Où sont passés les 800 millions d’euros du plan anti-#pesticides ?
▻https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-11-decembre-2021
Où sont passés les 800 millions d’euros du plan anti-#pesticides ?
▻https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-11-decembre-2021
Les catapultes à Covid et autres pathogènes Robin des bois
▻https://robindesbois.org/les-catapultes-a-covid-et-autres-pathogenes
Les souffleurs de feuilles à air pulsé, fonctionnant au pétrole ou avec des batteries au plomb ou au lithium, dispersent des agents toxiques et infectieux dont les coronavirus. Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) saisi par la Direction Générale de la Santé (DGS) a recommandé dans son avis du 4 avril 2020 pendant la première des vagues Covid, de « ne surtout pas employer d’appareils pour souffler des poussières des sols de type souffleurs de feuilles ».

Les litières des feuilles et les couches superficielles des terres végétales sont l’habitat de milliers d’espèces d’invertébrés utiles à la fertilisation et aux chaînes alimentaires des oiseaux et des petits mammifères. Les vers de terre se nourrissent en partie de feuilles mortes. Quand les souffleurs de feuilles s’attaquent aux îlots végétalisés, aux parterres, aux squares, aux jardins publics et privés et aux pourtours des arbres, ils balayent et dévastent des écosystèmes utiles et complètement négligés.
Nous invitons tous ceux qui sont témoins ou victimes de l’utilisation de souffleurs de feuilles à protester auprès des mairies, des syndics de copropriété et des gestionnaires d’îlots résidentiels comme l’OPAC (Office Public d’Aménagement et de Construction).
Pendant la période Covid et au-delà, ces engins constituent une mise en danger de la vie d’autrui et de toutes celles et ceux qui les utilisent.
#HCSP #DGS #gestes_barrières #virus #germes #infection #bouillon_de_culture #particules #plomb #hydrocarbures #moisissures #pesticides #engrais #pollens #allergènes #pollution #écosystèmes #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #covid #pandémie #santé_publique
#Réchauffement_climatique : Faits d’hiver en Arctique
►https://robindesbois.org/faits-dhiver-en-arctique
Une vague de froid s’abat sur l’Arctique. Au moins 8 cargos sont pris par les glaces. Ils espéraient passer librement grâce au réchauffement climatique. Il s’agit en particulier du
Golden Suek, un vraquier (pavillon Hong Kong, 225 m), du
Golden Pearl (pavillon Iles Marshall, 225 m), du
Nordic Qinngua, vraquier (pavillon Iles Marshall, 229 m), du
Nordic Nuluujaak, vraquier (pavillon Iles Marshall, 229 m), du
Kumpula, vraquier (pavillon Finlande, 197 m), du
Vladimir Rusanov, pétrolier (pavillon Russie, 145 m) et du
Selenga, cargo polyvalent (pavillon Russie, 113 m).
Le brise-glace à propulsion nucléaire Yamal,
le brise-glace à propulsion diesel Novorossiysk et
le navire d’assistance Spasatel Zaborshchikov sont attendus sur zone entre le 18 et le 20 novembre pour libérer les cargos captifs.
Six autres cargos sont réfugiés dans le port de Pevek, là où la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov a été couplée au réseau en décembre 2019.
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►https://robindesbois.org/faits-dhiver-en-arctique
L’Europe exporte des milliers de tonnes de pesticides « tueurs d’abeilles » pourtant interdits sur son sol
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/18/l-europe-exporte-des-milliers-de-tonnes-de-pesticides-tueurs-d-abeilles-pour
L’UE a donné son feu vert aux demandes d’#exportation d’au moins 4 000 tonnes de #néonicotinoïdes #interdits, notamment au Brésil. La France est le deuxième pays exportateur.
Exportations de pesticides interdits : un business florissant, particulièrement pour Syngenta
▻https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/exportations-de-pesticides-interdits-un-business-florissant-interdire-
Les firmes agrochimiques de l’Union européenne (UE) exportent loin à la ronde des #pesticides dont l’#UE a pourtant voté l’interdiction d’utilisation dans ses cultures en avril 2018. Le suisse Syngenta, mais aussi les allemands #Bayer ou #BASF, sont concernés. Il y a aussi l’australien NuFarm et l’indien UPL. C’est ce que mettent en lumière pour la première fois les ONG Public Eye et Unearthed dans une enquête dont notre journal a la primeur en...
Environ 300 « notifications d’exportations » ont été approuvées entre le 1er septembre et le 31 décembre 2020 à destination de 65 pays différents, dont une très large majorité à faible ou moyen revenus comme le Brésil, l’Indonésie ou l’Ukraine. Neuf pays européens sont concernés par ce « commerce toxique », comme le désignent les ONG. Avec 310 tonnes de substances actives, la Belgique est de loin le plus gros exportateur, devant la France (157 tonnes), l’Allemagne (97 tonnes) et l’Espagne (78 tonnes).
#ue #union_européenne : Des paysans bios à poil à cause de la nouvelle PAC ? « À peu près 80% des aides attribuées au bio vont disparaître »
▻https://www.rtbf.be/info/monde/europe/detail_des-paysans-bios-a-poil-a-cause-de-la-nouvelle-pac-a-peu-pres-80-des-aid
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Petit rappel : la PAC, c’est la Politique agricole commune. Le Parlement européen, le pouvoir législatif de l’Union (celui qui vote les règles), s’apprête à voter sa nouvelle mouture mardi prochain. Il va donc tracer les grandes lignes du modèle agricole européen pour les prochaines années, de 2023 à 2027. La PAC, c’est un budget de 387 milliards d’euros, avec des aides pour les agriculteurs cette fois, qui décident de verdir leurs exploitations. On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle pour un paysan bio député vert. Mais en fait non.
« C’est absolument l’inverse, répond Benoît Biteau. Elle est même pire que celle de la génération d’avant qui était déjà défaillante sur l’atténuation du changement climatique, sur la préservation de la biodiversité mais aussi sur le revenu même des paysans et sur la possibilité de renouveler les générations d’agriculteurs qui sont en train de vieillir et pour lesquelles on a besoin d’installer des nouveaux. »
En contradiction avec le Green deal européen
La Commission européenne, qui est le pouvoir exécutif de l’Europe (celui qui applique les règles), a pourtant un agenda vert assez ambitieux, assez précis : c’est le fameux Green deal, le Pacte vert, qui engage des milliards et des milliards d’euros afin d’atteindre des objectifs précis. La PAC irait donc à l’encontre de ce pacte vert de la Commission européenne ?
C’est exactement ce que pense le député Vert. « On est dans une forme de schizophrénie où il y a des belles ambitions autour du pacte vert, et notamment autour des déclinaisons comme la stratégie de la ferme à la fourchette, la stratégie pour la biodiversité qui prône la réduction de 50% de l’usage des pesticides, qui prônent la réduction de 20% de l’usage des engrais de synthèse, qui prônent la certification en agriculture biologique sur 25% des surfaces agricoles. »
La PAC, au contraire, soutient une agriculture « qui utilise massivement des pesticides, des engrais de synthèse ou de la mécanisation » et qui « n’est pas forcément celle qui nous conduit vers la souveraineté alimentaire », selon le député européen. « Quand on simule les effets de cette nouvelle PAC, on se rend compte qu’à peu près 80% des volumes d’aides qui sont aujourd’hui attribués à l’agriculture biologique vont disparaître pour cette agriculture-là », celle qui utilise des pesticides.
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#agriculture #bio #alimentation #écologie #agriculture_biologique #santé #pesticides #environnement #quelle_agriculture_pour_demain_ #élevage #ogm #permaculture #politique #économie #PAC #néolibéralisme
Une lanceuse d’alerte obligée de payer 125 000€ pour avoir révélé des pesticides dans des vins certifiés HVE
▻https://lareleveetlapeste.fr/une-lanceuse-dalerte-condamnee-a-125-000e-damende-pour-avoir-revel
Mercredi 10 novembre, la cour d’appel de Bordeaux n’a pas autorisé Valérie Murat, la porte-parole de l’association Alerte aux toxiques, le droit de faire appel de sa condamnation tant qu’elle n’aura pas réglé la totalité des 125000 euros d’amende infligée par le tribunal de Libourne le 25 février 2021. Elle avait été condamnée pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière » du vin de Bordeaux, suite à sa révélation publique de résidus de pesticides dans des vins labellisés Haute Valeur Environnementale (HVE). Un exemple flagrant de « procédure-bâillon » qui remet en lumière la difficulté des lanceurs d’alerte à se faire entendre.
#vin #bordeaux #pesticides #bâillon
#SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Poursuite_strat%C3%A9gique_contre_la_mobilisation_publique
et je découvre #BIPP (bâillon imposé à la parole publique) au Québec
Mais depuis quand il faut payer la condamnation pour faire appel… sachant que l’appel est précisément suspensif de la peine ?
Acharnement procédural ou décision inévitable contre l’appel de Valérie Murat pour dénigrement des vins de Bordeaux ?
▻https://www.vitisphere.com/actualite-95271-acharnement-procedural-ou-decision-inevitable-contre-lap
Si la plus antiphyto des pasionarias attaque publiquement une décision de justice contraire à ses droits, des juristes évoquent un dossier répondant à une procédure somme toute classique.
Froide, la machine judiciaire fait s’échauffer les esprits à Bordeaux. « C’est une décision historique : nous n’aurons pas le droit de faire appel » déclare ce 10 novembre Valérie Murat, la porte-parole de l’association Alerte Aux Toxiques (AAT), après la radiation par la première chambre civile de la cour d’appel de Bordeaux de l’appel de sa condamnation à 125 000 euros pour « dénigrement des vins de Bordeaux », avec une exécution provisoire au profit de 26 plaignants, dont le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). « Pour faire appel, on nous oblige à payer les 125 000 € » indique la militante, ajoutant que « cela signifie tout d’abord que je n’ai pas les mêmes droits que n’importe quel justiciable français. C’était déjà une condamnation démesurée et orientée, c’est en plus aujourd’hui le droit d’appel le plus exorbitant jamais vu. »
« Liberté d’expression ou droit des affaires ? » posent ce 15 novembre dans un communiqué six associations écologistes, qui « expriment fermement leur soutien à l’association Alerte Aux Toxiques et sa porte-parole Valérie Murat dont le droit à se défendre et à faire appel est aujourd’hui soumis à une clause financière totalement disproportionnée ». « Dans la patrie des droits de l’Homme, c’est une sorte de justice à deux vitesses qui s’instaure, selon les moyens financiers. Il est vrai qu’on a rarement vu une juridiction bordelaise contrarier le CIVB » renchérit le même jour un communiqué de presse de la Confédération Paysanne de Gironde, appelant à soutenir financièrement la militante, qui a deux ans pour régler le montant de sa condamnation. Ayant levé une cagnotte en ligne, Valérie Murat a déjà reçu 20 000 € de la part de 470 donateurs. Appellant à « résister aux lobbies » de la filière vin, ces financeurs soutiennent une « lanceuse d’alerte » contre une « condamnation abusive [qui] incite au soutien de cette femme courageuse qu’on voudrait museler ».
C’était gagnable
Dans le milieu judiciaire bordelais, des experts indiquent à Vitisphere qu’il n’y a pas d’empêchement anormal dans cette procédure, mais une application toute procédurale liée à des choix de la défense de Valérie Murat, qui aurait pu éviter cette procédure de radiation ouverte par le CIVB. « Après la condamnation, il était possible de saisir le premier président de la cour d’appel pour obtenir la suspension de l’exécution provisoire. C’était gagnable, en expliquant qu’il y avait des problèmes de fond, comme la condamnation pour dénigrement alors qu’il n’y avait pas d’activité commerciale [NDLA : ce qui a été plaidé en première instance] ou le fait que les revenus ne le permettent pas, ou ouvrir une situation d’urgence au fond… » indique une source judiciaire girondine, qui s’appuie sur l’article 3 du décret n°2019-1333 du 11 décembre 2019, et note au passage une question de recevabilité des plaignants (avec un « doublon » entre syndicats viticoles et la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, FGVB, qui les réunit).
Au-delà de ce choix, « la décision de radiation rendue ne présente aucun caractère exceptionnel, s’agissant d’une application classique des textes en la matière, dès lors que ni les condamnations pécuniaires, ni les injonctions ordonnées, ni les mesures de publicité n’ont été exécutées, sans que les appelants ne démontrent se trouver dans l’un des deux cas faisant obstacle à la radiation : démontrer que l’exécution leur est impossible ou qu’elle aurait des conséquences manifestement excessives pour qu’il y ait suspension de l’exécution » indique une autre source judiciaire, s’appuyant sur l’ordonnance rendue ce 10 novembre. Devant ces éléments, « les critiques de madame Murat ne paraissent pas fondées » note un avocat bordelais. « Elle peut faire appel, avec les mêmes droits que tous les justiciables, dans l’application de la loi » souligne la première source judiciaire.
« Que met-on sur les vignes dans le Bordelais ? » : la question à 125 000 euros que Valérie Murat a osé poser
Nolwenn Weiler pour @bastamag
▻https://basta.media/Valerie-Murat-vins-de-Bordeaux-pesticides-vignes-lanceur-d-alerte-proces-po
#Glyphosate : l’#expertise européenne a exclu de son analyse l’essentiel de la littérature scientifique
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/16/glyphosate-l-expertise-europeenne-a-exclu-de-son-analyse-l-essentiel-de-la-l
Selon l’analyse bibliométrique conduite par l’association [Générations futures], seules 3 % des 7 188 études publiées dans les revues scientifiques internationales sur le glyphosate au cours des dix dernières années ont en effet été jugées « pertinentes » et « pouvant être utiles pour l’évaluation » de la substance. Parmi celles-ci, seule une petite fraction – 0,4 % de l’ensemble – sont jugées « fiables ». Au total, c’est ainsi plus de 99 % de la littérature savante produite au cours de la dernière décennie sur la toxicité, l’écotoxicité ou les propriétés de perturbation endocrinienne (capacité à interférer avec le système hormonal) du #pesticide de synthèse le plus utilisé au monde qui est jugé non pertinente ou non fiable par le RAR.
A l’inverse, note l’association, les études conduites par les fabricants bénéficient d’une plus grande mansuétude et finissent par fonder l’essentiel de l’expertise européenne. Pourtant, l’association relève des « défauts majeurs » dans la plupart de ces tests réglementaires, qui ont pourtant été considérés comme fiables par les évaluateurs européens.
En 2016, l’Anses a enterré un rapport sur le glyphosate
Le 10 mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classait le glyphosate cancérogène probable pour l’homme et ouvrait une controverse durable sur la sûreté du pesticide de synthèse le plus utilisé en France et dans le monde. Deux semaines plus tard, cinq ministères saisissaient l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) d’un avis sur la question. La première partie de cette expertise a été publiée en février 2016. Selon nos informations, la seconde a été enterrée par l’Anses.
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/16/en-2016-l-anses-a-enterre-un-rapport-sur-le-glyphosate_6102225_3244.html
[infokiosques.net] - Faites vos jeux !
▻https://infokiosques.net/lire.php?id_article=1704
Ce texte a été initialement publié le 15 septembre 2019 dans le bulletin anarchiste pour la guerre sociale Avis de tempêtes n°21. Tags : #.brochure #pesticides Santé #Capitalisme #Agriculture
PestiRiv, l’étude sur les pesticides qui inquiète les vins de Bordeaux
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/19/pestiriv-l-etude-sur-les-pesticides-qui-fait-trembler-les-vins-de-bordeaux_6
L’étude n’a pas encore commencé, mais elle inquiète déjà la filière viticole. Au point que Bernard Farges, le patron du très influent Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a pris sa plume, début octobre, pour s’en émouvoir auprès de la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et Santé publique France (SPF) ont annoncé, mardi 19 octobre, le lancement de PestiRiv, la plus grande étude d’exposition aux pesticides des riverains d’exploitation viticole conduite à ce jour en France.
Si la viticulture a été choisie, explique-t-on à SPF, c’est d’une part que « l’imbrication » entre habitations et parcelles cultivées est plus forte que pour d’autres types de culture, et d’autre part que « des remontées de signaux sanitaires [leur] parviennent de zones viticoles, avec notamment des cas de clusters de cancers pédiatriques proches de ces zones ». L’étude se déroulera en deux temps : d’octobre 2021 à février 2022, puis de mars à août 2022 pour inclure une période de traitements. Les résultats finaux ne sont pas attendus avant 2024.
Et puis il y a cette phrase magnifique du représentant de la CICV :
« Aucune discussion n’a été ouverte, ni sur l’échantillonnage, ni sur le protocole, ni sur la politique de diffusion des résultats à venir », déplore M. Farges dans sa missive. « Les parties prenantes sont informées, assure-t-on à SPF. Mais aucune, ni les professionnels viticoles ni les ONG, n’a son mot à dire sur le protocole. C’est la garantie de sa rigueur scientifique. »
La « diffusion des résultats »... non, je n’y crois pas. Une étude scientifique dont les résultats devraient être cachés s’il ne plaisent pas à un groupement industriel. On est où là ? Les nostalgiques de Staline et Lissenko sont partout.
#Pesticides #Controverses_scientifiques #Bordeaux #Diffusion_scientifique
[ #RELOCALISATION ] - La FNSEA va-t-elle détruire l’agriculture Française ?
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, est venue pleurnicher à la radio sur les conséquences du libre-échange, de la concurrence déloyal et des prix bas, qu’elle accuse d’être à l’origine de la perte de souveraineté alimentaire de la France.
C’est pourtant son syndicat qui a promu ces politiques ces dernières décennies… et continue de le faire !
[Plus d’infos] :
Agriculture « Si rien n’est fait, en 2023, nous importerons plus que nous exporterons »
▻https://urlz.fr/gqGc
L’agrobusiness toujours plus d’argent, toujours moins de paysans
▻https://urlz.fr/gqGe
Médiapart révèle les salaires des dirigeants de la FNSEA payés par les cotisations des agriculteurs
▻https://urlz.fr/gqGf
Gaec Lambert Foulier:Un bâtiment délibérément conçu pour le confort des animaux. ▻https://urlz.fr/gqGi
Chiffres clés – Terrena
▻https://urlz.fr/gqGj
Tableau comparatif des syndicats agricole – coordination rurale- 2019.pdf
▻https://urlz.fr/gqGl
Christiane Lambert — Wikipédia
▻https://urlz.fr/gqGm
Politique agricole commune à la solde de la FNSEA
▻https://urlz.fr/gqGn
Réforme de la PAC Julien Denormandie se félicite de l’accord définitif obtenu à Luxembourg
▻https://urlz.fr/gqGo
Gestion des risques : la FNSEA travaille à faire payer les agriculteurs ! - (CR)
▻https://urlz.fr/gqGp
Que retenir du manifeste pour la souveraineté alimentaire solidaire de la FNSEA - (CR)
▻https://urlz.fr/gqGq
Il a dit, elle a dit... - (CR)
▻https://urlz.fr/gqGr
Rapport d’orientation FNSEA 2020. pdf
▻https://urlz.fr/gqGt
Pièces à conviction. FNSEA enquête sur un empire agricole - France 3 - 18 janvier 2017 ▻https://urlz.fr/gqGu
Détournements de fonds - Ce que révèle Pièces à conviction du 18 janvier 2017 France 3 - (CR)
▻https://urlz.fr/gqGw
#Agriculture #compétitivité par les #prix #ue #union_européenne #pesticides #brown_tech #eau #agro-industrie #agrobusiness #agroindustrie #france #impunité #pollution #environnement #alimentation #glyphosate #christiane_lambert #marché_mondialisé #compétitif #fermes géantes #productivité #productivité_agricole
Pesticides : les États-Unis bannissent le chlorpyrifos
▻https://www.courrierinternational.com/article/stop-pesticides-les-etats-unis-bannissent-le-chlorpyrifos
Les États-Unis disent adieu au #chlorpyrifos, après un demi-siècle d’utilisation. “L’Agence de protection de l’environnement [EPA] va interdire l’utilisation d’un pesticide largement appliqué sur les cultures pour l’#alimentation humaine mais lié à des #dommages_neurologiques chez les enfants”, écrit le Washington Post.
Trump let this pesticide stay on the market. Under Biden, EPA is banning its use on food.
Farmers use chlorpyrifos, linked to neurological damage in young children, on crops such as grapes, broccoli and strawberries
▻https://www.washingtonpost.com/climate-environment/2021/08/18/chlorpyrifos
#pesticides
L’#Inserm met en évidence de nouvelles #pathologies liées aux #pesticides
Les liens sont de plus en plus évidents entre usage des pesticides et certains #cancers, en particulier chez les agriculteurs et chez les enfants. C’est ce que montre une nouvelle étude de l’Inserm, huit ans après celle qui faisait référence jusqu’à présent.
https://www.mediapart.fr/journal/france/070721/l-inserm-met-en-evidence-de-nouvelles-pathologies-liees-aux-pesticides
#santé #maladie #industrie_agro-alimentaire #agriculture #rapport
Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
Ce travail s’appuie essentiellement sur les données issues de la littérature scientifique disponible en date du premier trimestre 2020. Plus de 5 300 documents ont été rassemblés à partir de l’interrogation de différentes bases de données (PubMed/ Medline, Scopus, Cairn...) et des recherches complémentaires ont été effectuées par les experts ou en collaboration avec le Pôle expertise collective. Le Pôle expertise collective de l’Inserm, rattaché à l’Institut thématique Santé publique, a assuré la coordination de cette expertise.
Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Qu’il s’agisse de pesticides autorisés aujourd’hui ou utilisés par le passé (dont certains sont rémanents), ils suscitent des inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine et plus largement sur l’environnement. Afin de mieux apprécier leurs effets sanitaires, l’Inserm a été saisi en 2018 par cinq directions générales ministérielles en vue d’actualiser l’expertise collective intitulée « Pesticides : Effets sur la santé » publiée en 2013.
L’expertise collective de 2021 dresse un bilan des connaissances dans le domaine au travers d’une analyse critique de la littérature scientifique internationale publiée depuis 2013. Plus de 5 300 documents ont été rassemblés et analysés par un groupe d’experts multidisciplinaire. L’expertise commence par une analyse sociologique de la montée des préoccupations concernant les pesticides et une présentation des connaissances sur l’exposition aux pesticides de la population française, puis elle aborde une vingtaine de #pathologies dont les #troubles_du_développement_neuropsychologique_et_moteur de l’enfant, les #troubles_cognitifs et anxio-dépressifs de l’adulte, les #maladies_neurodégénératives, les cancers de l’#enfant et de l’adulte, l’#endométriose et les #pathologies_respiratoires ainsi que thyroïdiennes. Une dernière partie est consacrée à des pesticides ou familles de pesticides particuliers : le #chlordécone, le #glyphosate et les #fongicides_inhibiteurs_de_la_succinate_déshydrogénase (#SDHi). La présomption d’un lien entre l’exposition aux pesticides et la survenue d’une pathologie est appréciée à partir des résultats des #études_épidémiologiques évaluées et est qualifiée de forte, moyenne ou faible. Ces résultats sont mis en perspective avec ceux des #études_toxicologiques pour évaluer la plausibilité biologique des liens observés.
Exposition en milieu professionnel
En considérant les études sur des populations qui manipulent ou sont en contact avec des pesticides régulièrement, et qui sont a priori les plus exposées, l’expertise confirme la présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : #lymphomeslymphomes_non_hodgkiniens (#LNH), #myélome multiple, cancer de la #prostate, #maladie_de_Parkinson, troubles cognitifs, #bronchopneumopathie chronique obstructive et #bronchite chronique. Pour les LNH, il a été possible de préciser des liens (présomption forte) avec des substances actives (#malathion, #diazinon, #lindane, #DDT) et avec une famille chimique de pesticides (#organophosphorés), et pour la maladie de Parkinson et les troubles cognitifs avec les #insecticides organochlorés et les organophosphorés, respectivement. Il s’agit essentiellement de pesticides pour lesquels les études se sont appuyées sur des biomarqueurs permettant de quantifier l’exposition. Les études toxicologiques confirment que les mécanismes d’action de ces substances actives et familles de pesticides sont susceptibles de conduire aux effets sanitaires mis en évidence par les études épidémiologiques.
Des liens ont été identifiés pour d’autres pathologies ou événements de santé avec une présomption moyenne. C’est le cas notamment pour la maladie d’#Alzheimer, les troubles anxio-dépressifs, certains cancers (#leucémies, système nerveux central, vessie, rein, sarcomes des tissus mous), l’#asthme et les #sifflements_respiratoires, et les pathologies thyroïdiennes.
Exposition pendant la #grossesse ou l’#enfance
Les études épidémiologiques sur les cancers de l’enfant permettent de conclure à une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse (exposition professionnelle ou par utilisation domestique) ou chez l’enfant et le risque de certains cancers, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central.
Les études de cohortes mères-enfants ont permis de caractériser les liens entre l’exposition professionnelle ou environnementale (c’est-à-dire en population générale) des mères pendant la grossesse et les troubles du développement neuropsychologique et moteur de l’enfant. Il est difficile de pointer des substances actives en particulier, mais certaines familles chimiques de pesticides sont impliquées, avec un niveau de présomption fort, notamment les #insecticides organophosphorés et les #pyréthrinoïdes dont l’usage a augmenté en substitution aux insecticides organophosphorés. Le lien entre les #organophosphorés et l’altération des #capacités_motrices, cognitives et des fonctions sensorielles de l’enfant est confirmé et les nouvelles études sur les #pyréthrinoïdes mettent en évidence un lien entre l’exposition pendant la grossesse et l’augmentation des #troubles_du_comportement de type internalisé tels que l’#anxiété chez les enfants. Les données expérimentales sur des rongeurs suggèrent une #hyperperméabilité de la barrière hémato-encéphalique aux #pyréthrinoïdes aux stades les plus précoces du développement, confortant la plausibilité biologique de ce lien. De plus, comme le montrent les études récentes d’expologie, ces insecticides, qui ont été à la fois utilisés en #agriculture mais également dans les sphères domestiques, induisent une contamination fréquente des environnements intérieurs.
Exposition des #riverains des #zones_agricoles
Les populations riveraines des zones agricoles peuvent être concernées par la dérive des produits épandus sur les cultures. En effet, des études suggèrent une influence de la #proximité aux zones agricoles sur la #contamination par les pesticides du lieu de vie, variable selon les substances, leur mode d’application et la manière d’estimer l’exposition. Des études écologiques ou cas-témoins avec géolocalisation reposant sur la caractérisation de l’activité agricole au voisinage des adresses de résidences suggèrent un lien entre l’exposition des riverains des terres agricoles et la maladie de #Parkinson, et également entre la #proximité_résidentielle à des zones d’#épandages de pesticides (rayon <1,5 km) et le comportement évocateur des troubles du spectre autistique chez l’enfant. Cependant, ces études présentent des limites importantes liées à l’évaluation fine de l’exposition ou à l’absence de données individuelles, ce qui rend le niveau de présomption faible.
Focus sur le chlordécone, le glyphosate et les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase
Le chlordécone, #insecticide utilisé aux #Antilles_françaises dans le passé, persiste de nos jours dans les milieux naturels insulaires. La consommation des denrées alimentaires contaminées a entraîné une contamination de l’ensemble de la population. La présomption forte d’un lien entre l’exposition au chlordécone de la population générale et le risque de survenue de #cancer_de_la_prostate a été confirmée. En considérant l’ensemble des données épidémiologiques et toxicologiques disponibles, la causalité de la relation est jugée vraisemblable.
Concernant l’herbicide glyphosate, l’expertise a conclu à l’existence d’un risque accru de LNH avec une présomption moyenne de lien. D’autres sur-risques sont évoqués pour le #myélome multiple et les #leucémies, mais les résultats sont moins solides (présomption faible). Une analyse des études toxicologiques montre que les essais de #mutagénicité sur le glyphosate sont plutôt négatifs, alors que les essais de #génotoxicité sont plutôt positifs, ce qui est cohérent avec l’induction d’un stress oxydantstress oxydant. Les études de cancérogenèse expérimentale chez les rongeurs montrent des excès de cas, mais ne sont pas convergentes. Elles observent des #tumeurs différentes, pour les mâles ou les femelles, qui ne se produisent qu’à des doses très élevées et uniquement sur certaines lignées. D’autres mécanismes de #toxicité (effets intergénérationnels, perturbation du microbiote...) sont évoqués qu’il serait intéressant de considérer dans les procédures d’évaluation réglementaire.
Pour les fongicides SDHi, qui perturbent le fonctionnement mitochondrial par l’inhibition de l’activité SDH, un complexe enzymatique impliqué dans la respiration cellulaire et le #cycle_de_Krebs, il n’existe à ce jour pratiquement aucune donnée épidémiologique portant sur les effets possibles de ces substances sur la santé des agriculteurs ou de la population générale. Les études toxicologiques ou mécanistiques montrent que certains SDHi pourraient être considérés comme des #perturbateurs_endocriniens au moins chez les modèles animaux utilisés (poissons). Alors que les SDHi ne présentent aucune génotoxicité, certains montrent des effets cancérogènes chez les rongeurs mais ce résultat est discuté sur la base d’un mécanisme de cancérogenèse non extrapolable aux humains. Des recherches sont nécessaires pour améliorer l’évaluation du potentiel cancérogène des SDHi, et plus généralement des composés non génotoxiques, et pour combler les lacunes dans les données humaines par le renforcement de la biosurveillance et l’exploitation des cohortes existantes.
En conclusion
L’expertise souligne l’importance de réévaluer périodiquement les connaissances dans ce domaine. La confirmation et la mise en évidence de présomptions fortes de liens entre certaines pathologies et l’exposition aux pesticides doivent orienter les actions publiques vers une meilleure protection des populations. Ces questions relatives aux liens entre une exposition aux pesticides et la survenue de certaines pathologies s’inscrivent dans une complexité croissante, la littérature faisant apparaître une préoccupation concernant les effets indirects de certains pesticides sur la santé humaine par le biais des effets sur les #écosystèmes. L’#interdépendance en jeu mériterait d’être davantage étudiée et intégrée, au même titre que les aspects sociaux et économiques afin d’éclairer les prises de décisions lors de l’élaboration des politiques publiques.
https://www.inserm.fr/information-en-sante/expertises-collectives/pesticides-effets-sur-sante
Pour télécharger l’étude :
Cancers, Alzheimer… Un rapport de mille pages confirme la dangerosité des pesticides
https://reporterre.net/Cancers-Alzheimer-Un-rapport-de-mille-pages-confirme-la-dangerosite-des-
Un groupe de chercheurs de l’#Inserm a publié mercredi 30 juin une #expertise collective confirmant la relation entre certaines #maladies et une exposition aux #pesticides. Trois substances en particulier les ont intéressés : le #glyphosate, le #chlordécone et les fongicides #SDHI (Succinate DesHydrogenase Inhibitors).
How Pesticide Companies Corrupted the EPA
https://theintercept.com/2021/06/30/epa-pesticides-exposure-opp
Throughout the 1980s and 1990s, the Environmental Protection Agency had used the study to set a safety level for the exposure to the pesticide, which is widely used on fruits and vegetables. But when Sheppard, a professor and biostatistician at the University of Washington, looked at the original research that was the basis for the paper and the safety thresholds that were calculated from it, she realized that the underlying data didn’t support its conclusion.
“I tried to reproduce their analysis, and I couldn’t,” Sheppard said of the study, which was commissioned by Dow Chemical, the maker of chlorpyrifos, in the late 1960s.
Pesticides Are Killing the World’s Soils - Scientific American
▻https://www.scientificamerican.com/article/pesticides-are-killing-the-worlds-soils/#click=https://t.co/viDIqBeia9
The ongoing escalation of pesticide-intensive #agriculture and #pollution are major driving factors in the precipitous decline of many soil organisms, like ground beetles and ground-nesting bees. They have been identified as the most significant driver of soil biodiversity loss in the last decade.
Yet pesticide companies and our #pesticide regulators have ignored that research.
The #EPA, which is responsible for pesticide oversight in the U.S., openly acknowledges that somewhere between 50 percent to 100 percent of all agriculturally applied #pesticides end up on the soil. Yet to assess pesticides’ harms to soil species, the agency still uses a single test species—one that spends its entire life above ground in artificial boxes to estimate risk to all soil organisms—the European honeybee.
Source : Pesticides and Soil Invertebrates: A Hazard Assessment
▻https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fenvs.2021.643847/full
Ces victimes invisibles des pesticides
▻https://up-magazine.info/planete/biodiversite/88598-ces-victimes-invisibles-des-pesticides
L’état des connaissances sur la biodiversité des sols - L’état actuel, les enjeux et potentialités. Résumé à l’intention des décideurs ▻http://www.fao.org/publications/card/en/c/CB1929FR
Des pesticides toxiques autorisés en Europe : un rapport pointe les carences de l’évaluation
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/07/des-pesticides-toxiques-autorises-en-europe-un-rapport-pointe-les-carences-d
Ces 12 pesticides, inconnus du grand public, sont aujourd’hui largement utilisés à travers l’Europe. On trouve par exemple l’hydrazide maléique, un herbicide. Ses métabolites (issus de sa dégradation) comprennent l’hydrazine, substance considérée comme génotoxique et classée cancérogène de catégorie 1B (supposé) pour l’homme, selon la classification de l’Union européenne sur les produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR). La commercialisation de l’hydrazide maléique a pourtant été réapprouvée au niveau européen en octobre 2017, pour une durée de quinze ans, à partir des évaluations menées par l’EFSA.
En France, cinq préparations commerciales contenant de l’hydrazide maléique disposent d’une autorisation de mise sur le marché, délivrée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Selon la dernière fiche de pharmacovigilance que lui a consacrée l’Anses, en octobre 2018, elles sont utilisées pour le traitement des pommes de terre, des carottes, des oignons et comme désherbant des voies. Et son usage grimpe : 100 tonnes en 2016, contre 49 tonnes en 2009. Des résidus d’hydrazide maléique ont été retrouvés dans plusieurs denrées alimentaires : pommes de terre, oignons, échalotes. A la lecture de la fiche, on découvre aussi qu’aucune analyse n’a été réalisée depuis 2012 et qu’elle n’a pas été recherchée dans les aliments destinés aux animaux.
C’est confirmé : manger bio est meilleur pour la santé
▻https://reporterre.net/C-est-confirme-manger-bio-est-meilleur-pour-la-sante
Des résultats non biaisés par le fait que les mangeurs de bio ont de meilleures habitudes alimentaires, car corrigés par les modèles statistiques. « On prend en compte les facteurs de confusion, c’est très important, car les consommateurs de #bio ont un comportement globalement plus sain que le reste de la population », précise Emmanuelle Kesse-Guyot. « Enfin, c’était très vrai il y a dix ans. Maintenant le bio se démocratise. »
Ainsi, si les consommateurs de bio ont moins de problèmes de poids, ce n’est pas seulement parce qu’ils mangent mieux, c’est aussi parce qu’ils mangent bio. Un autre résultat de cet article scientifique le confirmait : il comparait, spécifiquement, les personnes ayant un régime alimentaire considéré comme de meilleure qualité (plus de fruits et légumes, moins de produits transformés, de sucre, etc.). Parmi ces bons élèves, la différence était encore plus nette entre les mangeurs de bio et les autres. « L’association entre la quantité de bio consommée et le risque d’#obésité est plus forte parmi les participants ayant un régime nutritionnel de qualité », notaient ainsi les chercheurs.
Deux hypothèses étaient avancées pour expliquer cette observation. D’abord, il a été mesuré que les aliments bios contiennent, à apport égal, plus d’oméga 3 et d’antioxydants. « Cela pourrait être suffisant pour influer sur le poids », supposent les chercheurs. Ou alors, les personnes qui mangent « bien » consomment plus de fruits et légumes, donc des aliments « fréquemment contaminés par divers résidus de pesticides », relevaient les auteurs. Or, « le résultat de recherches menées chez l’homme, ont établi un lien entre l’obésité et le #diabète_2 et l’exposition aux #pesticides », indiquait l’article. Ainsi, plus on mange des fruits et légumes non bios, plus on serait exposé à des produits chimiques « #obésogènes ».
Deux profils se sont distingués. Les femmes peu exposées aux pesticides, car mangeant bio, bénéficiaient d’une diminution de 43 % du risque de développer un cancer du sein en post-ménopause. L’autre profil, à l’inverse, réunissait des femmes très exposées à certains pesticides de synthèses. Parmi elles, ce sont en particulier celles en surpoids ou en situation d’obésité qui ont présenté une augmentation du risque de cancer. Les pesticides auxquels elles étaient les plus exposés sont le chlorpyriphos et le malathion, des insecticides à large spectre interdits en France mais encore présents dans l’environnement, et l’imazalil et le thiabendazole, notamment utilisés sur les agrumes et les bananes.
The Poison Papers
►https://www.poisonpapers.org
Documenting the Hidden History of Chemical and Pesticide Hazards in the United States
Néonicotinoïdes : la LPO attaque Bayer et Nufarm pour le déclin des oiseaux des champs
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/neonicotinoides-la-lpo-attaque-bayer-et-nufarm-pour-le-declin-des-oiseaux-de
Les populations d’oiseaux vivant dans les milieux agricoles ont décliné de plus de 30 % en deux décennies, en raison notamment de l’usage de pesticides.
Les oiseaux vivant dans les milieux agricoles sont les plus affectés par le déclin qui frappe l’avifaune depuis les années 1990. En 2018, des chercheurs alertaient sur la disparition « à une vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes françaises : en moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. C’est aussi au début des années 1990 qu’ont été introduits les néonicotinoïdes, une nouvelle génération de pesticides persistants, systémiques et neurotoxiques. Depuis, leur dangerosité pour les insectes pollinisateurs, et notamment pour les abeilles, a été démontrée et l’Union européenne a interdit en 2018 les usages de trois d’entre eux, dont l’imidaclopride.
Gluten, l’ennemi public ? - Regarder le documentaire complet | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/090077-000-A/gluten-l-ennemi-public
▻https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/090077-000-A/1920x1080?ts=1618877236&watermark=true&text=true
Les cas d’intolérance au gluten explosent et les maladies coeliaques sont quatre fois plus élevées que dans les années 1950. Cette ambitieuse enquête révèle les dommages causés par la dérégulation de notre économie sur le blé, notre aliment de base.
Qualité de l’eau : la Suisse inquiète pour son or bleu
La Suisse possède de grandes réserves d’eau. En tout temps, chaque ménage a accès à de l’eau potable propre. Du moins dans l’idéal… Car le « château d’eau de l’Europe » révèle des fissures.
En Suisse, les matières premières sont peu abondantes, mais l’eau coule à flots. Ce n’est pas pour rien qu’on dit du pays qu’il est le château d’eau de l’Europe. Le Rhin et le Rhône, qui se jettent dans l’Atlantique et la mer Méditerranée, y prennent leur source et les torrents et rivières suisses alimentent aussi le Pô, le Danube et l’Adige. Les lacs et nappes phréatiques suisses contiennent d’énormes réserves d’or bleu. Certes, le changement climatique rend les étés plus secs, fait fondre les glaciers et tarit localement des sources. Mais la Suisse pourra toujours compter sur les précipitations, qui constituent sa principale ressource en eau. Les réservoirs aquifères sont essentiellement alimentés par les chutes de pluie pendant l’hiver. Chaque année, il tombe en Suisse en moyenne 60 milliards de km3 d’eau du ciel, ce qui correspond au volume des lacs de Constance et des Quatre-Cantons réunis. Du point de vue purement quantitatif, l’approvisionnement en eau ne semble pas en danger en Suisse. Mais sa qualité fait de plus en plus débat.
Des traces de pesticides dans l’eau potable
80 % de l’eau potable en Suisse provient des sources et des eaux souterraines, et 20 % des lacs. Les plus grands réservoirs aquifères se trouvent sous le sol des vallées et des plaines fertiles du Plateau suisse, là où l’on cultive légumes et céréales. Sur ces terres agricoles à l’exploitation intensive, on utilise depuis des décennies des pesticides controversés. Dernier exemple en date, le #chlorothalonil, un #fongicide présent dans les produits phytosanitaires qui sont pulvérisés sur les champs depuis les années 1970 pour lutter contre les infestations fongiques.
Le chlorothalonil a été interdit en 2020, après que les autorités l’ont estimé potentiellement dangereux pour la santé. Son fabricant, #Syngenta, conteste vigoureusement qu’il est probablement cancérigène. Le groupe agrochimique a obtenu par voie judiciaire que l’Office fédéral de l’agriculture retire de son site web une mention dans ce sens jusqu’à la décision définitive du Tribunal fédéral dans cette affaire.
Mais l’interdiction du chlorothalonil ne résout pas le problème pour l’approvisionnement en eau potable. Car les résidus issus de la décomposition de ce produit phytosanitaire – les #métabolites – continueront de polluer les #eaux_souterraines pendant des années encore. D’après les prescriptions fédérales, ce type de substances « pertinentes » ne doit pas dépasser la valeur de 0,1 microgramme par litre d’eau potable. C’est pourtant le cas dans les zones d’#agriculture_intensive du Plateau suisse, notamment dans le canton de #Soleure : « Dans les plaines de la vallée, ce seuil est dépassé dans presque tous les captages d’eau ; dans certains cas, on enregistre même des quantités 20 fois plus importantes », constate Martin Würsten. Depuis qu’il est à la retraite, l’ancien chef du département de l’environnement soleurois se bat aux côtés de la communauté d’intérêts « #4aqua », qui regroupe des dizaines d’experts de l’eau et de l’environnement bien décidés à donner à l’eau « une voix politique fondée sur des faits ».
Un million d’habitants concernés
Pour Martin Würsten, cette voix a été trop peu entendue ces dernières dizaines d’années.
« Tandis que l’on a fait d’immenses progrès dans l’épuration des eaux usées, la pollution des eaux par l’agriculture ne s’est presque pas améliorée au cours de ces 20 dernières années. »
Martin Würsten, ancien chef du département de l’environnement soleurois
Martin Würsten désapprouve aussi le fait que tous les pesticides pulvérisés sur les champs ne font pas l’objet d’études aussi détaillées que le chlorothalonil récemment : « Or, ce qui n’est pas encore considéré comme pertinent pour la santé aujourd’hui le sera demain ». Les experts de « 4aqua » exigent par conséquent plus de transparence et de contrôle dans l’autorisation des pesticides synthétiques. Actuellement, on en utilise environ 370 en Suisse.
Sur le Plateau, près d’un million de personnes sont actuellement approvisionnées en eau potable contenant des pesticides et ne satisfaisant pas aux exigences de la législation sur les denrées alimentaires. Les autorités ont donné un délai de deux ans aux fournisseurs d’eau potable pour abaisser les résidus de chlorothalonil au seuil autorisé. Il est possible de le faire par exemple en diluant l’eau, c’est-à-dire en lui ajoutant de l’eau non polluée. Un réseau de distribution d’eau du Seeland bernois entend éliminer les résidus par l’utilisation d’un nouveau filtre. D’après Martin Würsten, cela ne résout que partiellement ce grave problème. Car on s’écarte ainsi du principe qui veut que les eaux souterraines, en Suisse, ne doivent pas être traitées à grands frais.
Deux #initiatives en votation
Martin Würsten et ses camarades de lutte de « 4aqua » soutiennent ainsi l’initiative populaire pour une eau potable sur laquelle les Suisses voteront le 13 juin. Lancée par un comité de citoyens apolitiques, celle-ci réclame qu’à l’avenir, seuls les paysans qui renoncent à l’utilisation de pesticides et à l’administration régulière d’antibiotiques dans l’élevage puissent encore toucher des subventions publiques. À la même date, le peuple devra aussi se prononcer sur l’initiative « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » qui vise, elle, à interdire complètement l’utilisation de tels pesticides. L’interdiction s’appliquerait également à l’importation de produits alimentaires fabriqués à l’aide de produits phytosanitaires synthétiques.
Pour l’Union suisse des paysans, les deux initiatives vont beaucoup trop loin, car elles rendraient la production nationale et régionale plus difficile, voire impossible. Si l’agriculture devait renoncer aux pesticides, cela entraînerait une baisse d’au moins 30 % de la production, affirment les opposants. L’Union suisse des paysans prévient même que les pommes de terre, le colza ou les betteraves sucrières ne pourront plus guère être cultivés en Suisse. Mais tous les paysans ne partagent pas ces craintes. Ainsi Bio Suisse, l’association faîtière des producteurs suisses bio, soutient l’initiative sur les pesticides parce qu’elle correspond aux principes fondamentaux de l’agriculture biologique. Bio Suisse est plus sceptique quant à l’initiative sur l’eau potable, qui demande que les paysans ne puissent détenir que le cheptel qu’ils sont en mesure de nourrir avec leur propre fourrage. Pour les petites exploitations biologiques, cela pourrait être un problème.
Le Conseil fédéral et la majorité du Parlement recommandent au peuple de rejeter les deux initiatives. De leur point de vue, elles font du tort à l’agriculture et mettent en péril la sécurité alimentaire en Suisse. En ce qui concerne les pesticides, le gouvernement a promis des améliorations dans le cadre de la Politique agricole à partir de 2022. Mais le Conseil des États a gelé ce projet, tout en se montrant prêt à adopter des mesures modérées pour une meilleure protection des eaux souterraines. Le Parlement entend ainsi couper l’herbe sous les pieds des initiatives dans une campagne de votation qui s’annonce très émotionnelle. Quoiqu’il en soit, la votation du 13 juin aura les contours d’un plébiscite sur l’avenir de l’agriculture suisse, allant bien au-delà des débats sur l’eau potable propre.
▻https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/ombres-sur-lor-bleu
#Suisse #eau #eau_potable #pesticides #pollution #agriculture #industrie_agro-alimentaire
ping @albertocampiphoto
#Initiative_pour_une_eau_potable_propre
Les pesticides, les résistances aux antibiotiques et le lisier mettent l’eau potable et notre santé en danger
L’initiative pour une eau potable propre exige qu’à l’avenir, nos milliards d’impôts soient investis dans une production alimentaire sans pesticides, qui n’utilise pas d’antibiotiques à titre préventif et qui élève le bétail qu’elle peut nourrir avec du fourrage local.
▻https://www.youtube.com/watch?v=0la4DKBEmW4&feature=emb_logo
#Initiative_sur_les_pesticides
L’initiative « pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » a été créée par un groupe de citoyens-nes engagé-es, parmi eux des vignerons-nes, médecins et scientifiques. Cette initiative demande l’élimination des pesticides de synthèse dans la production alimentaire, dans les espaces publics et chez les particuliers, avec une période de transition de 10 ans, tout en protégeant l’agriculture suisse par l’application des mêmes règles aux importations.
Campagne de rejet des deux initiatives
2xNON aux initiatives phytos extrêmes
Les deux initiatives phytos sont extrêmes et manquent leur cible : elles mettent en danger la production suisse de denrées alimentaires et rendent la nourriture plus chère.
Les deux initiatives « Pour une eau potable propre » et « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » ne visent pas que les thèmes de l’eau potable et des produits phytosanitaires. Bien qu’elles traitent de questions légitimes, elles sont beaucoup trop radicales. Elles rendent la production de denrées alimentaires en Suisse difficile, voire impossible selon les domaines, et font excessivement augmenter les prix de la nourriture. Découvrez ici pourquoi l’environnement n’en bénéficie pas non plus et quelles conséquences les deux textes auraient pour les consommatrices et les consommateur, et pour la Suisse en général.
▻https://www.non-initiatives-phytos-extremes.ch
vidéos :
▻https://www.youtube.com/watch?v=3MjIEl-D7Mc&feature=emb_logo
La fabrique de l’ignorance
Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l’information.
Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu’une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n’a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces « cas d’école » qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l’Europe et les États-Unis dévoile les contours d’une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d’accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d’entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l’industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd’hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.
Agnotologie
Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l’agnotologie, littéralement, science de la « production d’ignorance ». Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l’historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre « bonne » et « mauvaise » science, dont les passionnants « découvreurs » des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites « de l’information » s’accommodent si bien de l’inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.
►https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance
#science #faits_scientifiques #ignorance_délibérée #abeilles #pesticides #néo-nicotinoïdes #apiculture #recherche #tabac #industrie_du_tabac #industrie_agro-alimentaire #big_tobacco #recherches_de_diversion #diversion #déni_scientifique #fabrique_du_doute #doute #responsabilité #RoundUp #round_up #manipulation #contreverse #agnotologie #ignorance_stratégique #DDT #perturbateurs_endocriniens #bisphénol-A (#BPA) #amiante #appel_d'Heidelberg #compétition #udone_science
#film #film_documentaire #documentaire
–—
déjà signalé ici :
►https://seenthis.net/messages/905361
et ici :
►https://seenthis.net/messages/902388
Je remets ici avec plus de mots-clé
Exclusivité : Carte des tonnages d’achats de pesticides par départements en 2019 - Générations Futures
▻https://www.generations-futures.fr/actualites/carte-pesticides-2019
Générations Futures rend publique ce jour la #carte de France, détaillée et exclusive, des achats de #pesticides par #département et par type de substances actives pesticides. Notre association profite de la publication de ces données pour remettre les « #Glyph’Awards » d’or, d’argent et de bronze ainsi que leurs accessits aux départements qui arrivent en tête du classement pour les achats de #glyphosate ! [...]
Les 5 départements présentant le tonnage d’achat de pesticides le plus élevé pour l’année 2019 sont : la Gironde (1er), la Marne (2e), le Loiret (3e), la Seine-et-Marne (4e) et la Somme (5e).
▻https://www.generations-futures.fr/cartes/carte-achats-pesticides-2019
Les soulèvements de la terre
►https://lessoulevementsdelaterre.org
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissants, isolés et enfermés chez nous. Nous avons besoin d’air, d’eau, de terre et d’espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Le texte complet :
►https://lessoulevementsdelaterre.org/appel
Beaucoup de signataires connu⋅es qui vous diront quelque chose, et plein plein de collectifs (rien dans le sud-ouest pour l’instant :( )
Via palim-psao / crises et critiques, qui sont signataires :
▻http://www.palim-psao.fr/2021/03/appel-a-reprendre-les-terres-et-a-bloquer-les-industries-qui-les-devorent
#écologie #pollution #accaparement_des_terres #foncier #agriculture #béton #pesticides #convergence_des_luttes
Récit et reportage en images de la journée du samedi 10 avril, pour l’acte 2 des soulèvements de la terre à Rennes.
▻https://expansive.info/Belle-journee-pour-la-defense-de-la-Prevalaye-2653
Les Soulèvements de la Terre : défense de la Prévalaye à Rennes
▻https://zoom-ecologie.net/?Les-Soulevements-de-la-Terre-defense-de-la-Prevalaye-a-Rennes
Dans l’émission de cette semaine, on vous emmène à #Rennes pour la 2e action de la saison 1 des Soulèvements de la Terre. Cette campagne de mobilisation contre l’accaparement et la bétonisation des terres a commencé fin mars à Besançon. À Rennes, elle concerne la défense de la Prévalaye : à la périphérie de la ville, ces prairies et #jardins_familiaux sont menacés de disparaître sous le béton et le gazon artificiel du centre d’entraînement du Stade Rennais.
On vous emmène donc dans la manifestation du samedi 10 avril, et les participant.e.s nous expliquent les enjeux spécifiques de la Prévalaye et la démarche plus générale des Soulèvements de la Terre.
▻http://zoom-ecologie.net/IMG/mp3/2021-04-15_rennes_soulevements.mp3
▻https://expansive.info/Radio-Les-Soulevements-de-la-terre-a-Rennes-Zoom-ecologie-2663
Nouveaux OGM, non aux OGM cachés ! | Nature & Progrès
▻https://www.natpro.be/sinformer/campagnes/nouveaux-ogm-non-aux-ogm-caches
Après 20 ans d’utilisation, nous constatons que les #OGM n’ont rien apporté à l’agriculture si ce n’est une dépendance accrue aux #pesticides. À l’heure actuelle, le sujet est remis de plus belle sur la table par les partisans des nouveaux OGM. Ces OGM nouveaux sont produits par des techniques nouvelles qui seraient parfaitement maîtrisées et ils seraient encore plus miraculeux que les anciens. De plus, le lobby des #biotechnologies œuvre à la déréglementation de ces nouveaux OGM.
Nature & Progrès Belgique s’y oppose, notamment en faisant état des arguments de scientifiques indépendants. Ces nouveaux OGM, à risques d’effets délétères sur la santé et l’environnement, ne doivent pas devenir des OGM « cachés » dans notre alimentation. Le citoyen doit avoir le droit de choisir ses aliments en toute connaissance de cause.
Nous avons donc créé une toute nouvelle brochure vulgarisée sur le sujet.
▻https://indd.adobe.com/view/8681d56b-7700-47bd-b26c-97587ccea002
À #Nantes, une étude inédite sur la #pollution des #sols | CNRS Le journal
►https://lejournal.cnrs.fr/articles/a-nantes-une-etude-inedite-sur-la-pollution-des-sols
Les scientifiques du programme #Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les #pollutions_diffuses causées par les #métaux (cuivre, plomb...), les #radioéléments (uranium, tritium) ou encore les #pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la #Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les #friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.