• Des stocks de médicaments sous tension dans les services de réanimation
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/26/des-stocks-de-medicaments-sous-tension-dans-les-services-de-reanimation_6034

    L’inquiétude porte principalement sur l’approvisionnement en curares, qui permettent de pratiquer une intubation.

    « Depuis 10 jours, c’est la bataille pour obtenir des boîtes », lâche un pharmacien hospitalier. Avec l’afflux de cas graves de #Covid-19 dans les services de #réanimation, la consommation d’#anesthésiques et d’#hypnotiques s’est envolée dans son établissement, et ses stocks sont au plus bas. « Nous frappons à toutes les portes pour en trouver, mais nous ne sommes pas les seuls », soupire-t-il. Et pour cause : avec l’afflux de patients Covid-19, le recours à ces molécules a été multiplié par 5 ou 10. « Il faut anticiper, sinon l’histoire des masques risque de se décliner dans d’autres domaines », craint Rémi Salomon, président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, en référence à la #pénurie de masques respiratoires.

    L’inquiétude porte en premier lieu sur les #curares, utilisés pour relaxer les muscles au moment de l’intubation. Depuis un an, les ruptures de stocks se sont multipliées et les pharmaciens craignent que les laboratoires pharmaceutiques ne soient plus en mesure d’honorer toutes les commandes. « Il ne suffit pas d’augmenter la production, encore faut-il avoir accès à la matière première », souligne Nathalie Pons-Kerjean, chef du service de pharmacie à l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine), rappelant que le curare est extrait d’une plante exotique.

    Limitation des exportations
    Elle s’interroge aussi sur les mesures de réquisition que certains Etats pourraient prendre en cas de pénurie mondiale. « Que se passera-t-il si les Américains décident de bloquer les exportations de curare ? », demande-t-elle, en précisant que le laboratoire américain Pfizer est l’un de ses premiers fournisseurs. L’Inde a déjà pris une telle mesure : le 4 mars, le pays a interdit l’exportation de 26 principes actifs jugés stratégiques, dont plusieurs antibiotiques et le paracétamol, utilisé pour lutter contre les fièvres et les douleurs caractéristiques des formes légères de Covid-19.

    Pour épargner leurs stocks de curare, les médecins réfléchissent déjà à l’adaptation de leurs protocoles. « Nous essayons de réduire les doses et les durées d’utilisation, car nous ne voulons pas que cela compromette notre capacité à traiter les futurs patients », explique Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), en rappelant qu’il n’existe pas d’alternative pour les curares. « Si nous devons nous en passer, nous ne serons plus dans une prise en charge optimale », prévient-il. Pour l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, l’accès aux médicaments de réanimation est devenu un sujet majeur, car cela pourrait très vite devenir un facteur limitant dans la prise en charge des patients, indique-t-on.

    Un suivi hebdomadaire des stocks
    Les tensions d’approvisionnement concernent aussi d’autres molécules, comme le #midazolam – un sédatif puissant utilisé aussi bien en réanimation qu’en #soins_palliatifs – ou le propofol – un anesthésique qui a fait l’objet d’une alerte le 10 mars par l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) à la suite de la défaillance d’un fabricant. « La Suisse a bien voulu mobiliser des stocks pour nous », précise Mélanie Cachet, directrice adjointe de l’inspection au sein de l’agence.
    Depuis 2016 et la loi de modernisation du système de santé, les industriels sont tenus d’élaborer des « plans de gestion des pénuries » pour tous les médicaments dont la rupture représente « un risque grave et immédiat » pour les patients. « C’est à eux de trouver des solutions, par des importations ou une augmentation de la production », insiste Mélanie Cachet.

    Compte tenu de l’enjeu pour la prise en charge des patients Covid-19, l’ANSM a mis en place un suivi hebdomadaire des stocks pour une centaine de molécules essentielles, et les commandes sont désormais contingentées. Dans un tel contexte, « les laboratoires doivent réguler les flux », indique l’inspectrice. L’un des enjeux est d’assurer une bonne répartition des ressources sur l’ensemble du territoire, en fonction de la progression de l’épidémie. « Un pilotage national est très important pour garantir une équité dans les prises en charge des patients », estime une pharmacienne du CHU de Strasbourg.
    Le #propofol est à ce stade le seul médicament pour lequel un risque de rupture a été formellement identifié, mais « des investigations sont en cours » pour les curares et le midazolam, à la suite des signalements des médecins et des hôpitaux. La réglementation ne permet pas à la France de limiter les exportations des molécules à risques. « Mais il n’est pas interdit de penser que, compte tenu de la situation exceptionnelle, l’ANSM soit amenée à prendre des mesures également exceptionnelles », indique Mélanie Cachet. Selon nos informations, des discussions sont aussi en cours avec des industriels pour réorienter en urgence les chaînes de production françaises. A condition de disposer des matières premières nécessaires.

    • Rappelons que les #pharmabarons ont pratiquement stoppé toute la production sur notre territoire pour augmenter leurs marges en sous-traitant en Inde ou en Chine.

      Il a toujours été évident que c’est de la connerie que d’externaliser les activités stratégiques.

      Et l’on se rend compte que la #mondialisation, ça tourne court quand on passe en mode « chacun pour soi et sauve qui peut ».

      https://www.usinenouvelle.com/article/sanofi-et-le-jeu-subtil-de-l-ancrage-francais-dans-une-competition-in

    • Et surtout, on ne change rien → 24/02/2020 :
      Sanofi va externaliser son activité de principes actifs pour tiers, deux usines sont concernées en France
      https://www.usinenouvelle.com/article/sanofi-va-externaliser-son-activite-de-principes-actifs-pour-tiers-de

      Le géant pharmaceutique français va se désengager partiellement de la production de principes actifs. Sanofi veut regrouper une division commerciale et six usines européennes, dont deux en France, dans une entité indépendante pour la production d’ingrédients pharmaceutiques. Le projet vise une introduction en bourse en 2022, avec maintien de Sanofi à hauteur de 30% dans le capital et comme principal client. Une annonce qui intervient dans un contexte international de trop grande dépendance vis-à-vis de l’Asie, comme le rappelle la crise liée au coronavirus Covid-19.

    • Sanofi revoit sa carte industrielle européenne
      https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/sanofi-veut-externaliser-la-fabrication-de-ses-principes-actifs-en-europe-1

      Mais, derrière cette louable préoccupation, il y a aussi pour Sanofi la nécessité de réduire le nombre de ses usines en Europe, héritage des fusions successives qui ont construit le groupe mais aussi de rééquilibrer son parc industriel en faveur de la production biotechnologique puisque ses nouveaux ou futurs produits sont essentiellement des médicaments biologiques. Avec les cinq sites de synthèse chimiques qui lui restent, il estime avoir assez de capacité.

    • COVID-19 : Interpellation du gouvernement sur les risques de ruptures de médicaments, Communiqué de presse – Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament – vendredi 27 mars 2020
      https://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-medicament/article/270320/covid-19-interpellation-du-gouvernement-sur-les-risqu

      Alerté.es par plusieurs responsables de services hospitaliers parisiens, qui évoquent la diminution inquiétante des stocks de certains médicaments, nous avons interpellé hier le gouvernement, ainsi que Jean-François Delfraissy et Jérôme Salomon, pour qu’ils détaillent leur action pour anticiper de probables pénuries. Il devient crucial et urgent qu’ils nous répondent. (...)

      Nous leur avons notamment demandé si des moyens sont recensés au niveau national pour voir quelle ligne de production de #médicament pourrait être utilisée ou réquisitionnée pour réorienter au plus vite la production vers ces médicaments de première nécessité dont nous allons manquer. Car chaque jour compte, notamment dans la mesure où la demande mondiale pour ces médicaments est en train d’exploser.

      Nous n’avons toujours pas de réponses.

      Nous avions alerté dès juillet dernier et l’annonce d’un plan dédié par Mme Agnès Buzyn sur l’insuffisance des mesures proposées par le gouvernement contre les pénuries de médicaments, ainsi que sur le manque de transparence quant à l’origine de la matière première. Nous avions souligné l’importance de lister l’origine de la matière première pour anticiper ce type de rupture.

      L’exemple du manque de matières premières pour les réactifs du dépistage montre que nos alertes n’ont pas été prises au sérieux, avec pour conséquence de retarder dramatiquement l’extension du dépistage recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. De même, les manques de #matériel_de_prévention ont révélé des dysfonctionnements majeurs dans la réponse à la crise autant que les failles des politiques de santé menées depuis vingt ans.

      Nous espérons qu’il n’en sera pas de même pour cette alerte et que le silence du gouvernement à nos questions est le signe qu’il est au travail pour éviter ces pénuries. Nous l’appelons à rompre ce silence : seule une communication transparente sur ce qu’il fait peut éviter la panique face à une situation angoissante pour les patient-es et leur famille.

    • Médicaments pour soigner le Covid-19 : des hôpitaux au bord de la pénurie, par
      https://www.mediapart.fr/journal/france/270320/medicaments-pour-soigner-le-covid-19-des-hopitaux-au-bord-de-la-penurie?on

      Les médicaments anesthésiques, qui permettent de placer sous respirateur artificiel les malades Covid-19, sont en tension en Île-de-France. Le corps médical tente de rationner leur utilisation. D’autres médicaments essentiels pour faire face à l’épidémie pourraient très vite venir à manquer.

      Les hôpitaux franciliens sont lancés dans une course folle pour ouvrir, dans les 48 heures, mille nouveaux lits de réanimation, et porter leur nombre à deux mille en tout. Mais les patients Covid dans un état critique ont d’autres besoins essentiels qui pourraient venir à manquer : les médicaments. Selon le point de situation du ministère de l’intérieur du 25 mars, que nous nous sommes procuré, « les hôpitaux civils n’ont qu’une semaine d’approvisionnement, tandis que les hôpitaux militaires n’ont plus que 2,5 jours de stock, contre quinze jours en temps normal ». Le point de situation de l’Agence régionale de santé, au 26 mars, évoque même une « rupture en fin de semaine » de curare, ces anesthésiques essentiels.

      Sans entrer dans le détail des chiffres, lors d’un point presse de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ce 27 mars, le directeur général Martin Hirsch a aussi reconnu que « les stocks sont très courts sur certains médicaments ». Son adjoint, François Crémieux les a énumérés : « Les produits en forte tension sont les curares, les hypnotiques, les corticoïdes et les antibiotiques. »

      Il faut dire que de nouveaux malades du Covid arrivent sans cesse : 172 au cours des dernières 24 heures, selon le dernier bilan dressé le 26 mars au soir par l’Agence de régionale de santé d’Île-de-France. Or, pour réussir à absorber ce flot de malades qui s’étouffent littéralement, « on a plusieurs préoccupations, explique le réanimateur Antoine Vieillard-Baron, de l’hôpital Ambroise-Paré, à Paris. On doit ouvrir des lits, trouver du personnel suffisamment qualifié, des respirateurs. Mais on est aussi préoccupés par les médicaments ».

      Dans les services de réanimation, déjà sous très forte tension, c’est « un énorme poids supplémentaire », raconte, anonymement, un réanimateur francilien. « Nous sauvons la vie des patients Covid les plus critiques en les endormant profondément, et en les faisant respirer grâce à des machines, explique-t-il. Pour cela, on a recours à des médicaments anesthésiques puissants, notamment le curare, pour que l’organisme oppose le moins de résistance possible. Ce sont des médicaments quotidiens, anciens, de première nécessité. Dans mon hôpital, nous avons trois jours de stock. Pour s’en sortir, on fait appel à la débrouille, on appelle des collègues pour trouver des lots ici et là. Et on réfléchit à avoir recours à d’autres médicaments, parfois abandonnés depuis longtemps. On s’éloigne des standards de soins, à l’aveugle. C’est vrai, on doit choisir les patients admis dans notre service, en fonction de leur probabilité de s’en sortir. Mais si on en venait à ne plus soigner ou à mal soigner ceux qui peuvent s’en sortir, ce serait vraiment terrible. »

      À l’AP-HP, le directeur médical de crise Bruno Riou assure qu’un texte sur « les bons principes d’administration de ces médicaments » est en cours de diffusion dans les 39 hôpitaux de l’AP-HP, dans le but de « rationaliser » leur utilisation. Autrement dit, les économiser. Il assure que la qualité de la prise en charge des malades ne sera pas affectée : « On a par exemple des appareils qui mesurent la profondeur de la sédation, le degré de curarisation, pour ajuster la dose. On peut ainsi diminuer de 20 % la quantité de produits utilisés. »

      Est-ce que cela sera suffisant pour gérer la tension, et éviter une pénurie, mortelle pour les patients ? Les laboratoires pharmaceutiques sont-ils en capacité de livrer les hôpitaux au plus vite ? François Crémieux, le directeur général adjoint de l’AP-HP, n’est pas très précis : « Nous sommes en lien direct avec certains laboratoires, qui sont rassurants sur les capacités de production de curare. Sanofi, par exemple, est très mobilisé. Mais le contexte de la pénurie est européen. Il y a des enjeux de juste répartition entre les différents pays européens. »

      Des bénévoles de la protection civile transfèrent des patients infectés par le COVID 19 et ayant des problèmes respiratoires dans les hôpitaux parisien © AFP
      Des bénévoles de la protection civile transfèrent des patients infectés par le COVID 19 et ayant des problèmes respiratoires dans les hôpitaux parisien © AFP
      Encore une fois, l’Allemagne semble la mieux positionnée, puisqu’« une partie de ces médicaments vient d’Allemagne », relève le ministère de l’intérieur dans sa note Covid-19 du 26 mars.

      Le président de la Commission médicale d’établissement de l’AP-HP, Rémi Salomon, ne cache pas son affolement : « J’essaie de faire remonter l’information depuis plusieurs jours, en interne, auprès du ministère de la santé, jusqu’à l’Élysée. Je parle aussi à des dirigeants de l’industrie pharmaceutique. Je constate qu’il n’y a pas de plan de crise général. » À croire, après le manque de masques et de tests de dépistage, que le gouvernement a toujours un temps de retard.

      L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’a par exemple pas mis à jour les tensions d’approvisionnement pour le Cisatracurium. Cet anesthésique figure aujourd’hui sur sa liste des médicaments en rupture de stock, mais est indiqué comme « remis à disposition » depuis fin janvier 2019… Alors qu’il est en tension actuellement.

      Contactée à de multiples reprises, l’ANSM n’a pas répondu à nos sollicitations. Pour toute réponse à nos demandes, Aspen Pharma, le fabricant de plusieurs curares a répondu par courriel : « La période actuelle nous amène à nous concentrer sur des priorités de gestion d’entreprise à distance tout comme les approvisionnements de nos clients. »

      Comme l’épidémie, le manque de médicaments se fait sentir par vagues, avec quelques jours de décalage en fonction de l’arrivée de la déferlante de patients dans chaque région. Le 20 mars, les pharmacies d’hôpitaux de Bretagne ne signalaient pas de tension d’approvisionnement sur les anesthésiques. Mais dès le 23 mars, les inquiétudes montent à Lorient, Pontivy, Vannes, Rennes… Et le 26 mars, l’anesthésique propofol est officiellement en rupture de stock dans un hôpital breton, et même l’éphédrine, de l’adrénaline. Autant de produits essentiels pour ranimer les patients.

      L’autre grande inquiétude concerne les ruptures de stock d’antibiotiques comme l’Augmentin indiqué « en tension d’approvisionnement » sur le site de l’Agence du médicament depuis le 6 février 2020 déjà. Or « l’Augmentin ou ses génériques sont donnés à tous les patients Covid-19 pour éviter les surinfections bactériennes, notamment pulmonaires », s’alarme Alain Astier, chef de pôle honoraire de la pharmacie de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Car on ne meurt pas directement du virus, mais de la surinfection qu’il provoque en affaiblissant notre corps.

      Bientôt un outil numérique pour cartographier les stocks de médicaments

      Un pharmacien d’un CHU qui préfère ne pas être identifié a même confié à Mediapart la liste des 95 médicaments en rupture de stock dans son établissement au 26 mars. Le générique d’un antibiotique primordial, l’Amoxicilline/acide clavulanique en sachet y figure : le laboratoire Sandoz, filiale du géant pharmaceutique suisse Novartis, annonce un réapprovisionnement théorique… à compter du mois d’août.

      Interrogé , Novartis répond « disposer de stocks suffisants »… Sauf que la molécule est disponible, mais pas en sachet, seulement en comprimé. « Ce sont des gros comprimés très difficiles à avaler. On ne peut pas les écraser, ils sont impossibles à prendre pour les patients sous sonde naso-gastrique, typiquement, les patients Covid-19 en réanimation, dénonce un pharmacien d’hôpital. C’est un vieux médicament qui ne se vend pas cher, génériqué depuis longtemps, ce n’est pas la priorité des laboratoires d’en assurer l’approvisionnement. Mais aujourd’hui, il est nécessaire qu’ils le fabriquent en très grande quantité compte tenu du nombre de patients Covid-19 dans le monde ! »

      Si Novartis annonce à Mediapart que l’Amoxicilline est façonnée en Autriche, c’est-à-dire mis en comprimé ou en sachet, l’entreprise refuse d’indiquer où elle se procure la matière première en invoquant la « confidentialité de l’information ». Or les tensions d’approvisionnement des médicaments, qui se font encore plus ressentir en cette période de crise et de flambée mondiale de la demande, s’expliquent en partie par la dépendance des laboratoires pharmaceutiques vis-à-vis de l’Asie.

      Entre 60 et 80 % des principes actifs, les moteurs des médicaments, sont issus d’un pays hors de l’Union européenne, selon l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), et essentiellement de Chine et d’Inde où les coûts de production sont moindres. La proportion était seulement de 20 % il y a trente ans (Lire aussi Pénurie de médicaments : le dangereux business de l’industrie pharmaceutique).

      Le ralentissement, voire l’arrêt des chaînes de production des usines de fabrication chinoises des matières premières de médicaments du fait du confinement a réduit l’offre à mesure que la demande locale, puis mondiale, s’est embrasée. La prise de conscience du médicament comme produit stratégique est le reflet de la perte de la souveraineté française du fait du choix des industriels. Elle s’est accentuée avec cette crise sanitaire mondiale.

      Même le Doliprane, le médicament le plus vendu dans l’Hexagone, que Sanofi présente comme un pur produit « made in France », est dépendant de la production de sa matière première hors d’Europe. « Sanofi se procure son principe actif dans différents continents », admet le porte-parole du laboratoire.

      Or le paracétamol est recommandé en cas de fièvre liée au Covid-19, à l’inverse des anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène ou la cortisone, comme l’a annoncé Olivier Véran, ministre de la santé, le 14 mars. La demande a encore augmenté en officine de ville au point que son achat devient rationné le 18 mars, mais aussi en hôpital. Dans une des pharmacies hospitalières interrogées, il sera de nouveau disponible, mais seulement à partir du 20 avril. « Cette situation de tension est seulement une question de jours », tente de rassurer le porte-parole de Sanofi.

      « Le manque de médicaments vitaux à venir pour lutter contre le Covid-19 serait insupportable. Nous importons de l’étranger beaucoup de médicaments de sédation profonde, or des solutions françaises sont envisageables », assure Pauline Londeix, confondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.

      L’Observatoire a publié un communiqué de presse le 27 mars, devant l’absence de réponse du gouvernement à son courrier envoyé la veille. « Nous avons notamment demandé si des moyens sont recensés au niveau national pour voir quelle ligne de production de médicament pourrait être utilisée ou réquisitionnée pour réorienter au plus vite la production vers ces médicaments de première nécessité dont nous allons manquer. Car chaque jour compte, notamment dans la mesure où la demande mondiale pour ces médicaments est en train d’exploser », explicite le communiqué.

      D’autant que des mesures de protectionnisme sont envisageables sur les médicaments vitaux de la part des pays étrangers producteurs de remèdes. Exactement comme l’a fait le gouvernement français le 25 mars. Il a interdit l’exportation de médicaments à base d’hydroxychloroquine, expérimenté comme traitement du Covid-19 (lire aussi Chloroquine : itinéraire d’un traitement qui suscite espoir et controverse), par décret. Et ce, pour répondre aux inquiétudes montantes concernant les tensions d’approvisionnement naissantes du Plaquenil, le médicament à base d’hydroxychloroquine fabriqué par Sanofi – cette fois uniquement dans l’Hexagone – avec « une capacité de production qui évitera à la France toute rupture de stock », assure le porte-parole du laboratoire.

      Autre explication des difficultés d’approvisionnement dans les pharmacies des hôpitaux : les établissements des régions touchées à retardement tentent de faire des stocks pour se prémunir des pénuries à venir sur les produits vitaux face au Covid-19, ce qui alimente les tensions. « Depuis trois semaines, les pharmacies d’hôpitaux ont fait des stocks : habituellement, elles ont trente jours de réserves de médicaments, là elles en ont plutôt pour 45 jours », explique Jacques Trevidic, président du syndicat Action praticiens hôpital.

      « À Mulhouse, nos collègues ont utilisé en trois, quatre jours l’équivalent des produits dont ils ont besoin en un mois en réanimation habituellement », rapporte Cyril Boronad, pharmacien cannois. Pour répondre à ces pics de demandes, « souvent les laboratoires contingentent les livraisons en calculant ce qu’ils distribuent en fonction des consommations antérieures. Sauf que quand des services d’hôpitaux sont réquisitionnés pour soigner les patients Covid-19, le stock de produits vitaux pour soigner le coronavirus est réduit à zéro rapidement, explique Patrick Léglise, vice-président du Synprefh (Syndicat national des pharmaciens des établissements publics de santé). Nous essayons de trouver des médicaments alternatifs quand c’est possible, mais rapidement, eux aussi se retrouvent en tension en cascade. » Comble de la désolation de la situation sanitaire, il rapporte même des difficultés à s’approvisionner à présent en housses funéraires.

      Selon nos informations, l’agence régionale de santé d’Île-de-France a conclu un contrat avec la start-up MaPUI Labs le 27 mars qui sera opérationnel dans les prochains jours : son outil numérique cartographie les stocks de médicaments de ses hôpitaux et facilite les échanges de médicaments entre les établissements de la région en cas de ruptures de stock et de besoins imminents dans certains d’entre eux. D’autres régions ont montré leur intérêt. Un traçage instantané et national faciliterait les trocs de traitements en urgence… À condition que l’industrie pharmaceutique en fabrique suffisamment.

  • Pilules de troisième et quatrième générations : quatre ans après les plaintes, l’enquête classée sans suite
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/09/19/pilules-de-troisieme-et-quatrieme-generations-quatre-ans-apres-les-plaintes-

    pourquoi les 3G et 4G sont-elles toujours en vente, alors que « l’agence du médicament dit très clairement qu’elles n’apportent aucun bénéfice ; et que le risque estimé est au moins du double par rapport aux 2G ? » L’instruction judiciaire aura peut-être le mérite de nous renseigner sur le monde opaque du médicament.

    #contraception #pilules #sexisme_médical

  • Le grand retour de l’herboristerie | Emilie Massemin
    https://reporterre.net/Le-grand-retour-de-l-herboristerie

    Conseiller de l’huile de millepertuis contre les brûlures ou de la tisane de bruyère contre les cystites est interdit par la loi française. Pourtant, le savoir-faire des herboristes rencontre une demande grandissante. Depuis quelques années, ils se battent pour une réhabilitation de leur profession et la mise en place de règles, notamment de récolte des plantes sauvages. Source : Reporterre

  • La machine à faire des médicaments - Technology Review
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/142782939692

    Le MIT a développé une unité autonome capable de produire 4 médicaments très courants (le Benadryl, Valium, Prozac, et la lidocaine, un anesthésique local). Une machine capable de produire très rapidement et localement (notamment pour des situations d’urgence) des médicaments, un peu comme une imprimante 3D pour la santé. Via la Technology Review. 

    #santé #Impression_3D

  • « L’urgence de maîtriser les prix des nouveaux #médicaments contre le cancer » | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/03/14/24739-lurgence-maitriser-prix-nouveaux-medicaments-contre-cancer

    En réalité, les prix des nouveaux #traitements du #cancer sont déterminés par l’idée que les industriels se font de ce que les marchés sont capables de supporter. Cela explique les écarts de prix très importants observés d’un pays à l’autre et permet également de comprendre pourquoi l’Imatinib (Glivec®), traitant de façon très efficace la leucémie myéloïde chronique a vu son prix passer aux États-Unis en quinze ans de 30 000 à 90 000 dollars par an, sans que le service médical rendu ait été amélioré.

    Au Royaume-Uni des traitements pourtant efficaces sont aujourd’hui déremboursés à cause des dépenses qu’ils engendrent.

    « Des menaces réelles pèsent sur l’équité d’accès des patients aux traitements innovants des cancers »

    Face à l’inflation des #prix pratiqués par des laboratoires pharmaceutiques enclins à optimiser leurs gains, des menaces réelles pèsent sur l’équité d’accès des patients aux traitements innovants des cancers, comme sur la pérennité de notre système de santé solidaire, d’autant que cette inflation déborde maintenant largement le champ du cancer et touche d’autres médicaments innovants comme ceux de l’#hépatite C.

    #pharmabarons #santé #médecine #profitation #commerce #spéculation #chantage #mort #capitalisme

  • Les gendarmes du médicament faisaient affaire avec les laboratoires | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/240315/les-gendarmes-du-medicament-faisaient-affaire-avec-les-laboratoires
    #corruption #mafia #pharmabarons #santé
    Bon, après, on s’en doutait méchamment.
    #voilà_voià

    Pendant plus de vingt ans, ils ont eu pouvoir de vie et de mort sur les #médicaments en décidant de leur mise sur le marché et de leur remboursement. Aux postes de présidents, vice-présidents ou simples membres des principales commissions du système français, un petit groupe d’amis a parallèlement et secrètement conseillé les laboratoires sur la meilleure façon de présenter leurs dossiers. L’affaire, au-delà des évidentes questions déontologiques et de conflits d’intérêts qu’elle pose, interroge la probité du système sanitaire français tout entier.
    Après une enquête de plusieurs mois, Mediapart a en effet découvert que Gilles Bouvenot (président de la commission de la transparence de 2003 à 2014), Bernard Avouac (président de la commission de la transparence de 1989 à 1998), Jean-Pierre Reynier (vice-président de la commission d’autorisation de mise sur le marché de 1994 à 2002 et membre du conseil d’administration de l’agence européenne du médicament), Christian Jacquot (membre de la commission d’autorisation de mise sur le marché de 1996 à 2012), Renée-Liliane Dreiser (ancienne experte auprès de la commission de la transparence) et quelques autres, avaient mené sans jamais les déclarer des activités rémunérées de consultants.

  • Le Gardasil® en 10 questions-réponses
    Par Joël Pelerin et Philippe de Chazournes, au nom de Med’Océan, actualisé au 19 février 2014
    Inclut des informations transmises par Catherine Riva et le Dr Jean-Pierre Spinosa, auteurs de « La piqûre de trop ? »

    Depuis plusieurs années, ce vaccin est l’objet de controverses dans de nombreux pays européens et dans le reste du monde (E.U., Canada, Inde…). Depuis juin 2013 elle n’est plus recommandée par les autorités japonaises. Le 3 octobre 2011, un débat s’est tenu à l’Assemblée Nationale (vidéos complètes sur le site http://www.medocean.re) avec les auteurs du livre La piqûre de trop ? (1) et des représentants de l’Association Méd’Océan. Deux ans après, ces derniers font le point.
    http://www.medocean.re/2014/02/si-vous-etes-medecin-generaliste-ou-specialiste-et-si-vous-etes-daccord-ave

    Question préliminaire : On vous traite de « mouvement sectaire anti-vaccinal ». Qu’en est-il ?

    Réponse Med’Océan : C’est absolument faux ! L’un de nos membres a d’ailleurs travaillé en dialyse, s’est contaminé plusieurs fois et il est peut-être encore en vie grâce à sa vaccination préventive contre l’hépatite B, c’est tout dire !
    La mission de Med’Océan est de promouvoir une médecine de qualité, réfléchie, basée sur les preuves et indépendante, sur des sujets de Santé Publique et de Médecine Générale, au départ dans la zone Océan Indien (nous sommes à l’Ile de La Réunion). Nous avons vu défiler, depuis cinq ans et à grands frais via l’industrie pharmaceutique, de multiples « leaders d’opinion » promouvant activement cette vaccination, alors que son intérêt n’était pas évident. Nous avons également pu constater dans le cas du Gardasil® que de nombreux « leaders d’opinion » n’avaient qu’une connaissance très superficielle des principales études scientifiques sur ce vaccin, sans esprit critique. Ces études, non publiées dans la grande presse médicale, se trouvent sur le site de la FDA(2,3) et sont consultables par tous.
    Enfin, nous, nous n’avons aucun conflit d’intérêts.

    Question n° 1 : La plupart des articles de presse sur le Gardasil® relatent des plaintes de familles de patientes à propos d’effets indésirables graves, par exemple des paralysies ou même des décès. Quel est votre point de vue ?

    Réponse Med’Océan : Les effets indésirables « classiques » des vaccins sont les plus sujets à polémique, car sauf exception, il est quasiment impossible de prouver la causalité entre la pathologie observée et la vaccination. Aussi nous privilégions dans notre exposé tout ce que nous avons trouvé d’autre et qui repose sur des données facilement analysables. Nous reviendrons sur les effets indésirables « classiques » seulement à la fin, après la question n° 10…

    Question n° 2 : Connaissez-vous alors d’autres effets indésirables graves ?

    Réponse Med’Océan : Nous en voyons au moins deux potentiels : le premier est la possible augmentation paradoxale du nombre de lésions précancéreuses après vaccination chez les femmes déjà porteuses d’un des virus (HPV 6, 11, 16 ou 18), comme nous l’avons détaillé à l’Assemblée Nationale (10). Ce phénomène se retrouve d’ailleurs tant au niveau des lésions condylomateuses cutanées (verrues vénériennes) que des lésions sévères du col de l’utérus. Le très sérieux INSERM en parle d’ailleurs dans sa revue de novembre-décembre 2011 (11) « Des effets indésirables graves sont soupçonnés : augmentation du risque de cancer si l’infection est déjà installée, information pas toujours communiquée par le laboratoire. »

    Sur le plan scientifique, on pourrait avancer l’explication suivante : non seulement le Gardasil® n’est pas curatif, mais la montée des anticorps après vaccination exaspère la virulence oncogène.

    En clair, les parents qui font vacciner leur fille ne se doutent pas qu’ils aggravent peut-être son risque de cancer du col si elle n’est plus vierge. Et toutes celles qui se sont fait vacciner « en rattrapage dans la première année qui suit le début des rapports sexuels » sont dans le même cas. Nous y reviendrons à la question n° 7.

    Question n° 3 : Vous avez parlé d’un deuxième effet secondaire grave potentiel, quel est-il ?

    Réponse Med’Océan : Le deuxième effet secondaire grave est encore la possible augmentation paradoxale des lésions, cette fois-ci chez les femmes non contaminées ou vierges, par manque d’efficacité et faux sentiment de protection.

    Question n° 4 : Comment pouvez-vous dire cela ? Il est bien établi que le Gardasil®, s’il n’est pas curatif, est efficace à près de 100 % chez les patientes « naïves » vis-à-vis des virus HPV 6, 11, 16 et 18, principaux pourvoyeurs du cancer !

    Réponse Med’Océan : C’est la que réside tout le malentendu. Le message qui circule est que la vaccination permet d’être protégé contre ces 4 virus, qui sont à l’origine de 70 % des lésions graves. Nous saluons effectivement la réussite des chercheurs qui ont travaillé pour le fabricant, leur produit est d’une efficacité remarquable vis-à-vis des 4 sérotypes qu’il cible. Mais le problème, c’est que, malgré l’efficacité sur les 4 souches, le nombre total de lésions ne diminue pas notablement ! Il y a plusieurs dizaines d’autres virus potentiellement oncogènes, et l’efficacité réelle de ce vaccin contre tous les HPV confondus, la seule qui compte en pratique, est malheureusement de moins de 20 % (1,12).

    Question n° 5 : Cette efficacité de moins de 20 % tous virus confondus, sur l’apparition de lésions sévères du col, a été confirmée récemment par le Haut Conseil de Santé Publique et le Comité Technique des Vaccinations. Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : En effet, suite à notre débat à l’Assemblée Nationale, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a reformulé dans une lettre (13) nos questions au Professeur Salamon, Président du Haut Conseil de la Santé Publique. Le groupe de travail a répondu le 21 octobre 2011, en confirmant que l’efficacité du Gardasil, tous virus confondus, était de moins de 20 % (16,9 % et non significative dans la population per protocole et 18,4 % dans le groupe MITT3 (14) du total des essais 013 et 015).
    C’est un premier pas dans la bonne direction, malheureusement encore bien insuffisant : sur un échantillonnage plus large (essais 007+013+015) l’efficacité chute à 12.2 % et n’est plus significative (14b) !
    Par ailleurs il faudrait, par exemple, recalculer le ratio coût de la vaccination/bénéfice attendu, qui a été calculé avec 70 % d’efficacité…

    Question n° 6 : Cette efficacité du vaccin, même si elle est très inférieure à celle attendue, est toujours bonne à prendre, c’est un vaccin contre le cancer quand même !

    Réponse Med’Océan : Double erreur fondamentale !
    Premièrement la vaccination procure donc un faux sentiment de protection. Une enquête (15) portant sur plusieurs centaines de jeunes femmes a montré qu’une majorité d’entre elles pensent qu’après vaccination, la pratique du dépistage est inutile. Un grand nombre de patientes vaccinées se croyant suffisamment protégées vont espacer leur frottis et risquent de ne consulter qu’à l’apparition habituellement trop tardive de signes cliniques du cancer. Dès 2007, le Comité Technique des Vaccinations écrivait (16) : « il serait possible que, si les femmes vaccinées se faisaient moins dépister, l’incidence et plus encore la mortalité du cancer du col de l’utérus augmentent, le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’environ 30 % des cancers ».
    Cette phrase prend aujourd’hui une valeur particulière, quand on sait que le vaccin est loin d’avoir les 70 % d’efficacité qu’on croyait à l’époque ! Il faudrait dire avec les connaissances actuelles : « le vaccin n’étant pas efficace vis-à-vis d’au moins 80 % des lésions précancéreuses ».
    Deuxièmement il n’est pas impossible que dans certaines circonstances la vaccination favorise le cancer, comme nous allons le voir plus loin !

    Question n° 7 : Les médias ont largement diffusé les résultats positifs de la vaccination à grande échelle dans « l’étude australienne »(17). Qu’en dites-vous ?

    Réponse Med’Océan : Parlons-en, de cette fameuse étude australienne ! Effectivement, chez les moins de 18 ans, on observe une certaine efficacité (sans que l’on puisse savoir si le bénéfice est dû à la vaccination ou au programme de dépistage, qui a été conduit de façon concomitante). Mais dans le même temps, on note ce que les auteurs appellent « une légère augmentation de l’incidence » chez les femmes âgées de 21 ans et plus.
    Au total on s’aperçoit que dans cette étude, portant sur plus d’un million et demi de femmes, la vaccination aurait permis d’éviter 21 lésions sévères du col chez les moins de 18 ans, mais aurait favorisé l’apparition de plus de 800 lésions chez les autres, avec un bilan global de 790 lésions supplémentaires, et de façon extrêmement significative (18).
    On retrouve encore une fois cette notion que la vaccination, non seulement n’est pas protectrice, mais qu’elle augmente le nombre de cas de lésions précancéreuses, si les femmes ont déjà été contaminées (ce qui est très fréquent dès qu’elles ont une activité sexuelle). Or, ce message n’est pas diffusé par le fabricant.
    En réponse à la question n° 2, nous avons déjà signalé que les essais randomisés montraient une tendance à l’aggravation des lésions, aussi bien pour les condylomes cutanés que pour les lésions du col, si les femmes sont déjà porteuses du virus, et dans l’étude australienne, on retrouve une augmentation très significative (p<0.0001) des lésions CIN2/3 chez les patientes au-delà de l’âge de 21 ans, l’INSERM en parle aussi (11). Pourtant le groupe de travail du Haut Conseil de la Santé Publique cité plus haut (13) conclut : « Il n’existe actuellement aucune donnée suggérant un caractère potentiellement délétère du vaccin dans certaines catégories de la population, en particulier, de risque de survenue de cancer chez des femmes préalablement infectées. »
    À noter que plusieurs membres de ce groupe de travail ont des conflits d’intérêts majeurs…

    Question n° 8 : C’est sans doute devant ces résultats que le fabricant du vaccin met l’accent sur la vaccination des adolescentes très jeunes, ayant toutes les chances d’être vierges ! Quel est votre avis ?

    Réponse Med’Océan : Chez les très jeunes patientes, la vaccination procure des taux d’anticorps contre les HPV 6,11, 16 et 18. Mais les questions sont nombreuses, par exemple le taux sera-t-il encore protecteur dans 15 ou 20 ans ? On sait déjà que 35 % des patientes n’ont plus d’anticorps anti-HPV 18 après 5 ans (19).
    D’ici 15 ou 20 ans n’y aura-t-il pas émergence massive d’autres sérotypes oncogènes ? Déjà durant la courte période des essais avant commercialisation, on observe un nombre accru de lésions sévères du col par les « autres virus » dans le groupe Gardasil® par rapport au groupe placébo (20). Et il y aura toujours le dangereux faux sentiment de protection, et les éventuels effets indésirables graves neurologiques, hématologiques, etc. Le jeu en vaut-il la chandelle ?
    Par ailleurs, une personne prendra des décisions différentes suivant si elle se croit protégée à 70 % ou à moins de 20 %.
    Enfin, préconiser « vaccination + frottis » comme étant « l’idéal » est aussi une énorme erreur, non seulement en termes de coûts, mais surtout en termes de risques d’effets secondaires de type maladies auto-immunes, et d’efficacité illusoire puisqu’il y aura toujours des femmes qui considèreront que, vaccinées, elles sont protégées, et ne feront plus de frottis, ou trop tardivement, quel que soit l’effort de leur médecin généraliste ou gynécologue pour le leur rappeler.

    Question n° 9 : Mais alors, que doivent dire les médecins à leurs patientes ?

    Réponse Med’Océan : Il suffit de se référer au serment d’Hippocrate : « … je ne tromperai jamais leur confiance… » Dire aux mères qui amènent vacciner leurs filles, et aux patientes : « Savez-vous que la protection conférée par ce vaccin est douteuse, et qu’on pense même qu’il peut aggraver les choses s’il y a déjà eu contact avec le virus ? Alors que la pratique régulière des frottis a depuis longtemps fait ses preuves ! »

    Question n° 10 : Et selon vous, quelle devrait être la position des médias ?

    Réponse Med’Océan : Leur responsabilité est très importante. Leur devoir est de relayer une information juste et sans apriori. S’ils ne font pas leur travail d’information correctement, les patientes ne peuvent pas choisir en connaissance de cause. Il est également de leur devoir de le faire pour que, plus tard, personne, aussi bien les patientes que les autorités, ne puisse dire : « A l’époque, on ne savait pas ! » Nous n’avons JAMAIS vu un parent insister pour faire vacciner son enfant à l’énoncé de tout ce qui précède.

    Retour sur la Question n° 1 : pouvez-vous parler maintenant des effets indésirables classiquement évoqués pour ce vaccin ?

    Réponse Med’Océan : Dans une population donnée, on observe toujours l’apparition d’un certain nombre de maladies auto-immunes neurologiques, hématologiques ou rhumatismales et de décès inexpliqués. La causalité avec la vaccination est donc difficile à prouver, mais elle est bien sûr possible. Trois faits majeurs sont à retenir : d’abord la forte dose de protéines injectée à chaque piqûre de Gardasil®, 120 microgrammes, ce qui, comme indiqué dans l’ouvrage récent Novel Approaches to Vaccine Research(4), expliquerait la forte proportion de maladies auto-immunes.
    Ensuite la présence d’aluminium dans l’excipient qui, même chez l’enfant, peut aussi induire des maladies auto-immunes, et pas seulement la myofasciite à macrophages, ce qu’on en connait n’est que la partie émergée de l’iceberg (syndrome ASIA : Autoimmune Syndrome Induced by Adjuvants (5,6)). À ce propos, il est tout à fait anormal que la FDA ait permis que le placébo contienne de l’aluminium dans la très grande majorité des études. Sur le plan scientifique, c’est bafouer l’intérêt des études d’innocuité, et c’est inadmissible sur le plan éthique. Cela permet de pouvoir prétendre que le vaccin n’est pas plus dangereux que son comparatif, appelé placébo, et par glissement, de faire croire que le vaccin est inoffensif. Enfin, alors que l’intérêt de la vaccination n’est pas démontré, le laboratoire, dès les premiers résultats, s’est empressé sous le couvert de raisons éthiques, de vacciner aussi le groupe placébo, ce qui fait qu’on ne peut plus suivre dans le temps l’évolution entre les deux groupes.

    Aux États-Unis, l’organisme VAERS (Vaccine Adverses Events Reporting System) comptabilise les effets secondaires signalés et ils sont très nombreux dans le cas du Gardasil® : par exemple, en 4 mois et demi, près de 1500 cas ont été recensés, dont 8 % ont été qualifiés de « sérieux », de même que 10 décès (7). Même si l’imputabilité à la vaccination n’est pas certaine, cela fait quand même beaucoup.
    Un autre problème soulevé récemment est la présence de borate de sodium (35 microgrammes par dose vaccinale, indique le fabricant (8)). Ce produit, connu depuis l’antiquité, était considéré comme peu toxique, mais depuis peu, on lui attribue un effet nocif sur la reproduction et le développement fœtal (9), ce qui change complètement la donne, et ces effets risquent de n’apparaître que dans de nombreuses années…

    Question d’actualité : Et la vaccination chez les garçons ?

    Réponse Med’Océan : Les extensions successives d’indication (garçons, mais aussi femmes plus âgées) auxquelles on assiste depuis deux ans semblent avant tout motivées par un souci de rentabilisation maximale du produit. Vacciner un adolescent parce que s’il se révèle homosexuel, il aura (peut-être) moins de chance de faire un cancer de l’anus, est-ce sérieux ? Faire prendre le risque d’induire une maladie auto-immune pour éviter (peut-être) des verrues vénériennes dont le traitement n’est certes pas agréable, mais efficace ? Quel parent bien informé l’autoriserait pour son enfant ?
    Enfin, on peut rappeler quelques faits sur le cancer du col de l’utérus en France : il s’agit d’un cancer dont le nombre de nouveaux cas ne cesse de diminuer, surtout depuis la mise en place du dépistage par frottis. Malheureusement, environ 800 femmes en décèdent encore chaque année… Il s’agit la plupart du temps de femmes qui ont échappé au dépistage pour diverses raisons. On peut espérer qu’un dépistage systématique et bien organisé permette rapidement de faire encore baisser cette mortalité.

    Et pour terminer, comment voyez-vous la suite de votre action ?

    Nous sommes heureux de voir que des scientifiques publient des conclusions analogues aux nôtres. Voici la traduction en français d’une récente mise au point publiée par deux chercheurs canadiens, et qui a le mérite de se fonder sur les principes de l’EBM (médecine basée sur des preuves) (21) :

    «  À ce jour, l’efficacité des vaccins anti-HPV dans la prévention des cancers du col de l’utérus n’a pas été démontrée, tandis que les risques des vaccins restent incomplètement évalués.
    Les pratiques mondiales actuelles de vaccination contre le HPV avec l’un ou l’autre des deux vaccins n’apparaissent ni justifiées par des bénéfices sanitaires à long terme ni économiquement rentables, de même qu’il n’existe pas non plus de preuve que cette vaccination anti-HPV (même si elle était prouvée efficace dans la prévention du cancer du col) puisse réduire le taux de cancers du col en deçà de ce que la pratique du dépistage par frottis a déjà permis.
    En outre, la liste des effets secondaires graves liés à la vaccination mondiale anti-HPV inclut des décès, des convulsions, des paresthésies, des paralysies, des syndromes de Guillain-Barré, des myélites transverses, des paralysies faciales, des syndromes de fatigue chronique, des anaphylaxies, des maladies auto-immunes, des thromboses veineuses profondes, des embolies pulmonaires et des cancers du col de l’utérus.
    Parce que la couverture du programme de vaccination anti-HPV est généralisée et d’ampleur mondiale, la santé à long terme de beaucoup de femmes pourrait être compromise en contrepartie de bénéfices vaccinaux toujours incertains. »

    De telles conclusions nous inquiètent aussi ; elles montrent que, pour l’avenir, tout dépendra du courage et de la réelle indépendance de nos politiques...

    Références :

    (1) Catherine Riva, Jean-Pierre Spinosa, La piqûre de trop ? Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus ? Ed. Xenia, mars 2010.

    (2) VRBPAC Background Document, mai 2006 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (3) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf

    (4) http://issuu.com/researchsignpost/docs/hefferon_e-book?mode=window&pageNumber=1

    (5) Lucija Tomljenovic and Christopher Shaw, Mechanisms of aluminium adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric population , Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 223-230 http://lup.sagepub.com/content/21/2/223

    (6) N Agmon-Levin,GRV Hughes,Y Shoenfeld, The spectrum of ASIA : ‘Autoimmune (Autoinflammatory) Syndrome induced by Adjuvants, Lupus, February 2012 vol. 21 no. 2 118-120 http://lup.sagepub.com/content/21/2/118.full

    (7) http://www.scribd.com/full/71036877?access_key=key-1tybcgl1x1b4frvg1nwt VAERS, du 1er mai au 15 septembre 2011

    (8) http://www.merck.ca/assets/fr/pdf/products/GARDASIL-PM_F.pdf

    (9) http://www.substitution-cmr.fr/fileadmin/mediatheque/Reglementation/30th_ATP.pdf
    COMMISSION DIRECTIVE 2008/58/EC, Official Journal of the European Union, 15.9.2008, p 137 annexe 1G index 005-011-01-1

    (10) http://www.medocean.re/2011/09/le-gardasil-a-l%E2%80%99assemblee-nationale

    (11) Pharmacovigilance : l’urgence des réformes, Science et Santé n° 5 novembre-décembre 2011 (magazine de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), p. 42 http://www.inserm.fr/mediatheque/infr-grand-public/fichiers/science-sante/science-sante-n-5nov-dec-2

    (12) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 25 http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf. Réduction obtenue : 16.9 % CI (<0 %, 39.8 %) p calculé 0.25. Il s’agit de la seule étude contre placébo qui évalue l’efficacité du vaccin dans différentes populations (per protocol, en intention de traiter…) elle est déposée à la FDA et consultable par tous

    (13) « Le vaccin Gardasil® et la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus , rapport du groupe de travail du 21 octobre 2011 », p. 5 http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspr20111021_gardasil.pdf

    (14) ibid., § 3-2-2 p. 19

    (14b) ) http://www.fda.gov/cber/review/hpvmer060806r.pdf tableau 272 p 355 : sur plus de 17600 femmes (8814 vaccinées et 8846 témoins, groupe MITT-3) efficacité 12.2 % non significative (p0.10) pour les lésions CIN2+ et 11.2 % non significative (p0.25) pour les lésions CIN3+

    (15) Isabelle Lerais, Mai-Ly Durant, Florence Gardella, Philippe Hofliger, Christian Pradier, Valérie Giordanengo, Françoise Bevançon, Enquête sur les connaissances, opinions et comportements des lycéens autour des Human Papilloma Virus (HPV), France, AlpesMaritimes, 2009, Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 23 mars 2010, no 11 http://www.lecrips.net/GED/77199.pdf

    (16) Avis du Comité Technique des Vaccinations et du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France, Séance du 9 mars 2007, p. 4 http://www.hcsp.fr/docspdf/cshpf/a_mt_090307_papillomavirus.pdf

    (17) Julia M L Brotherton, Masha Fridman, Cathryn L May, Genevieve Chappell, A Marion Saville, Dorota M Gertig, Early effect of the HPV vaccination programme on cervical abnormalities in Victoria, Australia : an ecological Study, The Lancet, Volume 377, Issue 9783, Pages 2085 – 2092, 18 June 2011 http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)605515/fulltext#article_upsell.

    (18) ibid. Chez les 21-25 ans, l’incidence passe de 1.53 % à 1.71 %, soit 0.18 % de plus, soit une efficacité négative –12 % = augmentation du nombre de lésions p<0.0001, efficacité négative –13 % p<0.0001 chez les 26-30 ans, et encore efficacité négative –6 % p=0.002 chez les 31 ans et plus, cf :

    (19) Olsson SE, Villa LL, Costa RL, Petta CA, Andrade RP, Malm C, Iversen OE, Høye J,
    Steinwall M, Riis-Johannessen G, Andersson-Ellstrom A, Elfgren K, von Krogh G, Lehtinen M, Paavonen J, Tamms GM, Giacoletti K, Lupinacci L, Esser MT, Vuocolo SC, et al. Induction of immune memory following administration of a prophylactic quadrivalent human papillomavirus (HPV) types 6/11/16/18 L1 virus-like particle (VLP) vaccine. Vaccine 2:4931-9, 2007.

    (20) VRBPAC Background Document, mai 2006, Table 27 page 18 : 169 lésions dans le groupe Gardasil® attribués aux virus « non vaccinaux », seulement 142 dans le groupe témoin http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/06/briefing/2006-4222B3.pdf

    (21) Tomljenovic L, Shaw CA, Human papillomavirus (HPV) vaccine policy and evidencebased medicine : Are they at odds ?, Annals of Medicine, 2011 Dec 22 ; DOI : 10.3109/07853890.2011.645353 http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/LTShaw-Annals-Med-2011--HPV-vaccines---EBM.pdf Cet article a été partiellement traduit en français : « Les pratiques vaccinales en matière de papillomavirus humain (HPV) sont-elles en phase avec l’Evidence Based Medicine ? » http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/dec-2011/Etude-de-C.-Shaw-et-LucijaTomljenovic.pdf
    #santé #vaccin #cancer #prévention #études

  • Grâce à l’industrie pharmaceutique, on va pouvoir NE PAS éradiquer l’hépatite C

    http://pourquoilecielestbleu.cafe-sciences.org/articles/grace-a-lindustrie-pharmaceutique-on-va-pouvoir

    L’hépatite C est une maladie virale, qui concerne 170 à 180 millions de personnes dans le monde. Dans 70 % des cas, la période aiguë de la maladie passe inaperçue (ce qui n’empêche pas les transmissions). 30 % des malades éliminent le virus spontanément à l’issue de cette phase. Pour les autres, l’hépatite C devient chronique. 30 % ont une hépatite active, qui généralement conduit à une cirrhose, voire à un cancer du foie dans les 10 ans. 30 % ont une hépatite peu active, et risquent de développer une cirrhose plus de 30 ans après. le dernier tiers n’a pas trop de soucis à se faire…Il ne s’agit donc pas d’une maladie « si grave que ça »… Qui fait tout de même 350 000 victimes par an dans le monde (en comptant cirrhoses et cancers qui lui sont directement imputables).

    Et le prix ?

    Il est scandaleux. Les traitements, sur 12 ou 24 semaines, vont coûter entre 65 000 $ et 189 000 $. Non seulement l’accès à ces médicaments qui révolutionnent les prises en charge va être restreint aux plus riches, mais en plus cela repousse l’espoir de voir disparaître cette maladie… Lorsque ces « inventions » passeront dans le domaine public.

    Une étude a été menée pour évaluer le prix que coûte la production, et la commercialisation de ces médicaments, en s’appuyant en particulier sur le prix des antiviraux contre le HIV qui ont souvent des structures communes. Ce n’est qu’une évaluation, mais le travail mené par une équipe d’universitaire est sérieux, et a été publié dans le journal Clinical Infectious Desease. Pour eux, le prix de production de ces différents médicaments se situe entre 100 et 250 $ pour un traitement de 12 semaines.

    Les laboratoires pharmaceutiques ont beau annoncer des « efforts » pour les pays à revenus modestes, ces traitements ne seront JAMAIS accessibles avant d’exister sous forme de génériques.

    Ainsi, un communiqué de presse de l’association « Médecin Du Monde », annonce par exemple :

    En Egypte, qui compte près de 12 millions de personnes infectées par le VHC, fournir seul le sofosbuvir au prix minimum [Proposé par le labo qui le produit, NDLR] de 2 000$ aux personnes en stade avancé de la maladie coûterait au gouvernement près de 62 fois le budget alloué chaque année au programme national de prise en charge de l’hépatite C.

    Les malades français ne peuvent pas non plus se permettre de prendre ce médicament. La sécu ne s’en remettrait pas :

    En France, le prix de trois mois de traitement (environ 55.000 euros) pour seulement la moitié des 232.196 personnes atteintes de VHC chronique équivaudrait au budget des hôpitaux publics parisiens (APHP), selon les calculs réalisés par Médecins du Monde dans une étude.

  •  » Automédication : les chiffres 2012 du marché français MyPharma Editions | L’Info Industrie & Politique de Santé
    http://www.mypharma-editions.com/automedication-les-chiffres-2012-du-marche-francais

    Selon IMS Health, l’automédication représente aujourd’hui 6 % du chiffre d’affaires des officines en France. Ce segment des médicaments achetés sans ordonnance (produits remboursables ou non) connaît une forte dynamique avec une progression de 4,7 % en 2012. En termes de classes thérapeutiques, la plus forte hausse est enregistrée sur les antalgiques avec 9,2%, suivis par les produits destinés aux voies respiratoires, en hausse de +6 %.
    Si le marché officinal global reste relativement stable, en légère régression sur l’année 2012 avec une valeur en cumul annuel de 35 milliards d’euros, « cette involution est avant tout due aux médicaments de prescription médicale obligatoire », note Pascal Voisin, Directeur OTC chez IMS Health.
    Heureusement, d’autres segments de l’économie officinale sont plus dynamiques. Le marché du « sans-AMM » connaît ainsi une forte dynamique depuis deux ou trois ans. Avec une progression de 4 % en 2012, ce segment représente aujourd’hui 16 % de l’ensemble du chiffre d’affaires des officines (contre 14 % en 2009).
    Le marché de l’OTC, composé de médicaments non remboursables (OTC stricts) ou remboursables (semi-éthique : prescription médicale facultative), a progressé de 1,5 % en 2012 et représente aujourd’hui 15 % du marché de l’officine, soit le même poids global que le sans-AMM.
    Le cumul du sans-AMM et de l’OTC représente donc un tiers du marché officinal, avec une dynamique de croissance cumulée de 2,5 %.
    Le marché français de l’OTC : plus élevé que celui des pays voisins
    Si l’on compare le marché français de l’OTC avec nos voisins italiens, allemands et belges, on observe que le prix public moyen français est le plus faible, mais la dépense par an et per capita est plus élevée qu’en Italie et en Allemagne : 76 euros per capita en France, contre 62 euros en Allemagne et 35 euros en Italie. Mais l’offre aux patients, en nombre de références, est plus importante en France qu’en Italie (2 600 références en Italie, contre 3 400 en France et 12 000 en Allemagne).
    Les progressions les plus fortes sont observées sur les produits destinés aux voies respiratoires (+6 %) et les antalgiques (+9,2 %). Ces deux classes concentrent 45 % du marché. « Mais l’évolution est portée par l’ensemble des domaines thérapeutiques, car neuf sont en progression sur les dix premiers », souligne Pascal Voisin, qui ajoute que « les déremboursements sont un des éléments de la dynamique, mais pas l’unique moteur, car même les marchés dans lesquels il n’y a pas de déremboursements progressent. »
    Les entreprises françaises : leaders dans l’automédication
    Au niveau des acteurs, peu de changements au cours des dernières années. Plusieurs entreprises françaises conservent leur leadership dans l’automédication. Sanofi contrôle près de 12 % de ce marché, devant BMS-Upsa, Boiron, Johnson&Johnson, Bayer, Pierre Fabre. « Les stratégies restent globalement grand public », observe Pascal Voisin. « Elles misent à la fois sur la force du circuit de distribution officinal et sur la communication auprès du grand public. »
    En termes de marques, Doliprane (Sanofi) conserve une part de marché de 4,3 %. Puis viennent des marques autorisées à communiquer auprès du grand public : Humex, Nurofen, Efferalgan, Oscillococcinum, Strepsils. « Les cinq marques qui viennent après Doliprane ont des stratégies mixtes de communication vers le grand public et/ou de marque ombrelle », relève Pascal Voisin.
    L’automédication : plus forte dans les zones de passage et touristiques
    ...
    Source  : IMS Health - Analyse et perspectives du marché français de l’automédication

    #Santé
    #Automédication
    #Sanofi

  • La vérité sur le cholestérol : les recommandations 2001 étaient biaisées
    http://cholesterol-verite.blogspot.fr/2013/04/cholesterol-les-recommandations-2001.html

    D’autres données venant de Framingham et publiée en 1999 montre que l’activité physique, contrairement à la cholestérolémie, est fortement corrélée avec la mortalité toutes causes : les personnes (hommes et femmes) du tiers le plus actif avaient 40% de réduction de mortalité comparés au tiers le moins actif.
    Alors pourquoi l’attention collective est focalisée étroitement sur le LDL comme étant la stratégie de prévention la plus importante alors que les preuves montrent que cela joue un rôle relativement limité dans notre santé globale ?
    Une partie de la réponse vient de l’implication intellectuelle des « experts » dans la contribution du cholestérol aux MC, ces experts ayant dédié leur carrière à la compréhension de cette relation. Une autre part de la réponse peut venir des liens d’intérêt : 8 des 14 experts qui ont écrit les recommandations avaient des relations financières avec l’industrie pharmaceutique ou les fabricants de statines.

    #santé #pharmabaron #manipulation

  • « C’est une simple information… » - Le blog de Plume, la fem-garoue
    http://lapetitemurene.over-blog.com/article-c-est-une-simple-information-107951119.html

    Et bon, voilà ; ces maladies étranges, sans cause apparente, qui éclosent dans des régions où les gentes ne valent pas grand’chose sur le marché mondial, présentent tout de même un aspect qui fait penser aux maux déjà amplement répertoriés ailleurs, et liés à des empoisonnements du système nerveux. Est-ce une coïncidence qu’en Afrique déjà certainement, au Laos je ne sais pas, les terres sont rachetées et mises en valeur pour l’agro industrie des pays « développés et émergents » ? Avec un net soupçon d’usage massif de ces produits, dans des pays où qui plus est personne n’ira vérifier les doses utilisées (il est d’ailleurs possible que quelle que soit la dose, ça ne change pas grand’chose) ? Et puis hein, déjà la crevaison des paysanNEs et autres ouvrierEs agricoles par ici ne fait pas grand bruit ; alors qui va se soucier de la mort de petitEs ressortissantEs de pays en faillite qui n’auront eu, pour la plupart, même pas le temps de commencer l’accumulation avant le probable effondrement de l’économie ? On pourrait même les féliciter de l’avoir eue courte, cette vie qui de toute façon ne pouvait en aucun cas être bonne.

    #santé #agriculture #pharmabarons

  • Cancer : études bidons, scientifiques douteux, médocs dangereux...
    http://www.lesmotsontunsens.com/cancer-etudes-bidons-scientifiques-douteux-medocs-dangereux-12834

    C’est C. Glenn Begley qui a dégoupillé la grenade, le mois dernier. Dans un article publié dans la revue Nature, cet ancien Boss d’un labo pharmaceutique a lâché le morceau : sur 53 études de haut niveau (publiées dans les revues les plus sérieuses) qu’il avait jugées intéressantes dans le cadre du développement de nouveaux médicaments anti-cancer, 47 n’ont pas pu être reproduites par ses équipes ! Soit 88%, une broutille...

    Sidéré, Begley a essayé d’aller plus loin. Il a rencontré plusieurs responsables de ces fausses études. Et voici ce qu’il raconte sur l’un de ces rendez-vous : « Je lui ai expliqué que nous avions refait leur expérience 50 fois sans jamais parvenir au même résultat qu’eux. Il m’a répondu qu’ils avaient fait six tentatives, obtenant le résultat une seule fois, mais c’est bien celui-là qu’ils ont choisi de publier car il sonnait mieux. C’est très décevant ». C’est le moins qu’on puisse dire...

    #santé #pharmabarons

  • #Contraception et #sexualité des ados : un rapport de plus contre les tabous
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/bien-etre/1699-contraception-et-sexualite-des-ados-un-rapport-de-plus-contre-

    Un nouveau rapport appelle à généraliser la contraception anonyme et gratuite pour les mineures. Un soutien de plus à une mesure que le ministère de la Santé refuse. Le rapport invite par ailleurs à une meilleure #éducation des enfants et adolescents à la sexualité.

    « Notre pays préfère-t-il payer l’#IVG plutôt que la contraception ? », s’interroge Israël Nisand. Aujourd’hui, la réponse est malheureusement oui.

    Le gynécologue a travaillé avec deux consœurs, Brigitte Letombe et Sophie Marinopoulos (1) sur la question des grossesses non prévues chez les jeunes filles. Leur rapport remis jeudi 16 février à Jeannette Bougrab, secrétaire d’État chargée de la jeunesse et de la vie associative, pointe du doigt ce « dérangeant paradoxe » : en France, les mineures peuvent avoir recours à des interruptions volontaires de grossesse de manière anonyme et gratuite, mais la contraception est payante et non confidentielle. Si ce n’est dans les centres de planning familial. Mais quatre femmes sur 5 habitent à plus de 100 kilomètres d’un de ces centres, souligne Israël Nisand.

    #femmes

  • La pharmaco-prévention dans les unités de soins de longue durée : un acharnement à dénoncer : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/08/23/la-pharmaco-prevention-dans-les-unites-de-soins-de-lo

    Chaque jour il peut se consommer – disons huit pour la présente discussion - pilules ordonnancées par lit d’Unités de soins de longue durée (dits Centres hospitaliers de soins de longue durée ou CHSLD, au Québec) et parfois plus. Avec plus de 45 700 de ces lits en mars 2010, cela ferait 133 400 000 de prises auxquelles seraient exposés nos aînés non autonomes au Québec. On peut refaire de tels calculs en France, en Suisse, en Belgique. Autant d’aînés exposés aux effets indésirables, dont le risque augmente exponentiellement avec le nombre de produits consommés quotidiennement. Exposés le sont aussi les porte-monnaie des contribuables et des payeurs de primes de mutuelles et complémentaires santé.

    La première question qu’il faut se poser, avant de s’attaquer au contrôle des prix, concerne la pertinence de ces pilules, leur indication. Si l’on vise le soulagement d’un symptôme (douleur, enflure, essoufflement, hallucinations fréquentes et troublantes…), elle est évidemment justifiée. Mais si l’objectif est préventif, il y a lieu de s’inquiéter, voire de s’indigner, puis de protester. Si vous n’êtes pas le prescripteur, fût-il un spécialiste plus important ou réputé que vous, le médecin traitant, il faut savoir cesser. Une étude - du genre que l’on souhaiterait lire plus souvent, mais abhorré par les promoteurs - vient de révéler qu’après avoir cessé 58% des ordonnances jugées inappropriées chez des gens âgés poly-médicamentés, on a dû reprendre seulement 2% des ordonnances, et 88% des personnes ‘sevrées’ se sont senties en meilleure santé. [1]

    #santé #pharmabarons #vieillesse
    De très bonnes questions sur la profitabilité de la santé...

  • New York Times questions spending on “Extremely Expensive Cancer Drugs”
    http://www.wsws.org/articles/2011/jul2011/canc-j09.shtml

    This brings us to another question. The entire discussion on the pages of the Times on what they describe as the outrageous amounts of money being squandered on Medicare is framed within the following argument: The government simply cannot afford this wasteful spending and all Americans must begin to live within their means and share in the sacrifice. The obvious choices for cutbacks are pricey drugs and treatments that really do very little, and “only” prolong life a few months at best for those who are going to die soon anyway.

    Totally left out this equation are the trillions of dollars in taxpayers’ money that have been spent to bail out the banks, and to finance a growing list of imperialist wars. Another untouchable topic for the Times is the billions of dollars in profits being hauled in by the health care industry, including the insurance companies, the giant hospital chains and the pharmaceuticals.

    These corporate interests stand to profit handsomely as a consequence of the Obama administration’s health care “reform”—while working class families and retirees will suffer as a result of the hundreds of billions of dollars cut from Medicare, Medicaid and other vital social programs.

    In relation to the drugs discussed in the July 6 editorial, Provenge and Avastin, the Times also chooses not to address another inconvenient fact: the large sums of money being made by their manufacturers.

    #santé #argent #pharmabaron #profitation #inégalités

    Et oui, que chacun vive selon ses moyens parce que la recherche ne vaut que si elle rapporte.
    Autrement dit, après des années de médecine à deux vitesses, les Américains vont retrouver une seule vitesse, mais juste pour les riches. Les autres peuvent crever !

  • 50% des poulets en batteries, contaminés par des bactéries résistantes aux antibiotiques | DocBuzz - l’autre information santé
    http://www.docbuzz.fr/2011/04/17/123-50-des-poulets-en-batteries-contamines-par-des-bacteries-resistantes-aux

    L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dénonçait il y a quelques jours, dans le cadre de la lutte contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, l’utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages intensifs, comme par exemple dans les élevages de poulets en batterie. Cette étude menée aux États-Unis, confirme la contamination massive des poulets par des bactéries résistantes aux antibiotiques, une des pires bactéries résistantes puisqu’il s’agit du staphylocoque aureus. La contamination a été retrouvée dans les poulets mis en vente, montrant que cette alimentation est probablement une des sources principales de la contamination humaine.

    #santé #alimentation #pharmabarons #profitation #contamination #for:rezo.net #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:cyril.lapartfree.fr #for:l.serisgers.cci.fr #for:ma-daltonizi.re #for:maxime.marviergmail.com #for:twitter

  • Une agriculture durable devra passer par le biocontrôle | Secteur Public
    http://www.secteurpublic.fr/public/article.tpl?id=48913

    Reconnu comme l’utilisation d’organismes biologiques en remplacement des pesticides et autres protections chimiques le biocontrôle est une « guerre » biologique contre les parasites et ravageurs qui nuisent à l’agriculture en utilisant des « armes » tels que des insectes, des bactéries et des champignons. Le rapport soumis par Antoine Herth s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’environnement et plus particulièrement dans la concrétisation du plan Ecophyto 2018 qui représente l’engagement national de toutes les parties prenantes du domaine de l’agriculture de réduire de 50% l’utilisation des pesticides d’ici 2018, si possible tout en maintenant un niveau élevé de production tant quantitativement que qualitativement.

    #agriculture #pollution #pharmabarons #biologie #écologie #for:cyril.lapartfree.fr #for:jluckinoks.org #for:ma-daltonizi.re #for:maxime.marviergmail.com #for:twitter

  • “Notre poison quotidien” : un docu difficile à digérer » Article » OWNI, Digital Journalism
    http://owni.fr/2011/03/15/notre-poison-quotidien-un-docu-difficile-a-digerer

    On a du mal à digérer notamment parce que Marie-Monique Robin nous présente un monde occidental dans lequel l’agriculture intensive a tellement pris le dessus que nos agriculteurs ont du mal à réagir face aux différents accidents du travail dont ils font les frais. Car, comme le montre le documentaire, ce sont essentiellement les agriculteurs qui sont victimes de l’usage intensif des pesticides. Depuis des années, l’utilisation de ces produits est très ancrée dans la pratique des agriculteurs. Et les pressions sont très fortes pour ne pas parler des problèmes qu’ils engendrent (aussi bien des autres agriculteurs que des fournisseurs ou des commanditaires). Les agriculteurs ont donc eu beaucoup de mal à faire reconnaître certaines maladies dues à leur usage. Et il a fallu attendre le milieu des années 90 pour que “des études américaines, italiennes et scandinaves montrent que certains cancers étaient plus fréquents dans la population agricole que dans la population générale” indique dan

    #agriculture #pollution #pharmabarons #tv #documentaire #for:rezo.net #for:twitter

  • Biais, manipulation et falsification de la recherche médicale financée par l’industrie pharmaceutique (article d’Arznei-Telegramm) : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/02/16/biais-manipulation-et-falsification-de-la-recherche-m

    La revue allemande Arznei-Telegramm, ma principale source et référence en raison de son excellente qualité et de son indépendance, Wolfgang Becker-Brüser.jpgpubliait le 15 janvier 2010 un article incontournable qui passe en revue plusieurs méthodes utilisées par les firmes pharmaceutiques pour influencer le résultat des essais cliniques qu’elles financent, et ainsi manipuler et fausser la recherche, les recommandations de bonne pratique et l’information fondées sur ces derniers.

    #santé #pharmabarons #argent #corruption #for:rezo.net #for:twitter

  • Xavier Bertrand annonce une réforme globale de la filière médicament et de la pharmacovigilance, une transparence totale sur les conflits d’intérêts... : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/01/16/xavier-bertrand-annonce-une-reforme-globale-de-la-fil

    Le Sunshine Act deviendra effectif en 2013, sous la forme que j’ai évoquée dans ce communiqué de presse fait pour la Fondation Sciences Citoyennes, qui a eu un grand succès. Nous exigions justement que la France suive l’exemple et mette en place un tel dispositif - et tout ce qu’il faudra pour qu’il y ait une véritable transparence sur les conflits d’intérêts en santé. Tout en soulignant que la transparence n’était qu’une étape et non pas un objectif en soi. Le but ultime, c’est l’élimination des conflits d’intérêts, la refonte globale et radicale de l’ensemble du système de santé, d’expertise et d’évaluation.

    #santé #pharmabarons #loi #for:rezo.net #for:twitter

  • Derrière le Mediator, la crise de l’expertise | Asclepieia
    http://www.asclepieia.fr/2011/01/06/mediator-expertise-sante-publique

    La crise que traverse aujourd’hui l’expertise en Santé Publique est profonde et ne se résume pas aux quelques crises spectaculaires auxquels nous assistons sporadiquement (H1N1, Médiator…) et qui ne sont que des symptômes. Elle trouve ses racines dans les années de libéralisme débridé qui ont permis aux laboratoires de s’établir dans le paysage des financeurs du monde de la santé et cette crise perdurera tant que des dispositions réglementaires et législatives n’encadreront pas mieux cet état de fait.

    #santé #libéralisme #privatisation #confiscation #pharmabarons #menteur #for:rezo.net #for:twitter

  • L’UE interdit la médecine par les plantes à partir du 1er avril 2011 ! - CareVox
    http://www.carevox.fr/sante-naturelle-57/article/l-ue-interdit-la-medecine-par-les

    Cela signifie en principe que tous les produits naturels qui ont des propriétés thérapeutiques devront être traités à l’avenir comme des drogues dangereuses et qui devront d’emblée être testés pour s’assurer de leur innocuité. Cela est totalement absurde. Ainsi, par ce stratagème, la mafia de l’industrie pharmaceutique décidera toute seule ce qui convient à notre santé. Les solutions alternatives doivent disparaître. Le slogan implique que tout ce que produit la Nature est dangereux. Seul ce qui provient des laboratoires est sûr. Ils ont atteint leur but grâce à leur lobbystes qui ont convaincu les bureaucrates de l’UE ou qui leur ont plutôt graissé la patte… Cela, bien entendu, en chantant l’antienne de notre sécurité et de notre bien-être.

    #pharmabarons #santé #privatisation #for:twitter

  • Reporterre.net - Quand un syndicat agricole conseillait aux Etats-Unis de boycotter l’agriculture française...
    http://reporterre.net/spip.php?article1502

    Les Etats-Unis suivent avec attention la lutte anti-OGM en Europe. On apprend que certains au sein du syndicat agricole - « within the farm union » - leur recommandaient en 2007 de boycotter les produits français pour faire accepter les OGM, et que l’Espagne leur recommandait en 2009 de faire pression sur Bruxelles.

    #agriculture #usa #pharmabarons #OGM #for:rezo.net #for:jean.falcowanadoo.fr #for:twitter

  • Un cercle absurde - Minorités
    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/919-un-cercle-absurde.html

    La réalisatrice franco-hispano-canadienne Emmanuelle Schick-Garcia a autoproduit son documentaire The Idiot Cycle, qui décortique les liens entre produits chimiques et cancers et démontre comment l’industrie chimique, à l’origine de nombreux cancers, fabrique aussi les traitements. Le pire est à venir, craint la réalisatrice, alors que Dow Chemical, BASF, Bayer, Monsanto ou Dupont partent désormais à l’assaut des biotechnologies, nous rejouant le mythe du progrès déjà vendu avec le plastique…

    #film #documentaire #santé #pharmabarons #mort #for:bassines #for:comitedesalutpublicgmail.com #for:cyril.lapartfree.fr #for:etienne.pottiergmail.com #for:jluckinoks.org #for:luc.serisgmail.com #for:maxime.marviergmail.com #for:messepsgmail.com #for:nat.marronfree.fr #for:sylvie.palatinorange.fr #for:twitter