• Vaccin covid, des contrats qui sentent le souffre et le déni de démocratie. (LHK)
    https://www.crashdebug.fr/vaccin-covid-des-contrats-qui-sentent-le-souffre-et-le-deni-de-democratie

    Comme on vous l’avais relayé ça bouge en allemagne, comme en suisse, Amitiés, Folamour, Une chaîne mainstream allemande se saisit de l’affaire des contrats secrètement gérée par la Commission européenne de Ursula von der Leyen avec Pfizer. Das Erste, la principale chaîne allemande traite à son tour la chose :

    #UrsulavonderLeyen & les Contrats #Pfizer Extrait du reportage Plus Minus de la chaine Das Erste (1ère chaine généraliste allemande) avec des Interviews de Frédéric Baldan (représenté par Maître Protat, également conseil de l’association @BonsensOrg ) et de @MicheleRivasi… pic.twitter.com/JmIJitt4i3 — BonSens.Org (@BonsensOrg) August 18, 2023

    Backup vidéo Source (et ensemble de l’article) : Lilianeheldkhawam.com Informations complémentaires : Crashdebug.fr : Leur vie a changé après le vaccin (...)

    #Épinglé #Actualités_internationales #Actualités_Internationales #ROOT

  • "Une nouvelle ère post covid" (Canal 10 Guadeloupe)
    https://www.crashdebug.fr/une-nouvelle-ere-post-covid-canal-10-guadeloupe

    À écouter ⤵️ Excellente émission à la télé locale de #Guadeloupe @Canal10_GP cette semaine (03/07/23) intitulée " Une nouvelle ère post covid " avec comme invitée la brillante politologue Pamela Obertan merci à ce journaliste Haorld @woldah6 👏 #Pfizer & #McKinsey n’ont pas réussi à manipuler les guadeloupéens + que 70% ne se sont pas fait vacciner là bas !

    Source : Twitter Informations complémentaires : Crashdebug.fr : ON A SACRIFIÉ UNE PARTIE DES FRANÇAIS AU NOM D’UN NARRATIF ! AVEC PIERRE CHAILLOT (GÉOPOLITIQUE PROFONDE) Crashdebug.fr : Gouverner par le chaos, la nouvelle tendance politique ? selon Lucien Cerise (Sud Radio) Crashdebug.fr : Suspendus… Des soignants entre deux mondes (Exuvie.fr) Crashdebug.fr : Professeur Perronne : “J’en ai pris plein la tronche !” (Livre Noir) Crashdebug.fr : (...)

    #Épinglé #Actualités_françaises #ROOT

  • La pénurie de médicaments essentiels n’a rien d’accidentel

    Alors qu’ils sont produits par des entreprises qui figurent parmi les plus grandes multinationales du monde, certains médicaments se trouvent en pénurie de manière structurelle. Une situation qui n’a finalement rien de paradoxal et qui relève de la manipulation de marché.

    « Je ne peux pas supporter l’idée que mon mari soit décédé parce qu’il y avait une rupture d’approvisionnement » [1]. Une veuve n’en démord pas suite à la mort de son époux au CHU de Nantes en 2016. Celui-ci atteint d’un cancer du sang aurait pu survivre grâce à un médicament approprié. Malheureusement, ce dernier n’était momentanément plus accessible. Les médecins ont dû opter pour une solution alternative plus toxique. Le patient n’y a pas résisté.


    C’est par ce récit glaçant que Julie Lotz commence son reportage sur les médicaments en pénurie [2]. Elle y dénonce comment les multinationales pharmaceutiques ont créé cette situation absurde où des remèdes, pourtant classés comme essentiels par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sont devenus indisponibles parce qu’ils ne rapportent plus assez aux géants du secteur. Un scandale planétaire !

    Ainsi, la privation de soins élémentaires qui touchait déjà une partie des pays du tiers-monde, ce qui était déjà en soi inacceptable, s’étend maintenant à toute la planète, y compris aux États capitalistes avancés. Dans cette question, c’est toute la population mondiale qui se trouve à la merci des firmes de santé et à leur logique implacable de rentabilité.

    La grande enquête d’UFC-Que Choisir en France
    #UFC-Que Choisir est une des plus importantes organisations françaises de consommateurs. En novembre 2020, elle publie une vaste étude sur la situation de #pénuries des #médicaments en #France [3]. Son rapport est accablant.

    Dans un premier temps, l’association rappelle les notions de base légales pour caractériser les ruptures de stock et d’approvisionnement dans les #produits_pharmaceutiques, car la problématique est nouvelle et s’aggrave. Ainsi, le décret du 20 juillet 2016 définit la rupture de #stock comme « l’impossibilité pour un laboratoire de fabriquer ou d’exploiter un médicament ou un #vaccin ». En revanche, la rupture d’approvisionnement est « l’incapacité pour une pharmacie d’officine ou une #pharmacie à usage intérieur (…) de dispenser un médicament à un patient dans un délai de 72 heures ». On distingue également la tension d’approvisionnement, lorsqu’un fabricant dispose d’une quantité insuffisante de solutions pour fournir le marché [4]. Ces situations doivent être signalées aux autorités sanitaires. Ces dispositions, ou des règles similaires, se sont imposées dans la plupart des États capitalistes avancés.

    Dans ses rapports, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ( #ANSM ), l’institution publique chargée d’évaluer les risques sanitaires des médicaments en France, publie des statistiques sur les signalements officiels de problèmes dans la livraison de produits depuis 2008. Le nombre de ces avertissements explose littéralement : il décuple de 2008 à 2014, atteignant 438 notifications cette dernière année. Mais cela continue par la suite : elles sont 538 en 2017, 868 en 2018, 1.504 en 2019, puis 2.446 en 2020 [5].

    Cela signifie que, depuis 2008, ces signalements se sont multipliés par près de 56. Certes, on peut supposer qu’au début, le procédé d’avertissement, nouveau, n’a pas été utilisé massivement, d’autant que l’obligation de prévenir l’ANSM ne date que du décret du 28 septembre 2012 [6]. Mais, depuis 2016, les notifications ont sextuplé. De ce fait, « l’Académie nationale de pharmacie considère aujourd’hui les problèmes d’indisponibilité des médicaments comme chroniques » [7].

    En analysant en détail les données en date de juillet 2020, l’association des consommateurs constate que les médicaments en pénurie sont généralement anciens, considérés comme indispensables pour les autorités sanitaires et bon marché. Par exemple, 29% concernent des #génériques. Seuls 25% des produits manquants avaient une autorisation de mise sur le marché postérieure à 2000. 75% sont vendus à moins de 25 euros et 61% sont remboursés totalement ou partiellement par la sécurité sociale. Les secteurs les plus touchés se trouvent dans les domaines des anti-infectieux (antibiotiques), des anticancéreux et des solutions pour le système nerveux central (antiparkinsoniens, antiépileptiques) [8].

    UFC–Que Choisir observe également la durée parfois inquiétante de certaines pénuries, certaines se prolongeant parfois trois ou quatre ans.

    Les entreprises n’indiquent la cause de la rupture que dans 36% des cas. Dans 37% des situations, elles annoncent suppléer la carence par une importation d’un pays étranger. Dans 30%, elles promeuvent une thérapie alternative, sans vérifier si celle-ci est réellement équivalente pour le patient. Sinon, elles proposent de diminuer les doses ou de sélectionner les malades en fonction de la gravité de la pathologie. Pour 18% des carences, aucune solution n’est avancée [9].

    L’association des consommateurs pointe la responsabilité des firmes du secteur. Si le médicament ne rapporte pas assez, la compagnie ne produit plus ou désigne un seul site pour l’approvisionnement, qui peut tout à coup être victime d’une panne technique ou autre. Ou alors elle recourt à la #sous-traitance, mais la plupart du temps, vis-à-vis d’un ou deux fournisseurs, de préférence dans un pays à bas coût salarial. Et là aussi, on peut avoir soudainement des ruptures.

    UFC–Que Choisir remarque que les obligations de service public des entreprises ne sont pas toujours respectées, mais elles sont rarement sanctionnées.

    Face à cette dénonciation, la fédération patronale du secteur en France, le LEEM (Les entreprises du médicament), ne nie pas le problème. Elle s’avoue même préoccupée par son aggravation : « Chaque patient qui se rend en pharmacie doit pouvoir avoir accès aux médicaments dont il a besoin sans délais. La priorité absolue des entreprises du médicament consiste à mettre à la disposition des patients leur traitement en toute sécurité dans les meilleurs délais. Quel que soit le point de vue porté sur ces tensions ou ruptures, l’objectif est le même : les éviter autant que possible. »

    Mais, immédiatement, elle enchaîne : « Les tensions et ruptures d’approvisionnement ont pris plus d’ampleur ces dernières années en raison de la complexification de la chaîne de production, des technologies, des contrôles et des obligations réglementaires. Mais aussi de facteurs externes, notamment des capacités de production insuffisantes face à l’augmentation de la demande mondiale, des problèmes d’approvisionnement de principes actifs… Ainsi, la fabrication de certains médicaments anciens (notamment injectables) peut être complexe à réaliser et susceptible de générer des non-conformités en production ou en contrôle, sources de ruptures parfois récurrentes. » [10] Le LEEM estime que l’explosion des signalements constatée par l’association des consommateurs provient, en bonne partie, des exigences des pouvoirs publics à avertir de façon plus précoce les problèmes de fourniture et que, de ce fait, les firmes anticipent davantage les possibilités de blocage et les déclarent aux autorités sanitaires [11]. Pourtant, UFC–Que Choisir pointait justement le manque de transparence des compagnies à propos des pénuries.

    Dans un autre document, le LEEM écrit : « Les ruptures sont en grande majorité la conséquence de facteurs mondiaux, conduisant soit à une rupture de disponibilité des médicaments chez le fabriquant – on parle alors de rupture de stock – soit à une rupture dans la chaîne d’approvisionnement rendant momentanément impossible la délivrance du médicament au patient par son pharmacien – il s’agit alors d’une rupture d’approvisionnement. » [12]

    Il est clair que la fédération patronale tente de noyer la responsabilité manifeste des entreprises, dénoncée par l’organisation de la société civile, dans une série de causes annexes, comme des complexifications de production, des réglementations plus pointilleuses ou des carences de livraison à l’étranger. Comme si les géants du secteur n’avaient aucun pouvoir sur ces phénomènes et que ceux-ci leur étaient malencontreusement imposés !

    La montée inquiétante des pénuries en Europe
    Le constat est identique au niveau européen. La Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen écrit à ce sujet : « Ces pénuries (de médicaments) ont été multipliées par 20 entre 2000 et 2018 et par 12 depuis 2008, faisant courir des risques considérables aux patients et fragilisant les systèmes de #santé des États membres. » [13]

    En 2018, l’Association européenne des pharmaciens hospitaliers (EAHP selon le sigle en anglais [14]) a mené une vaste enquête auprès de ses membres pour connaître la situation dans leurs établissements. Ils ont reçu 1.666 réponses. Pour 90% de ces professionnels de la santé, la rupture d’approvisionnement est un problème récurrent dans leur clinique [15]. Ces difficultés sont quotidiennes dans 36% des cas, hebdomadaires dans 39% et mensuelles dans 16% [16].

    Les effets sont catastrophiques. Dans 59% des situations signalées, la pénurie a entraîné le report des soins. Pour 31%, ceux-ci ont été purement et simplement annulés. Pour un quart, cela a provoqué des erreurs de médication et, pour un autre 25%, les médecins ont dû trouver une solution alternative moins appropriée. Enfin, 12 décès ont été occasionnés selon le rapport [17]. 63% des réponses ont noté l’obligation de payer un prix plus élevé pour le traitement, 46% la plupart du temps, 17% en permanence [18].

    Les États-Unis ont connu une tendance similaire, lorsque les médicaments manquants sont passés de 58 en 2004 à 267 en 2011. Par la suite, ce nombre a diminué : en 2013, il n’y avait plus que 140 traitements en carence. Mais, en 2017 et 2018, deux grandes usines de fabrication ayant un impact sur la production de nombreux médicaments ont fermé pour assainissement [19]. Les pénuries ont de nouveau augmenté à 186 en 2018. Puis, elles ont à nouveau baissé : 114 en 2021 [20].

    Au centre de cette stabilisation se trouve la réglementation américaine quant à la constitution de stocks minimaux pour les remèdes essentiels. Aussi les autorités communautaires incitent les États membres à se lancer dans une politique similaire.

    La Belgique n’est pas épargnée par ces ruptures. En juin 2020, il y avait, selon l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), 514 médicaments temporairement indisponibles [21]. C’est le cas notamment de l’Oncotice, une solution contre le cancer de la vessie. Or, son substitut éventuel, le BCG-Medac vient, lui aussi, à manquer.

    En novembre 2020, une étude réalisée par Test Achat Santé sur 2.000 personnes a remarqué que 28,5% des Belges interrogés avaient déjà été confrontés à l’indisponibilité du traitement approprié et que 16% l’ont été à plusieurs reprises [22]. La situation s’aggrave comme le soulignent de nombreux professionnels de la santé. Ainsi, Alain Chaspierre, président de l’Association pharmaceutique belge (APB), s’alarme : « Nous sommes confrontés à la pénurie pour toutes sortes de médicaments : des antibiotiques, de l’insuline, des traitements contre l’hypertension, le diabète, les glaucomes, l’asthme, des médicaments anticancéreux… » Yannis Natsis, responsable pour l’accessibilité des médicaments au sein de l’Alliance européenne de santé publique [23], une plateforme d’ONG actives dans le domaine sanitaire sur le vieux continent, renchérit : « Le phénomène n’est pas nouveau, mais son ampleur l’est. Cela fait longtemps que la pénurie de médicaments frappe les pays de l’Europe de l’Est et centrale. Mais depuis quelques années, des pays d’Europe occidentale comme la France, la Belgique et les Pays-Bas sont aussi touchés. » [24]

    Comment la pénurie est-elle organisée ou apparaît-elle en Europe ? Pour l’illustrer, nous reprenons deux exemples symptomatiques d’interruption d’approvisionnement, celui du #BCG produit par #Sanofi et celui de l’Alkeran fourni par la société sud-africaine Aspen Pharmacare.

    Le bacille introuvable de Sanofi
    Le vaccin bilié [25] de Calmette et Guérin, appelé communément BCG, est à l’origine un traitement contre la #tuberculose, découvert au début des années 1920 à l’Institut Pasteur en France à l’initiative des professeurs Albert Calmette (bactériologiste) et Camille Guérin (vétérinaire et biologiste). Cette maladie est une des plus mortelles au monde. Ainsi, l’OMS a placé ce remède parmi les médicaments les plus essentiels.

    Progressivement, les spécialistes se rendent compte que le BCG est un stimulateur de l’immunité et peut donc être utilisé contre certaines formes de cancer. C’est le cas de celui de la vessie, après l’opération chirurgicale qui soigne la pathologie ou lorsque la tumeur se situe sur la paroi de l’organe urinaire. À partir de 1976, la solution dérivée du BCG est employée à cet effet et, dans 50 à 70% des cas, la tumeur ne revient pas. En 2012, l’Institut Pasteur effectue des tests cliniques pour montrer l’efficacité de cette thérapie [26]. Dès lors, de nombreux pays s’approvisionnent en BCG.

    Mais le principal producteur est la multinationale française Sanofi [27] et elle dédie à ce produit un seul site, celui de #Willowdale, près de #Toronto au Canada. En effet, il s’agit d’une marchandise dont la fabrication est assez peu lucrative et non protégée, donc vendue à un prix relativement bas. Le médicament est commercialisé sous le nom d’ImmuCyst. Or, en 2012, les autorités sanitaires canadiennes trouvent une contamination au champignon dans l’usine. Aussitôt, celle-ci est arrêtée, occasionnant immédiatement une tension dans les hôpitaux qui se fournissaient auprès du groupe. Les autres entreprises ne sont pas capables de suppléer le marché.

    La production ne reprend qu’en 2014, mais à un rythme limité. Pour des raisons de sécurité bien compréhensibles, le Canada surveille étroitement la filiale de Sanofi. Le porte-parole de la multinationale explique : « Il est difficile de changer de technique (de production) sans changer le produit. Et si on modifie le produit, il faut refaire des études cliniques » [28]. Et tout cela coûte cher. En novembre 2016, le groupe français annonce la fin de la fabrication pour la mi-2017, échéance reportée finalement à fin juillet 2019. Son porte-parole prétend que la firme a bien tenté de résoudre les problèmes du site canadien, mais que ses efforts « ne peuvent garantir une continuité et un approvisionnement fiable du produit. » [29]

    Dès lors, la fourniture du BCG revient au petit laboratoire allemand #Medac. Mais celui-ci n’a pas les capacités pour remplir ce rôle. Avant 2012, il ne livrait pas la France par exemple. Il a dû investir massivement dans un processus manufacturier complexe, qui peut durer neuf mois entre les débuts de confection du médicament et son aboutissement [30]. Les difficultés d’approvisionnement se sont succédé.

    C’est pour cela que la Belgique s’est tournée vers l’Oncotice vendu par la compagnie américaine Merck et réalisé aux Pays-Bas. Mais, évidemment, tous les pays adoptent une stratégie similaire. La France doit importer son BCG, notamment du Danemark. Les tensions restent donc vivaces.

    Dans ces conditions, les médecins et les hôpitaux sont contraints de jongler avec les doses, les offrant aux patients les plus atteints, les refusant à d’autres ou les réduisant. Dans d’autres cas, il faut passer par l’ablation de la vessie comme seule solution pour éviter la perte du patient. Parfois, cela ne suffit même pas et arrive l’inévitable : le décès.

    En Belgique, l’Oncotice est en disponibilité limitée. Selon le site PharmaStatut [31], dépendant de l’AFMPS, le BCG-Medac ne serait plus livré depuis le 1er août 2020, en raison de problèmes prolongés de production entraînant l’interruption de la commercialisation de ce médicament. La situation est considérée comme critique par les autorités sanitaires. Un groupe d’experts s’est constitué pour trouver des solutions alternatives, avec la possibilité d’importer le traitement de Merck, mais avec le risque que celui-ci ne soit plus remboursé par la Sécurité sociale.

    La France, quant à elle, a également connu des problèmes d’approvisionnement de BCG-Medac. Elle a introduit un contingentement de ce produit à partir du 1er février 2021, mesure levée le 14 février 2022, vu les promesses du laboratoire allemand de fournir à l’Hexagone les doses souhaitées.

    « La pénurie de Bacille de Calmette Guérin (BCG) illustre les conséquences que peuvent avoir les ruptures : l’arrêt de production du BCG ImmuCyst par Sanofi, utilisé dans le traitement du cancer de la vessie, a été associé à une hausse du nombre de récidives de ce cancer, et à un plus grand nombre d’ablation totale de la vessie. » [32]

    Les patients sont désespérés. Un pharmacien hospitalier rennais, Benoît Hue, raconte : « Pour les patients, c’est très angoissant. Leur médicament est en rupture de stock et par effet domino, peu de temps après, l’alternative l’est aussi. Un malade a récemment appelé ma collègue pour demander son traitement, il était désespéré. Nous n’en avions pas en stock. Il lui a lâché : “Vous allez me laisser mourir”. » [33] Voilà les conséquences d’une décision de multinationale qui ne manque ni de profit ni de rentabilité [34].

    Le chantage à la mode d’Aspen
    #Aspen_Pharmacare est une multinationale sud-africaine créée en 1850 par un chimiste irlandais. Cette firme est spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques. En 2008, elle acquiert plusieurs médicaments anticancéreux et autres commercialisés par GSK et, depuis longtemps, tombés dans le domaine public : Alkeran (en dehors des États-Unis), Lanvis, Leukeran, Myleran, Purinethol, Kemadrin (maladie de Parkinson), Septrin (infection bactérienne) et Trandate (hypertension artérielle). L’année suivante, la multinationale britannique cède son usine de Bad Oldesloe en Allemagne, à mi-chemin entre Lübeck et Hambourg, qui produit la plupart de ces solutions. En échange, elle prend 19% du capital d’Aspen Pharmacare [35]. Par la suite, d’autres opérations de cession ont lieu entre les deux entreprises, notamment avec la reprise des remèdes liés à la thrombose en 2013 et des anesthésiants en 2016 par Aspen.

    En 2012, la compagnie sud-africaine lance une campagne tous azimuts pour augmenter fortement le prix de ses anticancéreux. Elle cible l’Italie, avec des hausses allant de 300%, 400% et jusqu’à 1.500% pour certains traitements. Le pays est coincé, car certains médicaments sont indispensables et, même s’ils ne sont plus protégés par un brevet, ils n’ont quasiment pas de concurrents.

    Les autorités italiennes ne s’en laissent pas compter. Certes, elles doivent accepter ce qui apparaît nettement comme un chantage. Mais elles enquêtent officiellement sur ce qui pourrait justifier une telle progression tarifaire. Ce qu’elles découvrent est à la fois sensationnel et révélateur.

    Ainsi, elles découvrent un message de la direction sur la manière de négocier avec les différents États : « Les prix doivent être augmentés (…). C’est à prendre ou à laisser. (…) Si les ministères de la Santé, dans chaque pays, n’acceptent pas les nouveaux prix, on retire les médicaments de la liste des produits remboursables ou on arrête d’approvisionner. Aucune négociation possible. » [36]

    L’organisme sanitaire italien reçoit un ultimatum dans une lettre venant de la société sud-africaine : « C’est une priorité pour Aspen d’augmenter rapidement les prix de vente (…). Si aucune décision n’est prise dans la limite de temps indiquée (…) nous procéderons rapidement (…) à la suspension de la commercialisation des produits en Italie, à partir de janvier 2014. » Andrea Pezzoli, le directeur de l’agence de santé italienne, explique que juste avant la négociation la firme fournissait moins de remèdes, arguant des problèmes de production [37]. En septembre 2016, l’entreprise est condamnée à une amende de 5 millions d’euros pour chantage.

    Suite à cela, en mai 2017, la Commission européenne lance également des investigations, car elle se rend compte que 25 pays du vieux continent sont concernés. Ainsi, les hausses de prix en Belgique exigées par Aspen ont varié de 500 à 1.600%. Le tarif du Leukeran est passé de 10 à 118 euros par boîte [38]. En Angleterre et au Pays de Galles, le Myleran est vendu avec un renchérissement de 1.200%. En Espagne, la multinationale sud-africaine menace de détruire les stocks de ces produits si les autorités sanitaires n’acceptent pas ses nouvelles conditions majorées qui pouvaient atteindre 4.000% [39]. En France, trois personnes sont décédées à la suite de la prise d’Endoxan au lieu de l’Alkeran, dont le prix s’était envolé.

    L’enquête a duré quatre ans, se fondant sur ce que les autorités italiennes avaient déjà découvert. Le constat est édifiant : « L’analyse de la Commission a montré que tout au long des exercices 2013 à 2019 (couvrant la période allant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2019), Aspen a de manière persistante engrangé des bénéfices très élevés grâce aux produits dans l’Espace économique européen, tant en termes absolus qu’en termes relatifs : les prix d’Aspen étaient en moyenne de près de 300 pour cent supérieurs à ses coûts correspondants (à savoir que les prix appliqués par l’entreprise étaient quasiment quatre fois supérieurs à ses coûts), y compris en tenant compte d’un rendement raisonnable. En outre, les bénéfices moyens d’Aspen dans l’Espace économique européen étaient plus de trois fois supérieurs aux niveaux de rentabilité moyens d’une sélection d’entreprises similaires du secteur pharmaceutique. Les bénéfices moyens d’Aspen étaient également plus élevés que les bénéfices moyens de chacun des comparateurs pris individuellement.

    L’enquête n’a révélé aucun motif légitime justifiant les niveaux de prix et de bénéfices d’Aspen. Les produits ne sont plus couverts par un brevet depuis environ 50 ans et Aspen ne leur a pas apporté d’innovation ni ne les a développés de manière significative. Aspen a externalisé la fabrication et la plupart des activités de commercialisation des produits. Du point de vue du client, Aspen n’a apporté aucune amélioration sensible aux produits ni à leur distribution. » [40]
Se sentant menacée, la multinationale a proposé de réduire les tarifs de 73% dans toute l’Europe, ce que la Commission européenne a accepté. En outre, la compagnie sud-africaine ne peut élever ses prix pendant une période de dix ans (jusqu’en 2030, avec la possibilité d’une révision des conditions en 2025) et doit garantir l’approvisionnement de ces médicaments sur le continent [41].

    On pourrait croire cette affaire totalement exceptionnelle. En fait, elle ne l’est guère. Il y a d’abord le cas de GSK qui est resté actionnaire jusqu’en septembre 2016, soit durant la période du chantage. Grâce à cela, le groupe britannique a bénéficié d’une multiplication du cours d’Aspen par plus de six [42]. Selon le Journal The Guardian, il aurait gagné dans cette opération un milliard et demi de livres, soit environ 1,9 milliard de dollars [43].

    Pour sa part, le 30 octobre 2017, #Roche a décidé de retirer du marché grec un nouveau remède oncologique, le Cotellic, parce que le gouvernement avait imposé une taxe de 25% sur le profit obtenu sur les nouvelles molécules brevetées [44]. Il s’agissait d’une mesure prise dans le cadre du remboursement de la dette et de l’austérité imposée par la Commission européenne. La suppression de ce médicament a entraîné un non-remboursement par la Sécurité sociale. La multinationale n’en était pas à son coup d’essai en la matière. Elle a fait partie de la cinquantaine de compagnies pharmaceutiques qui ont coupé l’approvisionnement des hôpitaux hellènes dès que la crise de l’endettement a occasionné les problèmes de solvabilité dans le pays en 2011 [45].

    En décembre 2016, #Pfizer a été condamné en Grande-Bretagne pour avoir conspiré avec une société de génériques, Flynn Pharma. Les deux entreprises avaient élevé le prix d’un traitement contre l’épilepsie de 2.600%, étant donné qu’aucun autre établissement ne le fabriquait [46].
On retrouve les trois firmes incriminées en Afrique du Sud en 2017 pour avoir surfacturé leurs solutions contre le cancer. Il s’agissait du Xalkori Crizotinib de Pfizer pour le cancer du poumon, de l’Herceptin et de l’Herclon de Roche pour celui du sein et du Leukeran, de l’Alkeran et du Myleran, déjà mentionné pour Aspen Pharmacare [47].

    Le rapport d’une mission d’information du Sénat français rendu en 2018 réitère le constat : des compagnies réduisent volontairement la fourniture en médicaments pour en tirer un bénéfice. Dans ce document, on peut effectivement lire : « Votre mission d’information a pu constater une certaine défiance quant aux pratiques des laboratoires concernant leurs médicaments anciens : ceux-ci sont suspectés de déployer des stratégies de raréfaction de certains de leurs médicaments peu rémunérateurs, ce qui leur permettrait de faire pression pour obtenir une hausse de leur prix. Au terme des travaux conduits par votre mission, de telles situations apparaissent à première vue sinon peu courantes, du moins difficiles à objectiver – bien qu’un des représentants du personnel de l’entreprise Sanofi entendu par votre mission d’information ait indiqué qu’il existerait des « stratégies de rupture visant à maintenir le niveau des prix. » [48]

    Il est précisé ensuite : « Le Claps [49] a par ailleurs souligné, dans ses réponses au questionnaire transmis par votre rapporteur, que « sauf exceptions, les médicaments anciens ne disparaissent pas du marché français ». Il arriverait plus fréquemment qu’un médicament ancien disparaisse du marché pour un certain temps, avant d’y être réintroduit sous un autre nom par un autre laboratoire, et à un prix plus élevé. Le Claps relève ainsi que « le plus souvent, ces molécules anciennes sont vendues par les laboratoires historiquement titulaires de l’autorisation de mise sur le marché à un autre laboratoire. Dans tous les cas, les prix pratiqués sur ces molécules anciennes par le nouveau laboratoire titulaire n’ont plus rien à voir avec les précédentes conditions : les prix peuvent être multipliés par deux ou par cinq » » [50].

    Des multinationales n’hésitent donc pas à créer elles-mêmes des pénuries, de sorte à créer des conditions favorables pour exiger des hausses tarifaires de leurs produits. Ce n’est sans doute pas la raison principale de ces ruptures d’approvisionnement, mais son utilisation montre quelles limites ces groupes sont prêts à franchir dans leur quête incessante de rentabilité.

    Les quatre chevaliers de l’apocalypse sanitaire
    Ce dossier des pénuries est donc explosif et n’est contesté par personne, tellement il est évident. Même les fédérations patronales en conviennent. Mais, en affirmant que les compagnies pharmaceutiques en souffrent autant que les patients et les hôpitaux, elles tentent surtout de dédouaner leurs affiliés de la responsabilité de ces ruptures d’approvisionnement.

    Elles trouvent auprès des autorités publiques, notamment en Europe, des alliés de circonstance. Au lieu de pointer les torts des groupes de santé, celles-ci soulignent la complexité des situations et la multiplicité des sources des problèmes.

    Ainsi, dans sa note sur la stratégie européenne pour le secteur, la Commission explique : « Les pénuries sont de plus en plus fréquentes pour les produits qui sont présents sur le marché depuis de nombreuses années et dont l’usage est répandu. Les raisons sont complexes : il y a entre autres les stratégies de commercialisation, le commerce parallèle, la rareté de certaines substances actives et de matières premières, la faiblesse des obligations de service public, les quotas d’approvisionnement et des questions liées à la tarification et au remboursement. » [51] Bref, une myriade de difficultés qu’on ne peut attribuer aux seules entreprises.

    Dans son rapport sur les ruptures d’approvisionnement, la mission d’information du Sénat français va encore plus loin : « Au terme des auditions conduites par votre mission d’information, il apparaît que cette chaîne de production et de distribution de médicaments et de vaccins ne saurait être mise en cause dans son ensemble dans la survenue d’épisodes de pénurie récurrents ». [52] Il poursuit : « Plutôt donc qu’un dysfonctionnement général, ce sont en réalité bien souvent des événements isolés qui sont en cause dans la formation des phénomènes de pénuries, en ce qu’ils tendent à se répercuter sur l’ensemble de la chaîne par le jeu d’un « effet domino » résultant de l’interdépendance de ses maillons. (…) Pour certains produits anciens mais essentiels, les acteurs sanitaires font face à un problème de prix trop bas et non trop élevés, dont il découle toute une série d’effets pervers. » [53]

    Pourtant, lorsqu’on rassemble les principaux facteurs entraînant les pénuries, on ne peut qu’observer la part essentielle des stratégies des multinationales pharmaceutiques, même au-delà des cas où les firmes créent elles-mêmes artificiellement des ruptures d’approvisionnement. On dénombre ainsi quatre raisons majeures aux raréfactions dans les stocks de vaccins et de médicaments.

    Premièrement, de plus en plus, la production d’une partie importante des solutions médicales se passe dans des pays à bas coût salarial, surtout en Asie. C’est le cas notamment de la confection des principes actifs (API [54]). La fabrication d’un remède homologué se décompose en trois étapes : la réalisation d’un API, la formulation d’un médicament et, enfin, son conditionnement [55]. Cela prend entre quatre et six mois pour qu’un produit pharmaceutique « classique » passe de sa composition initiale au contrôle final de la qualité en vue de la commercialisation. Pour un vaccin, cela va de six mois dans le cas de la grippe à trente-six pour un remède plus complexe [56].

    L’ingrédient actif est la substance chimique qui aura un effet thérapeutique ou préventif dans la composition du traitement. C’est la matière première de celui-ci. Le second stade consiste en l’ajout d’excipients pour que la solution ingérée soit aisément administrée et assimilée par l’organisme. Ceux-ci constituent 95% du médicament [57]. Enfin, il y a la dernière phase, qui concerne la forme exacte sous laquelle le produit sera présenté et conservé. Les deux derniers épisodes sont habituellement effectués ensemble.

    De plus en plus, tout est sous-traité. Mais ce sont surtout les API qui sont externalisés, même si ce sont les #multinationales qui conservent les #brevets. « Selon l’Agence européenne du médicament, 40% des médicaments finis commercialisés dans l’Union proviennent de pays tiers, et 80% des principes actifs sont fabriqués en Chine et en Inde ; en réalité, le seul moyen de minimiser les coûts consiste à recourir massivement aux sous-traitants en Asie où le coût du travail et les normes environnementales sont moindres » [58]. La région de Hubei, au sein de laquelle se trouve la grande métropole de Wuhan, « est devenue le laboratoire mondial des principes actifs, qui sont les plus simples, les plus faciles à produire », selon l’économiste française Nathalie Coutinet [59].
    
Mais, il n’y a souvent qu’une, deux ou trois firmes qui fournissent cet ingrédient. Ainsi, pour la mission informative du Sénat français, Catherine Simmonin, secrétaire générale de la Ligue contre le cancer, a décrit la situation dans son secteur : « Les trente-cinq molécules de base en oncologie sont fabriquées en Orient, notamment en Chine, par trois fabricants. Les lignes de fabrication sont contrôlées par la Food and Drug Administration qui arrête la fabrication en cas de problème de sécurité ou d’anomalies. Brusquement, la matière de base disparaît alors du monde entier. Aucun façonnier dans un laboratoire ne peut la fabriquer, alors qu’elle sert au quotidien et ne peut être remplacée par des innovations. » [60]

    Il y a une trentaine d’années, tout était encore exécuté en Occident. Depuis, l’essentiel a été délocalisé en Asie. Cela permet une économie de coûts estimée à 15 ou 20% [61]. Quant aux problèmes de pollution, ils ne font pas partie des préoccupations majeures des groupes pharmaceutiques. « La région d’Hyderabad, en Inde, abrite par exemple des dizaines d’usines de production d’antibiotiques pour tous les grands groupes internationaux, dans des conditions de sûreté environnementale minimales. Résultat ? Une grave pollution des eaux aux métaux lourds et aux antibiotiques de toutes sortes, qui font craindre l’émergence accélérée de « super-bactéries » résistantes à tous les traitements. » [62]

    Les multinationales peuvent expliquer qu’elles subissent cette situation d’approvisionnement des API en Chine et en Inde comme les autres acteurs de la santé en Occident. Mais il est clair qu‘elles l’ont créée, dans leur recherche insatiable de profit et donc de réduction des coûts. On évalue que cette cause des pénuries représenterait un tiers des cas de rupture d’approvisionnement [63].

    Deuxièmement, ces ruptures de livraisons sont également dues à la centralisation de la production des médicaments dans un nombre restreint d’usines. Un rapport de l’institut IMS, l’institution privée américaine qui récolte des données dans le domaine de la santé mondiale [64], établit que plus de la moitié des produits signalés à la FDA comme défaillants dans les stocks en octobre 2011 ne disposaient que de deux pourvoyeurs, voire moins [65].

    La plupart du temps, il s’agit d’une décision du groupe lui-même, préférant dédier ses sites à la réalisation des traitements les plus innovants qu’il peut vendre au prix le plus élevé possible. Mathieu Escot, directeur des études à UFC-Que Choisir, relève le manque d’enthousiasme de l’industrie pharmaceutique pour répondre aux ruptures d’approvisionnement : « Quand elle veut éviter les pénuries, quand elle veut une chaîne solide, pour être capable de faire face à une brusque augmentation de la demande mondiale par exemple, l’industrie sait faire. Ça se voit notamment pour tous les médicaments chers, les médicaments récents. » [66]

    Dès lors, les firmes ne consacrent qu’une unité de production pour ces remèdes anciens, tombés dans le domaine public et qui donc ne rapportent que peu. S’il n’y a qu’un ou deux fournisseurs, la tension sur le marché est palpable dès qu’un problème survient. Comme le précise encore Mathieu Escot : « Il suffit qu’un maillon de cette chaîne fasse défaut, pour que toute la chaîne soit paralysée. »

    À cette raréfaction provoquée par les géants du secteur, s’ajoutent les politiques des autorités publiques. Certains États comme la France ne sélectionnent qu’un seul pourvoyeur pour ces traitements. Il est évident que cela ne favorise pas l’approvisionnement.

    Par ailleurs, les acheteurs de produits pharmaceutiques ont tendance à se regrouper et à rassembler leurs demandes, de sorte à obtenir de meilleures conditions d’approvisionnement, notamment en matière de prix. Mais, ce faisant, ils découragent des entreprises plus modestes à se proposer comme candidates, celles-ci n’ayant pas les moyens de livrer de telles quantités. Ils se forment des monopoles par faute de concurrence [67], et cela facilite les ruptures dans les fournitures.

    Une troisième difficulté se trouve dans la situation des stocks jugés par tous quasiment comme trop faibles. De nouveau, la cause se situe à la fois au niveau des compagnies et à celui des pouvoirs publics.

    L’industrie pharmaceutique a généralisé la production en flux tendu dans ses usines. Comme l’explique très bien Benjamin Coriat, à propos de Toyota où cette organisation du travail a été introduite, il s’agit d’une « méthode de gestion des effectifs par les stocks » [68]. En réalité, pour la direction de la firme, il faut réduire le personnel à son minimum en abaissant continuellement les stocks pour voir là où se situent les problèmes des salariés à suivre la cadence et trouver des solutions à ceux-ci. Dans ces conditions, les stocks doivent être aussi bas que possible et en perpétuelle diminution.

    De l’autre côté, une politique similaire est suivie dans les hôpitaux et les officines. D’abord, parce qu’il y a un manque de place évident pour ces établissements. Ensuite, parce que cela fait partie des moyens pour compresser les coûts des institutions sanitaires et ainsi atteindre les objectifs budgétaires de l’État, notamment sur le plan européen. Au départ, cela permet de mieux affecter l’espace, mais, ensuite, cela provoque une insuffisance de médicaments pour des pathologies essentielles.

    Si la voiture ou le smartphone n’est pas là à l’instant précis où l’acheteur se présente, celui-ci peut revenir le lendemain ou le jour où la marchandise sera disponible. En revanche, si le traitement n’est pas présent lorsque le patient en a besoin, les conséquences sont rapidement dramatiques. C’est pour cela que toutes les autorités sanitaires des pays occidentaux ont récemment établi des protocoles où un minimum de stocks est requis, en nombre de mois, des obligations de livraison sont demandées aux groupes qui fabriquent ces remèdes et des sanctions, la plupart du temps financières, sont prévues en cas de non-respect de ces engagements.

    Quatrièmement, il est indéniable que la stratégie de profit poursuivie avec acharnement par les multinationales pharmaceutiques est un facteur central et spécifique des pénuries. Après les stratégies visant d’une part à se concentrer sur les produits innovants qu’on peut vendre au prix le plus élevé et avec des marges bénéficiaires sans commune mesure avec les autres secteurs, et d’autre part, à délaisser les solutions anciennes qui ne rapportent guère, avec l’exemple d’Aspen Pharma, nous avons montré des politiques volontaires de raréfaction de solutions afin de les fournir aux conditions les plus avantageuses pour le groupe.

    Ainsi, les traitements permettant de pallier à la défaillance d’un fournisseur et à l’absence de concurrents peuvent être vendus à des prix exorbitants. Éric Tabouelle, vice-président du Claps, estime, devant la mission informative du Sénat français, qu’il n’est pas rare que les tarifs des nouveaux traitements augmentent de 500 à 2.000% par rapport aux médicaments en rupture [69]. Pour les hôpitaux, il existe une procédure, appelée clause d’achat pour compte, qui permet à ceux-ci de réclamer la différence auprès de la firme titulaire qui a manqué ses obligations. Mais cela se passe en fin de négociation, donc avec retard.

    Au final, le délégué syndical de la CFDT de Sanofi en France, Yann Tran, résume assez bien ce qui provoque, selon lui, les pénuries : « En premier lieu, les industriels cherchent à réduire au maximum les coûts de production : ils privilégient la production à flux tendus en raison du caractère coûteux de la constitution et de la gestion de stocks. Une deuxième raison réside dans la nécessité de se fournir en matières premières auprès d’acteurs éloignés de la France − ce constat n’étant pas valable seulement pour Sanofi, mais pour l’ensemble du secteur. De leur côté, les fournisseurs de matières premières ont tendance à se concentrer pour atteindre une taille critique, ce qui contribue à alimenter les difficultés de l’ensemble de la chaîne de fabrication en cas de problème survenant chez l’un de ces fournisseurs. Enfin, une troisième raison résulte des stratégies mises en œuvre par les entreprises pharmaceutiques, qui choisissent de ne pas investir dans la création d’usines doublons qui permettraient de pallier la défaillance d’un site de production. » [70] Il souligne parfaitement la responsabilité écrasante des multinationales dans cette situation.

    Cela n’a pas empêché la mission informative du Sénat français de proposer, après avoir pourtant déjà énoncé tous les avantages fiscaux accordés aux groupes pharmaceutiques [71], de nouvelles exonérations d’impôt pour ceux-ci [72]. Il reprend aussi, sans le commenter, l’objectif de la fédération patronale du secteur d’obtenir une « revalorisation raisonnable du prix pour les médicaments dont l’absence de rentabilité ne permet pas de mettre en œuvre les investissements nécessaires à la sécurisation de l’approvisionnement » [73]. Il faut préciser que le président de cet organisme temporaire était le socialiste Yves Daudigny, soutien de Manuel Valls à la primaire de la « gauche » en 2017. Le rapporteur est membre de l’aile la plus conservatrice de l’UMP [74], ancêtre des Républicains, Jean-Pierre Decool.

    La responsabilité écrasante des multinationales pharmaceutiques
    Le rapport présenté au Sénat n’a pas convaincu, que du contraire. La représentante du groupe communiste et celle des Verts ont dénoncé les conclusions. Pour elles, il est clair que : « Le système actuel est gangréné par la recherche de profits et seule la sortie de la sphère marchande du médicament pourra mettre un terme aux ruptures de stocks. » [75]

    Un avis que partage France Assos Santé, qui regroupe 83 associations de patients et d’usagers de la santé, dont UFC-Que Choisir : « Les industriels sont très largement responsables de ces pénuries, principalement dues à des stratégies financières contestables, à un désengagement de certains médicaments et à une concentration des sites de productions. » [76]

    Même l’Agence européenne du médicament estime que « les stratégies commerciales de l’industrie pharmaceutique provoquent un problème mondial depuis une dizaine d’années et affectent de plus en plus l’Union européenne, avec un impact significatif sur les soins aux patients » [77]. C’est dire l’énervement des autorités sanitaires, pourtant peu enclines à dénoncer les multinationales de la santé.

    La pénurie de médicaments essentiels est le scandale le plus éclatant du secteur sanitaire. Il est la preuve indéniable qu’au-delà de la promotion et de la publicité des groupes pharmaceutiques, ceux-ci ne se préoccupent guère des besoins et des intérêts des patients. C’était déjà évident dans le cas des pays du tiers-monde. Aujourd’hui, les malades des contrées plus riches sont logés à la même enseigne : ils ne sont plus sûrs d’être soignés, parce que le traitement qui les sauverait n’est éventuellement plus disponible. Ces firmes sont centrées sur « une logique de réduction des coûts et de maximisation des profits qui s’oppose frontalement aux intérêts de santé publique des populations » [78]. Elles devraient être privées de leur droit absolu de propriété sur les outils de production, sur les solutions qui permettraient de soigner l’humanité. Ce sera une question fondamentale à l’avenir.

    Source : Gresea https://gresea.be/La-penurie-de-medicaments-essentiels
    Repris par https://www.investigaction.net/fr/la-penurie-de-medicaments-essentiels-na-rien-daccidentel

    Notes : 
    [1] Le Monde, 9 septembre 2021.
    [2] Lotz, J., « Pénuries de médicaments : à quoi jouent les labos ? », Complément d’enquête, France 2, 9 septembre 2021.
    [3] UFC-Que Choisir, Pénuries de médicaments. Devant les comportements délétères des laboratoires, les pouvoirs publics doivent sortir de leur complaisance, novembre 2020. UFC désigne l’Union fédérale des consommateurs.
    [4] . UFC-Que Choisir, op. cit., p.6.
    [5] UFC-Que Choisir, op. cit., p.6, et ANSM, « Médicaments ayant fait l’objet d’un signalement de rupture ou de risque de rupture de stock », 9 septembre 2021.
    [6] . UFC-Que Choisir, op. cit., p.7.
    [7] UFC-Que Choisir, op. cit., p.9.
    [8] UFC-Que Choisir, op. cit., p.10.
    [9] UFC-Que Choisir, op. cit., p.12.
    [10] LEEM, « Tensions et risque de ruptures des médicaments. L’urgence de la sécurisation des approvisionnements », juillet 2021, p.2.
    [11] LEEM, op. cit., p.3.
    [12] LEEM, « Pénurie de médicaments : comment les réduire ? », 17 septembre 2021, p.2.
    [13] Parlement européen, Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, « Rapport sur la pénurie de médicaments – comment faire face à un problème émergent », 22 juillet 2020, p.35.
    [14] European Association of Hospital Pharmacists.
    [15] EAHP, « Medicines Shortages in European Hospitals, EAHP Survey », novembre 2018, p.10.
    [16] EAHP, op. cit., p.11.
    [17] EAHP, op. cit., p.30.
    [18] EAHP, op. cit., p.29.
    [19] FDA, « Drug Shortages for Calendar Year 2020 », Report to Congress, juin 2021, p.2.
    [20] American Society of Hospital Pharmacists (ASHP), « National Drug Shortages : New Shortages by Year », January 2001 to December 31, 2021.
    [21] Pharma.be, « Pénuries de médicaments : le système belge est plus performant que d’autres », 9 mars 2022.
    [22] Test Achat Santé, 19 décembre 2020.
    [23] The European Public Health Alliance (EPHA) en anglais.
    [24] En Marche, 3 décembre 2019. En Marche est le bimensuel des Mutualités chrétiennes en Belgique.
    [25] C’est-à-dire qui contient de la bile, ce liquide sécrété par le foie pour aider à la digestion.
    [26] Institut Pasteur, « BCG et cancer de la vessie : vers un nouveau protocole pour les patients ? », Communiqué de presse, 6 juin 2012. L’article scientifique est signé Biot, C., Rentsch, C., Gsponer, J., Birkhäuser, F., Jusforgues-Saklani, H., Lemaître, F., Auriau, C., Bachmann, A., Bousso, P., Demangel, C., Peduto, L., Thalmann, G. & Albert, M., « Preexisting BCG-Specific T Cells Improve Intravesical Immunotherapy for Bladder Cancer », Science Translational Medicine, vol.4 n°137, 6 juin 2012. Le Science Translational Medicine est le journal le plus prestigieux dans le domaine de la médecine appliquée, dite translationnelle.
    [27] La firme livrait 60% du marché mondial (Libération, 27 juillet 2012).
    [28] Le Quotidien du Médecin, 22 novembre 2016.
    [29] Les Echos Investir, 18 novembre 2016. Cela n’empêche nullement la multinationale française de continuer à investir sur le site de Toronto, notamment 335 millions d’euros en 2018 pour la fabrication d’antigènes dans le cadre de la confection de vaccins et 600 millions en 2021 dans une unité de production d’antigrippaux.
    [30] France Bleu, 29 janvier 2020.
    [31] https://pharmastatut.be.
    [32] UFC-Que Choisir, op. cit., p.11.
    [33] Rozenn Le Saint, « Pénurie de médicament : un tri est fait pour soigner des cancéreux », Mediapart, 30 janvier 2020.
    [34] De nouveaux produits réalisés par d’autres firmes semblent venir en supplément pour faire face à cette carence actuelle.
    [35] GSK, « GSK extends strategic collaboration with Aspen », Press Release, 11 mai 2009.
    [36] Lotz, J., op. cit.
    [37] Lotz, J., op. cit.
    [38] Test Achat Santé, 11 février 2021.
    [39] The Times, 14 avril 2017.
    [40] Commission européenne, Communication de la Commission publiée conformément à l’article 27, paragraphe 4, du règlement (CE) no 1/2003 du Conseil dans l’affaire AT.40394 — Aspen, Journal officiel de l’Union européenne, 15 juillet 2020, p.C 233/8.
    [41] Commission européenne, Questions et réponses, 10 février 2021.
    [42] GSK, « GlaxoSmithKline announces intention to sell remaining holding in Aspen », Press Release, 28 septembre 2016.
    [43] The Guardian, 28 janvier 2017.
    [44] EurActiv, 31 octobre 2017.
    [45] El País, 27 septembre 2011.
    [46] The Guardian, 28 janvier 2017.
    [47] La Tribune Afrique, 15 juin 2017.
    [48] Sénat français, « Pénuries de médicaments et de vaccins : renforcer l’éthique de santé publique dans la chaîne du médicament », Rapport d’information n°737, 27 septembre 2018, p.89.
    [49] Le Club des Acheteurs de Produits de Santé (Claps) réunit les principaux acheteurs hospitaliers, privés et publics.
    [50] Sénat français, op. cit., p.90.
    [51] Commission européenne, « Stratégie pharmaceutique pour l’Europe », 25 novembre 2020, p.20.
    [52] Sénat français, op. cit., p.19.
    [53] Sénat français, op. cit., p.20.
    [54] Active Pharmaceutical Ingredient (ingrédient pharmaceutique actif).
    [55] Abecassis, P. et Coutinet, N., Économie du médicament, éditions La Découverte, Paris, 2018, p.82.
    [56] Sénat français, op. cit., p.61.
    [57] Abecassis, P. et Coutinet, N., op. cit., p.83.
    [58] Parlement européen, Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, « Rapport sur la pénurie de médicaments – comment faire face à un problème émergent », 22 juillet 2020, p.35.
    [59] Le Point, 11 août 2020.
    [60] Sénat français, op. cit., p.64.
    [61] Deleu, X. et Le Saint, R., « Médicaments : les profits de la pénurie », Arte, 26 avril 2022.
    [62] Petitjean, O., « Quand les labos abandonnent leur mission de santé publique pour ressembler à Nike ou Apple », Pharma Papers, 16 janvier 2019.
    [63] Biot, J., Benhabib, A. et Ploquin, X., « Rapport au Premier ministre. Mission stratégique visant à réduire les pénuries de médicaments essentiels », Ministère des Solidarités et de la Santé, 18 juin 2020, p.17.
    [64] Après la fusion avec un autre bureau d’études américain Quintiles, IMS est devenu IQVIA.
    [65] Sénat français, op. cit., p.64.
    [66] France Inter, 9 novembre 2020.
    [67] Sénat français, op. cit., p.91.
    [68] Coriat, B., Penser à l’envers, éditions Christian Bourgois, Paris, 1991, p.23.
    [69] Sénat français, op. cit., p.93
    [70] Sénat français, op. cit., p.264.
    [71] Sénat français, op. cit., p.75.
    [72] Sénat français, op. cit., p.9.
    [73] Sénat français, op. cit., p.95.
    [74] Au départ, lorsqu’il est fondé en 2002, UMP signifiait Union pour la majorité présidentielle. Il est devenu ensuite Union pour un mouvement populaire. En 2015, l’ancien président Nicolas Sarkozy transforme ce parti en Les Républicains.
    [75] Contribution de Cohen, L., sénatrice du Val-de-Marne, et Apourceau-Poly, C. au nom du groupe Communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE) in Sénat français, Pénuries de médicaments et de vaccins : renforcer l’éthique de santé publique dans la chaîne du médicament, Rapport d’information n°737, p.292.
    [76] Les Echos, 17 janvier 2019.
    [77] Le Monde, 9 septembre 2021.
    [78] Gonçalves, A., « Pénuries de médicaments essentiels et explosion du prix des thérapies innovantes : pourquoi un pôle public du médicament est nécessaire », Economie & Politique, janvier-février 2021, p.49.

  • #Suisse : Le stock de doses de vaccin anti-Covid de la Confédération ne cesse de croître ats/jfe
    https://www.rts.ch/info/suisse/13681039-le-stock-de-doses-de-vaccin-anticovid-de-la-confederation-ne-cesse-de-c

    Les stocks de vaccins contre le coronavirus ne cessent d’augmenter en Suisse, malgré les appels à se faire injecter des doses de rappel. Actuellement, 13,5 millions de doses sont utilisables et deux millions supplémentaires sont attendues dans les semaines à venir, à condition que l’institut des produits thérapeutiques Swissmedic les autorise.

    En outre, la Suisse s’est engagée à acheter 11,6 millions de doses de vaccin supplémentaires, indique vendredi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), confirmant une information de la NZZ.


    Ces doses sont attendues pour la plupart aux troisième et quatrième trimestres 2023. Une partie provient de l’année dernière, précise l’OFSP. Leur livraison a été reportée à 2023 « afin de toujours disposer du vaccin le plus actuel ».

    Au total, 32,6 millions de doses de vaccin contre le coronavirus ont été livrées jusqu’à présent en Suisse et 16,95 millions ont été injectées jusqu’à mercredi.

    Plusieurs millions de doses éliminées
    Vraisemblablement en raison d’une lassitude croissante de la population envers la vaccination, 2,9 millions de doses ont dû être éliminées à fin 2022 au niveau fédéral, ainsi que 0,5 million dans les cantons.

    A cela s’ajoutent 7,6 millions de doses, propriété de la Confédération, qui étaient stockées dans un entrepôt externe en Belgique, en vue de leur transmission à des pays tiers. Les vaccins qui y étaient stockés ont dû être éliminés à l’automne dernier, une fois la date d’expiration atteinte. L’entrepôt a été fermé. Pour l’heure, 4,2 millions de doses ont pu être transmises à d’autres pays.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Les vaccinés sont bien moins nombreux ! Une fake-news de plus ! Décoder l’éco
    https://www.youtube.com/watch?v=iWVKueq5XMU

    La stratégie mise en place par le gouvernement depuis 2 ans n’a jamais eu pour but de prendre soin des Français, mais de les pousser à la vaccination. Pour arriver à cette fin, des mesures coercitives lourdes ont été mises en place, et l’arsenal statistique a été déployé. Sa plus grande force a été d’invisibiliser les non vaccinés, les faisant passer pour des fous marginaux et insignifiants. Le nouveau rapport des statisticiens du ministère de la Santé https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf lève le voile sur ce mensonge, un des plus insidieux depuis le début de la crise, et qui a servi de socle à l’attirail statistique permettant de surestimer l’efficacité vaccinale.

    Toutes les sources sont dans l’article écrit : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    La stratégie de l’isolement
    Chacun a pu constater au cours des deux années écoulées tous les efforts du gouvernement français (en utilisant nos impôts) pour pousser les citoyens à se faire inoculer les fameux vaccins anti covid-19. Le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale est clair sur la « pression politique, sociale et médiatique » https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_cosv_-_28_septembre_-_communication_primo-vaccination mise sur les non-vaccinés pour les faire céder. Toute l’énergie et tous les moyens financiers ont été mis dans des mesures coercitives comme le passe sanitaire, puis vaccinal, ainsi que dans les campagnes de communication, sans dépenser le moindre centime pour renforcer les effectifs de soignants, augmenter les places disponibles dans les établissements de soin, ou financer des études de chercheurs indépendants permettant, par exemple, de suivre des cohortes de vaccinés et de non-vaccinés, afin d’apporter de vraies preuves des gains promis par les fabricants de vaccins.

    Le but des campagnes de publicité et du pass vaccinal n’était pas seulement de forcer les non-vaccinés à céder, mais également de les rendre invisibles. En les interdisant de tous les lieux de sociabilisation, ils ont été cachés de la vue de tous. Être invisible pour les autres est un bannissement. Cela peut être bien plus difficile à supporter que les seules incitations publicitaires. Mais, en plus, cela permet de faire oublier aux vaccinés l’existence des très nombreux non-vaccinés, désormais bannis. Un petit nombre de vaccinés se sont levés contre les interdictions, mais ils furent très peu nombreux. La majorité n’a pas eu à faire d’effort pour éviter de s’indigner. Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, il est nécessaire que les vaccinés soient persuadés que les non-vaccinés ne représentent qu’une toute petite fraction de la population. Il faut également que les non-vaccinés se croient trop peu nombreux pour pouvoir organiser une résistance. Cela a été permis, une fois de plus, grâce au ministère de la Santé et à des statistiques bien choisies https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination . C’est également comme cela qu’il a été possible d’interdire de travailler et de laisser sans aucun revenu, tous les personnels des services de santé non-vaccinés. Cela, sans que les syndicats de travailleurs ne lèvent un sourcil, alors qu’il s’agit d’une attaque sans précédent contre le droit de travailler et la liberté de disposer de son corps.

    Un nouveau rapport https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf de la DREES nous montre que, comme pour tout le reste, le gouvernement s’est moqué de nous depuis le début. Même les taux de personnes vaccinées sont faux et calculés uniquement dans le but de servir les desseins du gouvernement : piquer un maximum de Français, à leurs frais.

    Couvrez ce non-vacciné que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées.
    Le problème est posé dès le début du rapport :
    « Il existe aujourd’hui quatre sources de données publiées en open data par trois institutions différentes sur la couverture vaccinale contre le Covid-19 en France : en rapportant la population vaccinée aux estimations de population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de personnes non-vaccinées au 14 août 2022 serait de 6,5 % chez les 18 ans ou plus selon les chiffres de Santé publique France et 6,6 % selon la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) ; 7,0 % des 20 ans ou plus seraient non vaccinés selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ; enfin, la CNAM estime que 13,9 % de la population des 20 ans ou plus ayant consommé des soins remboursés en France en 2021 serait non vaccinée à la même date. Les trois premières sources donnent ainsi des estimations nationales convergentes au global, même si on constate des écarts plus importants par groupes d’âges. Les profils par âge de la part de personnes non-vaccinées sont par ailleurs très différents entre les trois premières sources et la quatrième. »

    L’estimation de la part de non-vaccinés dans la population des plus de 20 ans varie donc de 6,5 % à 13,9 % selon les sources. Du simple au double finalement. Constater des différences aussi énormes d’une source à l’autre pose, a minima, de sérieuses questions sur la robustesse des chiffres annoncés avec aplomb depuis le début. Dans un cas, les non-vaccinés sont, en effet, marginaux, dans l’autre ils sont aussi nombreux que les votants des principaux partis politiques aux élections présidentielles.

    On ne peut pas directement calculer un taux de non-vaccinés. Aucun système ne recense (heureusement pour le moment) les personnes non-vaccinées. La seule manière est donc d’estimer le taux de personnes vaccinées. Ce qui reste est le taux de non-vaccinés. 

    Il faut donc calculer un taux de personnes vaccinées dans la population. Cela suppose de connaître le nombre de personnes vaccinées et la taille de la population. Ce n’est en fait pas si simple et comporte de nombreux biais.

    Toutes les sources utilisent la base VAC-SI pour connaître le nombre de personnes vaccinées. Les vaccinateurs ont enregistré dans la base VAC-SI toutes leurs vaccinations de façon à se faire payer. La base VAC-SI est également alimentée par l’Assurance Maladie pour relier la vaccination au dossier patient du vacciné.

    . . . . . . .


    Il est extrêmement bizarre de prendre deux sources différentes au numérateur et au dénominateur, surtout lorsqu’elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. 
    . . . . . . .
    La suite : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    #Mathématiques #Statistiques #Insee #Assurance_Maladie #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Coronavirus : le patron de Pfizer refuse d’être interrogé au Parlement européen Steven Ferdman - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-patron-de-pfizer-refuse-detre-interroge-au-parlement-europeen-11

    Albert Bourla, le CEO du géant pharmaceutique Pfizer, a une nouvelle fois refusé de se présenter au Parlement européen, où la commission spéciale sur le Covid-19 l’avait invité à venir donner des explications sur les accords passés avec la Commission européenne pour fournir des vaccins aux pays de l’UE.

    L’eurodéputée belge Kathleen Van Brempt (Vooruit), qui préside cette commission spéciale, l’indique lundi. « Je regrette profondément ce refus. L’UE a consacré beaucoup de fonds publics, durant la pandémie, à la production et l’achat de vaccins. Comme co-décideur du budget européen, le parlement a le droit d’avoir une totale transparence sur les modalités de ces dépenses et sur les négociations qui ont précédé », estime-t-elle.

    Les eurodéputés souhaitaient avoir accès à tous les documents relatifs aux négociations ayant précédé les contrats d’achat anticipé de vaccins contre le Covid-19. Ils manquent pour le troisième contrat de Pfizer.

    En octobre, une première audition avait été organisée au Parlement européen avec les directions d’importants producteurs de vaccins comme CureVac, Novavax et GSK. Albert Bourla y était le grand absent, envoyant une collaboratrice à sa place.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination
    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

    • La presse grand public qui nous informe si bien nomme ce scandale : « la corruption du Qatar » au sein de l’UE.
      Mais il faut considérer qu’il s’agit avant tout d’un problème général de corruption au sein de l’Union européenne.

      En rejetant la faute sur le Qatar, l’ue se décharge de ses responsabilités et donne la fausse impression que les problèmes commencent et se terminent avec un seul pays.

      Combien d’autres pays ou de multinationales, peuvent aussi bénéficier d’ »accords de lobbying » similaires avec des personnes occupant des postes de pouvoir politique et d’influence à Bruxelles ?

      L’union européenne, la corruption et c’est son mode de fonctionnement normal.

  • Aux Etats-Unis on commence ces jours-ci l’injection de boosters visant BA.4/BA.5, malgré l’absence de données humaines. En Europe l’autorisation viendra peut-être plus tard, pour l’instant on autorise les boosters visant BA.1, qui eux bénéficient d’essais humains.

    First adapted COVID-19 booster vaccines recommended for approval in the EU
    https://www.ema.europa.eu/en/news/first-adapted-covid-19-booster-vaccines-recommended-approval-eu

    EMA’s human medicines committee (CHMP) has recommended authorising two vaccines adapted to provide broader protection against COVID-19. Comirnaty [#Pfizer/BioNTech] Original/Omicron BA.1 and Spikevax [#Moderna] bivalent Original/Omicron BA.1 are for use in people aged 12 years and above who have received at least primary vaccination against COVID-19.

    [...] Other adapted vaccines incorporating different variants, such as the Omicron subvariants BA.4 and BA.5, are currently under review by EMA or will be submitted soon, and, if authorised, will further extend the arsenal of available vaccines. The clinical data generated with the original/BA.1 bivalent vaccines recommended today will support the evaluation and authorisation of further adapted vaccines.

    CDC recommends updated Covid-19 boosters
    https://www.statnews.com/2022/09/01/cdc-advisory-panel-backs-updated-covid-19-boosters

    The updated vaccine is designed to teach the immune system to recognize a broader array of SARS-2 strains by including a second target, the Omicron subvariants BA.4 and BA.5. (The spike protein on viruses from those two subvariants is identical.) BA.5 is currently the dominant virus circulating in the United States.

    The new shots can only be used as a booster for people who have had a primary series of vaccines. It is not authorized for use as a primary series.

    With the authorization of these boosters, the FDA suspended the authorizations for the previous boosters produced by Pfizer and Moderna. Those monovalent (one strain) boosters can no longer be given in this country, except in children who are too young to receive one of the bivalent boosters.

    #vaccin_bivalent

  • VRAI OU FAKE. Covid-19 : des « documents confidentiels » du laboratoire Pfizer remettent-ils en cause l’efficacité et la sûreté de son vaccin ?
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-covid-19-des-documents-confidentiels-du-laboratoire-pfizer

    Des documents ont bien été rendus publics, mais après une procédure juridique classique de demande d’informations. Les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux s’appuient, elles, sur le détournement de documents datés et sur des calculs trompeurs.

    De prétendues « révélations » sur le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer. Avec le hashtag #PfizerDocuments, des internautes proches des sphères anti-vaccins relayent, depuis début mai, de soi-disant informations compromettantes pour le laboratoire américain, lesquelles auraient « fuité » à la suite de la publication de « documents confidentiels ».

    Plusieurs messages sur les réseaux sociaux accusent notamment le géant pharmaceutique d’avoir occulté des informations sur la sûreté et l’efficacité de son vaccin. Franceinfo s’est penché sur plusieurs de ces allégations, qui s’appuient sur des calculs trompeurs et sur le détournement de documents datés ou n’ayant aucun lien avec ces « Pfizer documents ».

    Non, ces documents n’ont pas « fuité »
    Contrairement à ce qui est avancé par plusieurs internautes, ces documents n’ont pas « fuité » mais ont été publiés à la suite d’une procédure juridique américaine, dans le cadre du Freedom of Information Act. Cette loi de 1966 oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents à quiconque en fait la demande. 

    En janvier, un juge fédéral a donc ordonné à la Food and Drug Administration (FDA), l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, de rendre publiques sous huit mois les informations sur lesquelles elle s’était appuyée pour approuver le vaccin de Pfizer contre le Covid-19. La FDA n’avait jamais déclaré vouloir garder ces documents confidentiels, mais avait initialement réclamé un délai de soixante-quinze ans, qu’elle justifiait par les quelque 450 000 pages de documents à publier, comme l’explique le média Bloomberg Law.

    La requête a été portée par le collectif Public Health and Medical Professionals for Transparency, un groupe de chercheurs et de scientifiques, dont plusieurs ont remis en cause l’intérêt des vaccins contre le Covid-19. Le collectif a publié une partie des documents en accès libre sur son site internet.

    https://phmpt.org/pfizers-documents

    • L’info a été relayée sur ST, mais contrairement à ce que dit l’article ci-dessus, la star antivax en pointe sur le sujet a, sur Sud Radio relayé ici, correctement attribué la publication a une décision judiciaire et non à une fuite.

      Une analyse rapide de la liste des 238 documents (à ce jour)
      par date de publication

      par type (en nombre et en taille)

      NB : xpt est un format d’export de SAS (le logiciel statistique utilisé par les labos pharmaceutiques) ; format verbeux : les documents issus de SAS représentent 7% des documents (3% pour les programmes - suffixe SAS, 4% pour les exports - suffixe xpt) mais 15% en taille (les 8 programmes SAS représentant 1,2 Mo, soit 0,1% de la taille totale)

    • Notez que ladite star antivax laisse complaisamment l’intervieweuse de Sud Radio énoncer une bonne partie de la nomenclature de la CIM (Classification internationale des maladies) comme étant présente dans les effets indésirables rapportés sans, bien sûr, évoquer ne serait-ce qu’un ordre de grandeur du nombre relevé dans les différents documents.
      Dont on se plait à rapporter le nombre total de pages (80 000, je n’ai pas été vérifier) qu’elle est sensée avoir étudié.

    • une analyse des rumeurs sur les documents Pfizer (rythme de publication demandé par la décision de justice : 55000 documents par mois, jusqu’à épuisement du stock)

      The newly released Pfizer documents do not show that their COVID-19 vaccine is unsafe
      https://www.newswise.com/factcheck/the-newly-released-pfizer-documents-do-not-show-that-their-covid-19-vaccin

      Beginning in late April, the Food and Drug Administration turned over thousands of documents related to its review of Pfizer-BioNTech’s COVID-19 vaccine, as more than 300 million doses of the vaccine have now been administered in the US. In a January court order, U.S. District Judge Mark Pittman of the Northern District of Texas required the FDA to release around 12,000 documents immediately, and then 55,000 pages a month until all documents are released. Already, anti-vaccine advocates have capitalized on the release of these documents to further call COVID-19 vaccines into question, coalescing around the viral hashtag #pfizerdocuments.

  • REPRENDRE LA TERRE AUX MACHINES en région Grenobloise !
    https://www.latelierpaysan.org/REPRENDRE-LA-TERRE-AUX-MACHINES-en-region-Grenobloise

    RENCONTRE ENTRE PAYSANNES ET PAYSANS, ACTEURS ET ACTRICES SOCIAUX ENGAGÉS les 20 et 21 mai Appel et programme complet ici : Attention réservation obligatoire ! => formulaire d’inscription en cliquant ici Journées à prix libre

    Restauration prévue et possibilité d’hébergement solidaire

    (voir le formulaire d’inscription) Contact

    pepsisere@gmail.com

    06 47 98 45 58 Actualités

    https://framaforms.org/rencontres-reprendre-la-terre-aux-machines-grenoble-20-21-mai-2022-16511

  • 4 milliards de doses : les pays baltes alertent l’UE sur la surproduction de vaccins ! (V. Joron)
    https://www.crashdebug.fr/4-milliards-de-doses-les-pays-baltes-alertent-l-ue-sur-la-surproduction-d

    4.000.000.000 milliards de doses commandés en totale opacité puisqu’on ne sait toujours par ce que le PDG de Pfizer et Mme Von Der Lyen ont négocié....

    Et 75.000.000 millions de doses en surplus rien qu’en France, alors la Comission Européene souhaite intensifier la campagne de vaccination et de rappel.

    Alors qu’Omicron est bénin (je l’ai eu je confirme) et qu’il n’y a presque plus de malades, donc la déjà ça déraille sévère, mais ils ont des doses à fourguer par qu’ils ont des dates limites de péremption.

    Ce qui explique pourquoi Mme Von der Lyen se dirige vers la vaccination OBLIGATOIRE.

    Rappel : Ursula von der Leyen déclare qu’il est temps de penser à la vaccination obligatoire dans toute l’Europe#pfizerdocuments https://t.co/OrGrj5IOCg — Marcel D. (@DubreuilhMarcel) May (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Covid-19 : Pfizer va vendre son traitement à l’Unicef pour des #pays_en_développement
    https://www.20minutes.fr/sante/3257515-20220322-covid-19-pfizer-va-vendre-traitement-unicef-pays-developp

    La semaine dernière, Pfizer a conclu des accords de licence sous l’égide des Nations Unies, permettant à 35 laboratoires de fabriquer une version générique et moins coûteuse de ces pilules. Les licences ont été attribuées à 19 laboratoires indiens, 5 chinois, et les autres se répartissent entre le Bangladesh, le Brésil , la République dominicaine, la Jordanie, Israël , le Mexique, le Pakistan, la Serbie, la Corée du Sud et le Vietnam.

  • C’est Politique ! Le blog - L’ Actualité Politique, saupoudrée d’humour…parce qu’il faut garder le moral !
    https://cpolitic.wordpress.com

    Tout finit par se savoir, Macron ! Scandale Mc Kinsey, Profs méprisés, Euthanasie des vieux en plein Covid, Ventes d’armes à Poutine…
    https://cpolitic.wordpress.com/2022/03/20/tout-finit-par-se-savoir-macron-scandale-mc-kinsey-profs-meprise

    Tout finit par se savoir. Rien de plus vrai comme dicton. Parce qu’il y aura toujours un témoin qui pourra donner l’info. Toujours une archive qui traîne.
    On commence avec du lourd, du très lourd…

    Le Scandale McKinsey. On savait que la Macronie avait sous-traité diverses tâches à des cabinets privés d’origine américaine. Mais nous savons dorénavant pour combien d’euros. Et c’est là, que le bas blesse : 1 milliard d’euros en 2021, 2,4 milliards en 4 ans ! Gloups !
Ça en fait des masques, des blouses, des surblouses, des respirateurs…

    On connaissait également les liens incestueux entre Victor Fabius patron de la filiale française de Mc Kinsey et Company et le Conseil Constitutionnel https://cpolitic.wordpress.com/2022/01/21/passe-vaccinal-conseil-constitutionnel-se-couche-encore via son père Laurent Fabius. Malheureusement la pieuvre a étalé ses tentacules au Conseil d’Etat et de nombreux ministères. Une vraie mafia !

    Sur le fond, cette mafia produit des powerpoint creux, à la chaine pour ses divers clients internationaux et qui en plus à des problèmes d’éthiques graves : exil fiscal et déboire judiciaires aux USA !

    Que du bonheur… avec notre argent public ! Comme quoi il y a bien de l’argent magique.
    Plus de détails par ici :

    Comme promis l’intégrale de la saison 1 "McKinsey, ton univers impitoyable"

Je vous présente un nouvel ami Aamir Malik, vice président de Pfizer et ancien collègue de Victor chez McKinsey.

Mais que va décider le conseil constitutionnel…
1/n https://twitter.com/p_duval/status/1490598163102810112
    -- Duval Philippe (@p_duval) February 7, 2022

    Cabinets de conseil : « Le cabinet McKinsey a fait des copier/coller de documents qu’ils remettaient à d’autres pays que la France, comme en Australie (…) Ils changeaient simplement les chiffres »

 @ElianeAssassi, sénatrice @senateursCRCE #SeineSaintDenis#SensPublic https://twitter.com/enmodemacaron/status/1504417039590510599
    -- Public Sénat (@publicsenat) March 17, 2022

    "#McKinsey doit régler un forfait fiscal symbolique de 175 dollars" mais aux États Unis

"L’autorité de tutelle de la #DITP a pourtant assuré que McKinsey est en règle avec l’administration fiscale française", c’est #Macron qui a créé cette DITP…#MacronNousPrendPourDesCons https://t.co/30VPBBxRNo
    -- Lorentz mathias (@LorentzMathias) March 17, 2022

    Je pense que ça résume bien la situation #macron #mckinsey pic.twitter.com/tA7gJvtZ30
    -- Bonnie Parker (@MelleBonnieP) March 19, 2022

    je vais faire la #MarchePourLa6eRepublique pour en finir avec la Présidence Mensonge Permanent Corruption par #McKinseyGate #Pfizergate #bayer #blackrock #plusjamaismacron#MelenchonPresident2022 Retour de la Souveraineté du Peuple #6emeRepublique #ric #referendumrevocatoire https://t.co/HWXiyfOPlp
    -- Taous93FI  (@Taousertova93) March 20, 2022

    • cnews et sondage ifop, donc à lire avec ne pince à linge sur le nez
      Guerre en Ukraine : 52% des Français convaincus par certains arguments russes
      https://www.cnews.fr/videos/france/2022-03-27/guerre-en-ukraine-52-des-francais-convaincus-par-certains-arguments-russes

      Une enquête de l’IFOP menée dans le cadre de la semaine de la presse et des médias s’est penchée sur l’adhésion des Français aux arguments mis en avant par la Russie pour justifier l’invasion de l’Ukraine.

      Il ressort que 52% des sondés croient à au moins l’une des thèses russes sur l’origine de la guerre en Ukraine. 28% pensent par exemple que l’intervention russe est soutenue par des Ukrainiens russophones souhaitant se libérer des persécutions qu’ils subissent. Et 10% disent croire que « l’Ukraine est gouvernée actuellement par une junte infiltrée par des mouvements néonazis ».

      Les plus perméables aux discours de Vladimir Poutine sont les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon et d’Éric Zemmour, révèle le sondage de l’Ifop. 


      Du complotisme sanitaire à la propagande du Kremlin
      Selon cette étude, il existe un lien entre les Français adhérant aux thèses antivax et ceux qui soutiennent la politique de Vladimir Poutine. Ainsi, 71% des antivax croient au récit poutinien sur l’Ukraine. L’adhésion à la propagande russe est plus faible (43%) chez les Français ne croyant à aucune de ces théories contre les vaccins.

      Au total, 25% des sondés croient à au moins une thèse antivax et au moins une thèse de la propagande russe.

      La guerre de l’information menée par le Kremlin bénéficie « d’un contexte de brouillard informationnel "post-covid" » qui serait propice « à l’essor des théories complotistes », affirme également l’Ifop. Ainsi, 35% des Français sondés déclarent « croire aux théories du complot ».

      NDR dans les commentaires
      – Attention CNEWS ! Attention ! Le titre n’est pas bon : « 52% des sondés croient à au moins l’une des thèses russes ». Mettre la moitié d’un pays dehors sans au moins une raison qui se tienne… compliqué !
      – 52% des français ne croient pas à la thèse des médias mainstream, savoir le diable poutine contre le héros zelensky...ça me rassure que la moitié des français ne marchent pas dans cette propagande grossière.
      – Les journaux en France mentent, ils savent qu’on sais qu’ils mentent, mais ils continuent de mentir.

  • Fourth dose of COVID vaccine offers only slight boost against Omicron infection
    https://www.nature.com/articles/d41586-022-00486-9

    Regardless of the vaccine brand, the fourth dose raised participants’ levels of ‘neutralizing’ antibodies, which can block viral infection of cells. But levels after the fourth dose did not surpass those observed shortly after the third dose, suggesting that the vaccines had hit an upper limit. “You can’t keep boosting antibody responses forever,” says Davenport.

    The researchers also assessed the neutralizing antibodies from 25 participants for the antibodies’ power against several SARS-CoV-2 variants. They found that, after the third vaccine dose, participants’ antibodies could block Omicron from infecting cells — but not as well as they blocked the Delta variant. After the fourth dose, the antibodies’ potency against Omicron rose but also not more than their potency against Delta.

    Those antibody data might explain why the fourth dose did not translate into substantial extra protection against infection with Omicron. A four-dose course of the #Pfizer vaccine was 30% more protective against infection than a three-dose course; for #Moderna, that extra efficacy was 11%.

    #covid-19 #vaccins

  • Vaccination des 5-11 ans : visite d’un secrétaire d’État à Compiègne dans un centre... déserté Un râteau Romain Bénard
    https://actu.fr/hauts-de-france/compiegne_60159/vaccination-des-5-11-ans-visite-d-un-secretaire-d-etat-a-compiegne-dans-un-cent

    Le secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles a visité le centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19.

    https_ ://static.actu.fr/uploads/2022/02/whatsapp-image-2022-02-02-at-173018-960x640.jpeg
    Seules quelques personnes, dont des enfants, sont venus se faire vacciner mercredi matin. (©Romain Bénard)

    Le secrétaire d’État Adrien Taquet, en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, s’est rendu mercredi matin au centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination contre le Covid-19 de tous les enfants âgés de 5 à 11 ans. L’ouverture à cette tranche d’âge a débuté le 22 décembre 2021 en France.

    Alors que 67,8 % des habitants majeurs des #Hauts-de-France ont bénéficié une dose de rappel (souvent une troisième dose), seules quelques personnes attendaient de recevoir la leur ce mercredi matin, dont quelques enfants. Pourtant, depuis le 25 janvier dernier, l’accord d’un seul parent est suffisant pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans, « les grands-parents peuvent aussi aller faire vacciner un enfant, avec l’accord de l’un des parents », insiste Adrien Taquet.


    Le secrétaire d’État a rencontré des militaires travaillant dans le centre de Compiègne. (©Romain Bénard)

    Des « risques de Covid longs »
    Le secrétaire d’État explique qu’au niveau national, la vaccination des enfants « s’accélère », ajoutant qu’il y a une montée en puissance : « on est à près de 700 centres qui permettent de vacciner les enfants, il y en aura de plus en plus ». Pour justifier cette accélération des vaccinations vers un public jeune, Adrien Taquet alerte sur des symptômes persistants : « on ne connait pas les effets du covid long sur les enfants, il y a un bénéfice pour les enfants de se faire vacciner ».

    Nombre de cas graves jeunes en réanimation : 0
    Depuis le 1er janvier 2022, le nombre d’enfants entre 0 et 14 ans ayant un cas grave de Covid-19 hospitalisés dans les services de réanimation de la région Hauts-de-France est de… 0. Interrogé sur l’utilité de la vaccination des 5-11 ans au vu des chiffres, Adrien Taquet répète qu’il « faut éviter les Covid longs ».
    . . . . .
    #Enfants #vaccination #Covid-19 #guignolade #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

  • Pfizer is expected to ask the F.D.A. to authorize its #Covid vaccine for children under 5.
    https://www.nytimes.com/2022/01/31/us/politics/children-covid-vaccine.html

    #Pfizer and its partner BioNTech are expected as soon as Tuesday to ask the Food and Drug Administration to authorize a coronavirus #vaccine for children under 5 years old as a two-dose regimen while they continue to research how well three doses work.

    Federal regulators are eager to review the data in hopes of authorizing shots for young children on an emergency basis as early as the end of February, according to multiple people familiar with the discussions, who were not authorized to speak publicly. If Pfizer waited for data on a three-dose regimen, the data would not be submitted until late March and the vaccine might not be authorized for that age group until late spring.

    • Experts question unusual authorization plan for Covid vaccine for kids under 5
      https://www.statnews.com/2022/02/02/worry-vaccinating-under-5-could-backfire

      The idea of authorizing use of the first two doses while the third-dose data are pending is being framed as a way to allow parents eager to vaccinate children 4 and under to get a head start on the process, with a third dose to follow after review of the results of that part of the study.

      None of the experts STAT spoke to for this article could recall a precedent for this approach. And several worried going down this path could erode willingness on the part of parents of young children to get them vaccinated.

      [...] “I don’t think authorizing two doses in children ages 2 to 4 years of age where effectiveness in this age group hasn’t been confirmed is going to convince the majority of parents to vaccinate their children,” said Norman Baylor, president and CEO of Biologics Consulting and a former head of the FDA’s Office of Vaccines. “If the vaccine in this age cohort is a three-dose vaccine, #FDA should review the data from the three-dose series before authorizing the vaccine.”

    • What’s Holding Up the COVID Vaccines for Children Under 5?
      https://www.propublica.org/article/whats-holding-up-the-covid-vaccines-for-children-under-5

      Here’s the good news: Two companies could have data on vaccines in kids under 5 in a matter of weeks. Pfizer has said it’ll have data on three doses “in spring” and Moderna has said it’ll have data by the end of March. If the data looks good, there’s nothing to stop the FDA from authorizing a vaccine for kids of a certain age group, even if an older cohort misses the mark or hasn’t yet gotten the green light. Creech, who is also a principal investigator for Moderna’s pediatric vaccine trials, and Spearman both told me they expect authorization by April or, in a worst-case scenario, May.

    • Moderna to ask FDA to authorize Covid-19 vaccine in children 6 months to 6 years
      https://www.statnews.com/2022/03/23/moderna-to-ask-fda-to-authorize-covid-19-vaccine-in-children-6-months-to-6

      #Moderna said the studies — in children aged 6 months to 23 months and 2 to 6 years — showed the vaccine generated similar immune responses as those seen in adults aged 18 to 25 who received two doses of Moderna’s adult Covid vaccine.

      [...] In children 6 months to 2 years cases of Covid were decreased 43.7%; they were decreased by 37.5% in the 2 to under 6 years age group. Moderna said that the efficacy was on par with what would be expected of a two-dose vaccine against the Omicron variant, which predominated during the trial. The Omicron variant contains mutations that allow it to evade immunity built up by both vaccination and prior infection.

    • Pfizer/BioNTech to seek Covid vaccine authorization for children under age 5
      https://www.statnews.com/2022/05/23/pfizer-biontech-to-seek-vaccine-authorization-for-children-under-age-5
      Pfizer va soumettre une demande d’autorisation à la FDA d’ici la fin de la semaine (pour 3 doses, donc), le verdict devrait être rendu mi-juin et permettre une utilisation fin juin.
      Bien meilleure efficacité que le Moderna pour la même tranche d’âge, mais Moderna n’a pas encore publié les résultats avec booster.

      The vaccine was well-tolerated, induced a strong immune response, and was 80.3% effective at preventing Covid infections at a time when the Omicron variant of the SARS-CoV-2 virus was circulating.

  • Pfizer ne serait pas responsable des effets indésirables de son vaccin, une plainte déposée contre le contrat - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2022/01/31/pfizer-ne-serait-pas-responsable-des-effets-indesirables-de-son-vaccin-un-

    L’avocat marseillais, Me Eric Lanzarone a dénoncé une clause d’irresponsabilité de Pfizer dans le contrat signé par l’Etat. Il a déposé un recours contre ce contrat.

    L’avocat marseillais Me Eric Lanzarone compte bien comprendre pourquoi l’Etat français aurait accepté de signer un contrat avec Pfizer en dédouanant ce dernier en cas de problèmes liés à son vaccin.

    En effet, l’avocat qui défend un adolescent de 13 ans qui a pratiquement perdu la vue après sa première injection du vaccin de Pfizer, a affirmé sur France 3 ce samedi 29 janvier que sur le contrat figure « une clause qui dédouane la société Pfizer de toute responsabilité dans le cas de survenance d’effets indésirables potentiels ».

    Et d’après l’avocat le contrat a été retiré du site de la Commission européenne.

    L’avocat a tenu à préciser au micro de France Bleu qu’il n’est ni un antivax, ni un complotiste et qu’il s’est personnellement fait vacciner.
    Une clause imposée qui peut empêcher toute indemnisation

    Pour lui pas de doute, la société Pfizer a imposé cette clause à l’Etat français et ce dernier a accepté pour pouvoir le conclure et avoir des doses.

    Scandale d’Etat ? #Pfizer non responsable en cas d’effets indésirables, selon une clause du contrat signé avec l’Etat français. Me Lanzarone, attaque la société au nom de son client, un enfant de 13 ans qui a perdu 90% de la vue après sa première dose. pic.twitter.com/IiVuvqGIuW
    — France 3 Provence (@France3Provence) January 29, 2022

    Mais en cas de soucis liés au vaccin, les patients ne pourront pas être dédommagés selon le conseil.

    Il a d’ailleurs complété son propos sur BFM : « Concrètement la clause dit que Pfizer sera complètement irresponsable en cas de préjudice lors de vaccination et la responsabilité de Pfizer ne pourrait être engagée que dans le cadre de quantité de livraison de vaccin, mais cette clause s’arrête juste au niveau de cette clause de cette quantité de livraison de vaccins ».

    Avant d’ajouter pour affirmer son propos une fois de plus : « Par cette clause, Pfizer se dégage en réalité de toute garantie minimale d’efficacité du vaccin et de toute nocivité minimale. »

    Et il précise une clause écrite en anglais : « Elle dit qu’en cas de préjudice qui résulterait de la deuxième, troisième dose, d’effets secondaires graves, la société Pfizer ne sera absolument pas responsable. »
    Une plainte déposée

    Il a donc déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris contre le contrat signé entre le fabricant de vaccins Pfizer et l’Etat Français car il précise que cette clause est illégale dans des contrats publics.

    Cette plainte pour lui est nécessaire pour savoir qui va indemniser les victimes en cas de problèmes liés à cette vaccination.

    Dans ce type de dédommagements, c’est habituellement l’Oniam, l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux, mais d’après l’avocat « avec cette clause, ce ne sera sûrement pas possible. »
    La réponse de Pfizer jette le trouble

    Pour savoir ce qu’il en était au niveau de ce contrat, nos confrères de France 3 ont questionné la société Pfizer qui n’a pas vraiment répondu à la question de cette clause d’irresponsabilité.

    Le laboratoire a précisé que les bons de commande étaient des documents contractuels confidentiels, donc pas de possibilité de les consulter...

    Ensuite Pfizer a fait savoir que la société ne commentait pas « les clauses incluses dans nos contrats signés avec les Etats ou la Commission Européenne. Pfizer a tenu ses engagements contractuels en livrant les quantités commandées selon le calendrier défini et en assurant la mise à disposition d’un vaccin sûr et efficace pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 ».

    Donc Pfizer n’a pas spécifié une telle clause mais elle n’a pas dit non plus qu’elle n’existait pas...

  • Pfizer CEO to Israeli TV: World should be back to near-normal in ‘a few months’ Time of Israel

    Albert Bourla says US-based pharma firm is aiming to produce annual shot to cover all COVID variants; accuses anti-vaxxers of causing millions of deaths by spreading misinformation.


    Pfizer CEO Albert Bourla attends a ceremony in the northern city of Thessaloniki, Greece, October 12, 2021. (AP Photo/Giannis Papanikos, file)

    In interviews with Israeli television aired Saturday, Pfizer CEO Albert Bourla predicted the world will return to near-normal conditions within a few months and said the US-based pharmaceutical firm is aiming to produce a once-a-year vaccine covering all coronavirus variants.

    “Once a year it is easier to convince people to do it. It is easier for people to remember. From a public health situation, it is an ideal solution. We are looking to see if we can create a vaccine that covers Omicron and doesn’t forget the other variants. And that could be a solution unless something completely different comes out,” he told Channel 12 news.

    La suite : https://www.timesofisrael.com/pfizer-ceo-to-israeli-tv-we-should-be-back-to-near-normal-in-a-few-mo

    #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

    • Des textos de von der Leyen au PDG de Pfizer intriguent
      La Commission européenne a refusé de donner des informations à la presse sur des SMS échangés par sa présidente avec le PDG de Pfizer à propos de l’achat de vaccins.

      La médiatrice de l’UE a reproché vendredi à la Commission européenne d’avoir refusé de donner des informations à la presse sur des textos échangés par sa présidente avec le PDG du laboratoire Pfizer à propos de l’achat de vaccins contre le Covid-19. La médiatrice, Emily O’Reilly, a demandé que le cabinet d’Ursula von der Leyen procède à « une recherche plus approfondie » afin de retrouver ces messages et d’en révéler le contenu conformément aux règles de transparence applicables aux documents de l’UE.

      Après un article du New York Times en avril 2021 rapportant qu’elle avait échangé des SMS avec le patron de Pfizer, Albert Bourla, dans le cadre des négociations sur un contrat d’achat de vaccins contre le Covid-19, un journaliste a demandé à la Commission l’accès aux textos et autres documents sur ces discussions. L’exécutif européen, qui était en charge de négocier les achats de vaccins pour le compte des États membres, a accepté de lui transmettre trois documents (un email, une lettre et un communiqué de presse) mais aucun SMS.

      « Le public peut y avoir accès »
      La Commission a indiqué n’avoir aucune trace de ces messages, affirmant que les textos n’ont pas vocation à être conservés et ne sont pas soumis aux règles sur la transparence des institutions européennes, datant de 2001. Dans une réponse à l’enquête déclenchée par la médiatrice, la Commission juge que ces messages sont « par nature des documents d’une courte durée de vie, qui ne contiennent en principe pas d’informations importantes relatives aux politiques, activités et décisions de la Commission ».

      Pour la médiatrice au contraire, « il est clair » que les textos « entrent dans le cadre de la législation européenne sur l’accès du public aux documents » et « le public peut y avoir accès s’ils concernent le travail de l’institution ». Elle a appelé l’administration européenne à faire évoluer ses pratiques en matière de conservation des documents pour prendre en compte les « moyens modernes de communication ».

      Les aspects clés des contrats sont confidentiels
      « Aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence », a critiqué Emily O’Reilly. Si ces messages sont identifiés, la Commission devra « évaluer s’ils remplissent les critères, en vertu de la législation de l’UE sur l’accès aux documents, pour être divulgués », conclut-elle dans ses recommandations qui ne sont toutefois pas contraignantes.

      Plus de la moitié des 4,2 milliards de doses contre le Covid-19 achetées ou réservées par l’UE sont fournies par le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech. Les aspects clés des contrats passés avec les laboratoires, notamment les prix, sont confidentiels, ce qui a été critiqué par des eurodéputés et des ONG. « Cette affaire est plus importante qu’un simple échange de SMS », a dénoncé l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe), estimant que « la Commission européenne est devenue moins transparente (...) ».

      #ue #union_européenne #corruption (une habitude chez pfizer) #ursula_von_der_leyen #commission_européenne

    • Dans les hôpitaux, en France, on en est à trimballer les vieux d’un service à l’autre pour ne pas faire exploser la DMS (durée moyenne de séjour) pour que le service ne perde pas d’argent.

      Les règles financières de gestion imposées par l’union européenne sont formidables ! Des sigles et des chiffres.

    • Curieux, ces faux pass ne font pas baisser les statistiques officielles
      Covid-19 : trois hommes soupçonnés d’avoir établi plus de 60.000 faux passes sanitaires mis en examen
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/faux-passes-sanitaires-trois-mises-en-examen-a-paris-20220128

      Trois hommes soupçonnés d’avoir usurpé l’identité numérique de médecins et établi plus de 60.000 passes sanitaires falsifiés ont été mis en examen vendredi 28 janvier à Paris, a appris l’AFP de source judiciaire.
      . . . . .
      Les trois mis en examen sont soupçonnés d’être des pirates informatiques, avait indiqué dans un communiqué la gendarmerie, estimant à plus de 62.000 le nombre total de faux passes sanitaires créés. L’enquête, notamment confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), a établi que les trois suspects, âgés de 22 à 29 ans, auraient usurpé l’identité numérique de 35 médecins répartis dans toute la France.


      Ils auraient ensuite généré les certificats de vaccination frauduleux puis les auraient revendus directement à leurs bénéficiaires ou au profit de complices faisant office de revendeurs, expliquait-elle. Par ailleurs, huit suspects ont aussi été interpellés mardi et mercredi dans la région lyonnaise, dans le cadre d’une autre enquête.

      Cette dernière est partie du signalement de l’Ordre des infirmiers de la Loire et d’un médecin de la Caisse primaire d’assurance maladie, portant sur des milliers de passe sanitaires établis au nom d’un infirmier de la région d’Angers (Maine-et-Loire), lequel n’avait jamais effectué de vaccinations anti-Covid, avait indiqué mercredi une source judiciaire, confirmant une information du Monde. En réalisant que son compte professionnel avait été piraté, un infirmier avait déposé plainte à Angers. Mais les investigations se sont orientées vers la région lyonnaise, entraînant la saisine de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lyon.

      #pass #pass_sanitaire

  • Martin Hirsch faisait moins le malin en Commission d’enquête parlementaire (CDS)
    https://www.crashdebug.fr/martin-hirsch-faisait-moins-le-malin-en-commission-d-enquete-parlementair

    À votre avis, ou s’arrête la "naiveté" et ou commence la corruption ?, quand un cabinet de conseil étranger vous offre du "pro bono" (du bénévolat) pour optimiser vos "process" etc...

    Alors jusqu’où vas l’influence de ces cabinets privés de ’conseils’ si altruistes ? à qui je le rappel on à demandé de gérér la vaccination etc..., et on se retrouve aujourd’hui avec une vaccination massive de 75%, et on à 500.000 ’cas positifs’ par jour de déclaré ?

    Les vaccins ne fonctionne pas, les tests PCR sont bidons.

    En quoi c’est une ’réussite’ ça ? (Et comme je l’ai dit : Qui serat responsable juridiquement devant les tribunaux ? l’État Français ou Mc Kinsey ?)

    Je voudrais pas dire, mais ils se sont fait arnaquer, enfin ils s’en (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Covid-19 : les tests antigéniques erronés à cause du froid dans des barnums de dépistage parisiens Winny Claret, France Bleu
      https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/covid-19-les-tests-antigeniques-errones-a-cause-du-froid-dans-des-barnums

      Les tests antigéniques sont sensibles au froid et peuvent générer de faux résultats positifs. Les pharmaciens tirent la sonnette d’alarme et pointent les tentes de dépistage qui sont installées au milieu de nulle part, loin des officines, des laboratoires ou des cabinets médicaux.

      Les autorités sanitaires le rappellent en plein hiver : les tests antigéniques, quand ils sont laissés à une température trop basse (en dessous de 2 degrés), peuvent générer une série de faux positifs. Une réaction chimique au moment où l’on verse le diluant sur la petite cassette qui nous indique si on est malades. En plein hiver, le risque existe. D’autant que de nombreux Français vont se faire tester dans des barnums de pharmacie installés dans la rue. Des tentes blanches qui ont fleuri dans les rues de Paris.

      Des barnums à plusieurs kilomètres de leur centre médical
      Comme sur la place du Trocadéro, dans le 16ème arrondissement. Capuche sur la tête, les pieds collés au petit chauffage d’appoint, Alan attend les patients sous l’une des deux grandes tentes blanches installées sur le trottoir, serré contre sa collègue. « On est fort frigorifiés ! Là-bas c’est ma tente mais comme on n’a qu’un chauffage je me suis mis avec elle. »

      Le testeur antigénique de 18 ans a commencé il y a une semaine, il a été formé deux heures par le centre médical qui l’embauche. « C’est bête ! On a juste à rentrer un coton-tige dans le nez et attendre le résultat. Après on l’envoie à l’infirmier qui l’envoie par mail au patient. » Pas de professionnel de santé sur place, la structure qui gère ses barnums se trouve à six kilomètres de là. Et les tests restent toute la journée dans le froid au risque de fausser les résultats et de générer de faux positifs ! 

      Les pharmaciens réclament plus de contrôles
      Pratique toute autre dans cette pharmacie du 15ème. Un cabanon juste devant l’officine, Diamanta étudiante en pharmacie fait sans cesse des allers retours, « On rentre tout de suite les ramener à l’intérieur pour que les résultats soient le plus fiables possible. »

      A part l’écouvillon, diluant et cassette de dépistage restent à l’intérieur. Pas question de compromettre les tests pour le pharmacien Laurent Halwani. « Quand on est responsables, on est responsables de A à Z. Il faut vraiment que l’on communique le résultat le plus juste ! » L’union des pharmaciens d’officines appelle d’ailleurs l’Etat à multiplier les contrôles des barnums sauvages. Son porte-parole, Gilles Bonnefond conseille aux patients de les éviter.

      « Quand vous voyez un barnum au milieu de nulle part, ce n’est pas la peine d’y aller », selon Gilles Bonnefond

      #business #tests #quarantaine #gaspillage #pillage #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #tests_PCR

  • L’Agence européenne des médicaments autorise le #Paxlovid, premier antiviral oral dans l’UE
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/lagence-europeenne-des-medicaments-autorise-le-paxlovid-premier

    L’EMA a recommandé « d’autoriser Paxlovid pour le traitement du #Covid-19 chez les adultes qui n’ont pas besoin d’oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru que la maladie devienne grave ».

    #Pfizer avait déclaré en décembre que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l’apparition des symptômes. Le Paxlovid est une combinaison d’une nouvelle molécule, PF-07321332, et du ritonavir, un antiviral contre le VIH, qui se prennent sous forme de comprimés séparés.

    [...] La majorité des patients de l’étude étaient infectés par le variant Delta, a précisé l’EMA, tout en soulignant que selon des tests réalisés en laboratoire, Paxlovid devrait rester efficace contre Omicron.

  • Rire & Chansons : La drôle de chronique de #Karine_Dubernet, je me suis convertie au Covidisme

    Notre Pfizer qui est aux cieux,
    Que tes doses soient sanctifiées,
    Que tes actionnaires prospèrent,
    Donne-nous nos trois doses de ce jour,
    Vaccine-nous comme nous vaccinons ceux qui refusent de se vacciner,
    Ne nous laisse pas entrer en réanimation,
    Mais délivre-nous du Covid,

    Au nom du pèze, du fric et du simple d’esprit,
    ARNm.

    https://www.youtube.com/watch?v=AcdADBzetUA

    Attention !
    Ne pas faire confiance à #Pfizer à cause de ses 75 condamnations et 10 193 896 333 $ d’amendes pour charlatanisme, publicité mensongère, corruption de médecins, de fonctionnaire… fait de vous un, une #complotiste.

    Pourtant, faire confiance à Pfizer c’est comme laisser monter son gosse dans la voiture d’Emile Louis, en toute connaissance de cause.

    Karine et la gestion de la crise par not président !
    « Dire que t’es capable d’emmerder des millions de Français, revient à admettre que t’es un immense trou du cul. »

    #Humour #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme

    • Baromètre des médias 2022 : la confiance des Français au plus bas Aude Carasco
      https://www.la-croix.com/Economie/Barometre-medias-2022-confiance-Francais-bas-2022-01-20-1201195923

      Jamais l’intérêt pour l’actualité et la confiance envers les médias n’ont été aussi faibles à la veille d’une présidentielle, relève le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour « La Croix ».

      En cette année d’élection présidentielle, plus aucun média n’obtient une majorité de confiance de la part des Français. Même la radio (à 49 %) qui caracolait seule en tête depuis le lancement, en 1987, de notre Baromètre médias avec une crédibilité encore de 52 % l’an dernier.

      Moins écouté avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, ce média a été bousculé cette année par la reprise en main éditoriale d’Europe 1 par l’industriel Vincent Bolloré. Or, les Français, toujours selon notre étude, jugent à 91 % « important » ou « essentiel » que les médias soient « indépendants des intérêts et des milieux économiques ». C’est même le cas des 94 % des sondés qui citent la radio comme mode principal d’information.

      En perdant 3 points de crédibilité, ce média de la mobilité et de l’intimité se retrouve au même niveau que la presse écrite (à 49 %, + 1 point). Si la confiance dans la télévision progresse elle aussi (44 %, + 2 points), celle envers Internet (24 %, – 4 points) renoue avec ses plus bas niveaux historiques.

      « On observe une convergence de la crédibilité entre les médias traditionnels, avec un écart qui se creuse avec Internet », relève Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinions chez Kantar Public-Onepoint. Même si les Français se sont un peu moins informés par Internet cette année (32 %, – 2 points) au profit de la télévision (48 %, + 2) et de la presse papier (6 %, + 1), « la tendance guidée par les jeunes (qui privilégient à 66 % Internet, NDLR) ne va pas s’inverser ».

      La pandémie de Covid, un sujet trop traité pour huit Français sur dix
      Cette défiance envers les quatre supports d’information ( #télévision, #radio, #presse papier, #Internet ) incite une partie de plus en plus large de la population à « mettre à distance l’actualité », souligne Guillaume Caline. En pleine campagne, seuls six Français sur dix (62 %, comme en 2018) déclarent s’intéresser « assez » ou « beaucoup » à l’actualité, moins que lors de la précédente présidentielle, où l’actualité était suivie par 64 % des sondés. Mais on n’observait pas en 2017 un tel décrochage auprès des jeunes de 18-24 ans. Ils étaient encore 63 % à porter un intérêt à l’actualité, alors qu’ils ne sont plus que 38 % (– 13 points sur un an) cinq ans plus tard.

      Cette désaffectation des plus jeunes est à rapprocher de leur perception négative du traitement médiatique de sujets qui leur sont chers. Ils sont ainsi 68 % (contre 53 % pour l’ensemble de la population) à estimer que le dérèglement climatique et ses conséquences ont été mal traités. Et seuls 20 % (contre 37 %) ont une perception satisfaisante du travail journalistique sur les violences faites aux femmes.

      Ils se rapprochent davantage de l’avis de leurs aînés pour l’appréciation d’autres sujets, comme la pandémie de Covid-19 qui a saturé l’espace médiatique pour huit Français sur dix (79 %). De même que la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle dont les médias ont trop parlé pour 73 % des sondés. Les plus jeunes se montrent un peu plus cléments sur le transfert de Lionel Messi au Paris Saint-Germain, trop médiatisé pour un Français sur deux (50 %) et 46 % des 18-24 ans.

      De façon plus positive, les Français jugent que les médias ont accordé « la place qu’il faut » à une majorité d’événements soumis à leur appréciation : l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, les élections régionales et départementales, le départ d’Angela Merkel ou encore le procès des attentats du 13 novembre 2015. Une certaine reconnaissance de l’investissement éditorial pour des sujets jugés importants.

  • Pfizer : Josie peut leur faire confiance sans problème…

    https://www.youtube.com/watch?v=eMjS5y6Uh7Y&feature=emb_logo

    PFIZER https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer#Affaires_judiciaires

    Entre 1995 et 2009, 40 cas d’inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d’amendes a été acquitté. 6 cas présumés d’inconduite sont en cours d’examen. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n’a pas été retenu comme critère de sélection.

    Affaire du virus synthétique
    En 2009, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n’avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l’avoir licenciée abusivement. Un procès s’est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités.

    Affaire du Trovan au Nigéria (Trovafloxacine).
    En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l’accusant d’avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D’autres #enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.).
    . . . .
    En 1997, les États-Unis avaient approuvé l’utilisation de la trovafloxacine pour les adultes, mais pas pour des enfants. La Food and Drug Administration aux États-Unis avertit que le médicament peut causer des dommages au foie, puis il est retiré.

    Epilepsie au Royaume-Uni
    En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l’épilepsie de 2600 %.
    Cette condamnation est toutefois annulée en appel, en 2018

    Publicité mensongère
    En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines. La société est accusée d’avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra65, un médicament contre l’arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires.

    Condamnation en 2012
    En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la #corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 200667,68,69,70. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie71.

    Liens avec l’affaire Cahuzac
    Le 5 septembre 2016, Jérôme Cahuzac affirme, lors de l’ouverture de son procès, que le compte illégal qu’il avait ouvert en Suisse avait été alimenté (il parle de deux versements effectués en 1993) par des fonds venus des laboratoires Pfizer.

    Corruption en Chine
    En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine76,77,78. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission.

    JOHNSON & JOHNSON https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_%26_Johnson

    Affaire Tylenol
    Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis.
    Le crime n’a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées.

    Risperdal
    De nombreux patients âgés ont été sujets à de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, à la suite de la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D’après les enquêtes du journaliste d’investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu’il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes.

    Présence de produits cancérigènes dans les shampooings
    Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l’association Campaign for Safe Cosmetics d’utiliser deux molécules potentiellement #cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants.

    Malgré la publication d’un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l’envoi de lettres par l’association, l’entreprise est restée silencieuse. Ce n’est qu’après la publication d’un second rapport par l’association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s’est contrainte à annoncer qu’elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans.

    Dissimulation du risque de dépendance
    En mai 2017, l’État de l’Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d’autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques de dépendance liés à la prise d’antidouleurs à base d’ #opiacés, au cœur d’une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n’étaient pas addictifs, que la dépendance était facile à surmonter ou qu’elle pouvait être traitée en prenant encore plus d’opiacés ».

    Le 26 août 2019, le tribunal a condamné j&j à verser 572 millions de dollars.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans . Le laboratoire, avec d’autres distributeurs de médicaments, espère ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

    Selon Le Figaro, « la crise américaine des opiacés, déclenchée par la promotion agressive de médicaments anti-douleur très addictifs tels que l’#oxycodone dans les années 1990, a fait plus de 500 000 morts par overdose aux États-Unis en deux décennies. »

    Talc contenant de l’ #amiante
    Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du #talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l’#amiante. Les dirigeants de l’entreprise étaient au courant, mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson envisagerait de mettre en place une procédure de faillite de certaines de ses activités liées au talc, pour contenir les frais importants liées aux nombreuses procédures judiciaires à ce sujet

    #Humours #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #vaccins

    • Pfizer vient d’être condamné à 345 millions de dollars d’amende Le 18 novembre 2021

      On aurait pu naïvement penser qu’avec 4,661 milliards de dollars d’amendes pour publicité mensongère, charlatanisme, corruption de médecins et de fonctionnaires, chez #Pfizer on se serait acheté une conduite. Mais non. Ils ont récidivé. Le 21 août 2018, un recours collectif est lancé grâce au juge fédéral Daniel Crabtree qui s’oppose à une tentative des laboratoires incriminés de rejeter l’affaire. Motif de la plainte : Pfizer (le fabricant) et Mylan (le franchisé depuis 2007) ont violé les lois antitrust dans la vente des auto-injecteurs d’épinéphrine EpiPen.
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      Pfizer et deux de ses filiales, Meridian Medical Technologies et King Pharmaceuticals, ont été condamnés à l’issue d’un procès antitrust à 345 millions de dollars d’amende pour régler les réclamations des consommateurs qui avaient payé trop cher le dispositif EpiPen.

      Les accusations : concurrence déloyale, corruption, etc.
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      Source : Judge approves Pfizer’s $345m EpiPen settlement
      https://www.lifesciencesipreview.com/news/judge-approves-pfizer-s-345m-epipen-settlement-4634