transhumes pas, surtout de la disponibilité, de l’étude et de l’observation et tu trouveras toujours des groupes d’apiculteurs prêts à te guider.
      Je ne connaissais pas la Top Bar Hive, ça à l’air intéressant et simple.

      Urg, pourchassé par les abeilles, un jour d’orage !? faut aussi les choisir pour leur amabilité.

  • Pesticides : la « faute inexcusable » d’un employeur viticole reconnue
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/11/pesticides-la-faute-inexcusable-d-un-employeur-viticole-reconnue_4400130_324

    C’est une victoire pour les opposants aux pesticides. Après sept années de combat judiciaire, Sylvie S. (elle a souhaité que son nom ne soit pas cité), salariée dans un domaine viticole en Gironde et intoxiquée par une pulvérisation de pesticides, a obtenu la reconnaissance de la « faute inexcusable de son employeur ».

    « Si les maladies dues à l’exposition aux #pesticides sont de plus en plus souvent reconnues comme professionnelles, cette reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur est une première », estime Nadine Lauverjeat, porte-parole de Générations futures, une association de défense de l’environnement.

    La bataille fut rude et donna lieu à de nombreux rebondissements. Employée par le château Monestier La Tour, un domaine qui propose blancs et rouges notamment dans l’appellation bergerac, Mme S. est amenée, le 8 juin 2007, à travailler sur des vignes traitées la veille avec deux produits phytosanitaires reconnus comme irritants, le Cabrio Top et le Clameur (du groupe BASF).

    #viticulture #santé #maladie_professionnelle #pollution

  • #Agriculture_bio, semences, emplois, #Pesticides, fermes usines… Ce que propose la loi d’avenir agricole
    http://www.bastamag.net/Emplois-semences-acces-au-foncier

    L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, (...)

    #Décrypter

    / Agriculture , Pesticides, Emploi , #Parti_socialiste, Quelle agriculture pour demain ?, (...)

    #Emploi_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Capitalisme

  • Les préparations naturelles encore soumises aux mêmes règles que l’industrie chimique
    http://www.bastamag.net/Soigner-ses-cultures-avec-du

    Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du (...)

    #En_bref

    / #Pesticides, Agriculture , Santé , Quelle #Agriculture_pour demain ?

    #Santé_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Procès pour refus d’épandre des #Pesticides : condamné, le viticulteur bio fait appel
    http://www.bastamag.net/Proces-pour-refus-d-epandre-des

    Le verdict du tribunal correctionnel de Dijon est tombé le 7 avril. Emmanuel Giboulot, viticulteur biologique ayant refusé de se plier à un arrêté préfectoral l’obligeant à épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée, est condamné à 1000 euros d’amende, dont moitié avec sursis. Le juge a donc décidé de suivre les réquisitions du procureur. Le viticulteur compte faire appel de ce jugement qu’il qualifie d’« injustifié ». « L’amende est seulement symbolique mais (...)

    #En_bref

    / Agriculture , Pesticides, #Toxiques, #Justice, #Menaces_sur_la_santé_publique, Quelle #Agriculture_pour demain (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • En Europe, le déclin des #abeilles frappe lourdement les pays du Nord
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/07/en-europe-le-declin-des-abeilles-frappe-lourdement-les-pays-du-nord_4396816_

    UN RAPPORT DE 30 PAGES SANS LE MOT « #PESTICIDE »...

    Financée par #Bruxelles à hauteur de plus de 3 millions d’euros et pilotée par l’Agence de sécurité sanitaire française (#Anses), l’étude est de dimension inédite. Elle a mobilisé plus de 1 300 inspecteurs qui ont visité à trois reprises, entre l’automne 2012 et l’été 2013, près de 3 300 ruchers totalisant quelque 32 000 colonies d’abeilles.

    « #Epilobee est originale par son envergure et par sa volonté d’appliquer des méthodes harmonisées à l’échelle de l’Europe, se félicite Axel Decourtye (Réseau des instituts des filières agricoles et végétales). L’abeille est restée trop longtemps orpheline d’un réseau de surveillance fonctionnel. Grâce à ce dispositif, l’ampleur des problèmes que nous connaissons en France est révélée une nouvelle fois : environ un tiers des colonies suivies meurt dans l’année ! »

    Le moratoire partiel sur quatre #insecticides problématiques, décidé par Bruxelles et entré en vigueur en décembre 2013, est trop récent pour avoir eu un impact sur les résultats.

    A chaque visite, les mortalités ont été relevées, mais aussi la présence des principaux pathogènes de l’abeille comme les parasites varroa ou noséma.

    (...)

    En revanche, aucune mesure de pesticides n’a été faite dans les ruches analysées. Un point qui suscite des critiques acerbes dans la communauté scientifique : « Cette étude est un peu étrange, ironise l’apidologue David Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni). Ils dépensent plus de 3 millions d’euros pour étudier la santé de l’abeille et ne mentionnent même pas le mot “pesticide” ! »

    De fait, le mot est absent des trente pages du rapport publié. « Le protocole choisi ne considère qu’une seule catégorie de facteurs pouvant causer des troubles de l’abeille : les agents pathogènes et les parasites, renchérit l’apidologue Gérard Arnold, directeur de recherche au #CNRS. Si on ne recherche que des agents infectieux, on ne risque pas de trouver des résidus de pesticides. Ce choix est #politique, pas scientifique. »

    « Nous nous sommes accordés avec la Commission pour élaborer, sur les deux premières années, une méthode d’évaluation robuste de la santé des colonies, afin de pouvoir comparer les pays, répond Gilles Salvat, directeur de la santé animale à l’Anses. Si nous avions d’emblée effectué un très grand nombre de prélèvements et d’analyses supplémentaires, le coût aurait été prohibitif. A l’avenir, des études plus ciblées seront faites. »

    MORTALITÉ ET AFFAIBLISSEMENT DES COLONIES

    En l’état, les résultats semblent déjà exclure la responsabilité unique des pathogènes naturels dans les mortalités relevées. « En France, les maladies recensées lors de la visite estivale des ruches sont à un niveau très bas : 1,5 % pour la loque américaine, 1,2 % pour le varroa et moins de 1 % pour la noséma », estime un chercheur qui a requis l’anonymat. Ce dernier regrette aussi que l’environnement des ruchers sélectionnés ne soit pas précisément décrit (zone de grandes cultures, etc.), ce qui rend impossible la recherche de liens éventuels entre les mortalités et les types d’agriculture pratiqués près des ruches.

    En outre, M. Arnold relève que seule la mortalité des colonies a été retenue, un choix qui minimise la gravité de la situation. « Il faudrait aussi prendre en compte l’affaiblissement des colonies, dit le chercheur, car des populations faibles donnent peu de récoltes, ce qui est préjudiciable pour les apiculteurs. »

    • Bon ben va falloir commencer à se préparer, qu’est-ce qu’on va pouvoir manger une fois que les populations des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages se seront effondrées ?

      Les « noix » : Noyer, châtaigner, noisetier, pécanier, (pas amandier)
      Les céréales : maïs, blé, etc
      Les rares fruitiers pollinisés par le vent : mûrier, argousier (sûrement d’autres)
      Les rares fruitiers qui produisent sans pollinisation : variétés de kakis, bananes
      Les tubercules : pomme de terre, etc
      Les légumes vivaces dont on ne mange pas les fruits et qui se propagent de manière végétative : asperges, choux vivaces, chervis ...
      Les légumineuses ?
      Les cas particuliers : tomates si on secoue les pieds ...
      Les animaux

    • On devrait peut-être élever des abeilles pour les manger ? ->[]

      Tiens, les abeilles ont la particularité de ne pas avoir besoin d’être fécondées pour faire des bourdons. Je digresse, mais je viens de prendre conscience de leur faculté de parthénogenèse, joli n’est-ce pas, de la part de celles qui fécondent !

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se

      Dans la situation extrême où la reine meurt sans laisser de couvain à partir duquel les ouvrières peuvent élever une jeune reine, il est fréquent de voir des ouvrières commencer à pondre des œufs : elles en étaient jusqu’alors empêchées par des phéromones émises par la reine. Puisque ces femelles sont incapables de s’accoupler, leurs œufs non fécondés ne produisent que des mâles, et l’extinction de la ruche est inévitable. On a conjecturé qu’autrefois les ouvrières étaient moins « spécialisées » et auraient été capables, dans ces circonstances, de s’accoupler avec les mâles, permettant ainsi de rendre vie à la colonie ; mais ce n’est qu’une supposition.

  • Un tueur d’abeilles croupit dans les flaques | Environnement | Actualité | Le Journal de Québec
    http://www.journaldequebec.com/2014/03/31/un-tueur-dabeilles-croupit-dans-les-flaques

    Un jeune chercheur québécois est le premier au monde à mettre le doigt sur une des causes de la disparition massive des abeilles à l’échelle planétaire.

    Après deux étés à étudier les champs montérégiens, Olivier Samson-Robert, de l’Université Laval, est convaincu que le tueur se cache dans les flaques d’eau des champs.

    Il s’agit d’une famille de pesticides appelés néonicotinoïdes, employés massivement comme enrobage des semences. Ces substances se répandent dans le sol et dans la plante par la sève.

    #pesticides

  • Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé »
    http://www.bastamag.net/Cancers-diabete-obesite-La

    400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. #Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement (...)

    #Décrypter

    / #Toxiques, Pesticides, Santé , #Lanceurs_d'alerte, #Entretiens, Menaces sur la #Santé_publique, Quel avenir pour nos protections sociales ?, A la (...)

    #Menaces_sur_la_santé_publique #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #A_la_une

  • Agriculture : « Seulement 0,3% des #pesticides atteignent leur cible » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/28/agriculture-seulement-03-pesticides-atteignent-cible-251026

    « Seulement 0,3% des pesticides atteignent leur cible. Tout le reste se retrouve dans l’air, la terre et les milieux aquatiques. »
    Extrait de la note de l’Iaurif

    Dans la note [PDF] publiée en avril 2004 par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France, on peut lire :

    « Lors de l’épandage, les pesticides atteignent les plantes mais aussi le sol, l’eau et l’atmosphère et l’on estime que, sur les 2,5 millions de tonnes utilisées chaque année dans le monde, 0,3% seulement atteindrait leur cible.

    La majorité (80 à 90%) serait volatilisée, le reste étant soit entrainé par ruissellement (2% en moyenne), soit lessivé, soit stocké dans le sol. » A.I.A

    Ce n’est pas la déclaration-choc d’un militant écolo, mais celle de François Chiron, enseignant-chercheur en écologie des communautés à AgroParisTech, prononcée au beau milieu d’une conférence à la Société nationale de l’horticulture de France (SNHF).

    Comment le chercheur en est-il arrivé à un tel chiffre, aussi précis qu’accablant ? Il explique :

    « C’est une référence que je tiens de l’Iaurif [Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France, ndlr] qui a publié en 2004 une note de six pages sur la quantité de matière active qui atteint sa cible (voir encadré).

    Après, 0,3%, 5% ou 15%, ce n’est pas la question : une grosse partie est de toute façon diffusée dans l’environnement. »

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • Une semaine pour développer les alternatives aux #Pesticides
    http://www.bastamag.net/Une-semaine-pour-developper-les

    La 9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 mars 2014. Pendant les dix premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, il s’agit d’informer les citoyens sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides. Mais aussi sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques, au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 26 autres pays. Basta ! relaie l’appel. Fin 2013, le ministre de l’Agriculture (...)

    ça bouge !

    / Pesticides, #Toxiques, Santé , #Alternatives_concrètes

    #ça_bouge_ ! #Santé_

  • #Pollution de l’air : « si on ne défend pas les #victimes, on défend ceux qui les tuent »
    http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/03/17/pollution-de-lair-si-on-ne-defend-pas-les-victimes-cest-qu

    Pourquoi cette forme de pollution ne mobilise-t-elle pas plus ?

    Il y a trois grandes explications à mon sens. La première tient en la culture de la résistance propre à la société française. Agir contre la pollution aux #particules_fines, et en particulier au #diesel, demande que l’on se batte autant que certains se sont battus pour interdire la cigarette dans les lieux publics. Il y a un certain confort dans la résignation, on ne sait que faire, on se dit que ça ne changera rien... puis se mettre en mouvement demande de l’énergie et de l’implication.

    La seconde tient en notre considération de la #médecine. La #prévention de l’apparition des #maladies n’est pas dans notre #culture, notre médecine est curative, les avancées dans la médecine et la compréhension des maladies ne reposent que sur le #curatif. On fait partie des pays où la médecine est la plus aboutie, mais nous sommes aussi les champions de l’usage des #pesticides. Notre pays a développé son #PIB sur la pollution et non sur la prévention. On ferait mieux d’aller chercher les causes plutôt que de traiter les symptômes.

    La troisième vient des #groupes_de_pression. Et un simple raisonnement par l’absurde suffit : si on ne défend pas l’intérêt général, ou la #santé des #citoyens, c’est qu’on sert les intérêts d’autres personnes. Si on ne défend pas les victimes, c’est qu’on défend ceux qui les tuent. Nos #politiques sont informés depuis longtemps et manquent cruellement de #courage : comment expliquer que la loi LAURE de 1996 n’ait jamais été appliquée par exemple ?

  • Un #insecticide interdit dans l’#UE refait surface au Parlement européen
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g1X1lA3m6rZ2WGl1e1JqxLVm2QVg?docId=8d321151-d5f4-442b-a67d-c258878b687

    Strasbourg — Le #Parlement_européen a adopté mardi un texte, sans valeur législative ou juridique, qui prône de revenir sur l’interdiction des insecticides #néonicotinoïdes, actuellement en vigueur dans l’UE.

    Le texte d’apparence anodine et destiné officiellement à défendre le secteur horticole en Europe, était porté par la conservatrice britannique Anthea McIntyre, une eurodéputée connue notamment pour ses positions pro-#OGM.
    Le rapport dit d’initiative parlementaire, a été adopté par 354 voix pour, 285 contre et 21 abstentions.

    Après avoir noté que l’horticulture représente 18% de la valeur totale de la production agricole de l’UE, le texte suggère plusieurs moyens pour aider et renforcer ce secteur.

    Il faudrait « réexaminer l’interdiction actuelle de certains néonicotinoïdes », affirme notamment le rapport qui souligne également que « les techniques génomiques actuelles peuvent être efficacement utilisés dans les programmes d’amélioration des cultures horticoles ».

    Sur base d’une évaluation par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), la Commission européenne a décidé, en avril dernier, de limiter temporairement l’utilisation de trois néonicotinoïdes (#clothianidine, #imidaclopride et #thiaméthoxame) jugés nuisibles à la santé des #abeilles.
    En l’absence d’un accord entre les Etats membres, l’exécutif a interdit pendant deux ans ces substances pour le traitement des semences, des sols (granulés) et pour les applications foliaires sur les plantes et les céréales attractives pour les abeilles.

    Cette interdiction est entrée en vigueur le 1er décembre 2013. Elle est contestée devant la Cour de justice de l’UE par deux fabricants de ces produits : le suisse #Syngenta et l’allemand #Bayer.

    Syngenta produit Cruiser, un #pesticide contenant du thiaméthoxame, l’un des trois néonicotinoïdes prohibés.

    L’imidaclopride de Bayer a aussi entretemps été épinglé par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) pour le risque qu’il fait peser « sur le développement du système nerveux humain »

    Quinze Etats membres (dont la France et l’Allemagne) avaient voté en faveur des restrictions visant les trois insecticides, huit avaient voté contre (dont le Royaume-Uni, l’Italie et la Hongrie) et quatre s’étaient abstenus.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5529

    Le parti conservateur britannique est le seul groupe politique au Parlement européen qui a dévoilé le nombre et la nature des rencontres de ses membres avec des lobbyistes – une politique responsable et bienvenue.

  • The agrichemical lobby already laying the ground work for the next Parliament | Corporate Europe Observatory
    http://corporateeurope.org/agribusiness/2014/03/agrichemical-lobby-already-laying-ground-work-next-parliament
    http://corporateeurope.org/sites/default/files/styles/large/public/pesticides.jpeg?itok=TsNIUgI9

    With the end of this Parliament’s term approaching – EU elections will take place in May this year – it seems that agrichemical corporations and their allies are using the few remaining voting opportunities left to have a couple of usefully-worded resolutions voted upon by this Parliament, a parliament which they know well and which has generally been rather supportive to their positions. This Parliament’s Agriculture Committee for instance had the worst position among all EU institutions in the whole debate about the Common Agriculture Policy, with the outcome that the EU’s biggest budget will keep funding the EU’s largest landowners as well as most destructive and harmful agricultural practices. These resolutions will probably be used as references to convince newly-elected MEPs.

    A first example of this strategy is the resolution due to be voted upon by the European Parliament on Tuesday 11 March in Strasbourg on “the future of Europe’s horticulture sector – strategies for growth”. The text is based on a report by British Conservative MEP Anthea McIntyre who is a business intelligence consultant in the UK and was nominated to the European Parliament in 2011, following an increase in the total number of seats in the Parliament as foreseen by the Lisbon Treaty.

    Her original text is a list of facts about the horticulture sector, notably the challenges this sector is facing in terms of increasing production costs, climate change impacts and the excessive market power of supermarkets in the whole supply chain, that get combined with the current talking points of the agrichemical industry about the need for intensifying production thanks to genetic engineering and new pesticides, if possible with extra public research funding. The list of all industry-friendly elements in her report actually reads as a good overview of industry’s wishlist these days:

    to remove phytosanitary barriers impending exports to third-country markets, an important demand in the TTIP context;

    to consider pesticides as an asset for the sector, particularly “minor uses”, thereby echoing an ongoing lobbying campaign by the pesticides lobby to get dedicated EU research funding to develop pesticides that the private companies in that sector do not want to develop themselves for, they say, lack of a large enough market to support development costs;

    to only regulate pesticides when the scientific evidence is clear – which would exclude a precautionary approach when there is not enough scientific evidence to reach a firm conclusion (the report pays tribute to “peer-reviewed” and “independent” scientific literature though);

    to be cautious about the impact on pesticides of the ongoing Commission initiative on endocrine disruptors on pesticides, a major fight in Brussels this year – the chemical lobby already won a first battle by getting the Commission to lead an impact assessment before any definition is even agreed on, which will delay and possibly weaken the whole process;

    to lift the ongoing ban on neonicotinoid pesticides – a class of pesticides among the most toxic ever produced and that beekeepers blame for contributing to destroy bee colonies – by adding economic considerations in the risk assessment (short-term profits versus bees survival, choose your camp...);

    to “recognise” that new genetic engineering breeding techniques such as cisgenesis are “not a form of genetic modification” and therefore require a different risk assessment regime than transgenesis, i.e. they should not be subjected to the same scrutiny;

    to strengthen and extend research partnerships between governments, industry and academia, so that research in that sector is steered in an industry-friendly way.

    Such an one-sided list might be explained by the origin of the lobbyists Mrs McIntyre met while preparing her report1. The names she disclosed all belong to the commercial sector, with the exception of one academic, the director of the Warwick Crop Centre (a UK university also working with industry). For the rest, the MEP almost exclusively met with lobbyists from the UK commercial agricultural sector:

    the British Growers Association (vegetables growers’ lobby), the Horticulture Innovation Partnership (a UK platform involving businesses and research centres), Lantra (a UK company representing the land and environment commercial sectors), the Horticultural Trades Association (HTA, the UK lobby group representing the garden industry), the British Society of Plant Breeders (seed industry, representing most major multinationals of the sector) and twice the UK’s Agriculture and Horticulture Development Board (AHDB), a national professional association. The only non-UK group met on this was COPA-COGECA, the European umbrella association of national large farmers’ unions.

    The McIntyre report was then modified through amendments in the Agriculture Committee, where the text was both improved and worsened: German Green MEP Martin Haüsling tabled many amendments related to the detrimental impacts of monoculture and the use of agrichemicals on soils quality and farms resilience, but Italian conservative MEP Herbert Dorfmann for instance sneaked in an amendment saying that standards used by supermarkets for maximum pesticide residues to minimise consumers exposure to these chemicals were “anticompetitive” and “detrimental to the interests of F[ruit]&V[egetable] growers”, calling the Commission to “put an end to such practices”. As a result, the text has become completely contradictory and no longer makes any sense, but this matters little to the agrichemical industry, as presumably their main focus is on ensuring their wishlist stays in the report so it can be quoted and referred to in the next Parliament: the final vote on this text next Tuesday will decide whether these industries will reach their goal or not.

    However, such goals may have already been reached with another resolution tabled by MEP Marit Paulsen, a Swedish liberal. Voted on 25 February and opposed by only a third of the Parliament, the resolution contained very similar points to Macintyre’s report. It is aligned with the general "we need intensive chemical use to feed the world” message that the pesticides industry is putting forward in an effort to counter the growing public and environmental health concerns about its products. Among those points, the Paulsen resolution for instance:

    – said that the ban of certain particularly damaging pesticides for minor uses (such as some horticulture crops) is having a “jeopardising” effect on the production of these crops, and that solutions have to be found.

    – called for more support for so-called New Breeding Techniques, a term crafted by biotech companies to hide ’new’ GM crops produced with other genetic engineering techniques than transgenesis (such as cisgenesis, mutagenesis etc.). By saying that these techniques would not involve actual genetic modification, these companies are trying to get them excluded from the GM legislation altogether - Paulsen’s report actually stated that products should not be assessed based on the techniques with which they were produced.
    – called for money from research program Horizon 2020 to be spent on the development of these techniques.

    #agrichemical
    #pesticides
    #pesticide-lobby
    #McIntyre

  • U.S. Farmers Report Widespread GM Crop Contamination - Inter Press Service
    http://www.ipsnews.net/2014/03/farmers-address-u-s-data-gap-gm-crop-contamination

    While GM crop use has expanded exponentially across the globe over the past two decades, nowhere has this growth been more significant than in the United States. While just one percent of corn and seven percent of soybeans grown in the U.S. came from GM seeds during the mid-1990s, by last year both of those numbers had risen to above 90 percent.

    In the new study, nearly half of the farmers polled said they did not believe that GM and non-GM crops could ever “coexist”, while more than two-thirds said that “good stewardship” is insufficient to address contamination.

    “The USDA’s focus on coexistence and crop insurance is misplaced,” Wenonah Hauter, executive director of Food & Water Watch, said Monday, referring to an AC21 recommendation that GM contamination problems be dealt with through a federal insurance scheme set up to lessen the impact of natural disasters.

    “The department must recognise the harm that is already being done to organic and non-GMO farmers and put the responsibility squarely where it belongs – with the biotech companies … Now USDA can no longer claim ignorance about this problem.”

    Even as contamination reports continue to grow, the U.S. government’s most recent response, drawn from the AC21 recommendations, has been to encourage “good stewardship” practices and communication between neighbouring farmers. Yet non-GM farmers say that, in practice, this has meant substantial outlays of both time and money in order to safeguard their crops – and virtually no corresponding responsibility on the part of farmers using genetically modified crops.

    Beyond regular testing and certification requirements, U.S. farmers are required to set aside a substantial buffer zone around their fields to guard against GM contamination. Averaging around five acres, this buffer zone alone costs farmers anywhere from 2,500 to 20,000 dollars a year in lost income, according to the new survey.

    Other farmers resort to waiting to plant their crops until after their neighbours’ GM crops have pollinated. Yet this delay, too, imposes a financial burden of several thousand dollars per year.

    “I’m getting tired of maintaining these miles of buffers,” one farmer wrote in response to the new survey, complaining about the heavy use of herbicides typically associated with GM crops. “How about the guy that sprays up to the fence be liable for the damage that is done?”

    #ogm #etats-unis #agriculture #pesticides

  • L’eau potable est de bonne qualité mais les nappes phréatiques sont polluées
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/26/une-eau-potable-de-bonne-qualite-mais-des-nappes-phreatiques-toujours-pollue

    Quatre-vingt-dix-huit pour cent des Français bénéficient d’une eau potable de bonne qualité, soit 280 000 consommateurs supplémentaires par rapport à 2012, note l’UFC-Que choisir dans une étude publiée mercredi 26 février. A l’occasion de la présentation d’une carte interactive sur la qualité de l’eau potable dans les 36 000 communes de France, l’association « appelle les pouvoirs publics à l’action pour une ressource aquatique préservée et une politique de l’eau agricole rénovée ».

    Pour Olivier Andrault, la qualité de l’eau potable consommée n’a rien à voir avec celle de l’eau captée dans les sols : « L’eau qui coule du robinet est bonne non pas parce que les nappes phréatiques sont en meilleur état, mais parce qu’on investit beaucoup plus dans la dépollution », dit-il. Et de rappeler que le contribuable paye de plus en plus cher pour celle-ci. « Les dépenses additionnelles évaluées des ménages générées par ces pollutions liées aux excédents d’azote et de #pesticides d’origine agricole se situeraient au minimum dans une fourchette comprise entre 640 à 1 140 millions d’euros répercutés sur la facture d’eau, représentant entre 7 et 12 % de cette facture en moyenne nationale »

    Et la carte interactive
    http://www.quechoisir.org/app/carte-eau
    #eau #pollution #agrobusiness #agriculture

  • #Alimentaire : des #contrôles_sanitaires insuffisants - Agriculture - Environnement - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,agriculture,l_insuffisance_controles_sanitaires_dans

    L’affaire Spanghero serait-elle symptomatique des défaillances des contrôles sanitaires du ministère de l’#agriculture ? Oui, à en croire la Cour de comptes. Insuffisance des contrôles, irrégularités dans les inspections, absences de sanctions… Des critiques que la Cour reprend pour l’ensemble des contrôles de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dans son rapport annuel paru en février 2014. Les conclusions sont sévères : « les contrôles réalisés par le ministère de l’Agriculture sont peu nombreux et les non-conformités sont rarement sanctionnées », une situation qui révèle « des anomalies graves ». Le ministère de l’Agriculture n’est pas le seul ministère concerné par la surveillance sanitaire des aliments, puisque la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des Fraudes (DGCCRF) est la responsable globale du marché des produits alimentaires. Mais il revêt « une importance stratégique », pour la Cour, puisque la DGAL est en charge des contrôles des exploitations agricoles et des établissements de transformation des denrées animales.

    Manque de contrôles

    Le rapport pointe d’abord le manque de contrôles. Pour les #intrants (#pesticides, #engrais), le taux de contrôle des cultures est à peine 1,2 %. Et encore, il ne concerne que les exploitants bénéficiant des aides de la #PAC. Les autres, comme les maraîchers et les vignerons, ne sont quasiment pas contrôlés.

    #alimentation #santé_publique

  • La biodiversité en procès : l’affaire du viticulteur bio relance la mobilisation contre les #Pesticides
    http://www.bastamag.net/La-biodiversite-en-proces-l

    Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie en Bourgogne, comparaissait le 24 février au tribunal correctionnel de Dijon. Poursuivi pour avoir refusé de polluer, en n’appliquant pas un insecticide sur ces vignes, Emmanuel Giboulot défend une autre approche de la viticulture sans recours systématique aux produits chimiques. Son combat a trouvé un écho incroyable auprès des citoyens, simples consommateurs, viticulteurs ou victimes des pesticides. Pour la profession viticole, ce procès pourrait (...)

    #Résister

    / Agriculture , Biodiversité, Pesticides, #Justice, #Agriculture_biologique, #Reportages, Quelle agriculture pour demain ?, #Menaces_sur_la_santé_publique, A la (...)

    #Biodiversité #Agriculture_biologique #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #A_la_une

  • Une journée avec le vigneron jugé pour avoir dit non aux pesticides - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/21/journee-vigneron-juge-avoir-dit-non-pesticides-250124

    Emmanuel Giboulot, jugé lundi, risque six mois de prison et 30 000 euros d’amende pour avoir refusé d’utiliser des pesticides qu’il jugeait inutiles et dangereux pour la santé. Il parle d’« omerta complète ».

    #viticulture #pesticides