• Les distractions d’un réplicant - Jeu de Paume
    https://jeudepaume.org/palm/les-distractions-d-un-replicant-blade-runner

    Que se passe-t-il toutefois quand nous songeons à l’alliage entre l’humain et la machine ? À un âge où les questions relatives à l’intelligence artificielle, associée ou pas à des corps automatisés, soulèvent toujours plus de problèmes liés à l’organisation d’un commun au quotidien, le cinéma de science-fiction offre parfois des aperçus suggestifs sur le surgissement de la distraction dans un agencement homme-machine. C’est notamment le cas dans Blade Runner (1982) de Ridley Scott, adapté du roman de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (1968). Dans ce film, les « réplicants » sont des robots physiquement très ressemblants aux humains, conçus par Eldon Tyrell. Tyrell est le seul à pouvoir les reprogrammer pour qu’ils aient une vie plus longue que les quatre ans d’existence qu’il leur a attribués. Pourquoi cela ? Pour éviter que les réplicants, utilisés pour des travaux extrêmement durs dans de lointaines colonies martiennes, s’humanisent, et en s’humanisant possiblement se retournent contre leur créateur. Ce qu’ils feront une fois revenus sur Terre, et sans que Tyrell n’ait pu leur accorder davantage d’années à vivre.

    Trouvaille issue d’une recherche largement inspirée par ce seen :

    https://seenthis.net/messages/1003832

    #xenobots #replicant #blade_runner #Philip_K._Dick #fictions

    • Tu as aussi cette référence :-)

      Réplicateurs (Stargate) — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9plicateurs_(Stargate)

      Les Réplicateurs sont au départ présents sous la forme de robots ressemblant à des crabes mécaniques à quatre pattes. Ces crabes sont construits uniquement à partir de blocs élémentaires métalliques dont les dimensions sont de l’ordre du centimètre. Ils tirent leur nom du fait qu’ils se nourrissent de tout ce qu’ils trouvent pour se répliquer (métaux par exemple). Cela fait qu’ils sont capables de se reproduire très rapidement. Contrairement aux êtres vivants organiques, ils assimilent les propriétés du matériau qu’ils mangent sans le transformer : un Réplicateur « répliqué » à partir d’un alliage ferreux peut donc être corrodé par l’eau de mer. Certains évoluent en un stade supérieur. Ils ressemblent à de grands insectes ailés telles les reines dans une ruche. Ils remplissent alors les fonctions de commandement et de réplication mais de façon plus intense. Les Réplicateurs leur obéissent et acheminent vers eux des matériaux pour la réplication, de même qu’ils les protègent coûte que coûte.

  • 13 mai 1985, le #bombardement de #MOVE : un #crime_d'État oublié - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/05/15/13-mai-1985-le-bombardement-de-move-un-crime-detat-oublie

    Le mouvement MOVE est fondé en 1972 dans la ville de #Philadelphie aux USA. Composé de militants et militantes noires qui vivent en communauté, le mouvement est anticapitaliste, anti-raciste et écologiste. Ses membres sont végétariens, s’opposent à la répression et critiquent le militarisme. Ils organisent des protestations dans des zoos, des manifestations, donnent des cours à domicile…

    Au sein de MOVE, les #afro-descendant-es changent leur nom de famille, souvent issu des propriétaires esclavagistes, pour le nom Africa, de la même manière que Malcolm X ou Mohammed Ali ont changé leurs noms d’origine.

    À la fin des années 1970, MOVE s’installe dans une copropriété dans une résidence calme, dans un quartier de classe moyenne de Philadelphie. Les voisins se plaignent notamment d’ordures ménagères autour du pâté de maison, et de slogans chantés au mégaphone devant la propriété. Des faits anodins, qui provoquent pourtant le choix de la mairie d’arrêter plusieurs membres de MOVE et de les expulser.

    Le 13 mai 1985, il y a 38 ans presque jour pour jour, la police donne l’assaut. Près de 500 policiers et le chef de la police municipale entourent le pâté de maison et font évacuer tout le voisinage. Sept adultes et six enfants sont présents dans la maison de MOVE. L’eau et l’électricité sont coupés pour déloger les habitant-es. Des grenades lacrymogènes sont tirées dans le logement. Une fusillade éclate. À 14h le commissaire ordonne le bombardement du bâtiment. Des hélicoptères larguent des #bombes_incendiaires sur la maison, qui s’enflamme rapidement. 11 personnes sont brûlées vives, dont 5 enfants. Deux personnes seulement, une femme et un enfant, parviennent à s’échapper et survivent, malgré des tirs policiers en leur direction

    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRTmn-PVSy7oM8p2YRR7faiglRMnToGaO-ZrQ&usqp

  • Der verschwiegene Rassismus der Philosophen
    https://www.telepolis.de/features/Der-verschwiegene-Rassismus-der-Philosophen-3363965.html

    23. Februar 2014 von Patrick Spät

    Apropos Hannah Arendt (1906-1975): Letztes Jahr erschienen mehrere Bücher über die Denkerin, zudem kam der gleichnamige Film in die Kinos. Kein Wort jedoch verlor man darüber, dass Arendt massiv dagegen protestierte, dass in den USA schwarze und weiße Kinder zusammen unterrichtet werden sollen.

    In ihrem Werk Elemente und Ursprünge totaler Herrschaft (1951) behauptet Arendt, dass die „Neger“ selbst mitschuldig seien am Rassismus, denn die „Rassen“ Afrikas und Australiens zeugten von einer „katastrophenhaften Einförmigkeit ihrer Existenz“ und seien „bis heute die einzigen ganz geschichts- und tatenlosen Menschen, von denen wir wissen, [... ] die sich weder eine Welt erbaut noch die Natur in irgendeinem Sinne in ihren Dienst gezwungen haben“.

    Sie fährt fort:

    Der biblische Mythos von der Entstehung des Menschengeschlechts wurde auf eine sehr ernste Probe gestellt, als Europäer in Afrika und Australien zum erstenmale mit Menschen konfrontiert waren, die von sich aus ganz offenbar weder das, was wir menschliche Vernunft, noch was wir menschliche Empfindungen nennen, besaßen, die keinerlei Kultur, auch nicht eine primitive Kultur, hervorgebracht hatte, ja, kaum im Rahmen feststehender Volksgebräuche lebten und deren politische Organisation Formen, die wir auch aus dem tierischen Gemeinschaftsleben kennen, kaum überschritten. […] Hier, unter dem Zwang des Zusammenlebens mit schwarzen Stämmen, verlor die Idee der Menschheit und des gemeinsamen Ursprungs des Menschengeschlechts, wie die christlich-jüdische Tradition des Abendlandes sie lehrt, zum ersten Mal ihre zwingende Überzeugungskraft, und der Wunsch nach systematischer Ausrottung ganzer Rassen setzte sich um so stärker fest.
    Hannah Arendt

    Arendt behauptet hier, dass die Menschen selbst schuld seien, wenn sie rassistisch unterdrückt und angegriffen werden.

    #philosophie #racisme

  • ★ Mao, Balladur, Jean-Paul II | Le blog de Floréal

    Séduit lui aussi par la folie maoïste qui s’empara de nombre d’intellectuels occidentaux dans les années 70, et qui alla jusqu’à transformer le « grand quotidien de référence » en feuille prochinoise des plus grotesques, Philippe Sollers apporta alors sa contribution au délire : « Notre thèse est qu’ils [les essais philosophiques de Mao] constituent par rapport à la ligne massive des textes de Marx, Engels, Lénine, un « bond en avant » considérable et complètement original de la théorie matérialiste dialectique. » Reconnaissons toutefois, même si sa défense de la veuve Mao ne fit rien pour atténuer ce délire, qu’il lui fallut un peu moins de temps pour reconnaître ses errements que n’en mit Badiou, autre spécimen de l’intellectuel français « engagé », pour exprimer de timides regrets quant à ses propos obscènes sur ses amis les Khmers rouges.
    Plus tard, on vit l’écrivain ex-maoïste s’engager dans la campagne présidentielle de 1995 au côté d’Edouard Balladur, cet autre meneur d’hommes qui toutefois échoua, malgré ce soutien de poids, dans sa tentative de petit bond en avant vers le palais de l’Elysée.

    En 2000, sans qu’on sache bien si la foi venait de lui tomber dessus ou s’il venait simplement demander un petit coup de pouce à Jean-Paul II pour l’aider à être mieux inspiré dans le choix des hommes politiques à soutenir, Philippe Sollers alla s’agenouiller au Vatican pour baiser l’anneau du pêcheur porté par le Saint-Père.
    Etre passé de Mao à Jean-Paul II, après tout, bon. D’autres avant lui ont connu de ces revirements extravagants qui n’empêchent nullement les girouettes d’occuper sans cesse le devant de la scène et font le délice des coteries littéraires parisiennes. Mais passer par Balladur, c’est là où Sollers était très fort et indispensable. Il nous manque déjà.

    #Philippe_Sollers #Mao #maoïsme #Khmers_rouges #Badiou #Balladur #Jean_Paul2...

    ⏩ Le Blog de Floréal Melgar

    ▶️ https://florealanar.wordpress.com/2023/05/07/mao-balladur-jean-paul-ii

  • « Les femmes aux Philippines en lutte permanente pour leur terre »

    La militante du mouvement pour la réforme agraire et la justice sociale parle des politiques foncières et de la résistance des femmes contre l’autoritarisme

    Clarissa Mendoza, coordinatrice du secrétariat national du mouvement pour la réforme agraire et la justice sociale [Kilusan para sa Repormang Agraryo at Katarungang Panlipunan – Katarungan], mouvement de masse philippin des bénéficiaires de la réforme agraire, des peuples autochtones, des colons des hauts plateaux, des paysans et d’autres personnes travaillant à la campagne. Elle nous parle ici à Capire du contexte politique de l’autoritarisme aux Philippines et de la résistance des paysannes dans le pays.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/07/les-femmes-aux-philippines-en-lutte-permanente

    #international #phillippines

  • [Fade to Pleasure ] #192.4 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1924-w-snooba

    La musique pour ressentir les sensations que la vie ne nous apporte pas.

    Weekly Broadcasted & hosted by Snooba on Panik (Brussels-Be) Woot (Marseille) Grenouille (Marseille) Canal B (Rennes-Fr) C’rock (Vienne-Fr) Louiz Radio (Belgique-Louvain la neuve) You #fm (Mons-Be) Woot (Marseille) Campus FM (Toulouse-FR)

    Ftp 192

    Reid Willis Cast Your Net Over A Torn Earth (new single)

    ECHT! Cheesecake

    the Orielles Tableau 001

    Golden Boogie Connection Dull Grey

    Jakobin Domino One Of A Kind

    Batida Tem Dor (Africa de Itamaracá) (Rosario Remix)

    Fairplay Latlal Hyenah Remix

    Felix Laband Derek And Me (Shahrokh Dini Remix) [Only Good Stuff]

    Feiertag Didn’t Know Why (You Lost Your Soul)

    Anja Schneider Before We Meet Again

    Sumsuch &Will Brock Don’t Know Where I’m Going (Gavin Boyce Dub) (...)

    #philosophie #poetry #mix #electro #errance #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1924-w-snooba_15733__1.mp3

  • Édouard Morena : « Les #ultrariches ont la mainmise sur les #politiques_climatiques »
    https://reporterre.net/Edouard-Morena-Les-ultrariches-ont-la-mainmise-sur-les-politiques-climat

    Édouard Morena : « Les ultrariches ont la mainmise sur les politiques climatiques »
    Édouard Morena : « <small class="fine d-inline"> </small>Les ultrariches ont la mainmise sur les politiques climatiques<small class="fine d-inline"> </small> »

    Dans son livre « #Fin_du_monde et #petits_fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les #hyper-riches se construisent une image de héros du #climat pour préserver leurs #profits.

    #Jets privés, super-yachts, #évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur en sciences politiques à l’université de Londres, Édouard Morena, montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des acteurs engagés et influents qui délimitent et imposent le champ des possibles de l’action climatique ». Face à la menace, ces grandes fortunes promeuvent le capitalisme vert comme unique issue pour garantir leurs intérêts de classe, au détriment de politiques plus efficaces et socialement justes. Alors : « Fin du monde. Fin du mois. Fin des riches. Même combat », comme l’écrit Édouard Morena ? Reporterre l’a rencontré dans les locaux de son éditeur, La Découverte, dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris.

    Reporterre — Les ultrariches sont de plus en plus considérés comme des « criminels climatiques ». À juste titre ?

    Édouard Morena — Oui, car les faits sont têtus : ce sont les ultrariches qui détruisent la planète. Depuis plusieurs mois, des comptes Twitter suivent les super-yachts et les jets privés de Bernard Arnault (milliardaire et directeur de LVMH) et consort, et des actions de désobéissance civile dénoncent leurs excès. Mais la responsabilité des élites dans la crise climatique ne se limite pas à leurs modes de vie carbonifères ou à certaines attitudes de repli dans des bunkers : ils ont pris la barre du bateau, d’où ils orientent les politiques de transition bas carbone.

    Ce qui distingue les ultrariches du commun des mortels, c’est leurs immenses fortunes. Ils ne les conservent pas sous leurs oreillers mais les investissent dans tout un tas de projets climaticides. L’an dernier, Greenpeace et Oxfam ont révélé que le patrimoine financier de 63 milliardaires français émettait autant de gaz à effet de serre que celui de la moitié de la population française [34 millions de personnes]. Et en même temps, ces centaines de milliards d’euros investis sont exposées aux conséquences du dérèglement climatique, voire aux politiques climatiques, qui peuvent dévaluer leurs actifs. Imaginez un hôtel de luxe en bord de mer à Miami, menacé par la montée des eaux. Il perd de la valeur. Ces détenteurs d’actifs sont donc à la fois « forceurs de climat » et très « vulnérables au climat ».

    Pour préserver leurs fortunes, les ultrariches ont donc compris qu’ils devaient mouiller la chemise et s’engager dans le débat climatique, à la fois pour réduire la menace, mais aussi pour la transformer en nouvelle source de profits. C’est cette dimension-là, peut-être moins visible mais qui pose des problèmes profonds, que j’ai voulu documenter dans Fin du monde et petits fours.

    Dans le livre, vous présentez la « jet-set climatique », un groupe d’ultrariches qui prétendent guider nos sociétés vers un monde bas carbone. Qui sont-ils ?

    C’est une sorte d’avant-garde éclairée de la classe dominante, qui a identifié avant les autres, à partir du début des années 2000, l’intérêt qu’avaient les super-riches à orienter le débat climatique. Plusieurs figures de proue de ce capitalisme climatique sont de riches hommes d’affaires qui ont bâti leurs richesses grâce au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ou de la finance privée.

    La #philanthropie_climatique a joué un rôle central dans la diffusion et la normalisation de leur « esprit vert ». Tout comme leurs interventions publiques, savant mélange de constats d’urgence, de critiques du manque d’ambition des États, et de célébrations des forces du marché. À l’image de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon et du Bezos Earth Fund, qui a tenu un discours à la COP26 en 2021, ils n’hésitent pas à personnaliser l’enjeu climatique en mettant en avant leur trajectoire personnelle, à se présenter comme les seuls capables de nous tirer d’affaire.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/17/edouard-morena-les-ultra-riches-ont-tout-interet-a-orienter-les-politiques-c

  • [Fade to Pleasure ] #191.4 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1914-w-snooba

    L’horizon souligne l’infini.

    La compilation ONE NIGHT STANDS 3eme volume, compilé par golden bug pour #labelle musique. et de laquelle on extirp Jakomoa & alan Braxe vs Yvonne la nuit

    Une combinaison alliant space dubs, #pop synthettique, pas de danse, rythmes tribaux entre autres experimentations. Nous avons deux exemplaires vinyls à vous offrir, en nous envoyant un courrier électronique via contrebande@gmail.com avec votre adresse postale.

    Dans notre #errance, couleur saumon : Le duo Fred and luna et leur E.P Im Fünfminutentakt sur compost, Joyce Muniz, Ascendant Vierge qui seront le 24’ mai à l’ancienne belgique, le 26 mai à l’antipode à Rennes, le 23 septembre au bikini à toulouse, ou encore Cindy pooch sur infiné ou eva lucidity sur 8D.

    Weekly Broadcasted & hosted by Snooba on (...)

    #philosophie #poetry #mix #electro #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #roman #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #infiné #electricity #philosophie,pop,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,roman,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday,infiné,electricity,labelle
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1914-w-snooba_15693__1.mp3

  • [Fade to Pleasure ] #190.4 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1904-w-snooba

    Echapper à sa propre chronologie est une joie que donnent les rêves.

    Weekly Broadcasted & hosted by Snooba on Panik (Brussels-Be) Woot (Marseille) Grenouille (Marseille) Canal B (Rennes-Fr) C’rock (Vienne-Fr) Louiz Radio (Belgique-Louvain la neuve) You #fm (Mons-Be) Woot (Marseille) Campus FM (Toulouse-FR)

    Ftp 190

    The breakfast club Swim #deep

    Micatone Where Do You Belong [Sonar Kollektiv]

    Alina Bzhezhinska Fire [BBE Music]

    Alina Bzhezhinska Fire (We Are The Horsemen Remix) [BBE Music]

    Gledd Dada Ho (Original #mix) [Cacao Records]

    Hyenah x G-Wash10 Rain Queen (Masšh Remix) [RISE MUSIC]

    Hyenah & Ernesto & The Basement Gospel The Rite (Santiago Garcia Remix) [RISE MUSIC

    Moojo & Demayä lotus

    Grant Dell, Tennant Wicked People (Dub) [Only Good Stuff]

    Principleasure Nur Nur (...)

    #philosophie #poetry #electro #errance #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1904-w-snooba_15649__1.mp3

  • Wegen Antisemitismus: In Berlin sollten mindestens 100 Straßen umbenannt werden
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/wegen-antisemitismus-in-berlin-sollten-mindestens-100-strassen-umbe

    Bald ist Schluss und so macht der Ansprechpartner für Antisemitismus-Fragen beim Land Berlin Samuel Salzborn nochmal ordentlich Reklame für sein Projekt Straßenumbenennung. Das Problem dabei: Bis zur Beseitigung des Nazireichs durch die Rote und die US-Armee waren die meisten entscheidenden Figuren Deutschlands irgendwo Antsemiten. Bei genauem Hinsehen und wenn man das unbefingt will, findet man deshalb zu fast allen Namenspatronen unserer Straßen Antisemitisches. Sogar Karl Marx wurde in letzter Zeit von fanatischen Philosemiten des Antisemitismus beschuldigt.

    Zum Glück ist die Verankerung in und Abhängigkeit von den geschichtsbewusstseinsbefreiten grünen und linken Milieus in der kommenden Regierungskoalition nicht so stark ausgeprägt wie bei Bündnis 90 / die Grünen und der Berliner Linkspartei. Die Sache wird deshalb vermutlich ruhiger angegangen werden und die Verdrängung der deutschen Geschichte aus dem Berliner Stadtplan weniger absurde Formen annehmen als unter R2G.
    Alles hat halt Vor- und Nachteile.

    30.3.2023 von Antonia Valencia - Der Senat für Justiz gibt den aktuellen Stand der Debatte bekannt – und empfiehlt bei rund 100 zu handeln. Und was ist mit der Martin-Luther-Straße? Umbenennen?

    Langwierig könnten sie werden, die Diskussionen, sagt Samuel Salzborn. Aber er sieht auch denen gelassen entgegen. Aufarbeitung und kontroverse Debatten bräuchten eben Zeit. Dann wird der Ansprechpartner für Antisemitismus-Fragen beim Land Berlin ungewöhnlich scharf: „Die Auseinandersetzung mit Antisemitismus hat viel mit Selbstkritikfähigkeit zu tun, welche oft nicht leichtfalle.“ Zudem sei sie jahrzehntelang in Deutschland „verschlafen“ worden.

    Samuel Salzborn hat am Mittwoch zu einer Pressekonferenz in die Räume des Senats für Justiz, Vielfalt und Antidiskriminierung geladen, um noch einmal über Straßennahmen mit antisemitischen Bezügen zu diskutieren. An einem glänzenden runden Holztisch unter einem imposanten Kronleuchter sitzt Urte Evert ihm zur Seite, Leiterin des Stadtgeschichtlichen Museums Spandau. Beide verweisen zunächst auf ein Dossier, das schon im Dezember 2021 vorgelegt wurde. Das hatte 290 Straßen und Plätze in Berlin identifiziert, deren Namensgeber Antisemiten waren oder antisemitische Haltungen zeigten.

    Autor des Dossiers ist der Leipziger Politikwissenschaftler Felix Sassmannshausen. Sein Dossier regt zu weiterer Recherche an und bietet drei verschiedene Handlungsempfehlungen: 1. weitere Forschung, 2. Kontextualisierung, 3. Umbenennung der Straße oder des Platzes. Kontextualisierung bedeutet, dass Infotafeln vor Ort den Kontext deutlich machen. Das kann auch digital geschehen, Evert nennt beispielsweise die „Berlin History App“, eine Art digitaler Stadtführer. In etwa 100 Fällen empfiehlt der Autor eine Umbenennung der Straßen und Plätze.

    Berlin hat inzwischen einige Übung im Neuschöpfen und Umbenennen von Straßen nach berühmten Verstorbenen. Seit 1997 gibt es den Marlene-Dietrich-Platz am Potsdamer Platz, die Axel-Springer-Straße wird seit 2008 von der Rudi-Dutschke-Straße durchkreuzt und erst vor wenigen Monaten wurde der Rio-Reiser-Platz in Kreuzberg nach dem Sänger benannt, der in demselben Stadtteil gelebt hatte. Die heißesten Debatten um Berliner Straßennahmen betrafen zuletzt auch U-Bahn-Stationen: Die Mohrenstraße (Straße und U-Bahnhof) sollten erst nach dem russischen Komponisten Michail Glinka benannt werden. Aufgrund von Antisemitismusvorwürfen gegen Glinka wurde letztlich der afrodeutsche Philosoph Anton-Wilhelm-Amo erwählt.

    Oft gehen den Umbenennungen langjährige Diskussionen voraus, so wie jetzt wieder beim Vorschlag, den Großen Stern im Tiergarten nach Helmut Kohl zu benennen. Bis der Beschluss gefasst wurde, sagt Evert, die Kinkelstraße in Spandau im Jahr 2002 wieder Jüdenstraße zu nennen, seien siebzehn Jahre vergangen. Sie bekräftigt: „Langjährige Debatten sind das, was ich an Demokratie so toll finde.“ Alle hätten schließlich die Kraft, den öffentlichen Raum mitgestalten zu können.
    Kann noch eine Straße nach Martin Luther benannt sein?

    Ähnliche Diskussionen entbrannten um den U-Bahnhof Onkel-Toms-Hütte in Zehlendorf, benannt nach einem berühmten Roman aus dem Jahr 1852. Der Profi-Basketballer Moses Pölking fühlte sich durch den „entmenschlichenden“ Namen diskriminiert und startete eine Petition. Aber war der Roman nicht gegen Rassismus?

    Die Debatte um die Umbenennung von Straßen sei aber nicht neu. „Seit der Gründung von Großberlin hat es immer Debatten um Straßennahmen gegeben“, betont Urte Evert. Vor allem nach 1945 kam es zu vielen Umbenennungen. „Wir können alle froh sein, dass der Adolf-Hitler-Platz nicht mehr existiert“, so Evert. Er ist heute nach Theodor Heuß benannt. „Durch die Umbenennungen entsteht keinesfalls Geschichtsvergessenheit“, sagt sie, „vielmehr wird die Geschichte durch die Diskussion bekannter.“

    Eleganter ging die Umbenennung der zwei Straßen vonstatten, die auch in der Pressekonferenz von Salzborn und Evert genannt wurden: der Elkartsweg in Spandau heißt nun Erna-Koschwitz-Weg und der Maerckerweg in Lankwitz heißt Maria-Rimkus-Weg. Es gab ein paar Gegendemonstranten, aber insgesamt ist es still geworden um diese Straßen. Weitere Umbenennungen, die bereits als beschlossen gelten, nennt Salzborn gegen Ende der Konferenz: die Treitschkestraße in Steglitz und die Robert-Rössle-Straße in Buch. „Und es laufen viele weitere Prüfverfahren.“

    Zusammen mit dem Aktiven Museum Faschismus und Widerstand in Berlin e.V. entwickeln derzeit Stadtmuseen mehrerer Bezirke das Projekt „(Um)Benennen. Zur Geschichte der Straßennamen in den Berliner Bezirken“. Verschiedenen Ausstellungen sollen einladen, sich mit den vielen Straßenumbenennungen in der Geschichte Berlins und den damit einhergehenden gesellschaftlichen und politischen Umbrüchen auseinanderzusetzen.

    Nicht nur deshalb komme laut Salzborn die Diskussion um Straßennahmen „bundesweit intensiver in Gang“. Besonders kontrovers ist aktuell die Debatte um die Martin-Luther-Straße, die sich ausgerechnet in unmittelbarer Nähe der Senatsverwaltung für Justiz, Vielfalt und Antidiskriminierung befindet. Salzborn hält Luther in Anbetracht seiner Judenfeindlichkeit für „hochproblematisch“. Er verstehe aber auch die evangelische Perspektive. Es gäbe „stark auseinanderliegende Grundpositionen“. Er schließt versöhnlich wie nebulös: „Eine Annäherung ist jedoch möglich.“

    #Berlin #Martin-Luther-Straße #Karl-Marx-Straße #Karl-Marx-Allee #Straßenumbenennung #Politik #Antisemitismus #Philosemitismus

  • [Fade to Pleasure ] #198.4 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1984-w-snooba

    Il devait être plus facile d’accepter le rien que de jouer avec les infinis possibles du quelque chose. Insect O, Jackie Mendoza sur zzk, la compilation radio mawimbi, sous le soleil d’été avec Tryangle man, ou le phénix de Crécy et son boom bass concept. -

    FTP 189

    Felix Laband The Soft White Hand Remix EP Part 1-Seconds Ago Coldcut Just Say No Remix

    Pekojdinn Ch3eb

    Gabelo Wokunyeya (Midnight Ravers Remix)

    the alma negra live band alma negra san jon mehmet aslan soca dub remix

    De Mthuda Sino Msolo ft Ndoni Nodoli

    Thundercat Fair Chance Floating Points

    Anna Lunoe Genesis Owusu Back Seat (Chris Lorenzo Remix)

    WE DONT Outfinity

    Tryangle Man Lost Chronicles

    Tryangle Man Sous le Soleil d Été

    Boombass YYYOU DON T KNOW

    Reel People Dance In Her Eyes (feat. Chantae Cann & Dayne Jordan)

    Cool (...)

    #philosophie #poetry #mix #electro #errance #trap #dj #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1984-w-snooba_15605__1.mp3

  • #Shepenaset plonge la #Suisse dans un vif débat

    Les #biens_culturels forgent l’#identité des peuples. Le #vol de ces biens est donc un sujet qui agite la société, surtout dans les pays qui possédaient autrefois des colonies. Mais la Suisse aussi abrite des trésors culturels qui posent problème. Le débat est vif, comme le montre le cas d’une #momie à Saint-Gall.

    Elle est couchée dans la somptueuse salle baroque de la bibliothèque de l’abbaye de #Saint-Gall, l’une des plus anciennes bibliothèques historiques du monde : il s’agit de la momie égyptienne de Shepenaset, fille d’un prêtre du VIIe siècle avant J.-C., croit-on aujourd’hui savoir, décédée à un peu plus de 30 ans. Saint-Gall et le cercueil de verre où elle est exposée sont-ils une dernière demeure convenable pour Shepenaset voire, comme l’écrit même la bibliothèque, « le plus beau mausolée qu’on puisse imaginer » ? La question suscite actuellement un vif débat. Lorsque le metteur en scène saint-gallois #Milo_Rau reçoit le prix culturel de sa ville, en novembre 2022, il informe les Saint-Gallois qu’il dépensera les 30 000 francs du prix pour faire rapatrier la momie en #Égypte. Il organise une « action artistique » afin de sensibiliser le public à la cause, promenant une fausse momie à travers la ville et vilipendant l’exhibition de la vraie « source de gêne morale permanente ». Dans une « #déclaration_de_Saint-Gall », rédigée avec le concours d’un comité, il dénonce « un #pillage, un manque de respect ou du moins de scrupules », indigne selon lui d’une métropole culturelle comme Saint-Gall.

    Autrefois enterrée à Louxor

    Que s’est-il passé ? Shepenaset était autrefois enterrée en Égypte, sans doute dans la nécropole située non loin de #Louxor. A-t-elle été « arrachée à son tombeau par des pilleurs », comme l’écrit le comité ? D’après les responsables de la bibliothèque de l’abbaye, ce faits ne peuvent pas être prouvés. Dans un commentaire sur la « déclaration de Saint-Gall », ils notent qu’il n’est pas correct de parler d’un pillage de l’Égypte au XVIIIe siècle et soulignent que, depuis la campagne d’Égypte de Napoléon en 1798, les scientifiques français, anglais et, plus tard, allemands, ont prêté beaucoup d’attention au #patrimoine_culturel de l’Égypte ancienne, contrairement aux Égyptiens eux-mêmes, qui ont témoigné peu de considération pour ce #patrimoine qui est le leur. La bibliothèque illustre cette affirmation par l’exemple du vice-roi égyptien Méhémet Ali, qui, en 1830, avait traité l’une des pyramides de Gizeh aujourd’hui mondialement connues, de « pauvre montagne », et qui voulait construire des canaux en Égypte avec ses « gravats ». La destruction de la pyramide fut alors empêchée par le consul français à Alexandrie, indique le commentaire.

    Une question de #dignité

    Shepenaset est arrivée à Saint-Gall il y a près de 200 ans. C’est un homme d’affaires allemand, #Philipp_Roux, qui en aurait fait l’acquisition à Alexandrie avec deux cercueils en bois, et qui l’aurait envoyée à l’un de ses amis, l’homme politique #Karl_Müller-Friedberg, père fondateur du canton de Saint-Gall. Müller-Friedberg a-t-il reçu la momie en cadeau ou l’a-t-il payée à son tour, la question n’a pas été définitivement tranchée. À son arrivée à Saint-Gall, relatent des savants de l’époque conviés pour l’occasion, Shepenaset fut démaillotée jusqu’aux épaules et, à l’issue d’une cérémonie festive, chaque invité reçut un morceau de tissu de la momie en souvenir. Est-ce là le manque de respect que Milo Rau dénonce ? Il y a peu, l’ethnologue allemande Wiebke Ahrndt relatait qu’au XIXe siècle, les démonstrations de démaillotage de momies n’étaient pas rares et ce, non seulement en Europe, mais aussi en Égypte. On ne refait pas le passé, notait-elle. Autrice d’un guide pour la prise en charge des dépouilles humaines dans les musées et les collections, Wiebke Ahrndt est d’avis qu’on peut exposer des momies tant que cela est fait avec dignité et que le pays d’origine n’est pas contre. Les musées égyptiens exhibent eux aussi des momies ; jusqu’en 1983, souligne l’ethnologue, leur exportation était même légale. Les responsables de la bibliothèque insistent de leur côté sur le fait que Shepenaset n’est pas jetée en pâture aux curieux. Ils affirment que sa présentation est conforme aux pratiques muséales usuelles. Même les photos mises à la disposition des médias montrent la momie à distance, le visage de profil.

    Ces explications sont-elles suffisantes pour conserver Shepenaset à Saint-Gall ? Le conseil catholique du canton de Saint-Gall, un organe de droit ecclésiastique à qui appartiennent tous les objets de la bibliothèque de l’abbaye, semble réagir à la critique de Milo Rau et réviser sa position. Trois semaines après l’« action artistique », la direction du conseil a décidé d’« examiner sérieusement » un possible retour de Shepenaset dans son pays d’origine, et ce en collaboration avec les autorités égyptiennes compétentes.

    Des trésors culturels de la période nazie

    Des débats sur la recherche de l’origine de biens artistiques et culturels étrangers, ou « #recherche_de_provenance », la Suisse en connaît, surtout dans le contexte de l’or et de l’art volés pendant la Deuxième Guerre mondiale. En 2002, un groupe d’experts dirigés par Jean-François Bergier a soumis au Conseil fédéral un rapport détaillé montrant que le secteur économique suisse avait étroitement collaboré avec le régime national-socialiste. Des œuvres d’art vendues pendant la période nazie en Allemagne (1933-1945) se sont retrouvées dans des collections publiques et privées. Aujourd’hui, on estime qu’il est nécessaire de savoir s’il s’agit d’art confisqué par les nazis. Cet engagement moral, le Kunstmuseum de Berne – qui a accepté en 2014 l’héritage du collectionneur d’art #Cornelius_Gurlitt, contenant des œuvres de cette période – l’a rendu visible dans son exposition.

    Le #cas_Gurlitt a représenté un tournant. Dans son sillage, le Conseil fédéral a décidé d’accorder chaque année 500 000 francs aux musées suisses pour la recherche de la provenance des oeuvres. Une somme qui ne permet pas d’aller très loin, souligne Joachim Sieber, président de l’Association suisse de recherche en provenance (ARP), mais qui constitue tout de même un début.

    L’époque coloniale dans le viseur des politiques

    Les biens culturels acquis à l’époque coloniale sont un autre « gros morceau » auquel la recherche suisse en provenance doit à présent s’attaquer. Cela peut sembler paradoxal, puisque la Suisse n’a jamais possédé de colonies. Cependant, pour Joachim Sieber, il est évident que « la Suisse a fait et fait partie de l’entreprise (post)coloniale européenne ». Et c’est précisément parce qu’elle n’était pas une puissance coloniale, affirme-t-il, que la Suisse et les entreprises suisses ont pu, après l’effondrement des empires coloniaux ou après 1945, se présenter aux nations nouvellement formées comme une partenaire au-dessus de tout soupçon face aux anciennes colonies. En effet, même dans la politique, les mentalités évoluent. En témoignent, d’après le président de l’ARP, les innombrables débats, motions et interpellations au Parlement fédéral, « même si cela secoue l’identité de la Suisse en tant que pays neutre et remet en question l’image de la nation égalitaire, solidaire et humanitaire qu’elle se fait d’elle-même ».

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/shepenaset-plonge-la-suisse-dans-un-vif-debat
    #restitution #colonisation #colonialisme #Egypte

    ping @reka @cede

  • [Fade to Pleasure ] #188.4 Ft Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1884-ft-snooba

    Le rêve est le reflet des ondulations de la vie inconsciente sur le plafond de l’imagination. ...

    Au sein de notre excursion, couleur saumon pour la traduction : Sharock dini sous compost, entre la californie et Tijuana avec Jackie mendoza, épaulée par les argentins de zzk, Bie brao revisité par Julian gomes, Planète euphorique avec Roza Terenzi & #dj Zozi ..

    Ftp 188

    Rachel Lyn Therefore the Time Stops Stay true vol V

    Jackie Mendoza Oh Cielos Zzk rec.

    B bravo lifted julian gomes remix

    Eddie chacon holy hell mndsgn remix

    Fred again headieone Gang

    Sleaford mods extnddntwrk little bits

    Toumba petals

    Mor elian diva test cicada #mix original

    dj Python be si to

    Roza Terenzi & DJ Zozi G step

    Gemi redders sam binga oh my gosh gemi rmx

    Fritz helder Shadow child wait shadow child remix (...)

    #philosophie #poetry #electro #errance #trap #chill #rap #afro #futurism #food #deep #down_tempo #drill #trip #uk #cloud #amalgam #smooth #fm #mood #monday #no_boundaries #sunday #philosophie,poetry,mix,electro,errance,trap,dj,chill,rap,afro,futurism,food,deep,down_tempo,drill,trip,uk,cloud,amalgam,smooth,fm,mood,monday,no_boundaries,sunday
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1884-ft-snooba_15558__1.mp3

  • Une nouvelle figure à la tête du capitalisme français

    Plus exactement une nouvelle tête à la tête de l’Association française des entreprises privées (Afep), puissant #lobby regroupant les 115 principales entreprises françaises. Une sorte de Medef d’un CAC115.

    Patricia Barbizet a ainsi été désignée pour prendre la suite de #Laurent_Burelle, le dirigeant de Plastic Omnium, à sa présidence. Le changement - il s’agira du huitième président en quarante ans d’existence, et la première femme - sera effectif au 1er juillet.

    Patricia Barbizet a en effet quitté début 2018 la direction d’Artémis, le holding familial des Pinault, elle qui a été le bras droit de #François_Pinault pendant près de trente ans. Depuis, la femme d’affaires n’avait pas perdu en influence : elle dirige le fonds d’investissement Temaris, siège dans plusieurs conseils d’administration (#Pernod_Ricard, #CMA_CGM, ArcelorMittal), préside la #Philharmonie_de_Paris et a même été à la tête du club select « #Le_Siècle » de 2017 à 2020.

    Depuis 2018, elle s’occupait également du #Haut_comité_de_gouvernement_d'entreprise (#HCGE), chargé de veiller à la bonne application du #code_Afep-Medef, fonction à laquelle elle va renoncer. « L’intérêt commun [des prédateurs capitalistes] m’importe. Quand on peut être reconnue comme utile et y consacrer du temps, c’est important », souligne Patricia Barbizet.

    C’est elle qui dorénavant chuchotera les ordres de l’Afep aux oreilles de l’exécutif.

    Pendant six ans, le lobby patronal n’a guère eu à se plaindre de la politique pro business menée par #Emmanuel_Macron. Mais le terrain est devenu beaucoup plus instable à l’Assemblée nationale- comme le montre la réforme des retraites - et menace d’ébranler la poursuite de la politique de l’offre. De quoi laisser présager une Afep plus combative ? « Je ne crois pas que l’heure soit à l’affrontement », répond Laurent Burelle. « La force de l’#Afep est d’expliquer nos positions de façon discrète et d’établir un dialogue constructif, c’est ainsi que nous continuerons à fonctionner », souligne #Patricia_Barbizet.

    (Les Échos)

    #capitalisme #capitalisme_français

  • Gustave Roud : un poète que j’ai découvert il y a peu, grâce à une correspondance avec Philippe Jaccottet. Une émission aujourd’hui sur RFI (De vives voix) m’inspire ce partage :

    Publication critique des Œuvres complètes du poète, traducteur, critique et photographe Suisse romand, Gustave Roud (1897-1976)

    https://www.fabula.org/actualites/109987/gustave-roud-uvres-completes-sous-la-dir-de-claire-jaquier.html

    – Le volume 1 (1456 pages) comprend les œuvres poétiques : recueils, textes publiés en revue et textes inédits.

    – Le volume 2 (1088 pages) rassemble l’essentiel des Traductions : recueils consacrés à #Novalis, #Hölderlin, Rilke, Trakl dont Roud est un des premiers traducteurs en français ; traductions publiées en revue ou dans des volumes collectifs – notamment de #Wilhelm_Müller, #Goethe, #Clemens_Brentano, #Hildegard_von_Bingen ou encore #Eugenio_Montale.

    – Le volume 3 (1280 pages) livre les notes de journal (1916-1976) dans toute leur diversité archivistique – feuillets épars, manuscrits et dactylogrammes, carnets, cahiers, agendas. Événements du jour, réflexions sur soi, descriptions de paysages, projets, propos sur l’art, poèmes…

    – Le volume 4 (1296 pages) réunit l’ensemble des articles et études critiques que Roud a consacrés, tout au long de sa vie, à des poètes, écrivains et peintres, le plus souvent contemporains.

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    Quand le Journal de Gustave Roud ouvre l’accès à toute l’Oeuvre.
    https://www.revuelepassemuraille.ch/quand-le-journal-de-gustave-roud-ouvre-lacces-a-toute-loeuvre

    Dans les coulisses du chantier Gustave Roud
    Les « Œuvres complètes » du grand écrivain romand sont désormais publiées chez Zoé. Claire Jaquier et Daniel Maggetti évoquent cet ambitieux projet qu’ils ont codirigé.
    https://wp.unil.ch/allezsavoir/dans-les-coulisses-du-chantier-gustave-roud%EF%BF%BC

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    « Œuvres complètes » du poète Gustave Roud, l’amour est dans le blé (Libération)

    « Je marche dans mes rêves anciens, mes pensées anciennes », écrit le poète suisse romand Gustave Roud. Mais où commence le rêve, où démarre la pensée chez cet homme toujours par les chemins du Haut-Jorat, région de collines douces, le berceau de toute une vie ? En janvier 1942, il note dans son journal un rêve tout neuf. Dans la grande ferme de Carrouge, héritée de la famille paysanne maternelle, Roud dort sous les combles. Sa sœur aimée, Madeleine, est là. C’est une « vieille fille », comme lui est « vieux garçon ». Il y a aussi la tante Clara, insupportable par ses bouderies. Gustave Roud endormi voit un homme remplir sa bouche de vers luisants « et une voix me dit que de cette bouche illuminée (que je voyais toute phosphorescente) devait sortir la voix des morts ». Dans sa vie éveillée, le poète né en 1897 cherche aussi à abolir le temps, à effacer ce qui sépare les morts des vivants. « Je suis fait d’absences et de présences », note-t-il et parfois il croit sentir celle de sa mère, disparue en 1933.

    Avec la marche à pied véritable, #Gustave_Roud trouve une manière d’exténuer le corps, état propice à l’illumination poétique. Depuis une « ballade » de quatre jours alors qu’il avait 19 ans, il a pris le goût de cette ivresse, qui le fait se sentir en adhérence avec le paysage, avec les arbres, les bêtes croisées. Il aime s’enfoncer dans la nuit, sa canne à la main et en compagnie de son « ombre trébuchante ». Mais c’est à la lumière du jour, que les paysans du #Haut-Jorat ont pris l’habitude de voir sa mince et longue silhouette vêtue comme à la ville, équipée de calepins – il écrit surtout dehors, assis sur un banc, un tronc – et d’un appareil photo.

    Romantisme allemand

    Gustave Roud est une des voix majeures de la poésie suisse romande. La publication d’un livre de #Philippe_Jaccottet chez Seghers en 1968 lui a permis de dépasser les frontières nationales. Pourtant il reste un peu méconnu en France. La publication cet automne chez Zoé de ses œuvres complètes rend honneur à l’ampleur de son travail d’écriture. Quatre volumes sont présentés en coffret : les œuvres poétiques, le journal, les traductions (les romantiques allemands, #Rilke, #Trakl), et ses critiques artistiques et littéraires. De nombreuses passerelles permettent de circuler entre les volumes, Gustave Roud aimait les reprises et puisait dans son journal pour composer ses recueils.

    Le poète n’était pas aussi reclus qu’on a pu le dire. Ami de Ramuz notamment, autre écrivain du monde rural, il participait à des remises de prix, des jurys et œuvrait dans des revues, à un moment de particulière effervescence de la littérature suisse romande. Pour cela, il effectuait « la traversée », prenait un vieux tram brinquebalant le menant en une heure à Lausanne. Mais le cœur de Gustave Roud, poète à l’inquiétude fondamentale, n’était pas en ville. Ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les andains, les rangées d’herbe fauchée, les murs de céréales abattus pendant la récolte, et les personnages qui habitent ces paysages de l’été  : les « moissonneurs fauves ». Il les photographie en plein travail avec leur assentiment, torses nus, ils sont ses amis paysans. Toute sa vie, Gustave Roud, dont l’homosexualité n’a jamais été nommée, ira ainsi d’un amour secret à un autre. Le désir érotique se retrouve clai­rement, exalté, dans sa poésie. Comme dans Bain d’un faucheur du recueil Pour un moissonneur. Premières strophes  : « Un dimanche sans faux comblé de cloches pures / Ouvre à ton corps brûlé la gorge de fraîcheur / Fumante, fleuve d’air aux mouvantes verdures / Où tu descends, battu de branches et d’odeurs. / Ce tumulte de lait dans la pierre profonde / De quel bouillonnement va-t-il enfin briser / L’âpre bond de ta chair ravie au linge immonde / Vers une étreinte d’eau plus dure qu’un baiser  ! »

    Un personnage dénommé Aimé, composite de ses amis paysans, mais surtout inspiré par le premier, Olivier Cherpillod, est au cœur de l’œuvre. La poésie va prendre en charge ce que dans la vie réelle Roud ne pouvait exprimer. Le poète est plus explicite dans le Journal, même s’il se cache derrière la notion d’amitié. Son besoin inassouvi de la présence d’Olivier, Fernand, Robert, René, au total une douzaine d’hommes au long d’une cinquantaine d’années, le renvoie à ce qu’il appelle sa « différence ». Il parle de la beauté des visages, du lisse des torses, des bras gonflés. Il aimerait pouvoir toucher ces épaules, ces mains, mais ne le peut pas. Journal, octobre 1926 : « Tu marches avec des branchages sur un labour aux vives arrêtes de terre sombre […] un linge bleu s’entrebâille sur cette poitrine nue où je voudrais tant poser sans rien dire ma tête écouter battre ce cœur digne de vivre digne d’être heureux. »

    Le poète a laissé un corpus de 13 000 images

    Sous le prétexte de promenades, il se rend chez l’un, chez l’autre (suscitant parfois l’hostilité des femmes de leur famille), il connaît « la honte des bras ballants », parfois il participe un peu aux travaux des champs. Il y a de beaux moments de compagnonnage, en particulier avec Olivier  : Olivier fauchant, Olivier se rasant, Olivier tressant des paniers d’osier. Mais surtout Roud photographie. Le poète a laissé un corpus de 13 000 images. Il a appris par son père, paysan éclairé, le maniement des appareils. Il développe et agrandi lui-même ses clichés dans une petite pièce de la maison de #Carrouge. Du noir et blanc majoritairement, mais aussi des clichés couleur, des autochromes.

    Fernand Cherpillod, neveu d’Olivier Cherpillod, est un modèle de ­premier ordre. Il aime poser, se plie à des mises en scène de paysan au travail. Certains clichés sont typiques, avec leur contre-plongée, d’une esthétique des années 30 célébrant les corps en pleine nature. Pour Roud, au-delà du désir non dit, il y a l’idée toute poétique d’hommes devenus des intercesseurs d’un monde paysan glorifié, d’une harmonie touchant à l’éternité. Dans son dernier recueil, Campagne perdue, il dira tout son désarroi devant la modernisation de l’agriculture, qui tue des gestes ancestraux, casse des accords anciens avec la nature.

    Gustave Roud est alors un homme vieillissant. Il se sent dépossédé, tandis que sa notoriété est grandissante. Des jeunes écrivains font le pèlerinage à Carrouge, comme Jacques Chessex ou Maurice Chappaz. Une photo les montre avec leurs trench-coats, venus sur une « motocyclette » – le bruit effraie Roud. En 1965, il a les honneurs d’un film diffusé à la télévision. Un moyen métrage signé du cinéaste Michel Soutter. La caméra explore la maison : la cuisine, le corridor, le bureau, les murs où sont disposées les photos des amis paysans, le salon. L’ambiance est un peu spectrale. Roud apparaît vulnérable. On le voit à la fin, comme un monsieur Hulot un peu guindé, partir dans le jardin. Michel Soutter interroge la sœur, gauche aussi. Elle parle d’intérêt pour le cosmos. Le jeune romancier suisse Bruno Pellegrino a poursuivi cette piste dans une très belle fiction biographique sur le « couple » Roud. Son roman, sorti en 2019, Là-bas, août est un mois d’automne, redonne une visibilité à Madeleine.

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    #Claire_Jaquier : « Gustave Roud puise dans son journal, en partie son atelier de création »

    Huit chercheurs ont été mobilisés pendant quatre années pour permettre la sortie des Œuvres complètes de Gustave Roud. A leur tête : en codirection avec Daniel Maggetti, Claire Jaquier, professeur émérite de littérature à l’université de Neuchâtel, en Suisse. Libération l’a interviewée.

    Comment est né ce projet de publication ?

    C’était nécessaire, il n’existait pas de véritables œuvres complètes. Un très petit coffret Gustave Roud était paru en 1978 mais il ne comprenait que les dix recueils de poésie, sans aucune note. Des textes sont ensuite sortis en poche de manière très dispersée. Il y a eu aussi des publications de correspondance, de textes critiques et, progressivement, on a pris conscience de l’extrême richesse des archives qui permettent de comprendre cette œuvre. Grâce au Fonds national suisse de la recherche scientifique, notre équipe de chercheurs a pu travailler pendant quatre ans et réunir cet immense matériau documentaire pour mener à bien une édition complète, génétique et critique.

    La découverte du Journal a été présentée comme une surprise à la mort de Roud…

    Philippe Jaccottet, exécuteur testamentaire de l’œuvre, disait qu’il ne savait pas que Roud tenait un journal. Il est probable que Roud ne le lui a pas dit formellement mais il ne pouvait pas l’ignorer car un certain nombre de textes parus dans des revues portent comme titre « Notes de journal ». Je pense que ce qui a incité Jaccottet à tenir un tel propos, c’est que Roud ne lui a donné aucune consigne sur l’avenir de son œuvre et n’a pas dit un mot du Journal. Il était donc un peu mal à l’aise, d’autant plus qu’il s’est rendu compte en le lisant à quel point il y avait des choses intimes qui étaient dites et cela le gênait peut-être lui-même, d’où sa première édition, partielle, en 1982 chez Bertil Galland.

    Pourquoi y trouve-t-on ce doute permanent, cette inquiétude ?

    C’est une œuvre magnifique, mais qui a une couleur sombre. Lorsque j’ai édité le Journal en 2004 avec Anne-Lise Delacrétaz chez Empreintes, en deux volumes couvrant les années 1916 à 1971, j’ai avancé l’hypothèse que cela avait une origine liée au genre diariste. Au XVIIIe siècle, en pays protestant, comme la confession n’existait pas, la pratique du journal était en fait recommandée aux croyants comme exercice d’examen de conscience, on les invitait à creuser leur intimité, leur moi. Et il n’est pas exclu que cette tradition colore le journal de Roud. C’est peut-être ce qui explique qu’il y apparaît chroniquement insatisfait, mais il ne faudrait pas en induire que tout son tempérament était là, il pouvait être gai, espiègle, plein d’humour, on le voit dans sa correspondance.

    Est-il exact que le Journal est le réservoir de tous les autres textes ?

    Ce n’est vrai que pour certains textes. Il constitue une part seulement de l’atelier de création. Roud puise dans son journal, mais souvent il va en tirer juste un paragraphe, quelques phrases, ou un petit texte. Ce qui constitue le corps de beaucoup de recueils de Roud ce sont de longues proses poétiques, dont des premières versions sont parues dans des revues. Il s’est rendu compte très tôt que la stimulation de ces commandes où il était forcé de remettre la copie à temps lui était indispensable. Dans le premier volume de notre édition, Œuvres poétiques, nous donnons 120 textes publiés initialement en revue, et donc devenus inaccessibles.

    On est frappé par le nombre de reprises, au fil de la lecture…

    Il y a beaucoup de reprises, parce que notre parti pris est de privilégier la logique documentaire, les supports. Gustave Roud pour son journal utilisait des cahiers, et aussi des carnets, des feuilles volantes, des agendas. Puisant dans son journal pour écrire des textes, souvent il recopie certaines phrases issues d’années différentes, parfois il dactylographie de grands ensembles de notes, donc on dispose de dactylogrammes. Cela montre que Roud reprenait ce matériau de manière continue. L’atelier de création de Roud, c’est très souvent de la reprise. Il donne lui-même le titre de « Rhapsodie », en 1931, à une sélection de textes réunis, ce qu’aujourd’hui on appellerait le couper-coller. Il aime beaucoup rassembler des textes anciens, ôter quelquefois juste deux phrases et les intégrer dans un nouveau contexte, il fait ça constamment.

    Pour revenir à la #poésie, n’y a-t-il pas un tournant du lyrisme à partir du recueil Adieu ?

    Adieu est très particulier, Roud est encore sous l’influence de la grande poésie symboliste française, il a eu de la dévotion pour #Mallarmé autour de l’âge de 20 ans. Adieu se sent encore de cette influence, la poésie comme haut langage, à la limite de l’hermétisme et puis il se défait de cette influence, il voit que cette pureté ne lui convient pas. Il a abandonné assez vite le vers et adopté cette prose lyrique qui ne va pas vraiment changer. Il y a une signature stylistique de Roud, des phrases amples, mélodieuses, syntaxiquement charpentées, qui produisent un effet de lenteur et de douceur. Je ne fais que redire ce que beaucoup de critiques de l’époque ont dit, l’un d’eux parlait d’une prose d’une obsédante douceur. Il y a aussi une gravité du ton constante. La phrase roudienne, est souvent longue, avec des subordonnées qui s’enchaînent et qui retombent bien, on observe aussi de fréquents jeux avec les sonorités. Même si l’œuvre évolue, si le contenu change, si le lyrisme se modifie, cette voix particulière est reconnaissable du début à la fin.

    #journal_intime #poète #suisse_romande #poésie #littérature