Suite non-recours aux prestations sociales. Extrait interview Warin dans Libé :
Les non-dépenses liées au non-recours peuvent être vues comme des économies, mais ce serait oublier le surcoût qu’elles induisent à terme pour la collectivité. Car les dommages sanitaires et sociaux qu’ils provoquent reviennent ensuite peser sur le système social. Finalement, le non-recours est destructeur de richesse.
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Pourtant, c’est sur la fraude, phénomène condamnable mais marginal, que se concentre le discours politique, stigmatisant toutes les personnes en situation de précarité et pouvant légitimement prétendre à des prestations sociales. Ce discours libéral dénonce de « mauvais pauvres », et assimile ces dispostifs à de l’assistanat prolongé. L’idée sous-tendue est que le système social est « fraudogène » par essence, et qu’il faut en supprimer de larges pans.
►http://www.liberation.fr/economie/2012/11/13/le-non-recours-aux-droits-un-scandale-social_859808