• Les #pesticides, responsables de la baisse continue de la production de #miel française
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/abeilles-miel-pesticides-frelon-asiatique-ogm-20764.php4

    L’Union nationale de l’#apiculture française (Unaf), syndicat représentant 22.000 apiculteurs, a alerté le 11 février de la baisse de la production nationale de miel en 2013 « inférieure à 15.000 tonnes », en réitérant l’impact des pesticides sur les populations d’abeilles.

    Un an après le lancement du plan ministériel pour une apiculture durable, il s’agit de « la récolte la plus faible jamais connue en France », a déploré Henri Clément, porte-parole de l’Unaf devant la presse. En 2012, elle avoisinait « les 16.000 tonnes ». Soit la moitié de la production de miel de 1995, date de début d’utilisation de certains pesticides, dont les trois néonicotinoïdes (la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxam) suspendus en 2013 par Bruxelles, a souligné le syndicat apicole.

    S’agissant des OGM, M. Belval a déploré l’autorisation de la culture du maïs transgénique TC 1507 (société Pioneer) que pourrait prochainement valider la Commission européenne, suite au vote hier des Etats membres. « Ce maïs est jusqu’à 100 fois plus chargé en toxines que le maïs Monsanto MON 810. Il est également capable de résister à l’épandage d’un herbicide. C’est une mauvaise nouvelle pour l’apiculture française », a déclaré M. Belval, en demandant « le renouvellement solide de l’interdiction des cultures OGM en France ».

  • How #Pesticides May Boost Parkinson’s Risk
    http://www.medscape.com/viewarticle/820257

    Researchers have identified a mechanism by which exposure to pesticides might increase the risk for Parkinson’s disease (PD).

    Their new study shows that pesticides that inhibit aldehyde dehydrogenase (ALDH) activity can raise PD risk by up to 6-fold and that having a particular genetic predisposition also raises that risk.

    “What’s new about this report is that we have identified several pesticides currently being used that were previously unknown to inhibit ALDH activity, and we also identified variations in the ALDH gene, which helps determine sensitivity to these pesticides,” said lead author Jeff M. Bronstein, MD, PhD, professor, neurology, and director, Movement Disorders, David Geffen School of Medicine, University of California at Los Angeles.

    The authors stress the importance of protection for those who must be exposed to pesticides but also argue for removing toxic pesticides from the market. They also suggest possible therapeutic approaches to modulate ALDH enzyme activity that might reduce PD occurrence.

    The study was published in the February 4 issue of Neurology.

    (...)

    Medscape Medical News also invited Emanuele Cereda, MD, PhD, Fondazione IRCCS Policlinico San Matteo, Pavia, Italy, who has extensively studied pesticide exposure in PD, to comment on this study. Dr. Cereda said it can be considered a “milestone” in explaining the relationship between pesticide exposure and the risk for PD.

    “There is now convincing evidence on a detrimental gene–environment interaction leading to PD neurodegeneration,” he said.

    #maladie_de_parkinson #santé

  • Vivement critiqué, le groupe pharmaceutique Bayer propose de discuter avec les ONG
    http://www.bastamag.net/Au-bout-de-35-ans-Bayer-propose-a

    Geste sincère ou pure stratégie ? Le nouveau directeur de communication du groupe allemand de chimie et de pharmaceutique Bayer vient d’inviter à discuter l’association qui dénonce depuis des décennies les dangers des activités de la firme. C’est la première fois depuis les 35 ans d’existence de la « Coordination contre les méfaits de Bayer » que l’entreprise – qui produit notamment #Pesticides et OGM – cherche à rencontrer ses détracteurs. Le directeur de la communication, Herbert Heitmann, qui œuvrait (...)

    #En_bref

    / Pesticides, Santé , #Multinationales, #Europe, La science au service des citoyens ?

    #Santé_ #La_science_au_service_des_citoyens_ ?

  • Coûts des principales #pollutions agricoles de l’eau

    Cette étude propose une première évaluation partielle des coûts directs de la dégradation de la qualité des ressources et milieux aquatiques due aux excédents d’engrais azotés et de #pesticides d’origine agricole, c’est à dire aux quantités de ces apports agricoles non utilisées par la plante et le sol et concentrées dans les nappes et eaux de surfaces. Les résultats illustrent les bénéfices d’une intervention visant à limiter la contamination de l’eau par des résidus d’engrais et de pesticides

    Les principaux résultats sont les suivants :
    1. Les dépenses additionnelles évaluées des ménages générées par ces pollutions liées aux excédents d’azote et de pesticides d’origine agricole se situeraient au minimum dans une fourchette comprise entre 1 005 et 1 525 millions d’euros, dont 640 à 1 140 millions d’euros répercutés sur la facture d’eau, représentant entre 7 et 12 % de cette facture en moyenne nationale.

    2. Pour les ménages des localités les plus polluées, ces dépenses supplémentaires pourraient atteindre 494 euros par ménage ou 215 euros par personne, soit un surcoût de près de 140 % de la facture d’eau moyenne 2006.

    3. Les coûts de #potabilisation dus à l’agriculture conventionnelle de parcelles situées dans les aires d’alimentation des captages d’eau potable se situent dans une fourchette de 800 à 2 400 euros par hectare d’agriculture conventionnelle et par an.

    4. Les dépenses des collectivités littorales dues à l’eutrophysation sont provisoirement estimées entre 100 et 150 millions d’euros.

    5. Sur la base des coûts de traitement des nitrates et pesticides des installations de potabilisation, les coûts d’élimination des nitrates et pesticides des milieux aquatiques seraient respectivement supérieurs à 70 euros par kilogramme pour les nitrates, et à 60 000 euros par kilogramme pour les pesticides.

    6. Le coût complet du traitement annuel de ces excédents d’agriculture et d’élevage dissous dans l’eau serait supérieur à 54 milliards d’euros par an.

    7. Le coût complet de dépollution du stock des eaux souterraines serait supérieur à 522 milliards d’euros.

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED52-2.pdf

    #agriculture #nitrates #eau

  • #Pesticides : 1.200 médecins appellent à de profondes réformes pour protéger la population
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-medecins-appel-reforme-risque-population-sante-20588.

    Concrètement, les médecins signataires formulent cinq demandes. En premier lieu, ils appellent à la reconnaissance de nouveaux tableaux de maladies professionnelles agricoles dont l’apparition est liée à l’exposition aux pesticides.

    La protection des populations constitue la deuxième attente. Les médecins réclament en particulier la fin des dérogations à l’interdiction européenne des épandages aériens, la réduction des risques vis-à-vis des populations vivant à proximité des cultures à forte utilisation de pesticides (signalisation sur les zones d’épandages, distance de sécurité avec les habitations) et des agriculteurs (séparation nette entre les activités de conseil et de vente des produits), l’interdiction de l’usage des pesticides dans les zones non agricoles, un étiquetage des produits destinés à l’alimentation permettant de visualiser les substances chimiques utilisées pour leur fabrication et la disparition, à très brève échéance, des résidus de pesticides perturbateurs endocriniens dans les produits alimentaires.

    Le troisième volet de leurs demandes concerne les mises sur le marché des pesticides. Ils attendent que les tests réglementaires nécessaires à l’autorisation de mise sur le marché (AMM) soient confiés à des laboratoires indépendants désignés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et que l’AMM soit délivrée conjointement par les ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Agriculture.

    Au niveau européen, les signataires demandent que les perturbateurs endocriniens soient assimilés à des substances sans seuil afin que les perturbateurs endocriniens avérés et fortement suspectés fassent l’objet d’une substitution obligatoire et que les perturbateurs endocriniens faiblement suspectés fassent l’objet d’une vigilance ou de restrictions. Ils souhaitent aussi que la caractérisation des perturbateurs endocriniens se base sur des tests toxicologiques recherchant des effets à faibles doses et par effet cocktail, comme préconisé par un rapport de 2012 rédigé à la demande de la Commission européenne.

    Enfin, ils souhaitent une augmentation des surfaces en agriculture biologique pour que l’ensemble de la population puisse choisir une alimentation sans pesticides.

    #santé #agriculture

    • Ah tiens tiens ! L’autre jour j’ai eu la « chance » de visiter la firme Lonza, à Visp, dans le Vallais...
      http://www.lonza.com

      ... ah que c’était beau d’écouter un des collaborateurs dire que de bon de cette entreprise...

      Une entreprise qui a trouvé le bon concept (ah ! une stratégie parfaite) : sur le même site Lonza produit à la fois des pesticides et des médicaments high-tech (les seuls au monde à produire ces médicaments « intelligents » qui s’attaquent uniquement aux cellules cancérigènes) pour guérir le cancer... Parfait, n’est-ce pas ?

  • Le Pr Séralini persiste et signe dans une nouvelle étude
    http://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/le-pr-seralini-persiste-et-signe-dans-une-nouvelle-etude-216-97802.html

    Le professeur Gilles-Eric Séralini, auteur d’une étude controversée sur des effets d’un OGM et du Roundup sur des rats, persiste et signe avec un nouvelle étude montrant selon lui que les produits phytosanitaires sont « deux à mille fois plus toxiques » qu’annoncés.

    Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. (...)

    L’étude, publiée il y a quelques jours dans la revue Biomed Research International (groupe Hindawi) (...). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des « principaux » produits phytosanitaires utilisés dans le monde : trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces produits, « 8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif », et pointe du doigt les #adjuvants qui « sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants ».

    #pesticides

  • Les pesticides interdits dans les espaces verts et les jardins
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/23/les-pesticides-interdits-dans-les-espaces-verts-et-les-jardins_4353560_3244.

    C’est une petite avancée dans la bataille contre les pesticides : le Parlement a définitivement adopté, jeudi 23 janvier, une proposition de loi écologiste qui interdit en France les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) dans les espaces verts publics à partir de 2020 et dans les jardins particuliers à compter de 2022.

    #pesticides

  • #Pesticides dans le vin français : l’inquiétude gagne les Etats-Unis
    http://www.bastamag.net/Pesticides-dans-le-vin-francais-l

    Il y a trop de pesticides dans le vin français. Et c’est... un éditorial du New York Times qui le déplore ! Certes, la part des vins français produits en #Agriculture_biologique est passée de 2,6 % en 2007 à 8,2 % fin 2012. Mais en dépit de ces progrès, la France reste le troisième plus grand utilisateur de pesticides au monde après les États-Unis et le Japon, et le chef de file en Europe, avec 110 000 tonnes de pesticides par an. Le quotidien de référence américain cite une étude de février 2013 qui a (...)

    #En_bref

    / Agriculture , Pesticides, Santé , Quelle agriculture pour demain ?

    #Santé_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Pollution Rising, Chinese Fear for Soil and Food
    http://www.nytimes.com/2013/12/31/world/asia/good-earth-no-more-soil-pollution-plagues-chinese-countryside.html?_r=0

    One-sixth of China’s #arable land — nearly 50 million acres — suffers from soil #pollution, according to a book published this year by the Ministry of Environmental Protection. The book, “Soil Pollution and Physical Health,” said that more than 13 million tons of crops harvested each year were contaminated with heavy metals, and that 22 million acres of farmland were affected by #pesticides.

    But the government has refused to divulge details of the pollution, leaving farmers and consumers in the dark about the levels of contaminants in the food chain. The soil survey, completed in 2010, has been locked away as a “state secret.”

    (...)

    Hunan officials are eager to expand the nonferrous metals industry. In a development plan for the five years ending in 2015, officials have pledged to increase the industry’s revenue by an annual rate of 18 percent, and have approved 80 new projects that have a total investment of under $10 billion.

    Given the nationwide health risks, some environmental officials in Beijing have praised recent experiments done by scientists that show certain plants could help clean the soil by absorbing poisons. Still, there has been no sign of action on the State Council’s announced goal for comprehensive monitoring and treatment of soil pollution. Many farmers working their ravaged lands remain fearful and fatalistic.

    #metaux_lourds #terres #agriculture #eau

  • Bee pesticides may ’harm developing brains of unborn babies’ | Environment | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/environment/2013/dec/17/bee-pesticides-harmful-children

    Controversial pesticides linked to declines in bee populations may harm the developing brains of unborn babies, experts at the European Food Safety Authority ruled on Tuesday. They want maximum exposure limits to the chemicals cut while more research is carried out.

    The experts found the chemicals “may adversely affect the development of neurons and brain structures associated with functions such as learning and memory,” an EFSA statement said. “Some current guidance levels for acceptable exposure may not be protective enough to safeguard against developmental neurotoxicity and should be reduced.”

    The move stems from research on rats which concluded “neonicotinoids may adversely affect human health, especially the developing brain”. The newborn rats studied in the experiments found those exposed to one of the pesticides, called imidacloprid, suffered brain shrinkage, reduced activity of the nerve signals controlling movement, and weight loss. Another rat study found that exposure to the other pesticide, acetamiprid, led to reduced weight, survival and response to startling sounds.

    #pesticides #santé

  • Après les agriculteurs, le personnel aérien victime des #Pesticides ?
    http://www.bastamag.net/Des-pesticides-dans-les-cabines

    Atteint de la maladie de Parkinson et tenu de prendre une retraite anticipée, un ex-steward australien a décidé de porter plainte contre l’État. Brett Vollus, 52 ans estime que c’est à cause des vaporisations d’insecticides dans les cabines, faites à la demande des autorités publiques, qu’il est tombé malade. Selon le quotidien australien The Telegraph, c’est le neurochirurgien de Brett Vollus, qui reçoit beaucoup d’anciens personnels de bord atteints de Parkinson, qui l’a aidé à établir un lien entre sa (...)

    #En_bref

    / #Conditions_de_travail, Pesticides, #Transformer_le_travail

  • La loi peut-elle obliger les agriculteurs à utiliser des #Pesticides ?
    http://www.bastamag.net/La-loi-contraindra-t-elle-les

    Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie en Côtes d’Or, devrait passer un Noël agité. Le 24 décembre, il sera convoqué au tribunal d’instance de Beaune, a t-il indiqué à Basta !. Le vigneron bio encourt jusqu’à 30 000 euros d’amende et 6 mois de prison pour avoir refusé d’épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée (lire notre précédent article qui a révélé l’affaire). En juin dernier, un arrêté préfectoral impose le traitement aux pesticides de « l’ensemble des (...)

    #En_bref

    / Agriculture , Pesticides, #Menaces_sur_la_santé_publique

    #Agriculture_
    http://www.bastamag.net/IMG/pdf/motion_flavescence_2013_vf-5.pdf

  • Les espaces verts et les jardins publics bientôt libérés de la pollution des #Pesticides
    http://www.bastamag.net/Les-espaces-verts-et-les-jardins

    Finis les herbicides épandus dans les parcs et les jardins publics, terminés les pesticides vendus dans les grandes surfaces. Une proposition de loi vise à interdire l’usage des pesticides par les collectivités locales et à encadrer plus strictement leur commercialisation aux particuliers. « Nous allons travailler avec les associations, les consommateurs et les jardiniers, pour faire connaître les alternatives qui existent », assure le sénateur écologiste Joël Labbé, auteur du projet de loi. 3 500 (...)

    #Inventer

    / Pesticides, Agriculture , #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, Alternatives (...)

    #Agriculture_ #Alternatives_concrètes

  • Les espaces verts et les jardins publics bientôt libérés de la pollution des #Pesticides
    http://www.bastamag.net/article3605.html

    Finis les herbicides épandus dans les parcs et les jardins publics, terminés les pesticides vendus dans les grandes surfaces. Une proposition de loi vise à interdire l’usage des pesticides par les collectivités locales et à encadrer plus strictement leur commercialisation aux particuliers. « Nous allons travailler avec les associations, les consommateurs et les jardiniers, pour faire connaître les alternatives qui existent », assure le sénateur écologiste Joël Labbé, auteur du projet de loi. 3 500 (...)

    #Inventer

    / Pesticides, Agriculture , #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #Eviter_le_dépôt_de_bilan_planétaire, Alternatives (...)

    #Agriculture_ #Alternatives_concrètes

  • Dans la Drôme, des bataillons d’#insectes pour remplacer les #pesticides
    http://lemonde.fr/planete/article/2013/12/07/des-bataillons-d-insectes-font-reculer-les-pesticides_3527373_3244.html

    La revue des troupes issues des élevages de la société Biotop a de quoi impressionner. Il y éclot, chaque année, plus de 100 milliards d’insectes affectés à la lutte biologique contre les nuisibles, dont la PME est le leader français, la seule à développer une production à l’échelle industrielle.

    Pas moins d’une cinquantaine d’espèces forme ce contingent animalier, chacune affectée à une cible. Le trichogramme, guêpe microscopique, parasite les œufs de la pyrale du maïs en y pondant ses propres œufs, dont les larves dévorent leur hôte. Les coccinelles croquent les pucerons – plus d’une centaine par jour – ou les cochenilles farineuses qui infestent les agrumes et les plantes d’ornement. La petite punaise macrolophus terrasse les mouches blanches (ou aleurodes) qui ruinent les plants de tomates et d’aubergines. Une autre punaise, anthocoris, est friande des psylles, qui mettent à mal poiriers et oliviers. Les nématodes, vers lilliputiens, anéantissent chenilles et doryphores…

    mmmm

    Issue d’une collaboration avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Sophia-Antipolis, Biotop, née en 1985 et devenue filiale d’InVivo, premier groupe coopératif agricole français, essaime aujourd’hui dans le monde entier.

  • La justice poursuit un viticulteur bio qui dit non aux pesticides
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/27/la-justice-poursuit-un-viticulteur-bio-qui-dit-non-aux-pesticides_3520557_32

    Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C’est la question épineuse à laquelle s’est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu’à six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, comme l’a révélé le site Bastamag.
    En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de « l’ensemble des vignobles de la Côte-d’Or » au moyen « d’une application unique d’un insecticide ». Visée : la cicadelle, petit insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne.

    #viticulture #pesticides

  • 30 000 euros d’amende pour avoir refusé... de polluer !
    http://www.bastamag.net/article3560.html

    Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée , comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron est condamné pour avoir refusé de polluer... Pourquoi ce scénario ubuesque ? En 2011, un foyer de flavescence dorée est identifié en Saône-et-Loire, au cœur des crus de Bourgogne. (...)

    #En_bref

    / #Menaces_sur_la_santé_publique, #Pesticides, Agriculture

    #Agriculture_

    http://www.bastamag.net/IMG/pdf/2012_10_25_arrete_prefectoral_71_de_lutte_contre_la_fd.pdf

  • Pesticides dans l’eau : les graves défaillances de l’IRSTEA
    http://www.eauxglacees.com/Pesticides-dans-l-eau-les-graves

    Dans une publication de décembre 2012, les scientifiques de l’Irstea (ex-Cemagref) présentent une nouvelle méthode d’évaluation de la contamination des eaux de surface par les pesticides. Selon Eau-Evolution, le site de référence créé par Anne Spiteri dont Eaux glacées a publié un témoignage accablant sur la réalité de l’état des eaux et des données sur l’eau, cette méthode évacue la problématique de ce type de pollution aussi grossièrement qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. « C’est un véritable (...)

  • #Pesticides et #toxiques : le #gouvernement veut-il se dédouaner de toute responsabilité ? - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3512.html

    Qui décide d’autoriser ou non un pesticide ? Qui porte la #responsabilité de ses éventuelles conséquences sur la #santé ? Jusqu’à présent c’était le ministère de l’Agriculture, après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Sous prétexte d’efficacité, le ministère souhaite confier cette mission à l’Anses. La responsabilité d’autoriser un produit toxique ne sera donc plus #politique mais réservée à des #experts... Dans un contexte où de nombreux #conflits_d’intérêts entachent les agences sanitaires, censées protéger les #citoyens. Analyse.

  • Lancement d’un appel contre les #pesticides
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g56cDHFazd5xa_cEKU3ccDGTq9mw?docId=a48d2da6-93a9-49ee-ad99-c2f065de473

    Les signataires relèvent qu’en dépit d’une « diminution nette des quantités vendues depuis 1998 », les ventes de pesticides ne diminuent plus depuis trois ans, un constat qu’ils jugent « alarmant » alors que, selon le Commissariat général au développement durable, 90% des cours d’#eau en France sont marqués par une « présence généralisée » de pesticides.

  • Cancers d’agriculteurs dans mon hôpital : un fantasme d’écolo ? | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/11/08/cancers-dagriculteurs-hopital-fantasme-decolo-247064

    L’auteur de ce texte, interne en médecine, nous a proposé il y a deux mois de faire une synthèse des notes prises lors de plusieurs rencontres « professionnelles » et des recherches personnelles sur les liens entre les pesticides, les cancers des agriculteurs et les maladies hormonales de leurs enfants. Pourquoi ? « La thématique m’est chère, je suis issu du milieu agricole, et suis atteint d’une malformation congénitale (pas grave, il me manque juste un péroné) dont les médecins avaient dit à mes parents qu’elle pourrait être liée à l’utilisation et au stockage de #pesticides chez eux. Et dès le début de mon internat, bingo, j’ai retrouvé les pesticides. »

    #agriculture #cancer #santé

  • Ne l’appelons pas #vin naturel mais vin transparent
    http://blogs.rue89.com/no-wine-is-innocent/2013/11/07/ne-lappelons-pas-vin-naturel-mais-vin-transparent-231585

    Avec le vin naturel, nous avons d’abord affaire à un vin transparent. Loin de la permissive #œnologie moderne qui, sous prétexte de prévenir ou corriger les « défauts » de son produit, dispose d’un impressionnant arsenal chimique et technique (notamment une cinquantaine d’additifs). Et ce sans qu’il y ait aucune obligation de mentionner leur éventuel usage sur l’étiquette du vin ainsi conçu – aucune transparence.

    Pour rappel, la seule mention obligatoire sur l’étiquette d’une bouteille de vin, quant à sa composition, c’est « contient des sulfites » : une obligation ironique quand on sait que tout vin en contient naturellement. Cette mention aussi isolée qu’inutile souligne plutôt le manque de transparence existant par ailleurs.

    Et c’est bien cette absence de transparence qui, en creux, est dénoncée à travers l’expression « vin naturel ». On comprend aussi pourquoi ses détracteurs se contentent d’agiter le yoyo polémique autour du mot « naturel », plutôt que d’aborder la question de fond que soulèvent ces vins : celle de la transparence alimentaire.

    Comment pourrait-on en effet vanter un terroir, une tradition, faire valoir tout ce bon folklore terrien, marketing et vendeur ; et parallèlement indiquer sur l’étiquette du vin en question qu’on y a ajouté cinq ou dix produits chimiques pas franchement ragoûtants ? Sans parler des résidus de #pesticides.

    Cette complète opacité du vin moderne sert les intérêts du marché. Mais elle trompe le consommateur.

    #bad_market

  • #Pesticides, #bisphénol_A, #aspartame : les expertises en question
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/10/23/pesticides-bisphenol-a-aspartame-les-expertises-en-question_3501373_1651302.

    L’image de la science neutre et souveraine en prend un coup : sur les mêmes sujets et à partir des mêmes données, l’#expertise parvient parfois à des conclusions radicalement différentes, selon l’organisme qui l’organise.

    Dernier exemple en date ? L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, le 18 octobre, une étude commandée à l’université d’Ioannina (Grèce) sur les effets des produits phytosanitaires sur la santé humaine. L’étude, chargée de synthétiser les travaux publiés dans la littérature scientifique, conclut de manière rassurante à un lien avec seulement deux pathologies : maladie de Parkinson et leucémie infantile. Or, en juin, une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), répondant à la même question, avait rendu des conclusions beaucoup plus fortes. Celles-ci pointaient – outre les deux pathologies mentionnées par l’étude commandée par l’EFSA – un lien entre pesticides et cancers de la prostate, myélomes multiples, lymphomes non hodgkiniens, fertilité, fausses couches et malformations congénitales en cas d’exposition de la mère, etc.

    FAIBLESSE DE L’ÉVALUATION DES RISQUES

    « Il eut été très surprenant de voir l’EFSA reconnaître facilement que les pesticides qu’elle autorise depuis des années constituent un risque pour la santé, commente François Veillerette, porte-parole de l’association de défense de l’environnement Générations futures. Sauf à reconnaître la faiblesse de l’évaluation des risques mise en œuvre à l’EFSA ! » Le rapport commandé par l’agence n’a cependant, stricto sensu, pas valeur d’opinion de l’agence et n’est qu’une contribution extérieure.

    Sur d’autres sujets, la divergence entre l’EFSA et d’autres agences sanitaires est plus manifeste. En avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a ainsi rendu un rapport sur le bisphénol A (BPA) en désaccord radical avec son homologue européenne. De fait, l’expertise de l’agence française conduirait à réduire d’un facteur 10 000 environ le seuil admissible de BPA établi par l’EFSA.

    Autre pomme de discorde : l’aspartame. En janvier, l’EFSA a présenté une version préliminaire de son opinion sur l’édulcorant et s’est heurtée à une bronca. « Au cours de la réunion publique que nous avons organisée, des experts indépendants ont montré que des études avaient été simplement passées sous silence et que des passages entiers du texte étaient simplement recopiés d’études industrielles, tempête l’eurodéputée Corinne Lepage (ADLE). L’EFSA n’a eu d’autres choix que d’accepter de reprendre sa copie. Son avis final est d’ailleurs attendu dans les prochaines semaines. »

    Sécurité alimentaire européenne : 59 % des experts en conflit d’intérêts
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/23/securite-alimentaire-europeenne-59-des-experts-en-conflit-d-interets_3501367

    #santé #conflit_d'intérêt

  • Potential effects of agrochemicals in Argentina - The Big Picture - Boston.com
    http://www.boston.com/bigpicture/2013/10/agrochemical_spraying_in_argen.html

    Agrochemical spraying in Argentina has increased ninefold, from 9 million gallons in 1990 to 84 million gallons today. Yet the South American nation has a hodgepodge of widely ignored regulations that leave people dangerously exposed, and chemicals contaminate homes, classrooms, and drinking water. Doctors and scientists are warning that uncontrolled spraying could be causing health problems across the nation.

    #photo #agriculture #pesticides #pollution #santé

  • Pesticides’ effect on generations of field-workers- SFGate
    http://www.sfgate.com/science/article/Pesticides-affect-on-generations-of-field-workers-4833219.php

    In the late 1990s, the federal government announced it would fund research about environmental chemicals and children’s health. Brenda Eskenazi, a professor of maternal and child health and epidemiology at UC Berkeley, hatched a plan to study Salinas Valley and the people who live there.

    She and her team would attempt to understand how pesticides affect the health of families across generations. They would later expand their research to include other potential sources of environmental harm, such as the chemicals manufacturers put in their products.

    #Agriculture and health

    Over the years, the study’s dozens of findings would draw the attention of residents, doctors, scientists and activists. Hundreds of Mexican American families, many of them employed in the county’s $4 billion agriculture industry, would take part. Because of them, the study is called the Center for the Health Assessment of Mothers and Children of Salinas - or Chamacos, which means “little children” in a Mexican dialect of Spanish.

    “People aren’t exposed to one thing,” Eskenazi said. “They’re exposed to everything around them, including air pollution and alcohol and smoking.”

    _First focus: #pesticides_

    Still, researchers have a lot of educated guesses.

    They began their study by examining organophosphate pesticides, a commonly used type known to harm the human nervous system.

    One of the researchers’ first findings, in 2005, showed the chemicals’ presence in the urine of the women in their study group in greater quantity than women of child-bearing age in the general U.S population.

    Scientists also noticed that the higher the mother’s pesticide levels prior to delivery, the higher the chance their baby would demonstrate abnormal reflexes, such as passive leg movements, after the first three days of life.

    The finding preceded many others. At age 5, youths who had been exposed to high levels of pesticides in the womb were more likely than others to score high on tests that determine the likelihood of attention deficit hyperactivity disorder, or ADHD.

    When the children were 7, researchers noted a 5.5-point drop in overall IQ scores for every 10-fold increase in the mothers’ pesticides level during pregnancy.

    There is difficulty, researchers admit, in pinning prenatal pesticide exposure directly to those issues. But Asa Bradman, the research team’s associate director of exposures assessment, said there are problems after adjusting for factors such as age, smoking and other neurotoxicants.

    #santé