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#philippe_descola

  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 2/02/2024
    3
    @colporteur
    @ericw
    @sombre
    3

    La nature existe-t-elle ? - Agone
    ▻https://agone.org/aujourlejour/la-nature-existe-t-elle

    C’est à l’occasion de « ma première étude sur le terrain », chez les Achuar d’Amazonie, raconte Descola, que « j’ai commencé à comprendre que ces notions de nature et de société n’avaient aucun sens ». En prélude à un dialogue avec Baptiste Morizot, le journal Le Monde présente Philippe Descola comme cet « anthropologue qui a converti toute une génération de chercheurs à penser “par-delà nature et culture” ».

    Il est difficile de savoir si cette conversion s’est opérée, chez les anthropologues, pour la totalité d’une génération. Mais il est certain que les chercheurs ne sont pas les seuls, aujourd’hui, à vouloir se passer de cette opposition de la nature et de la culture : l’idée a commencé de gagner le grand public.

    Intro du livre :

    Pour ne pas en finir avec la nature - Agone
    ▻https://agone.org/livres/pour-ne-pas-en-finir-avec-la-nature

    Méditant sur le destin de la nature dans le contexte contemporain de son artificialisation toujours plus avancée, Philippe Descola annonce « son décès prévisible, en tant que concept » et la « clôture probable d’un long chapitre de notre propre histoire ». Mais comment définir les « dégâts anthropiques » occasionnés par l’action de l’homme sans faire référence au moins implicitement à ce que cette action modifie et à ce qui est atteint par ces dégâts ? Soit à ce qui, dans le monde, a de loin précédé notre existence, l’a produite et continue de la déterminer : la nature.

    Il est tout à fait certain qu’une époque est en train de se clore, caractérisée par une certaine manière de concevoir notre rapport à la nature. Il n’en reste pas moins que nous avons beaucoup de raisons, et des raisons assez solides, de douter que ce à quoi renvoie le mot « n’existe pas », ou encore que la notion de nature n’ait « aucun sens » et ne soit qu’un « fétiche » qui a « fait son temps ». Comme on peut douter qu’il faille « désormais penser sans elle » et qu’user du concept de nature soit, comme le suggérait Pessoa, le symptôme d’« une maladie de nos idées ». Il est ainsi plus urgent de le clarifier de manière critique que de penser par-delà nature et culture.

    Si l’on en croit l’anthropologue Philippe Descola, la pensée moderne de la nature fait partie du problème et non de la solution. En philosophe, Patrick Dupouey interroge cette proposition pour montrer que, bien au contraire, un concept de nature solide reste un outil indispensable pour comprendre les crises que nous traversons, sans sombrer dans les apories du relativisme. L’analyse de ces processus permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde, pour sortir des crises qui caractérisent notre époque.

    #nature #culture #philosophie #anthropologie #Philippe_Descola #débat #Patrick_Dupouey

    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 2/02/2024

      En train de lire Descola justement.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @tranbert
      Tranbert @tranbert PUBLIC DOMAIN 3/02/2024

      « La nature n’existe pas »
      Et d’ailleurs, ça tombe bien,
      On est en train de la détruire.

      Tranbert @tranbert PUBLIC DOMAIN
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 2/11/2022
    6
    @arno
    @rastapopoulos
    @7h36
    @supergeante
    @sombre
    @tintin
    6

    Philippe Descola, Bruno Latour et Ramsès II - La Hutte des Classes
    ▻http://www.lahuttedesclasses.net/2022/11/philippe-descola-bruno-latour-et-ramses.html

    https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga9G3QHTkHrx5k0x-pPgOKAvbDA6gLhh3YmSIctfOodq5jVvEuQgkLRwe7E5wzIQSON89NRRYD1UeKc3q4mVWSLYlv-lVOyK0QML6Ge75m46a4EVkxH3ZTyQ9CZi7ODwSCr5Pq_4Q5cL1gc7godFi3W6Q4XegqZW6mllFTuQfp8-YKOwFhI_cjY8Md/w1200-h630-p-k-no-nu/Ramses_II_-_The_mummy.jpg

    (...) j’avais souligné à quel point les positions philosophiques de l’anthropologue Philippe Descola, tout en se gardant de l’assumer trop clairement, ouvraient la porte à un relativisme dévastateur. Et je tentais de montrer que la manière dont il abordait sa classification des «  ontologies  » (le terme lui-même est tout sauf innocent) suggérerait qu’il n’est pas de représentation du monde plus juste, ou plus fidèle, qu’une autre. Il suffit d’un peu de logique pour comprendre que cette position revient à affirmer que la réalité elle-même n’existe pas indépendamment de l’idée qu’on s’en fait – même si, une fois encore, P. Descola se gardait bien de tirer cette conclusion explicitement.

    Or, ce pas avait été franchi sans ambages par son collègue et ami Bruno Latour, qui vient de décéder et qui était considéré depuis longtemps comme un intellectuel majeur par de nombreux chercheurs en sciences sociales (je crois nos collègues des sciences expérimentales globalement beaucoup moins sensibles à sa rhétorique, pour des raisons assez évidentes).

    Parmi les nombreux écrits de B. Latour, il en est un qui possède le mérite d’être bref, relativement simple, et de permettre à tout un chacun de juger des fruits que porte son arbre. Il s’agit d’un article paru en 1998 dans La Recherche, sous le titre «  Jusqu’où faut-il mener l’histoire des découvertes scientifiques  ?  », où l’auteur explique en substance que Ramsès II n’a pas pu mourir de la tuberculose étant donné que le bacille n’a été découvert par Koch qu’au 19e siècle. Je renvoie tous ceux, incrédules, qui pensent que j’invente, que je caricature ou que je déforme ses propos, à l’article en question, en y relevant notamment ce passage  :

    Avant Koch, le bacille n’a pas de réelle existence. Avant Pasteur, la bière ne fermente pas encore grâce à la Saccharomyces cerevisiae. (...) Affirmer, sans autre forme de procès, que Pharaon est mort de la tuberculose découverte en 1882, revient à commettre le péché cardinal de l’historien, celui de l’anachronisme .

    (...) on peut, et on doit, tout autant s’interroger sur les raisons qui font que des positions aussi manifestement absurdes exercent une fascination sur une large fraction du monde intellectuel. Tout comme pour la religion, la persistance (ou la résurgence) d’idées aberrantes ou réfutées depuis longtemps ne peut s’expliquer que par des causes étrangères à leur force de conviction propre  : ces idées satisfont un besoin, et possèdent une fonction sociale.

    #Philippe_Descola #Bruno_Latour #relativisme_généralisé #idéalisme_philosophique

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 2/11/2022

      Pendant des millénaires, avant que la biologie ne vienne tout embrouiller, ce que l’on appelle à présent « le vivant », était plutôt l’animé – ce qui est doté d’une âme. Manifeste conspirationniste.

      #pensée_désorientante #confusionnisme

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @lyco
      Lyco @lyco 2/11/2022

      Citons le texte de Latour, qui, de mon point de vue, ne dit rien de bien méchant.

      Jusqu’où faut-il mener l’histoire des découvertes scientifiques ?
      ▻https://books.openedition.org/pressesmines/170

      On peut croire que Ramsès II crachait déjà des bacilles de Koch en postillonnant contre Moïse ; on ne peut le savoir avec certitude qu’en le faisant venir au Val de Grâce.

      C’est ce que le journaliste de Paris-Match a si bien compris : 3 000 ans plus tard, « nos savants » rendent enfin Ramsès II malade et mort d’une maladie découverte en 1882 et diagnostiquée en 1976.

      L’an – 1000 se compose, par exemple, d’un Pharaon mort de cause inconnue, et, à partir de l’année 1976, d’un Pharaon mort de cause parfaitement connue. Toutes les années – 1000 produites « à partir » de 1976 vont comporter ce trait nouveau : un Ramsès II dont la bouche était remplie de bacilles de Koch.

      L’an – 1000, solidement ancré, grâce au Val de Grâce, dans la médecine moderne, comprend dorénavant et jusqu’à preuve du contraire, un bacille qui causa la mort de son plus célèbre Pharaon.

      Lyco @lyco
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 2/11/2022

      Je crois qu’elle sert – et là est la clé de son succès – précisément à ne servir à rien. Son utilité consiste à permettre à qui l’endosse de se perdre dans les infinies circonvolutions et dans les faux-semblants d’une prétendue profondeur, sans jamais l’engager à quelque confrontation que ce soit avec le réel. Elle sert, par essence, à prendre des poses.

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 3/11/2022

      Du #constructivisme au #deconstructionnisme. Ou comment passer de la mise en évidence des constructions sociales fruits de rapports de forces etc. à rien n’est vrai, tout est permis.

      Supergéante @supergeante
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 3/11/2022
      @lyco

      Ramsès II à Paris :

      Sa momie, gravement endommagée par des parasites, avait besoin d’une sérieuse restauration. Les savants français ont été choisis pour en être les maîtres d’œuvre.

      Où l’on voit que « Bruno » ne voyait que ce qu’il voulait voir, puisque ce n’est pas la tuberculose qui amenait le pharaon à Paris mais une exposition et des parasites.

      Donc @lyco, tout comme il fait dire à James des choses qu’il ne dit pas, Nono le sacro-saint, fait dire à Paris Match des choses qu’il ne dit pas et tous les graphiques du monde n’y changeront rien, dans le passé ou le présent, quel que soit le moment de la découverte (ou redécouverte donc) de ses raccourcis expéditifs ravageurs.

      Ce ne serait pas bien méchant, si certains milieux, notamment artistiques et culturels, ne lisaient pas de travers en plus, ses idées ou leurs succédanés pour achever une dépolitisation encore plus grande de ces espaces sociaux, et finir par mettre sur le même plan des chamans et des laboratoires d’analyses médicales. Ou dire que les virus ne sont qu’une question de point de vue.

      ▻https://www.lhistoire.fr/rams%C3%A8s-ii-%C3%A0-paris

      Supergéante @supergeante
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/11/2022

      en raisons de préventions communes, il parait utile de prendre connaissance de l’article de Laurent Jeanpierre Bruno Latour : la destitution des Modernes qui propose une restitution du parcours de Latour ▻https://seenthis.net/messages/977199

      occident, tache d’ordure sur le monde (1970)

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=mZx9pSrHO_w

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 3/11/2022
      @colporteur

      @colporteur on est d’accord jusque dans les années 90 son travail était encore lisible :)

      Supergéante @supergeante
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 3/11/2022
      @supergeante

      mais aussi sans doute @supergeante qu’il a récemment remis en cause son relativisme généralisé en raison d’un contexte de catastrophe écologique. en venir, par exemple, à évoquer Schmitt pour ne défendre la nécessité de ne pas rester neutre dans un polythéisme des valeurs où le climatonégationnisme (comme le déni de la pandémie) aurait non seulement une existence mais une légitimité.

      le souci, pour s’en tenir à un pragmatisme des effets, c’est que la réception fait l’oeuvre (d’où l’utilité du papier de Jeanpierre), et que des artistes aux académiques, des journalistes aux révolutionnaires (LM et d’autres), ça baigne dans un brouet de confusion qui crée des conflits superflus et nuisibles au lieu d’orienter une écologie politique consistante (cf. encore, le déni de la pandémie, entre autres).

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @lyco
      Lyco @lyco 3/11/2022

      Y’a beaucoup de choses à redire sur Latour, c’est dommage d’aller l’asticoter sur Ramses (j’étais sûr que c’était déjà sorti sur ST, mais j’ai dû rêver). Pour moi ça se résume à : Un événement datant de -1000 a été écrit de plusieurs façons depuis ; en 1976 on a fait une découverte importante sur cet événement qui ne nous fera plus l’écrire de la même façon ; cette découverte ne doit pas pour autant justifier de tout réécrire rétrospectivement, au risque d’aplatir l’histoire et d’en faire perdre la dimension sédimentaire. Ca me semble assez banal comme propos.

      Quand il dit : Grâce à la science moderne on sait maintenant avec certitude que Ramsès 2 est mort de la tuberculose, le gars conclut : Latour ne tient aucun compte des faits, il se fout de la réalité. Je comprends pas…

      Alors y’a cette phrase citée qui vient du début du texte de Latour :

      Affirmer, sans autre forme de procès, que Pharaon est mort de la tuberculose découverte en 1882, revient à commettre le péché cardinal de l’historien, celui de l’anachronisme.

      L’important là-dedans c’est « sans autre forme de procès ». Bien sûr que les petits gènes du bacille de Koch n’ont pas attendu Koch pour avoir une existence matérielle. Ce serait en effet stupide de dire le contraire (et c’est pour ça que personne ne dit le contraire – vaut toujours mieux partir du principe que personne n’est stupide). Mais Latour rejette cette idée que l’action des scientifiques ne consiste qu’à lever le voile sur une réalité déjà là à côté de nous. Pas parce qu’il n’y a rien à côté de nous, mais parce que les scientifiques ne lèvent pas de voile – ils produisent des faits. Et c’est bien plus compliqué. (C’est d’ailleurs parce qu’il sait que c’est plus compliqué qu’il met en valeur la découverte scientifique faite au val de grâce - c’est aussi pour ça qu’il ne discute pas les faits scientifiques, qu’il fait confiance à l’institution et qu’il prône le recours positif à l’argument d’autorité, etc.) Et ces faits ont une histoire, etc.

      Bref, je vois pas où ça peut se résumer à « tout se vaut » ou « tout n’est qu’une question de point de vue ».

      Par contre je sais que sur seenthis y’a plein de critiques intéressantes de Latour (le Latour écolo dernière période), par exemple ce très bon texte de LM (j’arrange pas mon cas) : ▻https://seenthis.net/messages/699971

      ... où d’autres, de Frédéric Neyrat ou Andréas Malm :
      ►https://seenthis.net/messages/492604
      ►https://seenthis.net/messages/772354

      Lyco @lyco
    • @lyco
      Lyco @lyco 30/04/2023

      De même qu’il n’y a de visible qu’indexé à un point de vue, il n’y a de vrai qu’ancré dans des épreuves et dans les réseaux qui le soutiennent : il n’y a de vérité que conjonctive.

      Nous touchons ici au cœur du malentendu que Bruno Latour a suscité au cours de sa carrière, à savoir son « relativisme ». On le lui a reproché au point de le faire passer pour un mystificateur. Pourtant, loin de s’en défendre, il revendiquait ce relativisme – « le contraire est l’absolutisme », avait-il pour habitude de rétorquer. Le quiproquo était parfait : lui et ses détracteurs ne s’accordaient pas même sur la signification du terme « relativisme ».

      #Dominique_Linhardt, « No Sociology ! »
      ▻https://revuepragmata.wordpress.com/les-numeros/6-2023

      Lyco @lyco
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  • @loutre
    Loutre @loutre 17/09/2021

    Philippe Descola : les images peuvent-elles changer le monde ?
    28 Minutes (16/09/2021) | ARTE
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/105662-001-A/philippe-descola-les-images-peuvent-elles-changer-le-monde

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/105662-001-A/1920x1080?ts=1631811822&type=TEXT&watermark=true.jpg

    #Philippe_Descola #nature #culture #anthropologie

    Loutre @loutre
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  • @la_voie_du
    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA 5/03/2021

    Crises et métamorphoses sociétales

    Louis de Colmar

    ▻https://lavoiedujaguar.net/Crises-et-metamorphoses-societales

    Qu’est-ce qu’une crise ? Une discordance institutionnelle, structurelle, une incapacité des structures organisationnelles à rester en phase avec une problématique nouvelle, originale, inconnue, qui ne rentre pas, ou que partiellement, dans les cases préétablies de ce qui passait pour la normalité.

    Si l’histoire des humains ne s’inscrit pas, ne peut plus s’inscrire dans une téléologie, cela signifie nécessairement que l’articulation entre différentes sociétés relève du non-nécessaire, qu’il faille y faire intervenir une part d’aléatoire, en tout cas une rupture de paradigme : une société qui prend la suite d’une autre est nécessairement une réponse à une crise existentielle de la première, crise que cette société première n’a pas été en mesure de résoudre, et même de percevoir correctement, avec les armes de sa culture historique spécifique.

    La crise de la société a en partie pour origine, ou du moins s’inscrit dans une crise du récit, qui laisse sur le bas-côté de la route une partie de plus en plus significative de la société, en particulier parce que la société est devenue de fait un melting-pot culturel, un bouillon de racines planétaires interconnectées, est tendue par une créolisation souterraine… La réalité du présent est entrée en contradiction avec son histoire, son histoire ne rendant plus compte du présent (...)

    #crise #société #récit #créolisation #révolution #Lumières #communisme #France #Allemagne #modernité #Philippe_Descola #Louis_Dumont #individualisme

    la voie du jaguar @la_voie_du CC BY-NC-SA
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  • @rezo
    Rezo @rezo via RSS 21/12/2020
    3
    @odilon
    @rastapopoulos
    @die_brucke
    3

    Philippe Descola, Les animaux et l’histoire, par-delà nature et culture | Quentin Deluermoz et François Jarrige
    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2020/12/19/descola-animaux-histoire

    La question des animaux, d’une manière générale, occupe une place singulière et centrale dans cette œuvre très vaste et ambitieuse. Nous avons rencontré Philippe Descola pour évoquer avec lui la place des animaux dans la réflexion des sciences sociales, en particulier des historiens, puis leur rôle dans les diverses cosmologies, leur place au XIXe siècle, et plus largement dans sa propre réflexion. Source : Revue d’histoire du XIXe siècle via Et vous n’avez encore rien vu...

    Rezo @rezo via RSS
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 21/12/2020

      #Philippe_Descola #interview #nature #culture #Histoire #anthropologie

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 20/05/2020
    5
    @ericw
    @odilon
    @rastapopoulos
    @kassem
    @die_brucke
    5

    « Nous sommes devenus des virus pour la planète », Philippe Descola
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/20/philippe-descola-nous-sommes-devenus-des-virus-pour-la-planete_6040207_3232.

    Dans un entretien au « Monde », l’anthropologue de la nature explique que cette pandémie doit conduire à une « politique de la Terre » entendue comme une maison commune dont l’usage ne serait plus réservé aux seuls humains.

    Anthropologue, spécialiste des Jivaro achuar, en Amazonie équatorienne (Les Lances du crépuscule, Plon, 1994), Philippe Descola est professeur au Collège de France et titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature. Disciple de Claude Lévi-Strauss, médaille d’or du CNRS (en 2012) pour l’ensemble de ses travaux, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps, dont témoignent notamment Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et La Composition des mondes (entretiens avec Pierre Charbonnier, Flammarion, 2014).

    En quoi cette pandémie mondiale est-elle un « fait social total », comme disait Marcel Mauss, l’un des fondateurs de l’anthropologie ?

    Un fait social total, c’est une institution ou des événements qui mettent en branle une société, qui font apparaître ses ressorts et ses valeurs, qui révèlent sa nature profonde. En ce sens, la pandémie est un réactif qui condense, non pas les singularités d’une société particulière, puisqu’elle est mondiale, mais certains traits du système qui régit le monde actuel, le capitalisme postindustriel. Quels sont-ils ? D’abord, la dégradation et le rétrécissement sans précédent des milieux peu anthropisés du fait de leur exploitation par l’élevage extensif, l’agriculture industrielle, la colonisation interne et l’extraction de minerais et d’énergies fossiles. Cette situation a eu pour effet que des espèces sauvages réservoirs de pathogènes se sont trouvées en contact beaucoup plus intense avec des humains vivant dans des habitats beaucoup plus denses. Or les grandes pandémies sont des zoonoses, des maladies qui se propagent d’espèce en espèce et dont la diffusion est donc en grande partie dépendante des bouleversements écologiques.

    Deuxième trait : la persistance criante des inégalités révélée par la situation de crise, à l’intérieur de chaque pays et entre les pays, qui rend ses conséquences très différentes selon la situation sociale et économique dans laquelle on se trouve. La pandémie permet de vérifier ce constat fait par l’anthropologue David Graeber que plus un emploi est utile à la société, moins il est payé et considéré. On découvre soudain l’importance cruciale des gens dont nous dépendons pour nous soigner, nous nourrir, nous débarrasser de nos ordures, et qui sont les premiers exposés à la maladie.

    Troisième trait : la rapidité de la propagation de la pandémie. Que des maladies infectieuses fassent le tour de la Terre n’a rien de nouveau ; c’est que celle-ci le fasse si rapidement qui attire l’attention sur la forme présente de la mondialisation, laquelle paraît entièrement régie par la main invisible du marché, c’est-à-dire la règle du profit le plus rapide possible. Ce qui saute aux yeux, notamment avec les pénuries de masques, de tests ou de molécules thérapeutiques, c’est une division internationale de la production fondée sur deux omissions : celle du coût écologique du transport des marchandises et celle de la nécessité, pour faire société, d’une division locale du travail dans laquelle tous les savoir-faire sont représentés.

    Cette crise est-elle due à la dévastation de la planète ou bien faut-il au contraire considérer que les épidémies font, depuis les âges qui ont précédé l’anthropocène, partie de l’histoire et que l’homme doit ainsi faire preuve d’humilité ?

    En tant qu’américaniste, je suis douloureusement conscient du prix que les populations amérindiennes ont payé du fait de leur rencontre avec les maladies infectieuses apportées par les colonisateurs européens : entre le XVIe et le XVIIIe siècle, dans certaines régions, c’est 90 % de la population qui disparaît. Les épidémies nous accompagnent depuis les débuts de l’hominisation. Simplement, le développement de l’Etat-providence à partir de l’Europe depuis la fin du XIXe siècle a eu tendance à faire oublier à ceux qui en bénéficient que l’aléa et l’incertitude continuent d’être des composantes fondamentales de nos destins collectifs.

    Pourquoi le capitalisme moderne est-il selon vous devenu une sorte de « virus du monde » ? Tout est-il la faute du capitalisme, alors que ces pandémies ne semblent pas être sans lien avec les marchés d’animaux vivants et la médecine traditionnelle chinoise ?

    Un virus est un parasite qui se réplique aux dépens de son hôte, parfois jusqu’à le tuer. C’est ce que le capitalisme fait avec la Terre depuis les débuts de la révolution industrielle, pendant longtemps sans le savoir. Maintenant, nous le savons, mais nous semblons avoir peur du remède, que nous connaissons aussi, à savoir un bouleversement de nos modes de vie. Sans doute les marchés traditionnels chinois contribuent-ils à la disparition du pangolin ou du rhinocéros. Mais les réseaux de contrebande d’espèces protégées qui les alimentent fonctionnent selon une logique parfaitement capitaliste. Pour ne rien dire du capitalisme sauvage des compagnies forestières chinoises ou malaises opérant en Indonésie, la main dans la main avec les plantations de palmiers à huile et les industries agroalimentaires.

    Ceux qui n’opèrent pas selon ce modèle, ce sont les populations autochtones de Bornéo (et de bien d’autres régions du monde), qui défendent leurs territoires contre la déforestation. Le capitalisme est né en Europe, mais il n’est pas définissable ethniquement. Et il continue de se propager comme une épidémie, sauf qu’il ne tue pas directement ceux qui le pratiquent, mais les conditions de vie à long terme de tous les habitants de la Terre. Nous sommes devenus des virus pour la planète.

    Cette crise n’est-elle pas l’occasion de concevoir autrement les rapports entre la culture et la nature, entre les humains et les non-humains ? Ou bien ne serait-on pas au contraire tenté d’accroître la distance entre « eux » et « nous » en raison des zoonoses ?

    Au tournant du XVIIe siècle a commencé à se mettre en place en Europe une vision des choses que j’appelle « naturaliste », fondée sur l’idée que les humains vivent dans un monde séparé de celui des non-humains. Sous le nom de nature, ce monde séparé pouvait devenir objet d’enquête scientifique, ressource illimitée, réservoir de symboles. Cette révolution mentale est l’une des sources de l’exploitation effrénée de la nature par le capitalisme industriel en même temps que du développement sans précédent des connaissances scientifiques.

    Mais elle nous a fait oublier que la chaîne de la vie est formée de maillons interdépendants, dont certains ne sont pas vivants, et que nous ne pouvons pas nous abstraire du monde à notre guise. Le « nous » n’a donc guère de sens si l’on songe que le microbiote de chacun d’entre « nous » est composé de milliers de milliards d’« eux », ou que le CO2 que j’émets aujourd’hui affectera encore le climat dans mille ans. Les virus, les micro-organismes, les espèces animales et végétales que nous avons modifiées au fil des millénaires sont nos commensaux dans le banquet parfois tragique de la vie. Il est absurde de penser que l’on pourrait en prendre congé pour vivre dans une bulle.

    Les peuples autochtones de l’Amazonie se ferment, se dispersent et se replient afin de faire face à l’épidémie. Devons-nous également nous abriter derrière nos frontières et nos nations ? Est-ce la fin, non seulement de la mondialisation, mais aussi d’un certain cosmopolitisme ?

    Si l’on parle d’une cosmopolitique au sens du sociologue Ulrich Beck, à savoir la conscience acquise par une grande partie de l’humanité qu’elle partage une destinée commune parce qu’elle est exposée aux mêmes risques, alors on voit bien qu’il est illusoire de fermer les frontières. On ralentira peut-être la propagation du Covid-19, mais on n’empêchera pas une autre zoonose d’éclore ailleurs. Surtout, on n’arrêtera pas le nuage de Tchernobyl ou la montée des mers. Et si certains Amérindiens d’Amazonie ont la possibilité d’empêcher des humains de pénétrer sur leurs territoires, parce qu’ils sont vecteurs de maladie ou chercheurs d’or, ils sont en revanche beaucoup plus accueillants pour les non-humains dont ils sont familiers. Et c’est en ce sens-là que le mot « cosmopolitique » pourrait prendre toute sa portée. Non comme un prolongement du projet kantien de formuler les règles universelles au moyen desquelles les humains, où qu’ils soient, pourraient mener une vie civilisée et pacifique. Mais au sens littéral, comme une politique du cosmos.

    Une politique de la Terre entendue comme une maison commune dont l’usage n’est plus réservé aux seuls humains. Cela implique une révolution de la pensée politique de même ampleur que celle réalisée par la philosophie des Lumières puis par les penseurs du socialisme. On en voit des signes avant-coureurs.

    Dans plusieurs pays on a donné une personnalité juridique à des milieux de vie (des montagnes, des bassins-versants, des terroirs), capables de faire valoir leurs intérêts propres par le biais de mandataires dont le bien-être dépend de celui de leur mandant. Dans plusieurs pays aussi, y compris en France, des petits collectifs ont fait sécession par rapport au mouvement continu d’appropriation de la nature et des biens communs qui caractérise le développement de l’Europe, puis du monde, depuis la fin du XVIe siècle. Ils mettent l’accent sur la solidarité entre espèces, l’identification à un milieu, le souci des autres et l’équilibre des rythmes de la vie plutôt que sur la compétition, l’appropriation privée et l’exploitation maximale des promesses de la Terre. C’est un véritable cosmopolitisme, de plein exercice.

    Assiste-t-on à un tournant anthropologique de la pensée française avec l’éclosion d’une génération notamment formée par Bruno Latour et vous-même qui ne sépare plus de manière radicale les humains et les non-humains ?

    On peut appeler ça un tournant anthropologique si l’on veut, à condition d’ajouter que, paradoxalement, c’est une anthropologie qui est devenue moins anthropocentrique, car elle a cessé de ravaler les non-humains à une fonction d’entourage et de réduire leurs propriétés aux aspirations et aux codes que les humains projettent sur eux. L’un des moyens pour ce faire fut d’introduire les non-humains comme des acteurs de plein droit sur la scène des analyses sociologiques en les faisant sortir de leur rôle habituel de poupées qu’un habile ventriloque manipule.

    C’est un exercice qui va à rebours de plusieurs siècles d’exceptionnalisme humaniste au cours desquels nos modes de pensée ont rendu incongru que des machines, des montagnes ou des microbes puissent devenir autoréférentiels. Il a fallu pour cela traiter le non-humain comme un « fait social total » justement, c’est-à-dire le transformer en une sorte de planète autour de laquelle gravitent de multiples satellites. J’ai appelé ça l’anthropologie de la nature.

    On parle beaucoup du « monde d’après », au risque de ne pas penser le présent. Que serait-il possible et important de changer le plus rapidement ?

    On peut toujours rêver. Alors, en vrac : instauration d’un revenu de base ; développement des conventions citoyennes tirées au sort ; impôt écologique universel proportionnel à l’empreinte carbone ; taxation des coûts écologiques de production et de transport des biens et services ; développement de l’attribution de la personnalité juridique à des milieux de vie, etc.

    #Philippe_Descola #pandémie #écologie #capitalisme

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 22/04/2020
    6
    @die_brucke
    @_nka
    @unagi
    @antonin1
    @gastlag
    @colporteur
    6

    20 ans de cours de Descola au Collège de France en vidéo… si vous avez un peu temps (bien sûr que non ya trop de choses à écouter et lire en confinement)
    ▻https://www.college-de-france.fr/site/philippe-descola/course-2018-2019.htm

    (ya pareil pour les autres chaires)

    Par contre c’est ultra lent et mal fichu leur site…

    #Collège_de_France #Philippe_Descola #anthropologie #vulgarisation

    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 27/03/2020
    2
    @die_brucke
    @rastapopoulos
    2

    #Pierre_Charbonnier : « Mon principal espoir est que le zadiste, le jacobin écolo et le #technocrate_radicalisé pactisent »
    ▻https://lvsl.fr/pierre-charbonnier-mon-principal-espoir-est-que-le-zadiste-le-jacobin-ecolo-et-

    https://lvsl.fr/wp-content/uploads/2020/03/Charbonnier-2-e1584547960800.png

    #polanyi

    Les arrangements #techno-politiques des Trente Glorieuses ont permis une amélioration de la condition sociale pour beaucoup de gens mais aujourd’hui, outre le fait qu’à l’échelle globale ils ont été très injustes, ce sont précisément les idéologies anti-démocratiques voire proto-fascistes qui renaissent pour prolonger l’utopie de la croissance infinie. On peut difficilement trouver un paradoxe historique plus parlant : ce qui a été mis en place pour nous protéger des grandes explosions politiques est en train d’en provoquer une nouvelle.

    « Les arrangements techno-politiques des #Trente_Glorieuses ont permis une amélioration de la condition sociale pour beaucoup de gens mais aujourd’hui, outre le fait qu’à l’échelle globale ils ont été très injustes, ce sont précisément les idéologies anti-démocratiques voire proto-fascistes qui renaissent pour prolonger l’utopie de la #croissance_infinie. On peut difficilement trouver un paradoxe historique plus parlant : ce qui a été mis en place pour nous protéger des grandes explosions politiques est en train d’en provoquer une nouvelle.« 

    ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @ant1
      ant1 @ant1 CC BY-NC 28/03/2020

      la menace c’est le marché et la réponse c’est la mobilisation du prolétariat, ne vont pas suffire, parce que trop dualiste, parce que trop occidentaliste, parce que trop ancré dans les coordonnées productionnistes modernes. Ce paradigme était très bien le temps qu’il a duré, dans les circonstances matérielles qui étaient les siennes, et je m’en déclare fièrement héritier, mais, disons, héritier inquiet. Les circonstances matérielles ayant changé, il faut que change aussi la forme du conflit social. Il y a une discontinuité matérielle qui produit une discontinuité dans les formes de conflictualité sociale. Si on ne l’accepte pas on va s’enfermer dans un paléo-socialisme inadéquat par rapport au type de monde dans lequel il se trouve.

      ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @ant1
      ant1 @ant1 CC BY-NC 28/03/2020

      Son livre partagé par la découverte :
      Abondance et liberté
      ▻https://www.calameo.com/read/000215022c490f7740ee8

      ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 25/04/2020

      #philosophie #écologie #territoire #matérialisme #Philippe_Descola

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 28/04/2020

      et j’ajoute #green_new_deal #étatisme #centralisme #jacobinisme tout ça c’est de la « grande politique » pour lui (commencer par réparer en concevant de la vraie démocratie qui permettent de débattre et décider autrement sans centralisme comme l’ont fait les zapatistes, apparemment pas, c’est de la petite politique de village ?)

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @rumor
    Rumor @rumor CC BY-NC-SA 6/01/2020
    3
    @sinehebdo
    @jbbardet
    @rastapopoulos
    3

    Voilà un livre qui a l’air passionnant
    Abondance et liberté - Pierre CHARBONNIER - Éditions La Découverte
    ▻https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Abondance_et_libert__-9782348046780.html

    http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/DEC/P3/9782348046780.JPG

    Sous la forme d’une magistrale enquête philosophique et historique, ce livre propose une histoire inédite : une histoire environnementale des idées politiques modernes. Il n’ambitionne donc pas de chercher dans ces dernières les germes de la pensée écologique (comme d’autres l’ont fait), mais bien de montrer comment toutes, qu’elles se revendiquent ou non de l’idéal écologiste, sont informées par une certaine conception du rapport à la terre et à l’environnement.
    Il se trouve que les principales catégories politiques de la modernité se sont fondées sur l’idée d’une amélioration de la nature, d’une victoire décisive sur ses avarices et d’une illimitation de l’accès aux ressources terrestres. Ainsi la société politique d’individus libres, égaux et prospères voulue par les Modernes s’est-elle pensée, notamment avec l’essor de l’industrie assimilé au progrès, comme affranchie vis-à-vis des pesanteurs du monde.
    Or ce pacte entre démocratie et croissance est aujourd’hui remis en question par le changement climatique et le bouleversement des équilibres écologiques. Il nous revient donc de donner un nouvel horizon à l’idéal d’émancipation politique, étant entendu que celui-ci ne peut plus reposer sur les promesses d’extension infinie du capitalisme industriel.
    Pour y parvenir, l’écologie doit hériter du socialisme du XIXe siècle la capacité qu’il a eue de réagir au grand choc géo-écologique de l’industrialisation. Mais elle doit redéployer l’impératif de protection de la société dans une nouvelle direction, qui prenne acte de la solidarité des groupes sociaux avec leurs milieux dans un monde transformé par le changement climatique.

    à ajouter à ►https://seenthis.net/messages/818991

    Rumor @rumor CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/01/2020

      hey, merci de faire le boulot pour moi !

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 7/01/2020

      Pierre Charbonnier, philosophe, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, est actuellement chargé de recherches au CNRS. Il est l’auteur de La Fin d’un grand partage (CNRS, 2015), d’un livre d’entretiens avec Philippe Descola, La Composition des mondes (Flammarion, 2014) et d’Abondance et liberté (La Découverte, 2019).

      Il était encore très jeune en 2014, je précise car le prénom laisse imaginer un vieux briscard.
      #Philippe_Descola #philosophie #nature

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @kamo
      kamo @kamo 7/01/2020

      Passage de Pierre Charbonnier sur France Cul (pas écouté) :
      ▻https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/le-renouveau-democratique-passera-t-il-par-la-crise-ecologique

      kamo @kamo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 31/01/2019
    3
    @reka
    @rastapopoulos
    @vazi
    3

    Comment faire face au présent ?
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/comment-faire-face-au-present

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/01/b236e12b-c282-4578-a874-1ca9569bfecf/838_000_app2001101407090.jpg

    Nous recevons #Philippe_Descola, professeur au Collège de France, où il occupe la chaire d’Anthropologie de la nature, à l’occasion de la soirée spéciale Nuit des Idées à la Bibliothèque nationale de France (BNF). Comment affronter le présent, ses enjeux, ses défis, et l’avenir qu’il porte en germe ?

    Pas encore écouté

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 1/02/2019

      #anthropologie

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 2/02/2019

      Où ça parle un peu de (non) progressisme, de vision de l’histoire, de temporalité, de droits des éléments non-humains (l’exemple du fleuve). Où il réaffirme ne pas attendre de l’État (il n’a pas signé pour l’affaire du siècle), mais plus d’exemples comme les zapatistes ou le Rojava (alors qu’Olivia Giesbert n’insiste que pour lui faire parler de la ZAD qui est quand même beaucoup moins avancé et complet comme exemple).

      #audio #radio #France_Culture

      ▻http://rf.proxycast.org/1531587626228785152/12360-31.01.2019-ITEMA_21967635-1.mp3

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 3/02/2019

      Tous les présents ne sont pas simultanés

      vazy @vazi CC BY
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 3/02/2019

      ▻https://enjeuxenergies.wordpress.com/2019/02/02/nuit-des-idees-2019-il-faut-une-revolution-mentale-selon-p

      vazy @vazi CC BY
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 7/12/2018
    1
    @bce_106_6
    1

    #Philippe_Descola : « #anthropocène : la dévastation désinvolte de l’#écosystème »

    ▻https://www.franceculture.fr/conferences/philippe-descola-anthropocene-humain-trop-humain

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2015/11/c166b236-3b1b-4d5b-b558-c974f4c4f1dc/838_sans-titre-2_9.jpg

    Le naturaliste et géographe #Alexander_von_Humboldt définissait l’objet de sa recherche comme l’étude de l’habitabilité progressive de la surface du globe. Comment les humains avaient peu à peu transformé leurs environnements pour les plier à leurs usages et former des écosystèmes au sein desquels ils étaient devenus des forces décisives. Deux siècles plus tard, une question se pose avec urgence : comment avons-nous enclenché un processus qui va rendre la Terre de moins en moins habitable ? Et comment faire pour enrayer ce mouvement ? Que s’est-il donc passé entre le constat optimiste de Humboldt et ce qui semble être le terrible échec de l’humanité ?

    #cartographie #géographie

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 26/10/2018
    1
    @sinehebdo
    1

    Faut-il en finir avec la Nature ?
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/faut-il-en-finir-avec-la-nature

    Avec Philippe Descola, anthropologue et professeur au Collège de France.

    ▻http://rf.proxycast.org/1495177294119968768/12360-25.10.2018-ITEMA_21866349-1.mp3

    Vers le tiers, Olivia Gesbert lui passe un extrait de Aurélien Barrau et Philippe Descola réagit. Il dit que l’anthropocène en fait c’est juste pour le capitalisme (mais sans prononcer le mot). Et qu’il faut se garder de comparer avec les vieilles civilisations, parce que oui elles ont transformé leur environnement mais ça n’a rien à voir avec ce que la civilisation industrielle a fait avec les énergies fossiles.

    #audio #radio #France_Culture #anthropologie #philosophie #Nature #Culture #Philippe_Descola

    • #Philippe Descola
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/10/2018

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @rezo
    Rezo @rezo 26/09/2018
    1
    @rastapopoulos
    1

    « La bande dessinée permet de revendiquer la dimension subjective de toute enquête anthropologique », entretien avec Alessandro Pignocchi
    ▻https://www.revue-ballast.fr/alessandro-pignocchi-un-contre-pouvoir-ancre-sur-un-territoire

    De l’Amazonie à Notre-Dame-des-Landes, Alessandro Pignocchi — chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art et auteur à ce jour de trois albums de bande dessinée et du même nombre d’essais — ne se défait pas de l’humilité de l’anthropologue face à l’objet souvent incompris de ses observations. Face à sa table à dessin, il convoque les penseurs pour les faire dialoguer avec des politiciens devenus animistes, des mésanges révolutionnaires ou des habitants d’une bourgade de Seine-et-Marne. Source : Ballast

    Rezo @rezo
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 27/09/2018

      #anthropologie #bande_dessiné #BD #Philippe_Descola #Pierre_Clastres #nature #culture #Alessandro_Pignocchi

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 27/09/2018

      Les liens au territoire qui s’inventent sur les ZAD sont d’un type opposé à ceux, réactionnaires, auquel on pense souvent en parlant de lien à la terre (et qui concernent les ancêtres, l’histoire du lieu, le sang, etc.), tous ces liens qui permettent aux habitants d’un lieu de vous appeler « étranger » même si vous partagez leur quotidien depuis vingt ans. Sur la ZAD, toute personne de passage peut, en quelques heures, se sentir une maille de l’entrelacs de liens qui s’y tissent, peut faire sien cet attachement au territoire. C’est un point important : j’ai peur qu’une partie de la gauche soit en train de passer à côté de cette distinction entre deux façons opposées de s’attacher à un territoire. Je pense par exemple à l’article du Monde Diplomatique de juin, « Le Terroir ne ment pas », qui rapproche les liens à la terre les plus réactionnaires — le retour à la terre pétainiste — à ce qui se fait en la matière de plus progressiste (avec une notion de progrès redéfinie, bien sûr) — à savoir les liens que les zadistes nouent avec le territoire qu’ils défendent.

      #territoire

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 6/03/2018
    3
    @unagi
    @mad_meg
    @enuncombatdouteux
    3

    Philippe Descola, À chacun ses animaux, 2009
    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2018/03/06/descola-animaux

    Ces deux exemples illustrent un fait plus général. Partout, les communautés humaines forment avec des communautés animales des collectifs hybrides dont les caractéristiques sont très variables selon la nature des espèces fréquentées et selon le type de contrôle exercé sur elles. C’est évidemment notable dans le cas des civilisations de pasteurs pour qui le bétail est une composante intrinsèque de la société, mais c’est aussi évident partout ailleurs, que les animaux soient chassés et apprivoisés, apprivoisés sans être chassés, chassés sans être apprivoisés, élevés sans être chassés, chassés et élevés, ni chassés ni élevés, utilisés pour leur viande, pour leurs produits secondaires, pour l’énergie qu’ils fournissent, comme substitut des humains dans les échanges ou dans les sacrifices, comme sources de symboles, modèles de classification ou pour n’importe quelle autre fonction. Chacune de ces formules caractérise un mode particulier de cohabitation et d’interaction entre des humains et des espèces animales à chaque fois spécifiques qui rend illusoire toute définition universelle de ce que seraient des « animaux libérables ».

    #Philippe_Descola #ethnologie #animaux #libération_animale #antispécisme #ethnocentrisme

    • #Philippe Descola
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 16/01/2018
    2
    @tastybud
    @fil
    2
    @fil

    Eduardo Kohn – Comment pensent les forêts – Zones Sensibles
    ▻http://www.zones-sensibles.org/eduardo-kohn-comment-pensent-les-forets

    Les #forêts pensent-elles ? Les chiens rêvent-ils ? Dans ce livre important, #Eduardo_Kohn s’en prend aux fondements même de l’anthropologie en questionnant nos conceptions de ce que cela signifie d’être humain, et distinct de toute autre forme de vie. S’appuyant sur quatre ans de recherche ethnographique auprès des Runa du #Haut_Amazone équatorien, Comment pensent les forêts explore la manière dont les Amazoniens intéragissent avec les diverses créatures qui peuplent l’un des #écosystèmes les plus complexes au monde. Que nous l’admettions ou non, nos outils anthropologiques reposent sur les capacités qui nous distinguent en tant qu’humains ; pourtant, lorsque nous laissons notre attention ethnographique se porter sur les relations que nous tissons avec d’autres sortes d’êtres, ces outils – qui ont pour effet de nous aliéner du reste du monde – se révèlent inopérants. Comment pensent les forêts entend répondre à ce problème. Cet ouvrage façonne un autre genre d’outils conceptuels à partir des propriétés étranges et inattendues du monde vivant lui-même. Dans ce travail revolutionnaire, Eduardo Kohn entraîne l’anthropologie sur des chemins nouveaux et stimulants, qui laissent espérer de nouvelles manières de penser le monde, monde que nous partageons avec d’autres sortes d’êtres.

    http://www.zones-sensibles.org/wp-content/uploads/2016/10/kohn_cover_72dpi_rgb.jpg

    merci @fil #ethnographie #livre

    une ressource sonore ici
    Rencontre dans le cadre du cycle « Les Classiques contemporains en sciences humaines et sociales », avec Eduardo Kohn, Philippe Descola, Grégory Delaplace et Frédéric Keck.
    ▻http://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/rendez-vous-du-salon-de-lecture-jacques-kerchache/details-de-levenement/e/comment-pensent-les-forets-37464

    • #Eduardo Kohn
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 16/01/2018

      #Philippe_Descola parle du livre d’Eduardo Kohn comme d’une contribution de premier plan à l’#ethnologie des peuples d’#Amazonie.
      #peuples_autochtones
      ▻https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-effets-le-magazine-de-lenvironnement/au-dela-des-humains-lanthropologie-de-la
      ▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16410-28.05.2017-ITEMA_21338932-0.mp3

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 7/01/2018
    1
    @colporteur
    1

    Recension : M. Sahlins, Critique de la sociobiologie, 1976
    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2018/01/07/descola-sahlins

    En revanche, sa critique du réductionnisme biologique met à jour le substrat idéologique de l’entreprise sociobiologique et c’est cette épistémologie critique, principalement développée dans la deuxième partie de l’ouvrage, qui retient le plus l’attention.

    L’auteur s’attache en effet à montrer les mutations idéologiques du concept de sélection naturelle, c’est-à-dire le passage d’une représentation de l’aptitude adaptative comme un avantage relatif et génétiquement induit, permettant d’accroître la capacité reproductive d’un individu, à une conception volontariste selon laquelle l’organisme exerce une activité consciente visant à une valorisation génétique de ses biens, c’est-à-dire à l’obtention de l’avantage reproductif net maximal en fonction d’un investissement parental donné. Le processus de la sélection de parenté apparaît dès lors gouverné par les mêmes principes que la prise de décision économique dans un marché concurrentiel. Cette homologie est très significative, car la sociobiologie « scientifique » se révèle ainsi pour ce qu’elle est réellement : non pas une discipline « rectrice » pour les sciences humaines mais, bien au contraire, un avatar biologisant de la théorie économique marginaliste.

    #sociobiologie #ethnologie #anthropologie #Marshall_Sahlins #Philippe_Descola

    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 29/10/2017
    2
    @rastapopoulos
    @sinehebdo
    2

    Nous ne sommes pas seuls. Les alliances sylvestres et la division politique, Léna Balaud et Antoine Chopot, avec les contributions de Bernard Aspe et Manon Bineau - La Division Politique
    ▻http://ladivisionpolitique.toile-libre.org/nous-ne-sommes-pas-seuls-rencontres-greffer-de-louv

    Résumé : Humains, nous ne sommes pas seuls à subir les violences du capitalisme mondialisé. Nous tenterons de formuler une hypothèse quant à ce que peut signifier l’idée d’un « tort planétaire » partagé par toutes les formes de vie embarquées dans le ravage écologique. Mais nous refusons d’envisager un pâtir sans la puissance d’agir qui en est inséparable. « Nous ne sommes pas seuls », cela veut aussi dire : l’agentivité plus large et extra-humaine des puissances de la nature implique de reconnaître que nous ne sommes pas les uniques acteurs des changements désirables dans le monde. Le tort planétaire nous pousse à rechercher des « alliances sylvestres », des alliances collaboratives avec des formes d’agir qui ne sont pas les nôtres. Mais ces alliances, pour la politique d’émancipation, sont d’une bien nouvelle nature. Comment les actions politiques peuvent-elles porter un agir qui n’est pas le leur ? Comment cette intervention politique terrestre peut-elle rester à la fois et d’un même mouvement être-ensemble et être-contre, tissage relationnel et antagonisme ?

    Nous partons de la conviction que seule une entente renouvelée, terrienne, du communisme, peut ouvrir un espace antagonique au capitalisme anthropocénique, espace que la seule « démocratie réelle » ne peut créer.

    Partant de là, l’hypothèse initiale de cette intervention est que d’une part, il ne sera possible et souhaitable de relancer la perspective communiste qu’en transfigurant la nature de la communauté qui s’y trouve convoquée ; et que d’autre part, il n’est juste de s’engager dans la redéfinition de ce que peut être une communauté qu’à la condition que cette redéfinition n’implique pas une dépolitisation de celle-ci. Il s’agit de trouver une nouvelle manière d’être tout à la fois « ensemble et contre » ce qui nous empêche de vivre. (...)

    Des dispositifs de re-présentation comme des « parlements des choses en lutte », extra-parlementaires, pour subvertir le mot de Latour, qui existent à leur manière dans des lieux comme la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, et qui en émergeant peuvent créer des « moments politiques » au sens de Rancière, c’est-à-dire activer un processus de désidentification, qui défait les identités assignées, qu’elles soient humaines ou extra-humaines : les forêts n’y sont plus ressources naturelles, objets de l’économie, mais territoires habités de points de vue en tension ; et les humains n’y sont plus sujets de l’économie et êtres d’anti-nature, mais sujets vivants de la politique. Ce qu’il y a à opposer au capitalisme n’est pas seulement l’image d’une société sans classes : c’est l’image positive d’écosystèmes animés de points de vue, dans lesquels il faut autant savoir se relier que se séparer, écosystèmes libérés de la mise au travail.

    #tort_planétaire #capitalocène #écologie #nonhuman_turn #communisme #antagonisme #Jodi_Dean #Bruno_Latour #Jason-Moore #Philippe_Descola #Natasha_Myers #Léna_Balaud #Antoine_Chopot

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/10/2017

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 25/07/2017
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    @sinehebdo

    Radio : Anthropocène ou capitalocène ? | Et vous n’avez encore rien vu...
    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2017/07/25/rmu-capitalocene

    Dans la série Racine de Moins Un, émission de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle, je vous propose d’écouter deux conférences qui traitent de l’anthropocène, période géologique durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau que l’activité humaine est devenue une « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère. Ce terme a été proposé par le météorologue et chimiste de l’atmosphère Paul Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon lui à la fin du XVIIIe siècle avec la révolution industrielle.

    Dans la première émission, l’anthropologue Philippe Descola discute la notion d’anthropocène à la lumière de sa discipline. A cette occasion, il évoque des réformes de nos manières de penser qui pourraient conduire à de nouvelles manières d’être au monde, à d’autres manière d’inclure la nature dans notre organisation sociale et nos représentations culturelles (pistes qu’il a déjà explorés avec son ouvrage Par delà nature et culture, éd. Gallimard, 2005). Et notamment, il cherche de nouvelles modalités de créer des communaux qui dépassent l’individualisme possessif et la vision anthropocentrique de la nature qui sont propres à l’Occident.

    ▻https://ia600604.us.archive.org/22/items/RMU027AnthropoceneDescola/RMU_027_AnthropoceneDescola.mp3

    Dans la seconde émission, les historiens Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz présentent la notion d’anthropocène de manière critique, en montrant que les discours scientifiques dépolitisent la crise écologique en occultant les rapports de domination et d’exploitation entre les humains et en la reliant aux échanges inégaux de ressources entre nations. L’anthropocène devrait donc plus justement être qualifiée de capitalocène (voir leur ouvrage L’événement Anthropocène, la Terre, l’histoire et nous, éd. du Seuil, 2016).

    ▻https://archive.org/download/RMU028AnthropoceneBonneuilFressoz/RMU_028_AnthropoceneBonneuilFressoz.mp3

    Jean-Baptiste Fressoz, L’Anthropocène et l’esthétique du sublime, 2016
    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2017/07/25/fressoz-sublime

    #audio #radio #Racine_de_moins_un #anthopocène #capitalocène #écologie #Jean-Baptiste_Fressoz #Philippe_Descola #anthropologie
    @sinehebdo

    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/07/2017

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      ►https://seenthis.net/messages/524060

      L’Anthropocène et l’esthétique du sublime
      Jean-Baptiste Fressoz, Mouvements, le 16 septembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/527997

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @tranbert
      Tranbert @tranbert PUBLIC DOMAIN 13/05/2025

      Nouveaux liens :

      ▻https://sniadecky.wordpress.com/2017/07/25/rmu-capitalocene

      ▻https://sniadecky.wordpress.com/2017/07/25/fressoz-sublime

      Tranbert @tranbert PUBLIC DOMAIN
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  • @martin5
    Nouvel auteur @martin5 1/01/2017
    3
    @rastapopoulos
    @mad_meg
    @odilon
    3

    Les plantes et les animaux ont-ils une âme ?

    Dans la plupart des sociétés prémodernes étudiées par les ethnographes, on confère aux animaux, comme aux plantes cultivées, les mêmes attributs spirituels qu’à l’être humain. Pour penser les relations entre humains et non-humains à l’échelle de la planète, il faut donc dépasser l’opposition entre nature et culture propre à l’Occident moderne.

    [...] Ainsi entendus, l’animisme, le totémisme et l’analogisme constituent ce que l’on pourrait appeler des modes d’identification, c’est-à-dire des manières de définir les frontières de soi et d’autrui telles qu’elles s’expriment dans la conceptualisation et le traitement des humains et des non-humains. Les appréhender comme des manifestations légitimes de l’ambition de donner un sens au monde ne va pas sans soulever des difficultés de toutes sortes pour l’anthropologie, notamment en raison des présupposés qui découlent de notre propre mode d’identification, à savoir le #naturalisme. Le naturalisme est simplement la croyance que la #nature existe, autrement dit que certaines entités doivent leur existence et leur développement à un principe étranger au hasard comme aux effets de la volonté humaine.

    Le naturalisme produit un domaine ontologique spécifique, un lieu d’ordre et de nécessité où rien n’advient sans une cause, que cette cause soit référée à une instance transcendante ou qu’elle soit immanente à la texture du monde. Dans la mesure où le naturalisme est le principe directeur de notre propre cosmologie et qu’il imbibe donc notre sens commun comme notre pratique scientifique, il est devenu pour nous un présupposé en quelque sorte naturel qui structure notre épistémologie et, en particulier, notre perception des autres modes d’identification. Considérés dans une perspective naturaliste, le totémisme, l’animisme ou l’analogisme nous apparaissent ainsi comme des représentations intellectuellement intéressantes, mais fondamentalement fausses, comme de simples manifestations symboliques de ce champ spécifique de phénomènes que nous appelons nature.

    #Philippe_Descola

    ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20161228.OBS3156/les-plantes-et-les-animaux-ont-ils-une-ame.html

    Nouvel auteur @martin5
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  • @lyco
    Lyco @lyco 26/09/2016
    3
    @enuncombatdouteux
    @colporteur
    @sinehebdo
    3

    L’Anthropocène et l’esthétique du sublime | par #Jean-Baptiste_Fressoz
    ►http://mouvements.info/sublime-anthropocene

    Au début des années 2000, le #sublime de l’#Anthropocène occupe également une fonction idéologique. Alors que les classes intellectuelles se convertissent au souci écologique, alors qu’elles rejettent les idéaux modernistes de maîtrise de la nature comme has been, alors qu’elles proclament « la fin des grands récits », la fin du progrès, de la lutte des classes, etc., l’Anthropocène procure le frisson coupable d’un nouveau récit sublime. Sur un fond d’agnosticisme quant au futur, l’Anthropocène paraît donner un nouvel horizon grandiose à l’humanité tout entière : prendre en charge collectivement le destin d’une planète. Dans le contexte idéologique terne de l’écologie politique, du développement durable et de la précaution, penser le mouvement d’une humanité devenue force tellurique paraît autrement plus excitant que penser l’involution d’un système économique. Au fond le sublime de l’Anthropocène rejoue assez exactement la scène finale du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, 2001 l’Odyssée de l’espace : l’embryon stellaire contemplant la terre figurant parfaitement l’avènement d’un agent géologique conscient, d’un corps planétaire réflexif. Et c’est bien pour cela que l’Anthropocène fait tressaillir théoricien·ne·s, philosophes et artistes en herbe : il semble désigner un événement métaphysique intéressant.

    Lyco @lyco
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/07/2017

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      ►https://seenthis.net/messages/524060

      Emission de radio :

      Anthropocène ou capitalocène ?
      Et vous n’avez encore rien vu, le 25 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/617562

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocèneémission de radio ici :
      #Jean-Baptiste_Fressoz #Philippe_Descola

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016
    13
    @mad_meg
    @kassem
    @rastapopoulos
    @biggrizzly
    @marcimat
    @7h36
    @gastlag
    @sombre
    @tintin
    @colporteur
    @les_listes_de
    @val_k
    @whilelm
    13

    J’ai déjà compilé ici les articles sur le thème de la collapsologie, la catastrophe imminente, sa date, ses causes etc. :
    ►https://seenthis.net/messages/499739
    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun

    En fait c’est plus ou moins une conséquence d’une littérature plus scientifique sur le thème de l’anthropocène, cette nouvelle ère géologique façonnée par l’humain. Si cette théorie, et le lien qu’elle aurait avec la collapsologie, est discutée, un retour sur les premiers articles est nécessaire. En effet, ce terme n’est pas sorti de nulle part et la plupart de ces articles, co-écrits pas de nombreux chercheurs, compilent des quantités impressionnantes de résultats qui pointent toutes dans la même direction : nous allons dans le mur...
    #Anthropocene #Anthropocène

    Paul J. Crutzen and Eugene F. Stoermer "The “Anthropocene”" Global Change Newsletter 41:17-18 (2000)
    ►http://www.igbp.net/download/18.316f18321323470177580001401/1376383088452/NL41.pdf

    Paul J. Crutzen "Geology of mankind" Nature 415:23 (2002)
    ►http://www.geo.utexas.edu/courses/387h/PAPERS/Crutzen2002.pdf

    Johan Rockström, Will Steffen, Kevin Noone, Åsa Persson, F. Stuart Chapin, III, Eric F. Lambin, Timothy M. Lenton, Marten Scheffer, Carl Folke, Hans Joachim Schellnhuber, Björn Nykvist, Cynthia A. de Wit, Terry Hughes, Sander van der Leeuw, Henning Rodhe, Sverker Sörlin, Peter K. Snyder, Robert Costanza, Uno Svedin, Malin Falkenmark, Louise Karlberg, Robert W. Corell, Victoria J. Fabry, James Hansen, Brian Walker, Diana Liverman, Katherine Richardson, Paul Crutzen and Jonathan A. Foley "A safe operating space for humanity" Nature 461:472–475 (2009)
    ►http://pubs.giss.nasa.gov/docs/2009/2009_Rockstrom_ro02010z.pdf

    Will Steffen, Åsa Persson, Lisa Deutsch, Jan Zalasiewicz, Mark Williams, Katherine Richardson, Carole Crumley, Paul Crutzen, Carl Folke, Line Gordon, Mario Molina, Veerabhadran Ramanathan, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, and Uno Svedin "The Anthropocene : from global change to planetary stewardship" AMBIO 40:739–761 (2011).
    ►http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3357752/pdf/13280_2011_Article_185.pdf

    Jan Zalasiewicz, Mark Williams, Alan Haywood and Michael Ellis The Anthropocene : a new epoch of geological time ? Phil. Trans. R. Soc. A 369:835–841 (2011)
    ►http://rsta.royalsocietypublishing.org/content/369/1938/835.full.pdf

    Gaia Vince, An Epoch Debate, Science 334:32-37 (2011)
    ►http://sandpaw.weblogs.anu.edu.au/files/2012/06/An-Epoch-Debate.pdf

    Erle C. Ellis, Anthropogenic transformation of the terrestrial biosphere, Phil. Trans. R. Soc. A 369:1010-1035 (2011)
    ►http://ecotope.org/People/ellis/papers/ellis_2011.pdf

    Anthony D. Barnosky, Elizabeth A. Hadly, Jordi Bascompte, Eric L. Berlow, James H. Brown, Mikael Fortelius, Wayne M. Getz, John Harte, Alan Hastings, Pablo A. Marquet, Neo D. Martinez, Arne Mooers, Peter Roopnarine, Geerat Vermeij, John W. Williams, Rosemary Gillespie, Justin Kitzes, Charles Marshall, Nicholas Matzke, David P. Mindell, Eloy Revilla and Adam B. Smith « Approaching a state shift in Earth’s biosphere », Nature 486:52-58 (2012)
    ►http://ib.berkeley.edu/labs/barnosky/Barnoskyetal_nature_v486_n7401.pdf

    Des articles plus récents :

    Richard Monastersky "Anthropocene : The human age", Nature 519:144-147 (2015)
    ►http://www.nature.com/polopoly_fs/1.17085!/menu/main/topColumns/topLeftColumn/pdf/519144a.pdf

    Simon L. Lewis and Mark A. Maslin "Defining the Anthropocene", Nature 519:171-180 (2015)
    ►http://anthropoceneinstitute.com/sites/default/files/Nature_Defining%20Anthropocene.pdf

    Colin N. Waters, Jan Zalasiewicz, Colin Summerhayes, Anthony D. Barnosky, Clément Poirier, Agnieszka Gałuszka, Alejandro Cearreta, Matt Edgeworth, Erle C. Ellis, Michael Ellis, Catherine Jeandel, Reinhold Leinfelder, J. R. McNeill, Daniel deB. Richter, Will Steffen, James Syvitski, Davor Vidas, Michael Wagreich, Mark Williams, An Zhisheng, Jacques Grinevald, Eric Odada, Naomi Oreskes and Alexander P. Wolfe "The Anthropocene is functionally and stratigraphically distinct from the Holocene" Science 351 (2016)
    ►http://faculty.eas.ualberta.ca/wolfe/eprints/Waters_et_al_2016.pdf

    Clive Hamilton "Define the Anthropocene in terms of the whole Earth" Nature 536:251 (2016)
    ►http://www.nature.com/polopoly_fs/1.20427!/menu/main/topColumns/topLeftColumn/pdf/536251a.pdf

    Autres articles sur le même sujet abordés sur seenthis :

    L’apocalypse et l’anthropocène
    entretien de Joseph Confavreux et Thibault Henneton avec Jean-Baptiste Fressoz, Vacarme, le 4 novembre 2013
    ►http://www.vacarme.org/article2301.html

    Introduction à l’histoire environnementale
    Jean-Batiste Fressoz, Frédéric Graber, Fabien Locher et Grégory Quenet, La Découverte, Repères, 2014
    ►https://seenthis.net/messages/514161

    800 000 ans de hausse du taux de CO2 dans l’air
    Audrey Garric, Le Monde, le 9 mai 2014
    ►https://seenthis.net/messages/255574

    See How Humans Have Reshaped the Globe With This Interactive Atlas
    Esri and Victoria Jaggard, Smithsonian, le 8 octobre 2014
    ►https://seenthis.net/messages/487592

    L’Homme a fait entrer la Terre dans une nouvelle époque géologique
    Pierre Le Hir, Le Monde, le 16 janvier 2015
    ►https://seenthis.net/messages/332016

    Anthropocène ou pas ?
    Rémi Sussan, Internet Actu, le 5 mai 2015
    ►https://seenthis.net/messages/367335

    Avis de tempête sur le climat ? (2/4) : L’anthropocène : par-delà nature et culture
    Adèle Van Reeth et Philippe Descola, France Culture, le 15 septembre 2015
    ►https://seenthis.net/messages/408840

    Sixteen years of change in the global terrestrial human footprint and implications for biodiversity conservation
    Oscar Venter, Eric W. Sanderson, Ainhoa Magrach, James R. Allan, Jutta Beher, Kendall R. Jones, Hugh P. Possingham, William F. Laurance, Peter Wood, Balázs M. Fekete, Marc A. Levy and James E. M. Watson, Nature Communications 7 (2015)
    ▻https://seenthis.net/messages/519461

    Where in the World Is the Anthropocene ?
    Hannah Waters, Smithsonian, le 30 août 2016
    ►https://seenthis.net/messages/520441

    The Anthropocene Is Here : Humanity Has Pushed Earth Into a New Epoch
    Deirdre Fulton, Common Dreams, le 30 août 2016
    ►https://seenthis.net/messages/520010

    L’Anthropocène et l’esthétique du sublime
    Jean-Baptiste Fressoz, Mouvements, le 16 septembre 2016
    ►https://seenthis.net/messages/527997

    A suivre...

    #recension

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      On me signale "que le terme anthropocène est aussi critiqué par le sous-entendu qu’il véhicule : tous les êtres humains seraient responsables à égalité et en tant qu’être humain, alors qu’il faudrait mettre l’accent sur la responsabilité des quelques personnes et des institutions qui forcent la très grande majorité des êtres humains à agir d’une manière non-viable"
      ▻https://seenthis.net/messages/499739#message524278

      #État #Capitalisme #Propriété #Propriétarien

      Et donc on propose : #capitalocène

      Le Capitalocène. La dynamique historique du « capitalisme fossile »
      Armel Campagne, PDS, le 18 janvier 2016
      ►https://pds.hypotheses.org/2385

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      Le réchauffement climatique s’accélère, Radio Télévision Suisse, le 24 septembre 2013
      ►https://www.youtube.com/watch?v=TpXU7292gI4

      Earth Temperature Timeline
      XKCD, septembre 2016
      ►http://xkcd.com/1732

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      Entre 2000 et 2012 sortent les premiers articles scientifiques émettant l’hypothèse du passage à l’anthropocène. En 2014, sort la première revue scientifique qui y est consacrée : The Anthropocene Review
      ►http://anr.sagepub.com

      Dans son premier numéro, le nom donné à ce phénomène est déjà critiqué, arguant que le phénomène n’est pas tant du à l’homme qu’à l’économie, à la technologie et au capitalisme. Un nouveau mot est proposé : le Capitalocene...

      Andreas Malm and Alf Hornborg « The geology of mankind ? A critique of the Anthropocene narrative » The Anthropocene Review 1:62-69 (2014)
      ►http://anr.sagepub.com/content/1/1/62.full.pdf+html

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 13/09/2016
      @sinehebdo

      Si je peux me permettre @sinehebdo ce petit opus que j’ai commis en lien avec l’anthropocène :)
      ►https://seenthis.net/messages/495563

      et aussi
      An Epoch Debate

      Anthropogenic transformation of the terrestrial biosphere

      si ça peut contribuer :)

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      Merci ! Du coup j’ai référencé mes « compilations » sur ta page et rajouté les # correspondants...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      Pour éviter dropbox :

      Gaia Vince, An Epoch Debate, Science 334:32-37 (2011)
      ►http://sandpaw.weblogs.anu.edu.au/files/2012/06/An-Epoch-Debate.pdf

      Erle C. Ellis, Anthropogenic transformation of the terrestrial biosphere, Phil. Trans. R. Soc. A 369:1010-1035 (2011)
      ►http://ecotope.org/People/ellis/papers/ellis_2011.pdf

      (et je les ai rajoutés à la bibliographie...)

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 13/09/2016

      Bien, je libère la drop !

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @unagi
      unagi @unagi CC BY-NC 23/09/2016

      ►https://www.youtube.com/watch?v=A-6yasI1NIY

      ►https://www.youtube.com/watch?v=xWRhgBWlmSQ

      unagi @unagi CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 8/10/2016

      L’Anthropocène nous rend responsables du monde - Jean Zin
      ▻https://seenthis.net/messages/531404

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @gastlag
      Gastlag @gastlag CC BY-SA 8/10/2016
      @sinehebdo

      @sinehebdo c’est « marrant » j’aurai plutôt pensé les choses à l’inverse : « notre volonté d’être responsable du monde entraîne l’anthropocène ».

      Gastlag @gastlag CC BY-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 8/10/2016

      c’est vrai...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/03/2017

      The Capitalocene
      Benjamin Kunkel, London Review Of Books, 2 March 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/574368

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/03/2017

      Nous sommes entrés dans l’anthropocène, affirment des minéralogistes
      Hervé Kempf et Élisabeth Schneiter, Reporterre, le 2 mars 2017
      ▻https://seenthis.net/messages/574528

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 22/03/2017

      L’homme est-il responsable de la désertification du Sahara il y a 8.000 ans ?
      Jean-Paul Fritz, L’Obs, le 16 mars 2017
      ►https://seenthis.net/messages/580597

      En comparant les données archéologiques sur l’apparition de l’élevage dans la région saharienne avec l’évolution sur la durée de certains types de végétation associés à une région désertique, l’archéologue a pu bâtir sa théorie.

      Voici environ 8.000 ans, les premières communautés pastorales se seraient installées dans la région du Nil, et auraient commencé à se répandre vers l’ouest. Et cette progression serait synchrone avec l’augmentation de la végétation désertique.

      Comment cela a-t-il pu se produire ? L’arrivée de tribus dont la ressource principale est l’élevage a eu des conséquences sur l’environnement. Ces civilisations ont aménagé l’espace, incendié des zones qu’ils souhaitaient dédier à leurs animaux, et plus globalement procédé à une déforestation. Le changement dans la végétation, et notamment la disparition de zones de forêts et de savanes, a pu changer la quantité de lumière solaire reflétée par le sol, qui a son tour aurait influencé la circulation atmosphérique. Les moussons, qui irriguaient le Sahara, auraient alors faibli, poussant la région sur le chemin de la désertification.

      #Sahara #désert #changement_climatique

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/04/2017

      Le capitalocène. Conférence filmée avec Armand Paris et Anselm Jappe
      ▻https://seenthis.net/messages/585174

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      marielle 🐢🚩 @marielle 4/04/2017

      ▻https://seenthis.net/messages/585667 via Loutre

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      Dror@sinehebdo @sinehebdo 24/04/2017

      L’anthropocène contre l’histoire - Le réchauffement climatique à l’ère du capital
      Andreas Malm, La Fabrique Editions, le 14 avril 2017
      ►https://seenthis.net/messages/593023

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/05/2017

      Planète sable - La Chine en guerre contre le « dragon jaune »
      Thierry Berrod, Arte, 2016
      ►http://www.arte.tv/fr/videos/053446-001-A/planete-sable

      et autres exemples de #désertification dans la discussion :
      ►https://seenthis.net/messages/594551

      La lutte contre la désertification est l’un des grands défis du XXIe siècle. En cinq étapes sur trois continents, l’inégal combat des hommes pour préserver les terres fertiles. Dans ce volet : la menace qui pèse sur la Chine. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire et grignotent peu à peu les terres arables...

      La Chine est menacée. Ses déserts anciens, apparus il y a longtemps dans le nord et le centre du pays, continuent de s’étendre. De nouveaux sont en formation. Les zones arides et semi-arides couvrent désormais la moitié de son gigantesque territoire. Elles grignotent peu à peu les terres arables, dont le recul force de nombreuses populations villageoises à se déplacer. Les barrières végétales naturelles qui se dressent aux confins des déserts ne sont ni assez nombreuses ni assez puissantes pour retenir le sable qui s’envole et retombe sur Pékin. À chaque printemps, la capitale chinoise et sa région sont noyées, durant des jours entiers, dans les tempêtes de sable. Mêlant sédiments et poussières de sable, ce « dragon jaune » contre lequel les autorités se mobilisent affecte directement plus de deux cent cinquante millions de personnes. Et bien davantage encore si l’on ajoute les zones touchées au-delà des frontières de l’Empire du Milieu, jusqu’en Corée ou au Japon. Engagée contre l’avancée inexorable de ces déserts, une armée de trente-deux mille « faiseurs de pluie » se bat quotidiennement. Des équipes scientifiques sont également à pied d’œuvre pour réintroduire des espèces végétales dans les sols appauvris. Une « muraille verte », aussi longue que la mythique Grande Muraille, commence à sortir de terre pour faire barrage à l’ennemi.

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 5/05/2017

      We are Living in The Age of Humans
      ►https://seenthis.net/messages/595942

      Anthropocene world | Chatham House
      ▻https://seenthis.net/messages/597390

      #atlas #cartographie

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 12/05/2017

      Interview de Pablo Servigne par Judith Bernard :

      Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans
      ▻https://seenthis.net/messages/597617

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/07/2017

      L’Anthropocène et l’esthétique du sublime
      Jean-Baptiste Fressoz, Mouvements, le 16 septembre 2016
      ►https://seenthis.net/messages/527997

      Et une émission de radio ici :

      Anthropocène ou capitalocène ?
      Et vous n’avez encore rien vu, le 25 juillet 2017
      ►https://seenthis.net/messages/617562

      #Jean-Baptiste_Fressoz #Philippe_Descola

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @ant1
      ant1 @ant1 CC BY-NC 6/09/2017

      #Irma, #cycone_tropical_Categorie 6 (par extrapolation):
      ►https://twitter.com/RyanMaue/status/905082211443015680

      ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/09/2017

      26 septembre 2017 : je ne mettrai plus à jour cette liste, sauf cas particulier, les liens faisant en général double emploi avec celle ci, sur la Collapsologie :
      ►https://seenthis.net/messages/499739

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/10/2017

      Voici comment votre monde pourrait prendre fin
      Peter Brannen, The Guardian, le 9 septembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/629363

      Pour Bruno Latour, « le monde est peuplé de fous » et« il n’y aura pas de sortie du tunnel »
      Jean-Pierre Tuquoi, Reporterre, le 19 septembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/631687

      L’Anthropocène comme storytelling
      Laurent Testot, Histoire Globale le 25 septembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/632834

      Quelques morceaux choi­sis de « Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable »
      René Riesel et Jaime Semprun, En­cy­clo­pé­die des Nuisances, 2008
      ►https://seenthis.net/messages/636760

      Recension par Francis Tapon de « The Shock of the Anthropocene », la traduction en anglais de « L’Evénement Anthropocène », de Jean-Baptiste Fressoz et Christophe Bonneuil, Le Seuil, 2013 :
      ►https://seenthis.net/messages/638612

      Existe-t-il une science du pire ?
      Nicolas Martin, France Culture, le 26 octobre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/640245

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/10/2017

      Fiche de lecture : « 1177 b.c. the year the civilization collapsed », de Eric H. Cline (2014)
      Stéphane Bortzmeyer, le 29 octobre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/640736

      Second avertissement à l’humanité
      William J. Ripple, Christopher Wolf, Mauro Galetti, Thomas M. Newsome, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud et William F. Laurance, Sciences Critiques, le 30 octobre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/640926

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 2/11/2017

      École thématique Anthropocène
      ENS Lyon, 2-4 nov 2017
      ►https://seenthis.net/messages/641906

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    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/11/2017

      Vincent Mignerot : Anticiper l’effondrement ?
      Thinkerview, Youtube, le 20 septembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/645387

      Interview Thinkerview : Hypothèse de la fin de l’humanité
      Vincent Mignerot, Medium, le 25 septembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/645387

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 24/11/2017

      Qui contrôlera les robots ? Notes sur Four Futures. Life After Capitalism de P. Frase
      Denise Celentano, Contretemps, le 23 novembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/646755

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    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/12/2017

      Deux films de moins de 4 minutes chacun de Steve Cutts :

      ►https://www.youtube.com/watch?&v=WfGMYdalClU

      Man (2012)
      ►https://seenthis.net/messages/649361

      ►https://vimeo.com/244405542

      Happiness (2017)
      ►https://seenthis.net/messages/649299

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/03/2018

      De l’impossible habitabilité de l’anthropocène
      Hubert Guillaud, Internet Actu, le 21 décembre 2017
      ►https://seenthis.net/messages/653885

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 27/03/2018

      Suite ici : troisième #recension
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 15/09/2015
    6
    @kassem
    @lyco
    @gastlag
    @mad_meg
    @bug_in
    @sinehebdo
    6

    Avis de tempête sur le climat ? (2/4) : L’anthropocène : par-delà nature et culture - Idées - France Culture
    ▻http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-avis-de-tempete-sur-l

    A quoi est due l’#Anthropocène, cette période géologique marquée par les effets dévastateurs de l’homme sur l’environnement ? N’est-ce pas notre conception de la #Nature, comme ressource dans laquelle nous pouvons puiser, qui en est au fondement ?
    Aujourd’hui, #Philippe_Descola nous aide à dépasser l’opposition classique entre nature et #culture, pour repenser notre lien à l’#environnement.

    ▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-15.09.2015-ITEMA_20796658-1.mp3

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 15/09/2015

      #capitalocène #naturalisme

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @koldobika
      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA 15/09/2015

      à propos de l’opposition classique entre nature et culture et tout ce que ça engendre voir #écoumène et ►http://seenthis.net/messages/166201

      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/09/2016

      Compilations :
      ►https://seenthis.net/messages/499739
      ►https://seenthis.net/messages/524060

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @la_vie_des_idees
    La Vie des idées @la_vie_des_idees 19/03/2015
    2
    @reka
    @alexandre
    2

    Pourquoi l’anthropologie ?
    ▻http://www.laviedesidees.fr/Pourquoi-l-anthropologie.html

    L’œuvre de Philippe Descola s’est construite autour d’un système conceptuel singulier, sur lequel il revient longuement dans un livre d’entretien. Il en explique la genèse, en suit les évolutions et montre comment l’anthropologie nous sert aujourd’hui à comprendre la modernité.

    Livres & études

    / #anthropologie, #nature

    #Livres_&_études

    • #Philippe Descola
    La Vie des idées @la_vie_des_idees
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 19/03/2015

      #Philippe_Descola

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @raffa
    Raffa @raffa CC BY-NC 20/01/2015
    1
    @lyco
    1

    Philippe Descola : “Les Achuar traitent les plantes et les animaux comme des personnes” - Télérama
    ▻http://www.telerama.fr/idees/philippe-descola-les-achuar-traitent-les-plantes-et-les-animaux-comme-des-p

    http://images.telerama.fr/medias/2015/01/media_121626/philippe-descola-les-achuar-traitent-les-plantes-et-les-animaux-comme-des-personnes,M190817.jpg

    • #Philippe Descola
    Raffa @raffa CC BY-NC
    • @lyco
      Lyco @lyco 20/01/2015

      Reste que, jusqu’à maintenant, dans les rapports entre humains et non-humains, ce sont toujours les humains qui produisent les normes. Nous aurons accompli un grand pas le jour où nous donnerons des droits non plus seulement aux humains mais à des écosystèmes, c’est-à-dire à des collectifs incluant humains et non-humains, donc à des rapports et plus seulement à des êtres.

      Ce serait une révolution...

      Cela suppose en effet un bouleversement des concepts avec lesquels nous pensons la vie politique, la souveraineté, l’Etat, le territoire. Les humains font partie d’écosystèmes multiples, car la planète est partout anthropisée, et les relations qu’ils entretiennent avec chacun de ces milieux sont elles-mêmes multiples, certaines positives, d’autres destructrices.

      Donner un statut juridique à la dynamique d’un écosystème ferait que les humains ne « posséderaient » plus la nature, ils seraient possédés par elle. La situation est devenue suffisamment dramatique pour qu’on lui prête un peu d’intérêt...

      #anthropologie #Philippe_Descola

      Lyco @lyco
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  • @raffa
    Raffa @raffa CC BY-NC 14/01/2015
    3
    @lyco
    @rezo
    @koldobika
    3

    Comment composer avec le monde « non-humain » ? - Sciences - France Culture (v @collemyria)
    ▻http://www.franceculture.fr/emission-la-conversation-scientifique-comment-composer-avec-le-monde-%

    • #Philippe Descola
    Raffa @raffa CC BY-NC
    • @moderne
      Golummoderne @moderne CC BY-NC 14/01/2015

      La conversations scientifique, avec #Philippe_Descola

      Golummoderne @moderne CC BY-NC
    • @koldobika
      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA 14/01/2015

      #écoumène

      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA
    • @lyco
      Lyco @lyco 15/01/2015

      ▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13957-03.01.2015-ITEMA_20708274-0.mp3
      #audio #radio #france_culture #anthropologie

      Lyco @lyco
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