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#pesticides

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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 20/01/2021
    3
    @colporteur
    @simplicissimus
    @02myseenthis01
    3

    « #Agent_orange » : #Tran_To_Nga, une femme en guerre contre les géants de l’#agrochimie

    https://img.lemde.fr/2021/01/15/1133/0/3934/1962/1024/512/75/0/5e511c4_37940004-tran-to-nga-31.jpg

    Cette Franco-Vietnamienne au parcours d’exception poursuit devant la #justice française #Dow_Chemical et d’autres firmes, pour avoir fourni à l’#armée_américaine des #pesticides ultratoxiques déversés autrefois sur le #Vietnam.

    Des boîtes de médicaments sont dispersées sur la table basse devant le canapé. Un beau portrait de femme – sa mère – est accroché au mur à côté de la Légion d’honneur décernée en 2004 par Jacques Chirac. Côte à côte, plusieurs Bouddha et une statuette de la Vierge veillent sur le salon de Mme Tran, 78 ans. L’endroit n’a rien d’un QG de campagne. C’est pourtant d’ici, au rez-de-chaussée d’un immeuble tranquille situé dans l’Essonne, que cette grand-mère franco-vietnamienne, à l’allure frêle, livre l’ultime combat d’une vie d’une incroyable richesse.

    Née en mars 1942, Tran To Nga grandit dans une Indochine qui s’oppose de plus en plus ouvertement au colonisateur français. A la demande de sa mère, très impliquée dans la lutte pour l’indépendance, l’intrépide fillette, francophone, porte bientôt des messages secrets dans son cartable d’écolière. Dans les décennies suivantes, elle s’engagera corps et âme dans la guerre au Vietnam.

    #paywall

    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/19/agent-orange-tran-to-nga-une-femme-en-guerre-contre-les-geants-de-l-agrochim
    #résistance #guerre_du_Vietnam

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/01/2021
    6
    @kassem
    @monolecte
    @simplicissimus
    @7h36
    @solitudemaisdishuits
    @reka
    6

    Amazonie détruite, violences contre les minorités : le bilan calamiteux de deux ans de Bolsonaro au Brésil - Basta !
    ▻https://www.bastamag.net/Bresil-Bolsonaro-barometre-situation-droits-humains-amazonie-populations-a

    https://www.bastamag.net/local/cache-gd2/0b/2309d95743b71766cc58bd3c7ef832.jpg?1610964763

    L’expansion de l’#agrobusiness se traduit aussi par l’intensification des #pollutions. « L’importation et l’utilisation de produits #phytosanitaires est en constante augmentation, faisant du #Brésil le premier pays consommateur de #pesticides par hectare au monde, note le baromètre. 674 nouveaux pesticides ont été approuvés sous le gouvernement #Bolsonaro, un record. Approuvés sans débat ni consultation, 88 % de ces nouveaux produits sont pourtant considérés comme dangereux pour l’environnement (...), entraînant un appauvrissement des #sols, une #contamination des cours d’eau, la disparition de la #biodiversité et des risques pour la santé des populations (empoisonnements, développement de maladies et malformations, etc.). »

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 19/01/2021

    Y a-t-il une alternative aux pesticides ? - La Vie des idées
    ►https://laviedesidees.fr/Y-a-t-il-une-alternative-aux-pesticides.html

    https://laviedesidees.fr/IMG/png/bee-card.png

    Notre propos n’est pas de dénoncer l’échec du plan Ecophyto, ni de faire de l’approche systémique le nécessaire horizon des politiques agricoles. Il est plutôt de rappeler qu’en justifiant la réautorisation de produits très controversés par l’absence de méthodes de substitution, nos responsables politiques occultent les apprentissages et dissensions de dix années de tentative de réduction des produits phytopharmaceutiques. L’histoire du plan Ecophyto nous apprend que la réduction de l’usage des pesticides dépasse largement le recours à des substituts directs et ne peut être réduite à une question de disponibilité de technologies. Son étude ouvre deux pistes de réflexion, liées l’une à l’autre.

    La séquence décrite dans cet article nous invite à être doublement critiques quant à la figure de la substitution dans les politiques de transition écologique. D’une part, la substitution au sens strict apparaît comme une promesse bien fragile. Comme le montre la trajectoire du biocontrôle en tant que solution d’action publique, la promotion de substituts naturels aux pesticides appelle des transformations dans les pratiques agricoles, dans l’accompagnement des exploitants, dans les pratiques commerciales des entreprises, etc. La mise à disposition de produits qui viendraient massivement se substituer aux pesticides sans nécessiter plus de changements s’apparente à un mythe politique et technologique. D’autre part, la promesse de substitution est porteuse de forts effets de cadrage. Si ce levier d’action est privilégié par les pouvoirs publics, c’est parce qu’il permet de délaisser ou retarder des transformations plus profondes à la fois des exploitations et du modèle de développement agricole. Il produit en ce sens un effet dépolitisant. Les promesses de substitution sont nombreuses dans le champ de l’écologie : développement des énergies renouvelables, remplacement des voitures à moteur thermique par des véhicules électriques, etc. Ces perspectives ne doivent pas faire oublier que les choix technologiques sont avant tout des choix politiques. Privilégier l’option de la substitution dans les dynamiques de transition comporte le risque de maintenir cloisonnés questionnements technologiques et socio-politiques et de reléguer au second plan de nécessaires réflexions collectives.

    La séquence décrite dans cet article nous invite également à questionner les liens entre l’exercice de l’action publique et la production de connaissances. Les débats autour de l’interdiction du glyphosate ou des néonicotinoïdes ont donné lieu à des commandes par l’État auprès de l’INRA. Dans les deux cas, les pouvoirs publics ont chargé l’institut de recenser les solutions et méthodes permettant de réduire le recours à ces substances controversées ou d’en identifier de nouvelles. On retrouve dans ce mode de mobilisation de l’institut la logique centralisée et descendante qui était critiquée par les agronomes systèmes et qui a été explicitement questionnée dans le cadre du plan Ecophyto. Les connaissances portées par les agronomes système au sein du réseau Dephy étaient des connaissances situées, dont la production comme la circulation induisaient de profondes évolutions dans l’accompagnement des agriculteurs, dans la formation de leurs conseillers, dans la pratique des agronomes. Alors que le plan Ecophyto aurait pu être un espace d’expérimentation de nouveaux modes de production de la connaissance, une logique plus descendante, plus standardisée, a été favorisée. De nombreux travaux en sciences sociales s’intéressent aux rapports d’affinité qui peuvent exister entre certaines connaissances et l’exercice de l’action publique. Les récents travaux sur l’enthousiasme politique autour du nudge sont à cet égard significatifs (Bergeron et al., 2018). Ils montrent comment des savoirs et méthodes venus des neurosciences sont aisément mobilisés dans l’action publique, en ce qu’ils sont porteurs d’une vision individualisante de problèmes publics. Mobiliser ces connaissances et les incarner dans des instruments permet d’éviter de s’attaquer à la racine collective de problèmes aussi divers que la malnutrition ou le réchauffement climatique. Un phénomène similaire de sélection de savoirs a eu lieu dans le cadre du plan Ecophyto : les options de l’identification de méthodes standardisées, puis celle de la substitution ont été favorisées puisqu’elles permettaient d’éviter les réflexions organisationnelles et structurelles liées à la mobilisation de connaissances systémiques. Mais alors que les controverses autour de substances se multiplient, et que l’option de la substitution a montré toutes ses limites au cours de dix années de tentative de réduction de l’usage des pesticides, les pouvoirs publics ne peuvent sans doute plus faire l’économie d’une réflexion sur la manière dont la recherche agronomique doit être mobilisée.

    par Alexis Aulagnier, le 19 janvier

    #Pesticides #Perturbateurs_endocriniens #Politiques_publiques #Agro-alimentaire Agronomie_systémique #Controverses_scientifiques

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @monolecte
    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 16/11/2020
    3
    @rezo
    @vanderling
    @odilon
    3

    #Parkinson : une maladie professionnelle invisible causée par les pesticides - Basta !
    ▻https://www.bastamag.net/Parkinson-une-maladie-professionnelle-invisible-causee-par-les-pesticides

    https://www.bastamag.net/local/cache-gd2/7b/b449762a1a9579f16a6098957e9159.jpg?1604679115

    Plusieurs milliers de personnes se voient diagnostiquer, chaque année, une maladie de Parkinson. Autrefois « réservée » aux plus de 70 ans, cette affection neurodégénérative touche désormais des personnes d’une cinquantaine d’années. Nombre d’entre elles ont exercé une activité professionnelle qui les a exposées aux pesticides, dans le milieu agricole surtout. La plupart ignorent qu’elles peuvent obtenir une reconnaissance en maladie professionnelle ; et supportent donc seules les difficultés et les frais qu’imposent cette affection.

    Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/11/2020

      #pesticides #agriculture #travail #maladie_professionnelle #industrie_agro-alimentaire #maladie #santé

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 30/10/2020
    6
    @kassem
    @vazi
    @biggrizzly
    @marcimat
    @jacotte
    @touti
    6

    Des niveaux alarmants de pesticides mesurés dans les #sols et les #vers_de_terre
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/29/des-niveaux-alarmants-de-pesticides-mesures-dans-les-sols-et-les-vers-de-ter

    https://img.lemde.fr/2020/10/28/466/0/5480/2740/1440/720/60/0/44a25c6_903392851-bios-2144211.jpg

    Conclusion : la totalité des prélèvements analysés contiennent au moins une des substances recherchées, et 90 % contiennent un mélange d’au moins un #insecticide, un #fongicide et un #herbicide. Si un tel constat est inédit, c’est que les auteurs ne se sont pas arrêtés aux surfaces cultivées. Ils ont prélevé leurs échantillons sur des parcelles agricoles conduites en #agriculture conventionnelle, en agriculture biologique, mais aussi sur des #prairies et des #haies n’ayant jamais reçu de traitements. « Dans 40 % des cas, on retrouve plus de dix #pesticides différents », explique l’écologue Vincent Bretagnolle (CNRS) et coauteur de ces travaux.

    sous #paywall

    Residues of currently used pesticides in soils and earthworms : A silent threat ?
    ▻https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167880920303534

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/10/2020
    6
    @monolecte
    @rezo
    @7h36
    @biggrizzly
    @simplicissimus
    @touti
    6

    Vote sur les pesticides au Sénat : « Ce qui s’est passé la nuit dernière est grave » - Libération
    ▻https://www.liberation.fr/terre/2020/10/28/pesticides-ce-qui-s-est-passe-la-nuit-derniere-est-grave_1803726

    https://medias.liberation.fr/photo/1343817-senators-ask-questions-to-the-french-government.jpg?modified_at=1603902671&picto=fb&ratio_x=191&ratio_y=100&width=1080

    Double victoire pour le #lobby des #pesticides. Dans la nuit de mardi à mercredi, le Sénat a adopté le projet de loi remettant en cause l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes dits « tueurs d’abeilles » – mais aussi extrêmement dangereux pour l’ensemble de la biodiversité et la santé humaine –, qui était pourtant prévue par la loi biodiversité de 2016. Pire, les sénateurs ont aussi voté un amendement LR déposé à la dernière minute, actant dans la loi le principe « pas d’interdiction de mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques sans alternative dans des conditions pragmatiques ». Ce qui, de facto, conforterait le modèle agrochimique actuel et entraverait la transition agricole vers un modèle plus respectueux de l’#environnement et de la santé. Entretien avec le sénateur écologiste du Morbihan, Joël Labbé.

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 29/10/2020

      L’alternative viable réside dans un changement de modèle agricole. Il s’agit de modifier l’ensemble des pratiques afin de pouvoir se passer des pesticides de synthèse. Cet amendement est donc redoutable, car il ferme la porte à toutes les productions bio comme alternatives, il empêche de changer de modèle et conforte le modèle agrochimique.

      #néonicotinoïdes

      Vanderling @vanderling
    • @touti
      touti @touti 30/10/2020

      Si Macron n’envoie pas l’armée pour éliminer directement tout·es celles qu’il empoisonne et que l’hôpital ne pourra pas soigner, c’est que le rouge qui coule ne fait pas bien vendre les publicités à la télé. Mais laissez crever à petit feu les surnuméraires donne bien le même résultat, #Covid ou #cancer ?
      Est-ce que le message lancinant qui nous est transmis n’est pas laissez nous le champ libre pendant qu’on vous enferme chez vous pour votre bien, et profitez en pour assumer tout seul votre mort que nous faisons tout pour accélérer à notre plus grand profit ? Parce que le politique actuel n’est pas de réparer la solidarité, l’empathie, et de protéger la population crédule mais de nous détruire comme des objets dont le sang est invisible. #sang_invisible
      #énorme_colère

      touti @touti
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 6/09/2020
    2
    @rastapopoulos
    @monolecte
    2

    #Maladie_de_Parkinson : 2 fois plus de cas en 25 ans
    ▻https://www.santepubliquefrance.fr/liste-des-actualites/maladie-de-parkinson-2-fois-plus-de-cas-en-25-ans

    https://www.santepubliquefrance.fr/var/site/storage/images/3/9/9/1/2331993-1-fre-FR/parkinson_slider.jpg

    La France fait partie des pays qui utilisent le plus de produits phytopharmaceutiques au monde, et environ 90% sont dédiés à l’usage agricole.

    Jusqu’à aujourd’hui aucune étude n’a évalué l’excès de risque de maladie de Parkinson parmi la population agricole française et peu d’études ont porté sur le rôle de l’exposition non-professionnelle en population générale.

    L’incidence de la maladie de Parkinson est plus élevée chez les exploitants agricoles qu’en population générale (+13%) :- +10% dans le secteur de la #viticulture comparé aux autres secteurs agricoles- l’incidence augmente avec la taille des surfaces agricoles.

    Des résultats qui justifient une surveillance accrue de la maladie chez les #agriculteurs et la poursuite d’études sur le rôle de l’exposition non professionnelle aux #pesticides en population générale.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 21/08/2020
    1
    @pguilli
    1

    Pourquoi « réautoriser les néonicotinoïdes pour un système de culture betteravier désuet et dommageable » ?
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/21/pourquoi-reautoriser-les-neonicotinoides-pour-un-systeme-de-culture-betterav

    https://img.lemde.fr/2020/08/14/0/0/5325/2655/1440/720/60/0/711ac0a_724389110-PNS-3402434.jpg

    Tribune. Sous la pression des lobbys sucriers, le gouvernement envisage de réautoriser provisoirement le recours aux néonicotinoïdes pour la culture de la betterave à sucre, alors même que la loi sur la biodiversité de 2018 en interdit aujourd’hui formellement l’emploi. Cette culture vient, il est vrai, d’être lourdement affectée par une maladie virale, la jaunisse de la betterave, transmise par un puceron qui a récemment pullulé dans les champs du fait des conditions climatiques particulières de cette année.

    Mais les apiculteurs ont néanmoins des raisons de s’inquiéter d’une telle décision car on sait désormais comment l’exposition à ces insecticides déboussole les butineuses. Outre les abeilles mellifères, ce sont la plupart des pollinisateurs qui souffrent de surmortalité en la présence de ces insecticides, et c’est donc aussi la fécondation d’un très grand nombre de plantes cultivées (colza, tournesol, arbres fruitiers, etc.) qui risque de se retrouver lourdement handicapée.
    Lire aussi Le gouvernement défend la réautorisation des néonicotinoïdes pour « garder une filière sucrière en France »

    La Confédération générale des producteurs de betteraves (CGB) n’a pas manqué de signaler que les racines de cette plante sucrière sont arrachées bien avant sa date de floraison et donc avant toute possibilité de voir leurs fleurs butinées. Mais les résidus insecticides peuvent être néanmoins absorbés par toutes les plantes à fleurs cultivées les années suivantes, et c’est en cherchant le pollen sur ces dernières que les insectes pollinisateurs se retrouvent de fait empoisonnés.
    Une agroécologie scientifique

    La CGB rétorque que s’il est pertinent de mettre fin à l’emploi des néonicotinoïdes, encore faudrait-il que l’on ait préalablement trouvé un ou des produits de substitution. En insistant sur le fait que les rendements à l’hectare vont très sensiblement diminuer cette année du fait de la jaunisse, et que cela va peser très lourdement sur l’équilibre de notre balance commerciale agricole.

    Mais cela revient implicitement à dire qu’il n’existerait pas d’autres alternatives techniques que l’emploi de pesticides, et qu’améliorer le rendement à l’hectare consisterait toujours à l’accroître, indépendamment des coûts monétaires, sanitaires et environnementaux qui en résultent pour ce faire. C’est oublier aussi le fait que des alternatives techniques à l’emploi des néonicotinoïdes existent d’ores et déjà.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : « L’origine de l’épidémie de Covid-19 est liée aux bouleversements que nous imposons à la biodiversité »

    Ces pratiques, qui relèvent d’une agroécologie scientifique, n’ont pas pour objectif d’éradiquer les pucerons et autres insectes ravageurs, au risque d’ailleurs d’engendrer de graves déséquilibres écologiques, mais visent plutôt à pouvoir les côtoyer tout en minorant leur prolifération et leurs ravages.

    Ces pratiques sont, entre autres, le choix de variétés tolérantes ou résistantes, l’allongement des rotations de cultures, la diversification des espèces cultivées au sein des mêmes terroirs, la plantation de haies vives, de bandes enherbées et d’autres infrastructures écologiques destinées à héberger des insectes auxiliaires tels que les coccinelles, syrphes et chrysopes, aptes à neutraliser les pucerons.
    Faible compétitivité

    Ces techniques agricoles sont, il est vrai, bien plus savantes et compliquées que celles encore trop souvent mises en œuvre dans le cadre des modes d’agricultures industrielles exagérément spécialisées. Elles sont plus exigeantes en travail et donc plus intensives en emplois, ce qui n’est pas en soi néfaste. Elles exigent aussi bien moins d’importations de pesticides et d’engrais azotés de synthèse, coûteux en énergie fossile, tout en présentant de moindres risques sanitaires et environnementaux.

    La fermeture annoncée des sucreries en France n’a d’ailleurs pas attendu l’apparition de la jaunisse de la betterave ; elle résulte en fait de la faible compétitivité de nos systèmes betteraviers actuels face à la concurrence de la canne à sucre brésilienne. Pourquoi nous faudrait-il alors continuer de produire toujours davantage de betteraves pour des usines d’éthanol dont on sait qu’elles ne peuvent guère devenir rentables du fait de cette concurrence sur les marchés mondiaux ?
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Avec ou sans floraison, les néonicotinoïdes représentent des risques pour les pollinisateurs

    Ne conviendrait-il donc pas plutôt de diversifier les cultures au sein de nos assolements et d’y rétablir une bien plus grande biodiversité domestique et spontanée, en y intégrant surtout des plantes légumineuses (luzerne, trèfle, lupin, féverole, etc.), pour produire notamment les protéines végétales dont la France et l’Europe sont déficitaires pour près des deux tiers ?

    Le président Macron nous a d’ailleurs promis, au lendemain du dernier G7, un plan visant à rétablir notre souveraineté protéinique, afin de ne plus dépendre des importations considérables de graines et de tourteaux de soja transgéniques en provenance des Amériques. Plutôt que de réautoriser les néonicotinoïdes pour un système de culture betteravier désuet et dommageable, le gouvernement ne devrait-il pas le mettre en œuvre au plus tôt ? Une façon de concilier les impératifs économiques, sociaux et environnementaux !

    Marc Dufumier est l’auteur de « L’Agroécologie peut nous sauver » (entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire, Actes Sud, 2019).

    Marc Dufumier(Agronome)

    #néonicotinoïdes #pesticides #Perturbateurs_endocriniens #Betteraves #Agroécologie

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 21/08/2020

      La réponse est dans la question.

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 21/08/2020

      Marc Dufumier (Agronome)

      Dufumier? Vraiment?

      ARNO* @arno ART LIBRE
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/07/2020
    2
    @colporteur
    @antonin1
    2

    « Les arguments favorables aux “#OGM” sont soumis à très peu d’esprit critique »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/18/les-arguments-favorables-aux-ogm-sont-soumis-a-tres-peu-d-esprit-critique_60

    https://img.lemde.fr/2020/07/18/40/0/4256/2128/1440/720/60/0/03aa496_518605364-000_Par7900433.jpg

    C’est une histoire qui a presque deux décennies, mais elle éclaire toujours, aujourd’hui, la nature des débats sur les #biotechnologies. En 2001, Ignacio Chapela et David Quist, deux chercheurs de l’université de Californie à Berkeley (Etats-Unis) publiaient dans la revue Nature des résultats incommodants : les deux scientifiques assuraient avoir détecté, dans certaines variétés de maïs traditionnels mexicains, des traces de contamination génétique dues aux cultures américaines de maïs transgénique, à plusieurs centaines de kilomètres au nord.

    Au moment même où l’article était publié — et alors que nul n’avait encore pu l’examiner —, un déluge d’indignation s’abattit sur les éditeurs de la revue : les auteurs étaient des militants écologistes déguisés, leur méthode était défectueuse, leurs résultats étaient pourris, etc.

    Quelques mois plus tard, Nature publiait une notice de désaveu, regrettant la publication de l’étude — sans toutefois avoir le moindre élément pour une #rétractation en bonne et due forme. Du jamais-vu. Ces travaux étaient certainement imparfaits, mais sans doute pas plus que la grande majorité de ceux qui sont publiés chaque jour. M. Chapela n’en a pas moins subi, des mois durant, une vindicte si hargneuse, de la part de scientifiques convaincus des bienfaits des biotechs, que son emploi à Berkeley fut un temps menacé.

    Cette bronca était-elle si spontanée ? En novembre 2002, dans une chronique au Guardian, George Monbiot a raconté, preuves irréfutables à l’appui, comment une campagne de dénigrement avait été lancée contre M. Chapela et M. Quist par une #officine dont l’un des clients était une firme agrochimique bien connue. Des années plus tard, le 12 novembre 2008, Nature revenait sur l’affaire dans un bref article d’information : les résultats qu’elle avait désavoués avaient été reproduits par d’autres chercheurs.

    Cet exemple — parmi de nombreux autres — montre l’extraordinaire capacité des industriels à influencer le débat sur « les #OGM » (même si ce terme ne recouvre rien de précis).

    #paywall

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/07/2020

      [...]

      Ce défaut d’esprit critique à l’endroit des biotechno­logies végétales – telles qu’elles sont actuellement utilisées – est général et n’épargne pas le person­nel scientifique au sens large, bien au contraire. Pas plus, d’ailleurs, que l’auteur de ces lignes.

      Dans l’espace de cette chroni­que, il a ainsi déjà été affirmé qu’en #Inde, le #coton #transgénique #Bt (sécrétant une toxine insecticide) avait eu des résultats posi­tifs en termes de baisse du re­cours aux pesticides et d’augmentation des rendements. Cette affirmation est probablement fausse et il n’est jamais trop tard pour manger son chapeau.

      En mars, en pleine crise due au Covid­19, la revue Nature Plants a publié l’étude la plus exhaustive sur les effets de deux décennies de culture du coton transgénique Bt à l’échelle d’un grand pays. Elle est passée complètement inaperçue. Pour ceux qui ont cru au miracle du coton Bt indien, ses conclu­sions sont cruelles.

      Certes, expliquent ses auteurs, Keshav Kranthi (International Cotton Advisory Committee, à Washington) et Glenn Davis Stone (université Washington, à Saint Louis), le coton Bt ne peut être rendu responsable d’une quelcon­que épidémie de #suicides parmi les #agriculteurs indiens – selon une idée répandue chez les détrac­teurs des #biotechs.

      Mais aucun des grands bénéfices que lui attribuent ses supporteurs n’est réel ou n’a tenu sur la durée. Après avoir décortiqué vingt ans de données, M. Kranthi et M. Stone indiquent que l’introduc­tion du coton Bt en Inde s’est bien accompagnée d’une réduction de l’utilisation des #pesticides, mais celle­ci n’a été qu’« éphémère ». Avec l’apparition de résistances à la toxine Bt chez certains #insectes et la prolifération de #ravageurs secondaires non ciblés, « les agri­culteurs dépensent aujourd’hui plus en pesticides qu’avant l’intro­duction du Bt », écrivent les deux auteurs. « Tout indique que la si­uation va continuer à se détério­rer », ajoutent-­ils.

      Ce n’est pas fini. Certaines cour­bes fièrement exhibées par les promoteurs des biotechs sem­blent montrer un lien entre l’arri­vée du coton transgénique Bt et l’augmentation des rendements. Vraiment ? Non seulement corré­lation n’est pas causalité, mais une fois examinée de plus près, à l’échelle de chaque région indienne, la corrélation apparaît el­le-même douteuse. « L’adoption du coton Bt s’avère être un mauvais indicateur de l’évolution des rendements », expliquent les deux chercheurs. « Les augmentations de rendement correspon­dent plutôt à des évolutions dans l’usage des engrais et d’autres intrants », précisent­-ils.

      Dans les années 1990, lors du lancement des premières cultu­res transgéniques, l’autorité de la parole scientifique a été large­ment convoquée, auprès de l’opinion, pour faire de la pédagogie : ces nouvelles plantes – tolérantes à des herbicides ou résistantes à certains ravageurs – allaient aug­menter les rendements, faire baisser le recours aux intrants et bénéficier à l’ensemble de la société.

      Avec deux à trois décennies de recul, tout cela s’est révélé au mieux indémontrable, au pire complètement faux. La transge­nèse ou l’édition du génome peu­vent apporter des innovations utiles dans de nombreux domai­nes, et peut­ être le feront­-elles. Mais il y a fort à parier que, dans leurs principaux usages agricoles, elles n’ont jusqu’à présent pas tenu leurs promesses.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 21/07/2020

      #lobby #influence

      Je rappelle que la conférence de citoyens sur les OGM en 1999 avait dit ok pour la recherche (notamment médicale) mais rien en plein champ. Les journalistes scientifiques qui ont gobé n’ont aucune raison.

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 4/07/2020

    Baisse du recours aux pesticides : des chiffres à manier avec précaution
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/01/baisse-du-recours-aux-pesticides-des-chiffres-a-manier-avec-precaution_60448

    https://img.lemde.fr/2019/08/22/0/5/3494/1744/1440/720/60/0/baeb830_FW1_FRANCE-AGRICULTURE-GLYPHOSATE_0822_11.JPG

    Comm et manipulation des chiffres. Un bel exemple.

    Au lendemain de la poussée verte au second tour des élections municipales, un communiqué conjoint du ministère de l’agriculture et du ministère de la transition écologique et solidaire, publié mardi 30 juin, annonce une baisse spectaculaire des ventes de produits phytosanitaires en France, en 2019. Ces chiffres doivent cependant être pris avec grande prudence : non seulement ils sont provisoires et ne concernent que les ventes – et non l’intensité d’usage –, mais ils sont de surcroît restreints à certaines catégories de produits.

    Loin des reprises claironnant une « baisse de 44 % des ventes de pesticides », le gouvernement a en réalité annoncé une baisse de 44 % des volumes de substances actives vendues, « hors produits de biocontrôle », entre 2018 et 2019. De telles restrictions ne permettent pas d’apprécier la baisse du recours à l’ensemble des pesticides, comme c’est l’usage dans la communication des chiffres officiels. Selon la présentation du gouvernement, les quantités écoulées du célèbre glyphosate auraient chuté de 35 % et celles des produits les plus dangereux, dits CMR (pour « cancérogène, mutagène ou reprotoxique »), auraient baissé de quelque 50 %.
    « Pur coup de com »

    Selon le communiqué des ministères, ces chiffres sont le signe d’une transition en cours et d’un recours plus important aux produits de biocontrôle, généralement considérés comme moins problématiques que les substances de synthèse, utilisées en agriculture conventionnelle et biologique. Sans explications, le gouvernement a toutefois choisi de ne pas divulguer l’évolution du tonnage de l’ensemble des pesticides vendus en France, incluant les produits de biocontrôle. Interrogé, le ministère de l’agriculture renvoie vers le cabinet du ministre, qui n’a pas répondu à nos sollicitations.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Glyphosate : la déontologie de l’Anses mise en cause

    « C’est un pur coup de com, c’est lamentable et surtout ce n’est pas sérieux », proteste pour sa part François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Le choix de communiquer sur les tonnages de certaines substances vendues et non sur le nombre de doses-unités (NODU) est en particulier fortement critiqué par l’association, associée au plan Ecophyto – le plan gouvernemental qui, depuis 2009, mesure l’évolution du recours aux pesticides en France.

    Or, depuis une décennie, le NODU est le principal indice choisi par les autorités françaises pour mesurer cette évolution. En effet, cet indice tient compte de l’efficacité des molécules. Certaines doivent être appliquées en doses importantes, tandis que d’autres – beaucoup plus actives – ont des taux d’application très faibles. Une baisse des ventes des premières pourrait, par exemple, occulter une augmentation des secondes.

    En outre, comme le rappellent les deux ministères dans leur communiqué, ces chiffres sont « provisoires ». Ils proviennent de la base de données dans laquelle les distributeurs de produits phytosanitaires déclarent leurs ventes de l’année précédente. Celle-ci a été consultée courant juin aux fins des annonces ministérielles mais, traditionnellement, des ventes de produits continuent à y être enregistrées jusqu’au mois de novembre, voire décembre.

    #Pesticides #Perturbateurs_endocriniens #Communication_politique

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 23/06/2020
    3
    @ericw
    @simplicissimus
    @colporteur
    3

    #Perturbateurs_endocriniens : ces experts contestés qui jouent les semeurs de doute
    ▻https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/06/22/perturbateurs-endocriniens-ces-experts-contestes-qui-jouent-les-semeurs-de-d

    https://img.lemde.fr/2020/06/22/0/0/840/418/1440/720/60/0/774c01f_bJNk75UwiWYFKxAR2W982UFK.jpg

    Un groupe de toxicologues aux compétences discutées et aux conflits d’intérêts voilés s’active pour faire dérailler la mise en place en Europe d’une réglementation sur l’usage des substances artificielles toxiques à très faibles doses.

    Ils se disent « éminents » spécialistes ; ils ne le sont pas. Ils déclarent sur l’honneur n’avoir aucun conflit d’intérêts ; la moitié d’entre eux ont pourtant collaboré aux activités d’industriels de la chimie, des pesticides, de l’agroalimentaire et des cosmétiques au cours des trois dernières années. Radicalement opposés à toute réglementation des perturbateurs endocriniens (PE) en Europe, ces dix-neuf scientifiques ont choisi d’exprimer leur opinion alors qu’un important processus de décision est en cours à Bruxelles.

    Dans un éditorial publié début avril 2020, ils minimisent la gravité des effets de ces substances chimiques, omniprésentes dans l’environnement et les êtres vivants – des bébés aux escargots de mer. « L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens synthétiques est négligeable en général », assurent-ils, au point qu’« études et conséquences réglementaires supplémentaires ne sont pas justifiées ». En 2013, une initiative similaire du noyau dur de ces mêmes toxicologues avait contribué à faire dérailler le processus législatif européen en cours, et retardé la mise en place d’une #réglementation des PE de plusieurs années.

    Publié simultanément dans six revues savantes spécialisées en #toxicologie, ce nouvel éditorial dit « répondre à l’invitation de la #Commission_européenne. Une invitation en date du 8 novembre 2019, quand cette dernière a organisé à Bruxelles son premier forum annuel sur les perturbateurs endocriniens, explique au Monde Helmut Greim, « auteur correspondant » du texte et toxicologue retraité de l’université technique de Münich (Allemagne). « Les représentants de la Commission ont encouragé les participants à présenter des commentaires écrits. » Dont acte.

    « Nouvelle stratégie » de la Commission européenne

    Cet éditorial n’arrive pas à n’importe quel moment #politique. Depuis plusieurs mois, l’exécutif européen s’interroge sur sa réglementation des produits chimiques et des perturbateurs endocriniens (#PE). Seul le texte concernant les #pesticides et les #biocides (les pesticides à usage domestique) traite véritablement de la question des PE, avec des mesures en place depuis seulement 2018. Reste encore à en réglementer la présence dans une multitude d’objets de consommation courante – plastiques, jouets, cosmétiques, emballage alimentaire, matériel hospitalier, etc. – et dans l’#environnement.

    Plusieurs procédures sont lancées en 2019 et 2020. Ces « bilans de qualité » (fitness check) et ces consultations des « parties prenantes » doivent permettre à la Commission de faire le point sur les réglementations en vigueur. Sont-elles perfectibles ? Faut-il en durcir les dispositions ? L’atmosphère n’est pas propice au #laxisme.

    Il vous reste 86.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

    Disponible en totalité en anglais :
    Endocrine disruptors in #Europe : Nineteen « #experts » are polluting the debate
    ▻https://www.ehn.org/european-parliament-endocrine-disruptors-2646227143.html

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @rezo
    Rezo @rezo 18/06/2020
    1
    @kassem
    1

    De nombreux pesticides perturbateurs endocriniens dans l’eau du robinet
    ▻https://reporterre.net/De-nombreux-pesticides-perturbateurs-endocriniens-dans-l-eau-du-robinet

    Rezo @rezo
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 18/06/2020

      #pesticides

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @bastamag
    Basta ! @bastamag CC BY-NC 19/05/2020
    4
    @vanderling
    @monolecte
    @rezo
    @7h36
    4

    Les ventes de #Pesticides et de glyphosate ont explosé en France
    ▻https://www.bastamag.net/augmentation-vente-pesticide-glyphosate-fongicide-herbicide-echec-plan-eco

    Une étude pilotée sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire révèle une hausse des ventes d’insecticides, fongicides et herbicides depuis 10 ans en France. Un bilan alarmant. Entre 2009 et 2018, les ventes d’insecticides ont été multipliées par 3,5 ! Celles des fongicides ont progressé de 41 %, tandis que celles des herbicides ont augmenté de 23 %. Ces données sont issues d’une étude publiée en mai 2020 par le Commissariat général au développement durable, rattaché au ministère de (...) En bref

    / Pesticides, #Toxiques, #Menaces_sur_la_santé_publique, #Agriculture

    Basta ! @bastamag CC BY-NC
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  • @bastamag
    Basta ! @bastamag CC BY-NC 17/04/2020
    8
    @mad_meg
    @odilon
    @reka
    @rezo
    @7h36
    @vanderling
    @monolecte
    @sinehebdo
    8

    Appel à travailler dans les champs : « Tout est fait pour maintenir un système qui précarise et appauvrit »
    ▻https://www.bastamag.net/contrat-saisonnier-agricole-condition-de-travail-SMIC-pesticides-TMS-covid

    Face au manque de main d’œuvre étrangère, plus de 200 000 personnes se sont portées candidates pour rejoindre des exploitations agricoles. Des professionnels s’inquiètent cependant de cet afflux précipité de travailleurs, mal préparés à affronter des conditions d’emploi difficiles, voire dangereuses. « Rejoignez la grande armée de l’Agriculture française. » En dépit des mesures de confinement, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a appelé le 24 mars celles et ceux sans activité ou au chômage (...) #Décrypter

    / Quelle agriculture pour demain ?, Santé , #Conditions_de_travail, #Pesticides, #Enquêtes, A la (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Santé_

    Basta ! @bastamag CC BY-NC
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 17/04/2020

      ►https://seenthis.net/messages/841778

      Vanderling @vanderling
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 18/04/2020

      #coronavirus #travail #migrants #travailleurs_agricoles

      Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
      ►https://seenthis.net/messages/832147

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @bastamag
    Basta ! @bastamag CC BY-NC 9/04/2020

    L’épandage des #Pesticides à nouveau autorisé au plus près des habitations
    ▻https://www.bastamag.net/Pesticides-detresse-respiratoire-confinement-zone-de-non-traitement-prefet

    Les agriculteurs qui pulvérisent des pesticides ne sont pas confinés. Au contraire. Ils viennent d’obtenir de nouvelles facilités pour s’approcher des habitations. Jusqu’au 30 juin 2020, il sera possible d’épandre des pesticides jusqu’à trois mètres des habitations pour les cultures basses comme les céréales et les légumes, et cinq mètres pour les cultures hautes comme la vigne ou les arbres fruitiers. Et cela sans qu’aucune charte d’engagements – censée garantir une bonne conduite de la part de (...) En bref

    / #Menaces_sur_la_santé_publique, #Agriculture, Pesticides

    Basta ! @bastamag CC BY-NC
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 2/04/2020
    3
    @odilon
    @grommeleur
    @simplicissimus
    3

    Revealed: #Monsanto predicted crop system would damage US farms | US news | The Guardian
    ▻https://www.theguardian.com/us-news/2020/mar/30/monsanto-crop-system-damage-us-farms-documents

    The US #agriculture giant Monsanto and the German chemical giant #BASF were aware for years that their plan to introduce a new agricultural seed and chemical system would probably lead to damage on many US farms, internal documents seen by the Guardian show.

    Risks were downplayed even while they planned how to profit off farmers who would buy Monsanto’s new seeds just to avoid damage, according to documents unearthed during a recent successful $265m lawsuit brought against both firms by a Missouri farmer.

    #etats-unis #pesticides #ogm

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 14/03/2020
    @bastamag

    Catherine Fargeas, histoire d’un empoisonnement. Episode 1 : la mort rôde du côté de Larchamp.
    ▻https://www.franceinter.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaises-07-mars-2020

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/03/df95b86a-738d-49b4-b1bf-e13cab2737b4/1200x680_dscf7092-editc.jpg

    ▻https://seenthis.net/messages/826225
    source : @bastamag
    #résistance #pesticides

    Vanderling @vanderling
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 27/02/2020

    Selection of #pesticides to reduce human and environmental health risks: a global guideline and minimum pesticides list - The Lancet Planetary Health
    ▻https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(19)30266-9/abstract

    We have included both human health and environmental risks in our classification system for pesticides. By undertaking a comprehensive analysis of hundreds of compounds, we have subdivided most currently used pesticides on the basis of a common platform of risk criteria. Of particular note is the identification of a group of lower risk pesticides. Although human health risks alone would justify development of this lower risk classification, there are important environmental risks that can also be mitigated or reduced if pesticides are selected from this class.

    ▻https://www.thelancet.com/cms/10.1016/S2542-5196(19)30266-9/attachment/f07235dd-c222-4b42-a479-e0165ddb7585/mmc1.pdf

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 26/02/2020

    Dans les #vignobles sud-africains, les ouvriers agricoles noirs vivent l’enfer
    ▻https://reporterre.net/Dans-les-vignobles-sud-africains-les-ouvriers-agricoles-noirs-vivent-l-e

    https://reporterre.net/local/cache-gd2/9c/f681d59a6ba0187f3672947d3404d7.jpg?1582284791

    L’#Afrique_du_Sud est le neuvième producteur de #vin mondial et le tourisme viticole génère des milliards de rands — la monnaie locale — chaque année. Les chenin blanc et les syrah sud-africains sont notamment appréciés parce qu’ils sont bon marché. Et pour cause : à 18,68 rands (1,15 euro) par heure, le salaire minimum des travailleurs agricoles est l’un des plus bas du pays. 25 ans après la fin de l’#apartheid, alors que 73 % des terres agricoles appartiennent toujours à des fermiers blancs — une proportion sans doute encore plus élevée dans la province du Cap-Occidental —, les conditions de vie des quelque 100.000 Noirs et « Coloured » (les Métis) qui travaillent dans les vignobles de la région n’ont pas beaucoup changé.

    #viticulture #esclavage #pesticides #santé_au_travail #inégalités #alcoolisme #alcoolisation_fœtale #logement_insalubre #exploitation #dettes #expulsions #précarisation #injustices

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 26/02/2020

    #Pesticides : le #Conseil_d’État appelé à trancher la question de l’#épandage
    ▻https://reporterre.net/Pesticides-le-Conseil-d-Etat-appele-a-trancher-la-question-de-l-epandage

    https://reporterre.net/local/cache-gd2/34/880c7da9256408000e93c7805c3f41.jpg?1582653626

    Neuf organisations ont lancé mardi 25 février un recours contre l’arrêté et le décret du gouvernement destinés à protéger les riverains des pesticides. Ces textes, parus fin 2019 après des mois d’intense polémique, ne protègent pas les riverains, les travailleurs et la #biodiversité, estiment-elles.

    #agriculture #justice_administrative

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @bastamag
    Basta ! @bastamag CC BY-NC 21/02/2020
    3
    @rezo
    @kassem
    @cy_altern
    3

    SDHI, ces #Pesticides épandus massivement qui s’attaquent à tous les êtres vivants
    ▻https://www.bastamag.net/SDHI-pesticides-fongicides-Anses-Rustin-Nicolino

    Connaissez-vous les SDHI ? Ces nouveaux fongicides, censés s’attaquer seulement aux champignons qui menacent les récoltes, s’en prennent en fait à tous les êtres vivants. Un « danger immense » selon des scientifiques. Le journaliste Fabrice Nicolino leur consacre son dernier ouvrage, Le crime est presque parfait. Entretien. Basta ! : Épandus massivement depuis 2013 en France, les pesticides SDHI « inquiètent au plus haut point », dites-vous, car ils s’attaquent à la fonction respiratoire de tous les (...) #Résister

    / Santé , #Agriculture, Pesticides, Quelle agriculture pour demain ?, #Alimentation, A la (...)

    #Santé_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

    Basta ! @bastamag CC BY-NC
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 21/02/2020

      C’est un système extrêmement solide, avec une structuration du déni qui dure depuis l’après-guerre. On sait que des liens étroits sont noués dès les années 1950 entre le ministère de l’Agriculture, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), la FNSEA et les vendeurs de pesticides. Il y a une grande proximité entre les responsables de ces divers organismes. Les personnes qui y travaillent se croisent à longueur de temps dans leurs quotidiens, par exemple dans des colloques généralement payés par l’industrie. Si l’on en revient aux SDHI : l’Anses, l’Inra et l’institut du végétal Arvalis (financé par des professionnels notamment du secteur agricole, ndlr) ont rédigé des notes communes sur les résistances aux SDHI. Autrement dit : l’Anses s’est accordée avec des représentants de l’industrie pour donner son aval à ces produits. Comment peut-on imaginer que, ensuite, ils disent « non, en fait, il ne faut pas les utiliser » ? On voudrait que l’Anses se déjuge. C’est impossible.

      La tribune publiée en 2018 par le collectif de chercheurs : ▻https://www.liberation.fr/debats/2018/04/15/une-revolution-urgente-semble-necessaire-dans-l-usage-des-antifongiques_1

      #ANSES #FNSEA #INRA #pesticide #SDHI

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/02/2020

    Des #pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ou cancérogènes dans l’#air
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/18/des-pesticides-suspectes-d-etre-des-perturbateurs-endocriniens-ou-cancerogen

    https://img.lemde.fr/2019/12/20/819/0/4928/2461/1440/720/60/0/6c46b20_OFBMcrheEoSPe72TukUqMntd.jpg

    A la différence des particules fines ou du dioxyde d’azote émis par les véhicules diesel, les pesticides ne font pas l’objet d’une surveillance réglementaire dans l’air. Il existe seulement des limites à ne pas dépasser dans l’eau et l’alimentation.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 19/02/2020
    1
    @monolecte
    1

    Edito de Jean-Alain Divanac’h, Président de la FDSEA (#Finistère) 13 janvier 2020

    Nous allons devoir compter sur nos propres forces pour isoler nos détracteurs. Dans nos campagnes, dans les mairies, dans les écoles, dans les associations, ne laissons plus d’espace aux pisseurs involontaires, aux #coquelicots, à #L214 et compagnie (...) Notre réseau #FDSEA, fort de son maillage territorial, a la capacité de démultiplier des actions et d’étendre ainsi notre sphère d’influence. C’est au local que nous trouverons des alliés, qu’ils soient dans les conseils municipaux, dans les sociétés de #chasse, dans les associations scolaires et sportives. Pour appuyer le réseau local, la FDSEA proposera des argumentaires et des outils de communication. Notre chantier collectif pour 2020 sera de renforcer notre force de frappe sur tout le territoire en démultipliant les actions.

    Traduisons-les : Notre chantier collectif pour 2020 sera de continuer à produire toujours plus, coûte que coûte, au mépris des tous les signes et alarmes, environnementales, sociales et sociétales, et de briser nos détracteurs aidés en cela par la nouvelle #cellule_militaire #DEMETER mise en place par nos soutiens au plus haut niveau de l’État.
    Parce que c’est notre projet...

    ▻http://www.fdsea29.fr/2020/01/13/edito-de-jean-alain-divanach-president-de-la-fdsea-4

    http://www.fdsea29.fr/wp-content/uploads/2020/01/Nuage.png

    #FNSEA #productivisme #répression #surveillance #résistance #industrie_agro-alimentaire #lobbying #agriculture

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 19/02/2020

      aux coquelicots ?

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @jeanmarie
      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 19/02/2020
      @rastapopoulos

      @rastapopoulos : Le mouvement des Coquelicots pour l’interdiction des #pesticides
      ►https://nousvoulonsdescoquelicots.org

      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @jeanmarie
      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 19/02/2020

      En lien avec ▻https://seenthis.net/messages/826064

      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
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  • @bastamag
    Basta ! @bastamag CC BY-NC 19/02/2020

    Le combat d’un collectif contre les #Pesticides, et pour transformer les campagnes
    ▻https://www.bastamag.net/combat-collectif-contre-les-pesticides-malades-agriculteurs

    Tandis que les industriels vendent des pesticides par millions de litres, agriculteurs et riverains comptent leurs malades et leurs morts. Depuis quatre ans, dans l’ouest de la France, un collectif se bat aux côtés de ces sacrifiés de l’agrochimie, multipliant les actions. Rencontre. Le 15 janvier dernier, une quarantaine de personnes ont occupé les bureaux de la Sécurité sociale de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Objectif : obtenir le rétablissement des indemnités journalières de Gisèle, 57 (...) #Résister

    / Pesticides, #Agriculture, Santé , A la une

    #Santé_

    Basta ! @bastamag CC BY-NC
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 18/02/2020

    #System_error

    Melting glaciers, gullied seas, the financial markets are about to collapse. Spectacular images of how growth continues to be blinding. Outside you can hardly see anything because of the smog and the smoke screen.

    https://i.imgur.com/zD4FLVK.jpg

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=mfrHnLCYioY

    site du film, en allemand :
    ►http://www.systemerror-film.de

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    CDB_77 @cdb_77
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