• Opinion | The Beginning of the End for PFAS, or ‘Forever Chemicals’ - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/04/21/opinion/pfas-cancer-forever-chemicals.html

    The E.P.A.’s move this month to regulate PFAS is a significant next step, but even in places where the groundwater is not highly contaminated, we will all still be exposed to unregulated PFAS without further government action. The chemicals are used in a staggering number of consumer products, including carpet, pizza boxes, microwave popcorn, yoga pants, bags and toiletries like dental floss, shampoo and cosmetics. They are still key ingredients in some firefighting foams; many fire departments still use these foams in emergencies like chemical plant fires. And in Texas, thousands of pounds of PFAS are being shot into the ground to lubricate drill bits for fracking.

    We already know that high levels of exposure to PFAS have been linked to disastrous health impacts like birth defects, liver damage and many kinds of cancer. Yet the rate at which PFAS are being released into the environment far outpaces toxicologists’ ability to study their consequences for human health. Some 31 percent of groundwater samples in places with no known source of PFAS have shown contamination levels that exceed E.P.A. limits. And in some locations with established sources, like military and industrial sites, the levels of PFAS are far higher than the standard set by the new rule.

    We now need a federal ban on firefighting foams containing PFAS and regulations that are enforceable by law to limit not just specific compounds in our water, but the whole class of highly pervasive chemicals. Mandates should identify the historical sources of pollution to hold industries accountable and avoid further straining the communities exposed to PFAS with the additional cost of their cleanup. On Friday, the E.P.A. helpfully put two PFAS compounds under its Superfund authority, shifting accountability for cleanup from taxpayers to polluters.

    #PFAS #Pollution

  • Marchandise éternelle

    L’actualité récente de la lutte contre les PFAS ressemble étrangement au mouvement des agriculteurs du début d’année 2024. D’un côté, la santé des gens malmenée face à la dissémination de produits chimiques dans les corps vivants. De l’autre, la défense des activités économiques, dont l’immense et précieuse productivité dépend de l’utilisation de ces produits. Défense qui conduit à relativiser la pollution, et à demander toujours plus d’études et de « preuves » que ces produits chimiques sont effectivement nocifs - preuves qui n’auront pas, on le sait bien, comme conséquence l’interdiction des dits produits, mais qui y contribueront... un jour.

    De façon spectaculaire, afin de sauvegarder leur activité économique menacée par un projet de loi contre les PFAS, des salariés -auxquels leur patron avait offert un jour de congé- se sont rendus à la capitale pour manifester contre ce projet de loi. On ne saurait toutefois ramener une telle manifestation au pouvoir des dirigeants de cette entreprise. C’est en toute bonne foi que des agents économiques défendent leur gagne-pain, avant toute autre chose. Et quand ils demandent des "solutions", ils ne demandent pas des solutions techniques (pour se passer d’un produit chimique problématique), mais des solutions économiques. Et immédiates.

    Comme dans l’agriculture, face à la pollution, la question n’est pas de savoir s’il est techniquement possible ou non de "moins polluer", toute chose égale par ailleurs. On le sait bien : dans l’absolu, l’humanité peut vivre sans PFAS, sans pesticides.

    Mais dans une société marchande, ce n’est pas possible. Ne pas utiliser ces produits chimiques, c’est ne pas pouvoir produire industriellement les marchandises dont la norme de productivité impose, pour le marché mondial, de les utiliser. Ne pas utiliser d’insecticides c’est, pour un agriculteur, ne pas produire. Ne pas utiliser de PFAS, c’est ne pas pouvoir produire. Ne pas vendre, ne serait-ce que sur une courte période de temps, c’est arrêter de produire, donc détruire les précieux emplois rémunérés (car des besoins non rémunérables et non répondus, il y en a pléthore).

    Le quiproquo est donc permanent et la confusion totale, puisque d’un côté, on fait semblant de débattre pour savoir si un produit chimique est "essentiel" pour tel ou tel usage. Alors qu’en réalité, seul le critère de rentabilité, au principe de toute activité économique, compte véritablement. Quand le député Nicolas Thierry arrive avec sa proposition de restriction des PFAS, il a en amont vérifié, non pas qu’il existe une "alternative" aux PFAS, mais que le tissu industriel a déjà réussi à s’en passer, en restant compétitif sur le marché.

    Autrement dit, la possibilité d’une loi de restriction des polluants ne vient qu’en deuxième, une fois que l’appareil industriel a déjà pu mettre en place une alternative rentable. La manifestation des salariés de l’entreprise SEB utilisant des fluoropolymères, aboutissant à retirer du périmètre d’interdiction l’activité de leur entreprise, n’est qu’une confirmation de cette loi sociale fondamentale des sociétés marchandes mondialisées : aucune norme sociale ne sera plus forte que celle émanent du champ économique.

    Les débats politiques, les "responsables" politiques, n’ont pas d’influence sur cette loi et il est problématique de prétendre le contraire : on ne fait que reculer la prise en compte du blocage profondément marchand qui empêche d’agir efficacement contre les pollutions. Ce que l’on demande à un "responsable" politique c’est avant tout de respecter cette loi et toute tentative de sortir du cadre donnera lieu à une réponse rapide et sans ambiguïté du champ économique. Et ce ne sont pas toujours les grandes figures capitalistes que sont les patrons qui se donnent la peine de s’exprimer quand une ligne rouge est franchie (par une simple tribune dans un journal économique il est possible de décourager un ministre de mener une politique contre des intérêts économiques). Toute la société est impliquée dans le mouvement tautologique de l’argent désormais mondial, puisque c’est lui qui fait travailler les gens et leur donne un revenu, et qu’aucun besoin ne saurait être répondu sans en passer par une activité rémunérée.

    Mais également, c’est tout l’appareil d’Etat et ses services qui sont nécessairement impliqués dans la défense du statut quo marchand, et donc des pollutions, puisque c’est le mouvement de l’argent qui permet à l’Etat de fonctionner, et c’est le développement de l’Etat qui a historiquement imposé aux sociétés de devenir marchandes de bout en bout, c’est-à-dire capitalistes. On ne comprendrait pas, autrement, pourquoi les services de l’Etat chargés de protéger la population et l’environnement sont si peu zélés à intervenir sur les activités industrielles, et minimisent systématiquement l’importance des pollutions induites, qu’il s’agisse des pollutions chroniques pas même prises en compte, que des pollutions bien plus visibles et médiatisées lors d’accidents industriels.

    Sans avoir en tête cette loi sociale fondamentale, il est difficile de comprendre pourquoi l’utilisation de produits toxiques se développe toujours plus, et pourquoi les politiques comme la société en général sont si impuissants à reprendre en main leur destinée - pour avoir confié celle-ci au fétiche monétaire, et son corollaire, le travail humain soumis intégralement à son mouvement.

    Se satisfaire d’une loi minimale qui prétend avoir agi sur la source du problème, en dédouanant totalement l’activité industrielle dans sa nature marchande même, alimente la confusion dans la tête des gens et nous éloigne radicalement de solutions réelles pour stopper net les pollutions chimiques et l’accélération du désastre qu’est la production marchande planétaire.

    S’attaquer par le petit bout de la lorgnette aux pollutions, au cas par cas, sans s’interroger sur les causes globales, en ne traitant les problèmes que sous le prisme de la « volonté politique », c’est au contraire manquer de courage, et participer à la cogestion de la crise du capitalisme dans l’intérêt supérieur de la société marchande et de la poursuite du mouvement tautologique de l’argent, qui impose de mettre en second plan tous les autres aspects de la vie, y compris sa préservation face aux pollutions chimiques contre lesquels ces "responsables" politiques entendaient lutter.

    Toutes les personnes qui luttent contre les PFAS savent que, si il y en a partout, c’est parce que "c’est pratique et pas cher" - et non parce que le personnel politique de tel ou tel pays n’aurait pas fait voter la bonne loi. Mais bien peu sont choqués qu’un tel critère, dans toute son indigence, gouverne tout bonnement la présence des objets qui nous entourent, et pas seulement ceux comportant des PFAS.

    Au lieu de lutter contre chaque pollution séparément, et perdre les gens à cause de l’expertise qu’il faut déployer à chaque fois pour discuter du degré acceptable de toxicité, on ferait mieux d’adopter une toute autre stratégie de lutte. Puisque l’indigence du critère monétaire gouverne également toutes les autres nuisances (du réchauffement climatique à l’accumulation des déchets plastiques), et qu’aucune entente mondiale ne viendra réglementer le commerce mondialisé par le haut, être réellement écologiste implique d’être également post-monétaire afin d’amener l’impensable à être pensé : sortir de la torpeur marchande pour une toute organisation sociale et répondre enfin décemment à nos besoins. Comment le faire ? Puisse le caractère "éternel" de ces polluants être suffisamment choquant pour provoquer cette nécessaire discussion.

    #pfas #écologie #marchandise

    • Puisque l’indigence du critère monétaire gouverne également toutes les autres nuisances (du réchauffement climatique à l’accumulation des déchets plastiques), et qu’aucune entente mondiale ne viendra réglementer le commerce mondialisé par le haut, être réellement écologiste implique d’être également post-monétaire afin d’amener l’impensable à être pensé : sortir de la torpeur marchande pour une toute organisation sociale et répondre enfin décemment à nos besoins. Comment le faire ?

      La torpeur, ce sont les « masses » qui la subissent. Les donneurs d’ordre font plutôt dans l’activisme (marchand). Quant au commerce mondialisé, je serais plutôt pour son abolition plutôt que sa régulation. Mais maintenant, « que faire » ?
      Réfléchir en premier lieu sur des actions qui impacteront durablement l’accumulation de capital financier, patrimonial, et humain en tant que « ressource » et force reproductive de cette accumulation. De ce point de vue, nous avons cependant une pandémie dont on a décrété qu’elle circulerait à bas bruit. Et les effets néfastes sont déjà là, puisque la presse financière s’inquiète des impacts Covid sur la bonne santé de ses forces reproductives. Comment ne pas voir la relation entre cette dégradation de la santé du cheptel (reproductif) et la promotion obstinée des robots qualifiés d’"intelligences artificielles" ? Comment interpréter les solutions à court terme que sont les restrictions sur les arrêts maladie et l’indemnisation du chômage, le démantèlement de la sécurité sociale gérée paritairement entre partenaires dits « sociaux » sinon comme une injonction faite aux masses laborieuse de supporter « quoiqu’il en coûte » son enchaînement à la machine ? Même s’ils mettent des purificateurs d’air dans les lieux où ils organisent leurs sauteries, les membres de la caste dominante n’ont qu’une courte vue sur l’avenir de la planète et du genre humain et leur seule ligne c’est : "après nous le déluge mais que nos héritiers apprennent à bien couper les griffes des « sauvageons » qui pourront encore un temps satisfaire notre désir d’accumulation.
      Le problème est rudement posé : les « élites » nous imposent la guerre. Nous devons leur rendre la pareille.

  • Ocean spray emits more PFAS than industrial polluters, study finds
    https://www.theguardian.com/environment/2024/apr/19/ocean-spray-pfas-study
    Quand tu respires à pleins poumons en regardant la mer, il y a des chances que tu absorbes une bonne dose de PFAS.

    The study measured levels of #PFAS released from the bubbles that burst when waves crash, spraying #aerosols into the #air. It found sea spray levels were hundreds of thousands times higher than levels in the water.

    The contaminated spray likely affects groundwater, surface water, vegetation, and agricultural products near coastlines that are far from industrial sources of PFAS, said Ian Cousins, a Stockholm University researcher and the study’s lead author.

    There is evidence that the ocean can be an important source [of PFAS air emissions],” Cousins said. “It is definitely impacting the coastline.

    [...] It is unclear what the findings mean for human exposure. Inhalation of PFAS is an issue, but how much of the chemicals are breathed in, and air concentrations further from the waves, is still unknown.

    [...] He said that the results showed how the chemicals are powerful surfactants that concentrate on the surface of water, which helps explain why they move from the ocean to the air and atmosphere.

    We thought PFAS were going to go into the ocean and would disappear, but they cycle around and come back to land, and this could continue for a long time into the future,” he said.

    #pollution #plastique #océan

  • Les salariés de Tefal contre une interdiction des PFAS.

    « Touche pas à ma poêle » : les salariés de Tefal contre une interdiction des PFAS. Plusieurs centaines de salariés du groupe SEB se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale, le 3 avril, pour protester contre l’interdiction possible des polluants éternels.
    (...)
    À en croire certains employés, ce virage [abandonner les PFAS] pourrait cependant être complexe. 90 % des poêles produites par Tefal contiennent du PTFE, signale Christian Genton, délégué syndical central CFE-CGC sur le site de Rumilly. Et 70 % de cette même production est exportée vers le Japon, l’Allemagne, la Pologne ou le Portugal, qui autorisent encore les produits contenant des PTFE.

    https://reporterre.net/Touche-pas-a-ma-poele-les-salaries-de-Tefal-contre-une-interdiction-des-

    Robert Kurz :

    Il y a d’une part les intérêts fondamentaux (matériels, sociaux et culturels) des hommes, et qui correspondent à leurs besoins historiques. Mais, d’autre part, ce contenu est lié à la forme capitaliste. Ainsi, le contenu réel des besoins apparaît comme secondaire, seul l’intérêt capitalistiquement constitué sous sa forme-argent (salaire et profit) est perçu directement. Il est inévitable que l’on essaie de faire valoir les vrais besoins ou les intérêts fondamentaux d’abord sous la forme capitaliste dominante. Mais quand on ne voit plus la différence entre le contenu et la forme, cet intérêt se retourne contre ses porteurs. Ceux-ci feront alors dépendre leurs intérêts, qu’ils le veuillent ou non, du fait que la valorisation du capital fonctionne. Ils se transforment ainsi eux-mêmes en un « sujet objectif » qui soumet sa vie aux lois du capital et pour qui cette soumission est normale.

    (...)

    Les syndicats sont désormais habitués non pas à fonder leurs revendications sur les besoins de leurs membres, mais à présenter ces besoins comme une contribution à la meilleure marche du système. Ainsi, on prétend que des salaires plus élevés sont nécessaires pour consolider la conjoncture et qu’ils sont possibles parce que le capital engrange des superbénéfices. Mais lorsqu’il devient manifeste que la valorisation du capital s’immobilise, cette attitude mène au renoncement volontaire et à la cogestion de la crise dans l’ « intérêt supérieur » de l’économie d’entreprise, des lois du marché, de la Nation, etc. Cette fausse conscience existe non seulement chez les bureaucrates, mais aussi dans ce que l’on appelle la base.

    http://palim-psao.over-blog.fr/article-theorie-de-marx-crise-et-depassement-du-capitalisme-a-p

    #critique-de-la-valeur #pfas

    • Ça me rappelle le soutien de la CGT aux grèves dans les usines d’armement françaises … j’en ai un peu marre parfois de bouffer des patates parce qu’un jour j’ai fait certains choix de vie, notamment de ne jamais bosser pour la chimie, le nucléaire, l’armée ou la pub, bon, y reste pas grand chose après ça, mais merde j’en connais un paquet de gens qui ont renoncé au fric et au confort pour défendre leurs idées généreuses, et évidemment c’est pas facile tout les jours de tenir la barre à contre courant. Mais du coup j’avoue que je prends la haine de voir des personnes tellement abruties dans leur vie aller jusqu’à défendre leur petite place même si leur taf est toxique, dangereux et merdique pour le monde entier et que leurs patrons sont des grosses pourritures qui les exploitent sans vergogne.

    • dans l’article de Reporterre :

      Sophie Binet, a elle aussi pris position en ce sens dans les colonnes de L’Humanité, arguant que les besoins humains et la planète devaient « primer » sur les intérêts économiques et financiers, et que des alternatives pouvaient être trouvées.

      Des alternatives à la société marchande ?

    • Car ce qui est remarquable c’est que la critique écologiste et de gauche (qui n’a pas lu Kurz) partage avec les salariés pollueurs la même défense de la société marchande. Ils n’en démordent pas : il y des alternatives à l’emploi, on peut maintenir l’activité économique, créer des emplois, etc.

      Je ne sais pas quel discours est le plus choquant à la fin.

      Accessoirement, le PTFE ne se trouvent pas que dans les poêles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyt%C3%A9trafluoro%C3%A9thyl%C3%A8ne
      Et si l’on parle de l’ensemble des fluoropolymères c’est encore pire... « Touche pas à mon vélo électrique » ?

      Si on a mis des PFAS partout, c’est parce que c’est pratique et pas cher. Cela le député écolo, et tous ceux qui s’intéressent aux PFAS, le savent parfaitement. Par contre, à un moment, faut conclure et arrêter de faire le béta en disant qu’il y a des « alternatives » aux PFAS... dans une société marchande. Car dans une société marchande, renoncer à des produits pratiques et pas chers, c’est pas possible.

      Les écolos ne comprennent pas que les acteurs économiques sont englués dans cette société marchande, ce n’est pas une affaire de conscience et de bonne volonté. Donc le discours écolo ne peut passer et contribue à la crispation sociale générale. Si c’est le cas, c’est que faute de critiquer la société marchande et ce qu’elle nous impose, ils critiquent finalement les comportements des autres en tant qu’ils relèveraient de choix.

      S’attaquer par le petit bout de la lorgnette aux pollutions, au cas par cas, sans s’interroger sur les causes globales, en ne traitant que les problèmes que sous le prisme de la « volonté politique », voilà ce que font les écolos, qui sont devenus les nouveaux syndicalistes du monde contemporain, participant à la cogestion de la crise dans l’intérêt supérieur de la société marchande.

  • Victoire contre les polluants éternels
    https://www.off-investigation.fr/victoire-contre-les-polluants-eternels

    Pour la première fois, les députés ont adopté une loi visant à interdire les produits contenant des PFAS, ces polluants éternels dangereux pour la santé et que l’on trouve partout. Une première victoire sur une longue route, où le gouvernement, la majorité, LR et le RN se sont révélés à la botte des lobbies industriels pro-PFAS.Lire la suite : Victoire contre les polluants éternels

    #Enquêtes

  • Les Polluants éternels (PFAS) dans le viseur des députés
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-12h30/journal-de-12h30-du-jeudi-04-avril-2024-3299127
    Très intéressante interview de

    Pierre Labadie, chimiste de l’environnement et directeur de recherches au CNRS

    dans laquelle on apprend que des alternatives aux #PFAS existent (et particulièrement pour les ustensiles de cuisine, bien que ceux-ci aient été exclus de l’interdiction votée hier pour « préserver l’emploi » (merci Téfal)
    Suit une explication de la stratégie cynique des industriels appelée #substitution_regrettable, qui consiste à modifier très légèrement une molécule dès que la science démontre sa toxicité, conduisant à un nouveau protocole de recherche couteux et chronophage.
    Alors même que ce scientifique nous prévient qu’il est « illusoire de travailler au cas-par-cas pour cette famille extrêmement vaste de molécules ».

  • « Polluants éternels » : des centaines de militants écologistes se sont introduits sur le site de l’usine Arkema à Pierre-Bénite
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/02/polluants-eternels-des-centaines-de-militants-ecologistes-se-sont-introduits

    Les militants, membres d’Exctintion Rebellion et du collectif Youth for Climate, sont entrées de force samedi après-midi dans le site industriel du chimiste, pour dénoncer la pollution aux #PFAS. La préfecture du Rhône a annoncé huit interpellations.

    Plus de 300 personnes ont participé à cette #action coup de poing, selon le porte-parole des organisateurs. Certaines sont arrivées en train, d’autres en bus. A l’issue de cette action, la préfecture du Rhône, qui a, elle, comptabilisé 150 manifestants, a signalé huit interpellations.
    [...]
    Cette action survient alors que le chimiste Daikin, également basé à Pierre-Bénite, a reçu l’autorisation de construire une nouvelle unité de production, suscitant la colère des habitants.

  • PFAS. Gli inquinanti eterni e invisibili nell’acqua. Storie di diritti negati e cittadinanza attiva.

    Quattro lettere che messe insieme descrivono i contorni di un disastro ambientale globale. I PFAS (composti Poli e perfluoroalchilici), nati dall’attività umana, si sono diffusi in ogni angolo del Pianeta, contaminando l’ecosistema e il nostro organismo.

    In questo sconvolgente reportage, il primo su questo tema nel nostro Paese, #Giuseppe_Ungherese ci racconta la storia e gli effetti nefasti dei PFAS, derivati del fluoro utilizzati per moltissimi prodotti di uso quotidiano e definiti “inquinanti eterni”.

    Attraverso un approccio unico, che alterna conoscenza scientifica, testimonianze e impegno civile, l’autore ci guida in un viaggio nelle zone di sacrificio, le regioni del mondo più colpite dalla contaminazione, dove gli interessi economici dell’industria e delle multinazionali della chimica hanno sacrificato la salute dell’ambiente e delle comunità, spesso con la complicità delle istituzioni, che per anni hanno ignorato o sottovalutato il problema.

    Dalla causa per crimini ambientali dell’azienda DuPont negli Stati Uniti, l’inquinamento da PFAS interessa molte zone dell’Occidente e arriva fino in Italia, allo stabilimento della Solvay in Piemonte e a quello della Fluorsid in Sardegna, passando per il Veneto, dove i PFAS hanno contaminato l’acqua potabile di oltre 350 mila persone. Cittadini che dal basso sono stati costretti ad attivarsi per vedere riconosciuti i propri diritti e, in un rinnovato civismo, hanno trovato nelle azioni collettive e di protesta la via d’uscita da questa crisi. Questo libro è anche la loro storia.

    https://altreconomia.it/prodotto/pfas
    #pollution #eau #pollution_de_l'eau #PFAS #livre #fluorure #industrie_chimique #Solvay #Fluorsid #santé #environnement #contamination #résistance

  • ’I Had to Be the Voice of Women’ : The First Female Hijacker Shares Her Story
    https://www.vice.com/en/article/9k99k7/leila-khaled-first-female-hijacker-profile

    Une brève biographie de la miltante palestinienne Leila Khaled

    « Vice » classe cette interview avec la militante palestinienne Leila Khaled sous « identité ». Par cette ruse la rédaction fait disparaître sa cause, son combat contre l’injustice et les responsables de l’injustice derrière cet écran de fumée composé de tolérance identitaire et fausses présomptions.. Pourtant son témoignage explique ses mobiles et fait comprendre pourquo il y a des situations où la lutte non-violente n’a plus de raison d’être et les causes politiques ne peuvent se faire entendre que par le combat armé.

    Nous pouvons nous estimer heureux que nous vvions en Europe centrale toujours sous des conditions relativement paisibles malgré l’oppression et l’exploitation des classes populaires de plus en plus brutale.

    4.8.2016.by Leila Ettachfini - On August 29, 1969, 25-year-old Leila Khaled made her way into the cockpit of TWA Flight 870 and commandeered the plane on behalf of the Popular Front for the Liberation of Palestine. After that, she became known equally as an icon and a terrorist.

    On April 9, 1948, a young Palestinian girl from Haifa celebrated her fourth birthday, and between 100 and more than 250 Palestinian villagers were killed at the hands of the Irgun and Lehi, two paramilitary Zionist organizations, in what came to be known as the Deir Yassin massacre. The massacre proved to the girl’s family that they could no longer keep their eight children safe in their home country—they would have to flee. In the days following the bloodshed, the little girl, Leila Khaled, became a refugee. Twenty-one years later she would become the world’s first female hijacker.

    Deir Yassin was the first large-scale massacre of Palestinians in the history of the Palestine/Israel conflict, and it was only the beginning of similar tragedies. It preceded the beginning of the 1948 Palestinian exodus—also known as the Nakba, literally “the disaster” in Arabic—by one month. Though Khaled’s parents hoped fleeing the country would increase their children’s chances at a safe and normal life—and by many historical accounts, they were safer fleeing than staying home—this did not mean that their new lives as refugees were free of struggle and danger. When Khaled’s family left Palestine, they headed to the Dahiya, a suburb south of Beirut that has been home to thousands of Palestinian refugees since 1948. The location of major refugee camps like Sabra and Shatila, the Dahiya is a place all too familiar with instability and deadly attacks, committed by both Israeli forces as well as right-wing Christian Lebanese groups like the Phalangists. Overall, it is a poverty-stricken area populated mostly by refugees and Lebanon’s own lower class. For four-year-old Khaled, it was her new home.

    Now 72, Leila Khaled agreed to Skype me from her home in Jordan in late June. She sat in her living room wearing thin-framed eyeglasses and a hot pink shirt with traditional white embroidery—quite the opposite image to the woman in the iconic photo of Khaled in her youth, wearing a military shirt and keffiyeh, the typically black-and-white scarf that has come to symbolize Middle Eastern pride, and holding an AK-47. On her hand she wears a ring made from the pin of the first grenade she ever used in training.

    Khaled described her childhood as, simply, “miserable,” living in a state of uncertainty about both her country and her family. When they left their country initially, her father stayed behind to fight for Palestine; he would join his wife and their children in the Dahiya six months after they made the initial journey. Growing up, Khaled recalls asking her parents two questions constantly: “Why are we living like this?” and “When are we going back?”

    Based on the current state of Palestine, the latter may seem naive, but it was not entirely so at the time. In December of 1948 the UN adopted Resolution 194, which stated that, “refugees wishing to return to their homes and live at peace with their neighbours should be permitted to do so at the earliest practicable date.” Because Israel never complied, Khaled and many other refugee children continued to ask when they would return home well into adulthood.

    As is the case with many refugee families, especially in the Dahiya, the Khaleds faced poverty. “I never had a whole pencil,” Khaled told me, “always half. My mother used to cut it into two so every child could go to school.” Despite this, the Khaleds had it better than most refugee families who did not have the family connections in Lebanon that provided Leila and her family with shelter and food. Still, they, like many others, relied on UNRWA, the United Nations Relief and Works Agency for Palestinian refugees.

    By the late 50s, the atmosphere of the area echoed the “rise of the national spirit,” according to Khaled, and she often participated in the frequent public demonstrations in her community meant to raise awareness for the plight of the Palestinian people. It was then that her involvement within the Palestinian resistance began to evolve from passive to active. Many of her older siblings had joined the Arab Nationalist Movement (ANM), which declared the liberation of Palestine as one of its main goals. In her early teens, though Khaled was not allowed to fight with the ANM quite yet, she contributed by providing fighters with food and support even in the middle of dangerous battles. At age 16 she was accepted as an official member.

    In 1967, at age 23, Khaled joined the Popular Front for the Liberation of Palestine, or the PFLP, despite her mother’s wishes. According to Sarah Irving’s book Leila Khaled: Icon of Palestinian Liberation, Khaled’s mother told her, “Let your brothers go and be fighters.” But Leila Khaled did not want to be on the sidelines of the movement. “Calling for armed struggle—it was my dream,” she told me.

    The PFLP is considered a terrorist organization by countries like the US and the EU; its political leanings are usually described as secular and Marxist-Leninist. When the PFLP was formed, Khaled says, it was clear that it wanted both men and women actively involved in the resistance. When she was assigned to partake in a hijacking in 1969, she viewed the assignment as the PFLP upholding that idea.

    On August 29, 1969, Khaled and fellow PFLP member Salim Issawi hijacked TWA Flight 840 on its way from Rome to Tel Aviv. Khaled boarded the plane with a hand grenade and pistol. Once in the air, the two revealed their weapons, made their way into the cockpit, and said, “This is the Palestinian movement taking over your airplane,” according to Harry Oakley, the co-pilot. They then instructed the pilots to redirect the plane to Damascus, but not before flying over Palestine. “It was my happiest moment,” she said, “when we flew over Palestine and I saw my city, Haifa—not the hijacking.”

    Despite being a young woman about to attempt a mission that would either end her life or change it forever, Khaled was not nervous. “The contrary,” she told me, “I was happy because I was doing something for my people.” As for the purpose of the hijacking, Khaled is just as straightforward there. “It was meant to put the question in front of the whole world: Who are the Palestinians? After 1948, we were dealt with as refugees who needed human aid and that’s it—not recognizing our right of return. Also, to release the prisoners.”

    Upon landing, Khaled and Issawi evacuated the Boeing 707, and Issawi proceeded to blow up the nose of the aircraft as it lay empty on the cement. “We had instructions not to harm passengers,” said Khaled. “Very strict instructions not to hurt anyone, and to deal with the pilot and the crew with politeness—not to frighten them even.” Still, Khaled knows that her actions did, of course, frighten the innocent passengers, but to her, their momentary fear was a small a price to pay in order to put the suffering of her people on the world’s stage.

    In a post-9/11 world, it’s hard to imagine, but in 1969, hijackings were a relatively new tactic and not considered death sentences to the extent that they are now. Video footage of the passengers aboard TWA flight 840 shows a crowd that is relatively calm—some even express an understanding of Khaled and Issawi’s actions. In video footage of interviews with the passengers after the plane landed, one man reasons, “There was an Israeli assassin on board who was responsible for the deaths of many Arab women and children, and all they wanted to do was bring this assassin to a friendly Arab city and give him a fair trial.” The “assassin” the man is referring to was Yitzhak Rabin; at the time, he was Israel’s ambassador to the United States and was scheduled to be on TWA flight 840 that day, though a last-minute change of plans made it so he was not. Despite the understanding of some, like this passenger, many were understandably upset and shaken.

    After six weeks of off-and-on hunger strikes and questioning in Syria, Khaled and Issawi were released. While they were in jail, Syria made negotiations with Israel that resulted in the release of Palestinian prisoners who had been kept in Israeli prisons. This—and the frenzy of attention that labeled Khaled a hero among many Palestinians, as well as put the Palestinian story on the world’s stage—was enough for Khaled to deem the mission a success.

    Others, however, including many Palestinians, did not agree. For one, whether Khaled knew it at the time or not, this hijacking would tie the word terrorism to the Palestinian resistance for years to come. Many thought her mission tainted their image in front of the world; rather than refugees in need, Palestinians were now terrorists who didn’t deserve sympathy. In 2006 Palestinian–Swedish filmmaker Lina Makboul made a documentary called Leila Khaled: Hijacker. The film ends when Makboul asks Khaled, “Didn’t you ever think that what you were doing would give the Palestinians a bad reputation?”

    Then, the interview cuts out. “By not having her answer in it,” Makboul told me, “I wanted to show that in the end it actually doesn’t matter—because she did it.”

    Still, I was glad to have the opportunity to ask Khaled myself. “I told [Makboul], I think I added to my people, not offended the Palestinian struggle,” said Khaled.

    It makes sense that Khaled was proud of her mission—for one year later, she would do it again. This time, though, it was with a different face.

    After the first hijacking, Leila Khaled quickly became an icon within the Palestinian resistance. Posters of her famous photo were printed out and hung around refugee camps that occupied the West Bank, Gaza, and the diaspora. She was well known—a problem for two reasons. One, she never wanted personal fame; in fact, she found it pretty annoying. “Some would ask me, ’How many hours do you spend in the mirror?’” she said, “as if this was a question of any logic.” She often refused to answer. “We’d be happy to answer all the questions dealing with the cause itself,” she said, “the core issues, why the conflict, who is oppressing who, and so on—these are the main issues that we want to raise in front of the media. Not whether I have a boyfriend or not. That doesn’t mean anything.”

    The second issue was that being very recognizable made it difficult to continue her work with the PFLP. In 1970, Khaled was appointed to participate in another hijacking mission, but her new notoriety meant she could no longer fly under the radar like she had before. Still, no measure was too drastic when it came to the question of Palestine: Between the first hijacking and the second, Khaled underwent six total plastic surgeries in Lebanon.

    On September 6, 1970, Khaled and a man named Patrick Argüello, a Nicaraguan–American who volunteered with the PFLP, attempted to hijack a plane on its way from Amsterdam to New York City. This time, Khaled’s mission did not run so smoothly. After moving to the cockpit and threatening to blow up the plane, Khaled was tackled in the air by guards and passengers while carrying two hand grenades and a pistol. In an attempt to defend her, Argüello fired at those tackling her, but he was shot and later died of his injuries. Simultaneously, the pilot of El Al flight 219 cleverly dropped the plane into a nosedive; Khaled lost balance, making her more vulnerable to attack, despite the visible weapons she carried.

    This operation was a part of a series of PFLP missions known as the Dawson’s Field hijackings. (Dawson’s Field is the deserted airstrip in Jordan where Khaled and Argüello were supposed to force the plane to land.) With Khaled knocked out by the men who tackled her and broke her ribs—and Argüello dead—the plane made an emergency landing in London. In her autobiography, My People Shall Live, Khaled writes, “I should have been the one to be killed because it was my struggle and he was here to support us.”

    After being taken to the hospital, Khaled was held and questioned by British authorities while the PFLP held the passengers who were aboard the rest of the hijacked aircrafts hostage at Dawson’s Field and attempted to negotiate with the countries they were from. The majority were released in Amman a few days later, but the PFLP kept 40, arguing that they were members of the Israeli army and thus “prisoners of war.” On September 30, British authorities let Khaled walk free as part of a negotiated deal with the PFLP; several Palestinian prisoners were also freed from European prisons.

    Upon her release, Khaled went back to Beirut and back to work, though she was constantly on the move to ensure her safety. In November of 1970, not two months after she left prison, she married the man who first taught her how to hold arms. He was a military commander in the PFLP who had previously been jailed for ten years in Iraq, where he was from, for his involvement in the Communist Party. But as tensions in Jordan were on the rise and Khaled’s husband felt pressure to go fight with his men, their relationship began to disintegrate. When Khaled could no longer ignore Israeli threats and decided to go into hiding, it was clear that their marriage was no longer working; the couple decided to get a divorce.

    In 1973 Khaled decided to move to the Shatila refugee camp in Beirut. (Shatila is widely known for the massacre of 1982, where death toll estimates are between 700 to 3,500 people—mass graves and a failure to investigate by the Lebanese government account for the wide range.) Fed up with her widespread, international attention, Khaled wanted to be in a humble place. “To be under light all the time was not comfortable for me,” she said. “For this reason I went and lived in Sabra and Shatila camp—to be with the people and work with the people.”

    When Khaled visits Shatila with Lina Makboul in her documentary, she is visibly welcomed as a hero. “I have always dreamt of walking beside you,” a man says to her as she makes her way through the camp on her way to visit an old comrade. Another points to her jokingly, “Do you know Leila Khaled? She is a terrorist!”

    Though Khaled is widely known for the hijackings that took place more than 40 years ago, she has been anything but absent from the resistance since then. In the aftermath of her hijackings, Leila Khaled became involved in the General Union of Palestinian Women (GUPW) and a member of the Palestinian National Council (PNC). Threats against her safety were a part of her daily life and frequently materialized. On Christmas 1975, she came home to find her sister and her sister’s fiancé shot dead in her apartment. She had been the target.

    In 1978 she left Lebanon to study history in the Soviet Union, where she met her second husband, a medical student and fellow PFLP member, Fayez Hilal. But two years after she began her studies, the resistance called—she was back in Lebanon working at the Palestinian Liberation Organization (PLO) office. Khaled and Hilal had two children in the 80s, Badar and Bashar.

    It was never easy being a woman in the resistance, let alone a mother—she was expected to speak for the entire female Palestinian population. “I had to be the voice of women, those who nobody sees,” she said. Still, she maintains that the victims in the conflict are the Palestinian people in general—not women or men. “To feel injustice and be conscious of who is oppressing you—you will act as a human being, whether you are a woman or a man,” she said. “Men were fighting; they gave their lives. Women also gave their lives. Men and women went to jail.”

    Today, Khaled is an icon of not only the Palestinian resistance against the Israeli occupation, but also of the Palestinian women’s movement. “The revolution changed the image of the Palestinian woman,” she said. “They are also in the revolution on an equal basis—they can do whatever the revolution needs.”

    When Khaled is asked about religion, she is firm that her enemy has never been Judaism. After her second hijacking, Khaled was rushed to a hospital in London, where a cop informed her that her doctor was Jewish. Khaled didn’t mind. “I was against Zionists, not Jews,” Khaled later told Sarah Irving. “[The cop] did not understand the difference, and I was in too much pain to explain.”

    Unlike most notorious terrorist organizations today, Khaled’s organization, the PFLP, has a secular reputation. It was the last week of Ramadan when I spoke to Khaled, but she told me that she isn’t particularly religious. “I think that whatever you are—you believe in Islam, or Christianity, or in Judaism—this is something personal,” she told me. When I asked if she practices Islam, she said, “I practice the values of humanity. These values are also mentioned in Islam: to be honest, to help the poor.”

    Khaled has been called both an Arab-Marxist hijacker and a freedom fighter, regarded as both a terrorist and a hero. When I asked her to define terrorism, she said it was “occupation.” The Leila Khaled on my Skype screen had been through much more than the young woman in the photo with her head loosely wrapped in a keffiyeh, but fundamentally the two are much the same. The terrorist/freedom fighter debate may be relative when it comes to Khaled, but her unwavering devotion and passion for Palestine is indisputable. “I’m from a family who believes in Islam,” she said, “but I’m not a fanatic. I’m a fanatic about Palestine and about my people.”

    #Palestine #PFLP #histoire #nakba #marxisme #sionisme #féminisme #moyen_orient

  • Règlement Reach : la Commission européenne reporte sine die son plan d’interdiction des produits chimiques dangereux

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/17/la-commission-europeenne-s-apprete-a-renoncer-a-son-plan-d-interdiction-des-

    Faut-il continuer à échouer ad vitam æternam à encadrer la production industrielle après-coup, alors qu’elle est décidée en amont par un petit nombre d’acteurs ?

    Ou bien faut-il plutôt chercher à changer les règles de prise de décision en matière de production ?

    Il ne s’agit pas seulement d’être plus nombreux à décider quoi produire et comment, il faut aussi que la décision de produire ne soit pas adossée à la monnaie capitaliste.
    En effet actuellement ceux qui décident la production sont ceux qui ont accès à la création monétaire (l’investissement permis par le crédit, une avance de monnaie à rembourser plus tard). Ils ont ainsi le pouvoir de faire faire aux autres ce qu’ils ont décidé de produire.

    Mais alors la production toute entière est néanmoins soumise à l’impératif prioritaire de gagner plus d’argent qu’au départ, et c’est pourquoi la production ne répond pas aux besoins, ou bien le fait en générant des nuisances, détruisant les ressources, etc.

    Sans la perspective d’une autre organisation sociale de la production, avec de nouvelles règles, la lutte contre les pollutions n’est-elle pas perdue d’avance ?

    #pollutions #post-monétaire

    • Au total, selon la sévérité des mesures de retrait envisagées, l’étude en question estimait que la traduction économique des bénéfices attendus pour la population européenne se situait entre 11 et 31 milliards d’euros par an à l’échelle de l’UE. Le poids économique de telles mesures pour les secteurs industriels concernés était de l’ordre de dix fois inférieur, compris entre 0,9 et 2,7 milliards d’euros par an.

      ... ça ne marche pas comme ça, justement. Ce genre de chiffrage donne l’illusion que les décisions économiques dans une société marchande pourraient être rationnelles, c’est-à-dire répondant aux besoins de la population.

  • Guerre de l’eau en Ile-de-France : l’hiver du patriarche

    Le processus de renouvellement et d’attribution à un opérateur privé du plus grand marché européen de distribution d’eau, évalué à 4,3 milliards d’euros sur une durée de 12 ans, tourne au chemin de croix pour le syndicat présidé depuis 1983 par André Santini, ancien ministre et maire d’Issy-les-Moulineaux (92), et dont Veolia est concessionnaire sans discontinuer depuis 1923.

    Lire la suite :

    https://blog.mondediplo.net/guerre-de-l-eau-en-ile-de-france-l-hiver-du

  • L’eau de la moitié des Bruxellois contaminée par des concentrations de Pfas4 trop élevées - La Libre
    https://www.lalibre.be/regions/bruxelles/2023/11/18/leau-de-la-moitie-des-bruxellois-contaminee-par-des-concentrations-de-pfas4-

    Le vice-président des Engagés bruxellois Christophe De Beukelaer a de nouveau déniché des informations non transmises par le gouvernement bruxellois. Contrairement aux Pfas20 dont la concentration rassure à Bruxelles, celle des Pfas4 dépasse le seuil de vigilance que Bruxelles compte adopter.

  • A l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII, les dioxines ne sont pas contrôlées « 24 h sur 24 et 365 jours par an »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/13/a-l-incinerateur-d-ivry-paris-xiii-les-dioxines-ne-sont-pas-controlees-24-h-


    Cheminée de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 14 septembre 2021. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

    les émissions de ces polluants très toxiques n’auraient pas été mesurées pendant près de sept mille heures entre 2020 et 2021.
    Par Stéphane Mandard

    Lorsqu’une étude avait révélé en février 2022 des niveaux élevés de dioxines autour de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII, le gestionnaire de l’installation, l’agence métropolitaine des déchets ménagers (#Syctom) avait écarté toute responsabilité, expliquant que les niveaux mesurés dans les deux cheminées du plus grand #incinérateur d’Europe étaient « systématiquement inférieurs et très inférieurs » aux normes et faisaient l’objet de « contrôles en continu 24 h sur 24 et 365 jours par an », selon les mots de son directeur général, Denis Penouel, sur BFM-TV. La question reste pourtant posée : l’appareil de mesure des dioxines n’aurait pas fonctionné pendant près de sept mille heures sur la période 2020-2021, selon un nouveau rapport auquel Le Monde a eu accès.
    A l’instar de celle de février, l’étude a été réalisée par la fondation ToxicoWatch, une ONG néerlandaise constituée de chercheurs, qui fait référence dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs et en particulier des dioxines. Aussi toxiques que persistantes dans l’environnement, les dioxines figurent sur la liste noire des composés chimiques les plus préoccupants de l’Organisation mondiale de la santé. Elles sont classées cancérogènes pour l’homme par le Centre international de recherche sur le #cancer. Dangereuses même à des doses infimes, elles s’accumulent dans la chaîne alimentaire.
    L’étude de biosurveillance de février 2022 avait mis en évidence des teneurs importantes de #dioxines dans des œufs de poules élevés en plein air autour de l’incinérateur, sur les communes d’Ivry-Seine, d’Alfortville (Val-de-Marne) et de #Paris. Depuis, l’agence régionale de santé (ARS) a réalisé ses propres prélèvements et recommande de ne plus consommer d’œufs issus de poulaillers domestiques à l’échelle de toute l’Ile-de-France. Plusieurs fois annoncé, un rapport de l’#ARS censé éclairer les sources de pollution est toujours en attente de publication.

    https://archive.ph/AD4KW

    • La contamination des œufs révèle la pollution généralisée de la région parisienne aux dioxines et aux « polluants éternels »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/20/la-contamination-des-ufs-revele-la-pollution-generalisee-de-la-region-parisi

      L’agence régionale de santé d’Ile-de-France maintient sa recommandation de ne pas consommer d’œufs de poulaillers domestiques après la confirmation de niveaux élevés de contamination.

      [...]

      Des prélèvements ont été effectués dans 25 poulaillers répartis dans Paris et sa petite couronne. Tous sont contaminés. Pour les œufs, 23 des 25 échantillons, soit plus de 90 %, mettent en évidence des dépassements des valeurs réglementaires applicables pour leur commercialisation. L’ARS a tenté d’identifier les sources potentielles d’émissions à l’origine de cette pollution diffuse. Pour les dioxines et les furanes, le rapport évoque des sources fixes telles que les incinérateurs d’ordures ménagères (rejets anciens et/ou actuels), ponctuelles (brûlage de déchets à l’air libre) et diffuses (la circulation routière). Pour les PCB, les sources suggérées sont plus diverses et incluent des résidus de déchets industriels présents dans les remblais ou « dans les revêtements toujours en place qui se désagrègent avec le temps et que l’on peut retrouver dans les #sols superficiels après ruissellement ».

      Niveaux de contamination préoccupants

      Pour tous les polluants recherchés, le lien est généralement fort entre la contamination locale des sols et celle des œufs produits sur les différents sites. Mais d’autres facteurs sont également soulignés par l’étude : les conditions d’élevage des volailles, leur accès à l’extérieur, leur alimentation, etc.
      La nouveauté de l’étude commanditée par l’ARS est la recherche des fameux PFAS. Dans près de la moitié des cas, le seuil réglementaire européen (1,7 microgramme par kilogramme, µg/kg) pour la somme des quatre principaux PFAS (PFOS, PFOA, PFNA, PFHxS) est dépassé. Et parfois très largement. Les concentrations s’échelonnent de 0,22 µg/kg à 9,7 µg/kg et sont jusqu’à sept à dix fois supérieures à la limite réglementaire pour le seul PFOS. Sur la base de cette étude, l’ARS n’est pas en mesure d’identifier une « source dominante dans l’espace urbain » parisien pour expliquer ces niveaux de concentration. L’agence évoque une « multitude de sources liées à nos modes de vie » : « Les PFAS se retrouvent dans les matériaux et les produits de consommation de tous les jours, conduisant à une contamination diffuse de l’environnement. »

      https://archive.ph/tBHdw

      #dioxine #pfas #furanes #PCB #polluants_organiques_persistants #POP #pollution

  • Substances chimiques : « Aucun débat ne s’engage sur nos usages, alors que se déploie sous nos yeux une catastrophe », Stéphane Foucart

    Les dégâts sanitaires attribués aux substances de synthèse dangereuses, évalués à plus de 30 milliards d’euros par an en Europe par la Commission européenne elle-même, n’y ont rien fait. Bruxelles a annoncé l’abandon de la révision du règlement Reach sur les produits chimiques

    Voilà, c’est fini. La Commission européenne a abandonné l’idée d’adopter dans cette législature, qui s’achève en juin 2024, la réforme du règlement communautaire sur les #produits_chimiques, l’une des mesures les plus ambitieuses du #Pacte_vert (ou #Green_Deal) annoncé par Ursula von der Leyen, en 2019. Ce n’est pas une surprise. Le pacte n’a cessé de s’étioler au fil des mois, détricoté par une majorité d’Etats membres et par l’aile droite du Parlement européen. Le bilan, qu’il faudra bien tirer un jour, risque d’être cruel.

    La réforme du règlement Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) devait notamment permettre d’exclure les familles chimiques les plus dangereuses, qu’il s’agisse de plastifiants, de solvants, d’ignifuges, d’imperméabilisants, de cosmétiques, de nanomatériaux, etc. C’est-à-dire une diversité de substances présentes dans les objets du quotidien et qui finissent, d’une manière ou d’une autre, par se retrouver dans l’eau, l’environnement, la chaîne alimentaire et in fine dans les organismes de dizaines de millions d’Européens.

    Il est difficile de donner à voir toute l’étendue et toute la profondeur de la faillite politique que constitue l’abandon de cette révision. Pour le comprendre, il faut consulter quelques passages-clés de l’étude d’impact conduite par les services de l’exécutif européen lui-même. Ces pages devaient demeurer confidentielles, mais Le Monde et le quotidien britannique The Guardian en ont révélé des paragraphes éclairants en juillet. « Des bénéfices directs, pour la santé des consommateurs et des travailleurs, comme une meilleure fertilité, une baisse d’incidence de l’obésité, de l’asthme, de maladies neurologiques et du cancer sont attendus de la réduction d’exposition aux produits chimiques les plus dangereux », y lit-on.

    La catastrophe est officiellement là

    Un chiffre, établi par la Commission européenne, permet d’apprécier la magnitude de ces dégâts. Les mesures de retrait les plus ambitieuses des molécules problématiques représenteraient quelque 31 milliards d’euros de bénéfices annuels en termes de #maladies évitées (les pertes associées pour les #industriels étant environ dix fois moindres). C’est évidemment énorme, mais ces chiffrages économiques – la seule métrique que les élites occidentales semblent capables de comprendre – ont tendance à invisibiliser ce qu’ils sont pourtant censés refléter : la maladie et la souffrance, la détresse, le malheur et la mort.
    Pourtant, la révision de Reach a été abandonnée. Ni l’ampleur des dégâts ni le caractère incontrôlable de nos usages de la #chimie_de_synthèse ne semblent, outre quelques aménagements à la marge, pouvoir enclencher le changement. La #catastrophe est officiellement là. Dans un message adressé à ses cadres en septembre et révélé le 18 octobre par Le Canard enchaîné, le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie écrit : « Très clairement, nous allons devoir changer d’approche et de discours ; il y a des #PFAS_ [molécules per- et polyfluoroalkylées] _et des métabolites [produits de dégradation de #pesticides] partout. Et plus on va en chercher, plus on va en trouver. » La situation est si ingérable que l’intéressé écrit dans son courriel que la sécurité sanitaire de l’#eau distribuée n’est plus garantie.

    La contamination généralisée des eaux de surface et souterraines ne concerne pas seulement l’Occitanie mais l’ensemble du territoire national, en particulier le Bassin parisien, la région lyonnaise, les Hauts-de-France, la Loire-Atlantique, la Vienne et bien d’autres zones. Dernier événement en date : le 18 octobre, l’agglomération de La Rochelle fermait provisoirement ses quinze captages pour cause de contamination des nappes phréatiques par un métabolite très persistant du chlorothalonil – un fongicide interdit en 2020. L’eau sera prélevée jusqu’à nouvel ordre dans la Charente.

    Dangereuse cécité

    Dans le courriel révélé par Le Canard enchaîné, le directeur de l’#ARS Occitanie recommande enfin de ne pas mettre en œuvre les contrôles renforcés de l’#eau_potable prévus pour 2026, suspectant que de nouvelles découvertes désagréables ne rendent la situation plus inextricable encore. Un haut responsable de #santé_publique qui confesse sa volonté de ne pas connaître la réalité d’un problème au motif de son ampleur prévisible, cela devrait porter l’ensemble de la société à la plus profonde inquiétude.
    Il n’en est rien. Ni à Bruxelles, ni à Paris, ni dans la plupart des capitales européennes, ni au Parlement européen. En témoigne, on l’a vu, le report sine die de la réforme de #Reach, mais aussi la guérilla menée par la droite européenne contre le règlement sur l’usage durable des pesticides (règlement SUR), en cours de discussion.

    Le projet est du reste déjà moribond. Le principal indicateur de risque (dit « HRI-1 »), la méthode de mesure qui doit objectiver l’utilisation des pesticides dans l’UE, est le fruit d’un trucage manifeste, comme cela a déjà été raconté dans Le Monde. Les Vingt-Sept s’apprêtent à naviguer munis d’une boussole qui indique le sud : ce n’est pas très encourageant.
    Ainsi, alors que se déploie sous nos yeux une catastrophe dont nul ne peut plus nier la réalité, aucun débat ne s’engage sur nos usages de la chimie. Frappés d’une dangereuse cécité, la plus grande part de nos responsables politiques sont prisonniers de leurs automatismes, et bredouillent inlassablement les mêmes mots-clés dont plus personne ne sait trop ce qu’ils veulent dire : innovation, technologies vertes, compétitivité, etc. Il suffit d’écouter le discours prononcé le 17 octobre par le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, où il justifie le report sine die de la révision de Reach : tout y est.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/22/substances-chimiques-aucun-debat-ne-s-engage-sur-nos-usages-alors-que-se-dep

    #écologie_capitaliste #écologie

  • https://www.lefigaro.fr/sciences/l-eau-du-robinet-ne-doit-plus-etre-consommee-affirme-le-directeur-de-l-ars-

    L’eau du robinet « ne doit plus être consommée », affirme le directeur de l’ARS Occitanie dans un mail confidentiel

    « Il faut privilégier l’eau en bouteille ». Le Canard enchaîné a révélé dans son édition de mercredi 18 octobre un mail envoyé par le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie, Didier Jaffre, où il mettait en garde contre l’utilisation de l’eau potable dans la région. Le directeur de l’ARS a envoyé cet avertissement le 23 septembre dans un courriel adressé à ses cadres.

    (en mode lecture
    https://justpaste.it/ca72j)

    les confidences de Didier Jaffre, directeur de l’#ARS #Occitanie #PFAS #chlorothalonil

    • Il faut convenir qu’on ne cesse de tergiverser entre les différentes injonctions contradictoires :
      – L’eau en bouteille contient des microplastiques, nous empoisonne, et empoisonne la nature, et en plus, le plastique se recycle bien plus mal qu’annoncé
      – L’eau du robinet nous empoisonne, car les procédés actuels sont incapables de supprimer les molécules chimiques qu’on refuse d’interdire, et qui de toute façon ont été diffusées avec tant d’allégresse qu’on ne s’en débarrassera pas.

      Ici, pour éviter les dizaines de bouteilles chaque semaine, on boit de l’eau du robinet filtrée par charbon. Mais avec ce qu’on entend au sujet des PFAS sur la région lyonnaise... Groumpf. Envie de revenir à l’eau de source qu’on pompe en profondeur pour produire du coca ou remplir les mégabassines...

    • Mais l’eau en bouteille, elle vient bien de quelque part.

      Perrier c’est à Vergèze, tout près de Nîmes. C’est autant l’Occitanie que l’eau du robinet de Montpellier (tirée de la source du Lez).

      Mont Roucous, c’est dans le Tarn. Montcalm c’est les Pyrénées ariégeoises. Eau de la Reine (je connais pas) c’est le Tarn aussi. Ô9, la Haute-Ariège. La Vernière c’est près de Bézier. La Salvetat c’est le Haut Languedoc.

      Qu’est-ce qu’il différencie une eau minérale d’Occitanie d’une eau du robinet qui provient d’Occitanie ?

    • Pff, même au fin fond des Corbières (première épicerie à 30mn en voiture village de 90 habitants l’été) l’eau a été polluée par des pesticides (aux avants derniers relevés effectués) mais je trouve personne pour m’informer correctement et le maire me fuit. (Je gueule trop notamment parce qu’ils accordent des permis de construire … sans eau au village) Le village a bien fait un effort en remplaçant les pastilles de chlore par un traitement ultra violet. Et donc on boit de l’eau de la source ou ce qu’il en reste car ça se tarit doucement, il n’y a plus d’eau pour les potagers et les minis fontaines au coin des rues ont été fermées.
      Et il y a plein de citadins retraités ou jeunes qui s’installent joyeusement dans l’ivresse de cette belle nature où tout crève faute d’eau et qui n’ont pas encore compris leur douleur.

    • Merci pour la doc @monolecte.

      Maintenant, sans vouloir passer pour un pénible, je me dis que tout ça, ce n’est pas que le problème des humains. Il y aussi les végétaux, les bestioles en tout genre qui doivent morfler. Même si nous les filtrons, les poisons se retrouvent bien quelque part. Et finalement, faudrait-il avoir honte de se réjouir lorsque tous ces citadins (un peu CSP+ quand même) qui s’esbaudissent façon hédoniste chez les bouseux vont comprendre leurs douleurs ? La chimiothérapie (àskip), ça vous atomise la joie de vivre façon puzzle.

    • Bon, même si il y a les films d’Agnès Varda sur Arte en ce moment, je déprime, je fonds, je disloque et je loque. Je me suis échappée dans les Corbières comme tu auras compris, mais ce sentiment de monde factice et vain me poursuit avec ces fameux citadins venus remplacés ceux qui sont morts ou disparus. Les maisons abandonnées depuis des dizaines d’années ont toutes été reprises, souvent payées très chères, parfois restaurées en toc pour du RBNB avec boitier. Sinon on ne voit pas trop ces nouveaux habitants terrés dans leur home sweet home. Le long de la rivière on peut toutefois compter sur les déjections de leurs chiens, et la mairie a pété le mur en pierres sèches qui menait aux potagers parce qu’il leur faut des parkings, toujours plus de parkings. Des crottes, des chiens crados et des parkings avec des voitures à gogo, l’héritage de la ville avec sa triste solitude nous happe jusqu’ici.
      Le viticulteur à la retraite a passé la main pour les haut-parleurs qui crachotaient son aquecent du sud en annonçant l’arrivée du camion de la boucherie sur la place de la fontaine où l’eau ne coule plus, ce soir l’écho électrique annonce dans les ruelles vides : « La population est invitée a utiliser l’eau en petites quantités ». Et je me demande comment les chasseurs vont bien pouvoir nettoyer les boyaux des sangliers si l’eau du robinet manque au village, une dérogation, vite ?

  • Mindestens 300 Israelis getötet, mehrere entführt – Jubel in Neukölln, Deutsche unter Opfern vermutet
    https://www.berliner-zeitung.de/news/gazastreifen-raketen-auf-israel-abgefeuert-hamas-kuendigt-militaero

    La politique allemande aime la guerre. Celle que mène l’état d’Israel au nom de nos valeurs contre ses voisins et dans les zones occupées. On aime aussi la guerre de l’Ukraine contre l’agresseur russe. C’est aussi simple que ça.

    Alors on condamne la joie qu’expriment quelques concitoyens après les frappes contre l’état hébreux. Le maire de Berlin-Neukölln aurait pu s’interroger sur les raisons de cette joie. Il a préféré se tenir à ce qu’il a appris pendant les longues années de son tour des boeufs comme on appelle le circuit de carrière des politiciens socialdémocrates. On défend toujours l’état d’Israël. C’est un dogme de première catégorie.

    C’est triste quand des gens intelligents réagissent comme des chiens de Pavlov sionistes au lieu de donner l’exemple en proposant des initiatives pour la paix. Neukölln et ses habitants ont besoin de paix. Peut-être nous verront encore une conférence pour la paix dans cet arrondissement où cohabitent de nombreux palestiniens et immigrés d’Israël.

    Pour le moment à Berlin on entend surtout les voix des alliés du gouvernement d’Israël. La paix est encore loin à Berlin-Neukölln aussi.

    Neukölln: Menschen mit palästinensischen Flaggen versammeln sich

    Am Samstagabend versammelte sich eine Menschenmenge auf der Neuköllner #Sonnenallee, um den Angriff auf Israel zu feiern. Dutzende Menschen skandierten Sprechchöre und schwenkten palästinensische Flaggen. Die PFLP-Vorfeldorganisation Samidoun veröffentlichte die Aktion auf Instagram. Auch die Berliner Polizei war vor Ort, wie Bilder zeigten. Unklar war zunächst, ob sie auch einschritt.

    Wenige Stunden zuvor hatten bereits Palästinenser-Anhänger in Neukölln mit einigen Aktionen für Empörung gesorgt. So verteilte unter die Organisation Samidoun Süßigkeiten aus Freude über den Großangriff auf Israel. In einem Beitrag der Gruppe auf Instagram wurde ein entsprechendes Foto mit der Bildunterschrift „Es lebe der Widerstand des palästinensischen Volkes“ ergänzt.

    Der Bezirksbürgermeister Neuköllns, Martin Hikel, verurteilte bereits die Nachmittagsaktion des anti-israelischen Netzwerks Samidoun.

    Der SPD-Politiker Martin Hikel sagte der „Welt“: „Dass eine Organisation wie Samidoun in Neukölln Süßigkeiten verteilt, während der Terror über Israel hineinfällt, ist eine entsetzliche Verherrlichung eines furchtbaren Kriegs.“ Darüber hinaus forderte er ein Verbot des Netzwerks. Auch Israels Botschafter Ron Prosor äußerte sich zu der Aktion des Netzwerks – Jubel über die Ermordung von Zivilisten habe keinen Platz, weder in Israel oder Deutschland noch sonst irgendwo auf der Welt, sagte er.

    Laut Polizei sei in dem Zusammenhang zudem Strafanzeige wegen des Verdachts auf Nötigung von Amtswegen gestellt worden. Den Angaben nach soll ein Filmteam angegriffen worden sein.

    #Berlin #philosemitisme
    #guerre #Israel #Palestine #PFLP

  • Vaccin covid, des contrats qui sentent le souffre et le déni de démocratie. (LHK)
    https://www.crashdebug.fr/vaccin-covid-des-contrats-qui-sentent-le-souffre-et-le-deni-de-democratie

    Comme on vous l’avais relayé ça bouge en allemagne, comme en suisse, Amitiés, Folamour, Une chaîne mainstream allemande se saisit de l’affaire des contrats secrètement gérée par la Commission européenne de Ursula von der Leyen avec Pfizer. Das Erste, la principale chaîne allemande traite à son tour la chose :

    #UrsulavonderLeyen & les Contrats #Pfizer Extrait du reportage Plus Minus de la chaine Das Erste (1ère chaine généraliste allemande) avec des Interviews de Frédéric Baldan (représenté par Maître Protat, également conseil de l’association @BonsensOrg ) et de @MicheleRivasi… pic.twitter.com/JmIJitt4i3 — BonSens.Org (@BonsensOrg) August 18, 2023

    Backup vidéo Source (et ensemble de l’article) : Lilianeheldkhawam.com Informations complémentaires : Crashdebug.fr : Leur vie a changé après le vaccin (...)

    #Épinglé #Actualités_internationales #Actualités_Internationales #ROOT

  • Interdiction européenne des « produits chimiques éternels » : Berlin se rétracte
    https://www.euractiv.fr/section/sante/news/interdiction-europeenne-des-produits-chimiques-eternels-berlin-se-retracte

    En janvier dernier, cinq États — l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, le Danemark et la Norvège, non-membre de l’UE — ont proposé une interdiction à l’échelle de l’UE de plus de 10 000 substances per- et poly-fluoroalkyles (#PFAS) dangereuses, surnommées « produits chimiques éternels » en raison de leur longue durée de décomposition.

    Bien que Berlin ait été parmi les premiers à suggérer cette interdiction, le ministre de l’Économie verte et du Climat a fait part de ses inquiétudes jeudi (3 août) et a appelé à un « sens de la proportion » lorsqu’il s’agit de réglementer les PFAS.

    [...] M. Habeck a souligné que ce groupe de produits chimiques joue un rôle clé dans les « technologies du futur  », telles que les #semi-conducteurs, les électrolyseurs et les moteurs électriques, dont beaucoup sont essentiels pour les transitions écologique et numérique.

    « Dans ce cas, les PFAS ne peuvent pas être simplement remplacés et nous ne devons pas empêcher le développement de technologies en les réglementant de manière excessive », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il fallait trouver un cadre réglementaire permettant des exemptions pour les « technologies clés ».

    Les préoccupations de M. Habeck concernant une interdiction générale ont été reprises par plusieurs associations industrielles [ou l’inverse].

    Dans une déclaration publiée le même jour, des représentants de l’industrie automobile, de l’ingénierie mécanique et de l’#industrie électronique et numérique ont alerté sur le fait que « sans les PFAS, la transition énergétique et la mobilité risquent de s’arrêter complètement  ».