• Consternation à Fribourg, forcé de renoncer à son mode facturation des médicaments en EMS hend avec ats - 1 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/regions/fribourg/9535331-consternation-a-fribourg-force-de-renoncer-a-son-mode-facturation-des-me

    EMS : établissements médico-sociaux (pour personnes agées)

    A la suite d’un changement de la loi fédérale, le canton de Fribourg devra bel et bien renoncer à son système forfaitaire de facturation des #médicaments en EMS. Ses négociations avec les #assureurs ont échoué.
    http://www.rts.ch/2018/05/01/12/02/9535334.image?w=900&h=506
    Depuis le 1er janvier dernier, tous les EMS de Suisse sont tenus de ne plus facturer la consommation de médicaments de manière forfaitaire. Ils doivent facturer spécifiquement par patient individuel, et fournir ces données aux #assureurs-maladie.

    Les assureurs transmettent ensuite ces données à l’institution commune LAMal, de manière à ce que celle-ci puisse affiner le calcul de la compensation des risques.

    Consternés
    C’est la « consternation » du côté des acteurs fribourgeois concernés (Canton, institutions pour personnes âgées et #pharmaciens). Leur système, en vigueur depuis une quinzaine d’années, était selon eux efficace, adéquat et économique.

    En 2016, le coût en médicaments par journée et par résident s’élevait à 4,80 francs à Fribourg alors que la moyenne suisse était de 8,55 francs. Cette économicité s’expliquait notamment par des achats en gros.

    Les Fribourgeois ont proposé une adaptation de leur système permettant de livrer quand même des données. Mais les assureurs n’ont pas admis la solution proposée. Ils ont eux-mêmes formulé des alternatives, mais toutes se sont avérées « impraticables et plus onéreuses », selon les partenaires fribourgeois.

    Hausse des coûts
    Dès le 1er juillet 2018, les EMS fribourgeois s’approvisionneront donc en médicaments auprès des pharmacies publiques, au prix public et sans assistance pharmaceutique. L’abandon de la solution fribourgeoise provoquera une hausse annuelle de 3,6 millions de francs, qui se répercutera sur les primes des assurés, déplorent les partenaires fribourgeois.

    « Si (les assureurs maladie) avaient été un peu soucieux des coûts de la santé, ils auraient fait des efforts pour soutenir la solution fribourgeoise qui, à bien des égards, est novatrice et pratiquement la plus économique en Suisse », a regretté le pharmacien cantonal Laurent Medioni sur les ondes de la RTS mardi.

    Selon lui, celon démontre la difficulté à concilier les intérêts privés des assureurs et ceux des #assurés : « Cette situation imposée par les assureurs maladie est absolument inacceptable et va mener à des discussions politiques parce qu’elle ne peut pas se reproduire X fois. C’est un cas d’école. »

    #gaspillage

  • Des maux et des remèdes, une histoire de pharmaciens le Devoir - Jean-François Nadeau - 21 avril 2018
    https://www.ledevoir.com/lire/525797/une-histoire-des-pharmaciens-des-remedes-de-grands-meres-a-l-apothicaire

    Lorsque le chirurgien Michel Sarrazin procède, au printemps de 1700, à l’ablation à froid du sein cancéreux d’une religieuse montréalaise, la malheureuse risque d’y passer. Soeur Marie Barbier va pourtant survivre 39 ans à cette opération, première du genre en Amérique. Pour éviter l’infection de sa plaie, on utilisera l’« #onguent divin », alors très populaire, explique en entrevue Gilles Barbeau, ancien doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, qui vient de faire paraître Curieuses histoires d’apothicaires.

    Cet « onguent divin », les religieuses souhaitent l’utiliser en toutes circonstances. Il s’agit en fait d’un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. « Les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique », précise le professeur émérite.

    L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé Remèdes universels pour les pauvres gens. Le pharmacien réservera longtemps les produits locaux aux gens de peu de moyens. Ceux qui le peuvent s’offrent des remèdes venus de loin, forcément meilleurs puisqu’on les paye plus cher…

    Peu de médicaments en vente libre sont encore tirés directement de plantes. Mais c’est bien la nature, explique #Gilles_Barbeau, qui a inspiré plusieurs médicaments. « Se soigner par les plantes, chercher à se soulager et à guérir des blessures fut non seulement un geste naturel des premiers êtres humains, mais une activité presque instinctive. » La #centaurée et la #rose_trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’#ail, l’#aloès, les graines de #pavot, l’#aubépine, la #camomille, la #mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. « Les Nord-Américains ont pris l’habitude de prendre tout ça en pilules, alors que les effets favorables de la plante sont sous cette forme à peu près nuls », dit M. Barbeau.

    Le vieux métier
    Depuis les profondeurs du temps existe ce métier qui consiste à préparer des #médicaments, auquel nous identifions aujourd’hui le #pharmacien. « L’histoire des pharmaciens est obscurcie par la place qu’a prise l’histoire de la médecine », regrette Gilles Barbeau.

    L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien. Il se trouve à cette jonction mal éclairée où se rencontrent le botaniste, l’alchimiste, l’épicier, le chimiste et le charlatan. Au Québec, le mot « #apothicaire », présent aussi en Angleterre, reste accolé à la pharmacie jusqu’au début du XXe siècle.
     
    Des plantes
    Gilles Barbeau se souvient d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la #savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche. « Ma grand-mère ramassait aussi des #plantes_médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la #botanique médicale. » Parmi les plantes dont Barbeau parle pour traiter de l’histoire des pharmaciens, on trouve l’#achillée_millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

    L’histoire a gardé dans ses replis des savoirs anciens que Gilles Barbeau révèle au hasard de sa volonté première, qui est de faire connaître l’histoire de pharmaciens, des savants à qui nous devons parfois beaucoup.

    Vin et cocaïne
    Au nombre des historiettes passionnantes que narre le professeur, on trouve celle d’Angelo #Mariani, médecin d’origine corse. Mariani développe un vin fait à base de coca. « Ce vin va être très populaire pour soigner les acteurs et les actrices. Zola, Massenet, même le pape Léon XIII, vont aussi chanter la gloire du vin Mariani. Aux États-Unis, plusieurs caisses de vin Mariani sont importées. Un pharmacien va les distiller pour produire un sirop. Et c’est avec de l’eau et ce sirop qu’on va produire les premières bouteilles de Coca-Cola. »

    Que doit-on à Louis Hébert, premier apothicaire sur les rives du Saint-Laurent ? « Il va envoyer une quarantaine de plantes nouvelles en France, sans doute grâce aux #Amérindiens. » Dans les biographies édifiantes de cet apothicaire, on retiendra souvent qu’il suggérait de manger une pomme par jour. Pas de pommes pourtant en Nouvelle-France… La confusion viendrait de sa découverte d’une plante surnommée « #pomme_de_mai », déjà connue chez les #Hurons. Le frère botaniste Marie-Victorin la nommera Podophyllumn peltatum. Cette plante possède des propriétés purgatives puissantes. C’est un de ses dérivés qui est utilisé dans les célèbres pilules Carter’s pour le foie, commercialisées jusqu’en 1992. Au XIXe siècle, observe Gilles Barbeau, cette plante se trouve à la base de presque tous les médicaments censés traiter les maladies inflammatoires. Les observations d’un pharmacien britannique, Robert Bentley, vont montrer qu’une résine fabriquée à partir de cette plante possède un effet favorable au traitement des #tumeurs cutanées. « Et cela a donné un #anticancéreux puissant, toujours utilisé pour les traitements du cancer du sein », raconte M. Barbeau.

    On trouve de tout chez les pharmaciens, mais par forcément des amis. Dans la Grèce antique, #pharmakon veut d’ailleurs tout aussi bien dire poison que remède. Ces commerces sont souvent des lieux où le marchand est vu comme un menteur, un voleur, un empoisonneur, un malhonnête, un charlatan.

    Mauvaise humeur
    La théorie antique dite des #humeurs va longtemps dominer les usages de la pharmacie. On trouve une formidable illustration de ces théories fantaisistes dans Le malade imaginaire de Molière, où un « clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est d’entrée de jeu présenté comme une nécessité « pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur »… En fonction d’un principe d’équilibre des liquides du corps, tous les maux sont à soigner à partir de simagrées, de saignées ou de purgatifs injectés dans le corps par un instrument appelé clystère.

    Encore au XIXe siècle, l’un des inventeurs du cinéma, #Auguste_Lumière, trouve dans ses usines chimiques des #hyposulfites qui, croit-il, permettent de dissoudre les « floculations », des cellules mortes qui en viennent à se précipiter dans le système, ce qui selon lui serait à la base de tous les ennuis de santé. On nage encore dans la théorie des humeurs.

    L’irrationnel s’avale bien. « Au XIXe siècle, en médecine populaire, le traitement de maladies comme la #teigne s’envisage avec un sirop fait d’écorces de #tremble qu’on prendra soin de couper à la pleine lune », souligne M. Barbeau, le concours des astres étant apparemment aussi important que celui des dieux sur l’effet des médicaments…

    Ainsi le développement de la pharmacie a-t-il longtemps donné la main à une science de l’à-peu-près dont la puissance tenait beaucoup à des effets de langage. Des esprits sensibles à la rigueur de l’analyse vont lui imposer une autre direction. La maladie, selon les enseignements de #Paracelse, est éventuellement envisagée comme un phénomène biochimique.

    Dans son #histoire des pharmaciens, Gilles Barbeau estime tout particulièrement la découverte faite par Friedrich Sertüner, un jeune stagiaire. « C’est lui qui a pour ainsi dire découvert la #morphine. C’est universel aujourd’hui. Elle permet d’aller plus doucement vers la mort », dit-il. De toutes les découvertes faites par le passé, la morphine a encore beaucoup d’avenir, croit M. Barbeau.

    #herboristerie

  • Goldman asks: ’Is curing patients a sustainable business model?’
    https://www.cnbc.com/2018/04/11/goldman-asks-is-curing-patients-a-sustainable-business-model.html

    “Is curing patients a sustainable business model?” analysts ask in an April 10 report entitled “The Genome Revolution.”

    “The potential to deliver ’one shot cures’ is one of the most attractive aspects of gene therapy, genetically-engineered cell therapy and gene editing. However, such treatments offer a very different outlook with regard to recurring revenue versus chronic therapies,” analyst Salveen Richter wrote in the note to clients Tuesday. “While this proposition carries tremendous value for patients and society, it could represent a challenge for genome medicine developers looking for sustained cash flow.”

    (…) “GILD is a case in point, where the success of its hepatitis C franchise has gradually exhausted the available pool of treatable patients,” the analyst wrote. “In the case of infectious diseases such as hepatitis C, curing existing patients also decreases the number of carriers able to transmit the virus to new patients, thus the incident pool also declines … Where an incident pool remains stable (eg, in cancer) the potential for a cure poses less risk to the sustainability of a franchise.”

    #économie #recherche #pharma #biens_publics #merci @archiloque

  • Pétition initiée par un collectif de salariés de SANOFI
    pour le maintien et le développement d’une recherche de médicaments anti-infectieux dans sanofi

    « Gouvernement Français : Obliger Sanofi à garder, et à intensifier sa recherche en interne des anti-infectieux. »

    https://chn.ge/2GlX7nk

    N’oublions pas que la découverte de nouveaux antibiotiques est une nécessité absolue pour l’OMS et pour nos activités de recherche de développement et de production une source de travail pour les années à venir . Ce sont des molécules chimiques qui pourront être et mis en forme pharmaceutique dans nos usines.

    #pharma #recherche

  • L’#obésité augmente aux #Etats-Unis - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/americains-continuent-grossir
    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2018/03/26/file6zfu0vw7so110vcusihc.jpg.png?itok=2ESNZ8Im

    Les données épidémiologiques révèlent que 39,6% des adultes américains souffraient d’obésité durant la période de 2015 à 2016. Entre 2007 et 2008, ce chiffre s’élevait à 33,7%, note le [New York Times]. Cette spectaculaire augmentation, en moins de dix ans, s’accompagne d’autres chiffres pessimistes. La prévalence de l’obésité sévère (soit un indice de masse corporelle ou IMC de plus de 40), l’une des plus graves, a ainsi grimpé de 7,7% sur la même période.

    [...]

    L’étude sort au moment où, aux Etats-Unis, un bras de fer oppose l’industrie alimentaire aux pouvoirs publics désireux de renforcer les mesures de prévention anti-obésité. « Lors des récentes renégociations de l’accord de libre-échange nord-américain [Alena, ndlr], l’administration #Trump a proposé une nouvelle réglementation, soutenue par les principales firmes alimentaires, qui vise à rendre plus difficile l’étiquetage de denrées avec des messages de #prévention », écrit en substance le [New York Times].

    #agro_alimentaire

  • Le Cameroun investit dans la pharmacie - SciDev.Net Afrique Sub-Saharienne
    https://scidev.net/afrique-sub-saharienne/sante/actualites/cameroun-pharmacie.html
    Une usine de médicaments va produire 500 millions de comprimés et presque autant de gélules par an
    Elle va contribuer à réduire la part des médicaments importés, estimée à 90%
    Ce faisant, elle peut entraîner une baisse des prix et un recul des faux médicaments

    sur un marché des médicaments qui vaut 100 milliards de FCFA par an, la production locale n’absorbe que 8 milliards de FCFA.

    #médicament #Cameroun #Douala #pharmacie #Faux_médicaments

  • Federal Agency Courted Alcohol Industry to Fund Study on Benefits of Moderate Drinking - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/03/17/health/nih-alcohol-study-liquor-industry.html

    It was going to be a study that could change the American diet, a huge clinical trial that might well deliver all the medical evidence needed to recommend a daily alcoholic drink as part of a healthy lifestyle.

    That was how two prominent scientists and a senior federal health official pitched the project during a presentation at the luxurious Breakers Hotel in Palm Beach, Fla., in 2014. And the audience members who were being asked to help pay for the $100 million study seemed receptive: They were all liquor company executives.

    They also made the industry privy to pertinent details, including a list of clinical sites and investigators who were “already on board,” the size and length of the trial, approximate number of participants, and the fact that they could choose any beverage. By design, no form of alcohol — wine, liquor or beer — would be called out as better than another in the trial.

    Dr. Michael Siegel, a professor of community health sciences at Boston University School of Public Health who was shown slides from the scientists’ presentation at The Breakers by The Times, said the study “is not public health research — it’s marketing.”

    “This must have seemed like a dream come true for industry. Of course they would pay for it,” he said. “They’re admitting the trial is designed to provide a justification for moderate drinking. That’s not objective science.”

    Whether scientists studying alcohol should accept money from the industry has long been controversial. Many scientists and policymakers have publicly said that any engagement with the alcohol industry undermines the credibility of the research.

    In 2016, a group representing hundreds of scientists and policymakers published a statement saying researchers should never accept direct or indirect industry funding, and that “any form of engagement with the alcohol industry may influence the independence, objectivity, integrity and credibility” of the research.

    “We know that industry funding not only affects the results of studies but affects the questions that are asked, how the results are analyzed and what the answers are,” said Dr. Adriane Fugh-Berman, a professor of pharmacology at Georgetown University and director of Pharmed Out, a group that researches drug marketing.

    If the health effects of moderate drinking are a priority for the N.I.H., she added, “they should fund it themselves.”

    #Pharmacie #Alcool #Addiction #Conflits_intérêt

  • #Interpol, une #police sous influence ? (ARTE)
    https://www.wereport.fr/articles/interpol-une-police-sous-influence

    Pour pallier un budget insuffisant, Interpol, la police mondiale, noue d’étranges partenariats avec des multinationales et des pays controversés. Une enquête sidérante de Mathieu Martiniere et Robert Schmidt au cœur de la collusion public/privé. #documentaire de Samuel Lajus (France, 2018, 1h27mn) - Auteurs : Mathieu Martiniere, Robert Schmidt et Samuel Lajus - Coproduction : #Arte France, Cocottesminute [...]

    #Enquêtes_et_reportages #Emirats_Arabes_Unis #FIFA #Pharmacie #Qatar #Tabac

  • Opioid Protest at Met Museum Targets Donors Connected to OxyContin - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/03/10/us/met-museum-sackler-protest.html

    Anti-opioid activists unfurled banners and scattered pill bottles on Saturday inside the Sackler Wing of the Metropolitan Museum of Art in New York, which is named for a family connected to the powerful painkilling drug OxyContin.

    The protest, which was organized by a group started by the celebrated photographer Nan Goldin, started just after 4 p.m., when several dozen people converged at the Temple of Dendur inside the wing.

    The wing is named after Arthur, Mortimer and Raymond Sackler, brothers who in the 1970s donated $3.5 million toward its construction. Their scientific and marketing skills also transformed a small business into what became Purdue Pharma, the company that developed OxyContin, which has been widely prescribed and abused. The drug is among the most common painkillers involved in prescription opioid overdose deaths, which have become an unrelenting crisis in the United States.

    On Saturday the protesters called for cultural institutions to reject money from the Sackler family. They also demanded, among other things, that Purdue, which has been accused of using deceptive and aggressive tactics to market OxyContin, fund addiction treatment.

    #Opioides #Sackler #Nan_Goldin

  • Pharma’s $50 billion tax windfall for investors - Axios
    https://www.axios.com/pharma-share-buyback-tax-reform-40a30b93-6149-4c67-bd65-cd05ee814215.html

    The pharmaceutical industry is using a large portion of its windfall from Republicans’ corporate tax cuts to boost its stock prices. Nine drug companies are spending a combined $50 billion on new share buyback programs, a sum that towers over investments in employees or drug research and development.

    The bottom line: All of those buybacks were announced during or after the passage of the Republican tax bill. That money is enriching hedge funds, other Wall Street investors and top drug company executives, but it isn’t necessarily helping patients.

    #pharma « #ruissellement » #impots

  • Il n’y a plus d’herboriste diplômé en France - La Croix
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Il-dherboriste-diplome-France-2018-01-29-1200909621

    En dépit des promesses des gouvernements successifs, la France reste le seul pays de l’Union européenne à ne pas reconnaître la profession d’herboriste. « L’herboristerie se meurt », regrette Michel Pierre, auteur de nombreux livres sur les bienfaits des plantes (1) et patron de la célèbre Herboristerie du Palais-Royal (à Paris). Car depuis une quinzaine d’années, explique le spécialiste, 143 plantes bénéfiques pour la santé sont en vente libre dans les grandes surfaces. Quant aux autres plantes médicinales, elles ne peuvent être vendues qu’en pharmacie. Un marché qui n’intéresse pas forcément les officines, si bien qu’on a du mal à les trouver.
    Une industrialisation de la phytothérapie

    Les pharmaciens préfèrent commercialiser des produits confectionnés à partir de molécules de plantes qui occupent moins de place et coûtent plus cher que des sachets de thym ou d’ortie. « On assiste clairement à une industrialisation de la phytothérapie. Environ 500 plantes – et bientôt près d’un millier – peuvent ainsi être utilisées comme compléments alimentaires sous forme de gélules, ampoules ou concentrés. Mais on n’a pas pour autant le droit de les vendre comme plantes pour tisane », déplore Michel Pierre, qui persiste à vendre de la bruyère en tisane, quitte à se mettre hors-la-loi.

  • Magic Mushrooms Fight Authoritarianism | Alternet
    https://www.alternet.org/drugs/magic-mushrooms-fight-authoritarianism-psilocybin-psychedelics

    Psychedelic drugs have been associated with anti-authoritarian counter-cultures since the 1960s, but a new study suggests using psilocybin, the psychedelic compound in magic mushrooms, actually makes people less likely to embrace authoritarian views, PsyPost reports. The study conducted by the Psychedelic Research Group at Imperial College London was published in the journal Psychopharmacology.

    While other studies have linked the use of psychedelics to a greater sense of oneness with nature, openness to new experiences and political and social liberalism, this is the first to provide experimental evidence their use can leading to lasting changes in these attitudes.

    In the study, researchers gave two oral doses of psilocybin to seven participants suffering from treatment-resistant major depression while a control group of seven healthy subjects did not receive psilocybin. Researchers surveyed participants about their political views and relationship to nature before the sessions, one week after the sessions, and 7-12 months later.

    Subjects who received the psilocybin treatment showed a significant decrease in authoritarian attitudes after treatment, and that reduction was sustained over time. They also reported a significant increase in a sense of relatedness to nature.

    "Before I enjoyed nature, now I feel part of it. Before I was looking at it as a thing, like TV or a painting… But now I see there’s no separation or distinction—you are it,” one participant told researchers.

    Subjects who had not received psilocybin did not exhibit significant changes in attitudes.

    #Psychédéliques #Psylocybine #Pharmacologie

  • L’ostéoporose au coeur d’un scandale découvert à Lausanne RTS - Christophe Ungar - Juliette Galeazzi - 25 Janvier 2018
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/9271208-l-osteoporose-au-coeur-d-un-scandale-decouvert-a-lausanne.html

    Des médecins lausannois se sont battus pour faire reconnaître un effet secondaire grave du Prolia, un traitement contre l’ostéoporose, révèle mercredi une enquête de l’émission 36,9. Face à eux, le géant pharmaceutique Amgen.

    Tous les matins, Pierrette doit prendre de puissants antidouleurs pour tenir le coup. A 58 ans, sa colonne vertébrale est brisée. La faute au Prolia, un médicament qu’elle a commencé à prendre début 2011 pour lutter contre l’ostéoporose sévère dont elle souffrait, comme une femme sur deux après 50 ans.


    _ La vidéo est lisible depuis la France sur le site de la RTS _

    Les problèmes ont plus précisément commencé au moment où - sa masse osseuse s’étant amélioré - elle a arrêté le traitement. Sont alors apparues des douleurs de plus en plus handicapantes, jusqu’au diagnostic final : onze fractures de vertèbres.

    Un lien établi dès 2015
    « A partir de l’été 2015, on a commencé à suspecter un effet secondaire dramatique », se souvient Olivier Lamy, médecin-chef au Centre des maladies osseuses du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Aussi appelé effet rebond, ce type d’effet secondaire longtemps insoupçonné concernerait une centaine de personnes en Suisse.
    Dans l’émission 36,9 de la RTS mercredi, le spécialiste lausannois revient sur les différentes étapes qui l’ont mené à un bras de fer contre le géant américain Amgen pour faire reconnaître cet effet rebond.

    J’avais l’impression d’être au tribunal dans la peau d’un accusé. C’est apparemment leur stratégie
    Olivier Lamy, médecin-chef au CHUV

    Car, même s’il est du devoir des médecins de signaler de possibles effets secondaires d’un médicament, au nom de la pharmacovigilance, la firme a très mal pris cette démarche. Après avoir mis sur le marché en 2010 un médicament prometteur, l’entreprise semble avoir tout fait pour décourager l’équipe lausannoise d’en parler librement.

    Alerte entendue par Swissmedic
    La compagnie, dont le siège européen est situé à Zoug, a également refusé de répondre, même par écrit, aux questions de la RTS, se bornant à dire sa « grande surprise » d’apprendre l’existence de telles fractures à l’arrêt du traitement dont un des avantages est d’être injecté une seule fois tous les six mois.

    On est de nouveau face à une affaire qui rappelle celle du Mediator, ces affaires où on a essayé de dissimuler des problèmes et de mettre la poussière sous le tapis
    Thierry Buclin, responsable du service de pharmacovigilance au CHUV

    L’alerte lancée par Olivier Lamy et ses collègues a toutefois été entendue par Swissmedic, l’autorité suisse de surveillance des médicaments. En 2017, la notice du Prolia change enfin. Les dangers liés à l’arrêt du Prolia sont clairement indiqués et l’usage à titre préventif du médicament déconseillé, selon le professeur Lamy.
    « Le Prolia reste un médicament efficace ; ce qui est délicat, c’est l’arrêt du traitement », résume Olivier Lamy, qui souligne que celui-ci doit absolument être pris en charge par un spécialiste pour parer la survenue de fractures.
    Pour Pierrette, et la centaine de cas similaires recensés en Suisse, il est déjà trop tard.

    #santé #médicaments #femmes #ostéoporose #Prolia #Amgen #pharma #big_pharma #Suisse #Mediator #laboratoires_pharmaceutiques

    Le Prolia était déja évoqué par Grommeleur et Fil en 2013
    https://seenthis.net/messages/111492

  • Nouveaux médicaments : une évaluation minimaliste
    http://www.prescrire.org/fr/3/31/53739/0/NewsDetails.aspx

    De nombreuses autorisations de mise sur le marché (#AMM) sont fondées sur des essais cliniques dans lesquels les effets du #médicament sont évalués sur des #critères_intermédiaires et non sur des résultats cliniques qui comptent pour les patients, ou sur des #essais_exploratoires, c’est-à-dire sur des bases fragiles.

    En effet une synthèse étatsunienne d’essais cliniques de #médicaments du cancer a montré qu’il y a rarement une bonne corrélation entre les résultats portant sur des critères intermédiaires, par exemple le délai avant progression d’une tumeur, et la durée de #survie des patients, un meilleur critère d’#évaluation.

    Une autre étude a porté sur les 36 médicaments du cancer ayant fait l’objet d’une AMM aux États-Unis d’Amérique entre 2008 et 2012, sur la base de résultats favorables sur des critères intermédiaires. Des essais ultérieurs ont mis en évidence un allongement de la durée de vie avec seulement 5 de ces médicaments.

    Par ailleurs, une étude de l’agence étatsunienne du médicament (#FDA) a analysé les cas de 22 médicaments dont les résultats favorables d’essais exploratoires (dits de phase II) ont été contredits par les essais ultérieurs (dits de phase III, chez davantage de patients, davantage représentatifs) en raison d’un manque d’efficacité et/ou d’une toxicité plus importante qu’annoncé.

    En conclusion, les AMM fondées uniquement sur des essais portant sur des critères intermédiaires, ou sur des essais exploratoires de phase II, sont très souvent des AMM fragiles, à risque pour les patients : ces essais sont trop peu prédictifs de l’efficacité clinique d’un médicament. Dans l’intérêt des patients, fonder les AMM sur des données solides demeure plus que jamais nécessaire.
    ©Prescrire 1er janvier 2018

    Donc des résultats peuvent être « statistiquement significatifs » mais sans utilité pratique.

    #santé #pharma

  • These Pharmaceutical Companies Are Making a Killing Off the Opioid Crisis | The Nation
    https://www.thenation.com/article/these-pharmaceutical-companies-are-making-a-killing-off-the-opioid-crisis

    Profitant du pic de #mortalité aux #opiacés, #pharma augmente le prix du naloxone, leur antidote.

    Amphastar Pharmaceuticals, for instance, raised the average wholesale price of its naloxone, which can be injected or outfitted off-label with an atomizer for intranasal use, from $20.34 to $39.60, according to a December 2016 paper in The New England Journal of Medicine. The price of the popular Narcan nasal spray, manufactured by Adapt Pharma and approved in 2015, has not been raised, but it came on the market in 2015 at a high average wholesale price of $150. The largest price hike was for Evzio, an auto-injector device designed for easy use by laypersons. In 2014, a two-dose package of Evzio, manufactured by kaléo, cost $690. As of 2016, it cost $4,500. That’s more than a 500 percent increase.

    #sans_vergogne #profit #états-unis « #nos_valeurs »

  • Prescription Drugs May Cost More With Insurance Than Without It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/12/09/health/drug-prices-generics-insurance.html

    In an era when drug prices have ignited public outrage and insurers are requiring consumers to shoulder more of the costs, people are shocked to discover they can sometimes get better deals than their own insurers. Behind the seemingly simple act of buying a bottle of pills, a host of players — drug companies, pharmacies, insurers and pharmacy benefit managers — are taking a cut of the #profits, even as consumers are left to fend for themselves, critics say.

    #association_de_malfaiteurs #pharma #assurance #etats-unis

  • Grèce : Fermeture des « Pharmacies Sociales » !!! Que se passe t il ? LGS - Dispensaire Social d’Elliniko (Traduction Palili) - 5 Novembre 2017

    50% de la population vit ainsi... 500.000 enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté 500.000 travailleurs ont un salaire moyen de 350 euros 700.000 personnes ont quitté le pays 1.000.000 travailleurs non payés dans le secteur privé 1.100.000 retraites de moins de 500 euros 1.200.000 sans emploi sans aide de chômage A part cela … tout va très bien...

    Communiqué de presse


    L’Ordre National des Pharmaciens grecs demande au ministère de la Santé la fermeture des « Pharmacies Sociales », considérant qu’elles n’ont plus aucun rôle à jouer dans la réalité actuelle, tout en en mentionnant combien utile et nécessaire a été leur rôle pendant la durée de la crise.

    Beaucoup de questions évidentes se posent :

    1 L’Ordre des Pharmaciens considère que la crise est terminée ?

    Même si :

    les retraites continuent à être amputées et que les retraités s’appauvrissent continuellement ?
    Le chômage continue à atteindre des taux à deux chiffres (les statistiques officielles d’ELSTAT sont de 21,7% pour le mois de mai avec plus d’un million de chômeurs) ?
    On parle maintenant de « salaires » de 200 à 300 euros avec le slogan qui va de soi : à demi travail, demi-salaire ! ?
    Le nombre de mendiants et de SDF continue d’augmenter à un rythme rapide (se promener, même dans le centre de Glyfada, fait mal au cœur) ?
    Les citoyens suppriment des biens de consommation de base dans leur alimentation (selon de nombreuses recherches sur le sujet) ?
    Les dettes impayées aux banques ou à l’Etat enflent ?
    L’augmentation des taxes directes ou indirectes affecte les plus faibles ?
    Maintenant ils ne peuvent même plus s’assurer de leur maison avec de plus en plus comme résultat ces images dramatiques de ventes aux enchères ?

    2 En août 2014 l’accès aux médicaments des malades non assurés avait initialement fait l’objet de la loi (Κ.Υ.Α. Γ.Π/ΟΙΚ. 56432/28.6.14) qui leur accordait le même reste à charge qu’aux malades assurés, alors que nos concitoyens « sans ressources » 1-détenteurs du livret de prévoyance continuaient à se procurer leurs médicaments entièrement gratuits dans les hôpitaux publics

    Pourquoi cela est il caché ?

    . . . . .
    La suite : https://www.legrandsoir.info/grece-fermeture-des-pharmacies-sociales-que-se-passe-t-il.html

    Article original : http://www.mkiellinikou.org/blog/2017/10/24/pfs

    #Grèce #pharmaciens #médicaments

  • How Silicon Valley Plans to Conquer the Classroom - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/11/03/technology/silicon-valley-baltimore-schools.html?emc=edit_th_20171104&nl=todaysheadlin

    Silicon Valley is going all out to own America’s school computer-and-software market, projected to reach $21 billion in sales by 2020. An industry has grown up around courting public-school decision makers, and tech companies are using a sophisticated playbook to reach them, The New York Times has found in a review of thousands of pages of Baltimore County school documents and in interviews with dozens of school officials, researchers, teachers, tech executives and parents.

    Au moins en France, ils n’ont pas ce problème : c’est directement le Ministère de l’Education nationale qui a invité ses cadres aux formations et conseils délivrés par Microsoft...

    School leaders have become so central to sales that a few private firms will now, for fees that can climb into the tens of thousands of dollars, arrange meetings for vendors with school officials, on some occasions paying superintendents as consultants. Tech-backed organizations have also flown superintendents to conferences at resorts. And school leaders have evangelized company products to other districts.

    These marketing approaches are legal. But there is little rigorous evidence so far to indicate that using computers in class improves educational results. Even so, schools nationwide are convinced enough to have adopted them in hopes of preparing students for the new economy.

    Intéressant cette notion de « pharmacy-like » technique de marketing. Il n’y a plus seulement l’industrie du tabac comme modèle de la capacité à créer un foule d’accros.

    In some significant ways, the industry’s efforts to push laptops and apps in schools resemble influence techniques pioneered by drug makers. The pharmaceutical industry has long cultivated physicians as experts and financed organizations, like patient advocacy groups, to promote its products.

    Studies have found that strategies like these work, and even a free $20 meal from a drug maker can influence a doctor’s prescribing practices. That is one reason the government today maintains a database of drug maker payments, including meals, to many physicians.

    Tech companies have not gone as far as drug companies, which have regularly paid doctors to give speeches. But industry practices, like flying school officials to speak at events and taking school leaders to steak and sushi restaurants, merit examination, some experts say.

    Several parents said they were troubled by school officials’ getting close to the companies seeking their business. Dr. Cynthia M. Boyd, a practicing geriatrician and professor at Johns Hopkins University School of Medicine with children in district schools, said it reminded her of drug makers’ promoting their medicines in hospitals.

    “You don’t have to be paid by Big Pharma, or Big Ed Tech, to be influenced,” Dr. Boyd said. She has raised concerns about the tech initiative at school board meetings.

    In Baltimore County and beyond, the digital makeover of America’s schools has spawned a circuit of conferences, funded by Microsoft, Google, Dell and other tech vendors, that lavish attention on tech-friendly educators.

    Another way tech companies reach superintendents is to pay private businesses that set up conferences or small-group meetings with them. Superintendents nationwide have attended these events.

    One prominent provider is the Education Research and Development Institute, or ERDI, which regularly gathers superintendents and other school leaders for conferences where they can network with companies that sell to schools.

    ERDI has offered superintendents $2,000 per conference as participating consultants, according to a Louisiana Board of Ethics filing. And there are other perks.

    “Because we are asking for their time and expertise, we commonly offer to pay the cost of their food, transportation and lodging during their participation,” ERDI’s president, David M. Sundstrom, said in an email.

    #Education #Edutech #Conflits_intérêt #Pharma_marketing_model

  • U.S. states allege broad generic drug price-fixing collusion | Article [AMP] | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-generics/exclusive-u-s-states-to-expand-generic-drug-price-fixing-suit-sources-idUSK

    Soaring drug prices from both branded and generic drug manufacturers have sparked outrage and investigations in the United States.

    Avec probablement des amendes dérisoires, comme autant d’encouragements à maintenir le cap, à la clé. Un système corrompu jusqu’à la moelle.

    #prix #médicaments #pharma #santé #états-unis

  • Pharmaceutical Founder Arrested In Alleged Nationwide Opioid Scheme : The Two-Way : NPR
    http://www.npr.org/sections/thetwo-way/2017/10/26/560263997/pharmaceutical-founder-arrested-in-alleged-nationwide-opioid-scheme

    Subsys, as the drug is known, transmits the extremely powerful narcotic fentanyl in spray form, allowing it to be placed beneath the tongue for fast, potent pain relief. It is meant only for treating cancer patients suffering from severe pain.

    But according to prosecutors, Kapoor and several other former high-ranking executives at the company conspired to bribe doctors to write “large numbers of prescriptions for the patients, most of whom were not diagnosed with cancer.” They also allegedly “conspired to mislead and defraud health insurance providers who were reluctant to approve payment for the drug when it was prescribed for non-cancer patients.”

    #pharma #corruption #médecins

  • The More Lavish the Gifts to Doctors, the Costlier the Drugs They Prescribe - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/25/well/live/the-more-lavish-the-gifts-to-doctors-the-costlier-the-drugs-they-prescribe.

    « Il vaut mieux ne pas visiter les #médecins que visitent les représentants des laboratoires pharmaceutiques »

    Any gift was associated with higher cost prescriptions, but the larger gifts had an even greater effect. Those who received gifts worth more than $500 during the year averaged $189 per prescription.

    The senior author, Dr. Adriane J. Fugh-Berman, director of PharmedOut, a project on drug prescribing based at Georgetown University Medical Center, had some straightforward advice for patients. “You shouldn’t see doctors who see drug reps,” she said. “Less than a minute of talking to a drug rep will increase prescribing of brand-name drugs.”

    #pharma #corruption

  • Les laboratoires pharmaceutiques face aux dérapages des chercheurs
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/28/recherche-medicale-petits-arrangements-avec-la-verite_5207176_3234.html

    Très #étrange article, quand on connait, pour utiliser un euphémisme, la roublardise des laboratoires pharmaceutiques,

    Révélé au début du mois d’octobre par le site américain Retraction Watch, le cas de l’acalabrutinib est emblématique. Développé par la biotech californienne Acerta, cet anticancéreux semble promis à un bel avenir : en août 2017, la Food and Drug Administration (#FDA), l’agence de santé américaine, lui a délivré le très convoité statut de « breakthrough therapy » (thérapie révolutionnaire), qui permet d’accélérer le lancement d’un nouveau médicament. Le laboratoire britannique AstraZeneca n’a pu que s’en féliciter : en février 2016, il avait acquis 55 % du capital d’Acerta pour 2,5 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros), avec un versement complémentaire de 1,5 milliard de dollars lors de la commercialisation du médicament.

    Mais l’histoire a bien failli tourner au cauchemar car, en août 2016, la firme s’était aperçue que certaines données relatives aux expérimentations chez la souris avaient été falsifiées. A la suite d’une enquête interne, un chercheur malhonnête avait été démasqué. Les publications – dans des revues de renom – furent retirées ou corrigées. Et AstraZeneca assure que ce « fait isolé » ne remet pas en cause le...

    Et comment donc travaille la #FDA ?

    #pharma #paywall

  • Fraude fiscale dans des pharmacies : deux millions d’euros d’amende requis contre le fabricant de logiciel
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/10/21/fraude-fiscale-dans-des-pharmacies-deux-millions-d-euros-d-amende-requis-con

    L’affaire avait émergé en 2008 dans une pharmacie du Gard dont les exploitants étaient suspectés de frauder la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) en falsifiant des ordonnances et en surfacturant certaines prestations. L’enquête des gendarmes et du fisc avait permis de révéler un système de fraude fiscale. La pharmacienne et son mari avaient reconnu qu’ils dissimulaient environ 9 000 euros chaque mois grâce à un logiciel informatique de la société Alliadis permettant automatiquement de minimiser les recettes de l’officine.

    Le parquet a requis une amende de deux millions d’euros contre Alliadis estimant que la complicité de fraude était constituée, avec pour toile de fond « un système quasi mafieux, du plus haut au plus bas ». Il a également réclamé trois ans de prison avec sursis et une amende de 30 000 euros pour le couple de pharmaciens. Ce dernier a par ailleurs payé ses dettes fiscales après un redressement de 137 000 euros.

    Vendredi 20 octobre, ils ont réitéré avec une certaine franchise leurs aveux et indiqué que la fraude était grandement facilitée par ce logiciel puisqu’il suffisait de quelques manipulations informatiques pour effacer les opérations en liquide. La société Alliadis comparaissait aux côtés du couple. « On a été trop naïfs, a reconnu le mari. Mais quand on a la possibilité d’effacer… » (...)

    Les débats ont également mis en exergue l’importance de l’argent occulte dans certaines officines. Ce qui constituerait, selon le couple de pharmaciens, un argument de vente dans les transactions des établissements.
    (...) dans le prolongement de cette affaire, des poursuites pénales pour fraude fiscale ont été engagées contre 150 pharmaciens en France. (...)
    Alliadis appartient à un groupe présent sur cinq continents, emploie 8 000 personnes et affiche un chiffre d’affaires de plus de 900 millions d’euros.

    #pharmaciens #surfacturation #falsfication #fraude_fiscale #Fraude_contre_la_CPAM

  • Ce que cache Martin Shkreli, l’homme qu’il faut haïr, par Guillaume Lachenal
    http://www.liberation.fr/debats/2017/10/18/ce-que-cache-martin-shkreli-l-homme-qu-il-faut-hair_1604026

    Sa carrière renvoie l’univers des #start-up à ses #illusions : il a fait des études médiocres, il a appris la biologie à la bibliothèque municipale, il prend ses infos sur Twitter, et pourtant ses performances d’investisseur furent souvent exceptionnelles. Il ne cache pas non plus que les start-up qu’il a fondées n’ont jamais fait de recherche, mais fonctionnaient plutôt comme des produits financiers, tentant de créer la hype avec des promesses plus ou moins sérieuses. Il semblait chuchoter, avec sa petite voix désagréable : « Et si tout ceci n’était que du vent ? ». Sa success-story devenait embarrassante : elle suggérait que toute la bulle #biotech tenait d’une pyramide de Ponzi à la Madoff. Pour que l’on continue de croire au canular, il fallait que le self-made-man redevienne une anomalie.

    #financiarisation #pharma #bouc_émissaire #troll

  • The Secretive Family Making Billions From the Opioid Crisis
    http://www.esquire.com/news-politics/a12775932/sackler-family-oxycontin

    You’re aware America is under siege, fighting an opioid crisis that has exploded into a public-health emergency. You’ve heard of OxyContin, the pain medication to which countless patients have become addicted. But do you know that the company that makes Oxy and reaps the billions of dollars in profits it generates is owned by one family?

    les frères Sackler, la #pharma #drogue et le #profit qui provoque l’actuelle crise d’overdoses, et le #whitewashing à travers les donations aux #musées